Les patients sont traités par un
|
|
- Alfred Grenier
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Patients à risque de thromboses artérielles ou veineuses élevé -1 thrombotique -2 hémorragique -3 Patients sous antivitamine K -3-1 des antivitamine K -3-2 Profil d effets indésirables des antivitamine K -3-3 Des médicaments augmentent l effet des antivitamine K -3-4 Des médicaments modifient l effet anticoagulant des antivitamine K -3-5 Des médicaments diminuent l effet anticoagulant des antivitamine K -3-6 Addition d effets indésirables hémorragiques -3-7 Et aussi -4 Patients sous rivaroxaban -4-1 du rivaroxaban -4-2 Profil d effets indésirables du rivaroxaban -4-3 Addition de risques hémorragiques -4-4 Des médicaments diminuent l'élimination rénale du rivaroxaban -4-5 Inhibiteurs de l'isoenzyme CYP 3A4-4-6 Inhibiteurs de la glycoprotéine P -4-7 Inducteurs enzymatiques -4-8 Et aussi -5 Patients sous dabigatran -5-1 du dabigatran -5-2 Profil d effets indésirables du dabigatran -5-3 Addition de risques hémorragiques -5-4 Inhibiteurs de la glycoprotéine P -5-5 Des médicaments diminuent l'élimination rénale du dabigatran -5-6 Et aussi -6 Patients sous héparine -6-1 des héparines -6-2 Profil d effets indé sirables des héparines -6-3 Addition de risques hémorragiques -6-4 Des médicaments diminuent l excrétion rénale des héparines -6-5 Addition d effets hyperkaliémiants -6-6 Addition de risque d ostéoporose et de fractures -6-7 Et aussi -7 Patients sous dérivé de l hirudine -8 Patients sous aspirine -9 Patients sous clopidogrel ou prasugrel ou ticlopidine -10 Patients sous dipyridamole -11 Patients sous abciximab, eptifibatide ou tirofiban -12 Patients sous thrombolytique -13 Associations d anticoagulants ou d antiagrégants ou de thrombolytiques Les patients sont traités par un médicament anticoagulant ou un médicament antiagrégant ou un thrombolytique en cas de risque thrombotique élevé. Les anticoagulants utilisés pour le traitement et la prophylaxie des thromboses veineuses, artérielles ou d origine cardiaque sont les antivitamine K, les héparines et héparinoïdes, les dérivés de l hirudine, le rivaroxaban, un inhibiteur du facteur Xa utilisé par voie orale, le dabigatran, un inhibiteur direct de la thrombine comme l'hirudine mais se prenant par voie orale. Les antiagrégants plaquettaires sont utilisés en prévention primaire cardiovasculaire, ou en prévention secondaire des accidents cardiovasculaires chez des patients qui ont eu un infarctus du myocarde, un accident vasculaire cérébral ischémique, un angor instable. Ils sont utilisés aussi pour la prévention de la réocclusion ou la resténose après angioplastie, ou chirurgie coronaire ou artérielle, avec ou sans endoprothèse. Les principales interactions médicamenteuses auxquelles ces patients sont exposés ont pour conséquence clinique une augmentation de l effet du traitement avec un risque hémorragique, ou une diminution de son effet avec réapparition du risque thrombotique initial. -1 Des médicaments augmentent le risque thrombotique Les médicaments qui augmentent le risque de thromboses sont principalement : les contraceptifs hormonaux et l hormonothérapie substitutive de la ménopause le danazol certains antiestrogènes tels que le raloxifène, le bazédoxifène, le lasofoxifène, le tamoxifène, le torémifène et le fulvestrant 101
2 Interactions médicamenteuses les inhibiteurs de l aromatase : l exémestane, le létrozole et l anastrozole le diéthylstilbestrol les cytotoxiques, le thalidomide, le lénalidomide les époétines les neuroleptiques le strontium des immunodépresseurs : le sirolimus, l évérolimus la desmopressine les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) de type coxibs et certains AINS classiques l'eltrombopag les immunoglobulines par voie intraveineuse -2 Des médicaments augmentent le risque hémorragique Des médicaments utilisés dans diverses indications, en dehors de l hémostase, exposent aux hémorragies. Aspirine. L aspirine par voie orale, quelle que soit la dose, et d autres salicylés, entraînent des lésions digestives susceptibles de saigner. Les salicylés ont aussi un effet antiagrégant plaquettaire. L aspirine à faible dose, en prévention cardiovasculaire, associée à la warfarine, apporte un bénéfice chez certains patients, mais le risque de saignement est augmenté. Une interaction avec un salicylé en application cutanée est à envisager car l absorption percutanée est réelle. Mesure à prendre. Les risques de l association aspirine à forte dose + anticoagulant sont disproportionnés par rapport aux bénéfices prévisibles. L augmentation de l INR n est pas un signe d alerte fiable dans cette situation. Le mieux est de ne pas réaliser cette association, et de choisir des antalgiques ayant un moindre risque d interactions tels que le paracétamol, la codéine ou la morphine selon l intensité de la douleur. Associer aspirine à faible dose + antivitamine K n est justifié que dans certaines situations précises bien évaluées. Dans tous les cas, il est important d informer les patients, d autant que l aspirine est en vente sans prescription. Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). La plupart des AINS ont un effet antiagrégant plaquettaire. Tous entraînent des lésions digestives susceptibles de saigner. Certains AINS entraînent, en outre, une augmentation de l INR, notamment la phénylbutazone, le célécoxib. Les formes topiques d'ains ne mettent pas à l'abri de leurs effets indésirables généraux. Mesure à prendre. L association d un AINS à un anticoagulant n est pas gérable. L augmentation de l INR n est pas un signe d alerte suffisant lors d association avec un antivitamine K, car certaines hémorragies surviennent sans augmentation de l INR. Les lésions digestives sont susceptibles de saigner sans signe d alerte préalable. Le mieux est d en informer les patients, de ne pas réaliser cette association, et de choisir des antalgiques ayant un moindre risque d interactions tels que le paracétamol, la codéine ou la morphine selon l intensité de la douleur. Certaines prostaglandines. Certaines prostaglandines, telles que le béraprost, l époprosténol, l iloprost, le tréprostinil ont un effet antiagrégant plaquettaire. Pénicilline à forte dose. Les fortes doses de pénicilline allongent le temps de saignement et entraînent des anomalies de la fonction plaquettaire. Céphalosporines. Certaines céphalosporines entraînent une hypoprothrombinémie et des anomalies de la fonction plaquettaire. Acide valproïque. L acide valproïque a plusieurs effets qui exposent aux saignements : diminution du fibrinogène, allongement du temps de saignement, thrombopénie dose-dépendante, inhibition de l agrégation plaquettaire. Certains produits de contraste radiologiques. Certains produits de contraste radiologiques, particulièrement les produits de contraste ioniques, ont une activité anticoagulante. Dextran. Les perfusions de dextran entraînent une dilution des facteurs de coagulation. Le temps de saignement est parfois augmenté, surtout chez les patients recevant de grands volumes de dextran. Asparaginase. L asparaginase diminue la synthèse de certains facteurs de la coagulation. Drotrécogine alfa. Les hémorragies sont un des effets indésirables de la drotrécogine alfa. Cytotoxiques. Les cytotoxiques entraînent souvent des thrombopénies avec un risque de saignements. Acides gras oméga-3 polyinsaturés : lire le chapitre 2-6 Patients ayant une hyperlipidémie. Certains antidépresseurs : les inhibiteurs dits sélectifs de la recapture de la sérotonine (IRS), la venlafaxine, la duloxétine et le milnacipran. Et aussi : la sibutramine le tipranavir le déférasirox le tocilizumab et certaines plantes telles que l'ail ou le Ginkgo biloba. -3 Patients sous antivitamine K Les antivitamine K commercialisés en France sont dérivés soit de la coumarine (acénocoumarol, warfarine), soit de l indanedione (fluindione). On considère en général que les interactions sont communes à tous les antivitamine K, ce qui n est pourtant pas certain pour l ensemble des interactions d ordre pharmacocinétique. L antivitamine K le plus utilisé dans le monde et le mieux évalué est la warfarine. En pratique, pour les autres, dans le doute et du fait des conséquences cliniques potentielles majeures, l attitude de prévention est la même. Les antivitamine K agissent en perturbant la synthèse de certains facteurs de la coagulation, synthèse effectuée notamment à partir de la vitamine K, présente en quantité variable dans les aliments, notamment les végétaux. L effet anticoagulant des antivitamine K est surveillé par un test sanguin appelé INR (International Normalized Ratio), expression du TP (taux de prothrombine), qui tient compte du réactif utilisé pour la mesure du TP. PAGE 102 LA REVUE PRESCRIRE DÉCEMBRE 2010/TOME 30 N 326 (SUPPL. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES)
3 -3-1 des antivitamine K Les antivitamine K commercialisés sont métabolisés par le foie, et sensibles à de nombreuses interactions d ordre pharmacocinétique Profil d effets indésirables des antivitamine K Le profil d effets indésirables des antivitamine K est surtout constitué de : saignements et hémorragies accidents immunoallergiques atteignant divers organes, surtout avec la fluindione nécroses cutanées localisées rares vascularites et atteintes hépatiques. Les symptômes de surdose sont des hémorragies d intensités très diverses, allant d ecchymoses ou d épistaxis, à des hémorragies mortelles. Mesure à prendre. Toute modification des conditions cliniques, maladie intercurrente, insuffisance rénale ou hépatique, introduction d un médicament et arrêt d un médicament (y compris de phytothérapie), changement de régime alimentaire chez un patient traité par antivitamine K justifie une surveillance particulière de l INR. Les listes de médicaments à risque d interactions avec les antivitamine K ne sont pas exhaustives. Pour de nombreux médicaments, des observations isolées ou contradictoires sont rapportées. Sont cités ici seulement les principaux médicaments connus pour entraîner une interaction avec les antivitamine K. D autre part, pour des médicaments récemment commercialisés, le recul est insuffisant pour être pleinement rassurant. Les interactions médicamenteuses qui conduisent à une modification de l INR sont facilement gérées par la surveillance de l INR. Il n en est pas de même pour des interactions qui conduisent à des événements imprévisibles tels qu une hémorragie liée à un ulcère induit par un AINS. Il est généralement conseillé, chaque fois qu un autre traitement est débuté, modifié ou supprimé, de mesurer l INR 3 jours à 4 jours après chaque modification. Pour la plupart des médicaments, il est conseillé une autre mesure de l INR 8 jours après si cette modification est l arrêt d un médicament. Parfois, les conséquences sur l INR se manifestent après un plus long délai : c est le cas des médicaments à longue demi-vie d élimination plasmatique tels que l amiodarone, c est aussi le cas des inducteurs enzymatiques dont l induction est lente à se mettre en place et à disparaître l effet inducteur est variable selon la puissance de l inducteur, il peut mettre 2 à 3 semaines pour se développer pleinement, et de même pour régresser après l arrêt de la prise : lire la fiche P2 Les inducteurs enzymatiques en bref Des médicaments augmentent l effet des antivitamine K Les médicaments qui augmentent l effet anticoagulant des antivitamine K, augmentent l INR, et ainsi le risque d hémorragie. Les mécanismes évoqués sont multiples et souvent hypothétiques. Mesure à prendre. Il est rarement justifié de risquer de déséquilibrer un traitement satisfaisant en introduisant un médicament à risque d interactions. Ces médicaments à risque sont le plus souvent remplaçables par un médicament ayant un effet thérapeutique voisin mais des risques d interactions différents. Néanmoins, si un de ces médicaments est introduit, il vaut mieux d abord informer le patient. Une surveillance clinique et une surveillance rapprochée de l INR permettent de guider une adaptation éventuelle des doses d antivitamine K, à l introduction du nouveau médicament à risque d interactions, et aussi à son arrêt. La durée de la surveillance rapprochée dépend de la demi-vie d élimination plasmatique du médicament ajouté. Tramadol : effet des antivitamine K augmenté. Le tramadol est un opioïde qui expose à un risque de saignement sous antivitamine K : lire la section Mesure à prendre. Le paracétamol est le médicament antalgique de choix chez les patients sous anticoagulant, même si quelques observations isolées et quelques études de faible niveau de preuves ont montré une certaine augmentation du risque hémorragique lors de traitements réguliers de longue durée. La codéine et la morphine sont sans danger particulier. Certains AINS : effet des antivitamine K augmenté. Certains AINS entraînent une augmentation de l INR, notamment la phénylbutazone, le célécoxib : lire la section -2. Antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS) et venlafaxine : effet des antivitamine K augmenté. Des augmentations de l INR ont été rapportées lors de l association d un antivitamine K et d un antidépresseur inhibiteur dit sélectif de la recapture de la sérotonine (IRS) ou de la venlafaxine. Dans certaines ob servations, des saignements sont survenus alors que l INR n était pas modifié. Des saignements ont aussi été observés chez des patients traités par un antidépresseur inhibiteur dit sélectif de la recapture de la sérotonine sans autre facteur de risque. Le mécanisme évoqué est un trouble de la fonction plaquettaire induit par l IRS, qui peut s additionner à l effet anticoagulant de l antivitamine K. Antidépresseurs imipraminiques : effet des antivitamine K augmenté. De rares observations de saignements ont été rapportées avec l amitriptyline et aussi avec d autres imipraminiques. Certains antiépileptiques : effet des antivitamine K augmenté. Pour l acide valproïque : lire la section -2. Le felbamate a été impliqué dans la surdose d antivitamine K. Entacapone : effet des antivitamine K augmenté. Lire le chapitre 12-4 Patients parkinsoniens. Amiodarone et autres antiarythmiques : effet des antivitamine K augmenté. Du fait de la longue demi-vie d'élimination plasmatique de l amiodarone, l équilibration des concentrations plasmatiques de l amiodarone est lente, sur plusieurs mois. L interaction est dosedépendante. La surveillance de l INR doit être prolongée après l introduction de l amiodarone, ou un changement de sa posologie, ou son arrêt. La propafénone, la quinidine et le di so pyramide augmentent le risque hémorragique des antivitamine K : lire le chapitre 2-4 Patients en arythmie cardiaque. 103
4 Interactions médicamenteuses Pentoxifylline : effet des antivitamine K augmenté. La pentoxifylline expose à un risque d augmentation de l INR en association avec les antivitamine K. Hypolipémiants : effet des antivitamine K augmenté. L association d une statine, d un fibrate ou de l ézétimibe à un antivitamine K expose à des augmentations de l INR avec un risque de saignements. Antibactériens divers : effet des antivitamine K augmenté. De nombreux antibiotiques ont été impliqués dans des interactions avec les antivitamine K, à l origine de saignements : des sulfamides des bêtalactamines dont certaines céphalosporines ayant une activité antivitamine K des macrolides et apparentés, sauf la spiramycine des quinolones dont les fluoroquinolones ainsi que des cyclines, la néomycine, l isoniazide, le chloramphénicol. Les mécanismes sont divers, et pas toujours bien connus. Sont envisagés : des modifications de l absorption digestive de l antivitamine K liées à une modification de la flore intestinale, des déplacements de liaisons aux protéines, un effet pro pre de l antibiotique sur la coagulation (pour certaines bêtalactamines), une inhibition enzymatique (pour les macrolides) etc. Antifongiques azolés : effet des antivitamine K augmenté. Tous les antifongiques azolés sont impliqués : le miconazole par voie générale, ou sous forme de gel buccal, ou par voie vaginale, l éconazole, le fluconazole, l itraconazole, le kétoconazole, le posaconazole, le voriconazole. Antiparasitaires nitro-imidazolés : effet des antivitamine K augmenté. Métronidazole, ornidazole, secnidazole, tinidazole augmentent le risque hémorragique. Interférons alfa et bêta : effet des antivitamine K augmenté. Les interférons alfa et bêta, pégylés (alias peginterférons) ou non, augmentent l effet des antivitamine K. Sulfamides hypoglycémiants et exénatide : effet des antivitamine K augmenté. Augmentation possible de l INR induite par l association de certains sulfamides hypoglycémiants ou de l exénatide avec l antivitamine K : lire le chapitre 4-1 Patients diabétiques. Hormones thyroïdiennes : effet des antivitamine K augmenté. La fonction thyroïdienne influence la réponse aux antivitamine K. Une augmentation de l effet anticoagulant de l antivitamine K au début du traitement par des hormones thyroïdiennes ou lors d une augmentation de la dose est observée. Cytotoxiques : effet des antivitamine K augmenté. Des observations d augmentation de l INR, parfois accompagnée de saignements, ont été rapportées lors de l association de cytotoxiques à un traitement par antivitamine K : la capécitabine, le carboplatine, la chlorméthine, le cyclophosphamide, la doxorubicine, l erlotinib, l étoposide, le fluorouracil, le géfitinib, la gemcitabine, l ifosfamide + mesna, le méthotrexate, la procarbazine, le tégafur + uracile, la vincristine, la vindésine, etc. Les cytotoxiques entraînent parfois des thrombopénies qui augmentent le risque de saignements. D autre part, l imatinib inhibe l isoenzyme CYP 2C9 du cytochrome P450 qui métabolise les antivitamine K, d où augmentation de l INR et des saignements. Mesure à prendre. Pour les patients traités par cytotoxiques pour lesquels une anticoagulation est justifiée, il vaut mieux choisir une héparine non fractionnée ou une HBPM plutôt qu un antivitamine K. Si un antivitamine K est néanmoins choisi, il vaut mieux réaliser une surveillance rapprochée de l INR au décours de la chimiothérapie et ajuster les doses de l antivitamine K selon les résultats : lire le chapitre 1-1 Patients sous anticancéreux (généralités). Hormones et antihormones sexuel - les : effet des antivitamine K augmenté. Le tamoxifène, le torémifène et le raloxifène, la tibolone, le flutamide, le bicalutamide, certains androgènes dont la testostérone et le danazol, augmentent le risque hémorragique des antivitamine K. Et aussi : l allopurinol, la cimétidine, le cisapride, l'oméprazole, la colchicine, le disulfirame, le léflunomide, l orlistat, le piracétam, la sibutramine, la duloxétine, la vitamine E, la glucosamine, certaines plantes telles que l ail, le Ginkgo biloba, le Serenoa repens, le ginseng, le cranberry (canneberge), le pamplemousse ont été impliqués dans des surdoses d antivitamine K, etc Des médicaments modifient l effet anticoagulant des antivitamine K Corticoïdes : effet des antivitamine K modifié. Des augmentations ou des diminutions de l INR sont observées, associées à de fortes doses de corticoïdes. L in teraction est moins bien étayée pour les doses faibles ou modérées : lire la section Antirétroviraux : effet des antivitamine K modifié. Certains inhibiteurs de la protéase du HIV, ainsi que l'éfavirenz et la névirapine, augmentent ou diminuent l INR. Estroprogestatifs : effet des antivitamine K modifié : lire le chapitre 8-1 Patientes sous contraceptif hormonal. Alcool éthylique : effet des antivitamine K modifié. L alcool éthylique (envisagé ici en raison de la banalité de sa consommation, bien qu il ne s agisse pas d un médicament) a un effet variable sur la warfarine. Une consommation modérée d alcool éthylique chez un patient ayant une fonction hépatique normale n est généralement pas considérée comme un problème. En cas de consommation élevée régulière, une baisse de l effet anticoagulant est parfois observée, imputée à un effet inducteur enzymatique de l alcool. En cas d atteinte hépatique liée à l alcool, le risque hémorragique est augmenté par diminution du métabolisme de la warfarine et par moindre capacité de synthèse des facteurs de coagulation. Une intoxication alcoolique aiguë augmente l effet de la warfarine Des médicaments diminuent l effet anticoagulant des antivitamine K Les médicaments qui diminuent l INR, diminuent l effet anticoagulant des anti- PAGE 104 LA REVUE PRESCRIRE DÉCEMBRE 2010/TOME 30 N 326 (SUPPL. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES)
5 vitamine K, et augmentent le risque thrombotique. Inducteurs enzymatiques : effet des antivitamine K diminué. Les médicaments inducteurs enzymatiques sont principalement : des antiépileptiques : la carbamazépine, la fosphénytoïne, le phénobarbital, la phénytoïne, la primidone, le rufinamide des antibactériens : la rifabutine, la rifampicine des antirétroviraux y compris quelquesuns qui ont aussi un effet inhibiteur de certaines isoenzymes du cytochrome P450 : l éfavirenz, l étravirine, le lopinavir, le nelfinavir, la névirapine, le ritonavir un antidépresseur : le millepertuis un vasodilatateur : le bosentan un antiémétique : l aprépitant. Et à un moindre degré : des antiépileptiques : l oxcarbazépine, le lacosamide un psychostimulant : le modafinil un sédatif : le méprobamate un antifongique : la griséofulvine Le tabac est un inducteur enzymatique. Il induit notamment l isoenzyme CYP 1A2 du cytochrome P450. Lire la fiche P2 Les inducteurs enzymatiques en bref. Mesure à prendre. En pratique, une surveillance clinique et de l INR permet d adapter la dose d antivitamine K, lors de l introduction d un médicament diminuant l effet des antivitamine K, et lors de son arrêt (qui expose à une surdose). En cas d association fortuite, ne pas interrompre brutalement sans surveillance le médicament en cause, mais adapter la dose de l antivitamine K en surveillant une éventuelle surdose. Colestyramine, sucralfate : effet des antivitamine K diminué. Ces médicaments diminuent l absorption digestive de l antivitamine K. Certains anticancéreux : effet des antivitamine K diminué. Quelques cas de diminution de l INR sont rapportés lors de l association d un antivitamine K avec l azathioprine, le cyclophosphamide, la mercaptopurine, le mitotane. Vitamine K : antidote des antivitamine K. La vitamine K est l antidote des antivitamine K. Elle s oppose à leur effet anticoagulant Addition d effets indésirables hémorragiques Les interactions médicamenteuses qui induisent une modification de l INR prévisible et facilement mesurable sont relativement maîtrisables. Mais certains médicaments augmentent le risque de saignements par un mécanisme différent d une action sur la coagulation. Cet effet s ajoute à l effet de l antivitamine K sur la coagulation et n est pas mesurable. Les interactions de ce type aboutissent à des saignements inopinés qui ne sont pas maîtrisables. C est particulièrement le cas de l aspirine et des anti-inflammatoires non stéroïdiens : lire la section Et aussi Des médicaments augmentent le risque thrombotique : lire la section Les associations d anticoagulants ou d antiagrégants plaquettaires, ou de thrombolytiques : lire la section Patients sous rivaroxaban Le rivaroxaban est un inhibiteur du facteur Xa utilisé par voie orale pour la prévention des thromboses veineuses chez des patients opérés pour prothèses de hanche ou de genou du rivaroxaban Le rivaroxaban est métabolisé entre autres par les isoenzymes CYP 3A4 et CYP 2J2 du cytochrome P450. C est un substrat de la glycoprotéine P. Un tiers du rivaroxaban est éliminé dans les urines sous forme inchangée, surtout par excrétion tubulaire active. Sa demi-vie d élimination plasmatique est d'environ 7 heures à 11 heures. L insuffisance rénale est un facteur de surdose Profil d effets indé sirables du rivaroxaban Le profil d effets indésirables du rivaroxaban comporte surtout : saignements : on ne connaît pas d antidote du rivaroxaban nausées, vomissements, constipations, diarrhées, bouches sèches augmentations des transaminases hépatiques, ictères éruptions cutanées et prurits hypotensions artérielles, tachycardies œdèmes insuffisances rénales thrombocytoses syncopes douleurs des extrémités, céphalées, sensations vertigineuses sécrétions de la plaie opératoire. Des études chez l animal ont montré une toxicité embryofœtale Addition de risques hémorragiques Les interactions médicamenteuses qui augmentent le risque de saignements exposent les patients à des saignements inopinés. C est particulièrement le cas de l aspirine et des anti-inflammatoires non stéroïdiens : lire la section -2. ou d antiagrégants plaquettaires, ou de thrombolytiques : lire la section Des médicaments diminuent l'élimination rénale du rivaroxaban Le rivaroxaban est éliminé par voie rénale. Une diminution de la fonction rénale entraîne une accumulation de rivaroxaban et donc une augmentation de la fréquence des effets indésirables dose-dépendants. De très nombreux médicaments ont des effets sur la fonction rénale qui exposent à une diminution de l élimination rénale du rivaroxaban. D autre part, le rivaroxaban expose à un risque d insuffisance rénale. Ce 105
6 Interactions médicamenteuses risque s ajoute à celui d autres médicaments néphrotoxiques. Certains médicaments exposent à un risque d insuffisance rénale fonctionnelle. Les diurétiques, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), les inhibiteurs de l enzyme de conversion (IEC), les sartans et l aliskirène exposent à un risque d insuffisance rénale fonctionnelle par divers mécanismes. Les diurétiques induisent une natriurèse élevée qui entraîne une hypovolémie et ainsi une insuffisance rénale fonctionnelle. Les AINS, de par leur effet inhibiteur de la synthèse des prostaglandines, diminuent la perfusion rénale chez les individus dont la perfusion glomérulaire est dépendante de l effet vasodilatateur des prostaglandines : en cas par exemple d hypovolémie, de déshydratation, d insuffisance cardiaque, de sténose de l artère rénale. Les IEC, les sartans et l aliskirène inhibent la régulation de la perfusion glomérulaire. Lire la fiche P4 : Rein et médicaments en bref. De très nombreux médicaments exposent à un risque d insuffisance rénale organique, dont surtout : des anti-infectieux : les aminosides, la vancomycine, la téicoplanine, la céfalotine, les polymyxines telles que la colistine, l amphotéricine B, l aciclovir, le valaciclovir, le ténofovir, l adéfovir, le ganciclovir, le cidofovir, la pentamidine, le foscarnet des cytotoxiques : le méthotrexate, le carboplatine, le cisplatine, l oxaliplatine, l ifosfamide, le raltitrexed, l aldesleukine des immunodépresseurs : la ciclosporine, le tacrolimus, le sirolimus, l évérolimus, les immunoglobulines intraveineuses un chélateur : le déférasirox un agent osmotique : le mannitol un stabilisateur de l humeur : le lithium les produits de contraste iodés -4-5 Inhibiteurs de l'isoenzyme CYP 3A4 du cytochrome P450 Le rivaroxaban est métabolisé par l isoenzyme CYP 3A4 du cytochrome P450. Les médicaments qui inhibent l isoenzyme CYP 3A4 du cytochrome P450 diminuent le métabolisme du rivaroxaban, et exposent au risque d accumulation et d augmentation des effets indésirables dose-dépendants. Les inhibiteurs de l isoenzyme CYP 3A4 du cytochrome P450 sont principalement : des médicaments cardiovasculaires : l amiodarone, la dronédarone, le diltiazem, le vérapamil, la ranolazine, et à un moindre degré la nifédipine la plupart des macrolides sauf la spiramycine des antifongiques azolés : le fluconazole, l itraconazole, le kétoconazole, le miconazole, le posaconazole, le voriconazole un antiparasitaire : le triclabendazole des antirétroviraux : l atazanavir, le darunavir, la délavirdine, le fosamprénavir, l indinavir, le nelfinavir, le ritonavir, le tipranavir l association dalfopristine + quinupristine un antihistaminique H2 : la cimétidine des anticancéreux : l imatinib, le lapatinib, le nilotinib un antiandrogène non stéroïdien : le bicalutamide un antiémétique : l aprépitant des antiépileptiques : le stiripentol, le lacosamide le jus de pamplemousse et à un moindre degré : un antidépresseur : la fluoxétine Lire la fiche P1 Le cytochrome P450 en bref. Mesure à prendre. Mieux vaut éviter d associer le rivaroxaban avec un médicament inhibiteur de l isoenzyme CYP 3A4 du cytochrome P450 du fait du risque d hémorragies Inhibiteurs de la glycoprotéine P Le rivaroxaban est un substrat de la glycoprotéine P. Une augmentation de sa concentration plasmatique est prévisible en cas d association avec un inhibiteur de la glycoprotéine P. Les inhibiteurs de la glycoprotéine P sont principalement : des inhibiteurs calciques : le diltiazem, le vérapamil, la nicardipine, le bépridil des antiarythmiques : l amiodarone, la dronédarone, l hydroquinidine, la quinidine, la propafénone une statine : l atorvastatine un antiagrégant plaquettaire : le dipyridamole un antiangoreux : la ranolazine des antibiotiques macrolides : la clarithromycine, l érythromycine des antifongiques azolés : l itraconazole, le kétoconazole des inhibiteurs de la protéase du HIV : le ritonavir, le saquinavir un immunodépresseur : la ciclosporine un anticancéreux : le lapatinib. Lire la fiche P5 La glycoprotéine P en bref Inducteurs enzymatiques Les médicaments inducteurs enzymatiques augmentent le métabolisme du rivaroxaban et diminuent ses effets. L arrêt de l inducteur enzymatique expose à un risque accru de surdose du médicament associé : lire la section -3-5 et la fiche P2 Les inducteurs enzymatiques en bref Et aussi Des médicaments augmentent le risque thrombotique : lire la section Patients sous dabigatran Le dabigatran est un inhibiteur direct de la thrombine utilisé par voie orale pour la prévention des thromboses veineuses chez des patients opérés pour prothèses de hanche ou de genou du dabigatran Le dabigatran étexilate est rapidement métabolisé en son métabolite actif. Le dabigatran est un substrat de la glycoprotéine P. La demi-vie d élimination plasmatique du dabigatran est d environ 12 heures à 17 heures. Le dabigatran est éliminé par voie uri- PAGE 106 LA REVUE PRESCRIRE DÉCEMBRE 2010/TOME 30 N 326 (SUPPL. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES)
7 naire sous forme inchangée. L insuffisance rénale est un facteur de surdose Profil d effets indé sirables du dabigatran Le profil d effets indésirables du dabigatran comporte surtout : saignements : il n y a pas d antidote du dabigatran élévations des transaminases hépatiques sécrétions des plaies Addition de risques hémorragiques Les interactions médicamenteuses qui augmentent le risque de saignements exposent les patients à des saignements inopinés. C est particulièrement le cas de l aspirine et des anti-inflammatoires non stéroïdiens : lire la section -2. ou d antiagrégants plaquettaires, ou de thrombolytiques : lire la section Inhibiteurs de la glycoprotéine P Le dabigatran est un substrat de la glycoprotéine P. Une augmentation de sa concentration plasmatique est prévisible en cas d association avec un inhibiteur de la glycoprotéine P : lire la section -4-6 et la fiche P5 La glycoprotéine P en bref. C est particulièrement le cas pour la quinidine et l amiodarone. Mesure à prendre. Mieux vaut éviter d associer le dabigatran et la quinidine ou l'amiodarone du fait du risque de saignements Des médicaments diminuent l'élimination rénale du dabigatran Le dabigatran est éliminé par voie rénale. Une diminution de la fonction rénale entraîne une accumulation de dabigatran et donc une augmentation de la fréquence des effets indésirables dosedépendants. De très nombreux médicaments ont des effets sur la fonction rénale qui exposent à une diminution de l élimination rénale du dabigatran. Lire la section -4-4 et la fiche P4 Rein et médicament Et aussi : Des médicaments augmentent le risque thrombotique : lire la section Patients sous héparine Les héparines actuellement commercialisées sont des héparines non fractionnées, des héparinoïdes tels que le danaparoïde, et des héparines fractionnées dites de bas poids moléculaire (HBPM) dont le fondaparinux des héparines Les héparines sont métabolisées par le foie, puis éliminées par voie rénale, sous forme de métabolite ou sous forme inchangée. L insuffisance rénale est un facteur de surdose Profil d effets indé sirables des héparines Le profil d effets indésirables des héparines comporte surtout : hémorragies thrombopénies de type I, modérées, survenant généralement avant le 5 e jour de traitement, et de type II, graves, associées à des thromboses thrombocytoses rares nécroses cutanées au lieu d injection rares manifestations d hypersensibilité hyperkaliémies par hypoaldostéronisme élévations des transaminases priapismes ostéoporoses lors d un traitement prolongé. Les symptômes de surdose sont des hémorragies Addition de risques hémorragiques Les interactions médicamenteuses qui augmentent le risque de saignements exposent les patients à des saignements inopinés. C est particulièrement le cas de l aspirine et des anti-inflammatoires non stéroïdiens : lire la section -2. ou d antiagrégants plaquettaires, ou de thrombolytiques : lire la section Des médicaments diminuent l excrétion rénale des héparines En cas d insuffisance rénale, la clairance des héparines est diminuée. Les HBPM s accumulent et le risque de saignement augmente. d insuffisance rénale et donc de surdose en héparine. Insuffisance rénale fonctionnelle. Certains médicaments exposent à un risque d insuffisance rénale fonctionnelle. Les diurétiques, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), les inhibiteurs de l enzyme de conversion (IEC), les sartans et l aliskirène exposent à un risque d insuffisance rénale fonctionnelle par divers mécanismes. Les diurétiques induisent une natriurèse élevée qui entraîne une hypovolémie et ainsi une insuffisance rénale fonctionnelle. Les AINS, de par leur effet inhibiteur de la synthèse des prostaglandines, diminuent la perfusion rénale chez les individus dont la perfusion glomérulaire est dépendante de l effet vasodilatateur des prostaglandines : en cas par exemple d hypovolémie, de déshydratation, d insuffisance cardiaque, de sténose de l artère rénale. Les IEC, les sartans et l aliskirène inhibent la régulation de la perfusion glomérulaire. Lire la fiche P4 : Rein et médicaments en bref. Insuffisance rénale organique. De très nombreux médicaments exposent à un risque d insuffisance rénale organique, dont surtout : des anti-infectieux : les aminosides, la vancomycine, la téicoplanine, la céfalotine, les polymyxines telles que la colistine, l amphotéricine B, l aciclovir, 107
8 Interactions médicamenteuses le valaciclovir, le ténofovir, l adéfovir, le ganciclovir, le cidofovir, la pentamidine, le foscarnet des cytotoxiques : le méthotrexate, le carboplatine, le cisplatine, l oxaliplatine, l ifosfamide, le raltitrexed, l aldesleukine des immunodépresseurs : la ciclosporine, le tacrolimus, le sirolimus, l évérolimus, les immunoglobulines intraveineuses un chélateur : le déférasirox un agent osmotique : le mannitol un stabilisateur de l humeur : le lithium les produits de contraste iodés Mesure à prendre. La prudence est de mise lorsque la clairance de la créatinine estimée à l'aide de la formule de Cockcroft est située entre 30 et 60 ml/minute. Mieux vaut ne pas utiliser d HBPM au-dessous de 30 ml/minute dans ce cas, il est préférable d utiliser une héparine non fractionnée avec une surveillance biologique systématique de la coagulation par le temps de céphaline activée (TCA) Addition d effets hyperkaliémiants L association d une héparine à d au tres médicaments hyperkaliémiants majore les risques d hyperkaliémie. Les médicaments hyperkaliémiants sont principalement : les sels de potassium les diurétiques hyperkaliémiants : l amiloride, la spironolactone, l éplérénone, la canrénone, le triamtérène les inhibiteurs de l enzyme de conversion (IEC), les antagonistes de l angiotensine II alias sartans, l aliskirène des immunodépresseurs : la ciclosporine, le tacrolimus, les immunoglobulines antilymphocytes les héparines les époétines les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) un progestatif : la drospirénone un antibiotique : le triméthoprime un antiparasitaire : la pentamidine Lire la fiche B2 Hyperkaliémies médicamenteuses en bref Addition de risque d'ostéoporose et de fractures L utilisation d une héparine expose à un risque d ostéoporose lors d un traitement prolongé. L association à un ou plusieurs au tres médicaments qui entraînent une ostéoporose ou des fractures augmente ce risque. Certains médicaments entraînent ou aggravent une ostéoporose, tels que les corticoïdes, les hormones thyroïdiennes, des antiépileptiques, des analogues de la gonadoréline et l héparine. La rosiglitazone et la pioglitazone augmentent le risque de fractures distales des membres chez les femmes. L orlistat augmente le risque de fractures chez les adolescents. Les inhibiteurs de l aromatase, l'anastrozole, l'exémestane et le létrozole, augmentent le risque de fractures. Les diphosphonates semblent exposer à des fractures atypiques. Des données épidémiologiques font évoquer une augmentation du risque de fractures liée à une prise au long cours d inhibiteurs de la pompe à protons. Lire le chapitre 20-2 Patients ayant une ostéoporose Et aussi Des médicaments augmentent le risque thrombotique : lire la section Patients sous dérivé de l hirudine Les dérivés de l hirudine sont la lépirudine, commercialisée pour les thrombopénies de type II induites par l héparine, la désirudine, commercialisée pour la thromboprophylaxie après chirurgie orthopédique et la bivalirudine commercialisée pour les interventions coronaires percutanées. Des extraits de sangsue, apparentés aux hirudines, sont contenus dans des spécialités pour application cutanée et sont utilisés dans des troubles vasculaires périphériques. Les dérivés de l hirudine sont métabolisés, puis éliminés par voie rénale sous forme de métabolite ou inchangée. L insuffisance rénale est un facteur de risque de surdose. Le profil d effets indésirables des dérivés de l hirudine est principalement constitué d hémorragies et de manifestations d hypersensibilité. Les symptômes de surdose sont des hémorragies. Les interactions médicamenteuses qui augmentent le risque de saignements exposent les patients à des saignements inopinés. C est particulièrement le cas de l aspirine et des anti-inflammatoires non stéroïdiens : lire la section -2. ou d antiagrégants plaquettaires, ou de thrombolytiques : lire la section -13. d insuffisance rénale et donc de surdose : lire la section -6-4 et la fiche P4 Rein et médicaments en bref. À l'inverse, des médicaments augmentent le risque thrombotique : lire la section Patients sous aspirine L aspirine est un antiagrégant plaquettaire de référence dans le traitement et la prévention des accidents cardiovasculaires ischémiques et les accidents vasculaires cérébraux. L aspirine est un inhibiteur irréversible de la cyclo-oxygénase plaquettaire. L aspirine est utilisée à des doses faibles. Les doses faibles d aspirine ne mettent pas à l abri des effets indésirables et des interactions de l aspirine. Lire la section Patients sous clopidogrel ou prasugrel ou ticlopidine Le clopidogrel est utilisé en prévention d accidents ischémiques chez des patients ayant une maladie vasculaire ischémique symptomatique et en association à l aspirine après certains accidents coronariens aigus. Le clopidogrel est une alternative à l aspirine en cas d effets indésirables ou de contre-indications à l aspirine. Le prasugrel est proche du clopidogrel. Il a été commercialisé longtemps après, et le recul d utilisation est beau- PAGE 108 LA REVUE PRESCRIRE DÉCEMBRE 2010/TOME 30 N 326 (SUPPL. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES)
9 coup moins important. Le clopidogrel, le prasugrel et la ticlopidine interfèrent avec les récepteurs des plaquettes à l adénosine. Il n y a pas de raison de prescrire de nouveaux traitements par la ticlopidine, du fait de ses effets indésirables du clopidogrel, du prasugrel et de la ticlopidine Le clopidogrel est transformé en un métabolite actif par les isoenzymes CYP 3A4 et CYP 2B6 du cytochrome P450 et dans une moindre mesure par les isoenzymes CYP 1A2 et CYP 2C19. Le métabolite actif du clopidogrel est métabolisé par les isoenzymes CYP 3A4 et CYP 2B6 du cytochrome P450. Le clopidogrel ou son métabolite est un inhibiteur de l isoenzyme CYP 2C9 du cytochrome P450 et probablement du CYP 2B6. Le prasugrel est rapidement métabolisé en son métabolite actif principalement par les isoenzymes CYP 3A4 et CYP 2B6 du cytochrome P450 et dans une moindre mesure par les isoenzymes CYP 2C9 et CYP 2C19. Le prasugrel est un inhibiteur faible de l isoenzyme CYP 2B6 du cytochrome 450. La ticlopidine est un inhibiteur des isoenzymes CYP 2C19, CYP 2B6 et CYP 2D6 du cytochrome P450. Ces éléments du métabolisme laissent prévoir de très nombreuses interactions d ordre pharmacocinétique, qui ont été peu étudiées. Certains inhibiteurs enzymatiques diminuant la formation des métabolites actifs du clopidogrel ou du prasugrel, d autres aboutissant à une accumulation du clopidogrel ou du prasugrel avec risque de surdose. Il existe beaucoup d'incertitudes sur les conséquences cliniques de ces interactions Profil d effets indésirables du clopidogrel, du prasugrel et de la ticlopidine Le profil d effets indésirables du clopidogrel et de la ticlopidine est principalement constitué de : troubles digestifs essentiellement à type de diarrhées, troubles du goût éruptions cutanées dont des syndromes de Stevens-Johnson hémorragies troubles hématologiques : agranulocytoses, aplasies médullaires, neutropénies, purpuras thrombopéniques thrombotiques, thrombopénies maladies sériques pneumopathies interstitielles hépatites. Le profil d effets indésirables du prasugrel est moins bien connu que celui du clopidogrel dont il est très proche. La ticlopidine a un profil d effets indésirables moins favorable que le clopidogrel notamment en termes hématologiques. Il n y a pas de raison d initier de nouveaux traitements par la ticlopidine Phénytoïne : effets de la phénytoïne augmentés L association de clopidogrel (ou de ticlopidine) et de phénytoïne expose à un risque d augmentation des concentrations plasmatiques de la phénytoïne, par inhibition du métabolisme de la phénytoïne Oméprazole : effets du clopidogrel et probablement du prasugrel diminués Il a été suggéré que l oméprazole, en inhibant l isoenzyme CYP 2C19 du cytochrome P450, empêche la transformation du clopidogrel en son métabolite actif et diminue son activité antiagrégante. Le lansoprazole a été impliqué aussi. Les conséquences cliniques ne sont pas connues. L isoenzyme CYP 2C19 du cytochrome P450 intervient aussi dans la transformation du prasugrel en son métabolite actif. Ceci fait prévoir que l oméprazole diminue aussi l effet du prasugrel ainsi que d'autres médicaments inhibiteurs de l'isoenzyme CYP 2D6 du cytochrome P Atorvastatine, simvastatine : effets du clopidogrel et probablement du prasugrel diminués Il a été suggéré que l'atorvastatine, et peut-être la simvastatine, métabolisées par l'isoenzyme CYP 3A4 du cytochrome P450, empêchent la transformation du clopidogrel en son métabolite actif et diminuent son activité antiagrégante. Les conséquences cliniques ne sont pas connues. L'isoenzyme CYP 3A4 du cytochrome P450 intervient aussi dans la transformation du prasugrel en son métabolite actif. Ceci laisse prévoir que l'atorvastatine ou la simvastatine diminuent aussi l'effet du prasugrel ainsi que d'autres médicaments inhibiteurs ou métabolisés par l'isoenzyme CYP 3A4 du cytochrome P450. Lire la fiche P1 Le cytochrome P450 en bref Bupropione La bupropione est métabolisée en son métabolite actif par l isoenzyme CYP 2B6 du cytochrome P450. Le prasugrel et le clopidogrel sont des inhibiteurs de cette isoenzyme et interfèrent avec le métabolisme de la bupropione Ticlopidine : effets de la théophylline augmentés L augmentation des concentrations plasmatiques de théophylline sous ticlopidine est liée à une diminution du métabolisme de la théophylline Ticlopidine : effets de la ciclosporine diminués La ticlopidine expose à un risque de diminution des concentrations plasmatiques de ciclosporine Et aussi thrombotique et s opposent à l effet des antiagrégants plaquettaires : lire la section -1. hémorragique : lire la section -2. ou d antiagrégants plaquettaires entre eux, ou de thrombolytiques : lire la section
10 Interactions médicamenteuses -10 Patients sous dipyridamole Le dipyridamole inhibe la recapture de l adénosine. Son efficacité clinique est mal cernée du dipyridamole Le dipyridamole est un inhibiteur de la glycoprotéine P (lire la fiche P5 La glycoprotéine P en bref ), mais il semble y avoir peu d interaction ayant des conséquences cliniques avec la digoxine Profil d effets indé sirables du dipyridamole Le profil d effets indésirables du dipyridamole est surtout constitué de : troubles digestifs : diarrhées, dysgueusie, nausées, vomissements céphalées, sensations vertigineuses éruptions cutanées et autres symptômes d hypersensibilité troubles cardiovasculaires : douleurs thoraciques, aggravations d angor, hypotensions lithiases biliaires. Des troubles du rythme cardiaque ont été observés lors de l utilisation du dipyridamole par voie intraveineuse dans l imagerie cardiaque Effets de l'adénosine augmentés La dose d adénosine utilisée en particulier en exploration cardiaque doit être réduite chez les patients traités par le dipyridamole Effet hypotenseur des bêtabloquants majoré Le dipyridamole majore l'effet hypotenseur des bêtabloquants Effets de la fludarabine diminués Le dipyridamole s oppose à l effet de la fludarabine Diminution d'effets du dipyridamole Théophylline et caféine. La théophylline et la caféine diminuent l'effet vasodilatateur du dipyridamole. Oméprazole et antihistaminique H2. Les inhibiteurs de la pompe à protons tels que l'oméprazole et les antihistaminiques H2 diminuent les concentrations plasmatiques de dipyridamole Et aussi thrombotique et s opposent à l effet des antiagrégants plaquettaires : lire la section -1. hémorragique : lire la section -2. ou d antiagrégants plaquettaires entre eux, ou de thrombolytiques : lire la section Patients sous abciximab, eptifibatide ou tirofiban Les antagonistes des récepteurs glycoprotéiques de la famille des intégrines dénommés GP IIb/IIIa, tels que l abciximab, l eptifibatide et le tirofiban sont utilisés dans l angor instable et dans les revascularisations de l'abciximab, de l'eptifibatide et du tirofiban Le tirofiban est éliminé dans les urines sous forme inchangée. L eptifibatide et l abciximab sont éliminés pour partie dans les urines Profil d effets indé sirables de l'abciximab, de l'eptifibatide et du tirofiban Le profil d effets indésirables de l abciximab, de l eptifibatide et du tirofiban est principalement constitué de : hémorragies thrombopénies rares troubles digestifs, symptômes d hypersensibilité, fièvres, hypotensions artérielles Des interactions d'ordre pharmacodynamique thrombotique et s opposent à l effet des antiagrégants plaquettaires : lire la section -1. hémorragique : lire la section -2. ou d antiagrégants plaquettaires entre eux, ou de thrombolytiques : lire la section Patients sous thrombolytique Les thrombolytiques commercialisés en France sont l altéplase, la rétéplase, la streptokinase, la ténectéplase. Elles activent le plasminogène pour former la plasmine, une enzyme protéolytique qui dégrade la fibrine et produit une dissolution des caillots constitués. thrombotique : lire la section -1. D autres augmentent le risque hémorragique : lire la section -2. Sur les associations d antithrombotiques : lire la section -13. PAGE 110 LA REVUE PRESCRIRE DÉCEMBRE 2010/TOME 30 N 326 (SUPPL. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES)
11 -13 Associations d anticoagulants ou d antiagrégants ou de thrombolytiques Les associations de médicaments anticoagulants ou antiagrégants ou thrombolytiques ont un effet antithrombotique augmenté mais exposent à une augmentation du risque hémorragique. Antivitamine K + héparine. Au moment du relais d un traitement d héparine par un antivitamine K, le risque hémorragique est augmenté. En raison du temps de latence de l action anticoagulante des antivitamine K, l héparine doit être maintenue à dose inchangée jusqu à ce que l INR soit dans la zone thérapeutique recherchée durant 2 jours consécutifs. Anticoagulant + antiagrégant plaquettaire ou thrombolytique. Ces associations augmentent le risque hémorragique par addition d effets. Synthèse élaborée collectivement par la Rédaction, sans aucun conflit d'intérêts Prescrire POINTS-CLÉS Patients à risque de thromboses artérielles ou veineuses élevé Lors de toute modification de la situation clinique (insuffisance hépatique ou rénale, etc.) ou du traitement (introduction ou arrêt d un médicament) chez un patient sous antivitamine K, un recours à l INR est justifié afin d éviter les conséquences d une éventuelle interaction. Lors d une association médicamenteuse à risque d interaction pharmacocinétique chez les patients sous antivitamine K (par exemple avec certains antiarythmiques, antibiotiques, hypolipémiants, etc.) l adaptation posologique de l anticoagulant se fait sous le contrôle de l INR lors de l introduction et lors de l arrêt du traitement associé. Certains médicaments, l aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens en particulier, exposent les patients sous antivitamine K à des épisodes hémorragiques non prévisibles et non maîtrisables par la surveillance de l INR. Chez les patients sous antivitamine K, l emploi de l amiodarone justifie une surveillance particulière de l INR, pendant plusieurs mois suivant l introduction ou l arrêt de l amiodarone. L association héparine + inhibiteur de l enzyme de conversion (IEC), sartan ou aliskirène expose les patients à un risque accru d hyperkaliémie. L insuffisance rénale est un facteur de surdose d héparine, de dérivé de l hirudine, de rivaroxaban et de dabigatran. Le risque de saignement augmente. Une modification de l alimentation, l utilisation de diverses plantes (ail, ginseng, Ginkgo biloba, millepertuis, etc.) et de certains compléments alimentaires sont susceptibles d augmenter ou de diminuer l effet anticoagulant des antivitamine K. Le rivaroxaban est sensible aux inhibiteurs de l'isoenzyme CYP 3A4 du cytochrome P450, aux inhibiteurs de la glycoprotéine P et aux inducteurs enzymatiques. Le dabigatran est sensible aux inhibiteurs de la glycoprotéine P. Le clopidogrel et le prasugrel exposent à de très nombreuses interactions d'ordre pharmacocinétique. Ils sont transformés en leur métabolite actif par des isoenzymes du cytochrome P450. Ces métabolites sont eux-mêmes rendus inactifs par des isoenzymes du cytochrome P450. Ces interactions aboutissent soit à une inefficacité du clopidogrel ou du prasugrel, soit à une accumulation de leur métabolite actif avec risque de surdose. Prescrire 111
Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux
Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive
Plus en détailLes nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses?
Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Dr Stéphanie Chhun, Pharmacologue (Hôpital Universitaire Necker Enfants-Malades) Pr Stéphane Mouly, Interniste (Hôpital Lariboisière)
Plus en détailSYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES
Evaluation de l utilisation d un anticoagulant anti-xa direct oral, Apixaban, dans la prévention de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients traités par IMiDs au cours du myélome : étude
Plus en détailPoint d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir
Point d information Avril 2012 Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Le dabigatran (PRADAXA), inhibiteur direct de la thrombine,
Plus en détail27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013
27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse
Plus en détailInteractions médicamenteuses des médicaments psychotropes. Florence Chapelle
Interactions médicamenteuses des médicaments psychotropes Florence Chapelle Adopter une démarche méthodique pour : Décider au mieux dans l intérêt du patient Faire face à la complexité des mécanismes Mieux
Plus en détailFibrillation atriale chez le sujet âgé
Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque
Plus en détailInformations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md )
Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Préambule Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du
Plus en détailObservation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas
Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie
Plus en détail1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?
La nouvelle convention pharmaceutique offre l opportunité aux pharmaciens d accompagner les patients traités par anticoagulants oraux au long cours afin de prévenir les risques iatrogéniques. Les anticoagulants
Plus en détailLes nouveaux anticoagulants oraux (NAC)
Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Dr Jean-Marie Vailloud Cardiologue libéral/ salarié (CHU/clinique) Pas de lien d'intérêt avec une entreprise pharmaceutique Adhérent à l'association Mieux Prescrire
Plus en détailHémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX
Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion
Plus en détailVERGRIETE Laurence/ les médicaments de l'hémostase. PGI2 cellule endothéliale, effet VD et antiagrégante Protéine C plasmatique L antithrombine III
1 2 Hémostase primaire : Réaction vasculaire: vasoconstriction Réaction plaquettaire: Adhésion plaquettaire Sécrétion plaquettaire Agrégation plaquettaire Hémostase secondaire = coagulation Voie intrinsèque
Plus en détailItem 175 : Prescription et surveillance des antithrombotiques
Item 175 : Prescription et surveillance des antithrombotiques Collège des Enseignants de Cardiologie et Maladies Vasculaires Date de création du document 2011-2012 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE
Plus en détailNouveaux AntiCoagulants par Voie Orale. Dr. François PAPON 27 juin 2013
Nouveaux AntiCoagulants par Voie Orale Dr. François PAPON 27 juin 2013 Limites des traitements anticoagulants standards «Nécessité» nouveaux anticoagulants Objectif; se rapprocher de l antithrombotiqueidéal
Plus en détailLes nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique
Conflits d intd intérêts (en rapport avec le thème de la conférence) Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique Oratrice lors de journées de formation sur les nouveaux anticoagulants
Plus en détailNouveaux Anti-thrombotiques. Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1
Nouveaux Anti-thrombotiques Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1 Classification Antithrombines directes o Ximélagatran EXANTA o Désirudine
Plus en détailLes nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique?
Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Références : Pr Samama Journée de Biologie Praticienne Décembre 2011 I. Gouin-Thibault Journée de Biologie Clinique 2012
Plus en détailE04a - Héparines de bas poids moléculaire
E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique
Plus en détailAspects pratiques du traitement de la MTEV
JFA Aspects pratiques du traitement de la MTEV 1 er février 2013 Isabelle Mahé Hôpital Louis Mourier Médecine Interne APHP, Université Paris 7 Conflits d intérêt Conseil en développement Daiichi Sankyo,
Plus en détailAntiagrégants plaquettaires Anticoagulants
Antiagrégants plaquettaires Anticoagulants Céline Moch Docteur en pharmacie Cours infirmier 30 octobre 2012 Epidémiologie En 2011, environ 4% de la population française affiliée au régime général de la
Plus en détailL ORDONNANCE CHEZ L IRC: PIEGES ET BALISES. Dr Parotte M-C Néphrologue CHPLT Verviers 27 Avril 2013
L ORDONNANCE CHEZ L IRC: PIEGES ET BALISES Dr Parotte M-C Néphrologue CHPLT Verviers 27 Avril 2013 => QUELLE EST LA FONCTION RENALE DE MON PATIENT? MDRD: COCKROFT: Clairance créatinine ml/min = [140-âge
Plus en détailSystème cardiovasculaire - CV CV111 CV110. aliskirène Rasilez
aliskirène Rasilez CV111 Pour le traitement de l hypertension artérielle, en association avec au moins un agent antihypertenseur, si échec thérapeutique, intolérance ou contre-indication à un agent de
Plus en détailDabigatran, rivaroxaban et apixaban: le point sur les nouveaux anticoagulants oraux
, rivaroxaban et apixaban: le point sur les nouveaux anticoagulants oraux Damian Ratano a, Philippe Beuret a, Sébastien Dunner b, Alain Rossier b, Marc Uhlmann b, Gérard Vogel b, Nicolas Garin b Quintessence
Plus en détailLes nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?
Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Emmanuel Andrès Service de Médecine Interne Diabète et Maladies métabolique Clinique Médicale B - CHRU de Strasbourg Remerciements au Professeur
Plus en détailEn considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament :
Informations sur le dabigatran (Pradaxa md ) Préambule : Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du dabigatran (Pradaxa md ). L
Plus en détailMédecine Physique Prévention de la maladie thrombo-embolique veineuse. Pr Philippe NGUYEN Vendredi 17 Décembre 2010
Médecine Physique Prévention de la maladie thrombo-embolique veineuse Pr Philippe NGUYEN Vendredi 17 Décembre 2010 Situation clinique : «prévention de la MTEV» Femme, 72 ans, poids = 87 kg, taille = 1,56
Plus en détailLes anticoagulants oraux directs
Les anticoagulants oraux directs Pr Nadine Ajzenberg Département d hématologie et d Immunologie Biologiques Hôpital Bichat, Paris nadine.ajzenberg@bch.aphp.fr 13 février 2015 Anticoagulants oraux directs
Plus en détailXARELTO (RIVAROXABAN) 2,5 MG - 15 MG - 20 MG, COMPRIMÉS PELLICULÉS GUIDE DE PRESCRIPTION
Les autorités de santé de l Union Européenne ont assorti la mise sur le marché du médicament Xarelto 2,5 mg; 15 mg et 20 mg de certaines conditions. Le plan obligatoire de minimisation des risques en Belgique
Plus en détailS o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique
Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3
Plus en détailAnti-Inflammatoires Non stéroïdiens
Pharmacologie Clinique des Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens Effets indésirables Aude FERRAN Plan Toxicité digestive Ulcères» Physiopathologie : effets locaux et systémiques» Cas du cheval Augmentation
Plus en détailLISTE DES DCI SOUMISES A L'ACCORD PREALABLE
ANTALGIQUES Morphine et morphinomimétiques FENTANYL MORPHINE CANCEROLOGIE Agents cytostatiques ANASTROZOLE BICALUTAMIDE EXEMESTANE GOSERELINE LANREOTIDE LETROZOLE MEGESTROL OCTREOTIDE TRETINOINE TRIPTORELINE
Plus en détailLES ANTICOAGULANTS ORAUX
LES ANTICOAGULANTS ORAUX PIERRE-XAVIER FRANK, PHARMACIEN QUELQUES CHIFFRES POUR DÉBUTER: ANTICOAGULANTS ET IATROGÉNIE (ÉTUDE EMIR 2008 ET ENEIS 2009) Près de 1,2 millions de patients sont traités en France
Plus en détailPradaxa Capsules de dabigatran etexilate
PARTIE III : RENSEIGNEMENTS AU CONSOMMATEUR Pr Pradaxa Capsules de dabigatran etexilate Veuillez lire attentivement ce dépliant avant de commencer à prendre PRADAXA et chaque fois que vous renouvelez votre
Plus en détailColette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE
Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE La mise au point préopératoire par un anesthésiste permet de mieux planifier l organisation de la salle d opération, d éviter
Plus en détailMONOGRAPHIE DE PRODUIT
MONOGRAPHIE DE PRODUIT Pr TELZIR Comprimé de fosamprénavir calcique, 700 mg de fosamprénavir Suspension orale de fosamprénavir calcique, 50 mg/ml de fosamprénavir Agent antirétroviral ViiV Soins de santé
Plus en détailPlan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or
Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence
Plus en détailLes nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014
Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes
Plus en détailSaignement sous dabigatran, rivaroxaban ou apixaban
11- Valentine KA et coll. Therapeutic use of warfarin (mise à jour novembre 2012) Uptodate, Waltham 2012 ; version 20-11 : 36 pages. 12- Afssaps Mise au point sur le bon usage des médicaments antivitamine
Plus en détailLivret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation
Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT
Plus en détailItem 182 : Accidents des anticoagulants
Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome
Plus en détail2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Envarsus?
Notice : Information du patient Envarsus 0.75 mg, 1 mg et 4 mg comprimés à libération prolongée Tacrolimus Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament, car elle contient des
Plus en détailUtilisation des anticoagulants à l EHPAD de Marchenoir : Docteur Naudin Patrice. DIU de formation à la fonction de médecin coordonnateur :
Université Paris V Faculté Cochin Port Royal Utilisation des anticoagulants à l EHPAD de Marchenoir : Vers une modification du livret thérapeutique intégrant les nouveaux anticoagulants? Docteur Naudin
Plus en détailProgramme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie
Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie (PEACE) Médecins réviseurs : Dr Steve Brulotte, cardiologue, CSSSAD-Lévis Dr Daniel D Amours, cardiologue, CHU Dr Guy Boucher, cardiologue,
Plus en détailNouveaux anticoagulants oraux (NOAC)
Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Mécanisme d action Suivi biologique: comment et quand? A.Demulder IRIS-Lab 15/05/2013 1 Anticoagulants «traditionnels»: HNF Parentéral Suivi biologique avec ajustement
Plus en détailE03 - Héparines non fractionnées (HNF)
E03-1 E03 - Héparines non fractionnées (HNF) Les héparines sont des anticoagulants agissant par voie parentérale. 1. Modalités d u tilisation Mode d action : l héparine est un cofacteur de l antithrombine
Plus en détailMEDICAMENTS en CARDIOLOGIE. ANTICOAGULANTS (2h)
MEDICAMENTS en CARDIOLOGIE ANTICOAGULANTS (2h) PO Inj Hôpital Pasteur Pôle Pharmacie CHU Nice Ly-Hor HENG/Katia MULLER Pierre-Antoine FONTAINE (fontaine.pa@chu-nice.fr) 1 RAPPEL Pôle 1- L hémostase primaire
Plus en détailMONOGRAPHIE DE PRODUIT
MONOGRAPHIE DE PRODUIT Pr ELIQUIS MD Comprimés d apixaban 2,5 mg et 5 mg Anticoagulant Pfizer Canada inc. 17300, autoroute Transcanadienne Kirkland (Québec) H9J 2M5 Date de rédaction : 20 février 2015
Plus en détailThrombotiques. Réanimation. Limoges Sept 2008. B. Honton
Les Nouveaux Anti- Thrombotiques DESC Réanimation Médicale Limoges Sept 2008 B. Honton La coagulation pour les Nuls LA PROBLEMATIQUE en réanimation SEPSIS et ARDS: Activation de la voie extrinsèque Augmentation
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 10 mars 2010 ARIXTRA 1,5 mg/0,3 ml, solution injectable en seringue pré-remplie - Boîte de 2 (CIP : 363 500-6) - Boîte de 7 (CIP : 363 501-2) - Boîte de 10 (CIP : 564
Plus en détailLes Nouveaux Anticoagulants Oraux (NAC) Société STAGO -HOTEL MERCURE 22 Novembre 2012 - Troyes
Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NAC) Société STAGO -HOTEL MERCURE 22 Novembre 2012 - Troyes 1 Marché global des anticoagulants Un Marché en explosion: 6 milliards de $ en 2008 9 milliards de $ attenduen
Plus en détailLes nouveaux anticoagulants en 2012
Les nouveaux anticoagulants en 2012 Actualités thérapeutiques 1 er décembre 2012 Dr Jérôme CONNAULT Service de Médecine Interne Hôtel-Dieu CHU de Nantes jerome.connault@chu-nantes.fr Pourquoi de nouveaux
Plus en détailHÉPARINES DE BAS POIDS MOLÉCULAIRE
AGENCE FRANÇAISE de SÉCURITÉ SANITAIRE des PRODUITS de SANTÉ SCHÉMA COMMUN HÉPARINES DE BAS POIDS MOLÉCULAIRE Information destinée aux professionnels de santé Texte de référence utilisé pour la rédaction
Plus en détailLes Nouveaux AntiCoagulants Oraux
Les Nouveaux AntiCoagulants Oraux (NACO) Emmanuel HAZARD/Jean-loup HERMIL Chronologie Héparine non fractionnée 1950 HBPM 1980 NACO >2008 AVK 1960 Fondaparinux 2002 2 Les indications des NACOs En médecine
Plus en détailSÉCURISATION DE LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS TRAITÉS PAR DABIGATRAN ET RIVAROXABAN AU CH DE HAGUENAU
SÉCURISATION DE LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS TRAITÉS PAR DABIGATRAN ET RIVAROXABAN AU CH DE HAGUENAU APHAL - 24/09/2013 Dr Sébastien BUFFLER - Cardiologue Audrey FUSS - Interne en pharmacie Contexte
Plus en détailUne forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux
27 novembre 2013 Nouveaux anti-coagulants oraux : une étude de l Assurance Maladie souligne la dynamique forte de ces nouveaux médicaments et la nécessité d une vigilance accrue dans leur utilisation Les
Plus en détailRapport thématique. Les anticoagulants en France en 2012 : Etat des lieux et surveillance
Rapport thématique Les anticoagulants en France en 2012 : Etat des lieux et surveillance Juillet 2012 Messages essentiels Les anticoagulants sont associés à un risque hémorragique élevé. Ils représentent
Plus en détaille médicament du mois Rivaroxaban (Xarelto ) : nouvel anticoagulant oral, inhibiteur direct sélectif du facteur Xa
le médicament du mois Rivaroxaban (Xarelto ) : nouvel anticoagulant oral, inhibiteur direct sélectif du facteur Xa A.J. Scheen (1) RÉSUMÉ : Le rivaroxaban (Xarelto, Bayer Schering Pharma), couronné par
Plus en détailAccidents des anticoagulants
30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER
Plus en détailUNIVERSITE DE NANTES
UNIVERSITE DE NANTES FACULTE DE MEDECINE Année 2014 N THESE Pour le DIPLOME D ETAT DE DOCTEUR EN MEDECINE Diplôme d études spécialisées en médecine générale Par Monsieur MÉAR François-Xavier Né le 24 Février
Plus en détailPrescription et surveillance d un traitement antithrombotique
Prescription et surveillance d un traitement antithrombotique (175) Pierre Ambrosi et Marie-Christine Alessi Septembre 2005 (Mise à jour 2009/2010) Objectifs pédagogiques : - Prescrire et surveiller un
Plus en détailANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT
ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT 1 Ce médicament fait l objet d une surveillance supplémentaire qui permettra l identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les
Plus en détailFaut-il encore modifier nos pratiques en 2013?
Anti-agrégants, anticoagulants et Endoscopie digestive Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Christian Boustière, Marseille ANGIOPAS Essai de phase II randomisé multicentrique évaluant l efficacité
Plus en détailUTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014
UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS SYMPOSIUM CSL BEHRING COPACAMU 2014 PROFESSEUR François BERTRAND CHU DE NICE CHRONOLOGIE DES RECOMMANDATIONS
Plus en détailPRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS
PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION
Plus en détailRELPAX. hydrobromure d élétriptan
RELPAX hydrobromure d élétriptan * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques * Conclusion * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques *
Plus en détailAprès la prévention veineuse
Les nouveaux anticoagulants oraux s attaquent à l embolie pulmonaire Résumé : Les nouveaux anticoagulants oraux vont transformer la prise en charge de la maladie thromboembolique veineuse, que ce soit
Plus en détailAlgorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Édition Conseil du médicament www.cdm.gouv.qc.ca Coordination Anne Fortin, pharmacienne Élaboration Conseil du médicament Fédération
Plus en détailPRADAXA dabigatran. Délai Concentration max Biodisponibilité 8% 80% 66% 50% Demi-vie d élimination
Sommaire Départ de Monsieur le Professeur M. Ollagnier I. Pharmacologie des nouveaux anticoagulants II. Congrès National de Pharmacovigilance II.1 Tramadol et grossesse II.2 Ceftriaxone et anti-facteur
Plus en détailUTILISATION ET PRECAUTION D EMPLOI DES AINS Professeur Philippe BERTIN, Chef de Service de Rhumatologie, CHU Limoges Octobre 2009
UTILISATION ET PRECAUTION D EMPLOI DES AINS Professeur Philippe BERTIN, Chef de Service de Rhumatologie, CHU Limoges Octobre 2009 Objectifs pédagogiques : 1 ) Connaître les mécanismes d action des AINS
Plus en détailLes anticoagulants oraux: des AVK aux «NOACs» NOACs ou NACOs? Bandes des rues de Mexico responsables d incivilités permanentes
Les anticoagulants oraux: des AVK aux «NOACs» NOACs ou NACOs? NACO: Contraction de «Narcissistes compacts» Bandes des rues de Mexico responsables d incivilités permanentes Les Nacos ne boivent pas d alcool
Plus en détailLES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS
LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines
Plus en détailNurofen 400 Fastcaps, 400 mg capsules (molles) Ibuprofène
NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Nurofen 400 Fastcaps, 400 mg capsules (molles) Ibuprofène Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament. Elle contient des informations importantes
Plus en détailPrise en charge de l embolie pulmonaire
Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix
Plus en détail28/06/13. Mardi 12 Mars 2013 Pascal Schlesser et Pierre Webert Cardiologues à Saint- Avold
Mardi 12 Mars 2013 Pascal Schlesser et Pierre Webert Cardiologues à Saint- Avold 1 Quelle est la dose recommandée de Xarelto dans la préven;on des ETEV en cas d interven;on chirurgicale orthopédique majeure
Plus en détailBourse d éducation permettant la réalisation du projet
Bourse d éducation permettant la réalisation du projet Auteure : Rachel Therrien, pharmacienne à l UHRESS (Unité hospitalière de recherche, d enseignement et de soins sur le sida) du CHUM (Centre hospitalier
Plus en détailÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE
ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE
Plus en détailLes anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008
Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas
Plus en détailCarnet de suivi Lithium
Carnet de suivi Lithium Brochure d information sur les troubles bipolaires et leur traitement par lithium Nom : Ce carnet est important Si vous le trouvez, merci de le faire parvenir à l adresse cidessous
Plus en détailLes traitements antithrombotiques
Les traitements antithrombotiques Docteur Isabelle MARTIN-TOUTAIN Service d Hématologie Biologique GH Pitié-Salpêtrière - Paris 1 - Les médicaments antithrombotiques 1 - Antiagrégants - Dérivés salicylés
Plus en détailINSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»
INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque
Plus en détailCompte-rendu du Comité technique de Pharmacovigilance CT012013083. Séance du 12 novembre 2013
CT012013083 27/11/2013 Direction de la Surveillance Pôle Pharmacovigilance Addictovigilance Dr Evelyne Falip Compte-rendu du Comité technique de Pharmacovigilance CT012013083 Nom du dossier Dossier thématique
Plus en détailB06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs
B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue
Plus en détailPARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LE CONSOMMATEUR. APO-CITALOPRAM Comprimés de citalopram USP
PARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LE CONSOMMATEUR Pr APO-CITALOPRAM Comprimés de citalopram USP Cette notice est la troisième partie de la monographie du produit APO-CITALOPRAM, publiée lorsque le médicament
Plus en détailLes NOACs en situation de crise
Les NOACs en situation de crise Vanderhofstadt Quentin Stagiaire en médecine interne (CHHF) Février 2013 Supervision : Dr Guillen 1 Les NOACs en situation de crise Pourquoi un staff à ce sujet R/ de plus
Plus en détailDeux nouveaux anticoagulants oraux : Dabigatran et Rivaroxaban
Deux nouveaux anticoagulants oraux : Dabigatran et Rivaroxaban Améliorations attendues et problèmes M.M. Samama, M-H. Horellou, J. Conard Groupe Hémostase-Thrombose Hôtel-Dieu L. Le Flem, C. Guinet, F.
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 29 février 2012
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 29 février 2012 Le projet d avis adopté par la Commission de la Transparence le 14 décembre 2011 a fait l objet d une audition le 18 janvier 2012. L avis définitif a
Plus en détailNouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques
Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Christelle MARQUIE CHRU de Lille Clinique de Cardiologie L i l l e 2 Université du Droit et de la Santé Les NOAG: QCM 1. ont les mêmes indications que
Plus en détailjournées chalonnaises de la thrombose
Nos connaissances certaines et notre pratique journalière : Les Nouveaux Anticoagulants dans la thromboprophylaxie de la chirurgie prothétique du MI Benoit Cots et Jean Marc Royer le 29/11/12-1 Recommandations
Plus en détailDES NOUVELLES DU COMITÉ DE PHARMACOLOGIE
Le mardi 30 octobre 2012 Bulletin no 1 / 2012-2013 DES NOUVELLES DU COMITÉ DE PHARMACOLOGIE La première réunion du Comité de pharmacologie de l année 2012-2013 a eu lieu le 30 octobre 2012. RÉSUMÉ EN QUELQUES
Plus en détailGUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE
GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les
Plus en détailORDONNANCE COLLECTIVE
ORDONNANCE COLLECTIVE Assurer le suivi des personnes recevant un Page 1 de 12 O.C. 6.5 Professionnels visés : Les infirmières qui possèdent la formation, les connaissances et les compétences nécessaires,
Plus en détailPoint d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:
Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant
Plus en détailPhlébites: les pièges et ses nouveaux traitements Chris8ne Jurus Charles Nédey
Clinique du Tonkin Phlébites: les pièges et ses nouveaux traitements Chris8ne Jurus Charles Nédey Conflits d intérêts AUCUN Histoire clinique Femme 32 ans secrétaire 2 enfants 6 et 8 ans Implanon (8 ans
Plus en détailCas clinique n 1. Nouveaux anticoagulants. IIa. Nouveaux anticoagulants Comment s y retrouver? fibrine. Facteur tissulaire VIIa
Cas clinique n 1 Nouveaux anticoagulants Comment s y retrouver? Indications et contre-indications Dre Françoise Boehlen Prof. Jean-Luc Reny & Prof. Arnaud Perrier Updates de Médecine interne générale 21
Plus en détailSurveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM)
Hématologie biologique (Pr Marc Zandecki) Faculté de Médecine CHU 49000 Angers France Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM) 1. Structure et mode d'action
Plus en détailLe RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire
Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant
Plus en détailDonnées de Pharmacovigilance et les NOACs. Haleh Bagheri haleh.bagheri@univ-tlse3.fr
Données de Pharmacovigilance et les NOACs Haleh Bagheri haleh.bagheri@univ-tlse3.fr Dabigatran (Pradaxa) Rivaroxaban (Xarelto) Apixaban (Eliquis ) Effet Attendu (A) Effet Inattendu (B) Hémorragie - Hépatotoxicité
Plus en détailmasque anti-thrombotiques Deuxième niveau Troisième niveau Quatrième niveau Cinquième niveau Sahnoun Z - Hakim A Faculté de médecine de Sfax
Cliquez pour modifier le XXèmes Journées Nationales de Médecine style Cliquez pour Les modifier nouveaux les styles du texte du masque anti-thrombotiques Deuxième niveau Troisième niveau Quatrième niveau
Plus en détailNOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Sporanox 100 mg gélules Itraconazole
NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Sporanox 100 mg gélules Itraconazole Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.
Plus en détail