MECANISMES DE DESTRUCTION DE LA COUCHE D OZONE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "MECANISMES DE DESTRUCTION DE LA COUCHE D OZONE"

Transcription

1 MECANISMES DE DESTRUCTION DE LA COUCHE D OZONE Jean-Pierre Sawerysyn Physico-chimie des Processus de Combustion et de l Atmosphère UMR-CNRS 8522 Université des Sciences et Technologies de Lille I Comment se forme l ozone au niveau de la stratosphère? Comment est-il détruit? Comment l équilibre résultant des processus naturels de formation et de destruction de l ozone est-il perturbé par les activités humaines? Cet article se propose de répondre à ces différentes questions en rappelant brièvement les divers facteurs qui ont alimenté la problématique de la couche d ozone. L impact des activités humaines et particulièrement le rôle joué par les CFC sur la destruction de la couche d ozone ainsi que les solutions proposées pour en réduire les effets nocifs sont exposés et discutés. Organisation de l atmosphère et couche d ozone L atmosphère terrestre est subdivisée en plusieurs couches dont le passage de l une à l autre est caractérisé par une inversion de température. Ainsi, du sol à 12 km environ d altitude (à notre latitude) est définie la troposphère, séparée de la stratosphère (12-50 km d altitude) par une zone d inversion de température appelée tropopause (Fig. 1). Quand on examine la répartition de l ozone dans l atmosphère, on constate que la concentration la plus élevée se situe entre 25 et 30 kilomètres d altitude dans la stratosphère : c est la couche d ozone. En fait, la concentration de l ozone dans l atmosphère est soumise à une très grande variabilité spatio-temporelle aussi bien en fonction de l altitude qu en fonction de la latitude du point terrestre considéré. Ainsi, si l on s attend à une production photochimique maximale de l ozone à l équateur, les phénomènes de transport impliqués dans la distribution spatiale de l ozone conduisent en fait à une augmentation de la concentration de l ozone stratosphérique de l équateur aux pôles. De fait, la concentration de l ozone à un instant et à une coordonnée fixés résulte de couplages de phénomènes complexes de type radiatif, chimique, climatique et hydrodynamique. Dans la suite de cet exposé, on se limitera essentiellement : Figure1 : Profil vertical de la concentration de l ozone atmosphérique - aux aspects radiatifs, pour expliquer la chimie observée ; - aux aspects hydrodynamiques, pour expliquer le brassage des espèces mises en jeu et certains phénomènes observés au niveau des pôles. Métrologie et Ozone : La concentration de l ozone dans la colonne atmosphérique s exprime en unités Dobson, du nom de G.M.B DOBSON qui fut l un des premiers scientifiques à étudier (de 1920 à 1960) l ozone stratosphérique. Pour quantifier l ozone à partir du sol, il conçut un spectromètre d absorption permettant de mesurer les intensités des rayons UV solaires à quatre longueurs d onde différentes, deux longueurs d onde étant absorbées par l ozone, deux ne l étant pas. Le spectromètre «Dobson» continue à être une référence pour toutes les mesures de l ozone total. Le principe de mesure est le suivant : il s agit de définir une colonne d air de section 5 10 de latitude 2

2 et longitude. Si l on rapporte la quantité d ozone contenue dans cette section au sol, on définit alors une couche uniforme d ozone d une certaine épaisseur dans les conditions normales de température et de pression (0 C et 1013 hpa). Par définition, une unité Dobson représente la quantité d ozone contenue dans une couche d épaisseur de 0,01 mm. Ainsi, au niveau du Labrador, si l épaisseur est de 3 mm, la concentration de l ozone total sera de 300 unités Dobson. Comment se forme l ozone au niveau de la stratosphère? L ozone (O 3 ) est formé dans la stratosphère par recombinaison des molécules de dioxygène avec les atomes d oxygène résultant de la photolyse du dioxygène initiée par les rayons UV solaires : O 2 + hν (λ< 240 nm) O ( 3 P) + O ( 3 P) O( 3 P) + O 2 + M O 3 + M (M = O 2 ou N 2 ) A ces processus de formation s opposent des processus de destruction par photolyse et attaque radicalaire de l ozone lui-même : O 3 + hν (λ< 310 nm) O ( 1 D) + O 2 O 3 + O ( 1 D) O 2 + O 2 (lente) Ces quatre réactions définissent le cycle proposé par S. CHAPMAN en Elles conduisent à une concentration photo-stationnaire de l ozone stratosphérique dont la valeur calculée demeure largement excédentaire par rapport à celle réellement observée au niveau de la stratosphère. Quels sont les autres phénomènes susceptibles de renforcer les processus de destruction de l ozone dans la stratosphère? Les autres sources de destruction. Pour rendre compte de la concentration réelle de l ozone stratosphérique, il est nécessaire de supposer l intervention d autres processus chimiques de destruction que ceux imaginés par CHAPMAN. Ainsi, il existe des composés moléculaires minoritaires, d origine naturelle et/ou anthropogénique 1, qui ont un temps de résidence dans la troposphère suffisamment long et contribuer à la destruction de la couche d ozone. Il s agit du méthane CH 4 (principalement d origine naturelle, fermentation de matière organique ), et de l oxyde nitreux N 2 O (sols, océans, biomasse, industries). A ces deux composés, il faut ajouter des espèces halogénées RX (X = Cl, Br ou I) émises par les océans (CH 3 X) accédant plus ou moins à la stratosphère, et surtout les ChloroFluoroCarbures (CFC : CF 3 Cl, CF 2 Cl 2,..) qui ont été massivement produits depuis la seconde guerre mondiale, en raison de leurs propriétés exceptionnelles (faible toxicité, miscibilité avec l eau et l huile, ininflammabilité, pouvoir solvant, etc..). Cependant, leur production marqua le pas à partir de 1974 en raison de la saturation de certains débouchés et des premières inquiétudes soulevées par l article de M.G MOLINA et F.S ROWLAND (Nature, 1974) ayant attiré l attention de la communauté scientifique sur les effets potentiellement néfastes des CFC sur la couche d ozone. Chimie et dynamique Le méthane, l oxyde nitreux et les composés halogénés (principalement les composé issues de l activité humaine) CFC ont une durée de vie suffisamment longue dans la troposphère pour y subir un brassage important et, par un processus d éjection, entrer dans la stratosphère où les rayons UV du soleil sont particulièrement énergétiques. Ces composés vont alors être photo-dissociés et libérer des espèces radicalaires très réactives telles que OH, NO et Cl qui vont à leur tour donner naissance à de nouveaux processus chimiques et de nouvelles espèces radicalaires (HO 2, ClO,..) ou moléculaires (NO 2, HO 2 NO 2, HCl, ). Molécules et radicaux peuvent interagir et former deux types d espèces moléculaires : des espèces dites «réservoirs» telles que HO 2 NO 2, ClONO 2, HOCl, ), qui en stockant certains radicaux, limitent leurs capacités à détruire l ozone, des espèces dites «puits» telles que HCl, HNO 3, H 2 O 2, très solubles dans l eau, qui sont lessivées et retombent dans la troposphère (et disparaissent ainsi de la stratosphère). Mais quel est l impact de cette nouvelle chimie radicalaire sur la couche d ozone? Pour expliquer l écart entre les valeurs calculées 3

3 (à partir du cycle de CHAPMAN) et mesurées de la concentration de l ozone, il est nécessaire comme l ont proposé MOLINA et ROWLAND pour les espèces chlorées, de postuler l intervention de nouveaux cycles catalytiques de destruction de l ozone, ces cycles étant initiés par les radicaux formés par la photolyse des composés moléculaires qui atteignent la stratosphère. Prenons l exemple d un CFC, le CFC-11 (CFCl 3 ). Libéré dans la troposphère par les activités humaines, ce composé a une réactivité troposphérique avec les radicaux OH si faible que sa durée de vie moyenne dans la troposphère est évaluée à 60 ans. Ce temps de séjour et les processus dynamiques agissant dans la troposphère lui permettent de parvenir à la stratosphère et y subir l action des rayons UV. Deux réactions de photodissociation peuvent avoir lieu, avec des rendements quantiques relativement importants : CFCl 3 + hν CFCl 2 + Cl CFCl 3 + hν CFCl + 2 Cl (a) (b) En effet, les atomes de chlore impliqués dans ces cycles étant régénérés, peuvent détruire plusieurs centaines de milliers de molécules d ozone tant qu ils n ont pas réagi avec une autre molécule pour donner un composé «puits» qui sera lessivé. Bien entendu, l appauvrissement de la couche d ozone ne peut être réduit qu en limitant les émissions de polluants d origine anthropogénique. C est le cas des CFC qui sont les sources principales d atomes de chlore. Par ailleurs, MOLINA observa que la contribution relative des différents cycles sur la destruction de l ozone variait en fonction de l altitude. Ainsi, le traitement des modèles chimiques correspondant aux différents cycles catalytiques impliquant les couples NO/NO 2 (NOx), OH/ HO 2 (HOx) et Cl/ClO (ClOx), montre une contribution plus importante des NOx à basse altitude, des ClOx aux altitudes moyennes (cycle d oxydation), et des HOx aux altitudes élevées (photolyse). le rendement quantique définissant le nombre d atomes de chlore libérés par quantum d énergie absorbé. A 214 nm, le rendement quantique de la réaction (a) est quasiment égal à 1. Cette capacité à libérer des atomes de chlore qui vont par la suite initier de nouveaux cycles de destruction de l ozone est exploitée pour définir le potentiel de destruction de l ozone ou ODP (Ozone Depletion Potential). Le CFC-11 servant de référence à la définition de ce potentiel aura donc un ODP égal à 1. Cycles catalytiques de destruction de O 3 L appauvrissement de la couche d ozone observé aux latitudes moyennes est attribué aux cycles catalytiques de destruction de l ozone suivants : X + O 3 XO + O 2 XO + O X + O O 3 +O O 2 + O 2 avec X = Cl, NO ou OH. Ces réactions de catalyse homogène vont donc renforcer la destruction de l ozone. Figure 2 : Contribution relative des différents cycles catalytiques à la destruction de l ozone stratosphérique Le trou d ozone Ce phénomène est observé périodiquement au-dessus de l Antarctique, dès la réapparition du soleil annonçant le printemps austral. Il se traduit par une décroissance significative des valeurs moyennes de l ozone total : 4

4 Figure 3 : Mesures de l ozone total à Halley Bay de 1955 à Figure 4 : Situation exceptionnelle du 3 septembre 2000 Ainsi, les valeurs moyennes mesurées au sol à la station HALLEY BAY au cours du mois d octobre de 1955 à 1995 (Fig. 3), passent d un niveau équivalent de 300 à 100 unités Dobson. L évolution de ces mesures a été confirmée à partir de l instrument satellitaire TOMS (Total Ozone Mapping Spectrometer). Chaque année, ce phénomène apparaît mais il est plus ou moins accentué selon les années. Figure 2 : Moyennes mensuelles pour différents mois d octobre de O 3 total, mesuré par l instrument satellite TOMS. En septembre 2000, le trou d ozone couvrait une surface trois fois plus importante que celle de Il s'étala sur un secteur important de l Atlantique et jusqu à la pointe de l Amérique du sud. Comment interpréter cet abaissement considérable de la valeur moyenne de l ozone au-dessus de l Antarctique? Conditions de formation du trou d ozone Deux conditions paraissent essentielles pour observer ce phénomène. La première concerne les conditions météorologiques, qui se caractérisent d une part, par une absence de soleil durant les 6 mois de l hiver polaire conduisant à un abaissement des températures jusqu à 80 C et d autre part, par la création d une circulation tourbillonnaire (vortex) des couches d air produisant un confinement des molécules. Cette situation est typique du pôle Sud. Figure 5 : Trajectoire d e particules illustrant l existence d un vortex au-dessus de l Antarctiqu 5

5 Ces très basses températures, combinées avec le vortex, donnent naissance à des nuages stratosphériques polaires. L apparition de ces nuages définit la seconde condition de l observation du trou d ozone. Cette condition est indispensable car en l absence de nuages, aucun trou d ozone ne peut être observé. Cependant, le facteur déterminant cette cascade de phénomènes reste l obtention de basses températures. Deux types de nuages polaires ont été identifiés : le premier (type 1) est constitué de particules solides ou liquides d acide nitrique trihydraté portées à des températures voisines de 195 K, le second (type 2) est formé de cristaux de glace pure soumis à des températures voisines de 188 K. et se situe à 25 kilomètres environ d altitude. L apparition des nuages polaires favorise l adsorption de certaines molécules normalement présentes en phase gazeuse, telles que N 2 O 5, dont la photolyse aurait libéré NO 2 qui lui-même aurait pu réduire l abondance des radicaux X et XO (X= Cl ou Br) en les stockant sous la forme de molécules-réservoirs XNO 2 et XONO 2. Les nuages polaires induisent donc une dénoxification de la stratosphère au profit des espèces radicalaires présentes de type X/XO. Durant tout l hiver, en absence de soleil, les molécules réservoirs piégées dans le vortex vont ainsi s adsorber sur les particules solides des nuages et y développer une chimie hétérogène tout à fait particulière qui, jusqu à présent, n avait pas été prise en compte dans les modèles de chimie atmosphérique. C est pourquoi la découverte du trou d ozone à partir des mesures au sol et des observations satellitaires fut totalement inattendue. Mais comment expliquer l apparition soudaine du trou d ozone au printemps, dès que le soleil apparaît? Chimie hétérogène La disparition de l ozone dès l apparition du soleil est nécessairement liée à l intervention de nouvelles réactions de photolyse dont les produits radicalaires initieraient de nouveaux cycles catalytiques de destruction de l ozone. Ces nouvelles réactions de photolyse devraient mettre en cause des composés moléculaires libérés et accumulés en phase gazeuse pendant compte de la conversion d'espèces-réservoirs en espèces gazeuses photodissociables. Les réactions hétérogènes principalement envisagées sont les suivantes : HCl(s) + ClONO 2 (ads) HNO 3 (s) + Cl 2 (g) HCl(s) + HOCl(ads) H 2 O(s) + Cl 2 (g) HCl(s)+N 2 O 5 (ads) HNO 3 (s) + ClNO 2 (g) H 2 O(s) + ClONO 2 (ads) HNO 3 (s) + HOCl(g) H 2 O(s) + N 2 O 5 (ads) HNO 3 (s) + HOCl(g) Dès l apparition du soleil, Cl 2, ClNO 2 et HOCl libérés en phase gazeuse, sont alors photodissociés et génèrent de nouveaux radicaux Cl, OH et ClO. Nouveaux cycles catalytiques de destruction Trois cycles, étudiés en laboratoire, ont été proposés pour expliquer la destruction considérable de l ozone stratosphérique au printemps polaire : Cycle I (SALOMON et al., 1986) : Cl + O 3 ClO + O 2 OH + O 3 HO 2 + O 2 ClO + HO 2 HO 2 + O 2 HOCl + h ν OH + Cl O 3 + O 3 O 2 + O 2 + O 2 Cycle II (Mc ELROYet al., 1986) : Cl + O 3 ClO + O 2 Br + O 3 BrO + O 2 BrO + ClO Br + Cl + O O 3 + O 3 O 2 + O 2 + O 2 Cycle III (MOLINA &MOLINA., 1987) : 2 (Cl + O 3 ClO + O 2 ) ClO + ClO +M Cl 2 O 2 + M Cl 2 O 2 + h ν ClO 2 + Cl ClO 2 + M Cl + O 2 + M O 3 + O 3 O 2 + O 2 + O 2 6

6 Le cycle I ne pouvant pas expliquer notamment l anti-corrélation existant entre le brome et l ozone (quand la concentration du brome augmente, celle de l ozone diminue), il a été nécessaire d envisager le cycle II. Le cycle III permet de rendre compte du rôle potentiellement joué par le dimère Cl 2 O 2. L apparition du trou d ozone a permis de mettre en lumière le rôle particulièrement néfaste des émissions d espèces chlorées telles que les CFC dans la troposphère. Sous la pression de la communauté scientifique internationale, amplifiée par les médias, des mesures réglementaires (voir paragraphe suivant) sont alors prises pour programmer à terme l arrêt définitif de toute utilisation des CFC. Mais comment remplacer ces composés dont les utilisations comme agents gonflants (mousses plastiques isolantes), solvants (électronique, industries mécaniques, dégraissage-nettoyage), agents propulseurs d aérosols dans les bombes (laque, parfum, déodorant, mousse à raser, ) et comme fluides frigorigènes (réfrigérateurs, congélateurs, chambres froides, climatiseurs) étaient si nombreuses et appréciées sur le plan industriel? Sur le plan scientifique, le choix des nouvelles molécules a été guidé d une part, par la nécessité de réduire voire d éliminer totalement les atomes de chlore de leur composition chimique (le chlore étant le principal responsable de la destruction de l ozone stratosphérique) et d autre part, de favoriser leur transformation chimique dans la troposphère afin qu ils ne puissent pas atteindre la couche d ozone. La durée de vie des polluants gazeux émis dans la troposphère étant déterminée par rapport à leur réactivité avec les radicaux OH, la solution la plus simple a constitué à fragiliser leur structure par rapport aux radicaux OH en remplaçant les atomes de chlore par des atomes d hydrogène. Deux grandes familles de composés ont alors été proposés comme substituts des CFC : les HydroChloroFluoroCarbures (HCFC) et les HydroFluoroCarbures (HFC). Le tableau 1 permet de comparer certaines caractéristiques environnementales (durée de vie troposphérique et ODP) de quelques HCFC et HFC par rapport à celles des CFC les plus utilisés. Substitution des CFC Compte tenu de la très grande variété des utilisations des CFC, de nouveaux composés adaptés à chaque utilisation devaient être mis au point pour les remplacer. Afin d évaluer les impacts potentiels des composés proposés comme substituts de CFC sur l environnement, la santé humaine et la sécurité des utilisateurs, 17 sociétés chimiques productrices de CFC se sont alors regroupées pour promouvoir et financer sur le plan international deux programmes d études et de recherche intitulés respectivement:«alternative Fluorocarbon Environmental Acceptability Study» (AFEAS) et «Programme for Alternative Fluorocarbon Toxicity Testing (PAFT)». Ces deux programmes, lancés à partir de 1988, mobilisèrent de nombreux laboratoires de recherches universitaires et industrielles pendant plusieurs années et firent l objet de réunions internationales au sein desquelles les résultats furent confrontés et discutés. La démarche employée pour caractériser sur les plans environnement, santé et Tableau 1 : Caractéristiques de quelques CFC, HCFC et HFC (voir annexe pour la nomenclature) Actuellement, les voitures équipées d une installation d air conditionné utilisent le HFC- 134a comme fluide frigorigène. Le fait que sa durée dans la troposphère soit plus longue que certains HCFC n a pas d importance car son ODP est nul puisqu il ne comporte aucun atome de chlore. De nouveaux cycles incluant les radicaux CF 3 ont également été étudiés en laboratoire, mais il a été démontré que ces cycles, base du couple CF 3 O 2 /CF 3 O.ne pouvaient pas contribuer à la destruction de la couche d ozone. 7

7 Réglementations et évolution : Entré en vigueur le 1 er janvier 1989, le Protocole de Montréal a eu pour objectif de réduire de 50% à l horizon 1999 la production et la consommation des cinq CFC les plus utilisés ( les CFC-11, 12, 113, principalement) et de trois composés bromés (halons) par rapport au niveau de Cet accord constituait le premier accord de coopération internationale en matière de protection de l environnement. Les mesures préconisées par cet accord s étant avérées insuffisantes, le Protocole de Montréal fut ajusté et amendé par les réunions de Londres (1990), Copenhague (1992) et Vienne (1995). Sur le plan de la Communauté Européenne, des textes réglementaires relatifs à la production et aux utilisations des CFC et HCFC sont promulgués en (règlement n 2037/2000 du Parlement Européen et du Conseil du 29 juin 2000, modifié par les règlements n 2038/2000 et 2039/2000 du 28 septembre Le règlement communautaire n 2037/2000 concernant les CFC utilisés comme fluides frigorigènes a fixé : au 1er octobre 2000, l interdiction de production, de mise sur le marché et d utilisation (sauf à des fins de maintenance), d importation et de mise sur le marché d équipements, d exportation d équipements contenant des CFC, ainsi que l obligation de récupérer et de détruire les CFC contenus dans tout équipement de réfrigération, climatisation et pompes à chaleurs (sauf ménagers). Au 1 er janvier 2001, l interdiction d utilisation des CFC aux fins de maintenance et d entretien (réfrigération et conditionnement d air), Au 1 er janvier 2002, l obligation de récupérer et de détruire les CFC contenus dans les réfrigérateurs et congélateurs ménagers. Le règlement n 2037/2000 a également fixé le devenir des HCFC. A titre d information, citons quelques dates limites prévues, concernant : leur production (gel basé sur la production de 1997 au 1 er janvier 2000, arrêt total au 1 er janvier 2026), leur mise sur le marché par les producteurs et importateurs (gel sur la base de 1989 depuis 1995 ; interdiction de mise sur le marché de leur utilisation comme fluides frigorigènes (interdiction d utilisation de HCFC dans les équipements de froid et de conditionnement d air fabriqués après 1996 et récupération obligatoire des HCFC dans ces équipements au 1 er janvier 2000 ; interdiction d utilisation de HCFC pour la production de tout équipement de froid ou de conditionnement d air au 1 er janvier 2004 ; enfin, interdiction d utilisation de HCFC vierges pour la maintenance et l entretien de tout équipement au 1 er janvier 2010, leur utilisation dans la production de mousses (interdiction d utilisation des HCFC pour la production de toutes les mousses au 1 er janvier 2004), leur utilisation comme solvants (interdiction d utilisation des HCFC dans tous les usages de solvants sauf dans les applications aérospatiales et aéronautiques au 1 er janvier 2002 ; interdiction dans tous les usages de solvants au 1 er janvier 2009). Toutes ces mesures réglementaires ont entraîné une diminution drastique de la production des CFC, au profit à court des terme des HCFC, et à long terme des HFC. La figure 6 illustre ces évolutions pour la période Figure 6 : Production annuelle de CFC, HCFC et HFC de 1980 à 2000 (AFEAS) 8

8 La figure 7 montre l évolution de l ODP associé à la production pondérée des CFC et HCFC de 1980 à Cette sensibilisation internationale à un problème environnemental crucial, concernant l ensemble de la planète et les générations futures, a été un facteur déterminant pour convaincre les politiques et les décideurs économiques d entreprendre des investissements considérables pour résoudre ce problème. La coopération internationale à la fois sur les plans scientifiques, politiques et économiques s est avérée dans le cas présent exemplaire. Puisse cet exemple servir de modèle au traitement de tous les problèmes environnementaux constituant les enjeux de notre planète demain! Figure 7 : Potentiel de destruction de l ozone (ODP) lié à la production pondérée des CFC et HCFC de 1980 à 2000 ( AFEAS) Clairement, la substitution des CFC par les HCFC a eu des conséquences bénéfiques sur la protection de la couche d ozone. Cependant, bien que la charge en chlore de la stratosphère alimentée par les CFC et HCFC encore présents dans l atmosphère soit récemment passée par un maximum, l impact des CFC et à un moindre niveau celui des HCFC, sur la couche d ozone risque de perdurer encore pendant de très nombreuses années. Notons par ailleurs que cette substitution s est avérée également très bénéfique pour la réduction de l effet de serre auquel les CFC apportaient une contribution tout à fait significative. Conclusion : En dépit de leur très grand intérêt sur le plan industriel, les CFC ont fait l objet de mesures réglementaires drastiques à l échelle internationale visant à terme l arrêt total de leur production et de toutes leurs utilisations en raison de leurs contributions néfastes à la destruction de la couche d ozone et au renforcement de l effet de serre. La nécessité de remplacer ces composés par des composés moins nocifs pour l environnement tels que les HCFC et les HFC s est imposée sous l action persévérante de la communauté scientifique internationale qui, relayée de façon efficace par les media, a provoqué une prise de conscience 9

9 Annexe Nomenclature des CFC, HCFC et HFC De façon générale, les CFC, HCFC et HFC sont des composés aliphatiques dont les atomes d hydrogène ont été remplacés partiellement ou totalement par du chlore et/ou du fluor. Par ailleurs, chaque composé appartenant à la série des CFC et de leurs substituts est caractérisé par un nombre, éventuellement précédé de la lettre F (comme fluorocarbure) ou de la lettre R (comme réfrigération). Les principales règles de codification sont les suivantes : Pour en savoir plus consulter : Dans le cas des CFC en C1, Z étant égal à 0, ce chiffre n est pas indiqué. Les atomes de chlore ne sont pas pris en compte et sont ajoutés de façon à respecter la tétravalence du carbone. A titre d exemple, le composé CHClF 2 est désigné F.22 ou HCFC-22, et CF 2 =CHF par F.1123 ou HFC Dans le cas d isomères de position possédant donc les mêmes chiffres d identification, l isomère le plus symétrique est désigné sans indication complémentaire, puis pour les autres isomères on utilise les lettres a, b, c etc, selon l asymétrie croissante du composé. La symétrie est caractérisée par la différence m entre la somme des masses atomiques m 1 et m 2 des atomes liés à chaque carbone. Plus m est faible, plus le composé est symétrique. Ainsi, on aura : F-142 pour CH 2 ClCHF 2, F-142a pour CHClFCH 2 F et F-142b pour CClF 2 CH 3. 10

Réglementation européenne prise en application du Protocole de Montréal

Réglementation européenne prise en application du Protocole de Montréal Réglementation européenne prise en application du Protocole de Montréal Clarisse DURAND Chargée de mission Substances appauvrissant la couche d'ozone - Gaz à effet de serre fluorés Bureau des Substances

Plus en détail

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4) PHYSIQUE-CHIMIE 4 ème TRIMESTRE 1 PROGRAMME 2008 (v2.4) Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique Les Cours Pi e-mail : lescourspi@cours-pi.com site : http://www.cours-pi.com

Plus en détail

CIRCULAIRE N 2983 DU 18/01/2010

CIRCULAIRE N 2983 DU 18/01/2010 CIRCULAIRE N 2983 DU 18/01/2010 Objet : Utilisation des fluides frigorigènes dans les installations de réfrigération A l'attention de(s) : Pour information : Monsieur l'administrateur général de l'administration

Plus en détail

CONFINEMENT D UNE GROSSE INSTALLATION

CONFINEMENT D UNE GROSSE INSTALLATION CONFINEMENT D UNE GROSSE INSTALLATION Olivier ROBERT Responsable Qualité, Sécurité, Environnement de la société ENERTHERM Vice Président de CLIMAFORT Plan de la présentation : Introduction : L utilisation

Plus en détail

PNUE. Secrétariat de l ozone Programme des Nations Unies pour l environnement

PNUE. Secrétariat de l ozone Programme des Nations Unies pour l environnement La Convention de Vienne pour la protection de la couche d ozone PNUE Secrétariat de l ozone Programme des Nations Unies pour l environnement Publication (novembre 2001) du Secrétariat de la Convention

Plus en détail

Rayonnements dans l univers

Rayonnements dans l univers Terminale S Rayonnements dans l univers Notions et contenu Rayonnements dans l Univers Absorption de rayonnements par l atmosphère terrestre. Etude de documents Compétences exigibles Extraire et exploiter

Plus en détail

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques C est Niveau la représentation 4 ème 2. Document du professeur 1/6 Physique Chimie LES ATOMES POUR COMPRENDRE LA TRANSFORMATION CHIMIQUE Programme Cette séance expérimentale illustre la partie de programme

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Simulation des processus moléculaires à la surface de la glace.

Simulation des processus moléculaires à la surface de la glace. Simulation des processus moléculaires à la surface de la glace. Cas de la photodissociation de la molécule HCl. Stéphane Briquez ( * )( ** ), Maurice Monnerville ( ** ), Brigitte Pouilly ( * )( ** ), Céline

Plus en détail

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local

Plus en détail

Q U E S T I O N S. 2/ Le soleil nous procure (plusieurs réponses correctes) De la lumière De l énergie Du feu De la chaleur De la pluie

Q U E S T I O N S. 2/ Le soleil nous procure (plusieurs réponses correctes) De la lumière De l énergie Du feu De la chaleur De la pluie 1 Q U E S T I O N S 1/ Le soleil est : Une étoile Une planète 2/ Le soleil nous procure (plusieurs réponses correctes) De la lumière De l énergie Du feu De la chaleur De la pluie 3/ Le soleil tourne-t-il

Plus en détail

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Plan : 1. Qu est ce que l atmosphère terrestre? 2. De quoi est constitué l air qui nous entoure? 3. Qu est ce que le dioxygène? a. Le dioxygène dans la

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases

Plus en détail

Guide du bon contrôle de fuite

Guide du bon contrôle de fuite Projet ZERO émissions et fuite de fluide frigorigène Guide du bon contrôle de fuite Traduit et adapté à la France par l www.afce.asso.fr Page 0 Guide du bon contrôle de fuite L Institut de Réfrigération

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Le Soleil. Structure, données astronomiques, insolation.

Le Soleil. Structure, données astronomiques, insolation. Le Soleil Structure, données astronomiques, insolation. Le Soleil, une formidable centrale à Fusion Nucléaire Le Soleil a pris naissance au sein d un nuage d hydrogène de composition relative en moles

Plus en détail

Comment expliquer ce qu est la NANOTECHNOLOGIE

Comment expliquer ce qu est la NANOTECHNOLOGIE Comment expliquer ce qu est la NANOTECHNOLOGIE Vous vous souvenez que tout est constitué d atomes, non? Une pierre, un stylo, un jeu vidéo, une télévision, un chien et vous également; tout est fait d atomes.

Plus en détail

C3. Produire de l électricité

C3. Produire de l électricité C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres

Plus en détail

Suivi d une réaction lente par chromatographie

Suivi d une réaction lente par chromatographie TS Activité Chapitre 8 Cinétique chimique Suivi d une réaction lente par chromatographie Objectifs : Analyser un protocole expérimental de synthèse chimique Analyser un chromatogramme pour mettre en évidence

Plus en détail

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007 Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) SENTINELLE Réf. : ANR-07-PCO2-007 Ph. de DONATO (INPL-CNRS) (Coordonnateur) PARTENAIRES Durée : 3 ans + 7 mois

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

Les devoirs du Détenteur d équipements

Les devoirs du Détenteur d équipements P o u r u n e u t i l i s a t i o n r e s p o n s a b l e d e s f l u i d e s f r i g o r i g è n e s AFCE - Association loi 1901, créée en 1995 : Groupement des industriels et utilisateurs du Froid et

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

RÈGLEMENTS. Journal officiel de l Union européenne L 286/1. (Actes pris en application des traités CE/Euratom dont la publication est obligatoire)

RÈGLEMENTS. Journal officiel de l Union européenne L 286/1. (Actes pris en application des traités CE/Euratom dont la publication est obligatoire) 31.10.2009 Journal officiel de l Union européenne L 286/1 I (Actes pris en application des traités CE/Euratom dont la publication est obligatoire) RÈGLEMENTS RÈGLEMENT (CE) N o 1005/2009 DU PARLEMENT EUROPÉEN

Plus en détail

La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer?

La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer? La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer? L effet de la fonte des glaces sur la variation du niveau de la mer est parfois source d erreur et de confusion. Certains prétendent qu elle est

Plus en détail

Modèle de Climat de Titan

Modèle de Climat de Titan Planétologie - GSMA - Université de Reims Champagne-Ardenne Modèle de Climat de Titan Le contexte général : Titan, le plus gros satellite de Saturne, possède une atmosphère dense de 1.4 bar essentiellement

Plus en détail

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. DE3: I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. Aujourd hui, nous obtenons cette énergie électrique en grande partie

Plus en détail

METEOROLOGIE CAEA 1990

METEOROLOGIE CAEA 1990 METEOROLOGIE CAEA 1990 1) Les météorologistes mesurent et prévoient le vent en attitude à des niveaux exprimés en pressions atmosphériques. Entre le niveau de la mer et 6000 m d'altitude, quels sont les

Plus en détail

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche La gravure Après avoir réalisé l étape de masquage par lithographie, il est alors possible d effectuer l étape de gravure. L étape de gravure consiste à éliminer toutes les zones non protégées par la résine

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

la climatisation automobile

la climatisation automobile Un équipement en question : la climatisation automobile LES TRANSPORTS la climatisation en question La climatisation automobile, grand luxe il y a encore peu de temps, devient presque banale pour tous

Plus en détail

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire - Notre Galaxie - Amas stellaires - Milieu interstellaire - Où sommes-nous? - Types de galaxies - Interactions entre galaxies Notre Galaxie

Plus en détail

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques I/ Objectif : Dans la partie 2 du programme de seconde «enjeux planétaires contemporains : énergie et sol», sous partie

Plus en détail

Centre Universitaire LA CITADELLE 220, avenue de l Université B.P 5526 59379 DUNKERQUE CEDEX 1 GUIDE DES ETUDES LICENCE PROFESSIONNELLE

Centre Universitaire LA CITADELLE 220, avenue de l Université B.P 5526 59379 DUNKERQUE CEDEX 1 GUIDE DES ETUDES LICENCE PROFESSIONNELLE Centre Universitaire LA CITADELLE 220, avenue de l Université B.P 5526 59379 DUNKERQUE CEDEX 1 GUIDE DES ETUDES LICENCE PROFESSIONNELLE Chimie Industrielle (anciennement : Industries chimiques et pharmaceutiques)

Plus en détail

BILAN GAZ A EFFET DE SERRE THALES S.A. Réf : DENV/CG/sbs/12/171//COU Page 1

BILAN GAZ A EFFET DE SERRE THALES S.A. Réf : DENV/CG/sbs/12/171//COU Page 1 BILAN GAZ A EFFET DE SERRE THALES S.A Réf : DENV/CG/sbs/12/171//COU Page 1 SOMMAIRE 1. INTRODUCTION... 3 2. PRESENTATION DE THALES SA... 3 2.1. Informations relatives à la personne morale... 3 2.2. Personne

Plus en détail

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Rémy BOUET- DRA/PHDS/EDIS remy.bouet@ineris.fr //--12-05-2009 1 La modélisation : Les principes Modélisation en trois étapes : Caractériser

Plus en détail

5.5.5 Exemple d un essai immunologique

5.5.5 Exemple d un essai immunologique 5.5.5 Exemple d un essai immunologique Test de grossesse Test en forme de bâtonnet destiné à mettre en évidence l'hormone spécifique de la grossesse, la gonadotrophine chorionique humaine (hcg), une glycoprotéine.

Plus en détail

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Nature de l activité : Réaliser 3 types de productions écrites (réécriture de notes, production d une synthèse de documents, production d une argumentation)

Plus en détail

4. Conditionnement et conservation de l échantillon

4. Conditionnement et conservation de l échantillon 1. Objet S-II-3V1 DOSAGE DU MERCURE DANS LES EXTRAITS D EAU RÉGALE Description du dosage du mercure par spectrométrie d absorption atomique de vapeur froide ou par spectrométrie de fluorescence atomique

Plus en détail

METEOROLOGIE. Aéroclub Besançon La Vèze. Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1. F-SO au FL65 over LFQM

METEOROLOGIE. Aéroclub Besançon La Vèze. Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1. F-SO au FL65 over LFQM METEOROLOGIE Aéroclub Besançon La Vèze F-SO au FL65 over LFQM Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1 L air L atmosphère terrestre L humidité La stabilité, l instabilité La convection/l advection Les masses d air

Plus en détail

1.1.1. Unité fonctionnelle de référence, à laquelle sont rapportés les impacts environnementaux du Chapitre 2

1.1.1. Unité fonctionnelle de référence, à laquelle sont rapportés les impacts environnementaux du Chapitre 2 EXTRAIT DE LA DECLARATION ENVIRONNEMENTALE et SANITAIRE CONFORME A LA NORME NF P 01-010 PROFILES PVC DE DECORATION ET D AMENAGEMENT INTERIEURS ET EXTERIEURS Edition DECEMBRE 2005 SNEP - Profilés PVC de

Plus en détail

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique Le centre spatial de Kourou a lancé le 21 décembre 200, avec une fusée Ariane, un satellite

Plus en détail

1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence.

1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence. Règle de l octet : tendance qu on les atomes à s entourer de 8 électrons dans l édifice moléculaire. Ce n est pas une règle générale. Composés respectant la règle de l octet Composés ne respectant pas

Plus en détail

possibilités et limites des logiciels existants

possibilités et limites des logiciels existants possibilités et limites des logiciels existants Dominique Groleau CERMA, UMR CNRS 1563, Ecole d Architecture de Nantes Journée thématique SFT- IBPSA, Outils de simulation thermo-aéraulique du bâtiment.

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

TD 9 Problème à deux corps

TD 9 Problème à deux corps PH1ME2-C Université Paris 7 - Denis Diderot 2012-2013 TD 9 Problème à deux corps 1. Systèmes de deux particules : centre de masse et particule relative. Application à l étude des étoiles doubles Une étoile

Plus en détail

Colloque des arbitres et des commissaires aux résultats Moulin mer

Colloque des arbitres et des commissaires aux résultats Moulin mer Colloque des arbitres et des commissaires aux résultats Moulin mer Bernard Simon- janvier 2015 Météorologie Web : Attention aux modèles utilisés dans les prévisions: (maillage / relief pris en compte/

Plus en détail

Systèmes R-22 : à quels fluides frigorigènes les convertir? Serge FRANÇOIS*

Systèmes R-22 : à quels fluides frigorigènes les convertir? Serge FRANÇOIS* TE HNIQUE Systèmes R-22 : à quels fluides frigorigènes les convertir? Serge FRANÇOIS* Le R-22, fluide frigorigène de type HCFC, sera interdit dans les installations neuves dès 2010. Dans l'existant, les

Plus en détail

Energie solaire www.euroclima.fr

Energie solaire www.euroclima.fr Chaudières françaises fabriquées en Alsace depuis 1973 Energie solaire www.euroclima.fr E U R O C L i M A Un système complet La clé de l efficience solaire réside dans l association et l optimisation des

Plus en détail

Bilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France. Olivier Laguitton

Bilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France. Olivier Laguitton Bilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France Olivier Laguitton Saint Etienne, le 18 février 2013 Contenu de la présentation Le contexte du développement durable Passage en revue de la législation

Plus en détail

CORRIGE. CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE

CORRIGE. CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE Thème : L eau CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 Domaine : Eau et énergie CORRIGE 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE 2.1. Enoncé L'alimentation électrique d'une navette spatiale

Plus en détail

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément

Plus en détail

Mesures de PAR. Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse

Mesures de PAR. Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse Le rayonnement lumineux joue un rôle critique dans le processus biologique et chimique de la vie sur terre. Il intervient notamment dans sur les

Plus en détail

RDP : Voir ou conduire

RDP : Voir ou conduire 1S Thème : Observer RDP : Voir ou conduire DESCRIPTIF DE SUJET DESTINE AU PROFESSEUR Objectif Compétences exigibles du B.O. Initier les élèves de première S à la démarche de résolution de problème telle

Plus en détail

Chapitre 11 Bilans thermiques

Chapitre 11 Bilans thermiques DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

------- SESSION 2013 ÉPREUVE À OPTION. (durée : 4 heures coefficient : 6 note éliminatoire 4 sur 20) CHIMIE

------- SESSION 2013 ÉPREUVE À OPTION. (durée : 4 heures coefficient : 6 note éliminatoire 4 sur 20) CHIMIE CNCURS SUR ÉPREUVES UVERT AUX CANDIDATS TITULAIRES D UN DIPLÔME U TITRE CNFÉRANT LE GRADE DE MASTER U D'UN DIPLÔME U TITRE HMLGUÉ U ENREGISTRÉ AU RÉPERTIRE NATINAL DES CERTIFICATINS PRFESSINNELLES AU NIVEAU

Plus en détail

de l air pour nos enfants!

de l air pour nos enfants! B u l l e t i n d e l O Q A I n 1 Crèches et lieux d enseignement : de l air pour nos enfants! Le programme de l OQAI «Lieux de vie fréquentés par les enfants» a débuté en 2006. Une première phase de recueil

Plus en détail

Étude et modélisation des étoiles

Étude et modélisation des étoiles Étude et modélisation des étoiles Étoile Pistol Betelgeuse Sirius A & B Pourquoi s intéresser aux étoiles? Conditions physiques très exotiques! très différentes de celles rencontrées naturellement sur

Plus en détail

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015 Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la

Plus en détail

Sophie Guézo Alexandra Junay

Sophie Guézo Alexandra Junay Sophie Guézo Alexandra Junay sophie.guezo@univ-rennes1.fr alexandra.junay@univ-rennes1.fr Unité Mixte de Recherche (UMR) Université Rennes I et CNRS Physique moléculaire Matière molle Matériaux Nanosciences

Plus en détail

août La météo Congrès provincial de l AEFNB Journée de perfectionnement professionnel

août La météo Congrès provincial de l AEFNB Journée de perfectionnement professionnel août La météo Congrès provincial de l AEFNB Journée de perfectionnement professionnel Bienvenue Tribond - La danse de la pluie L oeil dans la météo A yous que la météo fit dans mon programme Météo everywhere

Plus en détail

Performances énergétiques de capteurs solaires hybrides PV-T pour la production d eau chaude sanitaire.

Performances énergétiques de capteurs solaires hybrides PV-T pour la production d eau chaude sanitaire. Performances énergétiques de capteurs solaires hybrides PV-T pour la production d eau chaude sanitaire. Patrick DUPEYRAT 1,2*, Yu BAI 3,4, Gérald KWIATKOWSKI 5, Gilles FRAISSE 3 Christophe MENEZO 2,3 et

Plus en détail

Rosemont- La Petite-Patrie. Îlots de chaleur urbains. Tout. savoir! ce qu il faut

Rosemont- La Petite-Patrie. Îlots de chaleur urbains. Tout. savoir! ce qu il faut Rosemont- La Petite-Patrie Îlots de chaleur urbains Tout savoir! ce qu il faut Qu est-ce qu un îlot de chaleur? Un îlot de chaleur désigne une élévation localisée des températures, particulièrement des

Plus en détail

Molécules et Liaison chimique

Molécules et Liaison chimique Molécules et liaison chimique Molécules et Liaison chimique La liaison dans La liaison dans Le point de vue classique: l approche l de deux atomes d hydrogd hydrogènes R -0,9-1 0 0,5 1 1,5,5 3 3,5 4 R

Plus en détail

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Nom : Prénom: n groupe: TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Consignes de sécurité de base: Porter une blouse en coton, pas de nu-pieds Porter des lunettes, des gants (en fonction des espèces

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine «Capteur autonome eau chaude» Choix de la gamme ECOAUTONOME a retenu un capteur solaire

Plus en détail

Économiser l Électricité

Économiser l Électricité Économiser l Électricité c est simple Document réalisé par l Agence Régionale Pour l Environnement Midi-Pyrénées Agence Régionale Pour l Environnement Midi-Pyrénées Observatoire Régional de l Énergie Midi-Pyrénées

Plus en détail

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique Energie nucléaire Quelques éléments de physique Comment produire 1 GW électrique Nucléaire (rendement 33%) Thermique (38%) Hydraulique (85%) Solaire (10%) Vent : 27t d uranium par an : 170 t de fuel par

Plus en détail

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie ompléments - hapitre 5 Spectroscopie Spectroscopie par résonance magnétique nucléaire (RMN 13 ) Tandis que la spectroscopie RMN 1 H fournit des données sur la disposition des atomes d'hydrogène dans une

Plus en détail

Cours IV Mise en orbite

Cours IV Mise en orbite Introduction au vol spatial Cours IV Mise en orbite If you don t know where you re going, you ll probably end up somewhere else. Yogi Berra, NY Yankees catcher v1.2.8 by-sa Olivier Cleynen Introduction

Plus en détail

Science et technologie : Le truc de Newton

Science et technologie : Le truc de Newton Science et technologie : Le truc de Newton Une caractéristique fondamentale de la science c est le lien étroit qui l unit à la technologie. La science cherche les règles du monde matériel et la technologie

Plus en détail

AA-SO5 KIDA/GSOV/VAMDC

AA-SO5 KIDA/GSOV/VAMDC AA-SO5 Centres de traitement et d archivage de données KIDA - 2 mars 2015 AA-SO5 KIDA/GSOV/VAMDC Contexte général L observation des molécules dans le milieu interstellaire, mais aussi dans les atmosphères

Plus en détail

Que sont les sources d énergie renouvelable?

Que sont les sources d énergie renouvelable? Que sont les sources d énergie renouvelable? Comme leur nom l indique, il s agit de sources qui se renouvellent et ne s épuiseront donc jamais à l échelle du temps humain! Les sources non renouvelables

Plus en détail

INFORMATIONS LES EXPLOITANTS D ÉQUIPEMENTS CONTENANT DES GAZ À EFFET DE SERRE FLUORÉS

INFORMATIONS LES EXPLOITANTS D ÉQUIPEMENTS CONTENANT DES GAZ À EFFET DE SERRE FLUORÉS INFORMATIONS pour LES EXPLOITANTS D ÉQUIPEMENTS CONTENANT DES GAZ À EFFET DE SERRE FLUORÉS Équipements fixes de réfrigération, de climatisation et de pompes à chaleur Règlement (CE) n 842/2006 relatif

Plus en détail

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Elisabeth Vangioni Institut d Astrophysique de Paris Fleurance, 8 Août 2005 Une calculatrice, une règle et du papier quadrillé sont nécessaires au bon fonctionnement

Plus en détail

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Kokouvi Edem N TSOUKPOE 1, Nolwenn LE PIERRÈS 1*, Lingai LUO 1 1 LOCIE, CNRS FRE3220-Université

Plus en détail

Questions fréquentes. Citations des présentes questions : Lors de la citation d un groupe de questions, donner la référence suivante :

Questions fréquentes. Citations des présentes questions : Lors de la citation d un groupe de questions, donner la référence suivante : Extraits du Rapport accepté par le Groupe de travail I du Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat mais non approuvé dans les détails Questions fréquentes Citations des présentes

Plus en détail

Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements

Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements 7 juin 2012 Francis Peters Bien qu il n y ait pas de nano particules dans les usines qui produisent les mélanges

Plus en détail

Le monde nano et ses perspectives très prometteuses.

Le monde nano et ses perspectives très prometteuses. Le monde nano et ses perspectives très prometteuses. I/ Présentation du monde nano. Vidéo «Science Suisse : Christian Schönenberger, nano-physicien», 12 min. «Christian Schönenberger conduit le Swiss Nanoscience

Plus en détail

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire Le ph Qu est-ce que le ph? Le ph mesure l acidité d un liquide. Sa valeur s exprime sur une échelle graduée de 0 à 14 où 1 désigne une substance fortement acide, 7, une substance neutre, et 14, une substance

Plus en détail

Assemblée générale. Nations Unies A/AC.105/C.1/L.320

Assemblée générale. Nations Unies A/AC.105/C.1/L.320 Nations Unies A/AC.105/C.1/L.320 Assemblée générale Distr. limitée 30 octobre 2012 Français Original: anglais et russe Comité des utilisations pacifiques de l espace extra-atmosphérique Sous-Comité scientifique

Plus en détail

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options La gestion à des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie Options Options possibles pour la gestion à 2 Option zéro ou statu quo : maintien de la situation actuelle Mise en forages profonds

Plus en détail

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Objectifs : Extraire et exploiter des informations sur l'absorption des rayonnements par l'atmosphère terrestre. Connaitre des sources

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille

Plus en détail

Équivalence masse-énergie

Équivalence masse-énergie CHPITRE 5 NOYUX, MSSE ET ÉNERGIE Équivalence masse-énergie. Équivalence masse-énergie Einstein a montré que la masse constitue une forme d énergie appelée énergie de masse. La relation entre la masse (en

Plus en détail

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet A Introduction : ) Définitions : Titre Alcalimétrique (T.A.) : F m / L T.A. T.A.C. Définition : C'est le volume d'acide (exprimé en ml) à 0,0 mol.l

Plus en détail

Véhicules Propres pour l amélioration de la qualité de l air Les Stratégies de progrès

Véhicules Propres pour l amélioration de la qualité de l air Les Stratégies de progrès Véhicules Propres pour l amélioration de la qualité de l air Les Stratégies de progrès Andre Douaud Ancien Directeur Technique Constructeurs Français Automobiles CCFA À Rabat, Avril 21 Moteurs et Carburants

Plus en détail

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE Table des matières 1 Introduction : 2 2 Comment obtenir un spectre? : 2 2.1 Étaller la lumière :...................................... 2 2.2 Quelques montages possibles

Plus en détail

Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide

Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide Prof. Marc HENRY Chimie Moléculaire du Solide Institut Le Bel, 4, Rue Blaise Pascal 67070 Strasbourg Cedex, France Tél: 03.68.85.15.00 e-mail:

Plus en détail

PAPIER OU SUPPORT NUMÉRIQUE, QUEL EST LE BON CHOIX ÉCOLOGIQUE?

PAPIER OU SUPPORT NUMÉRIQUE, QUEL EST LE BON CHOIX ÉCOLOGIQUE? PAPIER OU SUPPORT NUMÉRIQUE, QUEL EST LE BON CHOIX ÉCOLOGIQUE? F R A N Ç O I S E B E R T H O U D G D S E C O I N F O / C N R S w w w. e c o i n f o. c n r s. f r F r a n c o i s e. B e r t h o u d @ g

Plus en détail

Réduction progressive de la consommation de HFC dans l UE Évaluation des implications pour le secteur RAC RAPPORT FINAL

Réduction progressive de la consommation de HFC dans l UE Évaluation des implications pour le secteur RAC RAPPORT FINAL Réduction progressive de la consommation de HFC dans l UE Évaluation des implications pour le secteur RAC RAPPORT FINAL Version 11 Septembre 2012 Réduction progressive de la consommation de HFC dans l

Plus en détail

Présentation du programme. de physique-chimie. de Terminale S. applicable en septembre 2012

Présentation du programme. de physique-chimie. de Terminale S. applicable en septembre 2012 Présentation du programme de physique-chimie de Terminale S applicable en septembre 2012 Nicolas Coppens nicolas.coppens@iufm.unistra.fr Comme en Seconde et en Première, le programme mélange la physique

Plus en détail

Évolution du climat et désertification

Évolution du climat et désertification Évolution du climat et désertification FACTEURS HUMAINS ET NATURELS DE L ÉVOLUTION DU CLIMAT Les activités humaines essentiellement l exploitation de combustibles fossiles et la modification de la couverture

Plus en détail

Production mondiale d énergie

Production mondiale d énergie Chapitre 14: Autres sources d énergie Énergie nucléaire Énergie solaire Énergie géothermale Hydro-électricité Énergie éolienne Production mondiale d énergie 23% 39% 27% Coal Nuclear Hydro Geothermal Petroleum

Plus en détail