LES REPTILES DES LIGERAIS

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1 LES REPTILES DES LIGERAIS Etude qualitative de la répartition des espèces sur le coteau des Ligerais DORIAN ANGOT STAGE DE LICENCE PROFESIONNELLE «ESPACES NATURELS» BIOLOGIE APLIQUEE AUX ECOSYSTEMES EXPLOITES

2 Table des matières Introduction... 1 I. Matériel et Méthode... 3 Zone d étude :... 3 Protocole d inventaire :... 4 II. Résultats... 5 Le Lézard Vert (Lacerta bilineata, Daudin, 1802)... 8 Le Lézard des murailles (Podarcis muralis, Laurenti 1768) L Orvet fragile (Anguis fragilis, Linnaeus 1758) La Couleuvre à collier (Natrix natrix, Linnaeus, 1758) La Couleuvre vipérine (Natrix maura, Linnaeus, 1758) La Coronelle lisse (Coronella austriaca, Laurenti 1768) La Couleuvre d esculape (Zamenis longissimus, Laurenti, 1768) La Couleuvre verte et jaune (Hierophis viridiflavus, Lacépède, 1789) La vipère aspic (Vipera aspis, Linnaeus, 1758) III. Discussion et perspectives Bibliographie Annexes... 28

3 Figure 1. Localisation de la zone d'étude sur la commune... 1 Figure 2. Statut des parcelles du site d'étude... 3 Figure 3. Classification structurelle des habitats et localisation des plaques à reptiles... 3 Figure 4. Exemple de plaque à reptile - hors site... 4 Figure 5. Résultats sur la fréquentation des plaques... 5 Figure 6. Diagramme de Pareto l ensemble des contacts des espèces en différenciant ceux à vue et au niveau des plaques... 6 Figure 7. Exemple de Lisière structuré... 6 Figure 8. Lézard vert en thermorégulation... 8 Figure 9. Lézard des murailles Figure 10. Orvet fragile Figure 11. Couleuvre à collier Figure 12. Couleuvre vipérine Figure 13. Coronelle lisse Figure 14. Couleuvre d'esculape Figure 15. Couleuvre verte et jaune Figure 16. Vipère aspic Figure 17. Mue de Couleuvre verte et jaune découverte sur le coteau après l'incendie Photos : Dorian Angot

4 Introduction La ville de Chalonnes-sur-Loire a décidé de mettre en place à partir de l année 2015 un Atlas de la Biodiversité Communale dans le cadre de sa politique communale en faveur de la biodiversité. L Atlas repose sur une amélioration des connaissances sur la biodiversité au niveau local mais aussi une appropriation par les habitants du patrimoine naturel qui les entoure. Le Coteau de Ligerais, site en propriété majoritairement communale, présente un grand intérêt pour la faune et la flore. Différents inventaires ont pu être menés sur le site permettant de mieux y cerner les enjeux. Un partenariat entre la ville de Chalonnes et le CPIE Loire Anjou a permis d intégrer le coteau des Ligerais dans un projet «Trame sèche» en lien avec la chambre d agriculture. Ce projet vise à concilier, sur des sites de Figure 1. Localisation de la zone d'étude sur la commune coteau/pelouses sèches, les enjeux liés aux activités agricoles et la conservation de la biodiversité. Dans ce cadre, il est prévu de remettre au pâturage les parcelles communales du coteau aujourd hui en déprise. Le Projet prévoit un pâturage bovin sur deux lots par des agriculteurs locaux. En plus de concilier activité agricole et conservation de la biodiversité, le projet permettra de rapprocher des animaux des hommes et de rétablir un lien aujourd hui souvent perdu entre la population et la profession agricole. Le coteau se situe en effet à proximité de lotissements. Il est de plus parcouru par plusieurs chemins de randonnées. Aujourd hui, de nombreuses menaces pèsent sur la conservation des reptiles. Souvent mal aimés, ils cristallisent l image d une nature dangereuse et hostile. Cette image répandue est très loin de la vérité. Mais les menaces ne s arrêtent pas là : Le remembrement, le retournement des prairies pour les mettre en culture, l urbanisation avec notamment les infrastructures routières, la pollution de l air, des sols et de l eau, l introduction d espèces, et enfin le changement climatique, sont autant de facteurs responsables de la diminution des populations et de la raréfaction de certaines espèces. Tous ces facteurs se traduisent souvent dans un premier temps par une fragmentation et une diminution des populations (VACHER & GENIEZ, 2010). En France, tous les reptiles sont protégés. Certains figurent même sur la liste rouge nationale. Sur les 37 Espèces de reptiles présentes en France, 7 sont aujourd hui menacées (UICN, MNHN, SHF, 2008). En Pays de la Loire sur les 14 espèces continentales présentes, trois sont considérées comme menacées (MARCHADOUR (coord.), 2009) Les Reptiles ont besoin de différents milieux pour satisfaire leurs exigences écologiques. On dénombre ainsi plusieurs facteurs nécessaires au sein de leurs domaines vitaux : ils ont besoin de zones de chasse, de refuge, d un site d hivernage, de sites de thermorégulation 1, de la présence de partenaire à proximité pour l accouplement, et enfin d un site de ponte. Bien souvent, les reptiles n ont pas besoin 1 Action de réguler sa température interne pour atteindre une température optimale pour les besoins physiologiques. 1

5 d une surface importante pour évoluer dans leur milieu. Par contre, une dimension est primordiale : la notion de micro-habitats 2. L hétérogénéité locale d une zone les favorise et permet souvent à différentes espèces de pouvoir se maintenir sur un site. Vis-à-vis des enjeux qui pèsent sur ce taxon, il paraissait pertinent de l étudier avant la remise au pâturage du site afin de connaitre les espèces présentes et leurs répartitions sur la zone de façon à prendre en compte le taxon dans le futur aménagement du site. L inventaire des reptiles mené entre avril et juillet 2015 repose donc sur le protocole défini de façon à répondre à ces objectifs. Ce rapport présente donc les différentes espèces inventoriées sur le site et leurs répartitions. 2 Elément d un habitat de taille réduite, où les conditions écologiques sont différentes des conditions globales de l habitat. 2

6 I. Matériel et Méthode Zone d étude : Le coteau des Ligerais, s étend sur une superficie de 17,3ha dont 15,46 sont en propriétés communales (les surfaces calculées ne prennent pas en compte le dénivelé). Le coteau est exposé au Sud-Est ce qui le rend particulièrement attractif pour les reptiles. La zone est composée de différents milieux : des secteurs de bois, des secteurs de fruticées, des secteurs ouverts à faciès de prairies ou de pelouses et des secteurs d affleurements rocheux dans les pentes (souvent embrousaillés). Certaines zones comme les boisements forment des îlots plus ou moins homogènes de superficies différentes, à l inverse les zones de fruticées sont beaucoup plus diffuses. Elles témoignent d une fermeture du milieu mais forment des écotones 3 favorables aux reptiles. Ces zones de lisières sont plus ou moins diffuses selon les secteurs. En effet dans certains cas, les prairies étant très hautes et la fruticée diffuse, les écotones ne sont pas marqués linéairement mais de façon surfacique. Dans ce cas, la détection à vue des espèces est plus délicate. Certaines zones prairiales témoignent d un pâturage par le passé. Sur le haut du coteau certains secteurs étaient anciennement cultivés pour la vigne. Les zones boisées se situent sur la majorité des pentes les plus abruptes du coteau. Des photos des différents milieux sont présents en Annexe 4 à 7. Figure 2. Statut des parcelles du site d'étude La zone présente un dénivelé assez important : environ 40 mètre sur moins de 200m. Le point le plus bas se situe à environ 20m et le plus haut 60m. Figure 3. Classification structurelle des habitats et localisation des plaques à reptiles 3 Un écotone est une zone de transition écologique entre plusieurs écosystèmes 3

7 Protocole d inventaire : Les Reptiles sont des animaux difficiles à détecter en dehors de certaines conditions météorologiques réunies. Ce sont en effet des animaux discrets aux déplacements rapides. Leur recensement sur un site s appuie sur une de leurs particularités physiologiques : le caractère poïkilotherme 4. Ces animaux à sang froid ont en effet besoin de réguler leur température interne pour la maintenir au plus proche d un optimum. Ce dernier est différent selon les espèces. Cette régulation nécessite la majorité du temps de capter la chaleur pour pouvoir se déplacer et chasser. Pour améliorer la détection des espèces (notamment les serpents), une méthodologie particulière a été mise en place. Il s agit de plaques posées au sol le long des écotones. Si celles-ci sont posées suffisamment tôt en saison (février, mars), elles permettent aux reptiles de s y blottir suite à une chute des températures pour optimiser leur temps d activité. Les plaques peuvent aussi être fréquentées pour des phases de vie nécessitant un optimum thermique plus élevé (digestion, mue). Le relevé de ces plaques s effectue dans conditions particulières : ils sont principalement effectués le matin, le soir ou les journées orageuses. Mais là Figure 4. Exemple de plaque à reptile - hors site encore, ce ne sont pas les seuls paramètres à prendre en compte : la température et la météorologie des journées avant le relevé ne sont pas à négliger. Sur les Ligerais, 13 plaques ont été posées au début du mois de mars Elles ont été disposées sur le haut du coteau, de façon à couvrir l ensemble de la zone. Les zones qui paraissent les plus favorables pour la thermorégulation des espèces ont été ciblées. Les plaques ont été exposées vers le Sud (de Sud-Ouest à Sud-Est). Ce sont d anciens tapis de carrière (bandes transporteuses de carrière de sable) découpés avec des dimensions d environ 60x60 cm. L utilisation de plaques n est pas la seule méthode pouvant être utilisée pour étudier les reptiles. En effet, la recherche à vue le long des lisières peut s avérer riche en informations et très complémentaire à la première méthode. Cette recherche s est effectuée ponctuellement sur les sites dans les zones propices pour l observateur. Ces zones de recherche à vue se situent généralement sur le trajet emprunté pour rejoindre les différentes plaques. Le nombre de relevés n a pas été fixé. Ils ont été réalisés entre mars et juin dès que la météo semblait favorable. 4 Se dit d'un organisme dont la température interne varie et est régulée par des facteurs extérieurs 4

8 II. Résultats 13 relevés ont été réalisés sur le site, ces derniers ont permis la récolte d une cinquantaine de données. Sur les 13 plaques posées, 11 ont été fréquentées. Deux d entre elles ont en effet été enlevées. Une a été retrouvée en mai mais replacée un trop tard pour être attractive de façon optimale. Il y a en moyenne 1,72 espèces sur les plaques fréquentées (écart-type : 0,90). Ce nombre variant de 1 à 3 selon les plaques. L inventaire des reptiles sur le site des Ligerais a permis de détecter 9 espèces de reptiles sur Figure 5. Résultats sur la fréquentation des plaques les 11 connues dans le Maine et Loire. Ce sont cinq espèces de couleuvre, une espèce de vipère et trois espèces de lézards qui ont été inventoriées. Le Tableau 1 ci-dessous reprend les différentes espèces et leurs statuts. L ensemble des espèces connues sur Chalonnes a pu être recensé sur le coteau des Ligerais. Seule La Tortue de Floride (Trachemys scripta) et La Vipère péliade (Vipera berus) n ont pas été observées sur le site. D après les milieux présents sur le site de Ligerais et la répartition des espèces, il n y a aucun potentiel d accueil pour ces deux espèces sur le site d étude Fréquentées Non fréquentées Disparue Nom latin Nom français Protection ZNIEFF / Liste rouge Anguis fragilis Orvet fragile France/BerneAn.III (Linnaeus 1758) Coronella austriaca Coronelle lisse BerneAn.II/France/Dir.Hab.An.II ZNIEFF - PaysdeLoire (Laurenti 1768) Hierophis viridiflavus Couleuvre verte BerneAn.II/France/Dir.Hab.An.IV ZNIEFF - PaysdeLoire (Lacépède, 1789) et jaune Lacerta bilineata Lézard vert BerneAn.II/France/Dir.Hab.An.IV Daudin, 1802 occidental Natrix maura (Linnaeus, 1758) Couleuvre vipérine BerneAn.III/France Priorité Régionale faible/znieff - PaysdeLoire Natrix natrix Couleuvre à BerneAn.III/France (Linnaeus, 1758) collier Podarcis muralis Lézard des Dir.Hab.An.IV/France/BerneAn.II (Laurenti 1768) murailles Vipera aspis (Linnaeus, 1758) Vipère aspic BerneAn.III/France ZNIEFF - PaysdeLoire/Priorité Régionale élevée/lr PaysLoire VU Zamenis longissimus (Laurenti, 1768) Couleuvre d'esculape France/Dir.Hab.An.IV/BerneAn.II Tableau 1. Espèces inventoriées sur le coteau des Ligerais BerneAn.III = Annexe 3 de la convention de Berne ; BerneAn.II = Annexe 2 de la Convention de Berne ; France = Protection nationale ; Dir.Hab.An.IV = Annexe 4 de la directive Habitat ; Dir.Hab.An.II = Annexe 2 de la Directive Habitat ; ZNIEFF = Espèce déterminante ZNIEFF ; LR PaysLoire VU = Vulnérable sur le liste rouge des reptiles des Pays de la Loire. 5

9 En synthétisant l ensemble des données collectées durant les prospections, le diagramme ci-dessous peut être tracé. Il prend en compte tous les contacts (y compris ceux répétés des mêmes individus). 5 0 Vipère aspic (N=26) Lézard vert (N=21) Orvet Fragile (N=15) Lézard des murailles (N=7) Couleuvre d'esculape (N=7) Couleuvre verte et jaune (N=7) Coronelle Couleuvre à lisse (N=3) collier (N=1) Couleuvre vipèrine (N=1) à vue plaques Figure 6. Diagramme de Pareto l ensemble des contacts des espèces en différenciant ceux à vue et au niveau des plaques La Vipère aspic est l espèce la plus régulièrement contactée sur le site durant les prospections, il faut cependant noter que certains individus ont fait l objet d observations répétés durant les inventaires. Viennent ensuite les Lézards et l Orvet, puis les cinq espèces de Couleuvre. Le cortège d espèces présent comprend des espèces aux exigences écologiques différentes. L hétérogénéité de milieux est responsable de la grande richesse spécifique du site. On y trouve à la fois des espèces caractéristiques des milieux thermophiles (buissons, pierriers, murs de pierres sèches, ) avec comme espèce caractéristiques la Coronelle lisse et la Couleuvre verte et jaune ; des espèces d un cortège plus aquatique dans le bas du coteau : Couleuvre à collier et Couleuvre vipérine ; une espèce de milieu forestier à para-forestier : la Couleuvre d Esculape ; une espèce bocagère appréciant particulièrement les sites thermophiles : La Vipère aspic. L ancienne activité agricole présente sur le site et sur le plateau aujourd hui urbanisé était sans doute très favorable à cette dernière. Les autres espèces sont moins caractéristiques d un cortège particulier, on les retrouve dans différents types de milieux. Il s agit du Lézard vert, du Lézard des murailles et de l Orvet fragile. L ensemble du site des Ligerais est favorable aux reptiles. La mosaïque de milieux présents permet donc de répondre aux besoins des différentes espèces que ce soit en termes d héliothermie, d hivernage ou d estivage. Les Boisements constituent des zones idéales pour la chasse et l estivage des espèces. Les nombreuses zones de lisières, plus ou moins exposées permettent une grande diversité de places de thermorégulation. La zone étant en déprise agricole, la structure des lisières est idéale pour les reptiles : les écotones sont Figure 7. Exemple de Lisière structurée très large et les lisières structurées (ourlet herbacée, arbustif et arboré). Dans certaines zones il n est d ailleurs plus possible de faire la différence entre la lisière et le milieu «ouvert» tellement l ourlet arbustif est diffus. Cette évolution crée des conditions micro-climatiques favorables à de nombreuses espèces. Certaines n hésitent alors pas à s aventurer 6

10 au beau milieu des zones ouvertes pour se chauffer ou chasser. L observation de plusieurs Lézards verts (Lacerta bilineata) au milieu des zones prairiales en témoigne. L ensemble de la zone d étude est donc favorable aux reptiles. La bonne fonctionnalité du milieu dépend en grande partie de la diversité des habitats présents : en terme de composition mais surtout de structure. Les trois grandes structures (herbacées, arbustives et arborées) sont présentes et en surface importante. La déprise du site est responsable d un étalement surfacique du gradient de structure. Les éléments de liaison dans le paysage sont importants. Ils sont de véritables corridors écologiques pour permettre aux espèces de circuler dans leur domaine vital. Lorsqu ils possèdent un gradient important de conditions micro-climatiques, les éléments de liaison du paysage permettent la coexistence de plusieurs espèces sur un espace réduit (VACHER & GENIEZ, 2010). Les éléments de liaison sont nombreux et bien représentés sur le site des Ligerais. Les principales connexions suivent le bassin versant de l Armangé (direction Sud-Ouest). Le plateau au nord, aujourd hui urbanisé, n est plus favorable aux déplacements des espèces. En bas du coteau, la route des Goulidons (peu passante), permet aux espèces de se déplacer sur le versant exposé Nord (hors site). Après cet état des lieux général, la suite du rapport s attache à décrire à partir de monographies les différentes espèces présentes sur le site d étude (observations/écologie/habitats sur le site). 7

11 Le Lézard Vert (Lacerta bilineata, Daudin, 1802) Les observations : Au cours des prospections, le Lézard vert a été contacté 11 fois. La majorité des observations a été réalisée à vue durant l inventaire. Seules trois observations sur le site ont concrétisé la fréquentation de certaines plaques à reptiles. L espèce utilise alors surtout les plaques pour l insolation directe (sur les plaques). Les observations effectuées sont loin d être exhaustives. Elles montrent cependant que l espèce est abondante et uniformément répartie sur le site. Figure 8. Lézard vert en thermorégulation L espèce a été observée principalement sur le haut du coteau, c est-à-dire dans les secteurs les plus thermophiles. Ailleurs, la zone est nettement moins favorable. Aucune observation ne fait l état de la fréquentation au sein des secteurs boisés. Exigences écologiques : Le lézard vert occupe une large gamme d habitats, il semble apprécier particulièrement les zones de lisières fournies en végétation herbacée et arbustive. Il apprécie aussi les habitats présentant une végétation basse piquante et fournie où il peut se réfugier rapidement en cas de danger. Insectivore, le Lézard vert se nourrit d arthropodes : coléoptères, orthoptères, araignées, papillons, (VACHER & GENIEZ, 2010). Habitats de l aire d étude : L ensemble de la zone peut être considérée comme très favorable à l espèce. Les zones thermophiles situées au nord sont idéales pour l héliothermie et la chasse. Les zones arborées sont favorables pour l hivernation. L état actuel du coteau en déprise agricole est très favorable à l espèce qui ne se cantonne pas uniquement aux lisières. Elle a été régulièrement observée au cœur même des zones prairiales. Le couvert herbacé dense favorise ce genre d exploration en milieu «ouvert», les îlots buissonnants (Ronciers, fruticée) se développent au cœur de zones ouvertes, ils permettent à l espèce de disposer de nombreuses zones de refuge. 8

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13 Le Lézard des murailles (Podarcis muralis, Laurenti 1768) Les observations : Le Lézard des murailles a été observé sur deux secteurs. Aucune observation ne fait état de la fréquentation des plaques à reptiles. Sur chacun de ces secteurs plusieurs individus ont été observés (2 à 6). Les observations de l espèce, sont partiellement lacunaires car l ensemble de la zone n a pas été parcourue pour la rechercher. Le Lézard des murailles semble tout de même assez localisé sur la zone. Figure 9. Lézard des murailles Les deux zones se situent dans la partie supérieure du coteau, la première station se situe sur un ancien bâtiment en ruine, la seconde sur une lisière à proximité d un pierrier. Exigences écologiques : L espèce fréquente aussi bien les zones naturelles qu anthropiques. Peu exigent, il s observe régulièrement à proximité des habitations : il apprécie les jardins surtout s ils présentent des murs en pierre. Il peut facilement être observé le long des talus de route ou des voies ferrées. Comme le Lézard des murailles est un insectivore, son régime alimentaire est varié. Il est, par contre, souvent la proie des autres espèces de reptiles et de certains oiseaux. Habitats de l aire d étude : Le Lézard des murailles est potentiellement présent sur l ensemble du site le long des lisières. Les zones de pierriers sont aussi très favorables. Toutefois, la population semble assez faible au vu des observations réalisées. L ancien patrimoine bâti présent sur la zone est aussi très favorable à l espèce. Le site présente peu d arbres morts sur pied, ces milieux quand ils sont présents sur un site accueillent généralement des populations de Lézard des murailles. Le cœur des zones boisées est nettement moins favorable pour l espèce. 10

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15 L Orvet fragile (Anguis fragilis, Linnaeus 1758) Les observations : L orvet Fragile a été observé en grande majorité en tigmothermie 5 sous 8 plaques différentes. Une seule observation à vue peut être recensée. L espèce passe facilement inaperçue en dehors de la pose de plaques ou de surfaces bâchées au sol. Les plaques ont donc permis de montrer que l espèce était très présente sur la zone d étude. Les effectifs observés sous les plaques varient de 1 à 5 individus. Les deux sexes ainsi que des juvéniles ont été observés. Figure 10. Orvet fragile Les plaques n étant pas été disposées sur l ensemble de la zone, la répartition affichée sur la carte est donc largement biaisée. Elle est par contre corrélée aux plaques disposées sur le site. Exigences écologiques : Semi-fouisseur, l Orvet est difficilement détectable à vue. Il fréquente cependant des habitats très variés. Comme les autres reptiles, il montre cependant une prédilection pour les lisières. Il peut aussi bien être observé en zone forestière, en milieu rocheux ou encore enfriché. La présence d un couvert dense semble surtout importante pour la présence de l espèce. (VACHER & GENIEZ, 2010). Il peut fréquenter les milieux hygrophiles car le caractère humide du sol favorise sa progression. Peu mobile, il est sensible à l évolution de son milieu de vie. L Orvet se nourrit principalement de gastéropodes et de lombrics. Il est par contre la proie régulière de nombreuse espèces (petit carnivores, rapaces, ). Habitats de l aire d étude : L ensemble de la zone d étude semble favorable à l espèce : aussi bien les zones boisées que celles ouvertes. Les zones ouverte, n étant plus entretenues que ce soit par fauche ou pâturage, présentent un couvert herbacé dense très favorable à l espèce pour la chasse mais aussi la thermorégulation. Les observations sous plaques témoignent d une présence homogène sur la zone d étude. 5 Thermorégulation par conduction substrat-corps 12

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17 La Couleuvre à collier (Natrix natrix, Linnaeus, 1758) Les observations : Une seule observation de cette espèce a été réalisée sur le site. Le cadavre d un juvénile écrasé sur la route au sud du site (route des Goulidons) témoigne de la présence de l espèce sur le site (ou à proximité directe). Aucune observation sous les plaques n a pu être effectuée. Exigences écologiques : Affiliée surtout au milieu humide, la Couleuvre à collier apprécie particulièrement les bords des étangs, des mares ou des ruisseaux, Elle peut malgré tout être observée assez loin de ce genre de milieu dans des zones plus sèches (talus, voies ferrées, collines sèches, ). Assez mobile, cette espèce peut avoir un assez grand territoire (0,5 à plusieurs dizaines d hectares). Elle se nourrit de petits vertébrés, et principalement d amphibiens qu elle n hésite pas à chasser dans l eau (VACHER & GENIEZ, 2010). Habitats de l aire d étude : Figure 11. Couleuvre à collier Régulière mais rarement abondante, cette couleuvre peut potentiellement occuper le haut du coteau de Ligerais même si il ne semble pas qu il s agisse de son milieu préférentiel. L observation réalisée se situe en limite du site d étude à proximité du ruisseau de l Armangé. Il est possible que l individu mort, observé sur la route provienne de ce milieu. Les fourrés exposés du coteau peuvent constituer des zones d héliothermie favorables en début de saison. La structure des lisières y est favorable (strate herbacée et arbustive bien développée). Le Coteau présente aussi un bon potentiel pour l hivernage de l espèce. 14

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19 La Couleuvre vipérine (Natrix maura, Linnaeus, 1758) Les observations : Une seule observation de cette espèce a été réalisée sur le site. Celle-ci témoigne de la reproduction de l espèce sur la zone ou à proximité directe. C est en effet un juvénile né durant l été 2014 qui a été trouvé par hasard en soulevant les blocs rocheux dans un pierrier en bas du coteau. L espèce n a pas été détectée sous les plaques. Une pose de plaques en bas du coteau aurait sans doute permis de préciser la fréquentation du site par l espèce. Figure 12. Couleuvre vipérine Exigences écologiques : Le régime alimentaire de l espèce (petits vertébrés aquatiques), la rend beaucoup plus exigeante en termes milieux que l espèce précédemment décrite. Elle fréquente donc exclusivement les zones humides pour chasser. Il est à noter que certains jeunes individus peuvent être observés assez loin du milieu aquatique (VACHER & GENIEZ, 2010). La Couleuvre à collier peut facilement être la proie de nombreuses espèces qui s alimentent dans les milieux aquatiques (Oiseaux et mammifères notamment). Habitats de l aire d étude : La zone d étude ne correspond pas exactement à l écologie de l espèce. Cependant, l observation effectuée témoigne de la reproduction de l espèce sur ou à proximité du site. L espèce fréquente sans doute le ruisseau de l Armangé pour chasser mais le bas du coteau parait propice à l héliothermie et la ponte. 16

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21 La Coronelle lisse (Coronella austriaca, Laurenti 1768) Les observations : Trois individus différents de Coronelle lisse ont été observés sur le Coteau des Ligerais. Deux observations ont été réalisées sous plaques et une à vue. Deux des individus observés étaient adultes, le troisième était un juvénile sans doute né à l été L espèce n est pas évidente à détecter car très discrète, les plaques constituent la meilleur méthode pour la détecter même si l espèce reste très exigeante pour sa thermorégulation. Figure 13. Coronelle lisse Les observations ont été réalisées dans deux secteurs distincts : le premier (le plus à l ouest) se situe sur le plateau prairial en cours d évolution vers la fruticée et la lande à genêt, le second se situe à flanc de coteau dans un pierrier. Exigences écologiques : La Coronelle lisse affectionne les milieux rocailleux, notamment les éboulis et les pierriers mais on peut aussi l observer dans les milieux tourbeux, les landes, les haies, les talus et les lisières. Dans le Nord de son aire de répartition elle semble liée aux habitats thermophiles. Elle se nourrit de petit vertébrés et principalement de lézards et d orvets. Les jeunes individus se nourrissent d invertébrés comme les Orthoptères (VACHER & GENIEZ, 2010). Elle peut être la proie de certains oiseaux et mammifères. Habitats de l aire d étude : Les habitats dans lesquels l espèce a été observée correspondent tout à fait à l écologie de l espèce. Etant difficilement détectable, elle est sans doute beaucoup plus répartie sur le site. Les zones les plus escarpées et écorchées sont sans doute colonisées par l espèce. L observation d un juvénile dans l ourlet arbustif au pied des lotissements traduit une colonisation en cours de la zone prairiale. Les futurs aménagements du site devront prendre en compte ce point. 18

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23 La Couleuvre d esculape (Zamenis longissimus, Laurenti, 1768) Les observations : Cinq individus de Couleuvre d esculape ont été observés durant l inventaire. Certains individus ont été revus plusieurs fois. Ces cinq individus ont été observés dans cinq secteurs différents. La localisation des observations traduit une répartition homogène sur le site. Trois des individus ont été observés à vue et deux sous plaques. Une femelle gravide a été observée en déplacement vers un site de ponte en juillet dans le bas du coteau des Figure 14. Couleuvre d'esculape Ligerais. Elle se dirigeait vers le ruisseau de l Armangé. Lors de la période d accouplement, les mâles se déplacent et sont alors plus facilement détectables. Fin avril, un mâle d 1m50 a été observé deux jours de suite en insolation directe. Un deuxième a été observé mi-mai. Exigences écologiques : La Couleuvre d Esculape fréquente les coteaux rocheux, les prairies, les bois et leurs lisières. Sa tendance arboricole fait qu on la retrouve aussi sous les toitures des bâtiments. Elle affectionne également les murs recouverts de lierre (VACHER & GENIEZ, 2010). Elle est souvent difficile à détecter car rarement en insolation directe. En dehors des inventaires reptiles elle peut malheureusement être observée assez régulièrement percutée sur le bord des routes au moment des migrations (pour les mâles quand ils recherchent des femelles et pour les femelles quand elles se rendent sur leur site de ponte). Habitats de l aire d étude : L espèce semble fréquente sur le coteau des Ligerais. Elle a été observée dans la majorité des milieux présents sur le site. Les zones boisées doivent sans doute être fréquentées pour la chasse et l hivernage. L ensemble de la zone parait à ce jour favorable à l espèce. Comme la Coronelle lisse, la Couleuvre d Esculape a été observée sur une zone prairiale en cours de fermeture (ronciers). Cette observation renforce l intérêt de prendre en compte les reptiles dans le projet de remise au pâturage du site. 20

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25 La Couleuvre verte et jaune (Hierophis viridiflavus, Lacépède, 1789) Les observations : 2-3 individus adultes de Couleuvre verte et jaune ont été observés en 2015 durant les inventaires. Toutes les observations ont été réalisées dans le même secteur, il s agit de la zone la plus thermophile du site d étude. Toutes les observations ont été effectuées sous plaques à l exception d une qui s est effectué dans un pierrier. La zone d étude n est pas évidente à prospecter pour cette espèce très rapide dont les distances de fuite sont importantes. Figure 15. Couleuvre verte et jaune Exigences écologiques : L espèce est connue pour fréquenter les lieux secs, ensoleillés, broussailleux et rocheux. Il lui arrive cependant de fréquenter des biotopes humides (VACHER & GENIEZ, 2010). Elle peut facilement monter dans les buissons et les arbustes. Elle se nourrit de proies très diversifiées : oiseaux, mammifères, serpents, Elle est aussi connue pour être cannibale envers les jeunes de sa propre espèce. Les juvéniles se nourrissent principalement de lézards. Habitats de l aire d étude : La partie du coteau sur laquelle l espèce a été trouvée est sans doute la zone la plus fréquentée par l espèce. Les zones boisées sont peu favorable à l espèce. Il convient de suivre l évolution de l occupation du site par cette espèce qui semble aujourd hui étendre son aire de répartition française vers le nord. 22

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27 La Vipère aspic (Vipera aspis, Linnaeus, 1758) Les observations : La présence de la Vipère aspic a pu être mise en évidence sur 12 zones (cf.carte). Sur 4 zones il s agit d observations sous ou sur plaques et pour les 8 autres il s agit d observations à vue. Un nombre estimatif de 14 individus observés peut être avancé. Il s agit majoritairement de mâles. En avril ce sont surtout des juvéniles qui ont été observés à vue, l observation des adultes a été plus tardive. L espèce a été observée sur l ensemble des secteurs Figure 16. Vipère aspic prospectés en 2015 (plaques et cheminement entre ces dernières). Certaines plaques ont été fréquentées par des individus en mue. La prospection des lisières sur la zone d étude est rendue difficile par la dématérialisation de ces dernières (déprise agricole du site). Exigences écologiques : La Vipère aspic est connue pour fréquenter les terrains accidentés, les broussailles, les friches et les coteaux boisés. Elle affectionne particulièrement le milieu bocager. Les densités en forêt sont globalement assez faibles. Elle se nourrit principalement de micromammifères (surtout de campagnols). Les mustélidés et les chats s attaquent facilement aux vipères. Habitats de l aire d étude : Le haut du coteau est très favorable à cette espèce thermophile à l inverse de la zone boisée qui est peu favorable pour l espèce. Certaines zones de boisements moins denses sont composées de faciès de landes qui pourraient être fréquentés par la Vipère. Aucun individu n a été observé dans la partie la plus à l ouest mais l espèce y est potentiellement présente. La déprise agricole sur la zone lui semble profitable. 24

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29 III. Discussion et perspectives L étude qualitative de la répartition des espèces sur le coteau des Ligerais a permis de préciser la répartition de 9 espèces. Ces dernières, connues à l échelle de la ZNIEFF du Vallon de l Armangé n avait pas fait l objet d un inventaire spécifique sur les parcelles communales du coteau des Ligerais. Le milieu se révèle très favorable aux reptiles, l hétérogénéité des faciès de végétation présents permet aux espèces d accomplir leur cycle de vie. Le coteau des Ligerais reflète donc un intérêt remarquable pour les reptiles. On trouve notamment en sympatrie sur la zone deux espèces aux exigences différentes : La Couleuvre verte et jaune, caractéristique des milieux thermophiles et la Couleuvre d Esculape, espèce de milieux plus frais et boisés. La déprise agricole de la zone est aujourd hui remise en cause par le projet «Trame sèche» prévoyant une mise au pâturage des zones prairiales. La conservation des reptiles sur le site n est pas contradictoire avec une activité agricole si celle-ci prévoit certains aménagements simples. En effet, la déprise agricole a favorisé l installation d écotones à faciès diversifiés. Il est préconisé de préserver une partie de ces écotones sur la zone en conservant certains îlots de landes et de fruticée. Une évolution naturelle des successions écologiques pourra alors être favorisée, elle permettra en plus de créer plusieurs parcours pour le bétail, d aider l installation de haies bocagères structurées (strate herbacée, arbustive et buissonnante). Le site, très favorable aux reptiles actuellement, le serait aussi à moyen terme s il évolue librement. Par contre, sur le long terme, une fermeture du milieu et l évolution vers le boisement serait défavorable à la majorité des espèces aujourd hui présentes. La prospection de la zone a été hétérogène, seules 13 plaques ont été disposées. Il a donc fallu faire des choix. Le haut du coteau a donc été privilégié. Un protocole plus rigoureux de type «Pop Reptiles» aurait permis de réaliser des transects de plaques par type de milieu pour mieux apprécier la répartition et l abondance des espèces dans les différentes zones. Cependant, ce protocole très chronophage n aurait pas pu être réalisé en Ce sont donc des données qualitatives qui ont été récoltées avec, pour certaines espèces, une estimation du nombre d individus observés. Le 10 juillet 2015, en pleine période de canicule et par vent fort en rafales, un incendie accidentel s est déclaré sur le coteau des Ligerais. Celui-ci a démarré au nord de la zone et s est très rapidement propagé sur la zone. Il a fallu l intervention de 80 pompiers pour finir de le maitriser juste avant qu il n atteigne les lotissements en 26

30 haut du coteau. La moitié de la zone a été prise dans les flammes (entre 6 et 7 ha sans prendre en compte le dénivelé). Cet incident est le reflet d une pratique ancestrale : le brulis (pratique aujourd hui interdite en Pays de la Loire). Cette méthode permettait dans le passé l entretien des milieux de landes et de fruticées. Ces incendies déclarés volontairement rajeunissaient la végétation et permettaient le retour à un stade pionnier potentiellement intéressant pour les espèces végétales. En revanche pour la faune cette pratique peut s avérer très dévastatrice. Les populations de reptiles ont dues être très impactées par l incendie. Il sera alors intéressant de suivre dans le temps la recolonisation de la zone incendiée. La découverte un mois après l incendie (le 5 août) de deux mues de Couleuvres vertes et jaunes au cœur de la zone incendiée pose des questions sur les potentialités de survies des reptiles à de tels accidents mais aussi sur la vitesse de recolonisation des milieux. Figure 17. Mue de Couleuvre verte et jaune découverte sur le coteau un mois après l'incendie 27

31 Bibliographie GOURDAIN P., PONCET L., HAFFNER P., SIBLET J-P., OLIVEREAU F. et HESSE S., Cartographie Nationale des Enjeux Territorialisés de Biodiversité remarquable (CARNET B) - Inventaires de la biodiversité remarquable (volet 1. Faune) sur deux régions pilotes : La Lorraine et la région Centre. V p. MARCHADOUR B. (coord.), Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en Pays de la Loire. Coordination régionale LPO Pays de la Loire, Conseil régional des Pays de la Loire, 125 p. VACHER J.-P. & GENIEZ M. (coords), Les reptiles de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope) ; Muséum National d Histoire Naturelle, Paris, 544p. Annexes Annexe 1. Photos de la zone avant et après l'incendie Annexe 3. Restes d'une plaque après l'incendie. Annexe 2. Pompier en action pour stopper l'incendie 28

32 Annexe 5. Zone embrousaillée Annexe 4. Zone prairiale en cours de fermeture Annexe 7. Zone prairiale Annexe 6. Boisement Annexe 8. Proposition d'amménagement pour la remise au pâturage du site 29

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