Une fiscalité juste et équitable. Moins d impôts pour chacun?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Une fiscalité juste et équitable. Moins d impôts pour chacun?"

Transcription

1 Une fiscalité juste et équitable Moins d impôts pour chacun?

2 A quoi sert l impôt? 1. Financement des dépenses publiques. la mission publique de l Etat ne s'arrête plus aux tâches dites régaliennes car depuis la seconde guerre mondiale l'etat est omniprésent: il éduque nos enfants, nous permet de communiquer par téléphone, par courrier, il produit des biens et services pour satisfaire nos besoins, On peut donc percevoir les contributions fiscales comme une juste rémunération, contrepartie aux services que rend l'etat aux citoyens.

3 A quoi sert l impôt? 2. Il redistribue les richesses produites. Au-delà de la simple nécessité de fournir des ressources à l'etat, la fiscalité correspond à un ensemble d'outils qui visent essentiellement à corriger les «imperfections» du marché notamment en opérant une redistribution en vue de réduire les inégalités sociales. En effet, suite à la première distribution de richesse relative aux capacités productives de chacun, certains n'ont rien obtenu car n'ont pas participé à cette production, or les mécanismes du marché ne prévoient rien en ce qui concerne les non-actifs, l'etat se substitue donc à lui par le biais de l'impôt en effectuant un transfert entre ceux qui ont eu et les autres.

4 A quoi sert l impôt? 3. Il oriente les politiques. Il oriente notre consommation pour que l'on ne nuise pas à notre propre santé en roulant dans des voitures de plus de dix ans, en fumant trop de cigarettes ou en buvant trop d'alcool, en aidant aux économies d énergie, etc... En bref, l impôt fait partie intégrante de notre vie.

5 Les impôts fédéraux: IPP Isoc Mobilier Impôt sur Impôt sur les Impôt sur les les revenus bénéfices des revenus mobiliers entreprises Progressif 33,99% 15 ou 25% Par tranches Plus values 0% De 25 à 50% PM: IPM (Impôt des Personnes Morales) INR (Impôt des Non Résidants)

6 Les impôts régionaux: Le Précompte Immobilier; Les Droits d Enregistrement; Les Droits de Succession et donation ; Les Taxes Environnementales; La Télé Radio-Télévision Redevance;. NB: droits d enregistrement et droits de succession NE SONT PAS des impôts sur la fortune, mais un impôt sur le transfert de fortunes.

7 Les impôts provinciaux: Les centimes additionnels sur le précompte immobilier; Taxe sur la superficie des entreprises; Taxe sur les panneaux d affichage; Taxe sur les dépôts de mitrailles; Taxe sur les établissements insalubres ou dangereux;.

8 Les impôts communaux: Les additionnels sur l impôt des personnes physiques; Les additionnels sur le précompte immobilier; Taxe sur les ordures ménagères; Taxe sur les écrits publicitaires; Taxe sur les secondes résidences; Taxe sur les antennes GSM ;.

9 Les impôts indirects: La TVA; Les droits de douane; Les accises;. Ces taxes sont perçues par le fédéral.

10 Constats: Aujourd hui, la pression fiscale sur les revenus du travail est très (trop) forte, la pression fiscale sur le capital est (trop) faible

11 Qui paye le plus d impôts? La CNP holding d Albert Frère Monique concierge d Albert Frère Bénéfice 2005 : 1,48 milliard Salaire : euros net par mois

12 Joe Charles-Henri Revenus Salaire brut annuel (ONSS déduite) Intérêts de son épargne (5 000 ) Revenus Salaire brut annuel (ONSS déduite) Dividendes de ses actions ( ) Gains sur le cours de ses actions Impôts & taxes Impôt des personnes physiques Impôt communal : x 8,5 % Précompte immobilier : x 59,6875 % Précompte mobilier : 100 x 0 % Taxes communales déchets Sacs poubelles payants Télé-redevance Taxes sur le tabac Taxe de circulation (VW Golf) Taxes sur l'essence Taxes sur les emballages TVA : x 21 % Impôts & taxes Impôt des personnes physiques Impôt communal : x 5 % Précompte immobilier : x 35 % Précompte mobilier : x 25 % Taxe communale égouts Sacs poubelles payants Télé-redevance Taxes sur le tabac Voiture de société Taxes sur l'essence (voiture de société) Taxes sur les emballages TVA : x 21 % TAUX DE TAXATION : 51,24% TAUX DE TAXATION : 5,28%

13 Pour un revenu net imposable de +/ (= salaire imposable mensuel de + de ) (= salaire net mensuel de +/ ) le taux moyen d imposition est de +/- 35% % 50% % Quotité exemptée (6.430 ) % 40% =1470*25%= 367, =3340*30%= =7490*40%= =15600*45%= =23670*50%= TOTAL= 23220,5 Imposition moyenne: Sur les revenus mobiliers: 15% Sur les revenus du travail: 35%

14 Deux conditions pour un impôt juste et égalitaire: Globalisation des revenus Avoir connaissance de tous les revenus Instauration d un fichier central (type FICOBA France) Levée totale du secret bancaire Progressivité «correcte» Diminuer les taux des premières tranches et (ré)instaurer des tranches au delà de 50%

15 La levée du secret bancaire, votée en mars 2011, est encore très partielle. Chaque année, les banques devront communiquer les noms des titulaires et n de compte mais pas les montants, ni les intérêts, ni les noms des mandataires; Elle se fera uniquement et seulement sur base d indices de fraude.

16 Et du côté de l Isoc?

17 EVOLUTION DU TAUX DE L IMPÔT TAUX NOMINAL 45% 43% 41% 40,17% 33,99% TAUX RÉEL 23,9%

18 En théorie, les sociétés doivent payer 33,99% d impôts sur leurs bénéfices. Mais grâce aux déductions diverses, le taux réel moyen en 2001, était déjà de 19,9 %. Entre 2001 et 2008, il est descendu jusqu à 13,6%. Si la pression fiscale durant toutes ces années était restée à 19,9%, les sociétés auraient dû payer sur leurs bénéfices de 93,3 milliards, non pas 12,7 milliards mais bien 18,6 milliards. C est une différence de 5,6 milliards. (source/ D.Reynders 18/11/2010) K.Meesters,ACV site CSC

19 En 2010, on a accordé aux entreprises des diminutions de cotisations sociales (salaire socialisé) pour un montant de 6,2 milliards. Au total les cadeaux accordés par les gouvernements s élèvent aujourd hui à 9 milliards : diminutions de cotisations, diminutions d impôts, subsides, activations, plan stratégique de groupe.

20 LES INTÉRÊTS NOTIONNELS Bilan Actif F Passif Fonds propres Capital Bénéfices Résultat Chiffres affaires Charges Bénéfice avant impôt H Total A : Dettes Impôts (33,99%) Bénéfice net

21 3. L IMPÔT DES SOCIÉTÉS Bilan LES INTÉRÊTS NOTIONNELS Résultat Actif F H A : Passif Fonds propres Capital Bénéfices Total Dettes Chiffres affaires Charges Bénéfice avant impôt Intérêts notionnels Bénéfice avant impôts Impôts (33,99%) Intérêts notionnels : x 3,422% = Bénéfice net

22 LES INTÉRÊTS NOTIONNELS Montage financier d Electrabel pour profiter des intérêts notionnels Déduction intérêts : 87 millions Intérêts 87 millions Prêts 3,4 milliards Capital + 3,5 milliards Energy Europe Invest Intérêts notionnels : 67 millions

23 Depuis l instauration des déductions pour intérêts notionnels, Janssen Pharmaceutica n a jamais payé un centime d impôt. Entre 2005 et 2009, la société a supprimé 608 emplois plein-temps; Le centre financier d Arcelor Mittal Belgique payait en 2009, 496 euros d impôts sur un bénéfice de 1,3 milliards, soit 0,00038%. Arcelor Mittal Belgique a supprimé en 2009, 854 emplois; KBC Credit Investment: déductions pour intérêts notionnels : 600 millions. Emplois dans le groupe KBC : Dexia Investment Comp: déductions pour intérêts notionnels : 480 millions Emplois dans le groupe Dexia : (mais Dexia Insurance est né!)

24 Comment en est-on arrivé là? 1982, réforme fiscale de Maystadt: Déglobalisation des revenus Suppression des tranches de 62.5% ; 60% et 57,5% sur l IPP Introduction du précompte libératoire sur les revenus mobiliers Création des centres de coordinations 2000/2005, réformes fiscales de Reynders: Suppression des tranches de 55% et de 52,5% sur l IPP Création des intérêts notionnels (en remplacement des centres de coordinations) Déclaration libératoire unique

25

26 Les revendications du RJF Les revendications du RJF portent sur une justice fiscale au niveau mondial, européen et belge.

27 Au niveau belge : 1. Instauration d un impôt sur la fortune sur base d un cadastre; 2. Lutte contre la fraude fiscale et suppression complète du secret bancaire; 3. Instauration d un impôt sur les plus-values mobilières; 4. Mesures contre les abus des intérêts notionnels et arrêt de la tendance à la baisse de l impôt des sociétés; 5. Instauration d un impôt sur les profits exagérés d Electrabel. 6. Accroissement des moyens de l administration fiscale;

28 Au niveau belge : 2. Lutte contre la fraude fiscale et suppression complète du secret bancaire; 3. Instauration d un impôt sur les plus-values mobilières; 4. Mesures contre les abus des intérêts notionnels et arrêt de la tendance à la baisse de l impôt des sociétés; 5. Instauration d un impôt sur les profits exagérés d Electrabel. 6. Accroissement des moyens de l administration fiscale;

29

30 1. Instauration d un impôt sur la fortune sur base d un cadastre Un impôt progressif sur toutes les fortunes supérieures à 1 million d euros, une habitation non comprise. Si l on prend pour valeur de la maison euros, 1,5 million d euros sont exemptés d impôts. Rendement escompté: 7,6 milliards par an

31 Un prélèvement progressif: 1% de prélèvement sur la partie de la fortune comprise entre 1,5 et 2,5 millions ; 2% de prélèvement sur la partie de la fortune comprise entre 2,5 et 3,5 millions ; 3% de prélèvement sur la partie de la fortune au-delà de 3,5 millions.

32 Exemple d impôt sur une fortune de ( revenu moyen du dernier centile des Belges les plus riches, soit ménages ) Tarif Exonération jusqu à % entre et % entre en % au-delà de Impôt à payer (en euros) Total X ménages = 6,9 milliards ( rendement total de l impôt versé par le 1% le plus riche des Belges )

33 Répartition des fortunes par ménage, basée sur une étude de 1997 des professeurs Rademaekers et Vuchelen (VUB), adaptée aux chiffres de 2010 ( source : BNB ) Decile Parts de fortunes Montant total (milliards d euros) Par ménage 1 1,0% 17, ,9% 33, ,7% 47, ,5% 61, ,4% 77, ,6 % 98, ,9% 139, ,2 % 162, ,6% 257, ,6% 873, Totaal 100 %

34 Répartition de la fortune des ménages du 10 décile 10 décile Part de fortune (1994) Montant total (mia euro) Par ménage (euro) 91 2,0 % 35, ,1 % 37, ,3 % 40, ,5 % 44, ,8 % 49, ,2 % 56, ,7 % 65, ,6 % 81, ,8 % 119, ,7 % 347, ,6 % 873,

35 Au niveau belge : 1. Instauration d un impôt sur la fortune sur base d un cadastre; 3. Instauration d un impôt sur les plus-values mobilières; 4. Mesures contre les abus des intérêts notionnels et arrêt de la tendance à la baisse de l impôt des sociétés; 5. Instauration d un impôt sur les profits exagérés d Electrabel. 6. Accroissement des moyens de l administration fiscale;

36 SECRET BANCAIRE Secret bancaire

37 Lutte contre la fraude fiscale et pour la suppression complète du secret bancaire Suivant le professeur Schneider, autorité internationale en matière d économie souterraine, la part de l économie au noir en Belgique est évaluée à 21,5% du PIB. Cela représenterait 60 milliards. A titre de comparaison, des Etats voisins comme la France sont à 14,8% du PIB, les Pays-Bas 12,8% et l Allemagne 16,8%.

38 Lutte contre la fraude fiscale et pour la suppression totale du secret bancaire Le RJF ne veut pas d un simple assouplissement du secret bancaire Le montant de la fraude fiscale, suivant plusieurs études dont celle du prof Maus (VUB) et celle du Dulbéa (ULB), est estimé à 20 milliards. Une véritable lutte contre la fraude fiscale, rendue possible par la levée complète du secret bancaire, pourrait rapporter à terme, 10 milliards. Ce chiffre a été retenu par la Commission parlementaire sur les grands dossiers de fraude fiscale (mai 2009).

39 Le capital prendra-t-il la fuite? La libre circulation des capitaux n est pas un état «naturel». Durant les années qui ont suivi la guerre et jusqu aux années 70, les contrôles des changes existaient partout dans le monde.

40 Le capital prendra-t-il la fuite? Au niveau international, divers accords commencent à freiner l évasion fiscale. Directives européennes: Directive sur l épargne: Les données concernant certains montants d intérêt de citoyens européens touchés dans des banques belges sont communiqués automatiquement depuis 2011 à l administration fiscale de leur pays d origine. Une deuxième directive de décembre 2010 portant sur divers revenus (pensions, immeubles ) entraîne également de nouveaux échanges d information entre Etats. Collaboration fiscale internationale: Pour ne pas se trouver sur la liste noire des paradis fiscaux de l OCDE, les pays membres de l OCDE ont été obligés d accepter la transparence. La Belgique a dû conclure avec douze pays un accord rendant possible les échanges de données bancaires (à la demande et non de manière automatique).

41 A cause de la directive européenne sur l épargne et de la coopération fiscale internationale, les comptes bancaires à l étranger sont devenus moins intéressants. Depuis 2007, plus de Belges ont clôturé leurs comptes bancaires à l étranger. La meilleure manière de tenir le fisc à distance est un compte bancaire en Belgique. En lien avec l impôt sur les revenus (IPP), le secret bancaire fiscal a été levé seulement 28 fois en 5 ans, mais rien qu en 2007 le fisc a reçu plus de renseignements sur des comptes bancaires détenus par des Belges à l étranger.

42 Au niveau belge : 1. Instauration d un impôt sur la fortune sur base d un cadastre; 2. Lutte contre la fraude fiscale et suppression complète du secret bancaire; 3. Instauration d un impôt sur les plus-values mobilières; 5. Instauration d un impôt sur les profits exagérés d Electrabel. 6. Accroissement des moyens de l administration fiscale;

43 Mesures relatives à l impôt des sociétés (ISOC) Le RJF exige que: Il y ait une révision de tous les rabais et déductions fiscales accordés aux sociétés; Une législation plus restrictive en matière d intérêts notionnels, notamment en la couplant à la création d emplois; Les sociétés qui ont pour finalité d éviter l impôt et les cotisations sociales, soient combattues; Il y ait davantage de contrôle effectif sur les sociétés; Il y ait l instauration d un taux minimum d impôt des sociétés au niveau européen et international.

44 Au niveau belge : 1. Instauration d un impôt sur la fortune sur base d un cadastre; 2. Lutte contre la fraude fiscale et suppression complète du secret bancaire; 3. Instauration d un impôt sur les plus-values mobilières; 4. Mesures contre les abus des intérêts notionnels et arrêt de la tendance à la baisse de l impôt des sociétés; 6. Accroissement des moyens de l administration fiscale;

45 Un impôt sur les profits exagérés d Electrabel Electrabel a en son temps, grâce à son monopole public, pu amortir de manière accélérée, ses centrales nucléaires. Ainsi, l entreprise devenue française enregistre maintenant de gros bénéfices aux frais du contribuable. Ces bénéfices à taxer sont une source légitime de rentrées fiscales. Le rendement attendu de l impôt est de 2 milliards.

46 Justifié? Un impôt sur les profits exagérés d Electrabel En 2009, le producteur d électricité a payé 1,5 million sur un bénéfice de 1,55 milliard d euro. C est un taux d imposition de 0,1%. Les super-profits d Electrabel réalisés sur les centrales nucléaires proviennent du consommateur/contribuable. La CREG (Commission de Régulation d Electricité et du Gaz) a évalué ces bénéfices, en les additionnant aux profits attendus en cas d éventuelles prolongations de durée de vie des centrales. Le total des bénéfices s élèverait à 3,92 milliards pour les 7 centrales nucléaires, pour une durée de vie prévisible de 40 ans. Les trois plus anciennes centrales ferment dans ce scénario en 2015 Les quatre plus récentes entre 2022 et 2025

47 Justifié? Un impôt sur les profits exagérés d Electrabel Les profits découlant d un report de fermeture des centrales nucléaires, s élèvent suivant la CREG à: 4,7 milliards si les trois plus anciennes centrales continuent 10 ans de plus; 8,5 milliards si les trois plus anciennes centrales continuent 20 ans de plus; 15,5 milliards si toutes les centrales continuent 10 ans de plus; 27,6 milliards si toutes les centrales continuent 20 ans de plus; Tous ces bénéfices seraient privatisés et donc distribués aux actionnaires pour partie.

48 Au niveau belge : 1. Instauration d un impôt sur la fortune sur base d un cadastre; 2. Lutte contre la fraude fiscale et suppression complète du secret bancaire; 3. Instauration d un impôt sur les plus-values mobilières; 4. Mesures contre les abus des intérêts notionnels et arrêt de la tendance à la baisse de l impôt des sociétés; 5. Instauration d un impôt sur les profits exagérés d Electrabel.

49 Accroissement des moyens de l administration fiscale. Justifié? 1. Le montant total des impôts dus et non payés est de 32 milliards. Sur ce total, on estime que globalement 3,5 milliards peuvent être récupérés et par an, 1 milliard; 2. La fraude en Belgique est évaluée entre 20 à 30 milliards. La lutte contre la fraude fiscale peut rapporter 10 milliards ; 3. Les sociétés ne sont pas ou presque pas contrôlées.

50 Résumé des revendications du RJF au niveau de la Belgique Mesures Recettes minimales en milliards, par an Impôt sur la fortune 8 Suppression du secret bancaire et lutte contre la fraude fiscale 10 Instauration d une taxe sur les plus-values (mobilières) 1 Mesures relatives à l impôt des sociétés 3 Instauration d un impôt sur les bénéfices exagérés d Electrabel L administration fiscale doit disposer des moyens nécessaires au recouvrement d impôts non payés. 2 1 Total 25

51 Revendications du RJF Au niveau européen et international Instauration d une taxe sur les transactions financières (TTF, type Tax Tobin) Une taxe de 0,05% au niveau mondial rapporterait 500 milliards $ par an. En comparaison: en 2009, l aide au développement au niveau mondial s élevait à 136 milliards $.

52 La lutte contre les paradis fiscaux

53 Pour combattre la corruption et la fraude, le RJF réclame un échange automatique d information entre Etats sur tous les produits financiers (et non à la demande comme l exige l OCDE). Par l évasion fiscale et la fraude, les paradis fiscaux privent les autres Etats et leurs habitants de rentrées fiscales. A l heure des déficits budgétaires des Etats, ces absences de recettes frappent en premier lieu les services publics et les subsides sociaux. Les avoirs financiers placés par des personnes fortunées dans les paradis fiscaux sont estimés par l OCDE entre et milliards $. Les pertes en recettes fiscales par an pour les Etats sont d environ 250 milliards $ (est. 2005)

54 Harmonisation de l impôt des sociétés (ISOC) Le barême de l impôt des sociétés est depuis longtemps sous pression. La concurrence entre pays européens mène au fait que l impôt des sociétés ne rapporte plus autant. Le RJF exige qu un impôt équivalent soit levé sur l ensemble du territoire de l Union européenne, grâce à l instauration d un taux minimum au départ d une base imposable comparable.

55 Dans l Union européenne, le taux nominal moyen d impôt des sociétés est de 23,2%. Toute une série de pays ont récemment diminué leurs taux. Tchéquie de 21 à 20% Slovénie de 22 à 21% Suède de 28 à 26,3% Allemagne de 29,51 à 29,44% Luxembourg de 29,63 à 28,59% Belgique: taux nominal de 33,99%, mais en réalité le taux effectif est de 25 à 26%, notamment grâce aux déductions pour intérêts notionnels. Irlande: 12,5%

56

57

Nécessité d un «électrochoc» fiscal

Nécessité d un «électrochoc» fiscal Les Analyses du Centre Jean Gol Nécessité d un «électrochoc» fiscal Janvier 2014 Administrateur délégué : Richard Miller Directrice : Laurence Glautier Directeur scientifique : Corentin de Salle Les analyses

Plus en détail

Italie IMPOSITION DES RESIDENTS ITALIENS

Italie IMPOSITION DES RESIDENTS ITALIENS Italie IMPOSITION DES RESIDENTS ITALIENS Déductions et crédits d impôt Réductions d impôts Imposition des plus-values Imposition des revenus financiers Régimes spéciaux concernant les expatriés L impôt

Plus en détail

FAQ - TAX REFORM. 1. Comment savoir si le seuil des 20.020 de revenus mobiliers est dépassé?

FAQ - TAX REFORM. 1. Comment savoir si le seuil des 20.020 de revenus mobiliers est dépassé? FAQ - TAX REFORM 1. Comment savoir si le seuil des 20.020 de revenus mobiliers est dépassé? Il faut, pour ce faire, procéder en deux temps. Dans un premier temps, il faut exclure, du montant total des

Plus en détail

Comité Directeur Confédéral Intervention économique. 16 mars 2011

Comité Directeur Confédéral Intervention économique. 16 mars 2011 Comité Directeur Confédéral Intervention économique 16 mars 2011 En 2010, le déficit budgétaire s est élevé à 148,8 milliards d euros Déficit public en 2010 s est élevé à 7,7 % du PIB Dette publique en

Plus en détail

PRINCIPALES MESURES FISCALES PROPOSEES PAR LE GOUVERNEMENT. (sur base des informations connues au 11/12/2011)

PRINCIPALES MESURES FISCALES PROPOSEES PAR LE GOUVERNEMENT. (sur base des informations connues au 11/12/2011) PRINCIPALES MESURES FISCALES PROPOSEES PAR LE GOUVERNEMENT (sur base des informations connues au 11/12/2011) 1. TAXATION DES REVENUS DU PATRIMOINE Précompte mobilier - Principes : le taux de base du précompte

Plus en détail

La fiscalité européenne de l épargne. Ce qui va changer pour vous

La fiscalité européenne de l épargne. Ce qui va changer pour vous La fiscalité européenne de l épargne Ce qui va changer pour vous SOMMAIRE LA FISCALITÉ EUROPÉENNE DE L ÉPARGNE 3 De quoi s agit-il? 1 Quand entre-t-elle en vigueur? 3 LA FISCALITÉ EUROPÉENNE DE L ÉPARGNE

Plus en détail

Aspects fiscaux des placements en société

Aspects fiscaux des placements en société Aspects fiscaux des placements en société Sommaire 1. Généralités 2. Exploiter d abord l épargne fiscale 2.1. L engagement individuel de pension via une assurance externe (EIP) 2.2. Une pension libre complémentaire

Plus en détail

LA FISCALITE, MAL AIMEE DE L EUROPE?

LA FISCALITE, MAL AIMEE DE L EUROPE? LA FISCALITE, MAL AIMEE DE L EUROPE? Prof. Dr. Isabelle Richelle Co-Présidente Tax Institute de l Université de Liège Isabelle.Richelle@Ulg.ac.be Collège Belgique Bruxelles, 5 décembre 2013 SOUVERAINETE

Plus en détail

PETITS-DEJEUNERS D ACTUALITES FISCALES 2013-2014 TABLE DES MATIERES

PETITS-DEJEUNERS D ACTUALITES FISCALES 2013-2014 TABLE DES MATIERES PETITS-DEJEUNERS D ACTUALITES FISCALES 2013-2014 TABLE DES MATIERES OCTOBRE 2013 1. Fiscalité de l été 1.1. Les nouveautés à l ISOC 1.1.1. Les commissions secrètes 1.1.2. La fairness tax 1.1.3. Autres

Plus en détail

Fiscalité patrimoniale

Fiscalité patrimoniale Fiscalité patrimoniale Suggestions pour une future réforme fiscale Commission parlementaire mixte sur la réforme fiscale 18 novembre 2013 François Parisis Maître de conférences Plan Préambule : quel pourrait

Plus en détail

LES FICHES ARGU DU GROUPE SOCIALISTE, RÉPUBLICAIN ET CITOYEN LE COLLECTIF BUDGÉTAIRE 12 JUILLET 2012

LES FICHES ARGU DU GROUPE SOCIALISTE, RÉPUBLICAIN ET CITOYEN LE COLLECTIF BUDGÉTAIRE 12 JUILLET 2012 LES FICHES ARGU DU GROUPE SOCIALISTE, RÉPUBLICAIN ET CITOYEN LE COLLECTIF BUDGÉTAIRE 12 JUILLET 2012 FICHE N 1 UN COLLECTIF BUDGÉTAIRE POUR REDRESSER NOS FINANCES PUBLIQUES L e projet de loi de Finances

Plus en détail

A Comment passe-t-on des revenus primaires au revenu disponible?

A Comment passe-t-on des revenus primaires au revenu disponible? 32 LES FACTEURS ECONOMIQUES DE LA CONSOMMATION A Comment passe-t-on des revenus primaires au revenu disponible? 1 De la production aux revenus primaires 1. Une fois la richesse produite dans les entreprises

Plus en détail

NOUVEAUTÉS POUR L ANNÉEE 2014

NOUVEAUTÉS POUR L ANNÉEE 2014 NOUVEAUTÉS POUR L ANNÉEE 2014 Dans la dernière édition du Moniteur belge de l année 2013, pour respecter les traditions, certaines nouvelles mesures fiscales ont été insérées. Dans ce tax alert nous passons

Plus en détail

RENTABILITE IMMOBILIERE ET PRESSION FISCALE

RENTABILITE IMMOBILIERE ET PRESSION FISCALE RENTABILITE IMMOBILIERE ET PRESSION FISCALE Conférence de presse 13 mars 2012 SOMMAIRE Introduction p. 3 CALCULS DE RENTABILITE IMMOBILIERE Cinq exemples avec des prélèvements sociaux portés à 15,5 %...p.

Plus en détail

Commission des Affaires économiques. «De gauche et fier de l être!» Lutter contre les idées reçues les plus répandues

Commission des Affaires économiques. «De gauche et fier de l être!» Lutter contre les idées reçues les plus répandues Commission des Affaires économiques «De gauche et fier de l être!» Lutter contre les idées reçues les plus répandues La protection des épargnants «Le Gouvernement ne protège pas les petits épargnants comme

Plus en détail

Parc scientifique Einstein - Rue du Bosquet 8A - B-1348 Louvain-La-Neuve Téléphone : +32 (0)10/811 147 Fax +32 (0)70/401 237 - info@filo-fisc.

Parc scientifique Einstein - Rue du Bosquet 8A - B-1348 Louvain-La-Neuve Téléphone : +32 (0)10/811 147 Fax +32 (0)70/401 237 - info@filo-fisc. Mise à jour : 16/02/2015 Parc scientifique Einstein - Rue du Bosquet 8A - B-1348 Louvain-La-Neuve Téléphone : +32 (0)10/811 147 Fax +32 (0)70/401 237 - info@filo-fisc.be L impôt des sociétés (ISoc) Vous

Plus en détail

Parc scientifique Einstein - Rue du Bosquet 8A - B-1348 Louvain-La-Neuve Téléphone : +32 (0)10/811 147 Fax +32 (0)70/401 237 - info@filo-fisc.

Parc scientifique Einstein - Rue du Bosquet 8A - B-1348 Louvain-La-Neuve Téléphone : +32 (0)10/811 147 Fax +32 (0)70/401 237 - info@filo-fisc. Mise à jour : 15/07/2015 Parc scientifique Einstein - Rue du Bosquet 8A - B-1348 Louvain-La-Neuve Téléphone : +32 (0)10/811 147 Fax +32 (0)70/401 237 - info@filo-fisc.be L impôt des personnes physiques

Plus en détail

DIMINUTION DU DÉFICIT PUBLIC : LES REFORMES ENVISAGEES. 26 Août 2011.

DIMINUTION DU DÉFICIT PUBLIC : LES REFORMES ENVISAGEES. 26 Août 2011. DIMINUTION DU DÉFICIT PUBLIC : LES REFORMES ENVISAGEES 26 Août 2011. Introduction 2 Introduction Le Gouvernement a annoncé le 24 août 2011, suite au Conseil des ministres, des mesures afin de réduire le

Plus en détail

2. FRANCE - Plus-values Cession de fonds de commerce et clientèles libérales

2. FRANCE - Plus-values Cession de fonds de commerce et clientèles libérales Lettre mensuelle Mai 2005 SOCIETES 1. UE FRANCE - Intégration fiscale Déduction des pertes subies par des filiales situées dans d autres Etats Membre de l UE 2. FRANCE - Plus-values Cession de fonds de

Plus en détail

GOUVERNEMENT WALLON Conseil de la Fiscalité et des Finances de Wallonie

GOUVERNEMENT WALLON Conseil de la Fiscalité et des Finances de Wallonie GOUVERNEMENT WALLON Conseil de la Fiscalité et des Finances de Wallonie Rapport relatif à l étude de la faisabilité d un impôt sur la fortune en Wallonie Mai 2015 1 1. Etude de la faisabilité d un point

Plus en détail

FISCALITE. UNSP Secteur Finances Questionnaire aux partis politiques : Fiscalité Page 1

FISCALITE. UNSP Secteur Finances Questionnaire aux partis politiques : Fiscalité Page 1 FISCALITE Question Parti politique Réponse 15. La fiscalité sera un enjeu majeur des prochaines élections. Quelle réforme fiscale votre parti entend il mettre en œuvre? Dans quelle mesure cette réforme

Plus en détail

Fraude et évasion fiscales : un sport de riches?

Fraude et évasion fiscales : un sport de riches? Analyses 2014 10 SOCIETE 1 Fraude et évasion fiscales : un sport de riches? La fraude fiscale : un sport national? Les Belges prennent-ils plus volontiers que leurs voisins des libertés avec leur devoir

Plus en détail

2ème Comptabilité Exercice récapitulatif Mars 2009

2ème Comptabilité Exercice récapitulatif Mars 2009 2ème Comptabilité Exercice récapitulatif Mars 2009 FISCALITE DES ENTREPRISES - UF 661 - IMPOT DES SOCIETES 1. Il s agit d une SPRL comptant deux associés gérants dont l un n est pas rémunéré. 2. La société

Plus en détail

1) L impôt sur le revenu des personnes physiques

1) L impôt sur le revenu des personnes physiques DIRECTION DE LA LEGISLATION FISCALE Sous-Direction E - Bureau E 2 139, RUE DE BERCY - TELEDOC 568 75572 PARIS CEDEX 12 DLF/E/DO/2006000762 Fiscalités étrangères FE n 11/06 Anne Galmace 01 53 18 92 24 Fax

Plus en détail

IMPOSITION DES INTÉRÊTS, DES DIVIDENDES ET DES GAINS EN CAPITAL A CHYPRE LOIS ET DÉCRETS

IMPOSITION DES INTÉRÊTS, DES DIVIDENDES ET DES GAINS EN CAPITAL A CHYPRE LOIS ET DÉCRETS IMPOSITION DES INTÉRÊTS, DES DIVIDENDES ET DES GAINS EN CAPITAL A CHYPRE LOIS ET DÉCRETS Loi relative à l impôt sur le revenu (amendement) de 2005 Loi relative à la contribution spéciale à la défense (amendement)

Plus en détail

Loi de finances rectificative pour 2010 et Loi de finances pour 2011. Loi de finances pour 2011

Loi de finances rectificative pour 2010 et Loi de finances pour 2011. Loi de finances pour 2011 Loi de finances rectificative pour 2010 et Loi de finances pour 2011 Loi de finances pour 2011 La loi de finances pour 2011 ne bouleverse pas notre fiscalité. Les principales dispositions sont relatives

Plus en détail

Pourquoi payons-nous des impôts? Les propositions de la FGTB

Pourquoi payons-nous des impôts? Les propositions de la FGTB Pourquoi payons-nous des impôts? Les propositions de la FGTB Pourquoi payons-nous des impôts? Les propositions de la FGTB pour une fiscalité plus équitable Cette brochure de vulgarisation expose des réglementations

Plus en détail

COMPRENDRE LA BOURSE

COMPRENDRE LA BOURSE COMPRENDRE LA BOURSE La fiscalité simplifiée des valeurs mobilières Ce document pédagogique n est pas un document de conseils pour investir en bourse. Les informations données dans ce document sont à titre

Plus en détail

DISPOSITIONS FISCALES DE LA LOI DE FINANCES 2015

DISPOSITIONS FISCALES DE LA LOI DE FINANCES 2015 DISPOSITIONS FISCALES DE LA LOI DE FINANCES 2015 Abdellatif ZAGHNOUN Directeur Général des Impôts OEC, 22 janvier 2015 Contexte d élaboration de la LF 2015 Recommandations des Assises Nationales sur la

Plus en détail

LIVRET FISCAL 2012 PRESSION FISCALE TOTALE FISCALITÉ DU TRAVAIL FISCALITÉ DU CAPITAL FISCALITÉ DE LA CONSOMMATION

LIVRET FISCAL 2012 PRESSION FISCALE TOTALE FISCALITÉ DU TRAVAIL FISCALITÉ DU CAPITAL FISCALITÉ DE LA CONSOMMATION LIVRET FISCAL 2012 PRESSION FISCALE TOTALE FISCALITÉ DU TRAVAIL FISCALITÉ DU CAPITAL FISCALITÉ DE LA CONSOMMATION FEB ASBL Rue Ravenstein 4, 1000 Bruxelles T + 32 2 515 08 11 F + 32 2 515 09 99 info@vbo-feb.be

Plus en détail

4. Déduction des intérêts d emprunt pour l acquisition de la résidence principale

4. Déduction des intérêts d emprunt pour l acquisition de la résidence principale Lettre d'information - Septembre - Octobre 2007 MESURES FISCALES ET PATRIMONIALES EN FAVEUR DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DU POUVOIR D ACHAT ENTREPRISES 1. Défiscalisation des heures supplémentaires 2. Parachutes

Plus en détail

---------------------------

--------------------------- F I S C A L I T E A P P L I C A B L E A U X D I V I D E N D E S P A Y E S P A R D E X I A Principe général : Les dividendes d actions payés par des sociétés belges à leurs actionnaires, quelque soit leur

Plus en détail

Incitants fiscaux à l épargne et piste d amélioration

Incitants fiscaux à l épargne et piste d amélioration Incitants fiscaux à l épargne et piste d amélioration Arnaud Marchand et Olivier Jérusalmy Réseau Financité L attirance des Belges pour le compte d épargne est loin d être fortuite. Deux facteurs principaux

Plus en détail

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions Le 11 février 2013 Fiscalité de l épargne et financement des entreprises Eléments de constat et propositions Les lois de finances adoptées au cours de ces deux dernières années ont appréhendé les revenus

Plus en détail

Les intérêts notionnels (déduction pour capital à risque) et la réserve d investissement. Les intérêts notionnels (déduction pour capital à risque)

Les intérêts notionnels (déduction pour capital à risque) et la réserve d investissement. Les intérêts notionnels (déduction pour capital à risque) Mise à jour : 23/03/2015 Parc scientifique Einstein - Rue du Bosquet 8A - B 1348 Louvain-La-Neuve Téléphone : +32 (0)10/811 147 Fax +32 (0)70/401 237 - info@filo-fisc.be Les intérêts notionnels (déduction

Plus en détail

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE Conférence de presse du 22 juin 2001 Fiscalité des produits d épargne: une comparaison internationale Il n existe pas de véritable point de vue européen en matière de fiscalité des produits d épargne.

Plus en détail

Votre résidence fiscale est en France. B8 Impôt sur la fortune (Mise à jour mai 2013)

Votre résidence fiscale est en France. B8 Impôt sur la fortune (Mise à jour mai 2013) Votre résidence fiscale est en France B8 Impôt sur la fortune (Mise à jour mai 2013) En France, l impôt sur la fortune, appelé Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF), est un impôt qui frappe le patrimoine.

Plus en détail

Les incitants à l'épargne sont-ils équitables en Belgique?

Les incitants à l'épargne sont-ils équitables en Belgique? Les incitants à l'épargne sont-ils équitables en Belgique? Fiscalité de l'épargne (1/2) Le Belge est, d'après les statistiques disponibles, un des meilleurs épargnants d'europe. Pourtant, plus d'un quart

Plus en détail

- Abrogation de la TVA «sociale» : La hausse de 1,6% de la TVA, qui devait entrer en vigueur le 1 er octobre 2012 devrait être abrogée.

- Abrogation de la TVA «sociale» : La hausse de 1,6% de la TVA, qui devait entrer en vigueur le 1 er octobre 2012 devrait être abrogée. - Abrogation de la TVA «sociale» : La hausse de 1,6% de la TVA, qui devait entrer en vigueur le 1 er octobre 2012 devrait être abrogée. - Contribution exceptionnelle sur la fortune : Une contribution exceptionnelle

Plus en détail

«Quelle fiscalité pour le capital à risque?»

«Quelle fiscalité pour le capital à risque?» Réception de Nouvel An «Quelle fiscalité pour le capital à risque?» Bruno Colmant Administrateur délégué d Euronext Belgique, Docteur en Economie Appliquée (ULB) Membre du Conseil Supérieur des Finances,

Plus en détail

Déclaration IPP 2013. Conférence de presse. Koen Geens. Carlos Six. 30 avril 2013 North Galaxy. Ministre des Finances

Déclaration IPP 2013. Conférence de presse. Koen Geens. Carlos Six. 30 avril 2013 North Galaxy. Ministre des Finances Déclaration IPP 2013 Koen Geens Ministre des Finances Carlos Six Administrateur général de la Fiscalité Conférence de presse 30 avril 2013 North Galaxy Lignes de force > S Libre choix du citoyen 1,5 million

Plus en détail

Réunions patrimoniales Janvier Février 2013

Réunions patrimoniales Janvier Février 2013 Réunions patrimoniales Janvier Loi de Finances pour 2013 et 3 ème Loi de finances Rectificative pour 2012 Le présent document vous est transmis à titre personnel, il a été réalisé sur la base de l environnement

Plus en détail

10. Aperçu du système fiscal suisse.

10. Aperçu du système fiscal suisse. 10. Aperçu du système fiscal suisse. Le système fiscal suisse reflète la structure fédérale du pays, qui se compose de 26 cantons autonomes regroupant environ 2 551 communes indépendantes. La constitution

Plus en détail

FLASH Projet de loi de finances rectificative pour 2011 Conseil des Ministres du 11/ 05/2011

FLASH Projet de loi de finances rectificative pour 2011 Conseil des Ministres du 11/ 05/2011 FLASH Projet de loi de finances rectificative pour 2011 Conseil des Ministres du 11/ 05/2011 Actualisation du flash sur les dispositions présentées à la presse le 12/04/2011 Le PLFR 2011 sera examiné par

Plus en détail

Table des matières. Avant-propos... 5 Préface... 9 Introduction... 11 Principaux arrêtés royaux et lois étudiés dans cet ouvrage...

Table des matières. Avant-propos... 5 Préface... 9 Introduction... 11 Principaux arrêtés royaux et lois étudiés dans cet ouvrage... Avant-propos... 5 Préface... 9 Introduction.... 11 Principaux arrêtés royaux et lois étudiés dans cet ouvrage... 15 PREMIERE PARTIE Les grands principes de détermination du revenu imposable d une société...

Plus en détail

FISCALITÉ 2014 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2013 LOI DE FINANCES 2014

FISCALITÉ 2014 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2013 LOI DE FINANCES 2014 1 FISCALITÉ 2014 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2013 LOI DE FINANCES 2014 2 Fiscalité 2014 SOMMAIRE I. Imposition des revenus II. Optimisation de l impôt sur le revenu III. Imposition des plus-values IV.

Plus en détail

ACTUALITES FISCALES. Premiers commentaires des mesures budgétaires fiscales 2012. Fabrice GROGNARD Luc PIRARD Joëlle TEUWEN. BDO Conseils Fiscaux

ACTUALITES FISCALES. Premiers commentaires des mesures budgétaires fiscales 2012. Fabrice GROGNARD Luc PIRARD Joëlle TEUWEN. BDO Conseils Fiscaux ACTUALITES FISCALES Premiers commentaires des mesures budgétaires fiscales 2012 Fabrice GROGNARD Luc PIRARD Joëlle TEUWEN BDO Conseils Fiscaux 30 janvier 2012 MENU I. Les nouveautés fiscales budget 2012

Plus en détail

IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS ET IMPÔT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES

IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS ET IMPÔT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES 13. Système fiscal Le système fiscal tchèque, décrit ci-après en conformité avec la législation tchèque en vigueur, peut être modifié par un traité destiné à éviter la double imposition. Le système fiscal

Plus en détail

Service d Etudes et de Documentation

Service d Etudes et de Documentation L' UN IO N FAIT LA F ORCE Service Public Fédéral FINANCES MEMENTO FISCAL N 25 2013 Service d Etudes et de Documentation Mémento fiscal, n 25, 2013 Service Public Fédéral Finances Site web: http://www.docufin.fgov.be

Plus en détail

BOURSES SCOLAIRES ET PRISE EN CHARGE

BOURSES SCOLAIRES ET PRISE EN CHARGE MARS 2010 BOURSES SCOLAIRES ET PRISE EN CHARGE Aout 2012 Une information de notre partenaire Texte phare de la session parlementaire extraordinaire convoquée en juin dernier par le nouveau président de

Plus en détail

LOI DE FINANCES POUR 2011 Loi du 15 décembre 2010 QUELQUES ASPECTS FISCAUX FISCALITÉ DES ENTREPRISES

LOI DE FINANCES POUR 2011 Loi du 15 décembre 2010 QUELQUES ASPECTS FISCAUX FISCALITÉ DES ENTREPRISES FR 52-09 LOI DE FINANCES POUR 2011 Loi du 15 décembre 2010 QUELQUES ASPECTS FISCAUX FISCALITÉ DES ENTREPRISES GROUPE DE SOCIÉTÉS : RÉGIME DES SOCIÉTÉS MÈRES ET FILIALES Suppression de la possibilité de

Plus en détail

Tarif des principales opérations sur titres

Tarif des principales opérations sur titres Tarif des principales opérations sur titres 01 janvier 2015 Ordres Euronext... 2 Bourse étrangère... 3 Euro-obligations... 4 Fonds de placement KBC (1)... 4 Produits d investissement KBC émis par KBC AM...

Plus en détail

LA FISCALITE ENVIRONNEMENTALE EN BELGIQUE

LA FISCALITE ENVIRONNEMENTALE EN BELGIQUE LA FISCALITE ENVIRONNEMENTALE EN BELGIQUE Vincent Sepulchre ( p. V s u larcier Table des matières Introduction. Les moyens et objectifs de la fiscalité environnementale 5 PARTIE I Les différents instruments

Plus en détail

Les nouvelles modalités d imposition des dividendes perçus par des personnes physiques

Les nouvelles modalités d imposition des dividendes perçus par des personnes physiques Les nouvelles modalités d imposition des dividendes perçus par des personnes physiques Depuis le 1er janvier 2005, de nouvelles modalités de taxation s appliquent aux dividendes distribués par les sociétés

Plus en détail

Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal»

Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal» Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal» Ce qu il faut retenir Article 74 de la loi de finances pour 2006 Dans la situation actuelle, il peut arriver que le montant total

Plus en détail

Chapitre. Introduction générale au droit fiscal. 11 - Définition. 12 - Caractéristiques de l impôt. 21 - Impôts directs et impôts indirects

Chapitre. Introduction générale au droit fiscal. 11 - Définition. 12 - Caractéristiques de l impôt. 21 - Impôts directs et impôts indirects Chapitre 1 Introduction générale au droit fiscal La fiscalité est l un des fondements de la souveraineté. Car en l absence de ressources financières, nul gouvernement ne peut conduire de politiques publiques.

Plus en détail

CONNAISSANCES DE GESTION. MODULE 5 : Notions de fiscalité

CONNAISSANCES DE GESTION. MODULE 5 : Notions de fiscalité CONNAISSANCES DE GESTION MODULE 5 : Notions de fiscalité Leçon 1 : Aperçu du système fiscal belge Leçon 2 : IPP : principes généraux Leçon 3 : Aspects fiscaux des revenus immobiliers Leçon 4 : Aspects

Plus en détail

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Mars 2015 Luc Masure Plan de la présentation 1. Le Bureau fédéral du Plan 2. Cadre historique de la politique salariale et des dispositifs d exonération

Plus en détail

Présentation de la loi de finances pour 2013 et rappels des dispositifs des lois de finances rectificatives pour 2012

Présentation de la loi de finances pour 2013 et rappels des dispositifs des lois de finances rectificatives pour 2012 Présentation de la loi de finances pour 2013 et rappels des dispositifs des lois de finances rectificatives pour 2012 Présentation par l Ordre des avocats de Narbonne 1 Partie 1 : La fiscalité des particuliers

Plus en détail

013 2 luxembourg : fiscalité des personnes physiques F R

013 2 luxembourg : fiscalité des personnes physiques F R 2013 LUXEMBOURG : FISCALITé des personnes physiques F R Classe d impôts sans enfant Avec enfant(s) à charge Âgé d au moins 64 ans au 1 er janvier Célibataire 1 1a 1a Marié/ Partenaire 2 2 2 Séparé 1 1a

Plus en détail

TRAITEMENT FISCAL DES REVENUS MOBILIERS DANS LE CHEF D UN RESIDENT BELGE PERSONNE PHYSIQUE REVENUS 2014

TRAITEMENT FISCAL DES REVENUS MOBILIERS DANS LE CHEF D UN RESIDENT BELGE PERSONNE PHYSIQUE REVENUS 2014 TRAITEMENT FISCAL DES REVENUS MOBILIERS DANS LE CHEF D UN RESIDENT BELGE PERSONNE PHYSIQUE REVENUS 2014 Ci-dessous, nous vous proposons un bref aperçu du traitement fiscal des revenus mobiliers (dividendes

Plus en détail

La Directive Européenne Sur l Epargne. Quelles sont les implications pour vous?

La Directive Européenne Sur l Epargne. Quelles sont les implications pour vous? La Directive Européenne Sur l Epargne Quelles sont les implications pour vous? V.: 20-01-2012 1. Que prévoit la directive européenne sur l épargne? Généralités Les capitaux circulent librement en Europe,

Plus en détail

Les comptes nationaux et le SEC 2010

Les comptes nationaux et le SEC 2010 Les comptes nationaux et le SEC 2010 7 ème séminaire de la Banque nationale de Belgique pour enseignants en économie du secondaire Bruxelles, le 22 octobre 2014 Catherine RIGO Plan de l exposé Introduction

Plus en détail

Les Politiques macro-économiques

Les Politiques macro-économiques Politique Financière Politique Monétaire Politique Fiscale Les Politiques macro-économiques Politique Budgétaire Politique de Crédit Politique Commerciale Politique d Investissement Jocelerme PRIVERT POLITIQUE

Plus en détail

DOCUMENT DE TRAVAIL WORKING PAPER ANALYSE DE L ÉVOLUTION DES STATISTIQUES FISCALES DES DÉPENSES FISCALES

DOCUMENT DE TRAVAIL WORKING PAPER ANALYSE DE L ÉVOLUTION DES STATISTIQUES FISCALES DES DÉPENSES FISCALES DOCUMENT DE TRAVAIL WORKING PAPER N 12-3.RR RESEARCH REPORT ANALYSE DE L ÉVOLUTION DES STATISTIQUES FISCALES DES DÉPENSES FISCALES Hafsatou DIALLO Güngör KARAKAYA Danièle MEULDERS Robert PLASMAN DULBEA

Plus en détail

PLUS-VALUES DE CESSION DE TITRES REALISEES EN 2013 :

PLUS-VALUES DE CESSION DE TITRES REALISEES EN 2013 : PLUS-VALUES DE CESSION DE TITRES REALISEES EN 2013 : REGIME D IMPOSITION DE DROIT COMMUN Les plus-values réalisée en 2013 seront, en principe, imposables au barème progressif de l impôt sur le revenu dès

Plus en détail

L ACCORD DE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL

L ACCORD DE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL 1 L ACCORD DE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL UNE PREMIÈRE IMPRESSION POUR LA PLANIFICATION FINANCIÈRE Après des semaines de travail acharné et à la suite des accords de gouvernement conclus dans les trois régions

Plus en détail

Actualité et devenir de l'isf et des droits de mutation à titre gratuit. Aspects internes & internationaux. Faculté de Droit Le 13 décembre 2011

Actualité et devenir de l'isf et des droits de mutation à titre gratuit. Aspects internes & internationaux. Faculté de Droit Le 13 décembre 2011 Actualité et devenir de l'isf et des droits de mutation à titre gratuit Aspects internes & internationaux Faculté de Droit Le 13 décembre 2011 Céline VIESSANT Frédéric MEGE 1 Introduction Comme souligné

Plus en détail

Note d actualité : Analyse de la loi de finances 2013

Note d actualité : Analyse de la loi de finances 2013 Note d actualité : Analyse de la loi de finances 2013 Les premières mesures gouvernementales en matière d imposition des revenus (IR) et d impôt de solidarité sur la fortune (ISF) sont désormais connues.

Plus en détail

CARACTERISTIQUES DU SYSTEME FISCAL NIGERIEN :

CARACTERISTIQUES DU SYSTEME FISCAL NIGERIEN : Niamey, le Affaire suivie par : Kamayé Amadou CARACTERISTIQUES DU SYSTEME FISCAL NIGERIEN : Le système fiscal nigérien est fondamentalement déclaratif. Il est constitué d impôts de diverses natures que

Plus en détail

LES MATINALES DU CRA

LES MATINALES DU CRA LES MATINALES DU CRA 11 MARS 2014 COMMENT OPTIMISER VOTRE REVENU DANS LE CADRE D UN LBO? Intervenant : Christelle POULIQUEN Avocat associé Société d avocats AFFIS 1 Rue de Villersexel 75007 PARIS Comment

Plus en détail

Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008

Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008 Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008 O:\Ifw-daten\IFW-FF\14 FinMaerkte_FinPlatzPolitik\143.2 FM CH Statistik\Publ Kennzahlen\Kennzahlen_Dezember08\Internet\Kennzahlen_CD-

Plus en détail

Suppression de la taxe professionnelle et création de la Contribution Economique Territoriale (CET)

Suppression de la taxe professionnelle et création de la Contribution Economique Territoriale (CET) Suppression de la taxe professionnelle et création de la Contribution Economique Territoriale (CET) (Articles 2, 47, 77, 78 et 99 de la loi de finance pour 2010) Actuellement, la taxe professionnelle (TP)

Plus en détail

Le pouvoir fiscal des entités fédérées en Belgique

Le pouvoir fiscal des entités fédérées en Belgique Le pouvoir fiscal des entités fédérées en Belgique Benoît Bayenet (Chargé de cours ULB) 1 Samantha Turner (Chercheuse) Groupe de recherche en choix publics et Service d Economie publique Université Libre

Plus en détail

Loi de Finances Rectificative 2012 : Impacts et stratégies fiscales à adopter

Loi de Finances Rectificative 2012 : Impacts et stratégies fiscales à adopter Loi de Finances Rectificative 2012 : Impacts et stratégies fiscales à adopter Loi de finances rectificative pour 2012 n 201-958 du 16 août 2012 Intervention au Medef Lyon-Rhône 6 septembre 2012 Nathalie

Plus en détail

Fiscalité des actifs des particuliers : tendances

Fiscalité des actifs des particuliers : tendances fiscalité des actifs des Particuliers : tendances Fiscalité des actifs des particuliers : tendances m. nautet k. van cauter l. van meensel * Introduction Aujourd hui, à l heure où une politique budgétaire

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE DE LA SCI MISES A JOUR et COMPLEMENTS D'INFORMATIONS

GUIDE PRATIQUE DE LA SCI MISES A JOUR et COMPLEMENTS D'INFORMATIONS GUIDE PRATIQUE DE LA SCI MISES A JOUR et COMPLEMENTS D'INFORMATIONS Les présentes mises à jour concernent le quatrième tirage 2000. PACS ( Pacte civil de solidarité ) - Page 6 Le régime applicable entre

Plus en détail

TRANSFERT DU DOMICILE FISCAL DE FRANCE AU MAROC

TRANSFERT DU DOMICILE FISCAL DE FRANCE AU MAROC TRANSFERT DU DOMICILE FISCAL DE FRANCE AU MAROC I DETERMINATION DE LA RESIDENCE Au plan fiscal, les conséquences résultant pour un résident et ressortissant français de son installation au Maroc dépendent

Plus en détail

Pension AOW pour les assurés hors des Pays-Bas

Pension AOW pour les assurés hors des Pays-Bas Pension AOW pour les assurés hors des Pays-Bas Sommaire Qu est-ce que la pension AOW? 2 A qui est destinée la pension AOW? 2 Quand aurez-vous droit à la pension AOW? 4 Résider dans un pays et travailler

Plus en détail

Cercle Patrimonial. Débat sur la Fiscalité

Cercle Patrimonial. Débat sur la Fiscalité Cercle Patrimonial Débat sur la Fiscalité Oujda, le 10 octobre 2013 Cadre légal marocain d imposition des salariés Benchmark sur les différents modèles de la fiscalité des produits de retraite (1/4) Dans

Plus en détail

Document de recherche n 1 (GP, EF)

Document de recherche n 1 (GP, EF) Conservatoire National des Arts et Métiers Chaire de BANQUE Document de recherche n 1 (GP, EF) Taxation de l épargne monétaire en France : une fiscalité potentiellement confiscatoire Professeur Didier

Plus en détail

Le calcul du barème d impôt à Genève

Le calcul du barème d impôt à Genève Le calcul du barème d impôt à Genève Plan : 1. Historique Passage d un système en escalier à une formule mathématique 2. Principe de l imposition Progressivité, impôt marginal / moyen ; barème couple/marié

Plus en détail

Gestion & Actualité. La note d information du CGL SOMMAIRE. Plus-values immobilières 2012 Une déclaration unique Un timbre de 35 euros

Gestion & Actualité. La note d information du CGL SOMMAIRE. Plus-values immobilières 2012 Une déclaration unique Un timbre de 35 euros EXTRAITS DU N 47 NOVEMBRE 2011 Gestion & Actualité La note d information du CGL SOMMAIRE Page 2 Page 3 Page 4 A apprécier Plus-values immobilières 2012 Une déclaration unique Un timbre de 35 euros Vers

Plus en détail

Loi de finances pour 2014 et loi de finances rectificative pour 2013 : Quels sont les principaux changements?

Loi de finances pour 2014 et loi de finances rectificative pour 2013 : Quels sont les principaux changements? Le 27 janvier 2014 Loi de finances pour 2014 et loi de finances rectificative pour 2013 : Quels sont les principaux changements? I. POUR LES ENTREPRISES 1.1 Nouvelle taxe exceptionnelle sur les hautes

Plus en détail

La fiscalité nous permet de nous offrir collectivement des services et une qualité de vie supérieurs. Les revenus de l État sont à la baisse

La fiscalité nous permet de nous offrir collectivement des services et une qualité de vie supérieurs. Les revenus de l État sont à la baisse La fiscalité nous permet de nous offrir collectivement des services et une qualité de vie supérieurs En moyenne, chaque personne au Québec reçoit (de tous les paliers gouvernementaux) l équivalent de près

Plus en détail

Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013

Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013 Sources : Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013 Loi de finances 2014 : http://www.assembleenationale.fr/14/ta/ta0267.asp Loi de finances rectificatives

Plus en détail

Harmonisation fiscale dans les pays de la Zone Franc

Harmonisation fiscale dans les pays de la Zone Franc Commission juridique et fiscale Harmonisation fiscale dans les pays de la Zone Franc Réunion du 3 février 2010 au Cabinet CMS Bureau Francis Lefebvre CEMAC = 40,11 millions habitants UEMOA = 92,087 millions

Plus en détail

Newsletter - Mesures fiscales de la loi de Finances pour 2013

Newsletter - Mesures fiscales de la loi de Finances pour 2013 Newsletter - Mesures fiscales de la loi de Finances pour 2013 Octobre 2012 Sommaire 1. IMPOT SUR LE REVENU... 2 2. TAXATION DES REVENUS DU CAPITAL AU BAREME PROGRESSIF... 3 3. TAXATION DES PLUS-VALUES

Plus en détail

guide du créateur d entreprise 119

guide du créateur d entreprise 119 09 Remplir ses obligations fiscales et comptables guide du créateur d entreprise 119 1. Obligations fiscales En tant qu entrepreneur, plusieurs taxes vous sont applicables. Nous distinguons ici : la fiscalité

Plus en détail

TABLEAU SYNOPTIQUE DES INCITATIONS FISCALES

TABLEAU SYNOPTIQUE DES INCITATIONS FISCALES TABLEAU SYNOPTIQUE DES INCITATIONS FISCALES Réforme globale du Code Général des Impôts Fiche technique thématique Mesures Modalités pratiques Objectif poursuivi 1 Crédit d impôt pour investissement (Impôt

Plus en détail

LA LETTRE DES ADHÉRENTS

LA LETTRE DES ADHÉRENTS LA LETTRE DES ADHÉRENTS NUMÉRO SPÉCIAL LOI DE FINANCES - 15 JANVIER 2014 N 2/2014 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2013 INTRODUCTION La loi de finances rectificative pour 2013, définitivement adoptée

Plus en détail

La directive européenne sur l épargne. Quelles sont les implications pour vous?

La directive européenne sur l épargne. Quelles sont les implications pour vous? La directive européenne sur l épargne Quelles sont les implications pour vous? La directive européenne sur l épargne 1. Que prévoit la directive européenne sur l épargne? Généralités Les capitaux circulent

Plus en détail

Note commune N 3 / 2014

Note commune N 3 / 2014 REPUBLIQUE TUNISIENNE MINISTERE DES FINANCES DIRECTION GENERALE DES ETUDES ET DE LA LEGISLATION FISCALES Note commune N 3 / 2014 Objet : Commentaire des dispositions de l article 77 de la loi n 2013-54

Plus en détail

Votre fiduciaire de confiance au Luxembourg EXPERTISE COMPTABLE ET FISCALE CONSEIL ECONOMIQUE GESTION DES SALAIRES

Votre fiduciaire de confiance au Luxembourg EXPERTISE COMPTABLE ET FISCALE CONSEIL ECONOMIQUE GESTION DES SALAIRES Votre fiduciaire de confiance au Luxembourg EXPERTISE COMPTABLE ET FISCALE CONSEIL ECONOMIQUE GESTION DES SALAIRES ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES Membre inscrit I. Définitions Loi du 11 mai 2007 relative

Plus en détail

Séance du 29 janvier 2015 : avis rendus par le comité de l abus de droit fiscal commentés par l'administration (CADF/AC n 01/2015).

Séance du 29 janvier 2015 : avis rendus par le comité de l abus de droit fiscal commentés par l'administration (CADF/AC n 01/2015). DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES SERVICE JURIDIQUE DE LA FISCALITE Sous-direction du contentieux des impôts des professionnels Bureau JF 2 B 86, allée de Bercy - Teledoc 944 75572 PARIS cedex

Plus en détail

PenSIonS extralegales

PenSIonS extralegales PenSIonS extralegales Nos tuyaux pour une meilleure retraite Version mise à jour - Mai 2013 PENSION EXTRALEGALE 2013.indd 1 15/05/13 06:54 Introduction La Commission Vie de FEPRABEL a mis à votre disposition,

Plus en détail

LES VALEURS MOBILIERES LA FISCALITE DES PLACEMENTS A LONG TERME

LES VALEURS MOBILIERES LA FISCALITE DES PLACEMENTS A LONG TERME LES VALEURS MOBILIERES LA FISCALITE DES PLACEMENTS A LONG TERME Une note de Riviera Family Office Mise à jour : juillet 2004 Les principaux avantages fiscaux des valeurs mobilières Aucune imposition sous

Plus en détail