MALADIE ULCEREUSE GASTRO-DUODENALE (MUGD)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "MALADIE ULCEREUSE GASTRO-DUODENALE (MUGD)"

Transcription

1 I. ANATOMOPATHOLOGIE * L ulcère gastro-duodénal (UGD) se définit comme une perte de substance de la paroi gastrique ou duodénale atteignant en profondeur la musculeuse. Lors de la guérison il se constitue une cicatrice scléreuse. * Il se différencie des érosions qui sont des lésions limitées à la muqueuse et des ulcérations qui atteignent la sousmuqueuse sans la dépasser. * L UGD chronique se distingue de l ulcère aigu par l existence d un socle scléro-inflammatoire contenant des névromes et des lésions d endartérite. II. PHYSIOPATHOLOGIE L UGD résulte du déséquilibre entre l agression chlorhydro-peptique et les mécanismes de défense (barrière muqueuse) en un point précis de la muqueuse. A/ Concept de barrière muqueuse : * De multiples facteurs endogènes et exogènes modulent l équilibre agression/défense. Schématiquement : les ulcères duodénaux sont liés soit à une altération des mécanismes de défense (AINS) ou à des situations d hypersécrétion acide (gastrite antrale à H. pylori). les ulcères gastriques sont liés à une altération des mécanismes de défense (AINS, pangastrite à H. pylori) ; * La barrière muqueuse a 3 composantes: - Pré-épithéliale (mucus, sécrétion de bicarbonates et phospholipides), - Epithéliale (cellules de surface), - Sous-épithéliale(flux sanguin muqueux). Rq! Les prostaglandines (PGS) stimulent ces mécanismes de protection. B/ Facteurs favorisants : L infection à HP AINS et Aspirine UGD non liés à H. pylori, non médicamenteux Autres MALADIE ULCEREUSE GASTRO-DUODENALE (MUGD) * H. pylori est un bacille gram négatif qui résiste à l acidité gastrique grâce à son activité uréasique et qui colonise la surface de la muqueuse gastrique, principalement antrale. * HP est favorisant d ulcère selon des mécanismes : Ulcère duodénal (HP responsable à 95%) Ulcère gastrique - Gastrite à prédominance antrale avec hypersécrétion acide par les C pariétales fundiques => Métaplasie du bulbe en muqueuse gastrique qui peut être colonisée secondairement par HP. (Pas d UD sans acide) - Présence d une gastrite à HP ds 80% des cas. - Gastrite chronique atrophique antrale et fundique : PAS d hyperacidité mais faiblesse de la barrière muqueuse responsable d ulcère. * Les propriétés thérapeutiques des AINS non sélectifs reposent sur l inhibition des cyclo oxygénases (COX) 1 et 2, enzymes qui transforment l acide arachidonique en prostaglandines. * L inhibition de la synthèse des prostaglandines gastro-duodénales par les AINS altère les mécanismes de défense de la muqueuse et favorise la survenue d érosion et/ou d ulcères et de complications ulcéreuses (gastriques ++ que duodénaux). * Les AINS sélectifs (coxibs) qui inhibent la COX-2 en préservant l activité COX-1réduisent le risque de complications ulcéreuses sans le supprimer. * L aspirine administrée à faible dose, à visée antiagrégante, a un potentiel ulcérogène et expose au risque de complications hémorragiques. Affectent des sujets atteints de comorbidités notamment cardiovasculaires, rénales, hépatiques ou pancréatiques. Liés à une altération des mécanismes de défense de la muqueuse gastro-duodénale. Entité nosologique distincte des ulcères de stress qui surviennent chez des malades de réanimation ayant une ou plusieurs défaillances viscérales et des ulcères de la maladie de Crohn qui ont des caractéristiques endoscopiques et anatomopathologiques différentes. Tabagisme. Terrain génétique. «Le stress» ou les facteurs psychologiques n ont aucun rôle démontré dans la physiopathologie de l ulcère. Les ulcères observés chez les patients de réanimation représentent une situation à part («stress» biologique intense). N. BENAMEUR 2014/2015 1

2 III. ÉPIDEMIOLOGIE L incidence des UGD a régressé dans les pays développés au cours des 3 dernières décennies parallèlement au recul de l infection gastrique à H. pylori. Le taux de mortalité des complications ulcéreuses est de l ordre de 10 %. Aujourd hui, le rapport de fréquence UD/UG et le sexe ratio sont proches de 1. L UD est plus fréquent que l UG avant 55 ans, srtt chez l homme. Environ un tiers des UGD compliqués sont attribuables à la prise d AINS ou d aspirine à faible dose. IV. DIAGNOSTIC POSITIF A/ Circonstances de Dc 1. Syndrome ulcéreux typique 2. Syndrome douloureux atypique Siège : épigastrique, sans irradiation ; Type : crampe ou faim douloureuse Calmée par la prise d aliments ou d antiacides, le lait et les alcalins. Horaire : tardive, rythmée par les repas avec un intervalle libre de 1 à 3 h Périodicité : l évolution spontanée par des poussées de quelques semaines séparées par des périodes asymptomatiques de quelques mois ou quelques années est évocatrice d une maladie ulcéreuse liée à H. pylori. Rq! la dlr ulcéreuse typique n est retrouvée que ds 1/3 des cas. +fq que la forme dite typique> 50% Siège sous-costal droit ou gauche, ou strictement postérieur Dlr à type de brulure, crampe. Peut être hyperalgique pseudo-chirurgical ou au contraire fruste réduit à une simple gêne Non rythmé par l alimentation. Pas de périodicité. 3. Asymptomatique de découverte fortuite à l EOGD. 4. Complication ulcéreuse Hémorragie : Hématémèse ± méléna inaugurale Perforation : tableau de péritonite B/ Examen clinique Interrogatoire Examen physique Sténose (rare) : révélée par des vomissements post-prandiaux. - Existence de poussées douloureuses antérieures, - Prise d AINS - Intoxication tabagique. * L examen physique est normal en l absence de complication. * Dans les formes pseudo-chirurgicales, la palpation du creux épigastrique peut être douloureuse. * RECHERCHE d arguments pr le Kc : - AEG (perte de poids) - Palpation abdominale - Palpation des aires ggaires * TR : recherche de méléna V. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL Avant l endoscopie Au stade endoscopique : face à des lésions ulcérées ADK/ lymphome gastrique ; Douleur pancréatique ou biliaire ; Dyspepsie non ulcéreuse. Ischémie mésentérique ; Angor, péricardite ; Douleur vertébrale projetée ; ADK gastrique ulcériforme ; Ulcère gastrique lymphomateux ; Maladie de Crohn gastrique ou duodénale. Ulcères de stress Ils surviennent chez des patients hospitalisés en réanimation et qui ont au moins une défaillance viscérale. Les principaux FdR sont : - l intubation avec ventilation mécanique >48 heures - Troubles de coagulation. Le plus souvent, il ne s agit pas d UGD mais d ulcérations multiples nécrotico-hémorragiques. N. BENAMEUR 2014/2015 2

3 VI. EXAMENS COMPLEMENTAIRES EOGD Recherche de HP * SYSTEMATIQUE si Dlr ulcéreuse typique En cas de symptomatologie atypique si : Age > 45 ans Age < 45 ans et : o AEG ou anémie o Positivité d'un test diagnostique d'hélicobacter pylori o Echec d'un Trt médical symptomatique bien conduit Persistance des symptômes chez un patient prenant des AINS après arrêt du TTT quelques jours * L ulcère apparaît comme une perte de substance : creusante ; de forme généralement ronde ou ovalaire ; à fond pseudo-membraneux (blanchâtre), parfois nécrotique(noirâtre) ; à bords réguliers, entouré par un bourrelet muqueux œdémateux avec plis convergents. Ulcère duodénale Ulcère gastrique Siège en plein bulbe ou à la pointe du bulbe ; Siège + fq : angulaire (antre, petite courbure) En cas d ulcère post-bulbaire (très rare) Biopsies systématiques sur les berges de l ulcère en évoquer l exceptionnel syndrome de Zollinger- raison du risque de cancer et pour vérifier qu il NE Ellison ; biopsies inutiles (pas de risque s agisse pas de Kc ulcéré ; néoplasique). il faut faire des biopsies des berges selon la taille de l ulcère : habituellement entre 6 et 12. Quelle que soit la localisation de l ulcère, des biopsies de l antre et du fundus doivent être réalisées pour chercher la présence de H. pylori et évaluer le degré de gastrite. * La recherche d une infection gastrique à HP s impose devant tout UGD. * Elle repose sur des tests réalisés sur des biopsies gastriques et des tests non endoscopiques. a) Tests sur biopsies gastriques Examen anatomopathologique sur biopsies antrales et fundiques: c est l examen le plus utilisé dans la pratique courante. H. pylori a un aspect morphologique très caractéristique à l histologie. Test rapide à l uréase : il permet d obtenir un résultat immédiat(moins d une heure). Il consiste à détecter une activité uréasique spécifique d HP au sein des biopsies. Associé à l histologie, il améliore la sensibilité diagnostique Culture avec antibiogramme : réservée à des centres spécialisés en cas d échec de l éradication. Amplification génique (PCR) : réservée à des centres spécialisés, principalement dans le cadre de la recherche. b) Tests non endoscopiques - Test respiratoire à l urée marquée: test utilisé pour le contrôle d éradication lorsqu une endoscopie n est pas nécessaire (UD). Doit être fait à distance d une prise d IPP Sérologie H. pylori: utile pour établir que le patient est infecté ou a été infecté par H. pylori dans les situations qui réduisent la sensibilité des techniques sur biopsies (traitement récent par inhibiteurs de la pompe à protons ou antibiotique récent, hémorragie, atrophie gastrique). Détection antigénique dans les selles : rarement utilisé N. BENAMEUR 2014/2015 3

4 Complications chroniques Complications aigues VII. COMPLICATIONS Hémorragie ulcéreuse (la + fq) Perforation Sténose pyloroduodénale(ra re) Cancérisation (UG!!) - Parfois inaugurale, 30 à 40 % des HD hautes -Le risque est aggravé par : La prise d AINS, antiagrégants et/ou anticoagulants ; ATCD d UGD compliqué ou non compliqué ; Age > 65 ans. - Il peut s agir d une : Hémorragie à bas bruit à l origine d une anémie microcytaire arégénérative ferriprive. Hémorragie aiguë (hématémèse et/ou méléna) avec des signes cliniques de choc hypovolémique. - Les hémorragies ulcéreuses cataclysmiques sont fréquemment associées à 2 localisations particulières : Face postérieure du bulbe (A. gastroduodénale)/ le long de la petite courbure gastrique (A. gastrique gauche) - L endoscopie après correction du choc hémodynamique permet d affirmer l origine ulcéreuse de l hémorragie : un geste d hémostase endoscopique encas de saignement persistant en jet ou en nappe ou de vaisseau visible ou caillot adhérent. - La mortalité est d environ 10 %. -!! Contre-indication absolue à l EOGD!! : Risque d aggravation du pneumopéritoine par l insufflation. - Elle est favorisée par la prise d AINS. Une corticothérapie peut atténuer les signes cliniques de perforation et retarder le diagnostic. - Perforation dans le péritoine libre => Tableau de perforation aigue généralisée: Douleur épigastrique intense en «coup de poignard» (à début très brutal de la douleur de la pancréatite aiguë), nausées, vomissements ; Signes de choc ; Contracture d abord épigastrique puis généralisée ; Tympanisme avec disparition inconstante de la matité pré-hépatique ; Cul-de-sac de Douglas douloureux au TR ; Pneumopéritoine sur l ASP (Scanner ++) - Dans certains cas, la perforation se fait au contact d un organe de voisinage, notamment le pancréas (ulcère perforé-bouché) : Régression du syndrome douloureux initial ; Pas de pneumopéritoine (possibilité d un rétro-pneumopéritoine visible au mieux sur un scanner) ; Evolution fq vers la formation d un abcès (scanner) - Complique les ulcères bulbaires et pré-pyloriques avec une double composante fibreuse et inflammatoire. -Révélée par des vomissements alimentaires, non bilieux, post-prandiaux tardifs. - Risque de déshydratation et de troubles ioniques : alcalose métabolique avec hypochlorémie et hypokaliémie. - À l examen : clapotage gastrique à jeun (témoin de la stase gastrique) et ondes péristaltiques. * Dc+ : EOGD et TOGD si sténose non franchie par l endoscope (Après l évacuation de la stase gastrique par aspiration). * Principal Dc Kc antral juxta-pylorique => biopsies ++ * La cancérisation est plus liée à l existence d une gastrite chronique atrophique multifocale IIaire à l infection par HP, qui est une condition précancéreuse (séquence gastrite chronique active/atrophie/métaplasie/dysplasie/cancer invasif) : risque évalué à 2% *Le risque de transformation cancéreuse sur les berges d un UG initialement bénin est faible. * Les UD ne deviennent jamais cancéreux. N. BENAMEUR 2014/2015 4

5 Surveillance Schéma thérapeutique VIII. PRISE EN CHARGE A/ TRT DES UGD NON COMPLIQUEES PEC des facteurs favorisants Eradication d'hp s'il est présent Arret des facteurs favorisants UG Trt des UGD non compliqués Trt médical UD Causes d'échec du Trt 1. PEC des facteurs favorisants Trt chirurgical UG UD - L éradication de HPmodifie l histoire naturelle de la maladie ulcéreuse et réduit à < 5 % le taux de récidive à 1 an versus 50 à 80 % en l absence d éradication. - Le traitement d éradication de première ligne repose sur une trithérapie de 7jrs associant : un IPP matin et soir (double dose) ; 2 ATBs parmi les suivants selon les contre-indications : - Amoxicilline (1 g 2/j) + Clarithromycine (500 mg 2/j) /métronidazole (500 mg 2/j). Traitement d éradication de H. pylori * Trt de 1 ère ligne => Trt séquentiel (la trithérapie de 7 jrs doit être abandonnée?) IPP double dose (10 jrs) Associé à une antibiothérapie séquentielle : - Amoxicilline (1g X2) pdt 5 jrs PUIS - Clarithromycine (500 mg X2) + Métronidazole (500 mg X2/ jour) pdt 5jrs * Alternative nouvelle : Quadrithérapie bismuthée (Pyléra) = tétracycline- bismuth oméprazole - Métronidazole => les patients ayant un UGD ou un ATCD d UGD. - Le contrôle d éradication est effectué 4 semaines après la fin du traitement IPP et ATBs: soit par test respiratoire en cas d UD ; soit par biopsies gastriques en cas d UG. (Contrôle : 6 e - 8 e - 12 e semaine?)- En cas d UG, le contrôle endoscopique est impératif pour biopsier la zone cicatricielle en raison de la cicatrisation possible d authentiques cancers ulcériformes. - Le risque de réinfection par H. pylori est très faible à l âge adulte. -En cas d échec d éradication, un traitement de deuxième ligne est recommandé * Si une culture a été réalisée, le choix des antibiotiques est adapté à l antibiogramme. * Après un échec de l éradication malgré plusieurs lignes de traitement, un traitement IPP à demi-dose au long cours est recommandé chez les ulcéreux duodénaux. Arrêt des facteurs favorisants Arrêt des AINS si possible, à défaut les remplacer par des anti-cox 2 Arrêt de l aspirine et des anticoagulants en cas d ulcère hémorragique si possible (ex : pas d arrêt chez coronarien ayant un stent actif) N. BENAMEUR 2014/2015 5

6 2. TRT médical Ulcère duodénal Ulcère gastrique Eradication d'hp si présent Poursuite du TRT par IPP pleine dose pendant 3-7 semaines si : Ulcère duodénal compliqué Patient à risque : o Age > 65 ans o TRT par AINS, Aspirine, Corticoïdes ou Anticoagulants o Comorbidités : cardiopathie, IR, cirrhose o Persistance de douleurs après 7j de trithérapie Pas de contrôle endoscopique Eradication d'hp si présent Poursuite du TRT systématique pendant 3-7 semaines EOGD de contrôle à 6 semaines systématique pour vérifier la cicatrisation (sinon Biopsies!) ** Situations particulières : - UGD à H. pylori négatifs et non liés à la prise d AINS!! Après avoir éliminé : Un syndrome de Zollinger-Ellison (UD), Une maladie de Crohn, Un lymphome /Kc gastrique, la conduite à tenir est la suivante : UD : traitement anti-sécrétoire par IPP pendant 4 semaines puis discussion d un traitement anti-sécrétoire au long cours par IPP (recommandé en cas de comorbidités sévères) ; UG : Trt anti-sécrétoire par IPP pendant 6 semaines suivi d un contrôle endoscopique avec biopsies. En l absence de cicatrisation, un nouveau traitement est proposé. Au terme de ce traitement, la persistance de l UG doit faire discuter une intervention. Poursuite des AINS/Aspirine : TRT préventif par IPP demi-dose au long cours ** Causes d échec 1. Mauvaise observance du TRT / Résistance aux ATBs) 2. Poursuite des facteurs favorisants : AINS/ Aspirine ; tabagisme 3. Syndrome de Zollinger-Ellison 4. La forme linéaire de l ulcère! La gde taille de l ulcère n est pas une cause 3. Traitement chirurgical Indications Récidive fréquente malgré un TRT médical optimal UD UG Absence de cicatrisation après 12 semaines de TRT médical bien observé Récidive fréquente malgré un TRTmédical optimal Dysplasie sévère sur les berges lors de la FOGD de contrôle Technique Antrectomie + vagotomie? avec anastomose gastro-duodénale (Péan) Gastrectomie partielle avec anastomose gastroduodénale (Péan) ou gastro-jéjunale (Finsterer) Référence : * J.D. ZEITOUN : Ulcère gastrique et duodénal ; HEPATOLOGIE GASTRO-ENTEROLOGIE CHIRURGIE DIGESTIVE ; p *Item 290 Ulcère gastrique et duodénal. Gastrite; ABREGE D HEPATO-GASTRO-ETROLOGIE- 2ème édition - Partie «Connaissances» - Octobre 2012 par la CDU-HGE - Editions Elsevier-Masson * N. BENAMEUR 2014/2015 6

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien : Module digestif Pathologie œsophagique I. Rappel anatomique : Etendu de 15 à 40 cm des arcades dentaires. D environ 25 cm de long. Constitué de 2 types de muscles. Recouvert par une muqueuse malpighienne

Plus en détail

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé.

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé. RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT 1. Dé nomination du mé dicame nt Bisolax 5 mg comprimés enrobés. 2. Composition qualitative e t quantitative Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl

Plus en détail

Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens

Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens Pharmacologie Clinique des Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens Effets indésirables Aude FERRAN Plan Toxicité digestive Ulcères» Physiopathologie : effets locaux et systémiques» Cas du cheval Augmentation

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

«Les lombalgies chroniques communes à la consultation de rhumatologie du CHU de Fès»

«Les lombalgies chroniques communes à la consultation de rhumatologie du CHU de Fès» 2006-2007 Premier Prix : «La voie d abord postérieure mini-invasive modifiée de la hanche» Dr. Chbani Idrissi Badr Deuxième Prix «Éradication de l helicobacter pylori: quelle trithérapie en première intention?»

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

UTILISATION ET PRECAUTION D EMPLOI DES AINS Professeur Philippe BERTIN, Chef de Service de Rhumatologie, CHU Limoges Octobre 2009

UTILISATION ET PRECAUTION D EMPLOI DES AINS Professeur Philippe BERTIN, Chef de Service de Rhumatologie, CHU Limoges Octobre 2009 UTILISATION ET PRECAUTION D EMPLOI DES AINS Professeur Philippe BERTIN, Chef de Service de Rhumatologie, CHU Limoges Octobre 2009 Objectifs pédagogiques : 1 ) Connaître les mécanismes d action des AINS

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle)

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle) Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle) Le traitement des calculs urétéraux et rénaux a beaucoup changé depuis 1980 avec la venue d un appareil

Plus en détail

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané Énoncés Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané N 109 Dermatoses faciales : acné, rosacée, dermatite séborrhéique Diagnostiquer l acné, la rosacée, la dermatite séborrhéique.

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013?

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Anti-agrégants, anticoagulants et Endoscopie digestive Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Christian Boustière, Marseille ANGIOPAS Essai de phase II randomisé multicentrique évaluant l efficacité

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés. Bisacodyl

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés. Bisacodyl NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13 Anatomie Enthésopathies Docteur Emmanuel Hoppé Service de Rhumatologie CHU Angers 18.10.2013 Symphyse pubienne Coxo-fémorales Bursopathies Sacroiliaques 4 tableaux 3 grands cadres Douleur lombofessière

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique?

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Références : Pr Samama Journée de Biologie Praticienne Décembre 2011 I. Gouin-Thibault Journée de Biologie Clinique 2012

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

«J ai mal au ventre» :

«J ai mal au ventre» : «J ai mal au ventre» : La douleur abdominale chronique Georges Ghattas, MD Présenté à la Journée d éducation médicale continue de l Université de Montréal, le 10 octobre 2003. Il n existe pas d algorithme

Plus en détail

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Point d information Avril 2012 Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Le dabigatran (PRADAXA), inhibiteur direct de la thrombine,

Plus en détail

Soins Inrmiers aux brûlés

Soins Inrmiers aux brûlés Soins Inrmiers aux brûlés Le 29/04/2009 1 Intro La gravité d'une brûlure dépend essentiellement de sa profondeur, de sa supercie de sa localisation et du ASA. Sa prise en charge doit être rapide pour limiter

Plus en détail

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR LANSOPRAZOLE TEVA 15 mg GÉLULES GASTRO-RÉSISTANTES LANSOPRAZOLE TEVA 30 mg GÉLULES GASTRO-RÉSISTANTES lansoprazole Veuillez lire attentivement cette notice avant de

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl)

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl) NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl) Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament. Elle contient des informations importantes

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

L ANGINE. A Epidémiologie :

L ANGINE. A Epidémiologie : L ANGINE L angine est une inflammation aiguë des amygdales d origine essentiellement virale, et secondairement bactérienne. C est les streptocoque ß hémolytique du groupe A, qui est l agent responsable

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament. Elle contient des informations importante s pour

Plus en détail

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Les spondylarthopathies 0.2% de la population en France Arthrites Réactionnelles rares S. Ankylosante

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle GASTRO-ENTEROLOGIE Variabilité A des entrées B des sites anatomiques 2 l externe + 2 l interne 15 litres sécrétion-absorption entrée 2 l duodénum 4 l grêle 3 l côlon 0,3 l anus 0,3 l œsophage 10" estomac

Plus en détail

Cirrhoses et étiologie des cirrhoses (228) Professeur Jean-Pierre ZARSKI Avril 2003 (Mise à jour Mars 2005)

Cirrhoses et étiologie des cirrhoses (228) Professeur Jean-Pierre ZARSKI Avril 2003 (Mise à jour Mars 2005) Pré-Requis : Cirrhoses et étiologie des cirrhoses (228) Professeur Jean-Pierre ZARSKI Avril 2003 (Mise à jour Mars 2005) Clinique : o Diagnostic d'une ascite PCEM2 o Insuffisance hépatocellulaire PCEM2

Plus en détail

Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Édition Conseil du médicament www.cdm.gouv.qc.ca Coordination Anne Fortin, pharmacienne Élaboration Conseil du médicament Fédération

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S INTRODUCTION La lombalgie est un symptôme fréquent avec une prévalence

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014 UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS SYMPOSIUM CSL BEHRING COPACAMU 2014 PROFESSEUR François BERTRAND CHU DE NICE CHRONOLOGIE DES RECOMMANDATIONS

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES Evaluation de l utilisation d un anticoagulant anti-xa direct oral, Apixaban, dans la prévention de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients traités par IMiDs au cours du myélome : étude

Plus en détail

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament :

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament : Informations sur le dabigatran (Pradaxa md ) Préambule : Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du dabigatran (Pradaxa md ). L

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

DYSPEPSIE. Département de médecine communautaire, de premier recours et des urgences Service de médecine de premier recours

DYSPEPSIE. Département de médecine communautaire, de premier recours et des urgences Service de médecine de premier recours Département de médecine communautaire, de premier recours et des urgences Service de médecine de premier recours DYSPEPSIE Y.Michel 1, M.Girardin 2 1 Service de Médecine de Premier Recours, HUG 2 Service

Plus en détail

IRBMS. Institut Régional de Biologie et de Médecine du Sport N ORD PAS- DE-CALAIS WWW. IRBMS. COM. Titre : «DECALAGE HORAIRE ET SPORT»

IRBMS. Institut Régional de Biologie et de Médecine du Sport N ORD PAS- DE-CALAIS WWW. IRBMS. COM. Titre : «DECALAGE HORAIRE ET SPORT» IRBMS http://www.irbms.com Institut Régional de Biologie et de Médecine du Sport N ORD PAS- DE-CALAIS WWW. IRBMS. COM Titre : «DECALAGE HORAIRE ET SPORT» Auteur(s) : J.-D. Guieu Catégorie : Sport Santé

Plus en détail

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Atelier N 2 Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Contre indica,ons à la grossesse Hypertension artérielle pulmonaire >30mmHg Maladie de Marfan (dilatation aortique>4 cm) Rétrécissement

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux? La nouvelle convention pharmaceutique offre l opportunité aux pharmaciens d accompagner les patients traités par anticoagulants oraux au long cours afin de prévenir les risques iatrogéniques. Les anticoagulants

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Hôpitaux Universitaires de Genève ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Introduction (1) L IVG chirurgicale est

Plus en détail

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients?

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients? HigHligHts 2012: CHiRURgiE Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients? Lukasz Filip Grochola a, Hubert John b, Thomas Hess c, Stefan Breitenstein d a Clinique de chirurgie

Plus en détail

Gastric Bypass, Mini-Gastric Bypass et Sleeve Gastrectomy

Gastric Bypass, Mini-Gastric Bypass et Sleeve Gastrectomy Service de Chirurgie Viscérale Centre Hospitalier de Saint Malo Gastric Bypass, Mini-Gastric Bypass et Sleeve Gastrectomy Chère Patiente, Cher Patient, Vous devez être opéré(e) en raison de votre forte

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

LANCEMENT DE IPRAALOX, 20 mg Pantoprazole

LANCEMENT DE IPRAALOX, 20 mg Pantoprazole COMMUNIQUE DE PRESSE LANCEMENT DE IPRAALOX, 20 mg Pantoprazole Paris, le 7 Mars 2012 Sanofi annonce la mise à disposition dans les officines de Ipraalox 20 mg, à base de pantoprazole, une nouvelle marque

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1 Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1 Qu est ce que la compliance? Une maladie a été diagnostiquée Le diagnostic est correct Le traitement a été bien indiqué, bien choisi,

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES CHAPITRE VI RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES I - Situation juridique La notion de références médicales opposables (RMO) est apparue dans la convention nationale des médecins de 1993. La réforme

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

Prise en charge du nouveau-né prématuré «attendu» atteint d un syndrome de Bartter

Prise en charge du nouveau-né prématuré «attendu» atteint d un syndrome de Bartter Prise en charge du nouveauné prématuré «attendu» atteint d un syndrome de Bartter Docteur JeanFrançois Magny Institut de Puériculture et de Périnatalogie Problématique double Prise en charge de la prématurité

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING TECHNIQUES D AVENIR Jonathan LONDNER, Aurélie HAUTIER Centre Régional de Traitement des Grands Brûlés Service de chirurgie Plastique, Hôpital de la Conception, Marseille. DIAGNOSTIC DÉTERSION BOURGEONNEMENT

Plus en détail

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Dominique Larrey Service d Hépatogastroenterologie et transplantation Hôpital Saint Eloi CHU Montpellier

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème? Cas clinique n 1 Michel que vous suivez de longue date a l impression depuis quelques jours, d entendre des battements irréguliers le soir en se couchant ; il va parfaitement bien par ailleurs et rapporte

Plus en détail

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Vieillissement de la population Augmentation du nombre de patients porteurs de stimulateurs cardiaques et défibrillateurs implantables Augmentation

Plus en détail

Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire

Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire Murielle Galas, Gaëlle Dunoyer, Claude Olive, Rafaëlle Théodose, François Lengellé, Patrick Hochedez,

Plus en détail

Dracunculose Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL)

Dracunculose Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL) Dracunculose Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL) 2014 1 Table des matières Introduction... 3 1. Historique et actualité... 3 2. Agent pathogène et cycle... 4 3.

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,

Plus en détail

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 Une anomalie ACR5 n est pas synonyme de malignité (VPP>95%) Quelle CAT après un

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail