Densitométrie osseuse

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Densitométrie osseuse"

Transcription

1 Chapitre V - C.R. 28/04/04 15:55 Page 34 Densitométrie osseuse C. Roux* P O I N T S F O R T S P O I N T S F O R T S L'ostéoporose a désormais une définition densitométrique. Les seuils diagnostiques ne doivent pas être confondus avec des seuils d'intervention thérapeutique. Le contrôle de qualité des mesures densitométriques est obligatoire. L ostéoporose est désormais considérée comme un problème de santé publique. On sait que parmi 100 femmes françaises arrivant à la ménopause, 40 feront avant la fin de leur vie une fracture non traumatique : 17 d entre elles auront au moins un tassement vertébral et 18 une fracture de l extrémité supérieure du fémur. Une maladie peut être prévenue si on en connaît les facteurs de risque. La chute et la fragilité osseuse s associent pour augmenter le risque fracturaire. Mais un facteur de risque n est intéressant que si sa mesure a des propriétés d innocuité, de précision, de reproductibilité, et de bonnes valeurs diagnostique et prédictive de la maladie et de ses complications. Aujourd hui, les mesures non invasives de masse osseuse, appelées densitométrie, remplissent ces conditions ; elles ont totalement renouvelé l approche diagnostique et thérapeutique des ostéopathies fragilisantes, et en particulier de l ostéoporose (1, 2). TECHNIQUES DE MESURE Les différentes techniques de mesure de la masse minérale osseuse reposent sur la mesure de l absorption de photons. Cette absorption dépend de la quantité d énergie émise et de la nature 34 Mots-clés : Densitométrie - Ostéoporose - Reproductibilité - Contrôle de qualité. * Centre d évaluation des maladies osseuses, Hôpital Cochin, 27, rue du Faubourg-St-Jacques, Paris Cedex 14. et de l épaisseur du milieu traversé. La loi générale de l absorption est I = Io.e -µd, où I est l énergie résiduelle, Io l énergie initiale, µ le coefficient d atténuation linéaire et d l inconnue, c està-dire l épaisseur du tissu. Si l on admet qu il n existe que deux composants dans l organisme (os et tissus mous), on peut utiliser deux énergies incidentes différentes, construisant ainsi un système de deux équations à deux inconnues : c est le principe de l absorptiométrie biphotonique. L absorptiométrie biphotonique à rayons X Cette technique, proposée en 1987, représente sans aucun doute la référence actuelle (1, 3). Elle permet la mesure des sites privilégiés de l ostéoporose : rachis, fémur et radius, mais aussi l examen de n importe quelle pièce squelettique, du squelette complet, et de la composition corporelle. Il existe deux modes de fonctionnement : single beam ou en pinceau, qui utilise une émission unique, et fan beam ( array ou conique ), qui utilise un faisceau. L association d un faisceau et de systèmes à multidétecteurs diminue beaucoup le temps d examen. Il faut savoir que ce système entraîne une distorsion géométrique, en raison de la projection conique du faisceau, qui est prise en compte par le calcul. L absorptiométrie monophotonique à rayons X Elle a remplacé la technique initiale utilisant une source radioactive. La méthode nécessite de considérer comme constante l épaisseur des parties molles et n est applicable qu à des sites périphériques (calcanéum, radius). Le scanner C est la seule méthode capable de fournir un résultat exprimé par unité de volume, donc une densité vraie. Par ailleurs, il est possible par cette méthode de séparer les compartiments trabéculaire et cortical des os. Au rachis lombaire, la mesure peut être réalisée avec la plupart des scanners commercialisés à condition d utiliser un fantôme de calibration constitué d échantillons d hydroxyapatite et un logiciel spécifique pour le positionnement des zones de mesure et le calcul des densités. Les mesures sont réalisées sur plusieurs vertèbres lombaires, et le résultat correspond généralement à la moyenne. Des scanners pour os périphériques (radius) sont en cours de développement. Il est possible que l analyse de l épaisseur de la corticale des os longs puisse avoir un intérêt dans l évaluation de la fragilité du squelette. La mesure de l extrémité supérieure du fémur par scanner n est pas possible aujourd hui.

2 Chapitre V - C.R. 28/04/04 15:55 Page 35 La radiographie conventionnelle Il n est pas question de tenir compte d éventuels signes radiologiques de déminéralisation pour faire le diagnostic d ostéoporose, en raison du trop grand nombre d erreurs possibles tenant à la mesure physique et à l interprétation subjective. En revanche, il se développe en recherche clinique des techniques reposant sur la numérisation des radiographies de la main et permettant l analyse des métacarpes ou des phalanges. Ces techniques ne peuvent en aucun cas s appliquer aux vertèbres ou au fémur. La résonance magnétique nucléaire L analyse quantitative et qualitative osseuse par RMN est encore du domaine de la recherche. Les ultrasons Les tissus humains peuvent être caractérisés par des paramètres ultrasonores en raison des modifications qu ils provoquent sur le faisceau. En pratique, les mesures sont actuellement réalisées sur des os périphériques, en particulier au calcanéum, selon une technique en transmission. Un émetteur et un récepteur sont placés de part et d autre du talon. Deux paramètres sont mesurés en routine : l atténuation et la vitesse du faisceau. L atténuation dépend de l absorption (fonction de la structure physique et chimique du milieu), et de la dispersion (fonction de la longueur d onde et de l architecture du milieu traversé). La relation entre fréquence d émission et atténuation est polynomiale dans les milieux biologiques, mais peut être considérée comme une droite dans une bande fréquentielle particulière : 0,2-0,6 MHz. La pente de cette droite est appelée BUA, pour Broadband Ultrasound Attenuation et s exprime en db/mhz. La vitesse des ultrasons dépend de la densité du milieu et de certaines de ses propriétés mécaniques, en particulier de l élasticité ; elle est appelée SOS (speed of sound) et s exprime en mètres/seconde. De nombreuses publications, depuis le début des années 90, ont montré que ces outils permettaient d évaluer de manière fiable l os in vivo. Les mesures actuellement réalisées en routine clinique dépendent essentiellement de la densité locale et ne sont pas des mesures directes d architecture osseuse. La reproductibilité des méthodes est satisfaisante, mais la variation biologique des paramètres est faible (4). Il n est pas possible aujourd hui de suivre l évolution de l ostéoporose ou de ses traitements par ultrasons. Les femmes ayant des fractures ostéoporotiques ont en moyenne des valeurs ultrasonores plus basses que les sujets contrôles de même âge. Plusieurs études prospectives ont montré que la valeur prédictive du risque de fracture du col fémoral chez les sujets âgés était comparable pour les mesures ultrasonores et les mesures densitométriques du col fémoral (4). Il est possible qu une évaluation combinée (mesure ultrasonore du calcanéum, mesure densitométrique du col fémoral) améliore l évaluation du risque fracturaire (5). PERFORMANCE DES APPAREILS (tableau I) Irradiation L irradiation provoquée par un examen d absorptiométrie biphotonique à rayons X est de 0,5 à 5 µsv en fonction du type d appareil et de la zone examinée. Ceci correspond au dixième de l irradiation provoquée par une radiographie pulmonaire. Cette information devrait être donnée aux patientes lors de la pratique de l examen. Précision des mesures La précision est l erreur faite en estimant la valeur réelle. En densitométrie, elle est calculée en comparant la valeur obtenue au poids des cendres. La corrélation est généralement élevée et on estime l erreur inférieure à 10 %. L exactitude de la mesure doit tenir compte des causes d erreur possible, en particulier de l arthrose : l arthrose articulaire postérieure ou discale surestime le résultat de l absorptiométrie lombaire en incidence antéro-postérieure, rendant discutable l indication de cet examen chez les femmes de plus de 65 ans. Reproductibilité C est l erreur de mesure faite sur un même échantillon lors de la répétition des mesures. Elle est généralement exprimée par le coefficient de variation. Elle est de l ordre de 1 % pour les mesures au rachis lombaire et de 1 à 2 % au col fémoral, mais atteint 3 % chez le sujet ostéoporotique. Ces chiffres doivent être bien connus, car on admet qu une variation densitométrique n est pas liée à une erreur de mesure, pour un individu, si la variation dépasse 2 2 x CV, soit 2,8 % au rachis lombaire au moment de la ménopause et 8 % au même site chez un sujet ostéoporotique. Cette notion permet d estimer le temps nécessaire avant de répéter une mesure. Soulignons que la reproductibilité de la mesure de masse osseuse est bien meilleure que celle de la plupart des dosages biologiques. La principale source de variation est le patient, à condition de respecter l indispensable contrôle de qualité. Contrôle de qualité Comme toute mesure biologique, la mesure de la masse osseuse doit être soumise à un strict contrôle de qualité. La mesure d un fantôme doit être quotidienne afin de vérifier que le fonctionnement de l appareil est stable dans le temps. Lors de l usage d appareils utilisant un faisceau unique ou conique, les deux modes doivent être contrôlés. Le résultat de cette mesure doit être interprété quotidiennement, et sur plusieurs jours, à la recherche d une dérive de l appareil. Il nous paraît indispensable d envisager une vérification technique lorsque l on observe : 10 mesures consécutives au-dessus ou au-dessous de la moyenne théorique du fantôme, 4 mesures consécutives à plus de 0,5 % de la moyenne, 2 mesures consécutives à plus de 1 % de la moyenne, 1 mesure à plus de 1,5 % de la moyenne. Standardisation des mesures Il existe des différences entre les appareils de marque différente (pouvant atteindre 15 ou 20 %). Des équations de calibration entre appareils ont été proposées ; elles sont utiles en recherche clinique mais ne doivent pas être utilisées à l échelle individuelle. Il peut exister également des différences minimes entre appareils de même marque. 35

3 Chapitre V - C.R. 28/04/04 15:55 Page 36 Tableau I. Comparaison des performances (reproductibilité, précision) et de la sécurité (irradiation) des différentes techniques absorptiométriques de mesure de la densité minérale osseuse. Technique Reproductibilité Précision Irradiation (%) (%) (µsv) RA SXA radius/calcanéum < 1 DXA rachis lombaire, incidence antéro-postérieure 1-1, rachis lombaire, incidence latérale fémur proximal 1, avant-bras 1 5 < 1 corps entier QCT rachis (trabéculaire) rachis (total) pqct radius (trabéculaire) 1-2? 1 radius (total) QUS SOS calcanéum/tibia 0,3-1,2? 0 BUA calcanéum 1,3-3,8? 0 RA : absorptiométrie radiogrammétrique (métacarpes, phalanges). SXA : absorptiométrie monophotonique à rayons X. DXA : absorptiométrie biphotonique à rayons X. QCT : tomodensitométrie quantitative vertébrale ou périphérique (pqct). QUS : ultrasonographie quantitative, permettant la mesure de la vitesse des ultrasons (SOS) et de l atténuation du faisceau (BUA). PRATIQUE DES EXAMENS Le rachis lombaire Les vertèbres examinées sont L1 à L4 ou L2 à L4. Il est indispensable de voir sur l image des repères anatomiques simples (côtes, crête iliaque) permettant de comparer les examens en cas de répétition (6). Le rachis doit être droit et centré. L examen ne doit pas être pratiqué dans les deux ou trois jours suivant une opacification digestive ou une scintigraphie osseuse au technétium. L épaisseur de la graisse abdominale n est une cause d erreur de la mesure que si elle dépasse 25 cm. La largeur de la zone d analyse est celle recommandée par le constructeur. Toute variation de cette largeur fait varier le résultat de la densité. Les vertèbres fracturées doivent être exclues de l analyse. Toutefois, deux vertèbres au moins doivent être analysables et on ne tiendra pas compte d un résultat sur une vertèbre isolée. Il est possible de mesurer la densité du rachis en incidence latérale sur des appareils disposant d un flux photonique élevé et d un bras rotatif. Toutefois, la reproductibilité de la méthode n est pas bonne, et sa valeur prédictive n a pas été démontrée (6). Extrémité supérieure du fémur Différentes régions de l extrémité supérieure du fémur peuvent être analysées, en particulier la région trochantérienne et la région 36 cervicale. Le membre inférieur doit être fixé en extension et rotation interne. Un système de contention peut aider à la mesure : tous les 5 de rotation, la densité varie de 2 %. La position de la fenêtre d analyse du col varie d un constructeur à l autre et doit être standardisée. Choix du site d examen En dehors des deux mesures classiques mentionnées ci-dessus, d autres sites peuvent être analysés : avant-bras, calcanéum, diaphyse fémorale... Les densités des différents sites osseux sont corrélées (les coefficients sont de 0,4 à 0,9). À l échelle individuelle, il n est donc pas possible d utiliser la densité d un site osseux pour calculer ou estimer celle d un autre site. Par ailleurs, les différentes mesures ne classent pas les patientes de la même manière par rapport au risque fracturaire. La valeur de la densité à un site donné dépend de la structure de l os considéré, de l importance relative des compartiments trabéculaire et cortical, des contraintes mécaniques ou métaboliques subies par cet os. On ne peut pas s étonner, par exemple, des discordances éventuelles entre le calcanéum et le radius ou le rachis, qui expliquent les différences de résultats observées entre les mesures ultrasonores, d une part, et les mesures densitométriques d autre part. À la ménopause, 30 à 50 % des femmes ayant une diminution de la densité osseuse vertébrale ont des valeurs normales au fémur. Chez les femmes de plus de 65 ans, il a été montré que la connaissance de la densité du rachis n améliore pas la valeur prédictive de la mesure du col fémoral (7). Ces discordances doivent donc être utilisées par le praticien en raison des informations complémentaires qu elles donnent : à la ménopause, il peut être utile de mesurer le rachis lombaire et le col fémoral afin d augmenter la sensibilité de l examen, après 65 ans, la mesure du col fémoral seule peut être réalisée. L intérêt d y associer une mesure ultrasonore en site périphérique, comme au calcanéum, est en cours d évaluation. INTERPRÉTATION DU RÉSULTAT Les résultats Les résultats sont le contenu minéral osseux (CMO ou BMC [ bone mineral content ] en grammes), la surface osseuse ( area en cm 2 ) et la densité minérale osseuse (DMO ou BMD [ bone mineral density ] en gramme/cm 2 ). Ces valeurs doivent être interprétées en fonction de la machine, du site et de l âge du sujet. On peut exprimer les résultats de différentes manières. Le Z score : mesure de l écart entre la valeur du patient et la valeur moyenne des sujets normaux de même âge et de même sexe ; 95 % des valeurs de la population se distribuent par définition entre Z = + 2 et Z = 2. Par définition encore, 14 % des sujets considérés comme normaux ont une densité située entre 1 et 2 déviations standards au-dessous de la moyenne. Le T-score : mesure de l écart entre la valeur du patient et la valeur moyenne des adultes jeunes (20-30 ans) de même sexe. On peut encore utiliser le pourcentage (par rapport à la valeur attendue pour l âge et le sexe, fixée à 100 %). En revanche, la notion de seuil fracturaire, arbitraire et inquiétante, devrait être abandonnée..../...

4 Chapitre V - C.R. 28/04/04 15:55 Page 38.../... Valeur normale et définition de l ostéoporose La valeur normale de la densité osseuse peut être définie de deux façons : par rapport à la valeur moyenne dans la tranche d âge considérée (Z score), ce qui signifie que des patients ayant des densités osseuses très basses peuvent être considérés comme normaux, par rapport à la valeur moyenne de la population des femmes sans fracture, c est-à-dire avant 30 ans. L OMS a ainsi proposé une définition reposant sur le T-score (tableau II) (8). Tableau II. Définition de l ostéoporose selon l OMS. Densité minérale osseuse normale : T-score > 1 Densité minérale osseuse inférieure de moins de 1 déviation standard à celle de l adulte jeune. Ostéopénie : 2,5 < T-score < 1 Densité minérale osseuse comprise entre 1 et 2,5 déviations standards par rapport à l adulte jeune. Ostéoporose : T-score < 2,5 Densité minérale osseuse inférieure à 2,5 déviations standards par rapport à l adulte jeune. Ostéoporose confirmée : T-score < 2,5 + fracture(s) Densité minérale osseuse inférieure à 2,5 déviations standards par rapport à l adulte jeune, en présence d une ou de plusieurs fractures par fragilité osseuse. Cette définition appelle quelques remarques : elle a l avantage de la simplicité et devrait être utilisée par tous afin de standardiser les comptes rendus d absorptiométrie, l utilisation du T-score rend la définition indépendante de l âge et remplace la notion de gradient de risque par un seuil, une telle définition nécessite une standardisation parfaite des appareils et de leur utilisation, ce qui n est pas le cas aujourd hui, il n est pas encore certain que ce seuil s applique à tous les sites osseux mesurés. Valeur prédictive des mesures De nombreuses études transversales ont montré que les sujets ayant des fractures ostéoporotiques ont des densités osseuses plus basses que les sujets de même âge sans fracture. Il existe toutefois un chevauchement des valeurs : certains sujets sans fracture ont des densités très basses, d un niveau comparable à celles de certains sujets fracturés. Cette constatation a longtemps été utilisée au discrédit de la méthode en raison d une erreur d interprétation. La densitométrie n est pas utile au diagnostic de fracture mais au diagnostic de diminution de la masse osseuse, comme la mesure de la tension artérielle n est pas utile au diagnostic d accident vasculaire mais au diagnostic de maladie hypertensive. Seules les études prospectives permettent de connaître la relation entre masse osseuse et survenue de fracture. Ces études ont porté sur des populations différentes et ont utilisé différentes techniques d absorptiométrie, mais elles montrent toutes les points suivants : le risque de fracture double à chaque diminution de la masse osseuse d une déviation standard, c est-à-dire 10 à 15 %, toutes les fractures sont prédites de la même manière par toutes les mesures ; seul le risque de fracture du col fémoral est mieux estimé par la mesure directe de la densité du col. 38 Cette valeur prédictive, démontrée chez les femmes de plus de 65 ans, est vraie chez les sujets très âgés et au moment de la ménopause (9). Utilité clinique de la densitométrie Les mesures de densité osseuse ont pour but de faire le diagnostic d ostéoporose (2, 3, 10). Elles permettent d évaluer le risque des complications fracturaires de la maladie. Il faut toutefois distinguer cette démarche diagnostique de l attitude thérapeutique : les seuils densitométriques du diagnostic de l ostéoporose ne sont pas des seuils d intervention thérapeutique. La démarche clinique doit distinguer deux situations. L évaluation du risque d ostéoporose : il existe bien entendu des facteurs de risque connus tels que corticothérapie prolongée, morphotype réduit... (voir article de J.M. Pouillès, p. 26). La pratique a toutefois montré qu il était très difficile de prédire pour un individu donné la valeur de la densité osseuse. Si celle-ci est utile, elle doit être mesurée. L évaluation du risque de fracture. Cette démarche est différente de la précédente et repose sur : L importance de l ostéoporose mesurée en densitométrie. L âge, et les risques de chute. Les antécédents personnels de fracture : chez une femme ayant eu une fracture du poignet, le risque relatif de fracture du col fémoral est de 1,5 à 2. De même, pour une même valeur de densité osseuse, la présence d un tassement vertébral multiplie le risque d un autre tassement par 3, et ce risque est multiplié par 7 en présence de deux tassements. Les antécédents maternels de fracture du col fémoral élèvent le risque relatif de cette fracture à 2. L architecture de l os intervient enfin ; en particulier, la longueur du col fémoral est un facteur de risque indépendant de fracture du col (11). C est sur l ensemble de ces éléments que sera prise la décision de mise en route d un traitement prolongé anti-ostéoporotique. Indications de la densitométrie Il n est pas indiqué de pratiquer une densitométrie chez toute femme au moment de la ménopause. Les indications sont (3, 10) : Anomalie radiologique : aspect déminéralisé ou déformation vertébrale isolée, afin de confirmer le diagnostic d ostéoporose vertébrale ; on peut rapprocher de cette indication la recherche d une ostéoporose rachidienne et fémorale lors de la survenue d une fracture périphérique (poignet, humérus...). Corticothérapie prolongée : le développement actuel de traitements préventifs efficaces de l ostéoporose cortisonique justifie la pratique d une densitométrie avant la mise en route d un tel traitement. L hyperparathyroïdie primaire asymptomatique est une autre indication classique de la densitométrie, car le résultat de celleci peut modifier la décision chirurgicale. Carence hormonale : à la ménopause, la densitométrie n est indiquée que si son résultat influence la décision thérapeutique. Si une femme ménopausée accepte le principe d un traitement hormonal substitutif, la pratique de la densitométrie est inutile. Pour beaucoup d auteurs, l indication d une mesure de densité osseuse doit être discutée plutôt à 65 ans. À cet âge en effet, le

5 Chapitre V - C.R. 28/04/04 15:55 Page 39 dépistage de femmes à haut risque fracturaire a une conséquence thérapeutique immédiatement efficace. La prise en charge thérapeutique des autres causes de carence hormonale (anorexie mentale, adénome à prolactine...) peut faire discuter, au cas par cas, la mesure densitométrique. Surveillance des traitements de l ostéoporose : il est tentant de suivre la réponse osseuse aux traitements, mais difficile de codifier cette attitude. Quel site? Quel rythme? En particulier, les traitements les plus utilisés, anti-ostéoclastiques (estrogénothérapie, bisphosphonates), provoquent des variations de masse osseuse de l ordre de 2 à 4 % en deux à trois ans. Compte tenu de la reproductibilité de la méthode, il est souvent difficile d affirmer le bénéfice individuel d un tel traitement. Un intervalle de deux ans est certainement le minimum à respecter lors des mesures au rachis lombaire chez les femmes au moment de la ménopause. CONCLUSION La densitométrie osseuse représente donc un progrès médical certain. Pourtant, son intérêt reste discuté par les autorités de santé. Il est donc indispensable que les praticiens démontrent la crédibilité de cet outil par un contrôle de qualité quotidien des mesures, le respect des indications et des limites de la méthode, et une interprétation rigoureuse des résultats. Références bibliogra- 1. Roux C. Densitométrie du tissu osseux. Encycl Med Chir (Elsevier, Paris). Radiodiagnostic A, 1997, 10 p. 2. Anonyme. Ostéoporose : stratégies de prévention et traitement. Editions INSERM, Paris 1996, 1 vol, 248 pages. 3. Comité Scientifique du GRIO. Intérêt et indications cliniques des mesures de masse osseuse par absorptiométrie biphotonique à rayons X. Rev Rhum 1994 ; 61 : 69S-86S. 4. Roux C., Fournier B., Laugier P. et coll. Broadband ultrasound attenuation imaging : a new imaging method in osteoporosis. J Bone Miner Res 1996 ; 11 : Gluer C.C., Cummings S.R., Bauer D.C., Stone K., Pressman A., Mathur A. et coll. Osteoporosis : association of recent fractures with quantitative US findings. Radiology 1996 ; 199 : Duboeuf F., Pommet R., Meunier P.J., Delmas P.D. Dual energy X-ray absorptiometry of the spine in anteroposterior and lateral projections. Osteoporosis Int 1994 ; 4 : Pouillès J.M., Trémollières F., Ribot C. Spine and femur densitometry at the menopause : are both sites necessary in the assessment of the risk of osteoporosis? Calcif Tissue Int 1993 ; 52 : Kanis J.A., Melton L.J., Christiansen C., Johnston C.C., Khaltaev N. The diagnosis of osteoporosis. J Bone Miner Res 1994 ; 9 : Cummings S.R., Black D.M., Nevitt M.C. et coll. Bone density at various sites for prediction of hip fractures. Lancet 1993 ; 1 : Johnston C.C., Slemenda C.W., Melton L.J. Clinical use of bone densitometry. N Engl J Med 1991 ; 324 : Faulkner K.G., Cummings S.R., Glüer C.C., Palermo L., Black D., Genant H.K. A simple measurement of femoral geometry predicts hip fracture : the Study of Osteoporotic Fractures. J Bone Miner Res 1993 ; 8 :

6 Chapitre V - C.R. 28/04/04 15:55 Page 40 AUTOQUESTIONNAIRE FMC I. Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) est (sont) exacte(s) : a.la radiographie standard du rachis lombaire est une méthode fiable de diagnostic de l ostéoporose b.la radiographie standard du rachis lombaire est plus irradiante qu une ostéodensitométrie c.la mesure de la DMO au rachis lombaire en incidence latérale est plus reproductible qu en incidence antéropostérieure d.l arthrose lombaire est un facteur d erreur d interprétation de la DMO au col fémoral e.le contrôle de qualité d un ostéodensitomètre repose sur la mesure quotidienne d un fantôme calibré 2. Parmi les propositions suivantes concernant l ostéodensitométrie par absorptiométrie biphotonique aux rayons X, la(les)quelle(s) est (sont) exacte(s) : a.elle est utile pour le diagnostic précoce d ostéoporose b.elle peut être répétée tous les ans pour évaluer l évolution d une perte osseuse post-ménopausique c.c est un examen fortement irradiant d.sa reproductibilité au col fémoral est de l ordre de 0,5 % e.elle doit être utilisée systématiquement pour surveiller un traitement de l ostéoporose 3. Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) est (sont) exacte(s) : a.la définition densitométrique de l ostéoporose repose sur la normalisation de la DMO par rapport au pic de masse osseuse (T score) b.le risque fracturaire est multiplié par trois pour chaque diminution d un écart type de densité minérale osseuse c.le risque de fracture du col fémoral est mieux évalué par la mesure de la DMO au col fémoral qu au rachis lombaire d.la longueur du col fémoral est un facteur de risque indépendant des fractures du col fémoral e.la mesure de l atténuation d un faisceau d ultrasons au calcanéum est un reflet spécifique de l architecture du tissu osseux Réponses p. 45 B L O C - N O T E S 74 - Annecy. Cause retraite cède cabinet : appareil locomoteur, médecine du sport, vertébrothérapie. Affaire exceptionnelle. Architecture adaptée. Parking facile. Tél. : Cause départ retraite, rhumatologue secteur II avec radiologie, en association, cède clientèle centre ville. Tél. : Fax : Très beau centre de rééducation, centre ville Nice. Deux médecins associés cherchent médecin rééducateur ou rhumatologue (EMGiste). Tél. : Paris. Rhumatologue, cause MICA, cherche successeur dans cabinet avec radio au sein d une S.C.M. Tél. :

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR C Andreux et F L Huillier H Guerini, A Feydy, X Poittevin, F Thevenin, R Campagna, JL Drapé, A Chevrot Hôpital COCHIN, Paris, France OBJECTIF Proposer

Plus en détail

Evaluation d un appareil quantitatif ultrasonore utilisant des matrices (Beam scanner):précision standardisée

Evaluation d un appareil quantitatif ultrasonore utilisant des matrices (Beam scanner):précision standardisée Evaluation d un appareil quantitatif ultrasonore utilisant des matrices (Beam scanner):précision standardisée M-A Gomez, M Nasser-Eddin, M Defontaine, B Giraudeau, F Jacquot, F Patat INTRODUCTION L ostéoporose

Plus en détail

Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool)

Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool) Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool) F. FLAISLER Service de Rhumatologie Groupe Hospitalo-Universitaire CAREMEAU, Nîmes OSTÉOPOROSE DEFINITION AFSSAPS «Maladie diffuse

Plus en détail

Traitement de l ostéoporose post-ménopausique Janv ier 2006 TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE L OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE RECOMMANDATIONS

Traitement de l ostéoporose post-ménopausique Janv ier 2006 TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE L OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE RECOMMANDATIONS TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE L OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE RECOMMANDATIONS Actualisation 2006 Afssaps - 143/ 147, bd Anatole France F-93285 Sai nt-denis Cedex t él. +33 (0)1 55 87 30 00 www.afssaps.sante.fr

Plus en détail

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie (Ordonnance sur les prestations de l assurance des soins, OPAS) Modification du 14 juin 2010 Le Département

Plus en détail

Collection Soins infirmiers

Collection Soins infirmiers Collection Soins infirmiers Une production du Université de Caen Basse-Normandie Traumatologie : traitements des fractures Dr. J-P de ROSA CH. AVRANCHES-GRANVILLE Fractures diagnostic 2 Fractures-diagnostic

Plus en détail

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe

Plus en détail

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h ANNEE UNIVERSITAIRE 2011-2012 DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE Examen du Tronc Commun sous forme de QCM Janvier 2012 14 h à 16 h Les modalités de contrôle se dérouleront cette année sous forme

Plus en détail

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Etude rétrospective de 45 cas Didier MAINARD, Jérôme DILIGENT Service de Chirurgie Orthopédique,

Plus en détail

I - Quelques propriétés des étoiles à neutrons

I - Quelques propriétés des étoiles à neutrons Formation Interuniversitaire de Physique Option de L3 Ecole Normale Supérieure de Paris Astrophysique Patrick Hennebelle François Levrier Sixième TD 14 avril 2015 Les étoiles dont la masse initiale est

Plus en détail

Méthodes radiographiques d évaluation des fractures vertébrales ostéoporotiques Radiographic methods for evaluating osteoporotic vertebral fractures

Méthodes radiographiques d évaluation des fractures vertébrales ostéoporotiques Radiographic methods for evaluating osteoporotic vertebral fractures Revue du Rhumatisme 76 (2009) 397 404 Mise au point Méthodes radiographiques d évaluation des fractures vertébrales ostéoporotiques Radiographic methods for evaluating osteoporotic vertebral fractures

Plus en détail

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE Jurgita Bruzaite,, Monique Boukobza,, Guillaume Lot* Services de Neuroradiologie et de Neurochirurgie

Plus en détail

A. Ne u p r e z (1), H. Jo h a n s s o n (2), J.A. Ka n i s (2), E.V. McCl o s k e y (2), A. Od é n (2), O. Br u y è r e (3),

A. Ne u p r e z (1), H. Jo h a n s s o n (2), J.A. Ka n i s (2), E.V. McCl o s k e y (2), A. Od é n (2), O. Br u y è r e (3), Rationalisation du remboursement des médicaments de l ostéoporose : de la mesure isolée de la densité osseuse à l intégration des facteurs cliniques de risque fracturaire. Validation de l algorithme FRAX

Plus en détail

Exposition de la population française aux rayonnements ionisants liée aux actes de diagnostic médical en 2012

Exposition de la population française aux rayonnements ionisants liée aux actes de diagnostic médical en 2012 R A P P O R T Exposition de la population française aux rayonnements ionisants liée aux actes de Pôle Radioprotection, Environnement, Déchets et Crise RESUME Ce rapport met à jour, pour l année 2012, les

Plus en détail

GROUPE CLINIQUE DU MAIL

GROUPE CLINIQUE DU MAIL DOSSIER DE PRESSE GROUPE CLINIQUE DU MAIL Le centre d imagerie médicale conforte son implantation sur le site du Mail avenue Marie-Reynoard à Grenoble & présente son nouveau scanner spiralé, issu de la

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER I : INTRODUCTION Dans le cadre de la Semaine Européenne de la Construction il est utile de se remémorer ou de prendre simplement conscience que notre

Plus en détail

L exercice à la retraite. Dr. Bich-Han Nguyen Résidente II, Physiatrie Université de Montréal

L exercice à la retraite. Dr. Bich-Han Nguyen Résidente II, Physiatrie Université de Montréal L exercice à la retraite Dr. Bich-Han Nguyen Résidente II, Physiatrie Université de Montréal Buts de la conférence Vous renseigner sur les changements du corps qui avance en âge, avec emphase sur le système

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

Ostéoporose chez l homme

Ostéoporose chez l homme le point sur Ostéoporose Rev Med Suisse 2013 ; 9 : 1260-4 E. Biver B. Uebelhart Drs Emmanuel Biver et Brigitte Uebelhart Service des maladies s Département des spécialités de médecine HUG et Faculté de

Plus en détail

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale Transplantation pulmonaire et mucoviscidose Optimiser la prise en charge médicale Dr Isabelle Danner-Boucher CRCM adulte de Nantes Unité de Transplantation Thoracique 11èmes Journées Scientifiques de la

Plus en détail

I. TECHNIQUES DE RÉÉDUCATION ET DE RÉADAPTATION 1. KINÉSITHÉRAPIE PASSIVE : PAS D ACTION MUSCULAIRE VOLONTAIRE DU PATIENT

I. TECHNIQUES DE RÉÉDUCATION ET DE RÉADAPTATION 1. KINÉSITHÉRAPIE PASSIVE : PAS D ACTION MUSCULAIRE VOLONTAIRE DU PATIENT CHAPITRE 1 PRINCIPALES TECHNIQUES DE RÉÉDUCATION ET DE RÉADAPTATION. SAVOIR PRESCRIRE LA MASSO-KINÉSITHÉRAPIE (ET L ORTHOPHONIE, NON TRAITÉ) Module 4. Handicap incapacité dépendance Question 53 Objectif

Plus en détail

OSTÉOPOROSE PRÉVENIR ET AGIR À TOUT AGE

OSTÉOPOROSE PRÉVENIR ET AGIR À TOUT AGE OSTÉOPOROSE PRÉVENIR ET AGIR À TOUT AGE www.grio.org L'ostéoporose est une maladie qui a été longtemps méconnue et dont les conséquences ont été sous estimées. On sait maintenant qu'il s'agit d'une maladie

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale 1. Historique. Kegel (1949). Bourcier (1970). 1985 : reconnaissance officielle d acte de MK. Développement de la MK périnéale : facteur éco/p sociale

Plus en détail

Composition corporelle

Composition corporelle Composition corporelle Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Définition des compartiments... 3 I.1 Le modèle anatomique... 3 I.2 Le modèle biochimique...

Plus en détail

Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003

Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003 Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003 Pré-Requis : Anatomie descriptive et fonctionnelle de l extrémité inférieure du radius Résumé : Les fractures

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Activité physique et santé osseuse

Activité physique et santé osseuse L os est en remodelage perpétuel selon les contraintes auxquelles il est soumis. Activité physique et santé osseuse Avis du Comité scientifique de Kino-Québec Activité physique et santé osseuse Avis du

Plus en détail

w w w. m e d i c u s. c a

w w w. m e d i c u s. c a www.medicus.ca En appelant la colonne vertébrale «arbre de vie» ou «fleuve sacré qui irrigue tout le corps», les Anciens voyaient juste. De tout temps considéré comme fragile, cet axe du corps se révèle

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

MODULE D EXERCICE PROFESSIONNEL NOTION MÉDICO-ÉCONOMIQUE DES DE RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE. Dr F Lefèvre (1-2), Pr M Claudon (2)

MODULE D EXERCICE PROFESSIONNEL NOTION MÉDICO-ÉCONOMIQUE DES DE RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE. Dr F Lefèvre (1-2), Pr M Claudon (2) MODULE D EXERCICE PROFESSIONNEL NOTION MÉDICO-ÉCONOMIQUE DES DE RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE Dr F Lefèvre (1-2), Pr M Claudon (2) 1 - SCP Radiolor 2 - CHU de Nancy MODE D EXERCICE DU PRATICIEN Choix

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Les spondylarthopathies 0.2% de la population en France Arthrites Réactionnelles rares S. Ankylosante

Plus en détail

sur les fractures Didier Hannouche Service de Chirurgie Orthopédique Hôpital Lariboisière

sur les fractures Didier Hannouche Service de Chirurgie Orthopédique Hôpital Lariboisière Généralités sur les fractures Didier Hannouche Service de Chirurgie Orthopédique Hôpital Lariboisière Généralités Tissu vivant Constant renouvellement Trois fonctions principales Tissu de soutien (station

Plus en détail

Programme cantonal Diabète une réponse de santé publique au service des patients

Programme cantonal Diabète une réponse de santé publique au service des patients Programme cantonal Diabète une réponse de santé publique au service des patients Dr Isabelle Hagon- Traub Mme Léonie Chinet Direc:on Programme cantonal Diabète Maladies chroniques: préoccupations partagées

Plus en détail

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Lombalgie inflammatoire François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Pronostic d une lombalgie aigue 1mois: 66 à 75% encore symptomatiques quelques limitations fonctionnelles 82

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie ompléments - hapitre 5 Spectroscopie Spectroscopie par résonance magnétique nucléaire (RMN 13 ) Tandis que la spectroscopie RMN 1 H fournit des données sur la disposition des atomes d'hydrogène dans une

Plus en détail

Revue de la littérature

Revue de la littérature Résultats à long terme des anévrysmes traités Revue de la littérature Cours de DES de neurochirurgie Inter-région Rhône-Alpes / Auvergne Vendredi 22/04/11 Méthode (1): sélection bibliographique en fonction

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

Problèmes locomoteurs

Problèmes locomoteurs VOLUME 2 Aspects cliniques Chapitre 10 Problèmes locomoteurs Problèmes locomoteurs 343 Problèmes locomoteurs J.P. Praet, T. Mets Les problèmes locomoteurs sont fréquents et le deviennent de plus en plus

Plus en détail

Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance?

Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance? Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance? Ajaccio 12 mai 2012 F. Carré Université Rennes 1 Hopital Pontchaillou Inserm UMR 1099 Les «tests» chez le sportif Exploration performance

Plus en détail

COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE

COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE D APRES «THROMBOTIC COMPLICATIONS OF MYELOPROLIFERATIVE NEOPLASMS : RISK ASSESSMENT AND RISK-GUIDED MANAGEMENT

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône

Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône Santé travail Maladies chroniques et traumatismes Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône Étude du syndrome du canal carpien opéré 2008-2009 Septembre 2011 F. Sillam 1,

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Solva Thérapie traitement de la douleur, de la mobilité réduite et de la distorsion posturale

Solva Thérapie traitement de la douleur, de la mobilité réduite et de la distorsion posturale Solva Thérapie traitement de la douleur, de la mobilité réduite et de la distorsion posturale Cours de la formation continue dans les thérapies manuelles Pour ceux qui veulent ajouter des techniques efficaces,

Plus en détail

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13 Anatomie Enthésopathies Docteur Emmanuel Hoppé Service de Rhumatologie CHU Angers 18.10.2013 Symphyse pubienne Coxo-fémorales Bursopathies Sacroiliaques 4 tableaux 3 grands cadres Douleur lombofessière

Plus en détail

Athénée Royal d Evere

Athénée Royal d Evere Athénée Royal d Evere Prévention des hernies discales en milieu scolaire et dans la vie de tous les jours Présenté par Didier Vanlancker LEVAGE DE CHARGES POSITION INITIALE Levage de charges Jambes légèrement

Plus en détail

Cohorte Observatoire Musculosquelettique (COMETT) Pénibilité et Vieillissement

Cohorte Observatoire Musculosquelettique (COMETT) Pénibilité et Vieillissement TITRE DU CONSORTIUM : Cohorte Observatoire Musculosquelettique (COMETT) Pénibilité et Vieillissement RESPONSABLES : Alexis Descatha, UMS 011, Villejuif ; Yves Roquelaure, LEEST, Angers ; Bradley Evanoff,

Plus en détail

INTÉRÊT DU SCANNER 3D DANS LA MESURE DE L'ANTÉVERSION DES COLS FÉMORAUX

INTÉRÊT DU SCANNER 3D DANS LA MESURE DE L'ANTÉVERSION DES COLS FÉMORAUX INTÉRÊT DU SCANNER 3D DANS LA MESURE DE L'ANTÉVERSION DES COLS FÉMORAUX F. COLAS, R. CARLIER, C. LE BRETON, D. SAFA, D. MOMPOINT, F. ROFFI, E. M. KOCHEIDA, S. MOKHTARI, S. M KAOUAR, C. VALLÉE HÔPITAL RAYMOND

Plus en détail

Le mouvement vitalité! Un pas vers la forme! Sport-Santé. Acti March

Le mouvement vitalité! Un pas vers la forme! Sport-Santé. Acti March Le mouvement vitalité! Un pas vers la forme! Sport-Santé Acti March Une Fédération pour votre forme Moyen de déplacement à la portée de tous, quel que soit son âge, la marche est une forme d activité physique

Plus en détail

N/Réf. : CODEP-PRS-2014-044604 Espace dentaire FOCH 2 bis avenue Foch 94160 ST MANDE

N/Réf. : CODEP-PRS-2014-044604 Espace dentaire FOCH 2 bis avenue Foch 94160 ST MANDE RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIVISION DE PARIS Paris, le 30 septembre 2014 N/Réf. : CODEP-PRS-2014-044604 Espace dentaire FOCH 2 bis avenue Foch 94160 ST MANDE Objet : Inspection sur le thème de la radioprotection

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique?

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Références : Pr Samama Journée de Biologie Praticienne Décembre 2011 I. Gouin-Thibault Journée de Biologie Clinique 2012

Plus en détail

MON DOS AU QUOTIDIEN COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS

MON DOS AU QUOTIDIEN COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS MON DOS AU QUOTIDIEN COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS Le mal de dos? Nous sommes pratiquement tous concernés! En effet, plus de 80% de la population

Plus en détail

TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE L OSTÉOPOROSE CORTISONIQUE

TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE L OSTÉOPOROSE CORTISONIQUE Recommandation de Bonne Pratique TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE L OSTÉOPOROSE CORTISONIQUE RECOMMANDATIONS 1 GROUPE DE TRAVAIL Docteur Christian ROUX, Président, Rhumatologue, Paris Docteur Bertrand MOURA,

Plus en détail

Garantie Senior Régime général ou local Sécurité Sociale

Garantie Senior Régime général ou local Sécurité Sociale Garantie Senior Régime général ou local Sécurité Sociale Remboursement total R.O. + Mutuelle Visites, consultations, actes, majorations des médecins généraliste et spécialistes 150% Analyses et examens

Plus en détail

Du bon usage de la téléphonie mobile

Du bon usage de la téléphonie mobile Du bon usage de la téléphonie mobile Sommaire 1. Introduction 3 2. Le téléphone mobile a-t-il un impact sur la santé? 4 3. Antenne et terminaux : le Maroc veille à respecter les normes internationales

Plus en détail

Généralités sur fractures, luxation et entorses

Généralités sur fractures, luxation et entorses Généralités sur fractures, luxation et entorses JP. MARCHALAND HIA Bégin Saint-Mandé I- Définitions PLAN II- Consolidation des fractures III- Etiologie IV- Etude anatomique V- Signes cliniques et radiographiques

Plus en détail

MONITORING PÉRI-OPÉRATOIRE DE L'ISCHÉMIE CARDIAQUE. Dary Croft 9 mai 2013

MONITORING PÉRI-OPÉRATOIRE DE L'ISCHÉMIE CARDIAQUE. Dary Croft 9 mai 2013 MONITORING PÉRI-OPÉRATOIRE DE L'ISCHÉMIE CARDIAQUE Dary Croft 9 mai 2013 Plan Épidémiologie en chir. non-cardiaque Aspects techniques de l ECG Rappel critères ECG de l'ischémie Principe de monitoring per-op

Plus en détail

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Réunion GERES du 6 juillet 2007 : D Abiteboul,, E Bouvet, A Buonaccorsi,, G Carcelain,, M Domart-Rançon,

Plus en détail

METHODE D APPLICATION DE L OSTÉOPATHIE. Liste des 155 modèles thérapeutiques du Référentiel RÉÉQUILIBRATION FONCTIONNELLE Méthode SOLÈRE

METHODE D APPLICATION DE L OSTÉOPATHIE. Liste des 155 modèles thérapeutiques du Référentiel RÉÉQUILIBRATION FONCTIONNELLE Méthode SOLÈRE METHODE D APPLICATION DE L OSTÉOPATHIE Liste des 155 modèles thérapeutiques du Référentiel RÉÉQUILIBRATION FONCTIONNELLE Méthode SOLÈRE Notre formation a pour objet la diffusion de connaissances dans le

Plus en détail

eduscol Santé et social Enseignement d'exploration

eduscol Santé et social Enseignement d'exploration eduscol Consultation nationale sur les programmes Projets de programmes de la classe de seconde générale et technologique Santé et social Enseignement d'exploration L'organisation de la consultation des

Plus en détail

PLAQUETTE D INFORMATION

PLAQUETTE D INFORMATION Mutuelle du personnel du groupe Société Générale PLAQUETTE D INFORMATION Registre National des Mutuelles N 784 410 805 Juillet 2010 Comment calculer un taux de remboursement de Mutuelle? Les remboursements

Plus en détail

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte Influence des paramètres de non compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte C. Defrance, K. Warin-Fresse, G. Fau, P. Guérin, B. Delasalle, P.D. Crochet La non compaction

Plus en détail

Qu avez-vous appris pendant cet exposé?

Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Karl VINCENT, DC IFEC 2010 Diplôme Universitaire de Méthodes en Recherche Clinique Institut de Santé Publique d Epidémiologie et de développement ISPED Bordeaux

Plus en détail

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université

Plus en détail

L OSTÉOPOROSE INVOLUTIVE DE LA FEMME : STRATÉGIE THÉRAPEUTIQUE Un point de vue actualisé du Belgian Bone Club*

L OSTÉOPOROSE INVOLUTIVE DE LA FEMME : STRATÉGIE THÉRAPEUTIQUE Un point de vue actualisé du Belgian Bone Club* L OSTÉOPOROSE INVOLUTIVE DE LA FEMME : STRATÉGIE THÉRAPEUTIQUE Un point de vue actualisé du Belgian Bone Club* J.M. Kaufman (1), J.J. Body (2), S. Boonen (3), J.P. Devogelaer (4), F. Raeman (5), S. Rozenberg

Plus en détail

FRANCAIS. Distributé par : QR srl - Via Silvestrini, 20-37135 Verona Italy Tel. +39 045 8202727-045 583500 info@newtom.it www.newtom.

FRANCAIS. Distributé par : QR srl - Via Silvestrini, 20-37135 Verona Italy Tel. +39 045 8202727-045 583500 info@newtom.it www.newtom. GiANO - R14.1 - FR FRANCAIS Distributé par : QR srl - Via Silvestrini, 20-37135 Verona Italy Tel. +39 045 8202727-045 583500 info@newtom.it www.newtom.it Produit par : CEFLA S.C. - CEFLA DENTAL GROUP Via

Plus en détail

Échographie normale et pathologique du grand pectoral

Échographie normale et pathologique du grand pectoral Échographie normale et pathologique du grand pectoral JL Brasseur, N Gault, B Mendes, D Zeitoun-Eiss, J Renoux, P Grenier G H Pitié-Salpêtrière Introduction La pathologie du grand pectoral est relativement

Plus en détail

Assurance Crédit-Invalidité Trousse «Demande De Règlement»

Assurance Crédit-Invalidité Trousse «Demande De Règlement» Assurance Crédit-Invalidité Trousse «Demande De Règlement» La trousse «Demande de règlement» comprend : un feuillet d instructions, les formulaires à remplir pour demander des indemnités d invalidité et

Plus en détail

ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE CHIRURGIE PLASTIQUE RECONSTRUCTRICE ET ESTHETIQUE

ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE CHIRURGIE PLASTIQUE RECONSTRUCTRICE ET ESTHETIQUE ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE CHIRURGIE PLASTIQUE RECONSTRUCTRICE ET ESTHETIQUE Instructions Merci : de répondre complètement à toutes les questions, d écrire lisiblement, de signer et dater

Plus en détail

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23.1. Critères de jugement binaires Plusieurs mesures (indices) sont utilisables pour quantifier l effet traitement lors de l utilisation d

Plus en détail

Consolidation osseuse et biotechnologies État des lieux. Prof. L. GALOIS Centre Hospitalier Universitaire de NANCY

Consolidation osseuse et biotechnologies État des lieux. Prof. L. GALOIS Centre Hospitalier Universitaire de NANCY Consolidation osseuse et biotechnologies État des lieux Prof. L. GALOIS Centre Hospitalier Universitaire de NANCY La problématique Tissu osseux : forte aptitude à se réparer MAIS Situations cliniques particulières

Plus en détail

Champ électromagnétique?

Champ électromagnétique? Qu est-ce qu un Champ électromagnétique? Alain Azoulay Consultant, www.radiocem.com 3 décembre 2013. 1 Définition trouvée à l article 2 de la Directive «champs électromagnétiques» : des champs électriques

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

Cinq stratégies essentielles pour prendre soin de ses os après 50 ans. www.iofbonehealth.org

Cinq stratégies essentielles pour prendre soin de ses os après 50 ans. www.iofbonehealth.org Cinq stratégies essentielles pour prendre soin de ses os après 50 ans www.iofbonehealth.org QU EST-CE QUE L OSTÉOPOROSE? L ostéoporose est une maladie qui fragilise les os, conduisant à une augmentation

Plus en détail

WWW.ELCON.SE Multichronomètre SA10 Présentation générale

WWW.ELCON.SE Multichronomètre SA10 Présentation générale WWW.ELCON.SE Multichronomètre SA10 Présentation générale Le SA10 est un appareil portable destiné au test des disjoncteurs moyenne tension et haute tension. Quoiqu il soit conçu pour fonctionner couplé

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées

Plus en détail

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé À chacun son stade! Votre profil est unique, votre réponse à l exercice physique

Plus en détail

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S INTRODUCTION La lombalgie est un symptôme fréquent avec une prévalence

Plus en détail

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008 LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES Le 2 décembre 2008 DEROULEMENT DE LA RENCONTRE 1ère partie : les localisations des TMS, les facteurs d'apparition, la prise en charge thérapeutique 2ème partie : les chiffres

Plus en détail

J ai l honneur de vous communiquer ci-dessous la synthèse de l inspection ainsi que les principales demandes et observations qui en résultent.

J ai l honneur de vous communiquer ci-dessous la synthèse de l inspection ainsi que les principales demandes et observations qui en résultent. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIVISION DE LILLE Lille, le 5 juillet 2013 CODEP-LIL-2013-037759 AD/EL Monsieur le Dr W SCM des Docteurs V W X Y 23, Boulevard Victor Hugo 62100 CALAIS Objet : Inspection de la radioprotection

Plus en détail

Table des matières. Remerciements...v. Préface... vii. Avant-propos... xi. Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv

Table des matières. Remerciements...v. Préface... vii. Avant-propos... xi. Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv Remerciements...v Préface... vii Avant-propos... xi Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv Nomenclature française traditionnelle et terminologie anatomique officielle...xvii Table des matières...

Plus en détail

Quel que soit le matériel d ostéosynthèse, un certain nombre de principes permettent de bien conduire le geste chirurgical

Quel que soit le matériel d ostéosynthèse, un certain nombre de principes permettent de bien conduire le geste chirurgical Information supplémentaire 3 Quel que soit le matériel d ostéosynthèse, un certain nombre de principes permettent de bien conduire le geste chirurgical Installation Sur table normale, en décubitus dorsal

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

PARTIE I - Données de cadrage. Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale

PARTIE I - Données de cadrage. Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale Indicateur n 9 : Consommation de soins par habitant Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale Le nombre moyen de consultations médicales par habitant

Plus en détail

DIAGNOSTIC DE L EMBOLIE PULMONAIRE DANS LE CONTEXTE PERI-OPERATOIRE

DIAGNOSTIC DE L EMBOLIE PULMONAIRE DANS LE CONTEXTE PERI-OPERATOIRE DIAGNOSTIC DE L EMBOLIE PULMONAIRE DANS LE CONTEXTE PERI-OPERATOIRE Marc Righini Service d Angiologie et d Hémostase, Département de Médecine Interne Générale, Hôpitaux Universitaires de Genève, Suisse,

Plus en détail

Option sémiologie orthopédique Cours n 1 du 06/03/08 Dr Hannouche D. Ronéotypé par : Angela Tan et Métrey Tiv GENERALITES SUR LES FRACTURES

Option sémiologie orthopédique Cours n 1 du 06/03/08 Dr Hannouche D. Ronéotypé par : Angela Tan et Métrey Tiv GENERALITES SUR LES FRACTURES Option sémiologie orthopédique Cours n 1 du 06/03/08 Dr Hannouche D. Ronéotypé par : Angela Tan et Métrey Tiv GENERALITES SUR LES FRACTURES PLLAANN DU CCOURRSS INTRODUCTION : GENERALITES I. CONSOLIDATION

Plus en détail

ORTHOPHOS XG 3 DS. Systèmes de radiographie. ORTHOPHOS XG 3 l accès facile à la panoramique numérique.

ORTHOPHOS XG 3 DS. Systèmes de radiographie. ORTHOPHOS XG 3 l accès facile à la panoramique numérique. ORTHOPHOS XG 3 DS Systèmes de radiographie l accès facile à la panoramique numérique. Conception clichés panoramiques avec technologie XG. technique et design en harmonie. fiable économique 1 Profitez

Plus en détail

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis Trucs du métier Son épidémiologie et son expression Le psoriasis est une maladie cutanée inflammatoire chronique qui touche de 1 % à 3 % de la population

Plus en détail

Livret d accueil des stagiaires

Livret d accueil des stagiaires Livret d accueil des stagiaires SOMMAIRE : I/ Présentation du service II/Le métier de manipulateur III/ Modalités d encadrement IV/ Votre stage V/ Bilan global de votre stage I/ Présentation du service

Plus en détail

Ligne Dentaire. Système Dentaire Panoramique et 3D

Ligne Dentaire. Système Dentaire Panoramique et 3D Ligne Dentaire Système Dentaire Panoramique et 3D La Société Villa Sistemi Medicali est fière de présenter son nouveau panoramique Rotograph Evo 3D, un système d'imagerie dentaire avec fonctionnalité 3-en-1:

Plus en détail

Ceinture Home Dépôt. Orthèse lombaire et abdominale. Mother-to-be (Medicus)

Ceinture Home Dépôt. Orthèse lombaire et abdominale. Mother-to-be (Medicus) Orthèse lombaire et abdominale Mother-to-be (Medicus) Prévention Soutient courbe lombaire Supporte poids du ventre Ajustable Soulage les maux de dos en position debout (Beaty et al. 1999) Ceinture Home

Plus en détail

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques B. Dureuil, PG. Yavordios, A. Steib Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (Absence de conflits d intérêts sur le sujet)

Plus en détail