Protéagineux Bilan de campagne Zone Centre & Ouest

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1 Protéagineux Bilan de campagne Zone Centre & Ouest 24 novembre 216 Agathe PENANT 1, Avenue Lucien Brétignières 788 Thiverval Grignon Année atypique. C est le terme qui semble caractériser le mieux la campagne , campagne riche en évènements climatiques souvent défavorables aux cultures de protéagineux. Pois, féveroles et lupins, d hiver comme de printemps, ont souffert d un excès d eau et d un manque de rayonnement, qui ont largement pénalisé les rendements. Les résultats présentés dans ce bilan de campagne sont le fruit d un travail collectif réalisé avec l ensemble des partenaires et techniciens de la zone Centre & Ouest. Nous tenons à remercier ici tous ceux qui ont contribué au réseau. Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 1/27

2 Une année climatique atypique ayant eu un fort impact sur les cultures de protéagineux Une fin d automne et un début d hiver sec et doux, favorables aux semis Si le mois d octobre a été frais dans ses deux premières décades, le retour d un temps plus doux associé à des conditions sèches permettent des semis de pois et de féveroles d hiver dans de bonnes conditions, entre la fin octobre et durant les premières semaines de novembre. Les lupins d hiver ont également été semés dans de bonnes conditions durant la seconde partie du mois de septembre et le début du mois d octobre. Attention! Certaines parcelles de féveroles d hiver ont été semées trop tôt (octobre), en particulier dans l ouest (Bretagne et bordure océanique), où il parait impératif d attendre les premiers jours de novembre au minimum pour implanter les féveroles d hiver, au risque de voir les maladies apparaître très précocement. Les mois de novembre et décembre furent particulièrement chauds sur la zone Centre & Ouest, avec des températures moyennes mensuelles supérieures de 4 C par rapport à la normale. L hiver 21 est le plus chaud et quasiment le plus sec observé depuis 2 ans. Cumul de pluies (mm) Cumul des pluies et températures (nov.-déc. 1) - Station de Chartres (28) Cumul de pluies (mm) Cumul des pluies et températures (nov.-déc. 1) - Station de Niort (79) Somme des Températures base ( Cj) Somme des Températures base ( Cj) Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 2/27

3 Cumul de pluies (mm) Cumul des pluies et températures (nov.-déc. 1) station de Rennes (3) Somme des Températures base ( Cj) Janvier 216, bien qu un peu plus frais et humide, poursuit néanmoins la série des températures douces. Cette douceur, associée à de faibles pluies, a permis un développement végétatif très important des pois et féveroles d hiver. Fin janvier, les cultures pouvaient avoir jusqu à 1 mois d avance par rapport à une année moyenne. Une arrivée tardive de l hiver Si la douceur persiste, le mois de février est marqué par le retour des pluies, qui ont retardé les chantiers de semis des cultures de printemps. Ces dernières ont pu être en majorité implantées à la mi-mars, au profit d un temps plus froid certes mais sec. Attention! Si les semis ont été compliqués cette année, et que le printemps humide a permis un bon développement des cultures semées tardivement, cette année reste exceptionnelle! Il demeure impératif de semer les cultures de printemps le plus tôt possible afin d éviter au maximum les coups de chaud fréquent de la fin du printemps et au cours de l été. 2 2 Evolution des pluies au mois de février-mars 216 Chartres (28) Chateauroux (36) Rouen (76) Niort (79) Rennes (3) Pluies (mm) 1 1 Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 3/27

4 Les mois de février et mars marquent également l arrivée de gelées matinales. Ces gelées, arrivées tardivement sur des cultures d hiver très développées (jusqu à 12 feuilles en mars pour les pois) auront par la suite de lourdes conséquences sur l état sanitaire des parcelles. Evolution des températures mininales du 1/2/216 au 3/4/216 1 Rennes (3) Rouen (76) 1 Températures min ( C) - -1 Températures min ( C) Evolution des températures minimales du 1/2/216 au 3/4/216 Chartres (28) Chateauroux (36) Niort (79) -1 Les gelées ponctuelles, et un temps froid et humide se prolongent jusqu à la fin avril. La météo est donc peu favorable à un développement poussant et rapide des cultures de printemps. S il temporise l activité des ravageurs (thrips et sitones pour les cultures de printemps, tordeuses et bruches pour les cultures d hiver), il est en revanche très favorable au développement des maladies qui explosent : botrytis sur féveroles d hiver, bactériose et ascochytose sur pois d hiver, anthracnose et sclérotinia sur lupin d hiver sont très présents, favorisant la coulure des fleurs et limitant le développement des gousses. Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 4/27

5 De l eau, de l eau, de l eau Le début du mois de mai voit les températures revenir progressivement à la normale, et le temps s assécher, en particulier en Bretagne où le manque d eau peut parfois se faire sentir. Cependant, les trombes d eau qui s abattent sur les régions Centre-Val de Loire, Ile de France et le sud de la Normandie entre le 29 et le 31 mai signent la fin de nombreuses parcelles de féveroles d hiver, littéralement brulées par une explosion fulgurante de botrytis. Les bordures maritimes (Pays de Loire, Poitou-Charentes) reçoivent également de l eau, mais en quantité un peu moins importante. Ces fortes pluies pénalisent également la floraison des pois et des féveroles de printemps, favorisant l apparition et le développement du botrytis sur ces deux cultures. Contrairement à l an passé, les cultures de printemps ne manquent donc pas d eau pour assurer le remplissage de leurs gousses. Le mois de juin est en effet également humide et doux, ce qui limite les attaques de ravageurs et permet d allonger les floraisons. Et un déficit en rayonnement marqué On note un déficit global de rayonnement sur le printemps 216, qui débute dès le mois d avril et se poursuit jusqu en juin. Ce déficit, associé aux pluies et températures fraîches voire froides du printemps, aura un fort impact sur la floraison des cultures d hiver comme de printemps : mauvaises nouaison, entrainant l absence de gousses malgré la présence de nombreuses fleurs, mauvais remplissage des graines ; les plantes auront des difficultés à mobiliser leurs ressources, entrainant de petits PMG. Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest /27

6 Une floraison étalée, sans stress hydrique ou thermique Malmenées par le climat, les plantes ont eu tendance à fleurir longtemps, voire à refleurir en cas d attaques de maladies tardives. Difficile dans ces conditions d estimer une durée de floraison : les premières fleurs sont apparues sur les cultures d hiver mi-avril pour les secteurs les plus précoces, la fin floraison est estimée à mi-juin pour les secteurs les plus tardifs, avec une durée moyenne de floraison de 4 à semaines pour une parcelle donnée. Pour les cultures d hiver, les parcelles de pois présentent de à 4 étages de gousses, avec une gousse par étage et de 1 à 4 graines par gousses selon l intensité des attaques des maladies. Les parcelles de féveroles de la partie ouest de la zone présentent un nombre de gousses très hétérogène, allant de à 8 étages de gousses, avec 2 gousses par étage et 3-4 graines par gousse. Le fort développement végétatif du lupin d hiver cette année a conduit à de nombreux avortements de gousses sur le premier étage. L étage 2 et 3 ont compensé ce manque sur le premier étage certaines parcelles attaquées par du sclérotinia vont perdre en totalité l étage 1 et selon l intensité de l attaque (voire associée à l anthracnose) peuvent perdre l étage 2 voire 3 notamment en Basse Normandie. Pour les cultures de printemps, la floraison débute fin mai à début juin, et se termine, pour les parcelles les plus tardives, mi-juillet avec une durée moyenne de floraison de 3-4 semaines pour les pois, parfois à 6 semaines pour les féveroles de printemps. Concernant les composantes de rendement, les résultats semblent très hétérogènes : si certaines parcelles affichent des nombres d étages de gousses et de graines satisfaisants, ce n est pas le cas de toutes. Il semble que les féveroles de printemps sortent leur épingle du jeu avec en moyenne une dizaine d étages de gousses, 2 gousses par étage, et 4 graines/gousses. Pour les pois de printemps, on note à 7 étages de gousses avec 1 gousse par étage et graines/gousses. En lupin pour la variété Energy, la présence de botrytis sur le 1 er étage est fréquemment observée compte tenu d un développement végétatif important. On signale aussi de la verse sur cette variété. Les autres variétés sont plus saines, et présentent moins de verse. Bilan hydrique en pois de printemps Réserve et pluies (mm) Bilan climatique - Station de Chartres (28) - Semis au 1 mars RU = 1mm 2 Pluies (mm) Réserve (mm) Tmax ( C) DF FSLA MP 1 Limite 2 C 1 Limite RFU 1/3/216 1/4/216 1//216 1/6/216 1/7/ Tmax ( C) Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 6/27

7 Bilan climatique - Station de Rennes (3) - Semis au 1 mars RU = 1mm Réserve et pluies (mm) 2 Pluies (mm) Réserves (mm) Tmax ( C) DF FSLA MP 1 Limite 2 C 1 Limite RFU 1/3/216 1/4/216 1//216 1/6/216 1/7/ Tmax ( C) Réserve et Pluies (mm) Bilan climatique - Station Niort (79) - Semis au 1 mars RU = 1 mm 2 Pluies (mm) Réserve (mm) Tmax ( C) DF FSLA MP 1 Limite 2 C 1 Limite RFU 1/3/216 1/4/216 1//216 1/6/216 1/7/ Tmax ( C) De manière générale, les cultures de printemps ont été bien alimentées en eau tout au long de leur cycle, et ont subi peu d échaudage (températures supérieures à 2 C) sur les fleurs durant la période de floraison. Une moisson dans de bonnes conditions La chaleur estivale qui s installe début juillet lance le début des chantiers de moisson pour les cultures d hiver. Malheureusement, il y a peu de bonnes surprises, les rendements reflétant bien l état sanitaire catastrophique des parcelles. La récolte des pois de printemps suit fin juillet/début août, avec là aussi des déceptions. Les féveroles de printemps quant à elles doivent attendre la fin du mois d août pour être récoltées, le temps variable du mois d août ne favorisant pas une maturation rapide. Quant aux lupins, leur récolte débutera mi-aout pour se terminer en septembre. Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 7/27

8 Conséquences du climat : des cultures d hiver d abord très belles, puis très mal en point La campagne avait pourtant bien commencé Des semis dans des conditions sèches et sur sol ressuyé, un temps doux ayant permis une levée rapide et un développement suffisant des pois en entrée d hiver, le début de campagne était bien parti. Un unique bémol : on note de fortes attaques de thrips sur lupin d hiver, qui ont entrainé des pertes de pieds parfois importantes. Photo 1 : Symptômes liés à des piqures de thrips sur lupin d'hiver 3 mars Côte d Armor (22) La persistance de ce temps chaud et sec a entrainé un très fort développement végétatif des pois d hiver. Fin janvier, ces derniers atteignaient les stades 7-8 feuilles contre 3-4 dans des conditions «moyennes», présentant 3 à 4 ramifications, celles-ci ne se développant en temps normal qu en sortie d hiver aux mois de février-mars (Point Pois d hiver du 3 février). Heureusement, le stade initiation florale ne semblait pas atteint dans la majorité des cas. Photo 2 : Pois d'hiver - 26 janvier 16 (gauche) et 24 février 16 (droite) - Mesnières en Bray (76) Photo 3 : Pois d'hiver - 26 janvier 16 (gauche) et 24 février 16 (droite) - Chandai (61) Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 8/27

9 Photo 4 : Pois d'hiver 1er février 16 (gauche) et 2 mars 16 (droite) - Méré (78) Ce climat chaud et sec a été également propice à l expression de la chlorose ferrique, en particulier en sol calcaire. Généralement sans conséquence, d importants symptômes observés cette année ont cependant pu affaiblir les pois. Photo : Début de chlorose ferrique 8 janvier St Caprais (18) Bien qu également assez développées, les féveroles sont restées plus modestes dans leur croissance, ayant néanmoins 2 à 3 semaines d avance fin janvier par rapport à une année moyenne. Photo 6 : Féveroles d'hiver 1er février et 2 mars - Méré (78) Coup de froid sur les pois d hiver Les premières gelées arrivées mi-février marquent le début des ennuis pour les pois d hiver. Il semble en effet que ces gelées aient provoqué des micro-blessures sur les plantes de pois très développées et non endurcies. Or, ces blessures ont permis l entrée dans les plantes de bactéries présentes dans l environnement et pathogènes pour le pois : la bactériose. Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 9/27

10 La bactériose : quèsaco? La bactériose, également appelée graisse du pois, est une maladie aérienne due à une bactérie : Pseudomonas syringae. Cette maladie apparait en foyers dans la parcelle. Le feuillage présente des plages nécrotiques de formes irrégulières et anguleuses, de couleur marron clair à brun foncé, souvent translucides. Les tiges sont ceinturées par des nécroses brunes translucides. Les organes touchés finissent par dessécher. Cette maladie est connue de longue date. Des attaques sévères ont surtout concerné le Sud-Ouest de la France dans les années 8 sur des pois de printemps semés à l automne. Depuis le début des années 9, la maladie a pratiquement disparu. Elle est observée occasionnellement sur quelques plantes ou plus rarement en petits foyers, sans conséquence pour la production. La bactérie semble néanmoins présente chaque année sur les cultures de pois ou dans l environnement proche, sans pour autant provoquer de symptômes. En effet, la bactérie issue de semences contaminées ou de plantes hôtes pouvant générer des contaminations aériennes (principalement des légumineuses hôtes sauvages ou cultivées, des repousses de pois ou encore sur des résidus de cultures contaminés) se multiplie à la surface des plantes de façon très importante lorsque les conditions sont favorables, sans occasionner de dégâts (phase épiphyte). Hormis la présence sur résidus, elle ne se conserve pas plus d un an dans le sol. A titre d exemple, entre 199 et 2, la fréquence et la sévérité de la maladie étaient faibles à nulles en France alors que la bactérie était détectée chaque année dans 3 à % des lots de semences analysés. L attaque exceptionnelle de par son ampleur et son intensité que nous avons connue cette année s expliquerait donc principalement par l effet climat. En effet, suite aux premières gelées de mifévrier, un certain nombre de micro épisodes de froid ont eu lieu courant mars et avril, accompagnés d une humidité importante jusqu à fin juin. L ensemble des conditions favorables à l expression et au développement de la maladie était ainsi rassemblé, maladie qui en conditions normales est stoppée par le retour d un temps sec en avril (voir graphiques précédents). Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 1/27

11 Evolution de la bactériose Méré (78) 2 mars 216 Une sortie d hiver en douceur, des cultures très développées avril 216 Les prémices de la maladie, seules quelques plantes sont touchées par petits foyers dans la parcelle de l agriculteur 2 avril 216 Un avenir prometteur? 11 mai 216 Le drame 28 mai 216 Un nouveau départ? 9 juin 216 Des gousses d espoir Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 11/27

12 27 juin 216 Qu espérer? 8 juillet 216 Récolte d échantillons Bilan : q/ha En parallèle, ces plantes fragilisées et la persistance d un climat humide ont été favorables au développement rapide de l ascochytose, ainsi que d autres maladies moins courantes comme le sclérotinia. Photo 7 : Sclérotinia sur pois 1 juin 216 Maisons (14) Aucun secteur de la zone n a été épargné par ces maladies, dont l association a eu une forte incidence sur le rendement : moins de 4 q/ha dans les meilleures parcelles, une moyenne de 1 q/ha pour le grand ouest, pas de récolte dans certaines parcelles dévastées. La qualité des graines pâtie également de ces incidents : graines germées, immatures suite à une reprise de végétation tardive, petits PMG. Cette année atypique aura été lourde de conséquences pour les pois d hiver. Photo 8 : Pois d'hiver à graines vertes, couchées, graines germées dans les gousses ou immatures Poitou-Charentes, 29 juin 216 Pour plus d informations sur la bactériose, n hésitez pas à consulter nos différentes communications : - Comment se développe la bactériose : - Evolution de la bactériose : - Quelle conséquence des fortes attaques de bactériose pour les prochains semis de pois d hiver? - Résultats de l enquête bactériose 216 : ver_216.pdf Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 12/27

13 Abats d eau sur les féveroles d hiver Si les gelées de février, mars et avril ont freiné le développement des fleurs et des gousses, ce sont les pluies importantes qui se sont abattues sur les parcelles à la fin du mois de mai qui ont été fatales aux féveroles d hiver sur une partie de la zone : même les parcelles les mieux protégées ont eu du mal à faire face à l accumulation de plus de 1 mm d eau en quelques jours! Conséquences : des parcelles littéralement brulées par le botrytis. Pour ces dernières également, la récolte fût souvent nulle. Photo 9 : Féveroles d'hiver 28 mai (gauche) et 9 juin (droite) - Méré (78) Photo 1 : féveroles d'hiver 6 juin Sonchamp (78) Seule la pointe extrême ouest de la zone, épargnée en partie par ces fortes intempéries, a pu voir la majorité de ses parcelles arrivée à récolte avec un nombre de gousses moyen, le rayonnement ayant dans ce cas souvent été un facteur limitant à la nouaison et à la fructification. Photo 11 : Féveroles d'hiver 7 juin Crédin (6) Photo 12 : Féveroles d'hiver 16 juin Derval (44) Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 13/27

14 Lupin d hiver : une année à maladies Le lupin d hiver non plus n a pas été épargné par les maladies : sclérotinia et anthracnose ont souvent entrainé la perte du 1 er étage de gousses, ainsi que la cassure des tiges et la verse en fin de cycle. Photo 13 : Avortement du 1 er étage de gousses de lupin d hiver à cause du sclérotinia 7 juin Crédin (6) Photo 14 : Anthracnose sur lupin 7 juin Crédin (6) Photo 1 : Tiges de lupin rompues à cause du sclérotinia 11 juillet Crédin (6) Alors, doit-on encore semer des cultures d hiver?! Comme indiqué précédemment, cette année climatique est atypique, et n a épargné aucune culture d hiver. Elle ne doit donc en aucun cas être prise comme représentative du comportement des protéagineux d hiver dans le grand Ouest de la France. Le semis de cultures de protéagineux d hiver est donc toujours possible, en respectant quelques préconisations : - Eviter les sols hydromorphes ; - Attention aux terres à cailloux surtout en pois ; - Respecter les dates et profondeurs de semis, en particulier pour la féverole ; - Préférer des parcelles propres voir très propres pour le lupin. La faculté germinative Vous avez récolté vos protéagineux et souhaitez ressemer une partie de cette récolte. Vous avez cependant un doute sur la faculté à germer de vos graines : réalisez un test de faculté germinative (FG). Il vous permettra d adapter la densité de semis en fonction de la qualité de vos semences. Pour cela, prélevez un échantillon représentatif du lot à tester. Semer les graines dans du sable ou du terreau, à une profondeur de 1 à 2 cm (3 à 4 cm pour les féveroles), par lot de 2 ou. Réalisez au minimum 3 lots de semis. Humidifiez régulièrement le substrat, et stockez vos lots dans une pièce à température ambiante (autour de 2 C). Comptez au bout de une à deux semaines les plantules normales. Votre densité de semis devra alors prendre en compte, en plus des corrections classiques liées aux pertes à la levée (insectes, battance ) les défauts de faculté germinative : oooooooo dd ppppppp/m² GGGGGGG à sssss/m² = 1 pppppp à ll lllée FF/1 1 Par exemple, si l objectif en pois est de 7 plantes/m², avec des pertes à la levée de 1 % et une FG de 8 % : GGGGGGG à sssss/m² = /1 = 97 graines/m² Photo 16 : Semis de graines par pot, recouvertes d'1cm de terre Photo 17 : comptage une semaine plus tard Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 14/27

15 Cultures de printemps : des situations contrastées Un début de cycle au ralenti Les conditions humides et fraîches, qui ont persisté jusqu à la fin avril, n ont pas permis un développement rapide des cultures. Ces dernières ont donc eu du mal à faire face aux attaques de sitones, qui même en faible nombre, ont pu occasionner des dégâts importants. Photo 18 : Sitone sur pois de printemps Photo 19 : Dégâts de gel sur boutons floraux de pois de printemps Le printemps 216 se caractérise également, en plus d une humidité persistante, par un faible rayonnement et des gelées tardives. Ces trois facteurs cumulés peuvent expliquer le faible nombre d étages de gousses : on note la présence de boutons floraux avortés sur pois. On voit également, sur pois comme sur féveroles, 1 ou 2 premiers étages avec présence de gousses, suivi par des étages avortés. Certaines plantes refleurissent tardivement donnant de nouvelles gousses. On note également une présence importante de maladies de printemps humide telles que le mildiou et le botrytis sur pois comme sur féverole. Cette mauvaise nouaison (défaut de fécondation), la coulure des fleurs (liée souvent à la maladie) et l avortement des jeunes gousses limitent le nombre d étages de gousses formées, le nombre de gousses par étage et le nombre de graines par gousses. Les bordures maritimes seront en partie épargnées par cette forte humidité : on trouve dans ce secteur d avantage de «belles parcelles» avec un nombre de gousses et de graines satisfaisant. Photo 2 : Feurs avortées à cause du botrytis sur pois et féveroles de printemps Photo 21 : gousses de féveroles qui s'ouvrent sous l'effet de l'humidité Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 1/27

16 Photo 22 : Quelques parcelles s en sortent mieux avec 37 gousses sur cette plante 12 juillet Morbihan (6) Photo 23 : Féveroles de printemps 1er juillet Eure (27) Les systèmes racinaires mis à mal Les maladies racinaires se trouvent également favorisées par ces conditions humides. On voit ainsi apparaitre dans les parcelles de pois de printemps des ronds jaunes, pouvant avoir différentes origines : - des tassements de terrain, qui ont limité le développement racinaire. Les pois se dessèchent ainsi plus rapidement - des zones d hydromorphie, qui restent humides, favorisant le pourrissement des racines - la présence d aphanomyces, champignon du sol qui attaque les racines de pois. Photo 24 : Parcelle fortement infestée par aphanomyces - Cher (18) Photo 2 : tassement de sol Eure-et-Loir (28) Dans les parcelles de féveroles de printemps, la présence de zones tassées ou hydromorphes s illustre plutôt par la présence de plantes plus courtes et avec très peu de gousses. On note également une apparition plus fréquente de sclérotinia dans les féveroles de printemps, qui peut également s expliquer par ce climat humide et frais. Photo 26 : Sclérotinia sur féveroles de printemps - Calvados (14) Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 16/27

17 Un temps moins favorable aux ravageurs, mais quelques inquiétudes Le climat du printemps 216 a été un peu moins propice aux vols de bruches dans les féveroles et pois de printemps que 21. L insecte était néanmoins présent dans les parcelles, et des pontes ont eu lieu. Pour rappel, la bruche du pois comme celle de la féverole est active dès que les températures maximales atteignent 2 C deux jours consécutifs, en présence de fleurs et de jeunes gousses. Photo 27 : Œuf de bruche de la féverole Photo 28 : bruche de la féverole Températures ( C) Evolution des températures entre le 1er avril et le 1 juillet 216 Périodes favorable aux vols Chartres (28) Chateauroux (36) Niort (79) Rennes (3) Rouen (76) Et des dégâts de tordeuses du pois sont signalés un peu partout sur la zone, les vols ayant été tardifs mais bien présents. Photo 29 : Tordeuse du pois 11 juillet 216 Crédin (6) Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 17/27

18 A année atypique, ravageurs atypiques : dans plusieurs parcelles du Calvados la présence de nématodes de la féverole a été identifiée. Nématode de la féverole Il existe deux principales espèces de nématodes de la féverole : - Ditylenchus dipsaci : il s attaque à plus de 4 plantes hôtes dont la féverole, mais également la pomme de terre, la betterave, la luzerne - Ditylenchus gigas : il possède un spectre d hôtes plus restreint. Ce nématode est spécifique de la féverole, mais peut également se retrouver sur certaines adventices (lamier pourpre et blanc, folle avoine, liseron des champs, renoncule des champs ). Les nématodes des tiges de la féverole se présentent sous la forme de vers minces et transparents à tous les stades. Les adultes mesurent de,9 à 2,3 mm de long selon l espèce. Ils sont difficilement visibles à l œil nu. Les attaques de nématodes peuvent avoir deux origines : les semences contaminées ou une présence dans le sol. Des températures fraîches (autour de 1-2 C) et un temps humide favorisent l activité des nématodes qui envahissent les jeunes tissus végétaux. Des zones de contamination apparaissent alors sous forme de foyers ou de plantes isolées dans la parcelle, et peuvent s accroitre au fil du temps. 216 avec son printemps humide et frais a donc été très favorable au développement de ce ravageur! Les symptômes Visibles principalement aux mois de juin juillet, les symptômes dus aux nématodes de la tige s expriment sous la forme de gonflement et de déformation du haut des tiges des féveroles. Les plantes stoppent leur croissance, restent chétives, le bourgeon terminal dépéri. Les tiges et pétioles des feuilles deviennent brun-rougeâtres. Les graines infestées sont généralement plus petites, sombres, et peuvent présenter des tâches et des déformations. En cas de doute, l analyse en laboratoire peut s avérer nécessaire. Photo 3 : Symptômes provoqués par des nématodes de la féverole 19 juillet Plaine de Bayeux Quel impact? Si vous détecter la présence de nématodes des tiges dans votre culture de féveroles, il est impératif de ne pas ressemer les graines récoltées, porteuses du ravageur. Par ailleurs, le nématode peut survivre de nombreuses années dans le sol et les graines. Afin de limiter une contamination de la culture via le sol, attendre au moins 8 ans avant le retour d une culture de féverole sur une parcelle infestée. Enfin, attention aux outils de travail du sol qui peuvent également servir de vecteur à la dissémination du ravageur dans des parcelles saines. En cas de doute, vous pouvez faire analyser vos semences et plantes auprès de laboratoires agréés : LDA 22 7, rue du Sabot BP PLOUFRAGAN Tél : Laboratoire Loos en Gohelle 81, rue Bernard Palissy 627 LOOS EN GOHELLE Tél : GEVES-SNES Rue Georges Morel 497 BEAUCOUZE Tél : Photo 31 : Graines noires contaminées par des nématodes de la féverole Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 18/27

19 Bilan : rendements et surfaces pour la campagne Des surfaces à la hausse La hausse des surfaces semblait enclenchée, dynamisée par un ensemble de facteurs politiques et économiques favorables : aides PAC, autonomie protéique, SIE Surface (ha) Evolution des surfaces françaises de pois protéagineux Source : Terres Inovia et Terres Univia d'après les données du MAAF Grand bassin Centre et Ouest Grand bassin Est et Nord Grand bassin Sud France métropolitaine Année de récolte Surface (ha) Evolution des surfaces de pois protéagineux dans le grand bassin Centre et Ouest Source : Terres Inovia et Terres Univia d'après les données du MAAF Bretagne Ile-de-France Basse-Normandie Pays de la Loire Centre Val de Loire Limousin Haute-Normandie Poitou-Charentes Année de récolte Surface (ha) Evolution des surfaces françaises de féverole Source : Terres Inovia et Terres Univia d'après les données du MAAF Grand bassin Centre et Ouest Grand bassin Est et Nord Grand bassin Sud France métropolitaine Année de récolte Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 19/27

20 Surface (ha) Evolution des surfaces de féverole dans le grand bassin Centre et Ouest Source : Terres Inovia et Terres Univia d'après les données du MAAF Bretagne Ile-de-France Basse-Normandie Pays de la Loire Centre Val de Loire Limousin Haute-Normandie Poitou-Charentes Année de récolte Surface (ha) Evolution des surfaces françaises de lupin Source : Terres Inovia et Terres Univia d'après les données du MAAF Grand bassin Centre et Ouest Grand bassin Est et Nord Grand bassin Sud France métropolitaine Année de récolte Surface (ha) Evolution des surfaces de lupin dans le grand bassin Centre et Ouest Source : Terres Inovia et Terres Univia d'après les données du MAAF Bretagne Centre Val de Loire Ile-de-France Limousin Basse-Normandie Haute-Normandie Pays de la Loire Poitou-Charentes Année de récolte Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 2/27

21 Des rendements en demi-teinte Peu de bonnes surprises côté rendements des pois : les cultures d hiver font largement chuter les moyennes régionales : 1 q/ha en moyenne pour les pois d hiver, alors qu en culture de printemps les chiffres sont moyens (autour de 3-4 q/ha). Pour les féveroles d hiver ayant pu être récoltées, les meilleures parcelles atteignent 4q/ha, le rendement moyen des parcelles récoltées se situant autour de 2q/ha. En printemps, certaines parcelles atteignent 7 q/ha dans la plaine normande, mais la moyenne semble plutôt autours de 4 q/ha. Concernant les lupins, les types hiver atteignent en moyenne une vingtaine de quintaux par hectare, les rendements allant de -1q/ha à 3-3q/ha. Les types printemps ont été pénalisés par des semis tardifs et un été sec, ayant limité le remplissage, aboutissant à un PMG faible. Les rendements atteignent ainsi les 19-2q/ha en moyenne. Surface (ha) Pois Féverole Lupin Rendement (q/ha) Surface (ha) Rendement (q/ha) Surface (ha) Rendement (q/ha) Bretagne Centre Ile de France Limousin Normandie Pays-de-Loire Poitou-Charentes Total/Moyenne Zone Source AGRESTE Les facteurs les plus impactant sont sans aucun doute le nombre de graines/ m², mais également les faibles PMG. Relation rendement/nombre de graines/m² et PMG/nombre de graines/m² - Pois d hiver source GEVES Relation rendement - nombre de graines / m² Pois d'hiver - Enduro GEVES Rendement (q/ha) PMG 2g PMG 18g PMG 16g Nombre de graines/m² Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 21/27

22 PMG (g) Relation PMG - NG / m² Pois d'hiver - Enduro GEVES q/ha q/ha 6 q/ha 7 q/ha 8 q/ha Nombre graines/m² St-Germain du Puy (18) 1 Louville la Chenard (28) 4 St Pierre d'amilly (17) 7 Chartainvilliers (28) 2 Houville la Branche (28) Orsonville (78) 8 Lusignan (86) 3 Le Rheu (3) 6 La Pouèze (49) 9 Relation rendement/nombre de graines/m² et PMG/nombre de graines/m² - Pois de printemps source GEVES Rendement (q/ha) Relation rendement - nombre de graines/m² Astronaute GEVES Nb de graines/m² PMG 28g PMG 26g PMG 24g Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 22/27

23 Relation PMG - nombre de graines/m² Astronaute GEVES PMG (g) q/ha 4 q/ha 3 6 q/ha Nb graines/m² Grignon (78) 1 Le Rheu (3) 4 Chartainvilliers (28) 2 St Pierre d'amilly (17) Louville la Chenard (28) 3 La Pouèze (49) 6 Comportement des variétés pour cette campagne Vous trouverez ici un lien vers les synthèses variétales réalisées par Terres Inovia Synthèse pois d hiver Synthèse pois de printemps graines vertes et graines jaunes Synthèse variétale féverole d hiver Synthèse variétale féverole de printemps Synthèse variétale lupin d hiver (prochainement en ligne) Synthèse variétale lupin de printemps (prochainement en ligne) Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 23/27

24 Conclusion et résultats de l enquête rendement 216 En conclusion, on peut rappeler que si la campagne se solde par un bilan mitigé pour les cultures protéagineuses, elle reste atypique et exceptionnelle, et ne doit par conséquent et en aucun cas être prise comme référence pour ces cultures. Rappelons qu en conditions moyennes, et dans des parcelles adaptées, on peut atteindre 4 q/ha en pois, q/ha en féverole et 3 q/ha en lupin, voire beaucoup plus selon les conditions climatiques de l année et la qualité de la parcelle. Enquête rendement 216 merci pour votre participation! Suite à l enquête rendements proposées cette année par Terres Inovia, voici une première analyse des résultats. Participation 172 réponses ont été totalisées en Zone Centre & Ouest sur 21 au niveau national. Centre Normandie/ IdF Pays de Loire Bretagne Poitou- Charentes /Limousin TOTAL Pois d hiver Pois de printemps Féveroles d hiver Féveroles de printemps Lupin d hiver Lupin de printemps 1 1 Région Centre Pois d hiver Pois de printemps Féveroles d hiver Féveroles de printemps Lupin d hiver Lupin de printemps Nbre de réponses Variété Espresso ; Isard Kayanne Mélange majoritaire Fanfare - - Date de semis 3/11/21 ; 16/3/216 ; 29/1/21 ; moyenne / 6/11/21 17/3/216 31/1/21 médiane 1/3/ Densité de semis moyenne / médiane (graines/m²) 9 ; 9 93 ; 8 41 ; Rendements (q/ha) Moyen Min Max Médian Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 24/27

25 Régions Normandie / Ile de France Pois d hiver Pois de Féveroles Féveroles de Lupin Lupin de printemps d hiver printemps d hiver printemps Nbre de réponses Variété majoritaire Balltrap Kayanne - Espresso - - Date de semis moyenne / médiane Densité de semis moyenne / médiane (graines/m²) 4/11/21 ; 6/11/21 17/3/216 ; 17/3/216-8/3/216 ; 2/3/ ; 8 97 ; 8-4 ; Rendements (q/ha) moyen min max médian Région Pays de Loire Pois d hiver Pois de Féveroles Féveroles de Lupin Lupin de printemps d hiver printemps d hiver printemps Nbre de réponses Variété Espresso ; Balltrap Kayanne Diva majoritaire Fanfare Orus Energy Date de semis moyenne /11/21 8/3/216 4/11/21 14/3/216 23/9/21 18/3/216 Densité de semis moyenne (graines/m²) Rendements (q/ha) moyen min max Région Bretagne Pois d hiver Pois de Féveroles Féveroles de Lupin Lupin de printemps d hiver printemps d hiver printemps Nbre de réponses Variété majoritaire Casper Kayanne Iréna Date de semis 16/3/216 ; 4/11/21 ; moyenne / 24/1/21 23/3/216 3/11/21 médiane Densité de semis moyenne / médiane (graines/m²) 8 19 ; ; Rendements (q/ha) moyen min max médian Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 2/27

26 Régions Poitou-Charentes / Limousin Pois de Féveroles Féveroles de Lupin Lupin de Pois d hiver printemps d hiver printemps d hiver printemps Nbre de réponses Variété Kayanne / Enduro Diva - Orus - majoritaire Rocket Date de semis moyenne / médiane Densité de semis moyenne / médiane (graines/m²) 1/11/21 ; 1/11/21 23/2/216 ; 1/3/216 31/1/21 ; 28/1/21-24/9/ ; 11 9 ; 8 3 ; 3-3 Rendements (q/ha) moyen min max médian Lien date de semis / rendement Rendement (q/ha) Rendement / date de semis Pois d'hiver Normandie / IdF Centre Poitou-Charentes / Limousin Pays de Loire Date de semis Rendement (q/ha) Rendement / date de semis Pois de printemps Normandie/IdF Centre Poitou-Charentes / Limousin Pays de Loire Bretagne Date de semis Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 26/27

27 6 Rendement / date de semis Féveroles d'hiver Centre Poitou-Charentes Pays de Loire Bretagne Rendement (q/ha) Date de semis 6 Rendement / date de semis Féverole de printemps Centre Normandie / IdF Pays de Loire Rendement (q/ha) Date de semis Protéagineux : bilan de campagne Zone Centre & Ouest 27/27

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