L Advanced Technology Solar Telescope

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "L Advanced Technology Solar Telescope"

Transcription

1 L Advanced Technology Solar Telescope Frédéric Paletou 1 Observatoire de la Côte d Azur Département G.D. Cassini Nice Cédex 4 paletou@obs-nice.fr Le projet ATST (atst.nso.edu) est mené par le National Solar Observatory américain au sein d un consortium regroupant maintenant 22 institutions nord-américaines (dont HAO/NCAR, l IfA/Hawaii, le CfA/Harvard, la NASA, etc...). C est le seul projet de très grand télescope solaire prévu pour la décennie à venir ; les opérations scientifiques devraient en effet commencer avant En réponse à une sollicitation américaine, une initiative européenne se prépare afin que nos communautés puissent se joindre à ce qui constituerait alors l un des grands projets internationaux de l astronomie. 1 Spécifications générales L ATST va permettre d effectuer un saut significatif en terme d ouverture pour un télescope solaire ; en effet, alors que la classe des 1 m démarre à peine son exploitation scientifique (THÉMIS et la NSST suédoise, puis 1.5 m avec GREGOR vers 2005), l ATST aura une ouverture de 4 m. Ceci a deux objectifs principaux : la haute résolution angulaire (HRA) avec un objectif d une résolution angulaire meilleure que 0.1 arcsec dans le domaine visible ; ceci repose aussi sur le bon développement de l optique adaptative (O.A.) domaine dans lequel NSO a déjà une bonne expérience avec la Dunn Solar Tower (DST) à Sac Peak ; la collection massive de photons : pour atteindre la sensibilité polarimétrique demandée par les programmes de magnétométrie vecteur à haute résolution angulaire, mais aussi pour satisfaire les programmes demandant de la très haute sensibilité polarimétrique à résolution angulaire modérée voire faible (e.g., le second spectre solaire et l étude du magnétisme solaire faible, en général). Le gain en cadence temporelle sera aussi significatif, et très prometteur pour les études de la dynamique atmosphérique à grande échelle. Le miroir primaire sera sans obstruction centrale (soit une PSF propre ) et super-poli pour permettre également des observations coronales (protubérances et couronne chaude ) de bonne qualité ; le collecteur principal sera hors d axe pour des questions de thermique, de contrôle de la lumière diffusée et d encombrement, supporté par une monture altazimutale. Néanmoins, ce type de dispositif, faiblement polarisant, sera rigoureusement calibré dans la mesure où la qualité polarimétrique des données constitue aussi l un des objectifs prioritaires de l ATST, au même titre que la HRA solaire. 1 en collaboration avec : Guillaume Aulanier, Arturo López Ariste, Guillaume Molodij et Thierry Roudier 1

2 Le contrôle de la lumière diffusée est une préoccupation majeure dans le cadre du développement technique de l ATST ; cela va plus loin que la qualité des optiques (e.g., polissage et rugosité), et pose aussi les problèmes des procédures de nettoyage, de réaluminure (terme probablement impropre car d autres traitements de surface sont envisagés avec un pouvoir de réflexion optimal dans une bande spectrale très large), ainsi que de choix du site. L ATST sera aussi un télescope ouvert ; ceci doit permettre une couverture spectrale très large de 0.3 à 35 microns. La grande originalité de ce concept sera sans doute l ouverture vers l IR thermique, au delà de 5 µm. À ces longueurs d ondes, la sensibilité des raies spectrales au champ magnétique est très importante 2, et les hauteurs de formation permettent des diagnostics de l atmosphère et du magnétisme parfaitement complémentaires à ceux permis par les observations dans le visible et dans l IR proche. Dans toute cette bande spectrale la polarimétrie à haute précision sera omniprésente. Ainsi plusieurs polarimètres sont déjà envisagés ou à l étude : pour le visible, avec une extension possible à l IR proche, un polarimètre du type DLSP (NSO/HAO i.e., l évolution de l ASP associé à l O.A. de la DST) dont le PI est Steve Tomczyk (HAO) ; pour l IR proche, un polarimètre à cristaux liquides vraisemblablement (PI : Haosheng Lin, IfA/Hawaii) ; pour l IR thermique, un instrument spécifique sera aussi développé (PI : Don Jennings, NASA/NSO-KP) ; pour l UV, il pourrait être question d un polarimètre de type ZIMPOL (Zürich IMaging POLarimeter) soit un modulateur très rapide associé à un détecteur spécifique (cf. Gandorfer & Povel 1997). À l image de THÉMIS, la spectropolarimétrie multiraie est aussi un objectif important de l instrument. Le polarimètre visible (+ IR proche) doit être capable d observer simultanément entre 3 et 5 domaines spectraux ; pour comparaison, THÉMIS est capable d observer jusqu à 10 domaines spectraux simultanément. Il n est toutefois pas encore clair si l utilisation simultanée de plusieurs polarimètres dans des domaines spectraux très différents sera ou non possible. Se posent alors le problème technique d utiliser deux polarimètres distincts, en parallèle, avec leurs détecteurs spécifiques, ou bien encore le problème de l achromatisme de l analyse. L imagerie grand champ est aussi envisagée avec l ATST ; en effet, les spécifications initiales de l instrument prévoient un champ spatial de 5 arcmin. Cela sera très intéressant pour l étude de la dynamique atmosphérique à grand échelle (e.g., granulation, évolution des régions actives et éruptions). Le site n est pas encore choisi ; cependant à l issue de la dernière réunion de Tucson (Oct. 2002) il a été demandé que le nombre de candidats soit rapidement limité à deux ou trois (maxi.), d ici à l automne Il est important de prendre en compte le fait qu à part cinq sites nord-américains (quatre aux USA, un au Mexique), le site européen du Roque de los Muchachos à La Palma (Iles Canaries) est très sérieusement considéré ; l IAC a déjà mis en œuvre une étude de site sur place (PI : Manolo Collados). 2 sur la raie de Mg i à 12 µm l élargissement Zeeman est complètement résolu sous l action d un champ magnétique de quelques centaines de Gauss 2

3 2 Nos atouts et nos compétences L implication de la communauté française dans le cadre du projet ATST et de son exploitation scientifique future peut tout aussi bien se manifester à travers des programmes d observations, du traitement et de l exploitation scientifique des données, ainsi que de l instrumentation et de la technologie. 2.1 Programmes scientifiques En ce qui concerne les programmes scientifiques, notre communauté est déjà présente sur les thèmes suivants : l imagerie à haute résolution angulaire et l étude des mouvements de plasma associés aux concentrations magnétiques à petite échelle (OMP) ; la dynamique des régions actives et l étude des éruptions via les signaux de polarisation par impact (LESIA) ; le diagnostic du magnétisme solaire à partir de mesures spectropolarimétriques à haute sensibilité ; il s agit en particulier de la polarisation de résonance et de l effet Hanle, ainsi que du prometteur diagnostic à partir de la structure hyperfine de certaines raies spectrales (e.g., Bommier & Molodij 2002, Trujillo Bueno et al. 2001, López Ariste et al. 2002) ; la mesure du champ magnétique dans les protubérances solaires ; c est un domaine en plein renouveau, notamment grâce aux récentes mesures faites à THÉMIS (Paletou et al. 2001, Paletou & Aulanier 2003). La mesure directe du champ magnétique coronal constitue l un des domaines les plus prometteurs faisant partie des nombreux objectifs scientifiques de l ATST. À terme nous envisageons également d étudier ainsi l environnement immédiat des protubérances, ou encore la topologie du champ magnétique au dessus de régions actives (e.g., Lin et al. 2000). De façon plus générale, quelque soit l évolution de THÉMIS dans les années à venir, le principe de tube évacuable fermé par des lames de verre limitera la bande spectrale permise aux observations ; ainsi, envisager d accéder à l infra-rouge au delà de 2 µm passe nécessairement par l utilisation d un autre instrument. 2.2 Traitement et exploitation des données En ce qui concerne l exploitation des données d observation, on peut citer les trois thèmes suivants : les techniques speckle et de déconvolution d images originaires d optique adaptative (UNSA, Nice) ; l inversion de données spectropolarimétriques ; A. López Ariste (LESIA) a une expertise reconnue dans le domaine de l inversion de donnée à base de la méthode PCA (Principal Component Analysis ; cf. López Ariste et al. 2001) ; l extrapolation du champ magnétique à partir de mesures photosphériques (cf. la base FROMAGE au ; 3

4 qui constituent des savoir-faire déjà acquis ne demandant qu à être confrontés à un flux important de nouvelles données de qualité. Du point de vue du diagnostic et de la modélisation, notre communauté est également bien présente sur la scène internationale, aussi bien dans le domaine de la MHD (LESIA, IAS, OCA) que du transfert de rayonnement, polarisé ou non (OP, IAS, OCA, UNSA et OMP) ; il faut aussi mentionner la contribution du LERMA en physique atomique appliquée à l astrophysique (e.g., collisions). Enfin, les expériences de MEDOC et de BASS 2000 pourraient être valorisées dans le cadre d une collaboration formelle avec le consortium américain promoteur de l ATST. 2.3 Instrumentation et technologie À l heure actuelle des contacts sont établis avec quatre industriels au sujet de l étude de faisabilité du polissage et du contrôle thermique du miroir primaire hors d axe ; comptetenu de son expérience dans la confection de grandes optiques pour l astronomie (en particulier, la fabrication du primaire de 1 m super-poli de THÉMIS) SAGEM-REOSC fait partie de ceux-ci. Dans le domaine de l optique adaptative, une solution originale a été récemment proposée pour le cas solaire, dans le visible (Molodij et al. 2002) ; il est en particulier mentionné la possibilité de pouvoir corriger le front d onde à partir d images autres que celles de la granulation (e.g., la pénombre d une tache). Compte-tenu de la couverture spectrale disponible, il est a priori envisageable de faire valoir l expérience dans les optiques d analyse dites superachromatiques développées à l Observatoire de Paris (polarimètre Semel au DASOP puis maintenant au LESIA) et à l Observatoire Midi-Pyrénées (avec ESPaDOnS pour le CFHT puis NARVAL pour le TBL) pour la spectropolarimétrie solaire et stellaire. Enfin, le projet CALAS (PI : Nadège Meunier) d imagerie grand champ à la coupole tourelle du Pic du Midi devrait aboutir vers 2005 ; ce projet fait appel à un détecteur de grandes dimensions utilisant la technologie CMOS dont le principal avantage par rapport aux CCDs réside dans la rapidité de lecture. L expérience de l équipe de l OMP/Tarbes qui sera acquise lors de la mise en œuvre de cette technologie pourrait donc être utilisée dans le cadre d une participation au développement de l ATST. Bibliographie [1] Bommier V., Molodij G., 2002, A&A 381, 241 [2] Gandorfer A.M., Povel H.P., 1997, A&A 328, 381 [3] Jennings D.E., Deming D., McCabe G., Sada P.V., Moran T., 2002, ApJ 568, 1043 [4] Lin H., Penn M.J., Tomczyk S., 2000, ApJ 541, L83 [5] López Ariste A., Tomczyk S., Casini R., 2002, ApJ 580, 519 [6] López Ariste A., Rees D.E., Socas-Navarro H., Lites B.W., 2001, SPIE 4477, 96 [7] Molodij G., Roddier F., Kupke R., Mickey D. L., 2002, Solar Phys. 206, 189 [8] Paletou F., Aulanier G., 2003, in Current theoretical models and future high resolution solar observations: preparing for ATST, ASP Conf. Ser. 286, 45 [9] Paletou F., López Ariste A., Bommier V., Semel M., 2001, A&A 375, L39 4

5 [10] Trujillo Bueno J., Collados M., Paletou F., Molodij G., 2001, in Advanced Solar Polarimetry - Theory, Observation, and Instrumentation, M. Sigwarth (Ed.), ASP Conf. Series 236, Liste de soutien au projet Aime, Claude Université de Nice Sophia Antipolis Amari, Tahar Ecole Polytechnique, CPhT Arnaud, Jean Observatoire Midi-Pyrénées Aulanier, Guillaume Observatoire de Paris Baudin, Frédéric Institut d Astrophysique Spatiale Bocchialini, Karine Institut d Astrophysique Spatiale Bommier, Véronique Observatoire de Paris Chambe, Gilbert Observatoire de Paris Corbard, Thierry Observatoire de la Côte d Azur (Février 2003) Démoulin, Pascal Observatoire de Paris Donati, Jean-François Observatoire Midi-Pyrénées Faurobert, Marianne Université de Nice Sophia Antipolis Feautrier, Nicole Observatoire de Paris Frisch, Hélène Observatoire de la Côte d Azur Grec, Gérard Observatoire de la Côte d Azur Koutchmy, Serge Institut d Astrophysique de Paris Leroy, Jean-Louis Observatoire Midi-Pyrénées López Ariste, Arturo Observatoire de Paris Malherbe, Jean-Marie Observatoire de Paris Mein, Pierre Observatoire de Paris Meunier, Nadège Observatoire Midi-Pyrénées Molodij, Guillaume Observatoire de Paris Mouradian, Zadig Observatoire de Paris Muller, Richard Observatoire Midi-Pyrénées Noens, Jacques-Clair Observatoire Midi-Pyrénées Paletou, Frédéric Observatoire Midi-Pyrénées (Juillet 2003) Rieutord, Michel Observatoire Midi-Pyrénées Roudier, Thierry Observatoire Midi-Pyrénées Semel, Meir Observatoire de Paris Vial, Jean-Claude Institut d Astrophysique Spatiale 5

Panorama de l astronomie. 7. Spectroscopie et applications astrophysiques

Panorama de l astronomie. 7. Spectroscopie et applications astrophysiques Panorama de l astronomie 7. Spectroscopie et applications astrophysiques Karl-Ludwig Klein, Observatoire de Paris Gilles Theureau, Grégory Desvignes, Lab Phys. & Chimie de l Environement, Orléans Ludwig.klein@obspm.fr,

Plus en détail

AiryLab. 34 rue Jean Baptiste Malon, 04800 Gréoux les Bains. Rapport de mesure

AiryLab. 34 rue Jean Baptiste Malon, 04800 Gréoux les Bains. Rapport de mesure AiryLab. 34 rue Jean Baptiste Malon, 04800 Gréoux les Bains Rapport de mesure Référence : 2014-07001 FJ Référence 2014-07001 Client xxx Date 14/02/2014 Type d'optique Triplet ED Opérateur FJ Fabricant

Plus en détail

Imagerie par synthèse d ouverture optique, application aux étoiles chimiquement particulières

Imagerie par synthèse d ouverture optique, application aux étoiles chimiquement particulières Imagerie par synthèse d ouverture optique, application aux étoiles chimiquement particulières Jean-Baptiste LeBouquin directrices de thèse: Karine Rousselet-Perraut & Claudine Kahane Simulation des observables

Plus en détail

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Objectifs : Extraire et exploiter des informations sur l'absorption des rayonnements par l'atmosphère terrestre. Connaitre des sources

Plus en détail

Travauxpratiqueset stage d observation

Travauxpratiqueset stage d observation Travauxpratiqueset stage d observation Coursdu Prof J. Surdej SPAT0037-1 (Observation du Ciel et de la Terre) ASTR0004-2 (Astrophysique et techniques spatiales) Encadrants: O. Absil, M. Devogèle, O. Wertz

Plus en détail

Les moyens d observations en astronomie & astrophysique

Les moyens d observations en astronomie & astrophysique Les moyens d observations en astronomie & astrophysique Unité d Enseignement Libre Université de Nice- Sophia Antipolis F. Millour PAGE WEB DU COURS : www.oca.eu/fmillour cf le cours de Pierre Léna : «L

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

GAMME UVILINE 9100 & 9400

GAMME UVILINE 9100 & 9400 GAMME UVILINE 9100 & 9400 SPECTROPHOTOMÈTRES UV & VISIBLE NOUVEAU Sipper avec effet peltier Une combinaison intelligente d innovations EXCELLENTE PRÉCISION DE MESURE GRÂCE À UNE OPTIQUE HAUT DE GAMME Gain

Plus en détail

Rayonnements dans l univers

Rayonnements dans l univers Terminale S Rayonnements dans l univers Notions et contenu Rayonnements dans l Univers Absorption de rayonnements par l atmosphère terrestre. Etude de documents Compétences exigibles Extraire et exploiter

Plus en détail

SCHOTT élargit ses compétences en filtres pour l'astronomie

SCHOTT élargit ses compétences en filtres pour l'astronomie SCHOTT élargit ses compétences en filtres pour l'astronomie Des filtres interférentiels très complexes pour l'astronomie Mayence (Allemagne) & Clichy (France), 11 mars 2015 - SCHOTT se concentre actuellement

Plus en détail

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE Table des matières 1 Introduction : 2 2 Comment obtenir un spectre? : 2 2.1 Étaller la lumière :...................................... 2 2.2 Quelques montages possibles

Plus en détail

Le satellite Gaia en mission d exploration

Le satellite Gaia en mission d exploration Département fédéral de l économie, de la formation et de la recherche DEFR Secrétariat d Etat à la formation, à la recherche et à l innovation SEFRI Division Affaires spatiales Fiche thématique (16.12.2013)

Plus en détail

La spectro, c'est facile

La spectro, c'est facile La spectro, c'est facile OHP Spectro Party Observatoire de Haute Provence 25-30 juillet 2014 François Cochard francois.cochard@shelyak.com La spectro, c'est facile à certaines conditions OHP Spectro Party

Plus en détail

GAMME UviLine 9100 & 9400

GAMME UviLine 9100 & 9400 Agro-alimentaire/Biotechnologie/Enseignement/Recherche/Santé/Industrie GAMME UviLine 9100 & 9400 Spectrophotomètres UV & Visible Une combinaison intelligente d innovations n Excellente précision de mesure

Plus en détail

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE OBJECTIFS : - Distinguer un spectre d émission d un spectre d absorption. - Reconnaître et interpréter un spectre d émission d origine thermique - Savoir qu un

Plus en détail

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Exercice n 1 1 )Signification UV et IR UV : Ultraviolet (λ < 400 nm) IR : Infrarouge (λ > 800 nm) 2 )Domaines des longueurs d onde UV : 10 nm < λ < 400 nm IR : 800

Plus en détail

Exo-planètes, étoiles et galaxies : progrès de l'observation

Exo-planètes, étoiles et galaxies : progrès de l'observation Collège de France Chaire d Astrophysique Observationnelle Exo-planètes, étoiles et galaxies : progrès de l'observation Cous à Paris les mardis de Janvier et Mars cours à Marseille le 20 Février, à Nice

Plus en détail

FORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE

FORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE FORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS ISO/IEC 17025 Chapitre 5 : EXIGENCES TECHNIQUES QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE Nicole GRABY PA/PH/OMCL (07)

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

MOTORISATION DIRECTDRIVE POUR NOS TELESCOPES. Par C.CAVADORE ALCOR-SYSTEM WETAL 2013 10 Nov

MOTORISATION DIRECTDRIVE POUR NOS TELESCOPES. Par C.CAVADORE ALCOR-SYSTEM WETAL 2013 10 Nov 1 MOTORISATION DIRECTDRIVE POUR NOS TELESCOPES Par C.CAVADORE ALCOR-SYSTEM WETAL 2013 10 Nov Pourquoi motoriser un télescope? 2 Pour compenser le mouvement de la terre (15 /h) Observation visuelle Les

Plus en détail

THE GLOBAL PV EXPERTS. KRANNICH TRINITY

THE GLOBAL PV EXPERTS. KRANNICH TRINITY THE GLOBAL PV EXPERTS. KRANNICH TRINITY SOLUTION INTELLIGENTE POUR STOCKAGE DE L ENERGIE SOLAIRE Engagement total en faveur de l autonomie énergétique L AUTO- CONSOMMATION EST RENTABLE. En France, les

Plus en détail

Mise en pratique : Etude de spectres

Mise en pratique : Etude de spectres Mise en pratique : Etude de spectres Introduction La nouvelle génération de spectromètre à détecteur CCD permet de réaliser n importe quel spectre en temps réel sur toute la gamme de longueur d onde. La

Plus en détail

Optimisation mécanique et optique des filtres Ha Partie 1 : Filtres mica-spaced Daystar ou SolarSpectrum 1 Filtre "étalon de Fabry-Perrot" --fenêtre fenêtreoptique, optique, --BF : BF :55àà10 10AA --polarisant

Plus en détail

III.2 SPECTROPHOTOMÈTRES

III.2 SPECTROPHOTOMÈTRES instrumentation III.2 SPECTROPHOTOMÈTRES Spectrophotomètres UV/visibles 2 à 4 Spectrophotomètres visibles 5 à 7 0100100100100100011100110100100100100100 110100100100100100 011100110100100100100100 00100100100100011100110100100100100100

Plus en détail

Vers le Big Data? Exemple de la gestion des données astronomiques au Centre de Données astronomiques de Strasbourg

Vers le Big Data? Exemple de la gestion des données astronomiques au Centre de Données astronomiques de Strasbourg Vers le Big Data? Exemple de la gestion des données astronomiques au Centre de Données astronomiques de Strasbourg Plan Les données astronomiques L'exemple du CDS Et plus particulièrement le travail des

Plus en détail

Mesures de PAR. Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse

Mesures de PAR. Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse Le rayonnement lumineux joue un rôle critique dans le processus biologique et chimique de la vie sur terre. Il intervient notamment dans sur les

Plus en détail

ASSEMBLEE GENERALE EXTRA-ORDINAIRE

ASSEMBLEE GENERALE EXTRA-ORDINAIRE ASSEMBLEE GENERALE EXTRA-ORDINAIRE ORDRE DU JOUR Présentation du projet de nouveaux statuts et de règlement intérieur de l association Vote des résolutions relatives aux nouveaux statuts REFONTE DES STATUTS

Plus en détail

- Le LPC2E et les Bases de Données Spatiales - Valorisation des bases de données ondes

- Le LPC2E et les Bases de Données Spatiales - Valorisation des bases de données ondes - Le LPC2E et les Bases de Données Spatiales - Valorisation des bases de données ondes Equipe Plasmas Spatiaux du LPC2E Plan de la présentation Le LPC2E et les BdD spatiales Les projets spatiaux auxquels

Plus en détail

[ F ] Fig.1 enregistreur indicateur HD30.1 MicroSD Card. Entrée sonde HD30.S1- HD30.S2. MiniUSB Ethernet Alimentation chargeur batterie

[ F ] Fig.1 enregistreur indicateur HD30.1 MicroSD Card. Entrée sonde HD30.S1- HD30.S2. MiniUSB Ethernet Alimentation chargeur batterie [ F ] [ F ] Description Le HD30.1 est un instrument fabriqué par Delta Ohm pour l analyse spectrale de la lumière dans le champ visible et ultraviolette. L instrument a été conçu en conjuguant fl exibilité

Plus en détail

Une application de méthodes inverses en astrophysique : l'analyse de l'histoire de la formation d'étoiles dans les galaxies

Une application de méthodes inverses en astrophysique : l'analyse de l'histoire de la formation d'étoiles dans les galaxies Une application de méthodes inverses en astrophysique : l'analyse de l'histoire de la formation d'étoiles dans les galaxies Ariane Lançon (Observatoire de Strasbourg) en collaboration avec: Jean-Luc Vergely,

Plus en détail

Ecole Centrale d Electronique VA «Réseaux haut débit et multimédia» Novembre 2009

Ecole Centrale d Electronique VA «Réseaux haut débit et multimédia» Novembre 2009 Ecole Centrale d Electronique VA «Réseaux haut débit et multimédia» Novembre 2009 1 Les fibres optiques : caractéristiques et fabrication 2 Les composants optoélectroniques 3 Les amplificateurs optiques

Plus en détail

Olivier Berné Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie Toulouse France Olivier.berne@gmail.com

Olivier Berné Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie Toulouse France Olivier.berne@gmail.com Olivier Berné Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie Toulouse France Olivier.berne@gmail.com ACTIVITÉS DE RECHERCHE 2013-... Chargé de recherche CNRS, à l IRAP 2011-2012 Post-Doc, bourse

Plus en détail

LUMIÈRE NATURELLE BIEN-ÊTRE ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL

LUMIÈRE NATURELLE BIEN-ÊTRE ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL LUMIÈRE NATURELLE BIEN-ÊTRE ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL 1 Lumière naturelle SOMMAIRE Introduction La lumière naturelle est essentielle Les effets sur la santé et le bien-être Les effets sur la sécurité et performance

Plus en détail

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007 Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) SENTINELLE Réf. : ANR-07-PCO2-007 Ph. de DONATO (INPL-CNRS) (Coordonnateur) PARTENAIRES Durée : 3 ans + 7 mois

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Favoriser la création d emplois et la croissance dans l industrie et l innovation

Favoriser la création d emplois et la croissance dans l industrie et l innovation Un leadership fort Favoriser la création d emplois et la croissance dans l industrie et l innovation Le gouvernement Harper tient sa promesse de rétablir l équilibre budgétaire en 2015. Le Plan d action

Plus en détail

Le centre d exper,se régional Grand Sud- Ouest Data Center

Le centre d exper,se régional Grand Sud- Ouest Data Center Le centre d exper,se régional Grand Sud- Ouest Data Center F. Paletou & J.- M. Glorian et al. Université de Toulouse, UPS- OMP & CNRS, IRAP ov- gso.irap.omp.eu Généralités Services de référence Fonc,onnement

Plus en détail

PROJET MASTERS. Spécialités de master : analyse de l existant. Clusters. Cluster Acronymes Spécialités Effectif

PROJET MASTERS. Spécialités de master : analyse de l existant. Clusters. Cluster Acronymes Spécialités Effectif Spécialités de master : analyse de l existant Clusters A AAIS MAS Astronomie, astrophysique et ingénierie spatiale Mécanique, Aéronautique, Spatial 36 DSME Dimensionnement des systèmes mécaniques dans

Plus en détail

Jeunes en Apprentissage pour la réalisation de Nanosatellites au sein des Universités et des écoles de l enseignement Supérieur

Jeunes en Apprentissage pour la réalisation de Nanosatellites au sein des Universités et des écoles de l enseignement Supérieur PROJET JANUS Jeunes en Apprentissage pour la réalisation de Nanosatellites au sein des Universités et des écoles de l enseignement Supérieur Contact : alain.gaboriaud@cnes.fr OBJECTIFS Satellites Etudiants

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

Tenu les 21 et 22 mai 2008 à l Observatoire de la Côte d Azur. compte-rendu du séminaire "Enseignement et SPU" des 21 et 22 mai derniers

Tenu les 21 et 22 mai 2008 à l Observatoire de la Côte d Azur. compte-rendu du séminaire Enseignement et SPU des 21 et 22 mai derniers Tenu les 21 et 22 mai 2008 à l Observatoire de la Côte d Azur 1 Le séminaire a réuni entre 30 et 35 participants pendant les deux jours Il s est déroulé à peu près suivant le programme prévu 2 1 ère matinée

Plus en détail

Procédures de tests en réflectométrie. Septembre 2013

Procédures de tests en réflectométrie. Septembre 2013 Procédures de tests en réflectométrie Septembre 2013 Procédure de certification des liaisons optiques avec un réflectomètre Pour les mesures optiques quelques rappels: - Outils calibré et avec le dernier

Plus en détail

On distingue deux grandes catégories de mémoires : mémoire centrale (appelée également mémoire interne)

On distingue deux grandes catégories de mémoires : mémoire centrale (appelée également mémoire interne) Mémoire - espace destiné a recevoir, conserver et restituer des informations à traiter - tout composant électronique capable de stocker temporairement des données On distingue deux grandes catégories de

Plus en détail

Accélération du vent solaire: revue des modèles exosphériques

Accélération du vent solaire: revue des modèles exosphériques Accélération du vent solaire: revue des modèles exosphériques Yannis Zouganelis 1 & M. Maksimovic 1, N. Meyer-Vernet 1, S. Landi 2, F. Pantellini 1, K. Issautier 1, H. Lamy 3 (1) LESIA - Observatoire de

Plus en détail

Sensibilité (bas niveaux de lumière, hauts niveaux de lumière) Spectre de sensibilité : visible (400-700 nm) mais aussi IR, UV, RX

Sensibilité (bas niveaux de lumière, hauts niveaux de lumière) Spectre de sensibilité : visible (400-700 nm) mais aussi IR, UV, RX Les capteurs pour l imagerie en biologie i Marc Moreau Catherine Leclerc Centre de Biologie du développement UMR 5547 et GDR E n 731 Toulouse BC02 mars 2013 Les différents système d imagerie à base de

Plus en détail

Performances énergétiques de capteurs solaires hybrides PV-T pour la production d eau chaude sanitaire.

Performances énergétiques de capteurs solaires hybrides PV-T pour la production d eau chaude sanitaire. Performances énergétiques de capteurs solaires hybrides PV-T pour la production d eau chaude sanitaire. Patrick DUPEYRAT 1,2*, Yu BAI 3,4, Gérald KWIATKOWSKI 5, Gilles FRAISSE 3 Christophe MENEZO 2,3 et

Plus en détail

Expérience 3 Formats de signalisation binaire

Expérience 3 Formats de signalisation binaire Expérience 3 Formats de signalisation binaire Introduction Procédures Effectuez les commandes suivantes: >> xhost nat >> rlogin nat >> setenv DISPLAY machine:0 >> setenv MATLABPATH /gel/usr/telecom/comm_tbx

Plus en détail

Panorama de l astronomie

Panorama de l astronomie Panorama de l astronomie 7. Les étoiles : évolution et constitution des éléments chimiques Karl-Ludwig Klein, Observatoire de Paris Gaël Cessateur & Gilles Theureau, Lab Phys. & Chimie de l Environnement

Plus en détail

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire - Notre Galaxie - Amas stellaires - Milieu interstellaire - Où sommes-nous? - Types de galaxies - Interactions entre galaxies Notre Galaxie

Plus en détail

TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE

TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE Compétences mises en jeu durant l'activité : Compétences générales : Etre autonome S'impliquer Elaborer et réaliser un protocole expérimental en toute sécurité Compétence(s)

Plus en détail

Nom : Prénom :. Date :..Classe : 2 TECHNIQUES DE MODIFICATION DE LA COULEUR DES CHEVEUX

Nom : Prénom :. Date :..Classe : 2 TECHNIQUES DE MODIFICATION DE LA COULEUR DES CHEVEUX 2 TECHNIQUES DE MODIFICATION DE LA COULEUR DES CHEVEUX Objectif : Indiquer les règles de base de colorimétrie en coiffure (échelle de tons, reflets) LA COLORIMETRIE Du soleil nous parvient la lumière du

Plus en détail

Approche expérimentale du rayonnement électromagnétique émis par un téléphone portable

Approche expérimentale du rayonnement électromagnétique émis par un téléphone portable Approche expérimentale du rayonnement électromagnétique émis par un téléphone portable RÉSUMÉ U N I O N D E S P R O F E S S E U R S D E P H Y S I Q U E E T D E C H I M I E par Lycée Victor Hugo - 25000

Plus en détail

Les impulsions laser sont passées en quarante ans de la

Les impulsions laser sont passées en quarante ans de la Toujours plus court : des impulsions lumineuses attosecondes Les impulsions laser «femtoseconde» sont devenues routinières dans de nombreux domaines de la physique. Elles sont exploitées en particulier

Plus en détail

CATALOGUE GRAND PUBLIC AMATEURS 2013

CATALOGUE GRAND PUBLIC AMATEURS 2013 Devenez Astronome High Tech CATALOGUE GRAND PUBLIC AMATEURS 2013 001 l Observatoire des Baronnies Provençales Ouvert à tous les publics depuis 2012 Sur site ou a distance depuis Internet Toute l année

Plus en détail

Travailler ensemble : Coopération, Collaboration, Coordination

Travailler ensemble : Coopération, Collaboration, Coordination Travailler ensemble : Coopération, Collaboration, Coordination Emmeric DUPONT Comment travailler dans un environnement de plus en plus irrationnel complexe et contraint? 20 ans de la SCM, Paris, 11-12

Plus en détail

Celestia. 1. Introduction à Celestia (2/7) 1. Introduction à Celestia (1/7) Université du Temps Libre - 08 avril 2008

Celestia. 1. Introduction à Celestia (2/7) 1. Introduction à Celestia (1/7) Université du Temps Libre - 08 avril 2008 GMPI*EZVI0EFSVEXSMVIH%WXVSTL]WMUYIHI&SVHIEY\ 1. Introduction à Celestia Celestia 1.1 Généralités 1.2 Ecran d Ouverture 2. Commandes Principales du Menu 3. Exemples d Applications 3.1 Effet de l atmosphère

Plus en détail

L Observatoire Virtuel HELIO (HELiophyisics Integrated Observatory)

L Observatoire Virtuel HELIO (HELiophyisics Integrated Observatory) L Observatoire Virtuel HELIO (HELiophyisics Integrated Observatory) Xavier Bonnin, Jean Aboudarham, Christian Renié, Nicolas Fuller, et Baptiste Cecconi 1 Projet Projet e-infrastructure FP7 (No. 238969)

Plus en détail

Rapprocher chercheurs et lycéens au quotidien

Rapprocher chercheurs et lycéens au quotidien Invitation presse Nice, le 22 mai 2015 Rapprocher chercheurs et lycéens au quotidien L académie de Nice et tous ses partenaires académiques et universitaires, notamment Inria (Institut National de Recherche

Plus en détail

Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation

Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation URSI-France Journées scientifiques 26/27 mars 2013 Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation All Dielectric Superstrate to Control the Half-Power-BeamWidth

Plus en détail

Entités de recherche. Centre de Recherche Astrophysique de Lyon CRAL

Entités de recherche. Centre de Recherche Astrophysique de Lyon CRAL Entités de recherche Évaluation du HCERES sur l unité : Centre de Recherche Astrophysique de Lyon CRAL sous tutelle des établissements et organismes : Université Claude Bernard Lyon 1 - UCB École Normale

Plus en détail

Rapport du Conseil communal au Conseil général concernant le système d ouverture et le contrôle d accès des conteneurs enterrés

Rapport du Conseil communal au Conseil général concernant le système d ouverture et le contrôle d accès des conteneurs enterrés INFRASTRUCTURES ET ENERGIES 13-011 Rapport du Conseil communal au Conseil général concernant le système d ouverture et le contrôle d accès des conteneurs enterrés (Du 29 mai 2013) Monsieur le Président,

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

Guide d utilisation des LASER

Guide d utilisation des LASER Guide d utilisation des LASER Mai 2013 Mikael Leduc, département de génie physique Officier en Sécurité Laser Table des matières 1. Laser 1.1 Classes et dangers p.2 1.2 Exposition maximum permise p.3 2.

Plus en détail

Laboratoire de Photophysique et de Photochimie Supra- et Macromoléculaires (UMR 8531)

Laboratoire de Photophysique et de Photochimie Supra- et Macromoléculaires (UMR 8531) Unité Mixte du CNRS (UMR8531) Institut de Chimie Directeur : Keitaro NAKATANI (PU ENS Cachan) Courrier électronique : nakatani@ppsm.ens-cachan.fr http://www.ppsm.ens-cachan.fr Problématique générale :

Plus en détail

Monitoring continu et gestion optimale des performances énergétiques des bâtiments

Monitoring continu et gestion optimale des performances énergétiques des bâtiments Monitoring continu et gestion optimale des performances énergétiques des bâtiments Alexandre Nassiopoulos et al. Journée d inauguration de Sense-City, 23/03/2015 Croissance de la demande énergétique et

Plus en détail

LE LIVRE DES KINS L épopée Galactique du libre-arbitre.

LE LIVRE DES KINS L épopée Galactique du libre-arbitre. LE LIVRE DES KINS L épopée Galactique du libre-arbitre. CHÂTEAU ROUGE DE L EST : LE TOURNANT. CHAMBRE DE LA NAISSANCE: AMORCE LA GRAINE. GENÈSE DU DRAGON. ONDE ENCHANTÉE DU DRAGON ROUGE (I) POUVOIR DE

Plus en détail

Spectrophotomètres. www.jenway.com

Spectrophotomètres. www.jenway.com Imlab Oude Vijvers 1 B-3370 Boutersem Spectrophotomètres www.jenway.com Bibby Scientific France - ZI du Rocher Vert - BP 79-77793 Nemours Cedex Tél. : 01 64 45 13 13 - Fax : 01 64 45 13 00 - email : bsf@bibby-scientific.fr

Plus en détail

Martin Pohl. CAP Space Projects. Martin Pohl Journée de réflexion du DPNC 18 juin 2012 DEPARTEMENT DE PHYSIQUE NUCLEAIRE ET CORPUSCULAIRE.

Martin Pohl. CAP Space Projects. Martin Pohl Journée de réflexion du DPNC 18 juin 2012 DEPARTEMENT DE PHYSIQUE NUCLEAIRE ET CORPUSCULAIRE. CAP Space Projects Martin Pohl Journée de réflexion du DPNC 18 juin 2012 Page 1 CAP Genève Science Astrophysique de haute énergie Cosmologie Physique des particules Physique des astro-particules: Rayons

Plus en détail

Les objets très lointains

Les objets très lointains Les objets très lointains Lorsque les étoiles sont proches il est possible de mesurer la distance qui nous en sépare par une méthode dite abusivement directe, la trigonométrie, qui permet de déduire les

Plus en détail

Nom Prénom chapter. Repas seul

Nom Prénom chapter. Repas seul Nom Prénom chapter nombre de lieu Repas + conducteur passager motos d'arrivée Nuit 1 DROUX Michel BOURGOGNE 1 1 VERDUN 1 2 BOURDON Jean Marc BRAVEHEART DES DEUX CAPS 1 1 VERDUN 1 3 BOURDON Raphaëlle BRAVEHEART

Plus en détail

!! Compte(rendu!de!l atelier! «!Quels!débouchés!scientifiques!pour!les!nanosatellites!?!»!

!! Compte(rendu!de!l atelier! «!Quels!débouchés!scientifiques!pour!les!nanosatellites!?!»! !! Compte(rendu!de!l atelier! «!Quels!débouchés!scientifiques!pour!les!nanosatellites!?!»! Meudon25*26novembre2013 http://nanosats.sciencesconf.org L atelier«"quels"débouchés"scientifiques"pour"les"nanosatellites"?"»aréunipendant2jours

Plus en détail

Didier Pietquin. Timbre et fréquence : fondamentale et harmoniques

Didier Pietquin. Timbre et fréquence : fondamentale et harmoniques Didier Pietquin Timbre et fréquence : fondamentale et harmoniques Que sont les notions de fréquence fondamentale et d harmoniques? C est ce que nous allons voir dans cet article. 1. Fréquence Avant d entamer

Plus en détail

Le Casino de Montréal & les installations à multiples compresseurs

Le Casino de Montréal & les installations à multiples compresseurs 2014-12-02 Le Casino de Montréal & les installations à multiples compresseurs Luc Simard, ing. M.Sc Directeur de département, Réfrigération-Plomberie-Chauffage Refroidissement WSP Canada 2 Contenu de la

Plus en détail

Le solaire: état des lieux de la réglementation internationale & évolution des projets des normes ISO en cours

Le solaire: état des lieux de la réglementation internationale & évolution des projets des normes ISO en cours Le solaire: état des lieux de la réglementation internationale & évolution des projets des normes ISO en cours La réglementation r en Europe Directive 76/768/CEE, les produits de protection solaire Cosmétiques

Plus en détail

Faculté des Sciences d ORSAY

Faculté des Sciences d ORSAY Université Paris-Sud 11 Faculté des Sciences d ORSAY Personnes ressources des disciplines représentées : Département de Biologie Vice-Président : Hervé DANIEL Secrétaire : Malika DERRAS Université Paris-Sud

Plus en détail

Observatoire des Projets Informatiques et Télécoms Le Palmarès des Projets Nouvelles technologies

Observatoire des Projets Informatiques et Télécoms Le Palmarès des Projets Nouvelles technologies Observatoire des Projets Informatiques et Télécoms Le Palmarès des Projets Nouvelles technologies Paris, le 31 août 2009 Contact Presse : Muriel Foucher, 01 42 04 74 00, muriel.foucher@murielfoucherconseil.fr

Plus en détail

Prospective: Champ de gravité, méthodes spatiales

Prospective: Champ de gravité, méthodes spatiales Prospective: Champ de gravité, méthodes spatiales Richard Biancale Conseil Scientifique du GRGS Observatoire de Paris, 10 avril 2008 L état de l art des modèles CHAMP: modèles 50 fois moins précis que

Plus en détail

Dossier de candidature PME/PMI

Dossier de candidature PME/PMI Dossier de candidature PME/PMI Dossier de candidature PME PMI 1. Carte d identité de votre entreprise (Les parties 1 et 2 de ce document vont nous être utiles pour mieux vous connaître) Nom de l entreprise

Plus en détail

LE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE

LE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE LE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE L organisation du groupe Une mission étendue, une organisation adaptée Le développement du groupe et la politique de croissance externe conduite depuis quelques années ont

Plus en détail

HYPOTHESES MISSION MAMBO

HYPOTHESES MISSION MAMBO HYPOTHESES MISSION MAMBO Hypothèses mission : MAMBO effectue les mesures suivant la séquence suivante : 1) Position de départ θ0 : position de sécurité face à la charge "chaude", 2) Mesures au Nadir entre

Plus en détail

Le savoir-faire du Centre d Études Nucléaires de Bordeaux-Gradignan au service d une mission spatiale internationale

Le savoir-faire du Centre d Études Nucléaires de Bordeaux-Gradignan au service d une mission spatiale internationale Le savoir-faire du Centre d Études Nucléaires de Bordeaux-Gradignan au service d une mission spatiale internationale La naissance de la mission internationale GLAST Observer des étoiles et des planètes,

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative

Plus en détail

FAG Detector II le collecteur et l analyseur de données portatif. Information Technique Produit

FAG Detector II le collecteur et l analyseur de données portatif. Information Technique Produit FAG II le collecteur et l analyseur de données portatif Information Technique Produit Application La maintenance conditionnelle Principe de fonctionnement Application Le FAG II est, à la fois, un appareil

Plus en détail

Le métier de chef de projet

Le métier de chef de projet Les notes de l observatoire des métiers DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES AVRIL 2003 Le métier de chef de projet FLORENCE BOUYER OBSERVATOIRE DES MÉTIERS CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Instrumentation

Plus en détail

Faites l expérience d une meilleure vision

Faites l expérience d une meilleure vision Faites l expérience d une meilleure vision IRIS est le plus grand réseau d optométristes, d opticiens et d ophtalmologistes au Canada répartis dans 160 boutiques et cliniques. Chaque professionnel IRIS

Plus en détail

Rapport. Mesures de champ de très basses fréquences à proximité d antennes de stations de base GSM et UMTS

Rapport. Mesures de champ de très basses fréquences à proximité d antennes de stations de base GSM et UMTS Rapport Mesures de champ de très basses fréquences à proximité d antennes de stations de base GSM et UMTS A.AZOULAY T.LETERTRE R. DE LACERDA Convention AFSSET / Supélec 2009-1 - 1. Introduction Dans le

Plus en détail

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases

Plus en détail

LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND

LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 0 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND SERGE HAROCHE DAVID WINELAND Le physicien français Serge Haroche, professeur

Plus en détail

Les atouts et faiblesses des caméras TEP dédiées, TEP corps entier, TEP-CT, TEMP pour la quantification

Les atouts et faiblesses des caméras TEP dédiées, TEP corps entier, TEP-CT, TEMP pour la quantification Les atouts et faiblesses des caméras TEP dédiées, TEP corps entier, TEP-CT, TEMP pour la quantification Irène Buvat U494 INSERM CHU Pitié-Salpêtrière, Paris buvat@imed.jussieu.fr http://www.guillemet.org/irene

Plus en détail

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Elisabeth Vangioni Institut d Astrophysique de Paris Fleurance, 8 Août 2005 Une calculatrice, une règle et du papier quadrillé sont nécessaires au bon fonctionnement

Plus en détail

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29 Expérience n 29 Semi-conducteurs Description Le but de cette expérience est la mesure de l énergie d activation intrinsèque de différents échantillons semiconducteurs. 1 Montage expérimental Liste du matériel

Plus en détail

Le lean représente-t-il le travail du futur?

Le lean représente-t-il le travail du futur? Le lean représente-t-il le travail du futur? Pascal Ughetto, université Paris-Est, LATTS Colloque Quel travail dans l usine du futur? GERPISA, ENS de Cachan, 19-20 mars 2015 Le travail à l heure du lean

Plus en détail

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Introduction : On ne peut ni aller sur les étoiles, ni envoyer directement des sondes pour les analyser, en revanche on les voit, ce qui signifie qu'on reçoit

Plus en détail

La Fibre Optique J BLANC

La Fibre Optique J BLANC La Fibre Optique J BLANC Plan LES FONDAMENTAUX : LA FIBRE OPTIQUE : LES CARACTÉRISTIQUES D UNE FIBRE : TYPES DE FIBRES OPTIQUES: LES AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DE LA FIBRE : QUELQUES EXEMPLES DE CÂBLES

Plus en détail

Principe d optimisation. Optimisation technico-économique. Coût. Isolation thermique. Isolation optimale

Principe d optimisation. Optimisation technico-économique. Coût. Isolation thermique. Isolation optimale Optimisation technico-économique Objectif : obtenir une certaine prestation à moindre coût Dans le domaine du bâtiment, cette optimisation peut s appliquer à trois niveaux différents : choix des composants

Plus en détail

Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide

Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide Prof. Marc HENRY Chimie Moléculaire du Solide Institut Le Bel, 4, Rue Blaise Pascal 67070 Strasbourg Cedex, France Tél: 03.68.85.15.00 e-mail:

Plus en détail

Microscopie de fluorescence Etat de l art

Microscopie de fluorescence Etat de l art Etat de l art Bibliométrie (Web of sciences) CLSM GFP & TPE EPI-FLUORESCENCE 1 Fluorescence Diagramme de JABLONSKI S2 S1 10-12 s Excitation Eex Eem 10-9 s Émission Courtoisie de C. Spriet

Plus en détail

MOND avec ou sans matière noire

MOND avec ou sans matière noire MOND avec ou sans matière noire Luc Blanchet Institut d Astrophysique de Paris, GRECO, 98 bis boulevard Arago, 75014 Paris, France Françoise Combes Observatoire de Paris, LERMA, 61 avenue de l Observatoire,

Plus en détail

Enregistrement et transformation du son. S. Natkin Novembre 2001

Enregistrement et transformation du son. S. Natkin Novembre 2001 Enregistrement et transformation du son S. Natkin Novembre 2001 1 Éléments d acoustique 2 Dynamique de la puissance sonore 3 Acoustique géométrique: effets de diffusion et de diffraction des ondes sonores

Plus en détail

AiryLab. 12 impasse de la Cour, 83560 Vinon sur Verdon. Rapport de mesure

AiryLab. 12 impasse de la Cour, 83560 Vinon sur Verdon. Rapport de mesure AiryLab. 12 impasse de la Cour, 83560 Vinon sur Verdon Rapport de mesure Référence : 2010-44001 FJ Référence 2010-44001 Client Airylab Date 28/10/2010 Type d'optique Lunette 150/1200 Opérateur FJ Fabricant

Plus en détail