PRÉVENTION DE L ÉTAT DE MAL ÉPILEPTIQUE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "PRÉVENTION DE L ÉTAT DE MAL ÉPILEPTIQUE"

Transcription

1 État de mal épileptique : diagnostic et traitement P. Niclot* L état de mal épileptique convulsif généralisé est une urgence diagnostique et thérapeutique (1, 2). Inaugural, il est souvent révélateur d une affection métabolique ou neurologique aiguë sévère requérant un traitement spécifique (1, 2). Chez l épileptique, il est le plus souvent en rapport avec un sevrage en antiépileptiques, bien que dans 20 % des cas une autre cause soit retrouvée (1). Malgré le traitement, 20 % des patients atteints d état de mal épileptique convulsif généralisé décèdent. Les facteurs de mauvais pronostic sont la durée d évolution avant traitement et l étiologie. Dans une étude rétrospective portant sur 154 patients, le taux de guérison avec un traitement de première ligne (benzodiazépines, phénytoïne) était de 60 % (1). Un traitement débuté dans les 30 minutes suivant le début des crises était efficace dans 80 % des cas ; s il était débuté après deux heures d évolution, il ne l était que dans 40 % des cas (1). Dans la même étude, les états de mal dus à un sevrage (antiépileptiques, benzodiazépines, alcool) étaient de pronostic beaucoup plus favorable (70 % de succès) que ceux en rapport avec une pathologie métabolique ou une lésion cérébrale. Cette étude montre que la définition habituelle de l état de mal épileptique : activité épileptique continue durant plus de 30 minutes n est pas adaptée à la réalité clinique. Le traitement anticonvulsivant doit être instauré beaucoup plus tôt, dès qu une crise dure * Service de neurologie (Pr Bousser), hôpital Lariboisière, Paris. plus de 5 minutes ou que deux crises se succèdent sans retour à la conscience (1). Ces règles proposées pour les états de mal généralisés convulsifs s appliquent également aux états de mal partiels, qu ils soient convulsifs ou non (2). Ils reconnaissent en effet les mêmes causes que l état de mal généralisé, qu ils peuvent précéder ; leur pronostic est également réservé. En revanche, l état de mal d absence forme une entité à part, de pronostic plus favorable (3). PRÉVENTION DE L ÉTAT DE MAL ÉPILEPTIQUE Les limites du traitement anticonvulsivant doivent conduire à traiter préventivement toutes les situations à risque d état de mal : les crises en salve : deux crises ou plus survenues en moins de 24 heures, qu il existe ou non un antécédent d épilepsie ; les crises accompagnant une pathologie neurologique aiguë (accident vasculaire cérébral, encéphalite, etc.). Par exemple, après une première crise survenue à la phase aiguë d un accident vasculaire cérébral, le risque d état de mal épileptique est estimé entre 8 et 25 % ; les crises de sevrage : interruption brutale d un traitement antiépileptique ou par benzodiazépines, sevrage éthylique. Le traitement préventif d une récidive dans ces conditions d urgence repose sur les benzodiazépines : clobazam (Urbanyl ), clonazépam (Rivotril ) ou en cas de contre-indication sur la diphénylhydantoïne (DPH) par voie orale ou veineuse (voir article Crise d épilepsie). L intérêt de la fosphénytoïne (Prodilantin ), précurseur inactif de la phénytoïne qui peut être administrée par voie intramusculaire, n est pas encore démontré dans cette indication à l exception du traumatisme crânien. Le Valium est à éviter du fait de sa courte durée d action (30 min environ par voie veineuse) et de son effet dépresseur respiratoire marqué. Une prophylaxie efficace nécessite également la correction de tous les facteurs pouvant favoriser l état de mal (trouble métabolique, interruption d un traitement proconvulsivant, etc.). DIAGNOSTIC DE L ÉTAT DE MAL ÉPILEPTIQUE Le diagnostic d état de mal convulsif, qu il soit partiel ou généralisé, ne pose pas de problème. Seuls les états de mal dits larvés (subtle status epilepticus) sont de reconnaissance difficile (1). Il s agit soit d états de mal évolués, où les troubles de conscience sont consécutifs à l état de mal ou aux traitements anticonvulsivants, soit d états de mal survenant chez des patients ayant une affection responsable de troubles de conscience sévères (coma anoxique, etc.). L observation attentive du patient montre des clonies des extrémités, de la face (menton, commissures labiales) et des secousses nystagmiques des globes oculaires, continues, rythmiques et synchrones. Ces caractéristiques les différencient des myoclonies asynchrones, intermittentes et multifocales observées dans les encéphalopathies métaboliques. La survenue de crises tonicocloniques généralisées est possible mais rare. Le tracé électro-encéphalographique confirme le diagnostic en mon- La lettre du neurologue - n 4 - vol. V - avril

2 U R G E N C E S T H É R A P E U T I Q U E S trant des pointes ondes continues ou des activités rythmiques stéréotypées, à début et fin brusque, se répétant à une fréquence variable. Parfois, il existe une discordance électro-clinique : devant des clonies localisées et rythmiques, le tracé électro-encéphalographique montre des ondes lentes et des pointes asynchrones, non spécifiques. Inversement, il n existe parfois aucun signe clinique évocateur et c est le monitoring EEG qui permet le diagnostic d état de mal devant un coma d origine inexpliquée. Le pronostic de l état de mal larvé est défavorable : 50 à 60 % de mortalité (1, 4). Les états de mal non convulsifs (2, 3) se présentent comme des syndromes confusionnels d installation brutale, avec alternance de phases où le patient semble hébété, hagard, et d autres où il est présent, répondant de façon plus ou moins adaptée aux questions. Des automatismes ou des signes moteurs (clonies du menton, des commissures labiales, des extrémités, déviation tonique de la tête et des yeux) sont souvent présents. Parfois le diagnostic est plus difficile, les signes se limitant à des troubles du comportement dont la survenue brutale et inopinée est évocatrice. L EEG affirme le diagnostic et permet de différencier deux formes électro-cliniques : L état de mal d absence, où l activité épileptique est généralisée, faites de pointes ondes ou polypointes ondes de 1 à 4 cycles par seconde (3). Il survient souvent chez des patients épileptiques, à l occasion de la prise de médicaments proconvulsivants ou de troubles métaboliques. Lorsqu il est inaugural, il est le plus souvent révélateur d un sevrage en benzodiazépines, isolé ou associé à d autres facteurs métaboliques ou toxiques. Les pathologies neurologiques aiguës semblent exceptionnellement en cause. L effet des benzodiazépines en i.v. est souvent spectaculaire, avec une guérison en quelques minutes (3). Le pronostic est favorable. Les états de mal partiels qui ont un aspect électrique variable, comportant toujours une activité rythmique localisée, le plus souvent frontale ou temporale. Les étiologies sont celles des états de mal généralisés convulsifs. Leur pronostic dépend de la rapidité du diagnostic et de l étiologie. PRISE EN CHARGE Le traitement initial de l état de mal épileptique doit reposer sur les benzodiazépines, du fait de leur rapidité d action et de leur facilité d emploi (1-4). L administration de Valium par voie intramusculaire doit être proscrite (2), du fait de sa résorption variable par cette voie et des risques de surdosage secondaire liés à sa libération aléatoire dans la circulation. Le Rivotril par voie veineuse est en France la drogue de choix, du fait de sa durée d action prolongée pendant plusieurs heures. Les crises cessent habituellement en quelques minutes (1, 2). Le Rivotril ne doit pas être administré en continu à la seringue électrique, du fait de son absence d efficacité et du risque de sédation excessive ou d hypoventilation (2). Il peut être renouvelé une fois en cas d échec, associé à un traitement de seconde ligne : fosphénytoïne (FPH) ou phénobarbital (PB) (tableau I) (1, 2, 4). Tableau I. Le traitement s applique à tous les états de mal épileptiques quelle que soit leur durée d évolution. Le délai d action du Rivotril intraveineux est de 3 à 5 minutes, celui du Valium intrarectal de 5 à 10 minutes. La brièveté de l action du Valium (30 min) impose de lui associer systématiquement un traitement relais. La toxicité potentielle du glucose dans l état de mal épileptique, le risque d œdème cérébral par diminution de l osmolarité plasmatique et d aggravation d une hyponatrémie ou d une hyperglycémie sous-jacente rendent impérative l utilisation du sérum physiologique comme soluté de perfusion. Les contre-indications respectives de la DPH (cardiopathie) et du PB (insuffisance hépatique ou respiratoire) guident le choix du traitement de seconde ligne. Le délai d action de la DPH (30 min) justifie de renouveler l injection de benzodiazépines ; lorsque le PB est utilisé, cette injection est moins utile du fait de l action rapide (10 min) du PB dont elle peut potentialiser les effets secondaires (sédation et hypoventilation). La fosphénytoïne n a pas la toxicité locale de la DPH et a une vitesse d administration plus rapide, mais son délai d action est inchangé. PLS : position latérale de sécurité. État de mal épileptique débutant (0-10 min) : crise partielle ou généralisée > 5 min ou deux crises successives sans retour à la conscience entre les crises Traitement symptomatique Liberté des voies aériennes supérieures : canule de Guedel, PLS Oxygénothérapie nasale 6-10 l/min Pression artérielle, fréquence cardiaque, température, Sa0 2, glycémie capillaire, ECG 2 amp (30 ml) de G 30 % i.v.d. + 1 amp (600 mg) de vitamine B1 i.v.d. Prélèvement : (glycémie), ionogramme sanguin, créatinine, calcémie, phosphorémie, transaminases, TP, CPK, GDS, dosage d antiépileptiques Perfusion : sérum physiologique Traitement anticonvulsivant Rivotril 1 mg (1 amp) en i.v.d. lent (30-60 s) ; âge > 60 ans : 0,5 mg i.v.d. lent Patient impiquable : Valium 10 mg (1 amp) en intrarectal État de mal épileptique confirmé : persistance des crises > 10 à 30 min 1 e r choix thérapeutique 0,5-1 mg de Rivotril i.v.d. lent + Prodilantin i.v. (flacon 500 mg d EP) à la SE : 15 mg/kg d EP, vitesse 100 à 150 mg/min diminuer la posologie de % après 60 ans 2 e choix thérapeutique Phénobarbital i.v. (amp 200 mg) à la SE : 10 mg/kg, vitesse < 100 mg/min Surveillance PA, ventilation : hypoventilation, hypotension 194 La lettre du neurologue - n 4 - vol. V - avril 2001

3 La fosphénytoïne (Prodilantin ) est une prodrogue de la phénytoïne ; sa meilleure tolérance locale et sa plus grande vitesse d administration (10 à 20 min) en font l intérêt. Sa posologie (exprimée en équivalent phénytoïne) est identique à celle de la phénytoïne (voir fiche spécifique). Quel que soit l anticonvulsivant utilisé, une posologie adéquate est impérative, sous peine d échecs thérapeutiques (doses insuffisantes) ou d effets secondaires (doses excessives). Simultanément au traitement anticonvulsivant, un traitement symptomatique doit être mis en place (tableau I) (1, 2). Deux démarches complémentaires doivent être engagées en parallèle au anticonvulsivant : Le dépistage des complications de l état de mal (tableau II) (1, 2). Le diagnostic et le traitement étiologique (tableau III) (1, 2, 5). L oubli de l une de ces étapes conduit inévitablement à des rechutes dans les heures suivantes. Lors de l enquête étiologique, deux situations peuvent être opposées : Les états de mal survenant chez des épileptiques connus, le plus souvent liés à un sevrage en antiépileptiques, parfois associé à d autres facteurs déclenchants (sevrage éthylique, infection, etc.). L évolution est le plus souvent favorable avec un traitement par benzodiazépines et la reprise du traitement antiépileptique initial (3). Il est cependant primordial de rechercher les complications métaboliques ou cérébrales (hémorragie intracrânienne post-traumatique) de l état de mal, qui peuvent nécessiter un traitement spécifique. Les états de mal en rapport avec un sevrage éthylique posent des problèmes analogues ; la survenue d une rhabdomyolyse et d une hypoglycémie post-alcoolique est dans ce cas particulièrement fréquente (1, 2). Les états de mal inauguraux, survenant chez des patients non-épileptiques posent des problèmes diagnostiques, pronostiques et thérapeutiques complexes. La plupart des étiologies requièrent un traitement en extrême urgence dont le diagnostic repose sur un bilan Tableau II. Traitement des principales étiologies de l état de mal épileptique. Le risque d arrêt respiratoire dans l encéphalopathie hyponatrémique et de trouble du rythme cardiaque dans l hypocalcémie rend impératif un transfert en réanimation. Les hyperglycémies non cétosiques peuvent occasionner des états de mal partiels moteurs sans qu existent d hyper-osmolarité majeure ou de troubles de conscience. Étiologie Hyponatrémie Hypocalcémie Hyperglycémie non cétosique Hématome sous-dural aigu Encéphalite herpétique Méningite purulente Toxoplasmose cérébrale Thrombose veineuse cérébrale Tumeur cérébrale œdémateuse biologique systématique, le scanner cérébral et éventuellement la ponction lombaire, l IRM encéphalique (tableau II). Troubles métaboliques Les troubles métaboliques les plus souvent en cause sont l hypoglycémie, l hyperglycémie non cétosique, l hyponatrémie et l hypocalcémie (1, 2). Une hyperglycémie aiguë et sévère (> mmol/l) sans cétose peut être révélée par un état de mal partiel moteur, dont Traitement Sérum salé hypertonique (réanimation) Gluconate de calcium (réanimation) Insuline i.v U/h Évacuation neurochirurgicale Zovirax i.v. 10 mg/kg/8 h Antibiotiques adaptés selon le contexte Malocid 50 mg/j + Adiazine 6 g/j Héparine i.v. bolus 80 U/kg + 18 U/kg/h Solu-médrol 2-3 mg/kg/j i.v. Tableau III. Complications de l état de mal épileptique. Chacune de ces complications peut favoriser la pérennisation de l état de mal. L hypoglycémie fait suite à l hyperglycémie initiale et apparaît après la deuxième heure d évolution. L hypotension est fréquente après 45 minutes, principalement si l état de mal n est pas contrôlé. Le seuil de traitement peut être plus élevé en cas d infarctus cérébral récent. L alcalinisation repose sur le bicarbonate de sodium à 1,4 % et se justifie si le ph est < 7,30. État de mal épileptique : prévention des complications Complication Détection Traitement Hypoglycémie Glycémie capillaire répétée Sérum glucosé à 10 % Hyperthermie Surveillance répétée Refroidissement externe, Pro-dafalgan 2 g/8 h de la température en 30 min dans 100 ml de sérum physiologique Hypotension Monitoring PA pendant Arrêter la perfusion d anticonvulsivant et après le traitement Dopamine i.v. 2-5 µg/kg/min si PAS < 100 mmhg Hypoxie Saturométrie, RP (inhalation) Oxygénothérapie, antibiothérapie à large spectre Engagement Recherche répétée Mannitol 20 % 100 ml en 15 min cérébral d une asymétrie pupillaire Rhabdomyolyse Initialement : ECG (signes Remplissage vasculaire (sérum physiologique) d hyperkaliémie), diurèse et alcalinisation Puis : CPK, créatinine la régression n est obtenue qu avec le traitement par insuline. Certaines affections métaboliques s accompagnent fréquemment d état de mal épileptique, de pronostic péjoratif (anoxie cérébrale, insuffisance rénale terminale) (3). Les intoxications médicamenteuses (théophylline, tricycliques, isoniazide, sympathomimétiques, etc.) et la prise de drogues (cocaïne, amphétamines) doivent être systématiquement dépistées par dosage sanguin ou urinaire. La lettre du neurologue - n 4 - vol. V - avril

4 U R G E N C E S T H É R A P E U T I Q U E S L importance des troubles métaboliques ne doit jamais être sous-estimée, même lorsqu une pathologie cérébrale a été identifiée : leur correction est un facteur clé dans la guérison de l état de mal (1, 2). Pathologies neurologiques En urgence, le scanner cérébral est le premier examen neuroradiologique à demander (5) : il permet de visualiser une hémorragie intracrânienne, un œdème cérébral, un effet de masse, anomalies pouvant justifier un traitement spécifique en urgence (neurochirurgie, corticoïdes, Mannitol ). Les traumatismes crâniens fermés se compliquent rarement d état de mal épileptique mais, dans ce cas, la recherche d une lésion hémorragique justifiant un traitement chirurgical est impérative (5). En cas d hypodensité au scanner, son aspect (atteinte de la substance blanche ou cortico-sous-corticale) et son rehaussement après injection (gyriforme ou annulaire) permettent souvent de trancher entre processus expansif (tumeur ou abcès) et infarctus cérébral. L extrême fréquence de l accident vasculaire cérébral (AVC) explique qu il représente la principale cause d état de mal épileptique (1), en phase aiguë ou au stade séquellaire. Pourtant, les crises d épilepsie sont rares à la phase aiguë de l AVC : 5 % des cas environ, la fréquence étant plus grande dans les thromboses veineuses cérébrales (40 %) et dans les hématomes lobaires (10-15 %) que dans les infarctus (5 %). Cette rareté a deux conséquences : il faut envisager le diagnostic de thrombose veineuse cérébrale devant tout infarctus ou hématome intracérébral révélé par un état de mal épileptique et effectuer une IRM ou un angio-scanner si ce diagnostic apparaît plausible ; les toxiques potentiellement responsables d accident vasculaire cérébral (alcool, cocaïne, amphétamines) doivent être recherchés ainsi que d éventuels troubles métaboliques ou la prise de médicaments proconvulsivants. Les tumeurs cérébrales peuvent se révéler par un état de mal épileptique (1). La prescription de corticoïdes est justifiée si le scanner montre un œdème cérébral et que les diagnostics d encéphalite ou d abcès cérébral sont éliminés. Un abcès cérébral peut en effet se révéler par un état de mal épileptique : la cause la plus fréquente est la toxoplasmose cérébrale. La ponction lombaire doit être systématique si le diagnostic étiologique reste incertain et que le scanner ne montre pas d effet de masse. L état de mal épileptique est en effet fréquent dans les encéphalites et dans les méningites purulentes, surtout en cas d alcoolisme sous-jacent (1). Si l hypothèse étiologique la plus vraisemblable est celle d une méningite purulente, le traitement antibiotique doit impérativement être commencé avant le scanner et la ponction lombaire. Théoriquement, la ponction lombaire devrait être effectuée après contrôle des crises, du fait du risque d engagement cérébral induit par l œdème cérébral associé. En pratique, si les crises persistent ou que le scanner a montré un œdème cérébral important, une perfusion de Mannitol peut être effectuée auparavant. En dehors de la recherche d une thrombose veineuse cérébrale, l IRM encéphalique est un examen de deuxième intention, ne pouvant être réalisée qu une fois les crises contrôlées, du fait des artéfacts liés aux mouvements du patient. Elle peut objectiver un gliome de bas grade non visible au scanner ou authentifier une encéphalite herpétique débutante (lésions bilatérales et asymétriques des lobes temporaux). Toutefois, la décision thérapeutique (Zovirax ou corticoïdes) peut le plus souvent être prise sur la conjonction des données cliniques, du scanner et de la ponction lombaire. SURVEILLANCE ULTÉRIEURE Une fois les crises contrôlées et le traitement étiologique débuté, une surveillance clinique rapprochée pour dépister une rechute ou une complication de l état de mal doit être instaurée (tableau III). Un contrôle biologique (CPK, ionogramme, créatinine, glycémie) doit être effectué à la sixième heure. Un EEG est nécessaire pour vérifier l absence de crises infracliniques. Un dosage des antiépileptiques doit être effectué. Bien que les taux plasmatiques des antiépileptiques ne soient pas validés comme des taux efficaces au cours d un état de mal, ils peuvent aider en cas de récidive pour décider de l augmentation d un traitement ou du changement pour un autre. ÉTAT DE MAL ÉPILEPTIQUE RÉFRACTAIRE L état de mal réfractaire est défini comme la persistance des crises 45 à 60 minutes après le début du traitement. Il faut d abord rechercher les erreurs potentielles dans la prise en charge pouvant expliquer cet échec. Traitement à doses insuffisantes : une nouvelle injection de FPH (5 mg/kg) ou de PB (5 mg/kg) doit être effectuée. Absence de traitement relais : de manière systématique (Valium ) ou à la troisième heure (Rivotril ), un traitement relais doit être associé au traitement initial si celui-ci ne comportait que des benzodiazépines. La FPH et le PB ont une durée d action d environ 8 heures, ce qui autorise un relais plus tardif. En cas de traitement antiépileptique antérieur, la reprise de celui-ci est impérative. Dans les autres cas, le plus simple est de poursuivre l administration de FPH ou de PB. Absence de traitement des complications métaboliques. Traitement étiologique non fait. Erreurs diagnostiques : pour certains auteurs (2), 30 % des états de mal épileptiques réfractaires sont en fait des encéphalopathies d autre nature. Elles peuvent se ranger sous trois catégories principales : encéphalopathies métaboliques ou toxiques (encéphalopathie respiratoire ou hépatique, syndrome sérotoninergique responsable de confusion mentale et de myoclonies, etc.) ; coma iatrogène, dû à l administration intempestive d antiépileptiques, souvent à la suite d un EEG montrant des anomalies périodiques focalisées ou décharges périodiques épileptiformes latéralisées, 196 La lettre du neurologue - n 4 - vol. V - avril 2001

5 qui n ont pas la signification de crises épileptiques mais d une souffrance cérébrale (2) ; pseudo-crises, dont le diagnostic est difficile et nécessite souvent la vidéo-eeg. En l absence d erreurs dans la prise en charge, la poursuite du traitement anticonvulsivant ne peut se faire dans des conditions de sécurité qu en réanimation. Le transfert s impose dans les cas où un pronostic favorable peut raisonnablement être envisagé ou bien lorsque les données cliniques et paracliniques incomplètes justifient un traitement maximal, jusqu à ce qu un diagnostic et un pronostic précis puissent être établis. Le patient est alors intubé et ventilé artificiellement ce qui permet d administrer des traitements fortement sédatifs et dépresseurs ventilatoires : benzodiazépines à fortes doses (midazolam, clonazépam), barbituriques à doses anesthésiques, anesthésiques non barbituriques (propofol) (1, 2). Le traitement est évalué sur l EEG, l objectif étant la suppression des pointes ou l obtention d un tracé de burst-suppression (1, 2). L intubation ventilation assistée ne doit être envisagée plus précocement que dans les seuls cas où existe une détresse ventilatoire (inhalation bronchique, etc.). La priorité du traitement de l état de mal épileptique reste toujours au contrôle des convulsions (2). R É F É R E N C E S B I B L I O G R A P H I Q U E S 1. Lowenstein DH, Alldredge BK. Status epilepticus. N Engl J Med 1998 ; 338 : Shorvon SD. The acute treatment of epileptic seizures and tonic clonic status epilepticus. In : Critical Care Neurology. Toyka KV, Poewe W. Teaching course. Eight meeting of the European Neurological Society June 6-10, 1998, Nice-France. 3. Thomas P, Beaumanoir A, Genton P et al. De novo absence status of late onset : report of 11 cases. Neurology 1992 ; 42 : Treiman DM, Meyers PD, Walton NY et al. A comparison of four treatment for generalized convulsive status epilepticus. N Engl J Med 1998 ; 339 : Greenberg MK, Barsan WG, Starkman S. Neuroimaging in the emergency patient presenting with seizure. Neurology 1996 ; 47 : La lettre du neurologue - n 4 - vol. V - avril

CONVULSIONS DE L ENFANT Item 190 JP. CARRIERE

CONVULSIONS DE L ENFANT Item 190 JP. CARRIERE CONVULSIONS DE L ENFANT Item 190 JP. CARRIERE Les crises convulsives sont les symptômes les plus fréquents en pratique neurologique pédiatrique. Ce terme a la même signification que «crise épileptique»

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

Intoxication par les barbituriques

Intoxication par les barbituriques Intoxication par les barbituriques GH. Jalal, S. Achour, N. Rhalem, R. Soulaymani 1. Cas clinique : L unité d information toxicologique du Centre Anti Poison du Maroc a été contactée par une clinique privée

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

La prise en charge de votre épilepsie

La prise en charge de votre épilepsie G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre épilepsie Vivre avec une épilepsie sévère Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

prise en charge médicale dans une unité de soins

prise en charge médicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014 UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS SYMPOSIUM CSL BEHRING COPACAMU 2014 PROFESSEUR François BERTRAND CHU DE NICE CHRONOLOGIE DES RECOMMANDATIONS

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida.

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. L.Aribi, F.Kaouane, S.Oukid, C.Boucherit, M.K.Benlabiod, Y.M.Bouchakor, M.T.Abad

Plus en détail

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004 11/02/10 Structures sensibles du crâne neurogénétique Cheveux Cuir chevelu Tissu sous cutané Périoste Os Dure mère Méninges molles Cerveau vaisseaux MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Les céphalées aux urgences. G Demarquay Hôpital Croix-Rousse Service Neurologie

Les céphalées aux urgences. G Demarquay Hôpital Croix-Rousse Service Neurologie Les céphalées aux urgences G Demarquay Hôpital Croix-Rousse Service Neurologie Céphalées et urgences Pathologie très fréquente dans la population générale ; 5 ième motif de consultation aux urgences (Minen

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

Le problème de la première ou nouvelle. céphalée. Il faudra avant tout :

Le problème de la première ou nouvelle. céphalée. Il faudra avant tout : Les céphalées Le problème de la première ou nouvelle Il faudra avant tout : céphalée Rechercher des signes d alarme Rechercher avant tout le caractère secondaire de la céphalée Signes d alarme Début après

Plus en détail

Module 2. De la conception à la naissance

Module 2. De la conception à la naissance Module 2. De la conception à la naissance ITEM 17. Principales complications de la grossesse Diagnostics différentiels d une hémorragie génitale Hématurie Rectorragie Diagnostics différentiels de l HTA

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque 24 ème Congrès de la Coordination des Infirmiers Anesthésistes et de Réanimation de Caen et sa Région Dr Buléon Clément Pôle Réanimation-Anesthésie-SAMU,

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

LE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS

LE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS LE POINT TOX Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion N - Juillet 213 Dans ce bulletin d information, nous vous présentons l évolution temporelle du nombre d intoxications à la Réunion recensées

Plus en détail

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques B. Dureuil, PG. Yavordios, A. Steib Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (Absence de conflits d intérêts sur le sujet)

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Point d information Avril 2012 Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Le dabigatran (PRADAXA), inhibiteur direct de la thrombine,

Plus en détail

mal de tête d installation subite 12/10 Éliminer une céphalée secondaire

mal de tête d installation subite 12/10 Éliminer une céphalée secondaire LES CÉPHALÉES 4 e Forum Département de médecine familiale et de médecine d urgence St-Georges de Beauce le 29 mai 2009 Les céphalées: objectifs Appliquer un algorithme diagnostique des céphalées Reconnaître

Plus en détail

Déficit neurologique récent. Dr N. Landragin CCA Neuro

Déficit neurologique récent. Dr N. Landragin CCA Neuro Déficit neurologique récent Dr N. Landragin CCA Neuro Question vague: couvre toute la neurologie... ou presque... comprendre une démarche diagnostique en neurologie...? Cas clinique n 1 Mlle M, 21 ans,

Plus en détail

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor Coup d envoi Définition de l urgence Fonction des personnes : Pour les patients : «ça ne va pas», «il n est pas comme d habitude», «il

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

E03 - Héparines non fractionnées (HNF)

E03 - Héparines non fractionnées (HNF) E03-1 E03 - Héparines non fractionnées (HNF) Les héparines sont des anticoagulants agissant par voie parentérale. 1. Modalités d u tilisation Mode d action : l héparine est un cofacteur de l antithrombine

Plus en détail

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique. MIGRAINES Diagnostic Critères IHS de la migraine SANS AURA : 5 crises 4-72 heures sans traitement 2 caractéristiques suivantes : Unilatérales Pulsatiles Modérées ou sévères Aggravation par activités physiques

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)

Plus en détail

ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005)

ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005) ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005) PLAN : - Lieux d exercice. - Rappel des notions essentielles à connaître en NeuroAnesthésie. - Rôle IADE. - Cas particulier de l enfant. LIEUX D EXERCICE.

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Le cavernome cérébral

Le cavernome cérébral La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer sur le cavernome cérébral.

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

LES CEPHALEES I- INTRODUCTION

LES CEPHALEES I- INTRODUCTION Cours Magistraux Pr. S. AIDI LES CEPHALEES I- INTRODUCTION La céphalée désigne classiquement une douleur ressentie au niveau du crâne. Les céphalées sont extrêmement fréquentes et relèvent de causes multiples.

Plus en détail

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND PHYSIOPATHOLOGIE DE L HYPERGLYCEMIE DU DT2 Tube digestif Pancréas endocrine α β Tissu adipeux cellules β insuline cellules

Plus en détail

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE Hépatite chronique B Février 2015 Ce document est téléchargeable sur : www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé Service des

Plus en détail

Les mécanismes de la récupération neurologique. PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007

Les mécanismes de la récupération neurologique. PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007 Les mécanismes de la récupération neurologique PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007 Introduction Plasticité cérébrale / Récupération après lésion cérébrale Récupération spontanée

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Christelle MARQUIE CHRU de Lille Clinique de Cardiologie L i l l e 2 Université du Droit et de la Santé Les NOAG: QCM 1. ont les mêmes indications que

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème? Cas clinique n 1 Michel que vous suivez de longue date a l impression depuis quelques jours, d entendre des battements irréguliers le soir en se couchant ; il va parfaitement bien par ailleurs et rapporte

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

Hémorragies cérébrales et nouveaux anticoagulants

Hémorragies cérébrales et nouveaux anticoagulants Hémorragies cérébrales et nouveaux anticoagulants Gérard Audibert Anesthésie Réanimation CHU de Nancy Remerciements au Pr A. Steib GIHP BHR, Boeringer, LFB, Fresenius-Kabi, Integra-Neurosciences Patient

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH)

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH) CEPHALEES POST-BRECHE DURALE Post Dural Puncture Headache (PDPH) G. Buzançais Dr E. Morau 6 Mars 2013 Plan Introduction Physiopathologie Traitements Conclusion Définitions Brèche durale Ponction de dure-mère

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat Aspects juridiques de la transplantation hépatique Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat CONTEXTE - La greffe, longtemps image expérimentale, est une thérapeutique éprouvée - Première

Plus en détail

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux? La nouvelle convention pharmaceutique offre l opportunité aux pharmaciens d accompagner les patients traités par anticoagulants oraux au long cours afin de prévenir les risques iatrogéniques. Les anticoagulants

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain)

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant d'utiliser

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Session Diagnostic. organisme gestionnaire du développement professionnel continu. www.cardiosleep.fr

Session Diagnostic. organisme gestionnaire du développement professionnel continu. www.cardiosleep.fr Session Diagnostic organisme gestionnaire du développement professionnel continu www.cardiosleep.fr UN CONSTAT 1 patient sur 3 est atteint de Troubles Respiratoires du Sommeil (TRS) en cardiologie. Les

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

25/09/2014 CR : BRASSIER Julia. LEVERRIER Floriane L2 Médecine d'urgence (AFGSU) P. MICHELET 8 pages. Détresse vitale Arrêt cardiaque Alerte

25/09/2014 CR : BRASSIER Julia. LEVERRIER Floriane L2 Médecine d'urgence (AFGSU) P. MICHELET 8 pages. Détresse vitale Arrêt cardiaque Alerte 25/09/2014 CR : BRASSIER Julia. LEVERRIER Floriane L2 Médecine d'urgence (AFGSU) P. MICHELET 8 pages Détresse vitale Arrêt cardiaque Alerte Plan A. Introduction B. Donner l'alerte I. L'alerte en milieu

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md )

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Préambule Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie (PEACE) Médecins réviseurs : Dr Steve Brulotte, cardiologue, CSSSAD-Lévis Dr Daniel D Amours, cardiologue, CHU Dr Guy Boucher, cardiologue,

Plus en détail

Un guide à l attention des familles et proches COMA ET ÉTATS DE CONSCIENCE ALTÉRÉE SUITE À UNE ATTEINTE CÉRÉBRALE

Un guide à l attention des familles et proches COMA ET ÉTATS DE CONSCIENCE ALTÉRÉE SUITE À UNE ATTEINTE CÉRÉBRALE Un guide à l attention des familles et proches COMA ET ÉTATS DE CONSCIENCE ALTÉRÉE SUITE À UNE ATTEINTE CÉRÉBRALE Table des matières Introduction...2 Qu est-ce que la conscience?...3 Comment la conscience

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC)

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Dr Jean-Marie Vailloud Cardiologue libéral/ salarié (CHU/clinique) Pas de lien d'intérêt avec une entreprise pharmaceutique Adhérent à l'association Mieux Prescrire

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

ORDONNANCE COLLECTIVE

ORDONNANCE COLLECTIVE ORDONNANCE COLLECTIVE Assurer le suivi des personnes recevant un Page 1 de 12 O.C. 6.5 Professionnels visés : Les infirmières qui possèdent la formation, les connaissances et les compétences nécessaires,

Plus en détail

Marchés des groupes à affinités

Marchés des groupes à affinités Marchés des groupes à affinités Guide du produit destiné aux conseillers Régime d assurance maladies graves Chèque-vie MD de base La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers Le produit en bref Nul n aime

Plus en détail

L agénésie isolée du corps calleux

L agénésie isolée du corps calleux L agénésie isolée du corps calleux Agénésie calleuse Dysgénésie du corps calleux La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus

Plus en détail