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1 CARE International au Mali Unité de Conception Suivi et Evaluation ANALYSE DE LA VULNERABILITE ET DES SYSTEMES DE VIE DES MENAGES EN MILIEU RURAL DE LA REGION DE SEGOU CAS DES CERCLES DE SEGOU ET NIONO Michka Seroussi Abdoul Karim Coulibaly Roland Frederic Ngampana Ahmed Ag Aboubacrine Fadimata Mahamane Diourou Cissé Dr. Elie Bankineza Juin 2003

2 TABLE DES MATIERES TABLE DES MATIERES... i LISTE DES TABLEAUX...iii LISTE DES FIGURES...vi LISTE DES GRAPHIQUES...vi LISTE DES ACRONYMES...vii REMERCIEMENT... viii RESUME EXECUTIF...ix INTRODUCTION... 1 PREMIERE PARTIE... 2 CHAPITRE 1 : CARACTERISTIQUES DE LA REGION DE SEGOU... 3 I. Aspect physique... 3 II. Infrastructures routières... 3 III. Population... 3 IV. L éducation... 3 V. La problématique de la santé... 5 VI. Les systèmes de production... 6 VII. Décentralisation... 7 CHAPITRE 2 : METHODOLOGIE DE L ENQUETE... 9 I. Définition des concepts... 9 II. Stratégies de vie et de survie III. Pauvreté et Vulnérabilité IV. Opérationalisation du concept de vulnérabilité V. Plan de sondage VI. Les Outils de collecte VII. Les étapes de collecte VIII. Vulnérabilité déclarée par les communautés DEUXIEME PARTIE CHAPITRE 1 : CARACTERISTIQUES SOCIO-DEMOGRAPHIQUES DES MENAGES, DE LA POPULATION ET MIGRATION I. Caractéristiques des ménages II. Caractéristiques de la population des ménages III. Migration CHAPITRE 2 : LES SYSTEMES DE VIE DES MENAGES I. Activités économiques des ménages II. Les équipements III. Exploitation agricole IV.L Elevage CHAPITRE 3 : LES STRATEGIES DE SURVIE DES MENAGES I. Diagnostique de l état de vulnérabilité II. Stratégies de survie des ménages CHAPITRE 4: SITUATION SANITAIRE ET NUTRITIONNELLE DES MENAGES I. Accès à l eau potable II. Etat sanitaire des enfants III. Alimentation des ménages i

3 CONCLUSION PARTIELLE TROISIEME PARTIE CHAPITRE 1 : CARACTERISTIQUES SOCIO-DEMOGRAPHIQUES DES MENAGES, DE LA POPULATION ET MIGRATION I. Caractéristiques des ménages II. Caractéristiques de la population des ménages III. Migration CHAPITRE 2 : LES SYSTEMES DE VIE DES MENAGES I. Activités économiques des ménages II. Les équipements III. Exploitation agricole IV. L Elevage CHAPITRE 3 : LES STRATEGIES DE SURVIE DES MENAGES I. Diagnostique de l état de vulnérabilité II. Stratégies de survie des ménages CHAPITRE 4: SITUATION SANITAIRE ET NUTRITIONNELLE DES MENAGES I. Accès à l eau potable II. Etat sanitaire des enfants III. Alimentation des ménages CONCLUSION PARTIELLE CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS I. Synthèse générale des deux cercles II. Quelques recommandations BIBLIOGRAPHIE ANNEXES ii

4 LISTE DES TABLEAUX Tableau Page : Répartition des communes du cercle de Ségou entre les strates : Répartition des communes du cercle de Niono entre les strates : Échantillon des communes et villages tirés pour le cercle de Ségou : Échantillon des communes et villages tirés pour le cercle de Niono : Principaux indicateurs de vulnérabilité selon la strate, cercle de Ségou : Principaux indicateurs de vulnérabilité selon la strate, cercle de Niono : Répartition des ménages selon la strate et le niveau de vulnérabilité déclaré et taille moyenne des ménages : Caractéristiques des chefs de ménages : Répartition des ménages selon le degré de vulnérabilité et les caractéristiques socio-démographiques : Taille moyenne des ménages selon la vulnérabilité : Ratio de dépendance selon le niveau de vulnérabilité : Caractéristiques socio-démographique de la population des ménages : Taux d activité par age et sexe de la population des ménages : Occupation des enfants de moins de 15 ans selon les caractéristiques socio-démographiques : Niveau d'instruction de la population de 7ans et plus selon quelques caractéristiques socio-démographiques : Taux net de scolarisation de la population de 7-14 ans selon quelques caractéristiques socio-démographiques : Taux de migration de la population de 10 ans et plus selon quelques caractéristiques socio-économiques et culturelles : Destination de la population migrante selon la strate, la vulnérabilité du ménage et le sexe du migrant : Fréquence de la Migration selon quelques caractéristiques socioéconomiques : Provenance des ressources pour la migration selon quelques caractéristiques : Travaux effectués par les migrants sur leurs lieux de destination, selon la strate, la vulnérabilité du ménage et le sexe du migrant : Caractéristiques des ménages des migrants : Niveau de contribution de la migration au système de vie du ménage selon la vulnérabilité et la zone : Ménages ayant reçu des envois des migrants selon la vulnérabilité et la strate : Apport moyen de la migration par ménage ayant au moins un migrant selon la vulnérabilité et la strate : Montant moyen apporté par migrant selon la destination et le type de travail : Répartition des ménages par type d AGR pratiquée, selon la vulnérabilité et la strate : Montants moyens annuels individuels issus des AGR par sexe, selon la vulnérabilité du ménage : Répartition des ménages par type d équipements possédés selon la vulnérabilité : Location de parcelles selon la vulnérabilité du ménage proportion de ménages qui ont loué ou cédé leurs parcelles, selon la vulnérabilité et la zone : Fertilité des parcelles selon la zone et niveau de vulnérabilité iii

5 2.2.6 : Nombre moyen de parcelles possédées par les ménages selon la vulnérabilité : Type de culture céréalière selon la zone et la vulnérabilité : Type de cultures maraîchères, vivrières et fruitières selon la zone et la vulnérabilité : Production moyenne céréalière des ménages ayant exploité selon la vulnérabilité : Utilisation de la production de mil selon la vulnérabilité : Répartition des ménages selon le nombre de type d animaux possédés : Répartition des ménages selon le type d animaux possédés : Nombre moyen de type d animal par ménages propriétaires de bétail, selon la vulnérabilité, la strate, le sexe et l ethnie du chef de ménage : Part moyenne du revenu annuel consacrée à l'alimentation selon la vulnérabilité, la strate et le sexe du chef de ménage : Principales contraintes à la SCVM selon la vulnérabilité et la strate : Stratégies de survie des ménages selon la vulnérabilité : Don et Zakat reçu par le ménage selon la vulnérabilité : Source principale d'approvisionnement en eau du ménage selon la vulnérabilité et la strate : Prévalence des maladies courantes chez les enfants de moins de 5 ans selon quelques caractéristiques socio-démographiques : Prévalence des maladies épidémiques chez les enfants de moins de 5 ans selon quelques caractéristiques socio-démographiques : Prévalence de la cécité crépusculaire et du goitre dans le ménage selon la vulnérabilité et la strate : Propoprtion de ménages ayant eu des enfants malades au cours des 3 derniers mois et parmi ceux-ci proportion ayant consulté les centres de santé selon la vulnérabilité et la strate : Proportion d enfants de mois vaccinés selon la vulnérabilité la strate et le sexe de l enfant : État nutritionnel des enfants selon quelques caractéristiques socio démographiques : Nombre de repas consommés la veille selon la vulnérabilité et la strate : Répartition des ménages selon la strate et le niveau de vulnérabilité déclaré : Caractéristiques des chefs de ménages : Répartition des ménages selon le degré de vulnérabilité et les aractéristiques socio-démographiques : Taille moyenne des ménages selon la vulnérabilité : Ratio de dépendance selon le niveau de vulnérabilité : Caractéristiques socio-démographique de la population des ménages : Taux d activité par age et sexe de la population des ménages : Occupation des enfants de moins de 15 ans selon les caractéristiques sociodémographiques : Niveau d'instruction de la population de 7ans et plus selon quelques caractéristiques socio-démographiques : Taux net de scolarisation de la population de 7-14 ans selon quelques caractéristiques socio-démographiques : Taux de migration de la population de 10 ans et plus selon quelques caractéristiques socio-économiques et culturelles : Destination de la population migrante selon la strate, la vulnérabilité du ménage et le sexe du migrant : Fréquence de la Migration selon la strate, la vulnérabilité du ménage et le sexe du migrant : Provenance des ressources pour la migration selon la strate, la vulnérabilité du ménage et le sexe du migrant iv

6 : Travaux effectués par les migrants sur leurs lieux de destination, selon la strate, la vulnérabilité du ménage et le sexe du migrant : Caractéristiques des ménages des migrants : Niveau de contribution de la migration au système de vie du ménage selon la vulnérabilité et la zone : Ménages ayant reçu des envois des migrants selon la vulnérabilité et la strate : Apport moyen de la migration par ménage ayant au moins un migrant selon la vulnérabilité et la zone : Répartition des ménages par type d AGR pratiquée, selon la vulnérabilité et la strate : Montants moyens annuels individuels issus des AGR par sexe, selon la vulnérabilité du ménage : Répartition des ménages par type d équipements possédés selon la vulnérabilité : Location de parcelles selon la vulnérabilité du ménage et la zone : Fertilité des parcelles selon le niveau de vulnérabilité et la strate : Nombre moyen de parcelles possédées par vulnérabilité : Type de culture céréalière selon la zone et la vulnérabilité : Type de cultures maraîchères, vivrières et fruitières selon la zone et la vulnérabilité : Production moyenne céréalière selon la vulnérabilité et la zone : Utilisation de la production de riz et de mil selon la vulnérabilité : Répartition des ménages selon le nombre de types d animaux possédés : Répartition des ménages selon le type d animaux possédés : Nombre moyen de types d animaux par ménage propriétaire de bétail, selon la vulnérabilité et la strate : Part moyenne du revenu annuel consacrée à l'alimentation : Principales contraintes à la SCVM selon la vulnérabilité et la strate : Stratégies de survie des ménages agriculteurs selon la vulnérabilité : Don et Zakat reçu par le ménage selon la vulnérabilité : Source principale d'approvisionnement en eau du ménage selon la vulnérabilité et la strate : Prévalence des maladies courantes chez les enfants de moins de 5 ans selon quelques caractéristiques socio-démographiques : Prévalence des maladies épidémiques chez les enfants de moins de 5 ans selon quelques caractéristiques socio-démographiques : Prévalence de la cécité crépusculaire et du goitre dans le ménage selon la vulnérabilité et la strate : Propoprtion de ménages ayant eu des enfants malades au cours des 3 derniers mois et parmi ceux-ci proportion ayant consulté les centres de santé selon la vulnérabilité et la strate : Raison de non-fréquentation des centres de santé selon la strate : Proportion d enfants de mois vaccinés selon la vulnérabilité, la strate et le sexe : État nutritionnel des enfants selon quelques caractéristiques socio-démographiques : Nombre de repas consommés la veille selon la vulnérabilité et la strate : Récapitulatif des principaux indicateurs SCVM dans le cercle de Ségoum et de Niono v

7 LISTE DES FIGURES Figure Page : Dynamique de la vulnérabilité LISTE DES GRAPHIQUES Graphique Page : Pyramide des âges de la population : Taux d activité par groupe d age et par sexe : Taux de scolarisation selon l'ethnie : Pyramide des âges de la population des migrants : Flux migratoire au cours de l année : Quelques activités des ménages selon la vulnérabilité : Revenu individuel moyen annuel, issu des AGR, selon le sexe : Répartition des ménages selon le type d'animal possédé et la vulnérabilité : Nombre moyen d'animaux possédés par ménage et selon le sexe : Déclaration des mois les plus difficiles pour la SCVM : Pyramide des âges de la population : Taux d activité par groupe d age et par sexe : Taux de scolarisation selon l'ethnie : Pyramide des âges de la population des migrants : Flux migratoire au cours de l année : Montant moyen rapporté par migrant selon la destination : Quelques activités des membres des ménages selon la strate : Revenu individuel moyen annuel, issu des AGR, selon le sexe : Comparaison de la répartition de la production de mil et de riz : Répartition des ménages selon le type d'animal possédé et la vulnérabilité : Nombre moyen d'animaux possédés par ménage et selon le sexe : Part en % du cheptel possédé par les femmes dans les ménages selon la vulnérabilité du ménage : Déclaration des mois les plus difficiles pour la SCVM vi

8 LISTE DES ACRONYMES ACDI : AGR : APE : CAP : CED : CM : CMDT: COMATEX : CSA-R : CSCOM : EDSM : FED : IRA : ISSA : JKS : MJT : NORAD : NSP : OC : ON : ORS : PSLT : RCI : ROCAM : SCVM : SPSS : USAID : Agence Canadienne de Développement International Activité Génératrice de Revenus Association de Parents d Elèves Centre d Animation Pédagogique Centre d Education pour le Développement Chef de Ménage Compagnie Malienne de Développement du Textile Compagnie Malienne du Textile Centre de Santé Revitalisé Centre de Santé Communautaire Enquête Démographique et de Santé du Mali Fond Européen de Développement Infections respiratoires aiguës Integrated System for Survey Analysis Jama ka Kalan So Mussow ka Jiguiya Ton Norvegian Agency for Development Ne sait pas Organisation Communautaire Office du Niger Office Riz Ségou Plan Stratégique à Long Terme République de Cote d Ivoire Renforcement des Organisations, Crédit et Aménagements à Macina Sécurité des Conditions de Vie des Ménages Statistical Package for Social Science United State Agency for International Development vii

9 REMERCIEMENTS Ce rapport est le fruit d un long processus ayant impliqué différents acteurs, de la phase de conception à la phase de production du rapport, en passant par la phase de collecte et traitement des données. La contribution de CARE NIGER pour la conception et formation a été très profitable. Elle a permis au personnel de CARE MALI de bénéficier de l expérience d une autre mission de CARE ayant déjà une expertise dans la conduite des études SCVM. Ainsi nous tenons ici à remercier tout le personnel de CARE Niger et plus particulièrement Mr. Amadou Sayo et Mr. Zacharie Madougou pour l appui technique apporté à la phase de conception et de formation. Par ailleurs, cette collecte d information ne serait possible sans le soutien et la participation des autorités locales (Assemblée Régionale, Préfectures) et des communautés de la région de Ségou, des cercles de Niono et Ségou, ainsi que des villages enquêtés. Nous tenons ici à leur adresser notre profonde gratitude. Les remerciements vont également à l endroit de toute l équipe d enquêteurs et d agents de saisie qui ont participé à cette opération de collecte. Enfin, nous tenons à remercier tout le personnel de CARE Mali, pour sa contribution à l amélioration du présent document et l organisation logistique lors de la phase terrain. viii

10 RESUME EXECUTIF Les études sur la Sécurité des Conditions de Vie des Ménages (SCVM) sont un préalable pour l orientation des stratégies d intervention de CARE MALI. Ces études, basées sur une méthodologie à la fois qualitative et quantitative, permettent de diagnostiquer tous les aspects de la vie des ménages, dans l optique d élaborer des stratégies efficaces d intervention, qui ciblent les couches les plus vulnérables. La présente étude effectue un diagnostic de la situation de vulnérabilité des ménages du milieu rural des cercles de Ségou et Niono, en vue de définir des stratégies appropriées d intervention ciblant les ménages les plus vulnérables de ces localités. Le concept de vulnérabilité est une notion plus dynamique que celui de la pauvreté, il prend en compte les stratégies d adaptation et de changement et introduit la sécurité du bien-être des ménages, la survie de ces ménages et la prise de conscience de l état de pauvreté. La définition de la vulnérabilité, ainsi que le classement des ménages selon les trois catégories de vulnérabilités retenus (très vulnérable, moyennement vulnérable et peu vulnérable) sont effectués par les communautés elles mêmes. Les indicateurs de vulnérabilité déclarés par les populations des deux cercles sont assez similaires et ont tous traits aux équipements agricoles et au bétail. Les différences entre les moins vulnérables et les plus vulnérables résident dans les quantités de chaque type d équipement ou de cheptel possédé. Ainsi, il ressort que moins de la moitié (48%) des ménages du cercle de Ségou et plus de la moitié (52%) des ménages du cercle de Niono sont très vulnérables. La structure de la population des deux cercles est à l image de celle du pays tout entier, en particulier et des pays en voie de développement en général. Elle est principalement jeune, en atteste une pyramide des âges à base large et à sommet effilé. Cette structure est révélatrice d une forte fécondité et d une mortalité infantile très importante, car peu d enfants arrivent à l âge de la production, à cause, entre autre, des maladies infectieuses. Les données sur l éducation révèlent une population peu instruite avec des taux de non-instruction assez importants (90% et 78% respectivement à Ségou et à Niono) et une sous-scolarisation des enfants (avec des taux de scolarisation de 20% à Ségou contre 40% à Niono), notamment des filles. Dans les deux cercles, la situation des femmes en matière d éducation est préoccupante. L influence de la vulnérabilité, sur la scolarisation des enfants ne se manifeste pas de la même façon à Ségou et à Niono. Tandis qu à Ségou, il n y a pas de différence de scolarisation des enfants selon la vulnérabilité, à Niono, on note que ce sont les enfants des ménages les moins vulnérables qui sont les mieux scolarisés. Dans les deux cercles, on note des disparités ethniques dans la scolarisation des enfants. Les phénomènes migratoires qui constituent des stratégies de vie et/ou de survie des ménages, sont d ampleur dans les deux cercles. Cependant, ils ne s opèrent pas de la même façon. Tandis qu à Ségou la migration, surtout celle des jeunes filles est très précoce (entre ans), à Niono, elle est plus tardive. Les filles migrantes qui quittent le cercle de Ségou vont presque toutes à Bamako pour servir de domestiques dans les ménages. Les migrations dans le cercle de Niono, sont essentiellement drainées vers l Office du Niger qui constitue un pôle important d attraction. En terme de rentabilité économique, la migration effectuée par les populations du cercle de Niono semble procurer plus de revenus que ceux générés par la migration des populations du cercle de Ségou. Il est évident que la précarité économique est à l origine de la migration des populations, dans la mesure où ce sont les populations les plus vulnérables qui sont le plus concernées par le phénomène. Bien que les populations des deux cercles vivent principalement de l agriculture, on dénote la présence de certaines AGR effectuées en complément par les ménages. Ces principales AGR ix

11 sont : l embouche, le travail agricole salarié et l artisanat. A Ségou, l exercice de ces activités est fonction du niveau de vulnérabilité du ménage ; il apparaît que les ménages très vulnérables exercent principalement le travail agricole salarié et l artisanat, tandis que les ménages peu vulnérables exercent l embouche. Par contre à Niono, il n apparaît pas une spécialisation dans un type d AGR donné selon la vulnérabilité, mais les différences apparaissent surtout quant au revenu tiré des activités, lequel est généralement plus important chez les ménages peu vulnérables. Dans l ensemble des deux cercles il apparaît des différences de revenus importantes entre les femmes et les hommes exerçant les même activités. Les hommes retirent toujours un gain supérieur à celui des femmes quelle que soit l activité considérée, à l exception des activités purement féminines. Concernant les équipements agricoles, il apparaît dans les deux cercles une insuffisance d équipements agricoles. La pratique de l agriculture traditionnelle est toujours en vigueur avec l utilisation d équipements rudimentaires. L examen du cheptel révèle des différences dans la possession de cheptel entre les hommes et les femmes et des différences selon la vulnérabilité. Ainsi, il est apparu que les ménages peu vulnérables sont ceux qui diversifient davantage leur cheptel comparativement aux ménages très vulnérables. De même, ces derniers possèdent toujours moins de têtes de bétail que les ménages peu vulnérables. Les femmes ont aussi systématiquement moins de têtes de bétail que les hommes et ceci quel que soit le type de cheptel considéré. Les mois difficiles pour la SCVM sont les mêmes dans les deux cercles, il s agit des mois de la saison des pluies, juin, juillet août et septembre. Les principales contraintes évoquées sont également les mêmes dans les deux cercles et ont trait principalement à l insécurité alimentaire. D autres parts, le système de solidarité semble plus important à Niono qu à Ségou dans la mesure ou 30% des ménages de Niono ont bénéficié de dons ou de Zakat contre seulement 17% des ménages de Ségou. Sur le plan sanitaire, le cercle de Niono semble avoir les meilleurs indicateurs : une meilleure santé des enfants, perceptible à travers les indicateurs anthropométriques, une meilleure fréquentation des centres de santé, un meilleur accès à l eau potable. x

12 INTRODUCTION Les études sur la Sécurité des Conditions de Vie des Ménages (SCVM) sont un préalable pour l orientation des stratégies d intervention de CARE MALI. Ces études, basées sur une méthodologie à la fois qualitative et quantitative, permettent de diagnostiquer tous les aspects de la vie des ménages, dans l optique d élaborer des stratégies efficaces d intervention, qui ciblent les couches les plus vulnérables. Les interventions de CARE MALI ont commencé dans la région de Ségou, depuis 1985 au niveau du cercle de Macina. La première intervention avait pour but d apporter une aide d urgence en vivres aux populations de cette zone qui traversait une période de sécheresse sans précédent. A la suite de cette intervention, CARE a commencé à initier d autres projets de développement en agriculture, hydraulique, santé, éducation, etc. Actuellement, CARE MALI est présent dans la région de Ségou à travers trois projets : un projet d éducation de base : Jama ka Kalan So (JKS) basé à Macina et qui vient d étendre ses activités au cercle de Ségou, financé par l ACDI, à travers CARE Canada; un projet d aménagement hydro-agricole et de crédit : Renforcement Organisationnel Crédit et Aménagement à Macina (ROCAM), financé par NORAD à travers CARE Norvège ; Les Centre de Conseil Communal (CCC) à Macina, financé par le FED Le projet d appui aux collectivités territoriales de Ségou et Macina (SYSTEMS), financé par CARE, qui était basé à Ségou, vient de prendre fin en novembre Pour étendre ses activités aux cercles de Niono et de Ségou, CARE MALI a conduit une enquête SCVM dans lesdits cercles, en juin Le présent document présente les résultats de cette étude sur la SCVM conduite à Ségou et Niono. Il se compose de trois parties principales : une première partie traite des aspects méthodologiques ; à ce niveau, sont présentées les caractéristiques de la région de Ségou et la méthodologie des enquêtes SCVM; une deuxième partie présente les résultats de l étude pour le cercle de Ségou ; une troisième partie présente les résultats pour le cercle de Niono. Nous terminons l étude par une conclusion sommaire et des recommandations. 1

13 PREMIERE PARTIE ASPECTS METHODOLOGIQUES 2

14 CHAPITRE 1 : CARACTERISTIQUES DE LA REGION DE SEGOU I. Aspect physique La région de Ségou est située dans la partie centrale du Mali, elle est limitée au nord par la République Islamique de Mauritanie, à l est par la région de Mopti, au sud-est par la République du Burkina Faso, au sud par la région de Sikasso et à l ouest par la Région de Koulikoro. Elle couvre une superficie de km 2, soit 5% du territoire national. Elle est la 4 ème région administrative du Mali et comporte 7 cercles (Ségou, Baroueli, Bla, San, Tominian, Macina et Niono). La région est caractérisée par trois zones climatiques : ƒ ƒ ƒ Le climat soudanien nord occupe 31% de la superficie, Le climat sahélien sud, 45% de la superficie, Le climat sahélien Nord, 24% de la superficie. Le relief au niveau de la région est assez plat et peu accidenté. Les pluies régulièrement réparties atteignent une moyenne annuelle d environ 600 mm. La région de Ségou est traversée par le fleuve Niger sur 292 km et son principal affluent le Bani sur 250 km. Grâce au barrage de Markala, le fleuve alimente un réseau d irrigation à travers trois canaux, le canal du Sahel, le canal de Macina et le canal Costa. II. Infrastructures routières Le réseau routier compte 876 km de route d intérêt régional dont 197 bitumés, 61 km de route locale et seulement 42 km de pistes agricoles. Il ressort de cette distribution spatiale des infrastructures routières trois zones fortement enclavées : la partie septentrionale du cercle de Niono, la zone Nord-ouest des cercles de Ségou, Barouéli, Bla et la zone inter fleuve du cercle de Macina. III. Population La région compte habitants soit une densité de 25 habitants au Km 2. La population, à majorité rurale (82,2%), est composée principalement de Bambaras, Peuls, Markas, Bobos et Somonos. Le taux d accroissement de la population est de 2,0% contre 2,2% pour l ensemble du pays. L islam est la religion dominante, suivi du christianisme et de l animisme. IV. L éducation 1. Niveau d éducation et infrastructures scolaires Ségou a été une région pionnière de l histoire de l éducation au Mali notamment dans l enseignement des langues. Actuellement, elle occupe la 4 e place après Sikasso, Koulikoro et Kayes à cause de l insuffisance des mesures d accompagnement. Le système éducatif est structuré comme suit : ƒ Education préscolaire et spéciale ; ƒ Enseignement Fondamental (formel et non informel) ; ƒ Enseignement secondaire ; ƒ Enseignement secondaire technique et professionnel. 3

15 La région de Ségou compte actuellement deux Directions de l Académie d Enseignement : l une à San et l autre à Ségou. Ces deux directions de l Académie d Enseignement comprennent 8 Centres d Animation Pédagogique (CAP). Chaque cercle de la région a un Centre d Animation Pédagogique excepté le cercle de Ségou qui en compte 2 (un dans la ville de Ségou et un à Markala). Pendant l année scolaire , la population scolarisable au niveau de l enseignement fondamental etait de enfants dont filles. Le taux brut de scolarisation est de 58,6% pour les garçons et 41,2% pour les filles soit une moyenne de 50,1%. a) L enseignement préscolaire La région de Ségou compte également 21 jardins d enfants au titre de l éducation préscolaire. Ils se trouvent tous dans les centres urbains et semi-urbains. b) L enseignement fondamental Il comprend l enseignement formel et l enseignement non formel. L enseignement formel comprend : les écoles fondamentales publiques, privées et communautaires, les medersas. L enseignement non formel quant à lui comprend : les centres d alphabétisation, les centres d éducation pour le développement (CED) et les centres d apprentissage. L enseignement formel : la région de Ségou compte 84 Medersas, 66 2 nd cycles, 694 écoles à 1 er cycle parmi lesquelles il y a 423 écoles communautaires. Cependant, il faut noter qu une étude du PRODEC réalisée en septembre 2000 indique que villages sur que compte la région de Ségou n ont aucune infrastructure scolaire soit 82,4% des villages de la région. Par ailleurs, la plupart des écoles de la région souffrent du manque de personnel enseignant qualifié. Les maîtres recrutés par les communautés ont rarement un niveau académique requis. Les disparités entre filles et garçons puis entre milieu rural et milieu urbain sont très perceptibles, ce qui confirme que des efforts sont à fournir pour une scolarisation équitable et équilibrée. Les cercles de Macina, Bla et Tominian connaissent le plus faible taux de scolarisation des filles ( 19,4% en 2000). Le ratio élève / maître est de 72 au 1 er cycle et 34 au second cycle, celui élève / classe est de 61 au 1 er cycle et 64 au second cycle et enfin le ratio livre / élève est 1/3 au 1 er cycle et 0 au second cycle. L enseignement non formel est couvert dans la région par l alphabétisation fonctionnelle et les Centres d Education pour le Développement (CED). L alphabétisation est le domaine d excellence des ONG. Elle a connu un succès remarquable dans la région, mais ne dispose pas d un système de suivi et évaluation. Les CED quant à eux viennent d être lancés dans le pays. On note néanmoins, une très grande adhésion des communautés et des autorités municipales à l approche. De leur lancement (le 25 février 2002) par le gouvernement à nos jours, 60 CED sont opérationnels dans la région. Les CED représentent une forme d enseignement très proche des communautés (à cause notamment de son curriculum d enseignement) ce qui présage du succès qu ils peuvent connaître dans le milieu rural qui reste très attaché à sa culture. Cependant des contraintes d ordre économiques, (liées à la prise en charge du fonctionnement du CED) et socioculturelles (cas des Sarakolés de Baraouéli qui ont refusé la langue Bamanan) ont été observées dans certaines localités. c) L enseignement Secondaire Il comprend l Enseignement normal et l Enseignement secondaire général. Au niveau de l enseignement normal, la région de Ségou compte un seul Institut de Formation des Maîtres (IFM). Il s agit de celui de Niono avec 950 élèves-maîtres dont 372 filles soit 39,15%. 4

16 L Enseignement secondaire général quant à lui connaît de plus en plus l investissement privé. C est ainsi qu on assiste à la création d établissements privés dans ce secteur. L enseignement secondaire général de la région de Ségou comprend : ƒ ƒ ƒ ƒ Le lycée Cabral de Ségou : élèves (Public) Le lycée Michel Allaire de Ségou : élèves (Privé) Le lycée de Markala : 758 élèves (Public) Le lycée de San : 927 élèves (Public) d) L Enseignement Technique et Professionnel C est dans cet ordre d enseignement que le secteur privé est très actif dans la région de Ségou. On dénombre 5 établissements dont 1 seul public. Ce sont : ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ L Institut de Formation Professionnel (IFP) de San avec 649 élèves (le seul établissement public de l enseignement technique et professionnel de la région) Le Centre Technique Moderne (CTM) de Ségou avec 748 élèves Le Centre d Etude Technique et Industrielle (CETI) de Ségou avec 497 élèves L Ecole Secondaire et Professionnelle (ESP) de Ségou : 310 élèves Le Centre d Apprentissage Professionnel et Spécial (CAPS) de Ségou avec147 élèves 2. Les priorités de l éducation au niveau de la région L état et les communautés ont identifié un certain nombre de priorités pour renforcer l accès et la qualité de l éducation au niveau de la région. Parmi ces priorités nous notons la construction d infrastructures et l équipement des classes, le développement de curriculum, le renforcement des capacités du personnel enseignant, la mise à disposition de matériels et manuels scolaires. V. La problématique de la santé 1. Les infrastructures sanitaires et leur fréquentation Les Centres de Santé Communautaire (CSCOM) et Centres de Santé Revitalisés(CSA-R) fonctionnels de la région sont au nombre de 95 contre 179 prévus par la politique sectorielle de la santé. En plus de ces CSCOM et CSA-R, la région dispose de 7 centres de santé de cercle dont deux de référence (Niono et Bla), 2 hôpitaux secondaires (San et Markala) et 1 Hôpital régional (Ségou). L analyse du taux de couverture par année montre une stagnation des activités de vaccination, de suivi des femmes enceintes, de fréquentation et de planification entre et Cependant, le taux d accouchement assisté a régulièrement augmenté de 22% en 97/98 à 34% en Les principales maladies Les principales maladies au niveau de la région sont : le paludisme, les infections respiratoires et cardiaques et les maladies maternelles et infantiles (diarrhée, la coqueluche, poliomyélite, etc.). A ces maladies s ajoutent les IST/SIDA qui occupent de plus en plus une place importante et inquiétante pour certaines catégories de la population. Le taux de prévalence du sida dans la région avoisine 2% (EDSM-3). 5

17 VI. Les systèmes de production 1. Agriculture La région de Ségou a la particularité de s étendre sur trois zones agro-écologiques et de disposer de terres irrigables dans le delta mort du fleuve Niger et sur ses plaines alluviales. Les activités économiques de la région sont dominées par le secteur primaire. Le système de production agropastoral est dominant. La production céréalière de la région représente 30% de la production nationale sur environ hectares. Le système de production en zone de culture sèche se caractérise essentiellement par la forte prédominance de la culture du mil /sorgho qui occupe près de 90% des superficies exploitées. Le mil est cultivé sur les sols sablonneux et le sorgho sur les sols lourds à tendance argileuse. Les autres cultures sont le maïs, le fonio, l arachide, le Woandzou et le niébé. La production dépend de la pluviométrie, elle évolue en dents de scie d une campagne à l autre selon que les pluies sont abondantes ou rares. Le sud de la zone (cercle de Bla, le sud des cercles de Baraouéli, San et Ségou) se prête à la production de coton sous l encadrement de la Compagnie Malienne de Développement du Textile (CMDT). L essentiel de la production rizicole de la région provient de l office du Niger(ON) et des casiers rizicoles de l office riz Ségou (ORS). La production rizicole était de tonnes en et le rendement moyen à l hectare est de 6 tonnes en zone ON, 1,3 t en zone ORS.Il en résulte un excédent théorique de tonnes en moyenne au cours des 5 dernières années. La riziculture pluviale est pratiquée au niveau des bas-fonds en zone sèche et par les exploitants évincés en zone office du Niger. Les facteurs de production qui affectent le rendement sont l accès à la terre fertile, l accès à l équipement, l accès aux intrants et les déprédateurs. La libéralisation de la commercialisation des céréales expose les producteurs, car le système en place n offre pas une valeur ajoutée intéressante pour les producteurs. En année de bonnes productions, les céréales sont exportées vers les pays voisins (la Mauritanie, le Burkina Faso, le Sénégal et la Côte d Ivoire). En plus du riz, le maraîchage est pratiqué dans les zones de l ORS et de l ON. Les spéculations cultivées sont par ordre d importance : l échalote (petit oignon), la tomate, l ail, le piment, la patate, le gombo. Les superficies cultivées en échalote et en tomate y sont respectivement de 500 ha et de 128 ha en zone ORS. A l ON, les cultures maraîchères totalisent une superficie exploitée d environ ha. La production est plus forte à Niono et N Débougou avec respectivement des superficies de 900 et 700 ha. Plus de la moitié (65%) des superficies exploitées en maraîchage le sont par les femmes. Le revenu annuel des productions maraîchères en zone Office du Niger se situe aux environs de F CFA, soit environ 40% des revenus générés dans l ON. L activité maraîchère est pratiquée en zone ON en rotation avec le riz dans le casier (39%), sur des terres réservées spécifiquement au maraîchage (35 %), sur des champs de hors casiers (23 %) et sur des lopins de terres destinées à l extension des villages (3%). Une forte augmentation des superficies maraîchères (128%) a été enregistrée au cours des 4 dernières années. Parmi les spéculations cultivées, l échalote occupe à elle seule 88 % des superficies totales soit environ ha en zone Office du Niger. La culture de l échalote rencontre cependant des contraintes importantes, à savoir, l absence d identification de variétés adaptées, la non-disponibilité de terres, les attaques multiples et la salification /alcalinisation des sols. En zone ORS, les contraintes liées à la production maraîchère ne sont pas non plus négligeables : présence de prédateurs, insuffisance de technicité des 6

18 producteurs, insuffisance d équipements et d intrants, insuffisance de formation à la gestion et difficulté de stockage et conservation des produits. 2. L élevage L élevage est principalement de type sédentaire, l effectif du cheptel est de têtes. La partie méridionale de la région, à vocation agricole et intensément cultivée concentre 62% du cheptel qui occupe 25 à 50% des pâturages. Il résulte de cette gestion, des conflits fréquents entre agriculteurs et éleveurs. Tandis que les zones pastorales du nord de (Niono) et agropastorales du centre portent 38% du cheptel avec un taux d occupation moyen des pâturages de 15%. En zone Office du Niger, les producteurs investissent dans le cheptel soit pour l attelage soit pour constituer une épargne en nature. Aujourd hui, ces agro-éleveurs constituent le groupe le plus important d éleveurs de bovins dans la zone. Les pâturages de la zone sont aussi exploités par les éleveurs transhumants pendant la montée des troupeaux vers les pâturages sahéliens et leur descente vers les bourgoutières du delta. Au niveau de la région, l on assiste à une intégration progressive de l élevage dans le circuit économique par la pratique de l embouche et de l élevage laitier aux abords des centres urbains. 3. La pêche La pêche constitue une activité relativement importante, sur le fleuve Niger et son affluent, le Bani. Elle est surtout pratiquée par les Bozos et Somonos, mais aussi par des paysans des villages riverains sont installés le long des fleuves. Elle donne lieu à une activité de transformation (fumage, séchage) et de commercialisation. Le potentiel théorique moyen est estimé à 500kg de poisson à l hectare. Les écosystèmes halieutiques ont été sérieusement perturbés par trois décennies entraînant la disparition de certaines espèces, la réduction des zones de fraie, la diminution des captures et par conséquent celle du revenu des pêcheurs. Il en résulte que les pêcheurs s adonnent à des activités complémentaires, à l exode et migrent de plus en plus vers les zones à potentiel piscicole. En zone Office du Niger, l irrigation a rendu propice la reproduction du poisson. La pêche est pratiquée à la ligne dans les canaux secondaires et les drains, et au filet dans les ravins. 4. L industrie et le commerce Les unités industrielles de la région sont concentrées principalement dans les cercles de Ségou et de Niono. Elles reposent sur l agroalimentaire, l usine de la Compagnie Malienne du Textile (COMATEX), les unités sucrières de Dougabougou et de Siribala, les usines d égrenage de la CMDT et les unités laitières de Ségou et San. Les contraintes majeures au développement des industries et des entreprises sont liées au faible pouvoir d achat des populations, l insuffisance des infrastructures de base, les difficultés d accès aux crédits bancaires. VII. Décentralisation Suite au processus de décentralisation la région a été subdivisée en 115 communes rurales et 3 communes urbaines composées de 2166 villages. Chaque commune est dirigée par un conseil communal. 7

19 En terme de développement, les priorités des communes ressorties au niveau des plans de développement varient d une commune à l autre et sont souvent axées sur la réalisation des investissements pour répondre aux besoins sociaux de base, l accès au système financier décentralisé, les infrastructures routières, l aménagement de mares, construction et l équipement des mairies. La gouvernance au niveau de la région est entachée par le faible niveau de mobilisation des ressources par les collectivités décentralisées, les facteurs socioculturels, le faible niveau de préparation des acteurs face à la décentralisation et à la démocratisation. 8

20 CHAPITRE 2 : METHODOLOGIE DE L ENQUETE L étude sur la sécurité des conditions de vie et la vulnérabilité des ménages est un type d évaluation rapide qui utilise une gamme variée de techniques de collecte de données, notamment la recherche participative et l administration de questionnaires. Elle permet de fournir des évaluations compréhensibles sur les aspects socioculturels, économiques et écologiques et les systèmes de vie et de survie des ménages d une communauté ou d une région donnée. Elles comblent l écart entre les enquêtes formelles et les interviews non structurées. Ce type d enquête est développé pour pallier les insuffisances des autres méthodes liées, notamment, au temps nécessaire à la production des résultats et au coût élevé des enquêtes. En plus, les méthodes formelles d enquête permettent rarement le dialogue interdisciplinaire entre les enquêteurs, les planificateurs, les preneurs de décision et les bénéficiaires. La méthodologie de l enquête SCVM utilise également un ensemble de démarches complémentaires triangulant aussi bien les données quantitatives que qualitatives pour mieux saisir les dimensions multiples des conditions de vie des populations rurales et de leur vulnérabilité. L application de la méthodologie permet d obtenir, en un temps record, une mine d informations de première main sur la sécurité des conditions de vie actuelles des ménages. La base de données générée constitue une abondante source d informations pour les ONG et les partenaires au développement. Les interviews sont conduites par les enquêteurs eux-mêmes, assistés des personnes ressources du village. Ces interviews sont essentiellement non structurées et semi-directionnelles avec un accent mis sur l interaction enquêteur-enquêté. La procédure de collecte de données est donc dynamique et interactive, c est-à-dire que les enquêteurs évaluent les données collectées et reformulent les besoins et réadaptations nécessaires sur une base régulière. En résumé, les avantages principaux des études SCVM sont : ƒ La rapidité : les résultats sont promptement mis à la disposition des preneurs de décisions ; ƒ L interdisciplinarité ; ƒ La participation des communautés à la recherche ; ƒ L objectif théorique est de présenter une image globale et fidèle de la situation locale ; ƒ La méthodologie est basée sur des techniques d interview détaillée qui réduisent les erreurs de non-échantillonnage ; ƒ Une interaction entre les enquêteurs et la population cible. L étude est menée en plusieurs étapes soigneusement articulées : collecte et revue de données secondaires relatives aux conditions de vie des ménages ruraux dans la région d étude ; élaboration d instruments de travail (questionnaires, enquêtes dirigées, focus, matrices) ; choix d une équipe qualifiée d enquêteurs ; formation des enquêteurs à la méthodologie, aux questionnaires quantitatifs et aux outils MARP ; échantillonnage des villages et des ménages à enquêter ; enquête principale ; puis, saisie, analyse et interprétation des résultats. I. Définition des concepts 1. Sécurité des conditions de vie Les programmes de développement de CARE Mali s inscrivent tous dans le cadre de la Sécurisation des Conditions de Vie des Ménages (SCVM). La SCVM désigne l accès approprié, équitable et durable aux moyens et ressources permettant aux ménages de satisfaire les besoins de base de leurs membres (nourriture, eau potable, santé, éducation, logement, participation communautaire et intégration sociale). Les ménages sont en sécurité quand leur bien-être est 9

21 durable. Le bien-être comprend une sécurité alimentaire (en quantité et en qualité), une sécurité sanitaire et la possibilité de disposer de revenus pour subvenir aux besoins de base. Par ailleurs, ce bien-être doit être accessible de façon équitable à tous les membres du ménage sans distinction de sexe, d âge ou de fonction. Les systèmes de vie englobent les moyens, les processus de production et d échange, les stratégies de consommation et de gestion des ressources. Les ressources de base et environnement physique et social déterminent le caractère singulier des composantes d un système de vie. Par conséquent, le caractère cyclique de certaines activités pratiquées par les populations rurales pour satisfaire leurs besoins dans des conditions normales, peuvent être différentes des activités qu elles pourraient être amenées à exercer en temps de crise. Les conditions de vie des ménages ne sont pas statiques : elles fluctuent d une saison à une autre et d une année à une autre. La sécurité alimentaire, par exemple, peut revêtir un caractère irrégulier ou chronique. Compte tenu du caractère changeant de ces conditions, des scénarii d interventions doivent être disponibles et prêts à être utilisés pour faire face à des circonstances variées et changeantes auxquelles doivent faire face les ménages. Les différents domaines de la sécurité des conditions de vie des ménages sont : la sécurité alimentaire, la sécurité économique, la sécurité de l éducation, la sécurité sanitaire, la sécurité de l habitat, la sécurité environnementale et la participation communautaire et communale. 2. Sécurité alimentaire La sécurité alimentaire est définie par la Banque Mondiale (1986) comme l accès de tout peuple, à tout moment, à une nourriture suffisante pour une vie active et saine. Cette notion s articule autour de quatre concepts fondamentaux : ) Accessibilité : capacité des ménages à acquérir une alimentation adéquate là où ils résident et quand ils en ont besoin. ) Autosuffisance nutritionnelle : il ne s agit pas seulement d acquérir la nourriture en quantité, mais il faut aussi que la qualité de cette nourriture soit assurée pour une vie active et saine. ) Sécurité : minimisation des risques liés à l acquisition de la nourriture. ) Continuité dans le temps : le caractère saisonnier de la production en milieu rural n assure pas souvent une consommation continue. Quelques mois après les récoltes, les paysans sont souvent en situation d insécurité alimentaire. La nourriture doit être adéquate en termes de quantité et de qualité pour constituer une alimentation susceptible de satisfaire les besoins nutritionnels des membres du ménage. Cette nourriture doit être culturellement acceptable et équitablement répartie. L accès stable à la nourriture est assuré à travers des mécanismes variés qui permettent aux ménages de se la procurer au cours de l année et pendant les périodes de pénurie. L accès durable suppose que les moyens d obtenir la nourriture de façon permanente et dans le long terme soient en adéquation avec quatre facteurs : une utilisation rationnelle et durable des ressources de base, le maintien de la base productive, le respect de la dignité humaine et la prise en compte de l ensemble des besoins des ménages, dont l autosuffisance alimentaire. Un certain nombre d indicateurs permettent de mesurer la sécurité alimentaire : les mois d auto approvisionnement du système primaire de bien-être, la production de denrées de base, l efficacité des stratégies de survie, la diversité des repas, la disponibilité calorique per capita, une consommation alternative (exemple : Nombre de plats/jour), et l état nutritionnel général. 10

22 3. Sécurité économique Les activités génératrices de revenus permettent aux populations d obtenir du cash pour satisfaire les besoins du ménage (alimentation, habillement, santé, etc.) Elles permettent également l épargne et par-là même, un accès au crédit et aux services financiers, permettant ainsi leur propre accroissement et / ou diversification. Ces activités génératrices de revenus sont souvent saisonnières et très différentes entre les hommes et les femmes. L état de la sécurité économique peut être mesuré par le flux positif des revenus. La sécurité du système de production utilisé par les ménages détermine le niveau de sécurité économique. Les types d indicateurs à prendre en considération sont, entre autres, le bilan des revenus et des biens, la possession de terre par ménage et par tête selon le sexe et l âge. 4. Sécurité de l éducation La sécurité de l éducation signifie un accès équitable à l éducation des enfants et des adultes. Plusieurs indicateurs sont disponibles pour mesurer cette sécurité : disponibilité d écoles et d enseignants, accès aux établissements, qualité de l enseignement et utilisation des diplômes (débouchés professionnels). L état de la sécurité de l éducation peut être mesuré par le taux de scolarisation et de rétention, selon le sexe et par l alphabétisation. La sécurité de l éducation revêt une importance particulière notamment dans le domaine de la scolarisation de la jeune fille et l alphabétisation, dans le domaine des activités génératrices de revenus, dans l organisation des groupements communautaires et dans le renforcement organisationnel et institutionnel de ces groupements. 5. Sécurité sanitaire D après le cadre conceptuel de CARE, la sécurité sanitaire est atteinte quand les individus et les ménages sont capables d identifier, prévenir et gérer les risques majeurs relatifs à leur santé, avec des techniques sanitaires optimales, dans le respect des normes communautaires et sociales, des institutions compétentes et efficaces et des politiques sanitaires appropriées. En utilisant le cadre conceptuel de la SCVM, les causes de l insécurité sanitaire peuvent être liées à l une ou l autre ou à la combinaison des conditions suivantes : ƒ L insécurité alimentaire, ƒ La faiblesse des services de santé (absence de moyens, inaccessibilité pour les populations), ƒ L absence de soins et d attention aux populations vulnérables comme les femmes et les enfants, ƒ Le manque de revenus ou de système alternatif pour le paiement des soins de santé. Les indicateurs qui permettent de mesurer la sécurité sanitaire sont entre autres : l accès aux services de santé, à l eau et aux latrines. L état de sécurité sanitaire des populations est mesuré par la fréquence de problèmes respiratoires, la diarrhée, le taux d immunisation, le taux de malnutrition et l espacement des naissances. Toutefois les revenus disponibles, les connaissances, attitudes et pratiques en matière de santé ainsi que la sécurité alimentaire peuvent déterminer dans une large mesure l état de santé et de bien-être des populations. 6. Sécurité de l habitat La sécurité de l habitat est définie comme l accès adéquat à l abri et aux ressources y afférentes (chauffage, énergie, eau) pour un environnement sain et la protection contre les agressions nuisibles de l environnement. 11

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