Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons Année 2015

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1 Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons Année 2015 Site naturel des massifs de Crussol-Soyons Site Natura 2000 FR Espace Naturel Sensible du Département de l Ardèche Site «Contrat Biodiversité» de la Région Rhône-Alpes Site Naturel de la Communauté de communes Rhône-Crussol Juin 2016

2 Expertise commandée par : Communauté de communes Rhône Crussol 1278 rue Henri Dunant BP GUILHERAND-GRANGES et réalisée par : la Ligue pour la Protection des Oiseaux de l Ardèche (LPO 07) 4 Bis rue de la Halle LARGENTIERE Tél : Courriel : ardeche@lpo.fr Financeurs : Communauté de communes Rhône Crussol 1278 rue Henri Dunant BP GUILHERAND-GRANGES Département de l Ardèche Hôtel du Département Quartier la Chaumette BP Privas cedex Direction départementale des Territoires de l Ardèche 2 place des Mobiles PRIVAS CEDEX Prospections de terrain : Florian VEAU, Cindie ARLAUD, Louis FELIX, Mireille COULOMB, Fabien CAYRAT, Marie-Paule ASTIER, Aymeric LE CALVEZ et observateurs ponctuels (hors protocoles). Saisie et exploitation des données, cartographie et rédaction : Florian VEAU, Cindie ARLAUD. Cartographie : Frédéric CLOITRE Mise en page : Florian VEAU. Source des illustrations : photographies des auteurs Photographie de couverture : Grand-duc d Europe Cindie Arlaud - 4 juin Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 2

3 Introduction... 4 I. Thèmes et zone d étude Présentation de la zone d étude Contexte et historique du site... 5 II. Matériel et méthode Les espèces nocturnes Les écoutes de Grand-duc d Europe Autres espèces nocturnes a la repasse Les passereaux chanteurs par points d écoute Les rapaces diurnes Les données complémentaires III. Résultats Les espèces nocturnes Les écoutes de Grand-duc d Europe Site de Crussol Site de Soyons Site de Chateaubourg Autres espèces nocturnes à la repasse La Chouette effraie Les passereaux chanteurs par points d écoute Richesse spécifique Richesse spécifique globale Richesse spécifique par site Indices ponctuels d abondance Commentaire passereaux patrimoniaux Monticole bleu Pie-grièche écorcheur Alouette lulu Le Guêpier d Europe Espèces attendues mais non contactées Les rapaces diurnes Le Faucon pèlerin Le Circaète Jean-le-Blanc Le Milan noir Le Milan royal La Bondrée apivore Autres espèces IV. Sensibilisation du public V. Orientations de gestion Les espèces rupestres Les espèces de milieux ouverts Les espèces de talus d érosion Les rapaces opportunistes et nécrophages Annexes Annexe I : Tableaux des résultats des IPA par site Annexe II : Fiches espèces Bibliographie Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 3

4 Introduction Ce travail constitue un inventaire de l'avifaune des sites Naturels des Massifs de Crussol, Soyons et Chateaubourg et de ses caractéristiques. Il intervient 5 ans après un premier inventaire réalisé en 2010 et a pour but de faire un nouveau point sur l avifaune et d apprécier les éventuelles évolutions de ce cortège, en lien avec la gestion de ces espaces. Pour l'inventaire de terrain, réalisé au cours de la saison de nidification de 2015, étant donné la diversité des espèces ciblées, plusieurs méthodes ont été utilisées (points d'écoute, comptages au chant simultané, repasse, prospections visuelles). Le document traite de 150 espèces listées dans un tableau synthétique (Tableau 1 en Annexe) qui permet une lecture rapide du statut biologique et règlementaire. Pour certaines espèces remarquables, par un des aspects de ce statut, des précisions seront apportées concernant les points suivants : - Etat des connaissances - Statut - Répartition - Evolution de l'espèce - Commentaires sur les résultats de l'étude spécifique. I. Thèmes et zone d étude 1.1 Présentation de la zone d étude Les massifs de Crussol, Soyons, Cornas et Châteaubourg se situent dans la moyenne vallée du Rhône, à hauteur de Valence, à l est du département de l Ardèche, en limite avec le département de la Drôme. Ils s étendent sur près de 550 ha sur les communes de Châteaubourg, Cornas, St Péray, Guilherand-Granges, Soyons, Toulaud et Charmes sur Rhône, et, sont répartis sur 3 zones (du Nord au Sud) : 1) Massif de Châteaubourg (155 ha environ) : massif calcaire de 3 km environ du nord-nord-ouest au sud-sud-est ; Combe de la Goule et pentes dominant le Rhône Communes de Cornas et Châteaubourg Altitude de 110 à 300 m 2) Montagne de Crussol (320 ha) : massif calcaire de 4,3 km environ du nord au sud Communes de Guilherand-Granges, St Péray et Toulaud Altitude de 110 à 410 m 3) Massif de Soyons (75 ha) : massif calcaire de 1,8 km environ du nord-nord-est au sud-sud-ouest Serres de Guercy et d Aurouze Communes de Soyons et Charmes sur Rhône Altitude de 110 à 250 m Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 4

5 1.2 Contexte et historique du site Les massifs de Châteaubourg, Crussol et Soyons sont concernés tout ou partie par plusieurs protections réglementaires : - un site classé incluant le Château de Crussol et ses abords (environ 75 ha), - un site inscrit autour du Château de Crussol (environ 45 ha), - des grottes classées à l Inventaire des Monuments Historiques : les grottes de Néron (Soyons) dont le périmètre de protection inclus une partie du site Natura un Espace Naturel Sensible du Département de l Ardèche depuis 2001, - un Contrat Biodiversité de la Région Rhône-Alpes, dans le cadre de sa politique régionale, depuis 1998, - un site Natura 2000 de Soyons, Crussol et Chateaubourg (FR ) dont le document d objectifs a été élaboré en 2000 et 2001, et validé début Ce site Natura 2000 appelé aussi «Site B14» inclus aussi les escarpements calcaires de Chateaubourg et Cornas dominant le Rhône, et une partie des Gorges de la Goule et du plateau calcaire de Chateaubourg. - un site Natura 2000 des Vallons rhodaniens ardéchois (FR ) dont le document d objectif n a pas encore été élaboré. Ce site Natura 2000 appelé aussi «Site B15» regroupe sous la même entité la plupart des vallons affluents en rive droite du Rhône entre Limony et Charmes-sur-Rhône. Les vallons de la Goule et de l Argentière, contigus au périmètre Natura 2000 du Massif de Chateaubourg, ont été pris en compte dans cet inventaire ornithologique. La mise en œuvre de certaines actions a débuté dès 2002 dans le cadre d un soutien de l Etat et de la Région Rhône-Alpes. En 2004, les massifs de Crussol et Soyons se sont inscrits au sein d un programme européen Life (L instrument Financier pour l Environnement), aux côtés de 15 autres sites en Rhône-Alpes. C est à l occasion de ce programme, que la communauté de communes Rhône-Crussol, le Département de l Ardèche, la Région Rhône-Alpes et l Etat français se sont associés pour réaliser, valider et soutenir un plan d actions de préservation, de gestion et de valorisation du site naturel des massifs de Crussol-Soyons. Réunis le 10 juin 2008, les représentants de la Communauté de communes Rhône-Crussol, du Conseil Général de l Ardèche, de la région Rhône-Alpes, de la DDAF 07 et le CREN ont souhaité prendre les orientations suivantes pour la gestion du site des massifs de Crussol et Soyons : la communauté de communes Rhône-Crussol sera le coordinateur et l animateur de la mise en œuvre d un programme unique d actions de préservation, de gestion et de valorisation des massifs de Châteaubourg, Crussol et Soyons. Ce programme unique constituerait à la fois le fil conducteur de la gestion et de la mise en valeur des massifs de Châteaubourg, Crussol et Soyons pour : la CCRC, le CD07 dans le cadre de sa politique ENS, l Etat (DDT 07) dans le cadre de Natura Un plan de gestion intitulé document unique de gestion du Site Naturel des massifs de Crussol-Soyons a donc été réalisé et approuvé par chacune des parties. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 5

6 II. Matériel et méthode Les méthodes utilisées dans cet inventaire sont adaptées à chaque groupe ornithologique ciblé, à savoir les espèces nocturnes, les rapaces diurnes et les passereaux. Elles concernent uniquement la recherche des espèces nicheuses. L axe rhodanien constituant une des principales voies de migration européenne des oiseaux, l ensemble des espèces migratrices est potentiellement visible à partir des zones étudiées. On pourra se référer aux inventaires réalisés dans le cadre des suivis de migration des oiseaux sur des sites très proches comme celui de Pierre-Aiguille dans la Drôme, ou celui d Andance au nord de l Ardèche. Ces espèces ne sont donc pas ciblées, car la gestion du milieu sur les zones d étude n aura pratiquement pas d influence sur leur population. Elles seront toutefois mentionnées lorsqu elles seront contactées au cours de l étude, comme elles l ont été dans les relevés antérieurs figurant dans la bibliographie. La plupart des espèces communes sont inventoriées et quantifiées de façon relative par la méthode des Indices Ponctuels d Abondance (décrite ci-après). Les oiseaux nocturnes sont appréhendés par écoutes crépusculaires avec ou sans repasse. Les rapaces diurnes sont étudiés par observation continue à différents moments de la journée. Avant toute recherche sur le terrain, une analyse bibliographique et informatique des données existantes dans les revues et rapports spécialisés et les bases de données naturalistes est effectuée afin de cibler les méthodes de prospections par rapport aux espèces attendues. Le matériel utilisé est constitué de jumelles, d une longue-vue et occasionnellement d un lecteur MP3 relié à un petit haut-parleur pour la repasse (Engoulevent). 2.1 Les espèces nocturnes Les écoutes de Grand-duc d Europe Le Grand-duc d Europe est un nicheur précoce dont les manifestations vocales liées au cantonnement des couples et au processus de reproduction apparaissent dès l automne. Les recherches consistent à procéder à des écoutes crépusculaires sur les sites favorables pendant au moins 20 min. En fin de printemps, la reproduction peut être détectée par les cris des jeunes proches de l envol. Parfois, l observation directe à la tombée de la nuit est possible (suivant la configuration du site, les jeunes peuvent être visibles autour du nid). Dates de prospections du Grand-duc d Europe : 06/06/15, 09/06/15, 11/06/15, 12/06/15, 09/07/15, 15/07/15, 20/07/15, 06/11/15 (observation simultanée sur le site de Châteaubourg), 13/11/15, 26/01/ Autres espèces nocturnes a la repasse La repasse est une technique qui augmente les chances de découvrir une espèce en émettant son chant enregistré dans le but de susciter une réponse. L ensemble des 3 zones ont été prospectées en soirée au mois de juin et juillet 2015 en émettant le chant de l Engoulevent d Europe à partir de points préalablement répartis sur l ensemble des 3 zones. La période a été choisie pour détecter en priorité la présence de l Engoulevent d Europe, espèce figurant en Annexe 1 de la Directive oiseau, qui est un nicheur tardif, mais d autres espèces plus communes ont pu être contactées à cette occasion. Dates de prospections de l Engoulevent d Europe : 06/06/15, 11/06/15, 15/06/15, 20/07/15. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 6

7 2.2 Les passereaux chanteurs par points d écoute La Méthode des Indice Ponctuel d'abondance (I.P.A.) permet un dénombrement relatif des oiseaux nicheurs. Proposée il y a une trentaine d'années, elle est maintenant utilisée en France comme à l'étranger : on compte pendant vingt minutes tous les oiseaux vus et entendus autour d'un point précis, une première fois au début du printemps, une seconde fois un mois plus tard environ, quand les migrateurs tardifs sont arrivés. L inventaire doit être effectué entre le lever du jour et le milieu de la matinée, au moment ou les manifestations vocales des oiseaux sont à leur maximum. Ils ne doivent pas être effectués en cas de pluie ou de vent car les oiseaux cessent de chanter. Pour chaque espèce et pour chaque point, le meilleur chiffre de ces deux investigations est retenu, et assimilé à un nombre de couples nicheurs probables dans le cas d un chant ou d un comportement territorial. A condition de faire d'assez nombreux points, on peut comparer l'abondance d'une espèce entre les différents milieux ou bien d'une année sur l'autre. Cette étude concerne tous les oiseaux chanteurs territoriaux présents ou susceptibles d'être présents sur les sites Natura Le plan d échantillonnage doit prendre en compte la diversité des milieux et les points doivent être répartis sur l ensemble du territoire étudié. Compte tenu des tailles respectives des zones, celle de Crussol a nécessité 20 points et les deux autres zones, 10 points. Les points de relevés sont indiqués sur les cartes 3A, 3B et 3C. Le site de Crussol de grande dimension et d accès difficile a dû être parcouru en 2 fois 3 matinées. Les sites de Soyons et de Châteaubourg ont, l un et l autre, pu être parcourus en 2 fois 1 matinée. Les points utilisés en 2015 sont identiques à ceux définis en Limite de la méthode Cette méthode est bien adaptée aux passereaux manifestant leur présence territoriale par leur chant. Elle convient aussi pour les colombidés, phasianidés et même pour les rapaces nocturnes aux premières minutes du jour. Elle ne convient pas pour les espèces grégaires ou en déplacement aérien. Celles-ci seront toutefois notées dans les relevés mais ne feront pas l objet d analyse. Cette méthode d écoute à point fixe ne peut prétendre couvrir totalement la zone à étudier, d autant plus si celle-ci est difficile d accès. C est particulièrement le cas sur ces 3 zones à forte déclivité, et surtout sur Crussol. Les zones accessibles en un temps réduit (au cours d une matinée) sont souvent situées en périphérie le long des routes et voies d accès. Dans le cas des falaises, les points d écoute ne peuvent être réalisés qu en dehors de la zone étudiée, ils prennent ainsi en compte des espèces nichant à l extérieur de celle-ci. Matinées affectées au recensement des passereaux selon la méthode des IPA : Date Lieu 15/04/2015 Crussol Points 1 à 7 passage 1 17/04/2015 Crussol Points 8 à 10 et A à E passage 1 21/04/2015 Crussol Point F à J passage 1 22/04/2015 Soyons Points 1 à 10 passage 1 23/04/2015 Chateaubourg Points 1 à 10 passage 1 01/06/2015 Crussol Points 1 à 7 passage 2 02/06/2015 Crussol Points 8 à 10 et A à E passage 2 03/06/2015 Crussol Point F à J passage 2 04/06/2015 Soyons Points 1 à 10 passage 2 05/06/2015 Chateaubourg Points 1 à 10 passage 2 Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 7

8 Figure 1 : Carte des points d écoute - site de Crussol Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 8

9 Figure 2 : Carte des points d écoute - site de Soyons Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 9

10 Figure 3 : Carte des points d écoute - site de Châteaubourg Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 10

11 2.3 Les rapaces diurnes Les rapaces diurnes ont été recensés à différentes heures de la journée (milieu de journée au printemps, matinée et fin d après-midi en été) afin de couvrir les principales heures d activités de ce groupe. La diversité des espèces (Milan noir nichant dans les arbres, Faucon crécerelle nichant en cavité de falaise) implique l utilisation de points d observation divers au cours d une même journée, permettant de couvrir les différents milieux favorables. Dates de prospections des rapaces diurnes : 18/05/15, 06/06/15, 07/06/15, 12/06/15, 26/06/15, 09/07/15, 16/07/ Les données complémentaires En complément des observations collectées dans le cadre des suivis ciblés, nous avons pris en compte les observations ponctuelles réalisées par les contributeurs du site Si ces observations n ont pas de valeurs quantitatives, elles ont cependant une valeur qualitative : une espèce rare peut être contactée ponctuellement et très localement, mais pourra donc être valorisée dans la liste des espèces observées sur le site. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 11

12 III. Résultats 3.1 Les espèces nocturnes Les écoutes de Grand-duc d Europe Les recherches effectuées en 2015 ont permis de contacter l espèce sur les 3 massifs. Si le site occupé est différent sur Crussol, le nombre de couple reste identique à 2010 pour l ensemble de la zone d étude. La nidification semble faible pour l année 2015 : 2 sites ont produit un seul jeune chacun et la nidification n est pas prouvée sur le troisième. Les prospections ont été étalées au cours de l année (recherche des indices de reproduction au printemps/été, contact sonore avec les adultes cantonnés en automne/hiver) : 06, 11 et 12/06/2015 ; 09 et 15/07/2015 ; 06/11/2015 (simultanée sur Châteaubourg couvrant 4 points d observation) ; 26/01/2016. Site de Crussol Sur le site de Crussol, la nidification du Grand-duc d Europe n a pas pu être confirmée sur le site précédemment recensé en Un lien pourrait exister avec l installation dans ce secteur de sondes sur les blocs à risque (mesure mise en place suite à d importants éboulements menaçant les habitations en contrebas). Toutefois, le 9 juillet 2015, un chanteur est contacté près du lieu-dit «Les Baraques» à Guilherand-Granges. Ainsi, il est possible que l espèce se soit réinstallée sur ce secteur en cours de saison comme l indique également un chanteur à nouveau contacté le 26 janvier En 2010, la zone de la carrière Saint-Estève au Sud-Ouest du site avait fait l objet de plusieurs prospections sans contact avec cette espèce. Courant 2015, la reproduction a été notée avec un jeune à l envol (15 juillet 2015). L absence de reproduction simultanée sur les 2 sites pourrait indiquer la mobilité du couple local en fonction des conditions. Toutefois, l occupation par deux couples certaines années ne peut être exclue, l importance des habitats de chasse permettant une densité localement importante en vallée du Rhône. Site de Soyons Sur le site de Soyons, la nidification a été notée sur l ancienne carrière à l entrée de Soyons, tout comme en Seul un jeune a été noté à l envol en L espèce a été régulièrement observée sur la falaise d Eyboulenches. L arrivée du chanteur sur ce secteur depuis la carrière indique sans doute l intérêt de ce poste de chant, plus favorable que le site de nidification lui-même (nombreux bruits parasites). Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 12

13 Site de Chateaubourg A Châteaubourg, le vallon de la Goule reste le site principal, avec la présence d un couple cantonné au niveau de la carrière. Les restrictions d accès (carrière et zone d éboulement sous la falaise des grimpeurs) n ont pas permis de détecter l éventuelle reproduction. Aucun cri de jeune n a été entendu sur ce secteur, par ailleurs très calme en dehors des horaires d ouverture de la carrière, puisque la circulation y était coupée courant Il n est pas exclu que la reproduction ait été impactée par la fin des travaux de sécurisation de la route, dont notamment la destruction du pilier qui a sans doute créé des perturbations plus fortes que celles auxquelles ce couple est sans doute habitué. Au nord du massif, un mâle est resté cantonné pendant toute l année (toujours présent au cours de l hiver 2015/2016). Il occupe une baume située au-dessus de la nationale 86, orientée en direction du village de Chateaubourg. Régime alimentaire : le 12 juin 2015, quelques pelotes ont été récoltées en bordure de falaise à la sortie du vallon de la Goule. Les proies déterminées par Christian Riols-Loyrette sont : 1 Hérisson (des peaux ont également été notées aux jumelles), 1 lièvre, 4 rats surmulots, 3 milans noirs (1 jeune et 2 poussins, soit 2 nichées différentes prédatées), 1 Pigeon ramier, 1 Choucas des tours et enfin, plus étonnant, 1 Crave à bec rouge. Cette dernière espèce est exceptionnelle en Ardèche (erratisme depuis les Alpes). Peau de hérisson à l entrée d un reposoir (à gauche) / pelote contenant les pattes d un jeune Milan noir (à droite) Autres espèces nocturnes à la repasse Le suivi de l Engoulement d Europe a permis de noter l espèce sur 2 sites : sud du Massif de Crussol et plateau de Chateaubourg. Sur ce dernier secteur, 2 points de contact ont été recensés : un individu en chasse vers «Les Mâchons» et un chanteur assidu au col de Giraud. Ces observations sont semblables à celles obtenues en 2010 (des contacts supplémentaires avaient été notés en dehors du périmètre d étude, mais n ont pas été recherchés en 2015). Hormis le contact sonore d un jeune Grand-duc d Europe au Sud de Crussol, il n y a pas eu d autres espèces contactées lors de ces soirées La Chouette effraie Dans le cadre d un projet mené avec le soutien du Département de l Ardèche et la Fondation Nature et Découvertes, deux nichoirs à Chouette effraie (ou Effraie des clochers) ont été installés dans le secteur d étude (clochers) : le premier le 4 mai 2015 à Guilherand- Granges, le second le 27 novembre 2015 à Soyons. Lors de ces installations, aucun indice de présence de l espèce n a été découvert malgré l absence de grillage sur ces deux clochers. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 13

14 3.2 Les passereaux chanteurs par points d écoute Les tableaux de résultat par site sont présentés en Annexe. Ils permettent de calculer : - la richesse spécifique. Elle correspond au nombre d espèces contactées par le biais des points d écoute ; - l Indice Ponctuel d Abondance (IPA). Il correspond au nombre de contacts notés pour chaque espèce par point d écoute. Ces contacts peuvent être totalisés et ainsi permettre de caractériser l avifaune par site et de les comparer. C est l IPA global par site d étude. Une analyse plus fine à l échelle du site permet également de comparer les IPA moyens par espèce (nombre moyen de contacts obtenu sur un point pour chaque espèce). Parmi l ensemble des espèces contactées, certaines sont à grand rayon d action, grégaires (vivent en groupe), non nicheuses in situ ou encore non chanteuses, leur IPA n a donc pas été calculé car non exploitable. Les autres espèces, dont le nombre de contacts peut être assimilé à un nombre de couples probables, peuvent être hiérarchisées par ordre d abondance décroissante, ce qui permet de mettre en avant les espèces les plus abondantes. - la fréquence. Elle correspond au nombre de points où l espèce a été notée sur l ensemble des points effectués, ramenée à 10 (note sur 10) Richesse spécifique Richesse spécifique globale En 2010, un total de 73 espèces avait été contacté par la méthode des points d écoute, contre 80 en 2015, soit une hausse de 10% environ. La différence repose essentiellement sur l observation d espèces non nicheuses (en migration ou erratiques) (Tableau 2). Parmi les espèces nouvellement observées, on peut citer notamment le Bruant proyer, le Circaète Jean-le-Blanc, l Hirondelle de rochers ou la Pie-grièche écorcheur jusqu alors non contactés par le biais des points d écoute. Tableau 1 : Espèces contactées une seule année par le biais des points d écoute Espèces contactées en 2010 uniquement Espèces contactées en 2015 uniquement Accenteur alpin (migrateur) Accenteur mouchet (nicheur possible) Aigle botté (migrateur) Bruant proyer (nicheur possible) Bouscarle de Cetti (migrateur ou erratique) Canard colvert (erratique) Milan royal (migrateur) Pipit farlouse (migrateur) Circaète Jean-le-Blanc (nicheur possible) Gobemouche noir (migrateur) Hirondelle de rochers (nicheur possible) Martinet à ventre blanc (nicheur possible) Mésange noire (migrateur ou erratique) Mésange nonnette (migrateur ou erratique) Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 14

15 Monticole de roche (migrateur ou erratique) Pie-grièche écorcheur (nicheur possible) Tarin des aulnes (migrateur ou erratique) Richesse spécifique par site Les relevés effectués en 2015 ont permis de contacter 68 espèces sur Crussol, 65 espèces sur Châteaubourg et 54 espèces sur Soyons, dont les listes sont présentées en Annexes. La richesse spécifique n a pas évolué sur le site de Soyons entre 2010 et 2015, mais a augmenté de près de 15% sur les sites de Crussol et de Chateaubourg (Tableau 3). Tableau 2 : Richesse spécifique en 2010 et 2015 par site Sites Evolution Crussol % Soyons Chateaubourg % Indices ponctuels d abondance L ensemble des calculs et résultats sont présentés en Annexes. Il est important de noter en préambule que la comparaison entre deux années de suivi, distantes de 5 ans, ne permet pas d affirmer des tendances à long terme, mais seulement des indices d une possible évolution des populations d oiseaux entre ces deux années. Les indices globaux sont synthétisés au sein du tableau 3. Ils sont de 32 pour Crussol, de 30 pour Chateaubourg et de 28 pour Soyons. Les indices (nombre total de contacts) ont augmenté de 10 à 52% pour l ensemble des sites. La plus forte augmentation concerne le site de Crussol. En 2010, Soyons présentait l IPA maximal sur les trois sites étudiés, alors qu en 2015 il présente l IPA minimal (ce site connait une augmentation globale plus faible que les autres). A l inverse, le site de Crussol a vu son IPA global passer d un minimum en 2010 à un maximum en 2015, avec une augmentation de plus de 50% des contacts. Tableau 3 : Indices globaux par site en 2010 et 2015 Sites Evolution Crussol 21 31,9 +52% Soyons 25, % Chateaubourg 23,3 30,4 +30% Dans chaque périmètre d étude, au moins 10 espèces (13 pour Crussol, 10 pour Soyons et Chateaubourg) ont des indices moyens > 1 (soit au moins 10 contacts pour un circuit de 10 points), contre 5 espèces en 2010 (8 pour Crussol et 9 pour Soyons). Parmi ces espèces, sept apparaissent systématiquement : la Fauvette à tête noire, le Merle noir, la Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 15

16 Mésange bleue, la Mésange charbonnière, le Pigeon ramier, le Pinson des arbres, et le Rougegorge familier. Ces espèces sont des espèces à répartition médio-européennes et ubiquistes (qui s adaptent à plusieurs types de milieu). Elles font partie d un cortège d espèces communes, avec d autres présentes au moins une fois avec un indice moyen > 1 sur un des 3 sites : Bruant zizi, Chardonneret élégant, Fauvette mélanocéphale, Fauvette passerinette, Pouillot de Bonelli, Pouillot véloce, Rossignol philomèle. Si l ensemble de ces espèces semble avoir des effectifs stables sur le site de Chateaubourg par rapport à 2010, certaines semblent présenter des tendances notables (hausse ou baisse) sur les sites de Crussol et/ou de Soyons. Par exemple, si la situation de la Fauvette mélanocéphale n a pas réellement évolué sur Soyons et Chateaubourg, l espèce présente une répartition plus large, ainsi qu un indice plus important qu en 2010 sur Crussol. La situation de la Fauvette passerinette est similaire à 2010 sur Crussol et Chateaubourg, ce qui n est pas le cas pour Soyons, où l espèce est à la fois moins fréquente et moins abondante en 2015 (contactée sur un nombre inférieur de points, avec un nombre total de contacts également inférieur). Le Pouillot de Bonelli et le Chardonneret élégant ont présenté une plus grande abondance en 2015 sur Crussol. Il en va de même pour le Bruant zizi sur Soyons : contacté sur 10 points (sur 10) en 2015, contre 3 points en Parmi les espèces à moins fort indice global, trois espèces forestières que sont la Grive musicienne, le Grimpereau des jardins et le Roitelet à triple bandeau semblent présenter une dynamique très positive sur l ensemble des trois sites. Ainsi, on peut dégager une tendance globale positive que l on pourrait synthétiser ainsi : stabilité des espèces de milieux ouverts, augmentation des espèces de milieux intermédiaires (buissons, lisières ) et enfin augmentation des espèces forestières Commentaire passereaux patrimoniaux Monticole bleu En 2010, les points d écoute avaient permis d identifier le Monticole bleu comme nicheur uniquement sur Crussol. Aucune observation n a été effectué sur Soyons, et une seule observation en dehors du cadre des IPA sur Chateaubourg. En 2015, l espèce est supposée nicheuse sur le site de Crussol (présence régulière), mais également sur Soyons, où un couple a été observé (dans le cadre des relevés IPA) cantonné en période de nidification. La nidification est certaine sur Chateaubourg (falaise aux grimpeurs), où un couple a été noté avec transport de nourriture dans une cavité le 26 juin (nourrissage de jeunes non visibles), lors d une matinée d observation des rapaces. Pie-grièche écorcheur En 2010, la Pie-grièche écorcheur n a pas été contactée par le biais du protocole IPA. Par ailleurs, cette espèce n est observée que de manière très irrégulière sur les 3 sites étudiés, et aucune preuve de nidification n a jamais été rapportée. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 16

17 En 2015, une femelle a été contactée sur le point d écoute 9 lors du second passage, au lieu-dit «la Borne». Un mâle a été observé le 12 juin (observation lors d un suivi du Grandduc) près du cimetière de Châteaubourg, à proximité immédiate du site Natura Cette observation montre qu une installation sur les zones ouvertes du site est possible (comme le montre également une observation ponctuelle de S. Darnaud le 3 juin 2016 dans la zone d ouverture au Nord-Ouest du Château ruiné). Alouette lulu L Alouette lulu a été contactée en 2010 et 2015 par le biais des points d écoute, mais son abondance reste faible (Tableau 4). Tableau 4 : Fréquence et abondance de l'alouette lulu en 2010 et 2015 Sites Crussol Soyons Chateaubourg Année Fréquence Indice IPA 0 0,15 0,1 0 0,3 0,5 Le Guêpier d Europe Les observations de 2010 rapportaient sa présence au Sud de Crussol, ainsi que sur l ancienne carrière au sud du Serre d Aurouze (Soyons). L espèce n avait pas été observée à Châteaubourg. En 2015, les sites connus sont occupés (avec déplacement d une colonie hors site ENS à Chabrier, Saint-Péray), et la nidification a pu être notée en complément sur la carrière de la Goule à Châteaubourg (terriers dans le talus en haut du front de taille - photo ci-dessous). Espèces attendues mais non contactées En 2010, comme en 2015, plusieurs espèces patrimoniales, pourtant attendues, n ont pas été observées lors des points d écoute. Parmi les oiseaux chanteurs, nous pouvons citer le Bruant ortolan, la Fauvette pitchou, le Pipit rousseline ou encore la Fauvette orphée. Les habitats ouverts à semi-ouverts à tendance thermophile favorables à ces espèces sont pourtant bien présents sur l ensemble des sites étudiés. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 17

18 3.3 Les rapaces diurnes En 2015, la plupart des espèces rencontrées en 2010 ont été recontactées, à l exception du Milan royal. Ci-après, les observations des espèces figurant à l Annexe 1 de la Directive Oiseaux sont commentées Le Faucon pèlerin S il n a pas été revu en période de reproduction en 2015, on peut tout de même noter une observation d un individu le 29 décembre 2014, soit en période pré-nuptiale. Un jeune a par ailleurs été récupéré blessé le 3 septembre 2015 au pied de Crussol, après avoir été vu en train de consommer un corvidé (observation ponctuelle C. Gal). Sur ce massif, plusieurs observations avaient été faites en période de nidification 2012 sans que celle-ci ne soit prouvée. La position dominante du massif sur la vallée le rend très attractif pour les individus en déplacement, hivernage ou recherche de territoire. Une donnée d archive vient confirmer l attractivité de ce site : un Faucon pèlerin a été observé le 21 mars 1969 par Suzanne Marius, à une époque où l espèce était exceptionnelle en Ardèche (population française au plus bas). Le Faucon pèlerin a également été contacté sur Châteaubourg le 9 juin 2015, soit en fin de période de nidification (observation ponctuelle de L. Félix). Enfin, sur le Massif de Soyons, une femelle immature a été observée le 16 février 2016 (observation ponctuelle d A. le Calvez). Ainsi, on peut considérer que les 3 massifs sont visités par cette espèce qui regagne lentement mais sûrement son aire de répartition. La vallée du Rhône comporte de nombreux sites favorables, mais on peut penser que la densité de Grand-duc peut avoir un effet retardateur sur cette recolonisation (prédation d individus peu expérimentés, occupation de nombreux sites rocheux ). Mais les observations nombreuses permettent d espérer un retour prochain de cette espèce comme nicheuse Le Circaète Jean-le-Blanc Cette espèce de grande taille occupe un vaste territoire. Tout comme en 2010, le Circaète fréquente l ensemble du site sans y être noté comme nicheur. La nidification sur les versants boisés à l extérieur du site (mise en évidence en 2010) lui permet d exploiter à la fois les plateaux bocagers ainsi que les crêtes rocheuses des massifs calcaires de la vallée du Rhône. Les zones ouvertes et pâturées sont des territoires de chasse privilégiés, ainsi que les zones d éboulis. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 18

19 3.3.3 Le Milan noir Au cours de cette année d inventaire, un seul nid a été découvert au sein du site Natura L espèce niche préférentiellement en ripisylve (non comprise dans le site), mais a été notée reproductrice sur un boisement de robiniers sous la Montagne de Crussol. La nidification est également certaine du côté de Châteaubourg, où la prédation de 2 nichées par le Grand-duc indique une reproduction proche, mais certainement hors site (un adulte avait été observé construisant un nid au Nord du site Natura 2000). Les parois rocheuses sont utilisées pour leurs ascendances facilitant les déplacements entre différentes zones de chasse. Les zones de chasse sont réduites pour cette espèce, qui est plus à l aise dans les espaces ouverts (prairies pâturées ou fauchées, cultures) ou le long des rivières (recherche de poissons morts) Le Milan royal En 2015, le Milan royal n a été noté sur aucun site (hors migration) La Bondrée apivore En 2015, la Bondrée apivore a été contactée sur Châteaubourg et Crussol. Comme en 2010, elle n est pas détectée sur le site de Soyons. Les pelouses sèches sont des milieux propices pour la chasse (insectes, petits reptiles ) Autres espèces Parmi les espèces de rapaces diurnes non listées à la Directive oiseaux, on retrouve : la Buse variable, le Faucon crécerelle, le Faucon hobereau, la Bondrée apivore et l Epervier d Europe qui sont des espèces nicheuses sur le site ou à proximité. Le Vautour fauve a été observé en transit le 11 mai 2015 au sud du massif de Crussol (observation ponctuelle hors suivi dédié). Ce site possède les qualités nécessaires à une prise d altitude (ascendances thermiques ou dynamiques) permettant aux oiseaux de franchir ensuite la vallée du Rhône pour gagner le Diois et le Vercors. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 19

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23 IV. Sensibilisation du public Dans le cadre de sa mission de suivi des oiseaux, la LPO 07 a participé à la sensibilisation du public lors de la journée «Natur à Crussol» le samedi 6 juin Une randonnée découverte a ainsi permis au public de s initier à la reconnaissance des oiseaux : écoute des passereaux en forêt, observation des rapaces et passereaux sur les crêtes du massif. La participation à une soirée de prospection de l Engoulevent d Europe était également prévue, mais un orage a entrainé un report de cette activité. Une personne a souhaité être informée des suivis reprogrammés, et a pu participer à une soirée de recherche de l Engoulevent le 11 juin Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 23

24 V. Orientations de gestion Il a été choisi ici de présenter les propositions d actions par type de milieu. Cette vision transversale permet de regrouper des orientations pouvant bénéficier à divers groupes (rapaces diurnes ou nocturnes, passereaux). 5.1 Les espèces rupestres Pour la plupart des espèces, il s agit en premier lieu d assurer la préservation des sites de nidification. En effet, ce type de milieu est peu perturbé en dehors de la pratique de l escalade qui peut nécessiter des purges pour la sécurité des pratiquants mais qui est actuellement très localisée sur le site. Les milieux rocheux sont donc essentiel impactés par l érosion naturelle (qui peut parfois être importante comme à Crussol en 2014) qui assure leur maintien dans le temps (des cavités ou vires disparaissent, de nouvelles se forment ). Comme nous l avons constaté à Soyons, les anciennes carrières peuvent être occupées par des espèces emblématiques (Grand-duc d Europe, Monticole bleu) dans la mesure où le front de taille est irrégulier et fournit des habitats de taille diverses propice à une diversité d espèces. Il convient par ailleurs d assurer la tranquillité de ces sites, et notamment d adapter les opérations qui pourraient avoir lieu dans ou à proximité de ce type de milieu à la période de sensibilité des espèces (période de reproduction) qui peut commencer en décembre/janvier pour le Grand-duc, et s étaler jusqu à fin juin. Ainsi, les opérations de sécurisation des personnes (routes, habitations ) doivent être prévues de préférence à l automne (purges importantes comme dans la Goule, pose de filets de sécurité, entretien du matériel de surveillance ). Milieux rocheux (falaises, éboulis) sur Crussol Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 24

25 5.2 Les espèces de milieux ouverts On a pu noter des observations ponctuelles de Pie-grièche écorcheur sur Crussol et Châteaubourg. Cela confirme l intérêt des ouvertures de milieux et du pâturage pour cette espèce. Pourtant, il nous semble, d après les observations réalisées au cours de l année 2015, que la forte fréquentation humaine du site de Crussol puisse être un facteur limitant pour une espèce plutôt considérée comme sensible, notamment autour du château ruiné (bien qu elle y soit à nouveau observée en 2016). De même, les IPA montrent une fréquence supérieure de l Alouette lulu sur le massif de Châteaubourg, où les milieux favorables sont très peu fréquentés en comparaison à ceux de Crussol (les habitats favorables sont limités sur le site de Soyons). Le constat est identique pour l Engoulevent d Europe, dont le nid à même le sol est préférentiellement installé dans de vastes zones peu fréquentées, et que l on retrouve sur Châteaubourg et en partie Sud du massif de Crussol. Pour ces espèces, c est surtout la prédation par les chiens qui pourrait être un facteur limitant, la fréquentation humaine étant relativement canalisée sur les sentiers balisés. Pour ces espèces, il nous paraitrait donc pertinent de pouvoir travailler, en plus de ce qui est fait autour du château ruiné, sur les milieux situés en partie Sud du massif de Crussol, et sur les habitats en cours de fermeture de Châteaubourg (voir cartes des mesures de gestion pages suivantes). Sur ces zones, la réouverture en tâches ou simplement la remise en pâturage de secteurs actuellement non utilisés permettrait à la fois de fournir des zones d alimentation pour les espèces insectivores tout en maintenant des zones de perchoirs (pie-grièche) ou de reproduction (fauvettes). Milieux ouverts en mosaïques (pelouses, buissons, arbustes) sur Châteaubourg La présence de chèvres férales (Crussol et Châteaubourg), jouant ici le rôle d espèces d ongulés sauvages comme le Chamois ou le Bouquetin, peut avoir un impact intéressant sur ces milieux rocheux, notamment en maintenant ouvertes des zones où le parcage d animaux domestiques n est pas envisageable. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 25

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27 Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 27

28 5.3 Les espèces de talus d érosion Le Guêpier d Europe est le seul représentant des espèces nichant dans ce type d habitat. Le Moineau soulcie est susceptible d être présent dans les terriers de guêpier, mais n y a pas été détecté. Pour le guêpier, la préservation des sites de reproduction peut être assez simple, comme pour les talus en haut de fronts de taille (Soyons, Châteaubourg), où l érosion naturelle maintient la disponibilité des sites. Cela est cependant plus délicat autour du massif de Crussol, où les sites peuvent être amenés à évoluer plus rapidement : ici, un talus de bord de route (photo ci-dessous à «Saint-Christol», commune de Toulaud, d une colonie découverte en 2016), là, un talus résultant d un aménagement résidentiel (lieu-dit «Chabrier» à Saint-Péray photo non disponible car située en propriété clôturée, mais propriétaire contacté par téléphone, attaché à sa colonie). L un comme l autre peuvent être colonisés rapidement par la végétation (encadré sur photo ci-dessous), ou subir un remodelage (entretien mécanique des talus). Ainsi, la sensibilisation des propriétaires ou gestionnaires (service des routes départemental ou communal) semble indispensable. En premier lieu, une information est nécessaire, mais un suivi de l évolution des habitats doit être réalisé afin d évaluer la nécessité d une intervention pour leur entretien le cas échéant (parfois, c est l entretien habituel qui créée des opportunités d installation : curage après glissement de terrain par ex, comme c est probablement le cas à l origine sur le site présenté ci-dessous). Il est avant tout nécessaire de limiter les interventions en période de nidification, centrée de mai à mi-juillet, afin d assurer la tranquillité de la reproduction. En fonction de l évolution des sites, un remodelage est possible en hiver, et un dernier entretien de la végétation avant l arrivée des oiseaux, soit fin avril. L espèce étant naturellement amenée à se déplacer d un site à un autre (notamment sur les talus situés en bord de rivière, creusés ou comblés au gré des crues), l espèce est susceptible de coloniser rapidement des sites favorables aménagés en dehors des sites habituels (talus artificiel en carrière par ex). Talus de bord de route occupé par le Guêpier d Europe en 2016 «Saint-Christol» à Toulaud. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 28

29 5.4 Les rapaces opportunistes et nécrophages Les boisements actuellement présents sont peu recherchés par les milans noirs et royaux, les premiers préférant la ripisylve, les seconds les boisements de pins sylvestres. Il n y a pas de moyens d actions sur ces sites de nidification. Cependant, la taille des territoires de chasse leur permet d exploiter le site sans nécessairement y nicher. Le changement de mode de pâturage, passant de l utilisation d ânes à une partie en pâturage par des ovins, permettrait d envisager, selon les prescriptions règlementaires, de réaliser une placette d équarrissage pour mettre à disposition des milans et vautours erratiques les cadavres issus de l élevage local. Ainsi, la fréquentation du site pourrait être augmentée significativement et pourrait également attirer le Vautour percnoptère. La configuration du site, et sa forte fréquentation nécessiterait de trouver un site éloigné des sentiers, soit plus probablement en partie Est ou Sud du massif, par ex à proximité de la zone cultivée au-dessus des Chalands (accès existant, relief favorable aux rapaces ). L espace nécessaire est modeste (enclos grillagé d environ 25 mètres x 25 mètres) mais doit être en zone dégagée et/ou pentue afin d assurer un accès aisé aux oiseaux (ex d installation sur photo ci-dessous). Le matériel peut lui aussi réduit puisque 100 mètres de grillage (+ piquets) suffisent à clôturer le site. Sur ce type de placette à usage restreint (mortalité faible et aléatoire), il n est généralement pas nécessaire d avoir une dalle bétonnée pour la zone de dépôt. Un suivi photographique est généralement préconisé, afin d évaluer la fréquentation du site. Le cahier technique complet est disponible sur le site de la LPO Mission Rapaces : Milans noirs sur une placette éleveur (Lagorce, 07). Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 29

30 Annexes Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 30

31 Annexe I : Tableaux des résultats des IPA par site Résultats obtenus par la méthode des IPA Site de Crussol (*espèces non contactées en 2010, en noir les données du 1 er passage, en rouge les données du 2 nd passage) Espèces Tendance Points Total IPA Fréquence (/10) A B C D E F G H I J Fauvette à tête noire ,75 2, ~ Merle noir ,3 2, ~ Pigeon ramier ,15 2,55 8,5 10 ~ Pinson des arbres ,15 2, ~ Mésange charbonnière ,9 2,1 8,5 10 ~ Rougegorge familier , ,5 ~ Fauvette mélanocéphale ,5 1,55 3,5 7,5 Mésange bleue ,8 1,3 6,5 8 ~ Pouillot de Bonelli ,55 1,25 5,5 8 Fauvette passerinette ,35 1,2 8 7 ~ Pouillot véloce ,6 1,2 5 8,5 ~ Chardonneret élégant ,15 1,1 1,5 2,5 Bruant zizi ,9 1 5,5 6,5 ~ Rossignol philomèle ,7 5,5 6,5 ~ Grimpereau des jardins ,25 0,55 1,5 4,5 Hypolaïs polyglotte ,4 0,55 2,5 4 ~ Rougequeue noir ,3 0,55 2,5 4 ~ Étourneau sansonnet* ,5-0,5 * Mésange à longue 0,1 0,5 queue ,5 Pic vert ,5 0,5 5 5 ~ Pic épeiche ,25 0,45 2,5 4 ~ Roitelet à triple bandeau ,2 0, Rougequeue à front 0,4 0,4 blanc ,5 3 ~ Grive musicienne ,1 0,3 1 2,5 Linotte mélodieuse ,4 0,3 2,5 1 ~ Troglodyte mignon ,15 0,3 1,5 2 ~ Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 31

32 Tendance Points Total IPA Fréquence (/10) Espèces A B C D E F G H I J Serin cini ,35 0,25 2,5 2,5 ~ Tourterelle turque ,05 0,25 0,5 2,5 Verdier d'europe ,25 0,25 2 2,5 ~ Alouette des champs ,3 0,2 1,5 1,5 ~ Coucou gris ,05 0,2 0,5 2 Mésange nonnette ,3 0,2 2 1,5 ~ Alouette lulu* ,15-1 * Mésange huppée ,3 0, ~ Moineau domestique ,05 0,15 0,5 1 Buse variable ,05 0,1 0,5 1 ~ Grive draine* 2 2-0,1-0,5 * Perdrix rouge ,1 0,1 1 1 ~ Sittelle torchepot ,05 0,1 0,5 1 ~ Tarier pâtre 2 2 0,05 0,1 0,5 0,5 ~ Tarin des aulnes ,05 0,1 0,5 1 ~ Tourterelle des bois ,05 0,1 0,5 1 ~ Bruant proyer* 1 1-0,05-0,5 * Fauvette grisette* 1 1-0,05-0,5 * Huppe fasciée 1 1 0,05 0,05 0,5 0,5 ~ Monticole bleu 1 1 0,1 0,05 1 0,5 ~ TOTAL Espèces grégaires, non nicheuses in situ ou non chanteuses Martinet noir ,6 3,7 3 5 Martinet à ventre blanc* ,65-1,5 Corneille noire , Choucas des tours ,95 1,3 6 3,5 Pie bavarde ,15 0,95 2,5 5,5 Geai des chênes ,65 0,8 3,5 6,5 Milan noir ,2 0,8 6,5 4 Hirondelle de fenêtre ,05 0, Pouillot fitis ,55 0,6 5,5 5,5 Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 32

33 Points Total IPA Fréquence (/10) Espèces A B C D E F G H I J Pipit des arbres ,25 0,5 3 2,5 Faucon crécerelle ,15 0,4 4,5 3,5 Hirondelle rustique ,1 0, Épervier d'europe ,1 0,2 2 1,5 Gobemouche noir* ,15-1 Grand Corbeau ,1 0,15 2,5 1 Hirondelle de rochers* ,15-1 Bergeronnette grise ,15 0,1 5 1 Faucon hobereau 2 2 0,05 0,1 2,5 0,5 Guêpier d'europe* 2 2-0,1-0,5 Pigeon biset - 0,1-0,5 domestique* 2 2 Busard des roseaux 1 1 0,05 0,05 2,5 0,5 Monticole de roche* 1 1-0,05-0,5 Accenteur mouchet Grand-duc d'europe Accenteur alpin Corbeau freux Héron cendré Milan royal Pipit farlouse Espèces contactées en 2010 mais pas en 2015 Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 33

34 Résultats obtenus par la méthode des IPA Site de Soyons (*espèces non contactées en 2010, en noir les données du 1er passage, en rouge les données du 2nd passage) Tendance Points IPA Fréquence (/10) Espèces Total Merle noir , ~ Mésange bleue ,4 2, ~ Fauvette à tête noire ,4 2, ~ Mésange charbonnière ,2 2, ~ Pigeon ramier ,7 2, ~ Rougegorge familier ,3 2, ~ Bruant zizi ,6 1, Pinson des arbres ,8 1,3 5 8 ~ Pouillot véloce ,3 6 8 ~ Rossignol philomèle ,6 1,1 3 7 ~ Mésange à longue queue ,1 0,9 1 5 Rougequeue noir ,2 0,9 3 8 Troglodyte mignon ,7 0,9 5 8 ~ Chardonneret élégant ,6 0,8 3 6 ~ Fauvette mélanocéphale ,8 0,6 6 6 ~ Grimpereau des jardins ,2 0,6 2 6 Moineau domestique ,4 0,6 3 3 ~ Tourterelle turque ,6 5 4 ~ Verdier d'europe ,1 0,6 7 3 ~ Pouillot de Bonelli ,4 0,5 3 5 ~ Hypolaïs polyglotte ,3 0,4 3 2 ~ Pic vert ,3 0,4 3 4 ~ Grive musicienne* ,3-3 * Roitelet à triple bandeau ,4 0,3 3 3 ~ Fauvette passerinette 2 2 0,7 0,2 5 1 Linotte mélodieuse* 2 2-0,2-1 * Monticole bleu* 2 2-0,2-1 * Alouette des champs 1 1 0,2 0,1 2 1 ~ Grand-duc d'europe 1 1 0,1 0,1 1 1 ~ Mésange huppée 1 1 0,1 0,1 1 1 ~ Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 34

35 Tendance Points IPA Fréquence (/10) Espèces Total Pic épeiche 1 1 0,2 0,1 3 1 ~ Rougequeue à front blanc 1 1 0,1 0,1 2 1 ~ Serin cini 1 1 0,6 0,1 4 1 Tourterelle des bois 1 1 0,3 0, , Espèces grégaires, non nicheuses in situ ou non chanteuses Choucas des tours ,9 4,5 8 6 Martinet noir , Corneille noire ,1 1,7 7 9 Pie bavarde ,7 1,4 3 9 Geai des chênes ,9 1,2 7 7 Hirondelle rustique ,1 1,1 1 2 Milan noir ,9 1,1 5 6 Hirondelle de fenêtre ,2 0,5 2 3 Épervier d'europe ,3 0,3 2 3 Faucon crécerelle ,8 0,3 5 3 Hirondelle de rochers* ,3-2 Buse variable ,2 0,2 2 2 Goéland leucophée ,2 0,2 1 2 Pigeon biset domestique ,8 0,2 1 2 Bergeronnette grise* 1 1-0,1-1 Circaète Jean-le-Blanc* 1 1-0,1-1 Faucon indéterminé* 1 1-0,1-1 Grand Corbeau* 1 1-0,1-1 Héron cendré 1 1 0,1 0,1 1 1 Pipit des arbres* 1 1 0,1 0,1 2 1 Pouillot fitis* 1 1 0,1 0,1 2 1 Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 35

36 Alouette lulu Bouscarle de Cetti Coucou gris Faisan de Colchide Huppe fasciée Corbeau freux Guêpier d'europe Espèces contactées en 2010 mais pas en 2015 Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 36

37 Résultats obtenus par la méthode des IPA Site de Chateaubourg (*espèces non contactées en 2010, en noir les données du 1er passage, en rouge les données du 2nd passage) Tendance IPA Fréquence (/10) Espèces Points Total Fauvette à tête noire ,3 2, ~ Mésange bleue ,3 2,2 7 9 ~ Merle noir ,1 2, ~ Pinson des arbres ~ Pigeon ramier ,9 1,8 7 9 ~ Mésange charbonnière ,7 1,6 9 9 ~ Rougegorge familier ,8 1,6 6 9 ~ Bruant zizi ,7 1,3 6 9 ~ Fauvette passerinette ,8 1,2 5 6 ~ Pouillot véloce , ~ Rossignol philomèle ,9 0,9 7 8 ~ Grive musicienne ,2 0,8 2 8 Pouillot de Bonelli ,5 0,8 5 6 ~ Serin cini ,4 0,8 3 7 ~ Troglodyte mignon ,9 0,8 5 6 ~ Fauvette mélanocéphale ,5 0,7 3 5 ~ Pic vert ,5 0,7 5 7 ~ Grive draine ,5 0,6 4 6 ~ Roitelet à triple bandeau ,1 0,6 1 6 Alouette des champs ,3 0,5 2 5 ~ Alouette lulu ,3 0,5 3 4 ~ Grimpereau des jardins ,2 0,5 2 5 Hypolaïs polyglotte ,2 0,5 2 4 Pic épeiche ,3 0,5 3 5 ~ Rougequeue noir* ,5-5 * Linotte mélodieuse ,3 0,4 3 4 ~ Mésange à longue queue ,6 0,4 4 3 ~ Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 37

38 Tendance IPA Fréquence (/10) Espèces Points Total Chardonneret élégant ,3 0,3 3 3 ~ Coucou gris ,3 0,3 3 3 ~ Moineau domestique 3 3 0,1 0,3 1 1 ~ Fauvette grisette 2 2 0,3 0,2 2 1 ~ Loriot d'europe ,1 0,2 1 2 ~ Bruant proyer* 1 1-0,1-1 * Étourneau sansonnet 1 1 0,1 0,1 1 1 ~ Faisan de Colchide 1 1 0,1 0,1 1 1 ~ Mésange huppée 1 1 0,1 0,1 1 1 ~ Mésange noire* 1 1-0,1-1 * Perdrix rouge 1 1 0,1 0,1 1 1 ~ Pie-grièche écorcheur* 1 1-0,1-1 * Sittelle torchepot 1 1 0,3 0,1 3 1 Tarier pâtre 1 1 0,1 0,1 1 1 ~ 23, Espèces grégaires, non nicheuses in situ ou non chanteuses Corneille noire ,8 8,9 6 9 Martinet noir ,1 3,6 3 8 Milan noir , Hirondelle rustique ,5 1,3 3 4 Corbeau freux ,1 1 2 Martinet à ventre blanc* Geai des chênes ,5 0,9 5 7 Buse variable ,2 0,8 2 6 Guêpier d'europe ,2 0,6 2 2 Choucas des tours ,8 0,5 4 4 Circaète Jean-le-Blanc* ,3-3 Épervier d'europe ,1 0,3 1 3 Bergeronnette grise* ,2-2 Faucon crécerelle ,7 0,2 5 2 Espèces Points Total IPA Fréquence (/10) Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 38

39 Goéland leucophée* ,2-2 Pie bavarde ,1 0,2 1 2 Pipit des arbres ,1 0,2 1 2 Pouillot fitis ,3 0,2 3 2 Aigle botté* 1 1-0,1-1 Bondrée apivore 1 1 0,1 0,1 1 1 Canard colvert* 1 1-0,1-1 Faucon hobereau* 1 1-0,1-1 Grand Corbeau* 1 1-0,1-1 Hirondelle de rochers* 1 1-0,1-1 Mésange indéterminée* 1 1-0,1-1 Grand-duc d'europe Tourterelle des bois Tourterelle turque Verdier d Europe Hirondelle de fenêtre Espèces contactées en 2010 mais pas en 2015 Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 39

40 Annexe II : Fiches espèces Afin de disposer de fiches espèces standardisées au niveau départemental, les fiches suivantes ont été adaptées à partir du travail effectué par Naturalia sur le site Natura 2000 B6. En complément des fiches déjà disponibles, les fiches Faucon pèlerin, Monticole bleu et Grand-duc d Europe ont été rédigées par la LPO 07 dans le cadre du travail effectué sur le site B14 / ENS des massifs de Crussol et Soyons.

41 FICHE TYPE CODE N2000 : Taxonomie Nom Vernaculaire NOM SCIENTIFIQUE (AUTEUR, DATE) Ordre, Famille, Classe Enjeu de conservation de l espèce : Fort assez fort modérés faible Nombre de sites N2000 où l espèce est présente (citée dans le FSD) X sites en France (source INPN) X en Rhône-Alpes (source INPN) X en Ardèche (le nombre de site intègre les données du site B14) (sources) Photo Photo : Source Photo Photo: Source STATUTS DE PROTECTION (PN, DH) STATUTS DE CONSERVATION (EX, EW, CR, EN, VU, NT, LC, DD, NE) Directive Habitats / Oiseaux Annexes (DH II, DH IV, DH V) Monde Quasi menacé (UICN, 2011) Conventions internationales Berne, Bonn, Washington France - Protection nationale PN Région VU A titre indicatif : DH = Directive Habitats II, IV et V PN = Protection Nationale Les catégories déterminant le statut de conservation de l IUCN sont : EX : Eteint EW : Eteint à l état sauvage CR : En danger critique d extinction EN : En danger VU : Vulnérable NT : Quasi menacé LC : Préoccupation mineure DD : Données insuffisantes NE : Non évalué DESCRIPTION SYNTHETIQUE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Description morphologique (couleur, critère de détermination, etc.) Description du ou des habitats où l espèce se développe pendant les différents stades de son cycle de vie. DIAGNOSTIC SYNTHETIQUE LOCALISATION SUR LE SITE B14 Description de la localisation de l espèce sur le site B14. carte DESCRIPTION GENERALE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Caractères morphologiques Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 41

42 Taille de l espèce ; Caractéristiques anatomiques. Caractères biologiques Régime alimentaire Régime alimentaire durant les différents stades de développement. Activité Activité journalière et saisonnière de l espèce. Reproduction Période de reproduction et comportements. Capacités de régénération et de dispersion Déplacements de l espèce dans ses habitats préférentiels Habitats d espèce Habitats de reproduction Habitat (s) nécessaire(s) à la reproduction de l espèce. Habitats d alimentation Habitat(s) de chasse et d alimentation nécessaire(s) à la survie de l espèce. Habitats d hivernage Habitat(s) utilisé(s) par l espèce pendant la saison hivernale. EVOLUTION HISTORIQUE ET REPARTITION Europe Répartition en Europe France Répartition sur le territoire national Région Répartition en Rhône-Alpes Département Répartition en Ardèche DISTRIBUTION DE L ESPECE AU SEIN DU SITE Les habitats naturels ou artificiels que l espèce fréquente au sein du site B14. ETAT DE CONSERVATION Type Abondance Degré d isolement Degré de vulnérabi Degré de conservation Possibilité de restauration Evaluat ion Priorité d action Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 42

43 Résidence (p) : l espèce est présente toute l année sur le site (espèce non migratrice ou plante, population résidente d une espèce migratrice) Reproduction (r) : l espèce utilise le site pour élever les jeunes (par exemple, reproduction, nidification) Concentration (c) : l espèce utilise le site comme étape ou comme perchoir, ou lors de la migration ou de la mue, hors des aires de reproduction (à l exclusion de l hivernage) Hivernage (w) : l espèce utilise le site pendant l hiver - C = espèce commune, R = espèce rare, V = espèce très rare, P = espèce présente A : population (presque) isolée, B : population non isolée, mais en marge de son aire de répartition, C : population non isolée dans son aire de répartition élargie. lité A : très vulnérable ; B : vulnérabili té moyenne ; C : non menacée. A : conservation excellente= éléments en excellent état, indépendamment de la notation attribuée en ce qui concerne la possibilité de restauration. B : conservation bonne= éléments bien conservés, indépendamment de la notation attribuée en ce qui concerne la possibilité de Restauration, = éléments en état moyen ou partiellement dégradés et restauration facile. C : conservation moyenne ou réduite= toutes les autres combinaisons. de l habitat d espèce A : restauration facile ; B : restauration possible avec effort moyen ; C : restauration difficile ou impossible. globale A : valeur excellen te, B : valeur bonne, C : valeur significa tive. Seront renseigné s les codes «action» définis pour le plan de gestion FACTEURS QUI CONTRIBUENT A L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE FACTEURS QUI CONTRARIENT L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE FACTEURS NATURELS FACTEURS HUMAINS PRECONISATIONS DE GESTION HABITAT D ESPECE ESPECE INDICATEURS DE SUIVI Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 43

44 ESPECES PRESENTEES : - Alouette lulu - Bruant ortolan - Pie-grièche écorcheur - Fauvette pitchou - Circaète-Jean-le-Blanc - Bondrée apivore - Busard cendré - Engoulevent d Europe - Milan noir - Milan royal - Martinet à ventre blanc - Faucon pèlerin - Monticole bleu - Grand-duc d Europe N.B : Le site n étant pas désigné au titre d une ZPS, seules certaines espèces d oiseaux à enjeux citées dans la bibliographie et contactées ont fait l objet de fiches. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 44

45 CODE N2000 : A246 Taxonomie Alouette lulu LULLULA ARBOREA (LINNAEUS, 1758) Oiseaux, Aves, Passeriformes, Alaudidé Modéré Nombre de sites N2000 où l espèce est présente 251 sites en France 14 sites en Rhône-Alpes 10 sites en Ardèche (dont B14) Photo : Vincent PALOMARES Photo : LPO 07 STATUTS DE PROTECTION STATUTS DE CONSERVATION Directive Habitats / Oiseaux DO I Monde LC (UICN 2012) Conventions internationales Berne III France LC (UICN2008) Protection nationale PN Région VU (LR Rhône-Alpes) - Vulnérable en hivernage DESCRIPTION SYNTHETIQUE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Petite alouette de couleur brune avec une queue courte qui se tient souvent à découvert, perchée sur un arbre ou les fils électriques. Reconnaissable à son vol onduleux au cours duquel elle émet le chant caractéristique qui lui a valu son nom. Migratrice partielle qui affectionne les secteurs ouverts, les landes et les boisements clairs entrecoupés de champs. DIAGNOSTIC SYNTHETIQUE LOCALISATION SUR LE SITE B14 L Alouette lulu (Lullula arborea) a été contactée sur 4 points à Châteaubourg, 2 points à Crussol et n a pas été observée à Soyons où elle était indiquée en Les milieux occupés vont des pelouses ouvertes aux landes claires, en passant par les milieux agricoles (cultures, vignes). L Alouette lulu est bien représentée en Ardèche. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 45

46 DESCRIPTION GENERALE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Caractères morphologiques Alouette de petite taille avec une queue courte et des ailes relativement larges. Motif caractéristique sur l aile avec l alternance de noir et de blanc au niveau du poignet et traits sourciliers marqués pouvant se rejoindre sur la nuque. Couleur générale brune avec les parotiques de couleur roussâtre encadrées de blanc. Ongles postérieurs relativement longs. Caractères biologiques Régime alimentaire Reproduction Capacités de régénération et de dispersion L espèce est insectivore pendant la période de reproduction. Elle se nourrit alors principalement d invertébrés terrestres. En période hivernale, son alimentation principale est composée de graines. La nidification commence dès le mois de mars pour la première couvée. Le nid est installé au sol dans une petite dépression agrémentée d herbes sèches et de brindilles. La femelle pond de 3 à 4 œufs de couleur blanc grisâtre finement tachetés de brun-rouge. L éclosion intervient au bout de deux semaines de couvaison. Les juvéniles quittent le nid au bout de 10 à 15 jours, avant même de savoir voler. Une deuxième couvée a lieu le plus souvent au mois de mai-juin. En période postnuptiale, les individus se regroupent en bandes plus ou moins importantes. Dans le sud de l Europe, les oiseaux ne se déplacent pas et effectuent souvent des migrations altitudinales pour rejoindre des zones d hivernage qui offrent des disponibilités en nourriture (graines). Les populations les plus septentrionales migrent dans des quartiers d hivernage situés plus au sud. Habitats d espèce Habitats de reproduction Habitats d alimentation Habitats d hivernage L Alouette lulu occupe, en période de reproduction, les espaces ouverts principalement situés sur les plateaux, sommets et les crêtes. Les habitats sont constitués de zones ouvertes à semi-ouvertes (prairies, landes, cultures). Les habitats d alimentation sont les mêmes que les habitats de reproduction. L Alouette lulu va utiliser les secteurs ouverts à végétation basse et éparse et les zones de terre nue afin de capturer ses proies au sol. En hiver, les individus descendent à des altitudes moins élevées pour gagner des sites d hivernage situés dans les fonds de vallées. Les zones utilisées sont composées de grandes parcelles qui peuvent être en friche et ainsi offrir des disponibilités en nourriture (graminées). EVOLUTION HISTORIQUE ET REPARTITION Europe France Région Département L espèce est largement répandue en Europe avec une population d environ couples. Entre les années 1970 et 1990 une baisse des effectifs a été observée dans une majorité de pays. Si cette baisse est encore d actualité dans certains pays (Allemagne, Ukraine) la tendance actuelle est à la stabilité voir à l augmentation pour le reste de l Europe. La population française se situe entre et couples. L espèce est bien représentée dans l ensemble du Massif Central, le pays languedocien et en Provence, plus localisée sur le littoral atlantique, et dans la partie nord du pays. Les effectifs semblent avoir légèrement diminués depuis le début du siècle ; et la répartition de l espèce a évolué sur l ensemble du territoire. En Rhône-Alpes, la population semble en légère augmentation ces dernières décennies. L Alouette lulu est bien présente dans les secteurs les plus thermophiles et sur les versants ensoleillés en dessous de 1500 m. L espèce se retrouve principalement dans les départements de la Drôme, de l Ardèche et de la Loire. En Ardèche, l Alouette lulu est bien représentée, notamment en Basse-Ardèche avec des densités de 0,4 couples/10 ha. Comme pour le reste de la région Rhône-Alpes, elle occupe des milieux à tendance thermophile, les zones ouvertes sommitales et les milieux de garrigues du sud du département. L espèce est également présente sur les autres sites Natura 2000 où elle se retrouve dans des configurations similaires (garrigues, landes claires, parcellaires agricoles). Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 46

47 DISTRIBUTION DE L ESPECE AU SEIN DU SITE L Alouette lulu (Lullula arborea) a été contactée sur 4 points à Châteaubourg, 2 points à Crussol et n a pas été observée à Soyons où elle était indiquée en ETAT DE CONSERVATION Type Abondance Degré d isolement Degré de vulnérabilité Degré de conservation Possibilité de restauration de l habitat d espèce Evaluation globale Priorité d action P : résidente C : commune C : population non isolée, dans sa pleine aire de répartition C : non menacée A : conservation excellente B : restauration possible avec effort moyen A : Valeur excellente FACTEURS NATURELS FACTEURS HUMAINS FACTEURS QUI CONTRIBUENT A L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE Fermeture douce des milieux. Pastoralisme extensif, pratiques agricoles extensives, maintien de zones en friche en période hivernale. FACTEURS QUI CONTRARIENT L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE Fermeture des milieux trop importante sur les sites favorables. Pratiques agricoles intensives, traitements phytosanitaires, cultures monospécifiques PRECONISATIONS DE GESTION HABITAT D ESPECE Maintenir l élevage extensif et les zones de pelouses et garrigues. ESPECE INDICATEURS DE SUIVI Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 47

48 CODE N2000 : A379 Taxonomie Bruant ortolan EMBERIZA HORTULANA (LINNAEUS, 1758) Aves, Passeriformes, Emberizidé Fort Nombre de sites N2000 où l espèce est présente 122 sites en France 7 sites en Rhône-Alpes 2 sites en Ardèche Photo : Vincent PALOMARES Photo : LPO 07 STATUTS DE PROTECTION STATUTS DE CONSERVATION Directive Habitats / Oiseaux DO I Monde LC (UICN 2012) Conventions internationales Berne III France VU (UICN2008) Protection nationale PN Région EN (LR Rhône-Alpes) DESCRIPTION SYNTHETIQUE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Bruant de taille moyenne, souvent repéré lorsqu il émet son chant caractéristique depuis un point haut (arbuste, arbre). Assez farouche, il se dissimule rapidement quand il est dérangé. Le Bruant ortolan est un estivant nicheur qui affectionne les zones de cultures avec bosquets, pâtures arborées et clairières. DIAGNOSTIC SYNTHETIQUE LOCALISATION SUR LE SITE B14 Le Bruant ortolan (Emberiza ortulana) était bien présent en 1979 sur Crussol et Châteaubourg. La dernière mention date de Les études de 2010 et 2015 n ont pas permis de recontacter l espèce. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 48

49 DESCRIPTION GENERALE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Caractères morphologiques Reconnaissable pour le mâle au net cercle oculaire blanc jaunâtre, le trait malaire foncé, la moustache et la gorge jaune pâle, le ventre et les flancs sont de couleur brun-orangé. La tête est brune-olivâtre et les parties supérieures sont brunes rayées de noirs. Caractères biologiques Régime alimentaire Reproduction Capacités de régénération et de dispersion Se nourrit de chenilles, de petits orthoptères et autres insectes. En période automnale, l espèce devient plus granivore. Les jeunes oiseaux sont insectivores jusqu à leur envol. Les mâles sont les premiers sur les zones de reproduction. Le nid, le plus souvent construit au sol, est constitué d herbes et de brindilles. La ponte se compose d environ cinq œufs blancs bleutés tachés de sombres, pondus en mai-juin. L incubation dure une douzaine de jours et semble assurer par la femelle seule. Les jeunes, nidicoles, sont nourris pendant 10 à 13 jours et conservent le plumage juvénile pendant environ trois mois. Migrateur précoce qui quitte ses quartiers de nidification dès le mois d août afin de rejoindre ses quartiers d hivernage sub-sahariens. En août/septembre, les bruants ortolans se regroupent en petites bandes avant de partir, de nuit, en migration. Habitats d espèce Habitats de reproduction Habitats d alimentation Habitats d hivernage Sur le site B14, cette espèce se retrouvait au sein d habitats ouverts (landes, coteaux secs, pelouses ) avec présence d arbres ou d arbustes. Cette espèce n est plus présente malgré l existence de milieux favorables sur le site. Le Bruant ortolan se nourrit sur les mêmes habitats que ceux utilisés pour la reproduction. Il peut rechercher sa nourriture au sol ou directement dans les arbres et les buissons bas. En période de migration, on peut le retrouver en train de se nourrir sur les secteurs ouverts riches en graines. Migrateur sub-saharien, n hiverne pas au sein de la zone d étude considérée. EVOLUTION HISTORIQUE ET REPARTITION Europe France Région L espèce est présente dans la quasi-totalité des pays européens avec une population nicheuse estimée à 5 à 16 millions de couples. Les densités les plus importantes se retrouvent dans les pays d Europe centrale (Roumanie, Bulgarie) secteurs où les populations de Bruant ortolan paraissent stables. Cependant, cette espèce a connu un fort déclin entre les années , qui semble perdurer de nos jours, avec une tendance à la baisse de la population nicheuse dans une majeure partie des pays d Europe de l Ouest. Actuellement, le Bruant ortolan est considéré comme «en réduction» à l échelle du Paléarctique occidental. La population nicheuse est de l ordre de à couples. Les bastions de l espèce se situent en région méditerranéenne, en Rhône-Alpes et dans le Massif-Central (Puy-de-Dôme). Ailleurs, l espèce est assez rare dans les Alpes centrales, les Pyrénées et le centre Ouest. Il est absent en Corse. Le Bruant ortolan était autrefois un nicheur commun dans toute la France (sauf le Nord-ouest et le Nord du pays). A partir du début du 20 ème siècle, il a disparu de plusieurs départements de la moitié nord, et il semble se raréfier dans des zones où il était /semblait bien présent (Vaucluse, Drôme, Lozère). En Rhône-Alpes, l effectif nicheur est estimé à environ couples répartis en trois zones bien distinctes que sont le sud de l Ardèche (Basse-Ardèche, Cévennes et Boutières), le sud de la Drôme (Baronnies, Tricastin, Diois et Vercors) et l est de la Savoie (Vanoise). L espèce est également présente de manière plus ponctuelle dans le nord de la Drôme, le Beaujolais, les Monts du Lyonnais et la Chartreuse. La population Rhône-Alpine a connu une diminution ces dernières décennies avec la disparition de plusieurs districts comme le département de la Loire (Plaine du Forez, Roannais), les Crêts du Jura, les Bauges et le nord du Beaujolais. EVOLUTION HISTORIQUE ET REPARTITION Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 49

50 Département En Ardèche, le Bruant ortolan semble bien se maintenir au sein des territoires qui offrent encore des habitats de reproduction optimaux. Ainsi, on le retrouve principalement dans la moitié sud du département (Basse- Ardèche, Boutières et Cévennes). Les zones de garrigues dégradées et les espaces ouverts avec une végétation fragmentée (serres) semblent privilégiés. Le site Natura 2000 (B24 FR ) abrite également le Bruant ortolan qui s y retrouve dans les configurations décrites ci-dessus. DISTRIBUTION DE L ESPECE AU SEIN DU SITE Le Bruant ortolan (Emberiza ortulana) était bien présent en 1979 sur Crussol et Châteaubourg. La dernière mention date de Les études de 2010 et 2015 n ont pas permis de recontacter l espèce. ETAT DE CONSERVATION Type Abondance Degré d isolement Degré de vulnérabilité Degré de conservation Possibilité de restauration de l habitat d espèce Evaluation globale Priorité d action R : Reproduction Absente FACTEURS NATURELS FACTEURS HUMAINS FACTEURS QUI CONTRIBUENT A L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE Fermeture douce des milieux. Pastoralisme extensif, pratiques agricoles extensives, maintien de zones en friches et d un réseau boisé (haies, bosquets, arbres ponctuels). FACTEURS QUI CONTRARIENT L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE Fermeture des milieux trop importante sur les sites favorables, disparition des zones de transition. Pratiques agricoles intensives, traitement phytosanitaires, arrachage des haies, présence de monoculture. PRECONISATIONS DE GESTION HABITAT D ESPECE ESPECE Maintenir l élevage extensif et les zones de pelouses et garrigues. La dynamique de l espèce n est pas seulement liée à l habitat, mais également à des facteurs limitants en migration (braconnage) et en hivernage. INDICATEURS DE SUIVI Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 50

51 CODE N2000 : A338 Taxonomie Pie-grièche écorcheur Aves, Passeriformes, Laniidé LANIUS COLLURIO (LINNAEUS, 1758) Modéré Nombre de sites N2000 où l espèce est présente 309 sites en France 27 sites en Rhône-Alpes 2 sites en Ardèche (dont B14) Photo : Florian JACOB, LPO 07 Photo : LPO 07 STATUTS DE PROTECTION STATUTS DE CONSERVATION Directive Habitats / Oiseaux DO I Monde LC (UICN 2012) Conventions internationales Berne II France LC (UICN2008) Protection nationale PN Région LC (LR Rhône-Alpes) DESCRIPTION SYNTHETIQUE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Passereau de taille moyenne (environ 18 cm) dont la silhouette rappelle celle d un petit rapace, notamment en raison du bec légèrement crochu. La Pie-grièche écorcheur est souvent repérée à la cime des buissons qui lui servent de poste de chasse. Cette espèce, à l instar des autres pies grièches, empale ses proies sur les épines des buissons pour se constituer des «gardemangers».migrateur transsaharien qui affectionne les milieux ouverts de transition avec la présence d une végétation fragmentée et de zones ouvertes riches en insectes. DIAGNOSTIC SYNTHETIQUE LOCALISATION SUR LE SITE B14 La Pie-grièche écorcheur a été contactée sur Crussol et en périphérie de Châteaubourg. Les observations sont isolées même si l habitat potentiel est bien représenté.. DESCRIPTION GENERALE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 51

52 Caractères morphologiques Le mâle présente une combinaison de couleurs typiques avec la tête et le croupion gris cendré, un manteau brun-roux, une queue noire bordée de blanc et les parties inférieures d une couleur rose vineux plus ou moins soutenue. Un masque noir, qui s étend du front jusqu en arrière des parotiques, tranche avec la gorge blanche. Le bec et les pattes sont noirs. Caractères biologiques Régime alimentaire Reproduction Capacités de régénération et de dispersion L espèce est surtout insectivore (95 % de son alimentation). Les proies les plus consommées sont les hyménoptères, les orthoptères et les coléoptères (carabidés et scarabéidés). Cependant, la Pie-grièche écorcheur peut se montrer opportuniste et consommer des petits vertébrés (amphibiens, reptiles, oiseaux et micromammifères) qui peuvent représenter jusqu à 5% des captures. La nidification débute dès le retour des couples sur les zones de reproduction. Le nid, constitué de brindilles et d herbes sèches, est construit à environ 1,5 mètre de haut dans un buisson épineux. La ponte est composée de 4 à 6 œufs de couleur claire, pondus à partir de la première décade de mai. L incubation dure environ 15 jours et est assurée uniquement par la femelle. Les jeunes vont quitter le nid vers l âge de deux semaines. Les secondes pontes sont très rares, contrairement aux couvées de remplacement suite à un échec de la première couvée. Migrateur transsaharien, la Pie-grièche quitte ses zones de reproduction entre la mi-juillet et la mi-août. Le retour depuis les quartiers d hivernage se fait à partir de la fin avril et du début du mois de mai. En période postreproduction, les familles, constituées du couple et de ses jeunes, peuvent être observées pendant un certain temps à proximité des zones de nidification. Habitats d espèce Habitats de reproduction Habitats d alimentation Habitats d hivernage Sur le site B14, la Pie-grièche écorcheur occupe les zones de pelouses pâturées, qui offrent une végétation arbustive en périphérie, offrant des postes de chasse régulièrement répartis. Sur le massif de Châteaubourg, d autres habitats favorables existent : landes pâturées et cultures. La Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio) se nourrit sur les mêmes habitats que ceux utilisés pour la reproduction. Elle va capturer ses proies directement au sol, sur les zones les plus ouvertes, plus rarement en vol, notamment lors des émergences de coléoptères. Migrateur sub-saharien, n hiverne pas au sein de la zone d étude considérée. EVOLUTION HISTORIQUE ET REPARTITION Europe France Région L espèce est présente dans la quasi-totalité des pays européens avec une population estimée à plus de couples nicheurs. Les effectifs les plus importants sont concentrés dans les pays d Europe centrale : Roumanie, Hongrie, Pologne. La Pie-grièche écorcheur a connu un léger déclin de ses effectifs dans les années , notamment au sein des populations les plus occidentales. Ce déclin a semblé perdurer au cours des années 2000 dans certains pays, alors que dans le même temps, les populations orientales sont restées stables. La population nicheuse française est estimée entre et couples. L espèce est présente sur une grande partie du territoire. Elle est faiblement représentée au nord d une ligne allant de Nantes à Charleville-Mézières, très rare en Bretagne et dans les plaines méditerranéennes. Elle se reproduit du niveau de la mer jusqu à 2000 mètres d altitude et peut-être très abondante dans les régions de moyenne montagne qui offrent des milieux favorables (Auvergne). La Pie-grièche écorcheur nichait autrefois (19 ème et début du 20 ème siècle) dans la totalité du pays. Par la suite, elle s est raréfiée en Bretagne, dans le Nord- Ouest et dans de nombreuses régions de plaine. La région Rhône-Alpes abrite entre et couples, soit de 6 à 16 % des effectifs nationaux. L espèce est présente dans tous les départements avec une préférence pour ceux dominés par l étage collinéen et les zones de moyenne montagne qui hébergent d importants effectifs nicheurs. Globalement, la Pie-grièche niche en Rhône-Alpes dans les zones de plaine jusqu à 1500 mètres, la reproduction devenant bien plus rare à partir de cette altitude. Si la population Rhône-Alpine semble se maintenir, notamment dans ses foyers septentrionaux, les effectifs les plus méridionaux (Sud de l Ardèche et de la Drôme) connaissent une diminution ces dernières décennies. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 52

53 Département En Ardèche, l espèce se porte bien dans la moitié nord du département (Coiron, Boutières, Vivarais, Cévennes) où elle se retrouve dans zones collinéennes de moyenne altitude. A contrario, les secteurs de la Basse-Ardèche et le tiers inférieur de la vallée du Rhône sont apparemment délaissés. Sur les sites occupés, les populations connaissent une diminution de leurs effectifs, phénomène qui touche plus largement les populations de plaine de cette espèce. DISTRIBUTION DE L ESPECE AU SEIN DU SITE L espèce est rare sur le site B14, localisée sur 1 à 2 sites, malgré la présence d habitats favorables. ETAT DE CONSERVATION Type Abondance Degré d isolement Degré de vulnérabilité Degré de conservation Possibilité de restauration de l habitat d espèce Evaluation globale Priorité d action R : Reproduction R : Rare C : population non isolée, dans sa pleine aire de répartition. B : vulnérabilité moyenne B : conservation bonne B : restauration possible avec effort moyen ; FACTEURS NATURELS FACTEURS HUMAINS FACTEURS QUI CONTRIBUENT A L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE Fermeture progressive des zones ouvertes avec apparition d un stade intermédiaire de colonisation par les arbustes. Elevage extensif, maintien des prairies de fauche, maintien de la strate arbustive fragmentée. FACTEURS QUI CONTRARIENT L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE Fermeture des milieux trop importante sur les sites favorables, disparition des zones de transition, Pratiques agricoles intensives, traitements phytosanitaires, arrachage des haies, présence de monoculture. PRECONISATIONS DE GESTION HABITAT D ESPECE Maintien et développement du système agro-pastoral extensif avec réouverture des milieux trop fermés et maintien d une strate arbustive et d un réseau de haies. ESPECE INDICATEURS DE SUIVI Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 53

54 CODE N2000 : A302 Taxonomie Fauvette pitchou SYLVIA UNDATA (BODDAERT, 1783) Aves, Passeriformes, Sylviidé Modéré Nombre de sites N2000 où l espèce est présente 118 sites en France 1 site en Rhône-Alpes 2 sites en Ardèche (dont B14) Photo : Naturalia Photo : Naturalia (site B6) STATUTS DE PROTECTION STATUTS DE CONSERVATION Directive Habitats / Oiseaux DO I Monde NT (UICN 2012) Conventions internationales Berne II France LC (UICN2008) Protection nationale PN Région LC (LR Rhône-Alpes) DESCRIPTION SYNTHETIQUE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Petit sylviidé discret surtout repéré grâce à son chant émit depuis la cime des buissons. Espèce sédentaire, la Fauvette pitchou est inféodée aux structures de végétations denses et basses comme les garrigues à Chêne kermès dans le sud de la France et les landes à ajoncs et genêts plus au nord. DIAGNOSTIC SYNTHETIQUE LOCALISATION SUR LE SITE B14 La Fauvette pitchou a été citée 2 fois en 30 ans, sur Crussol et Châteaubourg. Elle n a pas été contactée au cours des inventaires de 2010 et Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 54

55 DESCRIPTION GENERALE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Caractères morphologiques Petite fauvette avec le dos gris foncé, la poitrine et les flancs couleur lie de vin et la gorge pointillée de blanc. Les adultes ont un cercle orbitaire rouge qui est plus intense chez le mâle. La queue est relativement longue par rapport au reste du corps ce qui lui confère une silhouette particulière en comparaison aux autres fauvettes. Caractères biologiques Régime alimentaire Reproduction Capacités de régénération et de dispersion Se nourrit principalement d arthropodes qui sont capturés dans les buissons près du sol. Consomme également des fruits et baies en automne. Les juvéniles sont nourris avec des chenilles au premier stade de leur développement. La nidification débute en mars avec l installation des mâles chanteurs sur les territoires et la construction du nid qui est situé dans un buisson bas. A partir du mois d avril, la femelle dépose 3 à 5 œufs qu elle va couver pendant 12 à 14 jours. Les juvéniles quittent le nid au bout de deux semaines. Sédentaire, la Fauvette pitchou n effectue que de très faibles déplacements saisonniers. En période postnuptiale, les individus juvéniles vont se disperser autour des territoires de naissance. Habitats d espèce Habitats de reproduction Habitats d alimentation Habitats d hivernage Sur la zone du site B14, la Fauvette pitchou utilisait probablement les landes basses à buis (strate de végétation de 1 mètre maximum) situées sur les plateaux de Crussol et Châteaubourg. Les habitats d alimentation sont les mêmes que les habitats de reproduction. L espèce se nourrit dans la partie basse des landes à buis voir directement au sol. En période hivernale, la Fauvette pitchou reste présente au sein des zones de landes et de buissons bas qu elle utilise tout au long de l année. Lors de conditions climatiques particulières (froid, enneigement important), elle peut descendre plus bas en plaine mais toujours en recherchant les secteurs les plus ouverts de végétation arbustive. EVOLUTION HISTORIQUE ET REPARTITION Europe France Région Département Espèce localisée dans les pays du Sud-ouest de l Europe, avec une population d environ couples nicheurs. L Espagne et la France abritent une majeure partie de cette population. La Fauvette pitchou a connu un déclin de ses effectifs dans les années , suivi d une stabilité voir d une augmentation dans certains pays depuis. La population nicheuse française est comprise entre et couples. Les foyers de population sont le sud-est de la France, qui concerne la sous-espèce nominale, le Sud-ouest et la Bretagne pour la sousespèce dartfordiensis. Ailleurs, l espèce est présente en faible effectif en Île-de-France, dans le Poitou et en Brenne. Concernant l évolution de cette espèce, les fluctuations connues (notamment pour la population Atlantique) sont surtout dues aux hivers rigoureux qui peuvent décimer une grande partie des effectifs. La région Rhône-Alpes abrite entre 1000 et 4000 couples qui sont concentrés dans les départements de l Ardèche et de la Drôme. A l échelle régionale, il semble que la Fauvette pitchou soit liée à la zone méditerranéenne qui comprend la Basse-Ardèche, les Cévennes et les Boutières pour l Ardèche et les Baronnies et le Diois pour la Drôme. Ailleurs, elle est signalée localement en Isère et dans la Loire. En Ardèche, la Fauvette pitchou est surtout présente dans le sud et l ouest du département. Elle occupe les territoires des Boutières, des Cévennes et de la Basse-Ardèche. Elle est également connue sur les coteaux ardéchois de la Vallée du Rhône. Les milieux occupés varient entre les garrigues à Genêt scorpion ou à Buis et les landes à Genêt purgatif bien exposées plus en altitude. DISTRIBUTION DE L ESPECE AU SEIN DU SITE Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 55

56 La Fauvette pitchou n est actuellement pas présente sur le site B14. ETAT DE CONSERVATION Type Abondance Degré d isolement Degré de vulnérabilité Degré de conservation Possibilité de restauration de l habitat d espèce Evaluation globale Priorité d action FACTEURS NATURELS FACTEURS HUMAINS FACTEURS QUI CONTRIBUENT A L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE Fermeture progressive des zones ouvertes avec apparition d un stade intermédiaire de colonisation par la lande à Genêts notamment, Stades végétaux post incendies. Pastoralisme extensif. FACTEURS QUI CONTRARIENT L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE Apparition d une strate arbustive et arborée trop dense pour les exigences de cette espèce. Pratiques agricoles intensives, élevages ovins intensifs. PRECONISATIONS DE GESTION HABITAT D ESPECE Maintien et développement du système agro-pastoral extensif avec réouverture des milieux trop fermés et maintien des landes basses à buis. ESPECE INDICATEURS DE SUIVI La présence de cette espèce en limite d aire de répartition peut évoluer. Elle atteint actuellement sa limite sur les sites Natura 2000 B25 pour la vallée du Rhône (landes à buis sur calcaire) et B6 (landes à genêts). Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 56

57 Taxonomie CODE N2000 : A080 Nombre de sites N2000 où l espèce est présente Circaète-Jean-le-Blanc CIRCAETUS GALLICUS (GMELIN, 1788) Aves, Falconiformes, Accipitridé 209 sites en France 21 sites en Rhône-Alpes Modéré 3 sites en Ardèche (dont B14) Photo : LPO 07 Photo : Naturalia (site B6) STATUTS DE PROTECTION STATUTS DE CONSERVATION Directive Habitats / Oiseaux DO I Monde LC (UICN 2012) Berne II et III, Conventions internationales Bonn II, France LC (UICN2008) Washington A Protection nationale PN Région NT (LR Rhône-Alpes) DESCRIPTION SYNTHETIQUE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Rapace diurne de grande taille dont la silhouette en vol est caractéristique. Reconnaissable à la tête grosse et ronde et aux grands yeux jaunes rappelant un rapace nocturne. Se nourrit de reptiles (serpents principalement) qu il capture après avoir effectué un vol stationnaire. Migrateur transsaharien, le Circaète-Jean-le-blanc recherche des habitats ouverts pour son alimentation et les forêts claires de pins ou de chênes pour la nidification. DIAGNOSTIC SYNTHETIQUE LOCALISATION SUR LE SITE B14 Le Circaète-Jean-le-Blanc est présent sur l ensemble du site, qui est utilisé comme territoire de chasse. Les secteurs de nidification (forêts de pins sylvestres) se situent à l extérieur du site B14. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 57

58 DESCRIPTION GENERALE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Caractères morphologiques Grand rapace avec une tête proéminente et des yeux jaunes. Les parties inférieures sont blanches, plus ou moins parsemées de taches beiges alignées, avec un plastron brun qui va de la gorge jusqu en haut de la poitrine. La tête et le manteau sont brun clair et les rémiges sont légèrement plus foncées. Les ailes sont longues et bien digitées, la queue est barrée de trois bandes noires distinctes. Caractères biologiques Régime alimentaire Reproduction Capacités de régénération et de dispersion Le Circaète-Jean-le-Blanc est un spécialiste qui se nourrit exclusivement de reptiles et principalement de serpents. Les grandes couleuvres sont les proies les plus recherchées, mais les vipères sont également consommées tout comme les lézards (Lézard vert par exemple). La reproduction commence dès le retour des quartiers d hivernage. Le nid est situé dans un arbre, le plus souvent un conifère, à une hauteur comprise entre 3 et 25 mètres. La ponte, qui comporte un œuf unique, est déposée entre fin mars et mi-mai. L incubation dure entre 45 et 47 jours. Après l éclosion, le juvénile reste au nid pendant environ six à sept semaines. Une fois la reproduction et l élevage des jeunes terminés, les oiseaux partent en migration avec un pic pendant la deuxième quinzaine de Septembre. Habitats d espèce Habitats de reproduction Habitats d alimentation Le Circaète Jean-le-blanc ne niche actuellement pas directement sur le site B14. Des sites potentiels existent cependant : parcelle de pins noirs sur le versant Est de Crussol, sommets de chênes verts ou encore arbustes accrochés en falaise... Les observations réalisées sur le site d étude montrent que le Circaète utilise régulièrement le site B14 comme habitat de chasse. Zones pâturées, pentes dénudées par l érosion, rebords de falaise ou encore landes ouvertes sont autant de zones de recherche de proies. Habitats d hivernage Migrateur sub-saharien, n hiverne pas au sein de la zone d étude considérée. EVOLUTION HISTORIQUE ET REPARTITION Europe France Région Département Le Circaète-Jean-le-Blanc est présent dans le sud-ouest de l Europe, les pays méditerranéens et en Europe centrale et de l Est. La population nicheuse est relativement faible et s élève à environ 8400 couples, répartis principalement en France et en Espagne. La population nicheuse française se situe entre 2400 et 2900 couples nicheurs. L espèce est surtout présente dans les reliefs de l arrière-pays méditerranéen. Répandu en Auvergne, Languedoc-Roussillon, Paca, Rhône- Alpes et en Aquitaine. Absent ou très rare au nord d une ligne Nantes-Strasbourg. Après avoir connu une régression dans les jusqu au début des années 1980, l espèce semble se porter mieux avec une augmentation des effectifs. La région Rhône-Alpes abrite entre 306 et 422 couples. L espèce est présente dans tous les départements, avec toutefois des bastions dans les départements de l Ardèche et de la Drôme (entre 200 et 300 couples pour ces deux départements). En Ardèche, l espèce est présente dans la quasi-totalité du département (environ 100 couples) avec de fortes densités en basse-ardèche, dans les Boutières et dans les Cévennes. La population ardéchoise de circaète semble stable au regard de l évolution des effectifs de l espèce. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 58

59 DISTRIBUTION DE L ESPECE AU SEIN DU SITE Le Circaète-Jean-le-Blanc est présent sur l ensemble du site, qui est utilisé comme territoire de chasse. Les secteurs de nidification (forêts de pins sylvestres) se situent à l extérieur du site. ETAT DE CONSERVATION Type Abondance Degré d isolement Degré de vulnérabilité Degré de conservation Possibilité de restauration de l habitat d espèce Evaluation globale Priorité d action R : reproduction C : présente C : population non isolée, dans sa pleine aire de répartition. C : non menacée B : conservation bonne B : restauration possible avec effort moyen ; A : Valeur bonne 3 FACTEURS NATURELS FACTEURS HUMAINS FACTEURS QUI CONTRIBUENT A L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE Incendies qui favorisent l apparition de zones de chasse. Pastoralisme extensif et réouverture des milieux. FACTEURS QUI CONTRARIENT L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE Fermeture des zones ouvertes qui constituent les secteurs d alimentation. Tirs illégaux, disparition du pâturage extensif, agriculture intensive qui impacte la ressource alimentaire (reptiles). Dérangement sur les sites de reproduction, gestion forestière non maitrisée. PRECONISATIONS DE GESTION HABITAT D ESPECE Maintien et développement du système agro-pastoral extensif avec réouverture des milieux trop fermés, gestion raisonnée des massifs boisés. ESPECE. INDICATEURS DE SUIVI Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 59

60 CODE N2000 : A072 Taxonomie Nombre de sites N2000 où l espèce est présente Bondrée apivore Faible PERNIS APIVORUS (LINNAEUS, 1758) Aves, Falconiformes, Accipitridé 339 sites en France 22 sites en Rhône-Alpes 3 sites en Ardèche (dont B14) Photo : LPO 07 Photo : Naturalia (site B6) STATUTS DE PROTECTION STATUTS DE CONSERVATION Directive Habitats / Oiseaux DO I Monde LC (UICN 2012) Conventions internationales Berne II et III, Bonn II, Washington A et B France LC (UICN2008) Protection nationale PN Région NT (LR Rhône-Alpes) DESCRIPTION SYNTHETIQUE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Rapace diurne de taille moyenne très semblable à la Buse variable. La Bondrée apivore est un migrateur transsaharien qui passe l hiver en Afrique tropicale. Elle a la particularité de se nourrir exclusivement d hyménoptères comme les guêpes et les bourdons. Son habitat de prédilection semble être les massifs boisés qui alternent avec les prairies, le bocage et les grands massifs forestiers continus de feuillus et de conifères. DIAGNOSTIC SYNTHETIQUE LOCALISATION SUR LE SITE B14 La Bondrée apivore (Pernis apivorus)a été observée sur les sites de Crussol et Châteaubourg. Comme en 2010, l espèce n a pas été notée sur Soyons. L espèce utilise ces sites pour l alimentation (zones ouvertes). La nidification, forestière, n a pas pu être mise en évidence. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 60

61 DESCRIPTION GENERALE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Caractères morphologiques Silhouette typique chez les adultes. Petite tête rappelant celle d un pigeon, grise chez le mâle et plutôt brune chez la femelle. La coloration du plumage est variable d un individu à l autre. Le plus souvent, le dessous du corps et des ailes sont ponctués de noir, alignés de manière plus ou moins symétrique. La queue est longue et marquée de trois barres sombres. Caractères biologiques Régime alimentaire Reproduction Capacités de régénération et de dispersion Habitats de reproduction La Bondrée apivore consomme exclusivement des insectes, et particulièrement des hyménoptères (guêpes, bourdons). Ce sont surtout les œufs et les larves qui sont recherchées dans les essaims sauvages. Ce régime alimentaire peut être complété par d autres invertébrés, des reptiles et des micromammifères. La Bondrée apivore est une espèce monogame. La reproduction a lieu dès le retour de migration. Le couple installe son aire dans un arbre, assez haut, situé dans une forêt, un bosquet ou une haie. La ponte est réalisée en juin et juillet et elle comporte deux œufs richement colorés. L incubation dure environ 35 jours et l envol des jeunes a lieu dès le 40ème jour. Chaque couple élève 2 jeunes au maximum par an. La dispersion des juvéniles est extrêmement rapide et ces derniers partent en migration dès qu ils ont quitté l aire. La reproduction peut avoir lieu dès la première année mais une partie des individus stationnent dans les régions où l espèce ne niche pas. Habitats d espèce La Bondrée apivore recherche pour la nidification les boisements mixtes de superficie moyenne. Elle recherche également les zones de lisières et de clairières, les bosquets de grandes tailles situés sur les parties sommitales et les versants des vallées. Sa nidification au sein du site B14 n est pas certaine. Habitats d alimentation Les zones d alimentation sont les milieux ouverts (lisières, clairières), les pelouses pâturées et les landes. Les sous-bois sont également intéressants, puisqu ils peuvent héberger des essaims d hyménoptères. Habitats d hivernage Migrateur transsaharien, l espèce hiverne en Afrique. EVOLUTION HISTORIQUE ET REPARTITION Europe France Région Département La Bondrée apivore est présente dans la totalité des pays européens à l exception de l Irlande. Les effectifs nicheur, estimés à plus de couples, sont stables depuis les 1990 au sein des principaux bastions que sont la Russie, le Belarus et la France. La population française est de l ordre de couples nicheurs, ce qui représente plus du quart de la population nicheuse d Europe de l Ouest. Les effectifs semblent stables sur l ensemble du territoire bien que des variations soient difficilement appréciables du fait du caractère discret de cette espèce. La population Rhône-alpine est estimée entre 1333 et 1683 couples et ne semble pas, à l instar de la population française, avoir connu d importantes variations ces 30 dernières années. L espèce est présente dans l ensemble des départements de la région. L espèce est bien présente sur l ensemble du département de l Ardèche, avec des effectifs plus importants au niveau des reliefs boisés. DISTRIBUTION DE L ESPECE AU SEIN DU SITE La Bondrée apivore utilise le site B14 essentiellement comme habitat de chasse, en exploitant notamment les zones ouvertes (pelouses, garrigues). Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 61

62 ETAT DE CONSERVATION Type Abondance Degré d isolement Degré de vulnérabilité Degré de conservation Possibilité de restauration de l habitat d espèce Evaluation globale Priorité d action R : reproduction C : présente C : population non isolée, dans sa pleine aire de répartition. C : non menacée B : conservation bonne B : restauration possible avec effort moyen ; A : Valeur bonne FACTEURS NATURELS FACTEURS QUI CONTRIBUENT A L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE Conditions favorables à l émergence de nombreux hyménoptères. FACTEURS QUI CONTRARIENT L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE Conditions climatiques mauvaises, absence de proies disponibles. FACTEURS HUMAINS Gestion raisonnée des massifs boisés, calendrier pour les travaux. Mauvaise gestion des massifs boisés, dérangements, destruction illégale (tirs, empoisonnement, désairage). PRECONISATIONS DE GESTION HABITAT D ESPECE Favoriser le maintien des zones boisées mixtes, les effets de lisières et les zones de clairières. ESPECE INDICATEURS DE SUIVI Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 62

63 CODE N2000 : A084 Taxonomie Nombre de sites N2000 où l espèce est présente Busard cendré Fort CIRCUS PYGARGUS (LINNAEUS, 1758) Aves, Falconiformes, Accipitridé 202 sites en France 5 sites en Rhône-Alpes 3 sites en Ardèche Photo : Florian JACOB / LPO 07 STATUTS DE PROTECTION Photo : Naturalia (site B6) STATUTS DE CONSERVATION Directive Habitats / Oiseaux DO1 I Monde LC (UICN 2012) Conventions internationales Berne II et III, II, Washington A France VU (UICN2008) Bonn Protection nationale PN Région EN (LR Rhône-Alpes) DESCRIPTION SYNTHETIQUE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Rapace diurne élancé assez proche du Busard Saint-Martin dont il diffère par quelques détails du plumage et la silhouette. Le Busard cendré est un migrateur transsaharien qui hiverne au sud du Sahel et qui recherche les zones ouvertes en période de nidification. On le retrouve alors dans les friches, les landes, les cultures et les prairies de fauche. DIAGNOSTIC SYNTHETIQUE LOCALISATION SUR LE SITE B14 Les observations de Busard cendré (Circus pyrargus) étaient régulières en 1979 sur Crussol (sud du massif). L espèce ayant fortement régressé en Ardèche, sa présence actuelle est très peu probable sur le site B14 (aucune observation en 2010 et 2015). Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 63

64 DESCRIPTION GENERALE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Caractères morphologiques Le dimorphisme sexuel est marqué chez cette espèce. Le mâle adulte possède un plumage gris-cendré avec le bout des ailes noires. Les sous-caudales sont tachées de gris et de brun. Une barre noire traverse les rémiges secondaires. Le reste des parties inférieures est blanc grisâtre rayé de roux. La femelle aun plumage brunâtre avec des liserés roux sur la tête et la nuque. Le dessous du corps est roussâtre à crème rayé de brun foncé. Chez les deux sexes, le bec est noir ; la cire, l iris et les pattes sont jaunes. Caractères biologiques Régime alimentaire Reproduction Capacités de régénération et de dispersion Le Busard cendré (Circus pyrargus) se nourrit essentiellement de petits rongeurs, en particulier des campagnols. Il peut également consommer des insectes, des amphibiens, des reptiles et des passereaux qui sont capturés au sol. Les mâles sont de retour sur les zones de reproduction dès le début du mois d avril et se signalent rapidement par des parades en vol. Le Busard cendré peut nicher seul, mais les couples ont tendance à se regrouper et à former de petites colonies lâches. Le nid est installé au sol et est constitué d une plate-forme peu épaisse d herbes sèches. Il est généralement installé dans des prairies, des friches, des cultures céréalières voir des prés salés. La ponte comprend en général quatre œufs et l incubation dure de 28 à 30 jours. Les jeunes prennent leur envol au bout d 1 mois mais restent à proximité du nid où ils sont encore nourris par les adultes. Cette espèce, migratrice transsaharienne, atteint la maturité sexuelle au bout de 1 an pour les femelles et 2 ans pour les mâles. Une partie des oiseaux ne se reproduisent pas dès leurs premières année et sont considérés comme des erratiques. Habitats d espèce Habitats de reproduction Habitats d alimentation Habitats d hivernage Sur la zone du site B14, le Busard cendré pourrait trouver des habitats de nidification au sein des landes à genévriers et buis, habitat qui était également occupé dans les années en Basse-Ardèche. Sa régression globale dans ces milieux ne permet pas aujourd hui l occupation du site B14. Le Busard cendré (Circus pygargus) utilise des habitats ouverts à semi-ouverts pour la chasse : pelouses sèches, landes et cultures. L espèce est migratrice et hiverne au sud du Sahara, notamment en Afrique de l Ouest. EVOLUTION HISTORIQUE ET REPARTITION Europe France Région Département L espèce est considérée comme stable en Europe où les populations les plus importantes se retrouvent en Espagne et en France. Elle a notamment connue une augmentation de ses populations dans les années L effectif nicheur est compris entre 4000 et 5000 couples, distribués de manière hétérogène dans les régions Poitou-Charentes, Picardie, Pays-de-la-Loire, Champagne-Ardenne, Bourgogne, Rhône-Alpes et Auvergne. Si l espèce a connu une diminution de ses effectifs depuis la fin du 19ème siècle, elle a légèrement progressé lors de dernières décennies. En région Rhône-Alpes, le Busard cendré se rencontre surtout dans les départements de la moitié ouest et il semble absent des zones alpines et d altitudes. Il est par contre bien présent dans la Loire, l Ardèche et l Isère (bassin de population dans la plaine de la Bièvre). La population régionale est estimée aux alentours de 300 couples nicheurs. Les populations semblent avoir diminué dans les années Autrefois présent dans des milieux variés (garrigues, landes, zones humides), le Busard cendré est actuellement présent en Ardèche principalement sur les zones humides du plateau ardéchois (15 à 30 couples) et sur quelques landes à genêts des Boutières, du Coiron ou à des friches isolées du Vivarais. DISTRIBUTION DE L ESPECE AU SEIN DU SITE Le Busard cendré (Circus pygargus) est absent (reproduction et alimentation) du site B14. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 64

65 ETAT DE CONSERVATION Type Abondance Degré d isolement Degré de vulnérabilité Degré de conservation Possibilité de restauration de l habitat d espèce Evaluation globale Priorité d action R : reproduction R : rare C : population non isolée, dans sa pleine aire de répartition. B : vulnérabilité moyenne C : conservation moyenne ou réduite B : restauration possible avec effort moyen ; A : Valeur bonne FACTEURS NATURELS FACTEURS HUMAINS FACTEURS QUI CONTRIBUENT A L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE Incendies qui favorisent l apparition de zones de chasse. Pastoralisme extensif et réouverture des milieux. FACTEURS QUI CONTRARIENT L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE Fermeture des zones ouvertes qui constituent les secteurs d alimentation. Tirs illégaux, disparition du pâturage extensif, agriculture. Dérangement sur les sites de reproduction. Prédation par le sanglier dans les landes à genévriers et buis. PRECONISATIONS DE GESTION HABITAT D ESPECE Maintien et développement du système agro-pastoral extensif avec réouverture des milieux trop fermés. ESPECE INDICATEURS DE SUIVI Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 65

66 CODE N2000 : A224 Taxonomie Engoulevent d Europe CAPRIMULGUS EUROPAEUS (LINNAEUS, 1758) Aves, Caprimulgiformes, Caprimulgidé Modéré Nombre de sites N2000 où l espèce est présente 175 sites en France 10 sites en Rhône-Alpes 3 sites en Ardèche Photo : LPO 07 Photo : LPO 07 STATUTS DE PROTECTION STATUTS DE CONSERVATION Directive Habitats / Oiseaux DO I Monde LC (UICN 2012) Conventions internationales Berne II et III, Bonn II France LC (UICN2008) Protection nationale PN Région LC (LR Rhône-Alpes) DESCRIPTION SYNTHETIQUE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Oiseau élancé à tête large et aplatie, un petit bec noir et des pattes assez courtes. De mœurs nocturnes, l Engoulevent d Europe se signale par son chant caractéristique qui ressemble à un ronronnement de petit moteur. Il affectionne les zones semi-ouvertes et les boisements épars avec la présence de sol à nu. DIAGNOSTIC SYNTHETIQUE LOCALISATION SUR LE SITE B14 L Engoulevent d Europe (Caprimulgus europaeus) occupe les milieux ouverts de Crussol et Châteaubourg. Il exploite pour l alimentation les garrigues, pelouses et cultures alentours. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 66

67 DESCRIPTION GENERALE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Caractères morphologiques La silhouette est élancée et rappelle un petit rapace ou le Coucou gris. Les ailes sont fines et pointues, la queue est longue avec, chez le mâle deux tâches blanches situées aux coins externes. La teinte générale de l oiseau est terne, nuancée de brun, gris et beige jaunâtre. L homochromie avec le sol est alors parfaite pour cette espèce qui utilise son camouflage comme moyen de défense. Caractères biologiques Régime alimentaire Reproduction Capacités de régénération et de dispersion L Engoulevent d Europe se nourrit essentiellement de papillons nocturnes et de coléoptères, de tipules et de fourmis ailées. Les proies sont capturées en vol, parfois à proximité du sol et jusque dans la cime des arbres. Les oiseaux sont de retours sur les sites de nidification dès la première quinzaine de mai. Les parades ont lieu rapidement et le nid est installé à même le sol dans une légère dépression. La ponte comporte deux œufs qui sont incubés pendant 17 à 18 jours. Les jeunes sont volants au bout de deux semaines et sont pris en charge par le mâle alors que la femelle effectue la seconde ponte autour de la fin juin. Espèce fidèle à ses zones de reproduction, l Engoulevent d Europe est un migrateur transsaharien. Habitats d espèce Habitats de reproduction Habitats d alimentation Habitats d hivernage L Engoulevent d Europe va rechercher les milieux de transition, comme les lisières, les coupes ou encore les landes à genévriers et à buis. Les habitats d alimentation sont constitués de milieux ouverts où l espèce peut voler assez près du sol afin de capturer les insectes qui constituent ses proies. Ainsi, les zones de sol nu, les cultures, les lisières et les zones arbustives vont être recherchés autour des secteurs de nidification. L espèce est migratrice et hiverne au sud du Sahara. EVOLUTION HISTORIQUE ET REPARTITION Europe France Région Département Espèce répandue dans la plupart des pays européens avec une estimation d environ couples. Les effectifs les plus importants se retrouvent en France, en Espagne et en Italie. Après un déclin pendant les années , les populations semblent actuellement stables dans une bonne partie des pays concernés. La population nationale est comprise entre et couples dans les années L espèce se reproduit dans toute la France continentale et reste plus abondante dans la moitié sud du Pays. L évolution des effectifs semble avoir peu variée au cours des dernières décennies. L Engoulevent d Europe niche dans tous les départements Rhônalpins avec toutefois des disparités importantes. Il est bien présent en Drôme, en Ardèche et dans la Loire. L espèce semble avoir connu une diminution de ses effectifs dans les années L Engoulevent d Europe est réparti principalement en Basse-Ardèche, dans le Vivarais et dans les Boutières. Ailleurs, il est présent plus localement sans jamais être abondant. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 67

68 DISTRIBUTION DE L ESPECE AU SEIN DU SITE L Engoulevent d Europe est présent sur Châteaubourg et Crussol, à la faveur des habitats qui correspondent aux exigences écologiques de l espèce. ETAT DE CONSERVATION Type Abondance Degré d isolement Degré de vulnérabilité Degré de conservation Possibilité de restauration de l habitat d espèce Evaluation globale Priorité d action R : reproduction C : commune C : population non isolée, dans sa pleine aire de répartition. C : non menacée B : conservation bonne A : restauration facile A : Valeur bonne FACTEURS NATURELS FACTEURS QUI CONTRIBUENT A L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE Incendies qui favorisent l apparition de zones ouvertes. FACTEURS QUI CONTRARIENT L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE Fermeture des zones ouvertes qui constituent les secteurs d alimentation et de nidification. FACTEURS HUMAINS Pastoralisme extensif et réouverture des milieux, coupe forestière raisonnée. Gestion forestière non maitrisée. PRECONISATIONS DE GESTION HABITAT D ESPECE Maintien et développement du système agro-pastoral extensif avec réouverture des milieux trop fermés. Gestion forestière maitrisée. ESPECE INDICATEURS DE SUIVI Suivi de l occupation et de l évolution des populations par des circuits de repasse nocturne. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 68

69 CODE N2000 : A073 Taxonomie Milan noir MILVUS MIGRANS (BODDAERT, 1783) Aves, Falconiformes, Accipitridé Faible Nombre de sites N2000 où l espèce est présente 355 sites en France 29 sites en Rhône-Alpes 4 sites en Ardèche Photo : LPO 07 Photo : LPO 07 STATUTS DE PROTECTION STATUTS DE CONSERVATION Directive Habitats / Oiseaux DO I Monde LC (UICN 2013) Conventions internationales Berne II et III, Bonn II, Washington A et B France LC (UICN2008) Protection nationale PN Région LC (LR Rhône-Alpes) DESCRIPTION SYNTHETIQUE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Rapace diurne de taille moyenne, reconnaissable à sa queue légèrement fourchue et sa coloration uniformément sombre. Estivant nicheur, le Milan noir est un hôte des grandes vallées alluviales et boisements situés en périphérie des zones humides (étangs, marais, rivières). DIAGNOSTIC SYNTHETIQUE LOCALISATION SUR LE SITE B14 Le Milan noir (Milvus migrans) a été contacté sur l ensemble du site, qui longe la vallée du Rhône, secteur d intérêt majeur pour l espèce. L habitat présent est peu propice à l espèce pour l alimentation. Cependant, sa nidification a été notée sur Crussol (forêt surplombant la vallée du Rhône) et à proximité de Châteaubourg (nichées prédatées par le Grand-duc d Europe). Le relief du site revêt un intérêt particulier pour le déplacement des individus vers les territoires de chasse (plateaux à l ouest du site notamment). Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 69

70 DESCRIPTION GENERALE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Caractères morphologiques Le plumage est brun-foncé uniforme sur le dessus du corps, avec une zone beige diffuse sur les primaires et brun-roux strié de noir dessous. La tête est d un blanc brunâtre strié de noir. Caractères biologiques Régime alimentaire Reproduction Capacités de régénération et de dispersion Charognard, le Milan noir (Milvus migrans) se nourrit volontiers d animaux morts (poissons, mammifères) mais aussi de déchets. Il peut également capturer des micromammifères, notamment des campagnols. La reproduction a lieu pendant la seconde quinzaine d avril. L aire est installée dans des boisements rivulaires, à une hauteur comprise entre 8 et 15 mètres. La ponte se compose de 3 ou 4 œufs qui seront incubés pendant 32 jours environ. Les jeunes prennent leur envol 1 mois et demi après l éclosion. Les jeunes oiseaux sont en capacité de se reproduire au bout de deux ou trois ans. Habitats d espèce Habitats de reproduction Habitats d alimentation Le Milan noir occupe principalement les boisements rivulaires du Rhône, située en bordure du site d étude. Au sein du site B14, il peut s installer ponctuellement à la faveur de petits boisements de feuillus (peupliers, robiniers et chênes). A proximité du site, les boisements de pins sylvestres des pentes sont également utilisés. Le Milan noir se nourrit sur les zones ouvertes comme les friches, les cultures, les pelouses ainsi que les bancs exondés des rivières. Habitats d hivernage Migrateur subsaharien. EVOLUTION HISTORIQUE ET REPARTITION Europe France Région Département En Europe la population nicheuse est estimée à couples, avec les effectifs les plus importants dans les pays de l Ouest (France, Espagne, Allemagne). Le Milan noir semble avoir connu une diminution de ses populations dans les années (pays d Europe centrale) tandis qu une stabilité, voir une augmentation était constatée dans les pays d Europe de l Ouest. L espèce est classée vulnérable au niveau Européen. La population nationale se situe entre et couples dans les années L espèce est surtout présente au sud d une ligne allant de Vannes à Charleville-Mézières. Le Milan noir a connu une progression de ses effectifs pendant toute la durée du 20ème siècle. Le Milan noir est bien représenté en région Rhône-Alpes où il occupe tous les départements. Il est surtout abondant dans les grandes plaines alluviales qui se développent autour des linéaires hydrographiques majeurs. L espèce est absente des plus hauts reliefs de la partie est de la région. En Ardèche, il est abondant le long de la vallée du Rhône et des principaux cours d eau (Eyrieux, Ardèche, Chassezac, Doux, Cance). Il est peu présent là où le relief devient plus accidenté (Cévennes). On le trouve régulièrement sur le plateau ardéchois. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 70

71 DISTRIBUTION DE L ESPECE AU SEIN DU SITE L espèce est présente de manière certaine sur Crussol (un site de nidification au sein du site), et à proximité du site de Châteaubourg (restes de deux nichées parmi quelques pelotes de Grand-duc collectées sur la Goule). L importance de la ripisylve du Rhône limite l attractivité de boisements des vallons du site. ETAT DE CONSERVATION Type Abondance Degré d isolement Degré de vulnérabilité Degré de conservation Possibilité de restauration de l habitat d espèce Evaluation globale Priorité d action R: reproduction C : commune C : population non isolée, dans sa pleine aire de répartition. C : non menacée B : conservation bonne A : restauration facile A : Valeur bonne FACTEURS NATURELS FACTEURS HUMAINS FACTEURS QUI CONTRIBUENT A L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE Maturation des boisements rivulaires et de pente. Création de placettes d équarrissage. FACTEURS QUI CONTRARIENT L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE Fluctuation des populations de campagnols Destruction d individus (tirs illégaux) et empoisonnement (rodenticides), destruction des boisements rivulaires (bois déchiqueté ), régulation du débit du Rhône et canalisation du lit (réduction de la mortalité estivale de poissons, source importante en période de nourrissage des jeunes) PRECONISATIONS DE GESTION HABITAT D ESPECE Préserver les boisements rivulaires et de pente (gestion raisonnée des boisements) ESPECE INDICATEURS DE SUIVI Si l installation de placettes d équarrissage était possible, un suivi de leur fréquentation (suivi visuel et/ou photographique) permettrait d évaluer l évolution des populations, et d éventuellement noter davantage d indices de reproduction à proximité. La densité de l espèce en vallée du Rhône rendrait toutefois cette évaluation difficile du fait de la concentration rapide d oiseaux pouvant arriver de sites distants de plusieurs km lorsqu une source alimentaire importante est disponible (ce qui n enlève en rien l intérêt global de cette action pour l espèce, mais avec un impact possible bien au-delà des limites du site B14). Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 71

72 CODE N2000 : A074 Taxonomie Nombre de sites N2000 où l espèce est présente Milan royal Modéré MILVUS MILVUS (LINNAEUS, 1758) Aves, Falconiformes, Accipitridé 250 sites en France 11 sites en Rhône-Alpes 3 sites en Ardèche Photo : LPO 07 Photo : LPO 07 (site B20) STATUTS DE PROTECTION STATUTS DE CONSERVATION Directive Habitats / Oiseaux DO I Monde NT (UICN 2013) Conventions internationales Berne II et III, Bonn II, Washington A et B France VU (UICN2008) Protection nationale PN Région CR (LR Rhône-Alpes) DESCRIPTION SYNTHETIQUE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Rapace diurne de taille moyenne facilement reconnaissable à sa queue très échancrée et sa silhouette élancée. Principalement sédentaire dans notre pays, le Milan royal occupe les régions bocagères, les boisements collinéens et le piémont des massifs montagneux. DIAGNOSTIC SYNTHETIQUE LOCALISATION SUR LE SITE B14 Le Milan royal (Milvus milvus) n est pas connu comme nicheur sur la site B14. Sur l ensemble du site, il peut toutefois être amené à utiliser certains secteurs ouverts pour l alimentation. DESCRIPTION GENERALE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 72

73 Caractères morphologiques Rapace de couleur roussâtre avec la tête grise finement striée de noir tout comme la poitrine. En vol, le dessus des ailes est plutôt sombre alors que la face inférieure est plus contrastée avec la présence de deux tâches blanches bien visibles. La queue est entièrement rousse, le bec est jaune et noir et l iris est jaune. Caractères biologiques Régime alimentaire Reproduction Capacités de régénération et de dispersion Le Milan royal (Milvus milvus) est un rapace très opportuniste. Il peut capturer des micromammifères, oiseaux, poissons, invertébrés qu ils soient vivants ou morts. Il peut également se nourrir sur les décharges en hiver. Le nid est installé sur la fourche d un arbre, le plus souvent situé en lisière d un boisement. La femelle pond de deux à trois œufs qui sont incubés pendant une trentaine de jours. Les poussins restent au nid pendant environ 40 jours. Les jeunes oiseaux s émancipent au bout de trois ou quatre semaines après leur envol du nid et ils peuvent se reproduire au bout de la deuxième année. Les couples sont fidèles au même territoire chaque année. Habitats d espèce Habitats de reproduction Habitats d alimentation Habitats d hivernage Le Milan royal (Milvus milvus) est connu comme reproducteur à l ouest du site d étude où il niche dans les boisement de pins sylvestres (Alboussière par ex). Sa nidification n est actuellement pas notée au sein du site B14. Le Milan royal (Milvus milvus) possède un large spectre de proies (rongeurs, invertébrés, cadavres ) et de ce fait il utilise une large gamme d habitats pour son alimentation. Les zones ouvertes sont recherchées en priorité : il peut s agir des prairies de fauche et pâturées, de landes ou de cultures faiblement végétalisées (blé en début de saison ). Certains de ces habitats sont présents sur ou autour du site B14. L espèce peut hiverner dans la région Rhône-Alpes et former des dortoirs plus ou moins conséquents. A proximité du site B14, des individus ont hivernés certaines années, dans les mêmes habitats que ceux utilisés pour la reproduction. Une source alimentaire fixe semblait favoriser ce rassemblement hivernal (pension pour chiens avec accès à de la nourriture carnée). EVOLUTION HISTORIQUE ET REPARTITION Europe France Région Département Le Milan royal est répandu dans la majeure partie des pays européens avec un noyau de population centré sur l Europe de l ouest (Allemagne, France et Espagne). Si l espèce était stable dans les années 70, un déclin a été observé à partir de justifiant le classement «en déclin» du Milan royal à l échelle Européenne. La population nicheuse nationale se situe entre et couples dans les années L espèce est présente le long d une bande allant du Nord-est jusqu au sud-ouest du pays, le piémont pyrénéen et l Auvergne abritent les effectifs les plus importants. Le déclin observé depuis le début du 20ème siècle semble se poursuivre de manière disparate sur l ensemble du territoire. L espèce est présente de manière localisée en Rhône-Alpes avec des effectifs répartis en Ardèche, Loire, Ain et Drôme. Les preuves de reproduction certaine sont faibles et principalement regroupées dans la vallée de l Ain, bastion de l espèce. En Ardèche, le Milan royal est connu comme nicheur sur le plateau ardéchois (minimum 10 couples) ainsi que dans le Haut-Vivarais (vallée du Doux notamment 5 couples). Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 73

74 DISTRIBUTION DE L ESPECE AU SEIN DU SITE Le Milan royal (Milvus milvus) est observé essentiellement en période de migration. L espèce niche sur les plateaux du Vivarais proches, et peut utiliser les milieux ouverts du site pour l alimentation. ETAT DE CONSERVATION Type Abondance Degré d isolement Degré de vulnérabilité Degré de conservation Possibilité de restauration de l habitat d espèce Evaluation globale Priorité d action P : résidente R : rare C : population non isolée, dans sa pleine aire de répartition. C : vulnérabilité moyenne c: conservation moyenne ou réduite B : restauration possible avec effort moyen FACTEURS QUI CONTRIBUENT A L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE FACTEURS QUI CONTRARIENT L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE FACTEURS NATURELS Faible disponibilité en nourriture en milieu sec. FACTEURS HUMAINS Création de placettes d équarrissage. Destruction illégale, empoisonnement indirect (rodenticides) PRECONISATIONS DE GESTION HABITAT D ESPECE ESPECE. INDICATEURS DE SUIVI Si l installation de placettes d équarrissage était possible, un suivi de leur fréquentation (suivi visuel et/ou photographique) permettrait d évaluer la progression de la fréquentation du site. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 74

75 CODE N2000 : Taxonomie Martinet à ventre blanc TACHYMARPTIS MELBA (LINNAEUS, 1758) Aves, Apodiformes, Apodidé Modéré Nombre de sites N2000 où l espèce est présente 46 sites en France 11 sites en Rhône-Alpes 5 sites en Ardèche Photo : LPO 07 Photo : LPO 07 STATUTS DE PROTECTION STATUTS DE CONSERVATION Directive Habitats / Oiseaux - Monde LC (UICN 2012) Conventions internationales Berne II et III France LC (UICN2008) Protection nationale PN Région LC (LR Rhône-Alpes) DESCRIPTION SYNTHETIQUE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Le plus grand martinet européen. Il possède un corps en forme de fuseau, brun foncé sur le dessus avec des parties blanches sur la face inférieure. Migrateur, il exploite les milieux rupestres (falaises, gorges) et les ouvrages (ponts, barrages). Depuis quelques décennies il niche également au sein des agglomérations. DIAGNOSTIC SYNTHETIQUE LOCALISATION SUR LE SITE B14 Le Martinet à ventre blanc niche sur le massif de Crussol. Les sites utilisés en nature sont des fissures ou des cavités avec anfractuosités situées en falaise. Cette espèce niche aussi dans les bâtiments en milieu urbain (sous les toits, dans les trous d aération ). L espèce a été contactée en phase d alimentation sur d autres secteurs de l aire d étude où elle n est pas connue comme nicheuse (l aire de prospection alimentaire s étend sur plusieurs kilomètres). DESCRIPTION GENERALE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT

76 Caractères morphologiques Le Martinet à ventre blanc, comme son nom l'indique, a le ventre et la gorge immaculés, séparés par un collier brun. Les ailes et le dos sont brun-gris. L'autre caractéristique majeure de l'oiseau est sa très grande taille, près d'une fois et demie supérieure à celle du martinet noir. Caractères biologiques Régime alimentaire Reproduction Capacités de régénération et de dispersion Cet oiseau passe la majorité de son temps dans les airs, ne revenant à terre que pour pondre, couver et alimenter ses oisillons. Ses sites de nidification sont essentiellement naturels en milieu rupestre, profitant d anfractuosités et de fissures, le plus souvent avec une entrée verticale. Il chasse toutes sortes d insectes qu il amalgame en boules avant de revenir au nid. Très habile et endurant en vol, il peut se déplacer sur plusieurs dizaines de kilomètres pour trouver des ressources alimentaires. Habitats d espèce Habitats de reproduction Habitats d alimentation Sur le site B14, le Martinet à ventre blanc a été trouvé nicheur dans les falaises du massif de Crussol. Il utilise des fissures ou des cavités avec anfractuosités situées en falaise. Les autres massifs pourraient également l accueillir comme nicheur (falaise de Soyons au-dessus de la RD86.). Le Martinet à ventre blanc se nourrit principalement le long des falaises et sur les crêtes où se regroupent les insectes, mais également au-dessus de divers milieux ouverts (landes, cultures, Rhône ). Habitats d hivernage Espèce migratrice qui hiverne au sud du Sahara. EVOLUTION HISTORIQUE ET REPARTITION Europe France Région Département Ce Martinet n'occupe que la partie méridionale de l'europe : Espagne et Pyrénées, pourtour méditerranéen, Massif Central, Alpes (jusqu'au Jura), Italie, Corse et Sardaigne, Grèce, Balkans, Turquie. A l échelle européenne, c est la stabilité des populations voire une légère augmentation dans certains pays qui est admise (BIRDLIFE 2004). En France, l espèce n est visible que dans le tiers sud-est, profitant essentiellement des massifs rocheux et quelquefois des constructions humaines (immeubles, ponts). L espèce semble également stable, montrant même une expansion vers le nord ou dans les milieux urbains. Vulnérable sur ses sites de nidification, l espèce peut pâtir des activités en falaise (escalade, sécurisation ). En région Rhône-Alpes, l espèce est bien représentée sur la majeure partie des départements concernés, avec des colonies installées en site naturel (falaises) et en site «anthropique» (édifices des agglomérations). L espèce semble s étendre vers le nord de cette région depuis quelques décennies, avec la découverte de nouveaux sites de nidification. En Ardèche, le Martinet à ventre blanc est noté sur l ensemble du département à la faveur des gorges naturelles, des falaises et des agglomérations (Privas, Aubenas). DISTRIBUTION DE L ESPECE AU SEIN DU SITE Le Martinet à ventre blanc niche sur le massif de Crussol. Les sites utilisés en nature sont des fissures ou des cavités avec anfractuosités situées en falaise. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 76

77 ETAT DE CONSERVATION Type Abondance Degré d isolement Degré de vulnérabilité Degré de conservation Possibilité de restauration de l habitat d espèce Evaluation globale Priorité d action P : résidente C : commune C : population non isolée, dans sa pleine aire de répartition. C : non menacée B : conservation bonne A : restauration facile A : Valeur bonne 3 FACTEURS QUI CONTRIBUENT A L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE FACTEURS QUI CONTRARIENT L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE FACTEURS NATURELS FACTEURS HUMAINS Présence de zones rupestres (falaises, gorges). Constructions d ouvrages (barrages, ponts, immeubles) pouvant servir de zones de reproduction. Réhabilitation des carrières en fin d exploitation. Destruction de zones de reproduction lors de la réfection des ouvrages et bâtiments ou lors de l installation de carrières. PRECONISATIONS DE GESTION HABITAT D ESPECE Réhabilitation des carrières en fin d exploitation (création de fissures et cavités de tailles différentes). Hors zones ENS / Natura 2000 : identifier les sites de reproduction en contexte urbanisés et préconiser des mesures de gestion sur ces bâtiments (calendrier de travaux, préservation des nids ou installation de nichoirs spécifiques sur nouveaux bâtiments). ESPECE INDICATEURS DE SUIVI Suivi de l installation d éventuelles nouvelles colonies sur le site naturel. Suivi des travaux et éventuels nichoirs installés. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 77

78 CODE N2000 : A103 Taxonomie Nombre de sites N2000 où l espèce est présente Faucon pèlerin Modéré FALCO PEREGRINUS (TUNSTALL, 1771) Aves, Falconiformes, Falconidé 228 sites en France 17 sites en Rhône-Alpes 6 sites en Ardèche Photo : Florian JACOB / LPO 07 STATUTS DE PROTECTION Photo : LPO 07 STATUTS DE CONSERVATION Directive Habitats / Oiseaux DO I Monde LC (UICN 2015) Conventions internationales Berne II, Bonn II, Washington A France LC (UICN2016) Protection nationale PN Région VU (LR Rhône-Alpes 2008) DESCRIPTION SYNTHETIQUE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Rapace diurne de taille modeste, il est reconnaissable à son casque noir, son ventre strié et son dos gris sombre. Nicheur sédentaire, le Faucon pèlerin est un hôte typique des falaises, colonisant actuellement plusieurs grandes villes (bâtiments de grande hauteur). DIAGNOSTIC SYNTHETIQUE LOCALISATION SUR LE SITE B14 Le Faucon pèlerin (Falco peregrinus) a été contacté sur les 3 sites d étude. Il a probablement niché en 2012 sur Crussol, et reste potentiel sur l ensemble du site B14, même si l essentiel des observations a lieu actuellement hors période de nidification. DESCRIPTION GENERALE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT

79 Caractères morphologiques Le plumage est gris foncé sur le dos, blanc strié de noir sur le ventre. Les adultes présentent un casque et une moustache noire typiques. C est le plus gros des faucons présents en France. Caractères biologiques Régime alimentaire Reproduction Capacités de régénération et de dispersion Le Faucon pèlerin se nourrit d oiseaux de toutes tailles, qu il capture en vol (taille du pinson à celle de la corneille). La ponte a lieu entre début mars et début avril suivant l altitude. L aire est installée sur une vire abritée ou dans une cavité de falaise. La ponte se compose de 3 ou 4 œufs qui seront incubés pendant 30 jours environ. Les jeunes prennent leur envol 35 à 42 jours après l éclosion. Les jeunes oiseaux sont en capacité de se reproduire au bout de deux ans. Habitats d espèce Habitats de reproduction Habitats d alimentation Habitats d hivernage Le Faucon pèlerin occupe tous types de milieux rupestres. En Ardèche, il est encore rare en vallée du Rhône mais plusieurs sites ont vu la formation de couples, qui ne sont à ce jour pas maintenus. Le Faucon pèlerin chasse au-dessus de divers habitats : sa chasse au vol lui permet d exploiter des proies différentes en fonction des ressources locales. A proximité des grandes villes, il peut trouver auprès du Pigeon biset domestique une manne alimentaire importante et régulière toute l année. Sédentaire en France, des individus nordiques viennent hiverner dans toute la France, y compris en plaine. EVOLUTION HISTORIQUE ET REPARTITION Europe France Région Département En Europe, la population nicheuse est estimée au minimum à couples. Le Faucon pèlerin, après avoir fortement régressé dans la plupart des pays occidentaux de 1950 à 1970, est en progression sur l ensemble de son aire de répartition. L espèce est faiblement menacée au niveau européen. La population nationale se situe entre et couples dans les années Sa répartition correspond à ses exigences écologiques : zones montagneuses et côtes fluviales ou maritimes. Le Faucon pèlerin est bien représenté en région Rhône-Alpes où il occupe tous les départements. Il est surtout abondant dans les Alpes.L espèce est absente des grandes plaines de la région, mais colonise certaines grandes agglomérations (Lyon, Bourg-en-Bresse..). En Ardèche, il est présent essentiellement en Basse-Ardèche, Cévennes, Boutières. Quelques sites isolés et instables se trouvent également sur le Coiron, en vallée du Rhône ou dans le Haut-Vivarais. DISTRIBUTION DE L ESPECE AU SEIN DU SITE Le Faucon pèlerin (Falco peregrinus) a été contacté sur les 3 sites d étude. Il a probablement niché en 2012 sur Crussol, et reste potentiel sur l ensemble du site B14, même si l essentiel des observations a lieu actuellement hors période de nidification (hivernage notamment). ETAT DE CONSERVATION Type Abondance Degré d isolement Degré de vulnérabilité Degré de conservation Possibilité de restauration de l habitat d espèce Evaluation globale Priorité d action Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 79

80 R: résidente R : rare C : population non isolée, dans sa pleine aire de répartition. B : vulnérabilité moyenne C : conservation moyenne B : restauration possible avec effort moyen C : valeur significative FACTEURS NATURELS FACTEURS QUI CONTRIBUENT A L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE Dynamique des populations voisines. FACTEURS QUI CONTRARIENT L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE Prédation par le Grand-duc sur des oiseaux inexpérimentés, en phase de colonisation. FACTEURS HUMAINS Préservation de la tranquillité des sites Dérangements divers (photographie, randonnée ) PRECONISATIONS DE GESTION HABITAT D ESPECE ESPECE Préserver les sites de falaises. Limiter l accès sur les hauts de falaise. Suivre la recolonisation de l espèce. Suivi de l installation de l espèce sur les différents sites. INDICATEURS DE SUIVI Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 80

81 CODE N2000 : A074 Taxonomie Monticole bleu MONTICOLA SOLITARIUS (LINNAEUS, 1758) Aves, Passériformes, Saxicolidé Assez fort Nombre de sites N2000 où l espèce est présente Donnée non disponible (sites en France) Donnée non disponible (sites en Rhône-Alpes) 7 sites en Ardèche (dont B14) Photo : Cindie ARLAUD / LPO 26 Photo : LPO 07 STATUTS DE PROTECTION STATUTS DE CONSERVATION Directive Habitats / Oiseaux Monde LC (UICN 2012) Conventions internationales Berne II, Bonn II France LC (UICN2016) Protection nationale PN Région EN (LR Rhône-Alpes 2008) DESCRIPTION SYNTHETIQUE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Ce merle se caractérise par la teinte bleue uniforme du mâle, les ailes noires. La femelle est plus terne et présente un plumage brun moucheté. Le Monticole bleu est une espèce discrète. Le mâle se laisse plus facilement observer lorsqu il chante sur un piton rocheux. Il exploite pour se nourrir les hauts de falaises et les zones d éboulis. Il niche dans une cavité de falaise. DIAGNOSTIC SYNTHETIQUE LOCALISATION SUR LE SITE B14 Le Monticole bleu (Monticola solitarius) est présent sur les 3 sites. Il atteint sur le site B14 la limite septentrionale de son aire de répartition. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 81

82 DESCRIPTION GENERALE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Caractères morphologiques Ce merle se caractérise par la teinte bleue uniforme du mâle, les ailes noires. La femelle est plus terne et présente un plumage brun moucheté. Régime alimentaire Caractères biologiques Le Monticole bleu se nourrit d une grande variété d invertébrés capturés sur le sol ou après une brève poursuite aérienne. Quelques petits lézards peuvent aussi être capturé. En hiver, les graines, baies et petits fruits peuvent compléter son régime alimentaire. Reproduction Capacités de régénération et de dispersion Le nid est installé dans une cavité de falaise. La femelle pond de trois à six œufs qui sont incubés pendant deux semaines. Les poussins restent au nid pendant environ 18 jours. Deux nidifications peuvent avoir lieu au cours d une même année. Les jeunes oiseaux s émancipent au bout de plusieurs semaines après leur envol du nid et ils peuvent se reproduire dès l année suivante. Une continuité de milieux rocheux est nécessaire au déplacement de l espèce. Habitats d espèce Habitats de reproduction Habitats d alimentation Habitats d hivernage Le Monticole bleu niche généralement dans une cavité de falaise. Sur le site B14, il occupe l ancienne carrière de Soyons, les falaises et le château de Crussol ainsi que les falaises et éboulis du Vallon de la Goule. Le Monticole bleu se nourrit sur les hauts de falaise, les éboulis rocheux et les zones de blocs. L espèce hiverne sur les mêmes site que lors de la nidification (falaises, éboulis), de préférence dans les secteurs bien exposés où les insectes restent présents. EVOLUTION HISTORIQUE ET REPARTITION Europe France Région Département Le Monticole bleu occupe le pourtour méditerranéen. Ses effectifs sont estimés à une fourchette de 40 à couples. La population nicheuse nationale se situe entre et couples dans les années 2000, répartie sur une large zone méridionale. Son aire de répartition s est réduite à la fin du XIXème siècle où il occupait encore les départements allant du Jura à celui du Puy-de-Dôme. L espèce est présente de manière localisée en Rhône-Alpes avec des effectifs répartis dans la partie sud des départements de l Ardèche et de la Drôme. En Ardèche, le Monticole bleu est présent sur la plupart des massifs calcaires (gorges de l Ardèche, du Chassezac, de la Baume et sur la vallée du Rhône). Il est présent ponctuellement sur les massifs cristallins (site B8). Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 82

83 DISTRIBUTION DE L ESPECE AU SEIN DU SITE Le Monticole bleu (Monticola solitarius) est présent sur les 3 sites. Il atteint sur le site B14 la limite septentrionale de son aire de répartition. ETAT DE CONSERVATION Type Abondance Degré d isolement Degré de vulnérabilité Degré de conservation Possibilité de restauration de l habitat d espèce Evaluation globale Priorité d action P : résidente R = espèce rare B : population non isolée, mais en marge de son aire de répartition, B : vulnérabilité moyenne ;. B : conservation bonne B : restauration possible avec effort moyen FACTEURS QUI CONTRIBUENT A L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE FACTEURS QUI CONTRARIENT L ETAT DE CONSERVATION FAVORABLE FACTEURS NATURELS FACTEURS HUMAINS Présence d habitats favorables pour la reproduction en limite d aire de répartition. Préservation des sites de nidification. Perturbation en période de reproduction (escalade, sécurisation des falaises et poses de grillages, exploitation de carrières ). PRECONISATIONS DE GESTION HABITAT D ESPECE ESPECE Maintien des zones favorables pour la reproduction. Réhabilitation des carrières en fin d exploitation (utilisation de l ancienne carrière à Soyons). Eviter la création de nouveaux sites d escalade sur le site B14 qui en limite d aire de répartition. Prendre en compte l espèce lors de la planification de travaux de sécurisation (période d intervention ). INDICATEURS DE SUIVI Suivre la présence de l espèce sur les 3 massifs (distribution, effectifs). Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 83

84 CODE N2000 : A215 Taxonomie Grand-duc d europe Aves, Strigiformes, Strigidé BUBO BUBO (LINNAEUS, 1758) Modéré Nombre de sites N2000 où l espèce est présente 138 sites en France 22 sites en Rhône-Alpes 6 sites en Ardèche (dont B14) Photo : LPO 07 Photo : LPO 07 STATUTS DE PROTECTION STATUTS DE CONSERVATION Directive Habitats / Oiseaux DO I Monde LC (UICN 2012) Conventions internationales Berne II, Washington A France LC (UICN2016) Protection nationale PN Région VU (LR Rhône-Alpes 2008) DESCRIPTION SYNTHETIQUE DE L ESPECE ET DE SON HABITAT Le Grand-duc d Europe possède un corps massif : c est le plus grand rapace nocturne du monde et il est deux fois plus gros qu une Chouette hulotte. Il se distingue par sa grosse tête ornée d aigrettes de 8 cm de long et par ses grands yeux jaune orange. Le plumage est brun-roux tacheté et barré de sombre sur le dessus. Le dessous est rouille couvert de raies brun foncé finement barrées de sombre. Il utilise divers milieux rocheux : falaises, éboulis, carrières, blocs rocheux en forêt DIAGNOSTIC SYNTHETIQUE LOCALISATION SUR LE SITE B14 Le Grand-duc d Europe est présent sur les différents massifs du site B14 où il se reproduit. Son territoire de chasse s étend aux plateaux environnants et à la plaine du Rhône. Suivi des populations d oiseaux sur le site naturel de Crussol-Soyons en 2015 LPO Ardèche 84

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