REGARD DE TERRAIN sur le fonctionnement du CICM. Sommaire CONGO SIIMEC CAMBODGE BIMAO. La banque sur les rails Pages 4 à 6

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1 Sommaire REGARD DE TERRAIN sur le fonctionnement du CICM CONGO La banque sur les rails Pages 4 à 6 SIIMEC SiBanque 3, top départ Page 7 CAMBODGE BIMAO Première Assemblée Générale pour You Vanthon Page 8 Le Crédit Mutuel du Sénégal fait une offre Page 11 Benson Diakité : Vous avez ouvert un petit restaurant avec lʼaide dʼun crédit attribué par le Crédit Mutuel. Aoua Baringué Diop, comment sʼest passée votre rencontre avec eux? Aoua Baringué Diop : En fait, ils n étaient pas loin de chez moi. J en ai entendu parler, je me suis renseignée auprès des agents qui m ont donné toutes les informations nécessaires. A partir de cela j ai ouvert mon compte. Comme je suis dans la restauration je fais souvent des retraits, des versements, des retraits, des versements. Ici c est intéressant car, contrairement aux banques classiques, cela ne m entraîne pas de frais et puis ils ont une agence juste à côté du marché et moi je suis tous les jours au marché, c est vraiment très bien pour moi. BD : Pour demander votre crédit, vous avez décrit votre projet? ABD : J ai d abord eu plusieurs entretiens avec la responsable du crédit qui m a expliqué le fonctionnement

2 dif06.qxp:differences_012.qxd 28/11/07 13:19 Page 3 INTERVIEW et on a monté le dossier ensemble. D abord, ça m a permis d épargner et ça me permet de développer mes activités. Avant, ce n était même pas un petit restaurant, je le faisais plus ou moins à la maison et, avec l aide du Crédit Mutuel, maintenant, je vais pouvoir monter une structure, vraiment prendre des locaux, embaucher du personnel, sortir un peu de l informel. Quand je le faisais de manière plus ou moins informelle j ai pu m équiper un peu mais le Crédit Mutuel me permet de finaliser tout ça. Proximité BD : Avez-vous le sentiment que le Crédit Mutuel du Niger est un élément qui participe au développement socioéconomique de ce pays, surtout pour la couche défavorisée? ABD : Absolument. En tout cas, en ce qui me concerne, ça m aide beaucoup. On n a pas besoin d une grosse somme pour adhérer au Crédit Mutuel. C est quelque chose qui est tout à fait à la portée des petites bourses. BD : Antoine Didonna, préciseznous le fonctionnement de votre structure... Antoine Didonna : A la base de notre fonctionnement il y a une association qui dépend du Crédit Mutuel France, le Centre International du Crédit Mutuel, le CICM. Le CICM n a aucun intérêt financier dans ce type d opération, souvent même, il en est le bailleur de fonds. Par exemple le CICM soutient et continue à soutenir un projet identique en Centrafrique malgré tous les problèmes rencontrés. Notre seul intérêt est un intérêt moral, et c est très important. C est la fibre mutualiste qui anime le Crédit Mutuel dans cette démarche et qui nous permet de jouer un rôle dans l aide au développement. Pour nous, la réussite d un réseau c est d aboutir à son autonomie. L autonomie d un réseau, c est une satisfaction morale très importante qui réjouit tous les administrateurs du Crédit Mutuel en France. Cela nous permet de doter les pays qui le souhaitent de services financiers de proximité avec toute la rigueur toute la sécurité que cela impose. Notre cible, ce sont les personnes qui n ont pas accès au secteur bancaire traditionnel parce que trop loin de leur habitation, parce que ça coûte cher avec des frais de fonctionnement mensuels importants, etc. Nous nous adressons à toutes les couches de la population et en particulier aux plus défavorisés, commerçants de l informel, salariés avec des petits salaires. Nous essayons d aider ces personnes à développer leur activité à améliorer leur quotidien, à prendre plus d assurance et, peut-être un jour pourquoi pas, à passer dans le secteur formel. Education BD : Vous faites aussi du conseil? AD : C est plus que du conseil. Ici, dans Niamey, le réseau a un peu plus d un an d existence. Les gérants et les guichetiers qui sont dans nos caisses et les personnes qui travaillent avec moi au siège ont un rôle d éducateur. Moi, j appelle ça de l éducation. L éducation à l épargne, l éducation au crédit. Nous passons beaucoup de temps à parler avec nos sociétaires, à instaurer ce qui est primordial, la confiance. Il faut que l on soit en confiance avec nos sociétaires, après ça se passe bien, tout se met en place sans ambiguïté. La première des choses que l on fait c est l éducation à l épargne. Cela se fait tout simplement comme de dire : Bon écoute, où est-ce que tu mets ton argent? Quelque fois c est sous le matelas, dans le boubou, dans le canari On lui dit : Tu vas sortir ton argent et tu vas nous l amener, ici on va le gérer, on va le garder en toute sécurité. C est la première chose que l on dit, en ajoutant que l argent est disponible à tout moment. Quelqu un qui verse le matin peut retirer l après-midi. C est la première étape. La deuxième étape, c est la confiance. Une fois que le sociétaire nous a fait confiance, que le commerçant nous amène ses recettes, que le salarié fait domicilier son salaire, si la personne a un réel projet, soit un projet social, ici les mariages, les baptêmes c est très important, tout comme la tabaski ou des projets de fonctionnement pour un commerçant qui veut augmenter son stock, ou d investissement s il veut refaire les peintures de sa boutique, etc., alors là on monte un dossier, on étudie avec lui ses possibilités, quel est son projet et surtout on vérifie qu il peut rembourser : Est-ce que tu as les capacités de rembourser ce que tu vas emprunter chez nous?. C est une vraie question de confiance. A quoi cela servirait-il d endetter quelqu un sans possibilité de rembourser? Une étude financière se met en place avec la gérante ou le gérant de la caisse et, en général, on trouve toujours un terrain d entente. Page 2 Différences

3 dif06.qxp:differences_012.qxd 28/11/07 13:27 Page 4 INTERVIEW BD : Où êtes vous implantés au Niger? AD : Aujourd hui, nous avons cinq caisses à Niamey et une caisse à Dogondoutchi, une ville à 300 Kms d ici. Nous avons la volonté de développer ce réseau vers les capitales régionales : Zinder, Tahoua, Agadez, Maradi. Nous le ferons quand les caisses de Niamey seront rentables et dégageront des bénéfices qui nous permettront d investir dans le pays. Nous le ferons peut-être plus rapidement avec l aide de bailleurs de fonds. Confiance BD. : Aujourd hui au Niger, qui sont vos clients? AD : Il y a beaucoup de paysans à Doutchi qui est en zone rurale mais, sur l ensemble, je pense que les commerçants sont la majorité. Commerçants artisans on va les mettre ensemble, il y a des salariés du privé et du public, des entreprises qui sont sur la zone industrielle de Niamey ou sur Yantala dans les ONG. Nous avons aussi quelques agriculteurs en ville. Ici, par exemple, dans cette caisse de petit Marché en plein centre de Niamey, nous avons fait des prêts à l embouche, des paysans qui achètent des petits veaux, qui les engraissent et qui les revendent quelques mois après. C est courant. J étais dimanche dernier avec le gérant d une caisse de la rive droite, sur le marché aux bestiaux à 5 Kms de Niamey et nous discutions sur l aide que nous pouvons apporter pour qu ils augmentent leurs têtes de bétail. BD : Est-ce que vous considérez vos activités comme des activités de solidarité internationale à lʼendroit des populations défavorisées à travers le monde? AD : Oui, mais je ne voudrais pas rentrer dans le cliché microfinance, micro-crédit, lutte contre la pauvreté. Oui, on le fait mais sans le dire. Moi, j ai vraiment l impression de participer à l aide au développement, d aider les populations qui le souhaitent. Elles nous font confiance, on leur fait confiance. Les grands clichés me gênent un petit peu. Il n y a pas de solution universelle mais on peut faire progresser comme ici avec des petites choses, des petites opérations qui s additionnent. Dans des pays que j ai connus, Centrafrique, Mali ou ici, 95 % de la population n a pas accès aux banques. On leur apporte des services financiers de proximité qui sécurisent leur argent. J insiste là-dessus. Nous avons la chance d avoir le Crédit Mutuel France derrière nous. Pourquoi c est une chance? Parce qu on a de l informatique, on a du contrôle, on a des procédures, on a de la formation. Tout ça, contribue à la sécurité de la gestion de l argent des citoyens, notamment des plus défavorisés. Je pense que c est un rôle important pour les populations. Depuis le début de l année, nous avons accordé 50 millions FCFA de crédits et nous avons un encours d épargne qui augmente tous les jours mais qui est autour de 140 millions au moment où je vous parle. Ce n est pas rien mais ce ne sont que de petites choses au regard de l immense pauvreté. Je tiens ici à évoquer le soutien qui nous est apporté par Rabi Arzika, Conseillère à la Primature et par l Ambassade de France, en particulier le Premier secrétaire, Gilles Pommeret. Autonomie BD : Quels sont vos projets pour ce pays pour les années à venir? AD : Nous essayons d atteindre quatre objectifs. En premier lieu couvrir le pays en ouvrant des caisses. Nous l avons évoqué. En second lieu notre objectif c est de parvenir à l autonomie financière. Il faut que ce réseau n ait plus besoin d un bailleur de fonds pour vivre. Je pense que nous allons obtenir cette autonomie à la fin de cette année pour les caisses locales de Niamey. Tout cela, si nos prévisions tiennent la route et si aucun incident externe ne vient contrarier notre progression. L autonomie politique est notre troisième objectif. Dans le système mutualiste, les sociétaires élisent des représentants qui participent bénévolement à la gestion de la caisse. Aujourd hui nous avons deux caisses avec des élus, Grand Marché et Dogondoutchi. Il faut former ces bénévoles à leur rôle. Une fois que ces personnes sont matures, c'est-à-dire ont intégré notre mode de fonctionnement et pesé le poids de leurs responsabilités, elles prennent seules les décisions qui concernent la vie de leur caisse. C'est cela l autonomie politique. Il y a enfin un objectif d autonomie technique, c'est-à-dire que tous les salariés deviennent de véritables employés de banque capables de traiter toutes les opérations. BD : Cʼest vraiment très ambitieux... AD : Oui, mais je suis très confiant. Cela marche ailleurs, pourquoi pas ici? On parle très souvent du Niger comme d un pays pauvre, très pauvre, avec tout ce que cela signifie. Oui, effectivement, le Niger est un des pays les plus pauvres du monde mais avec un potentiel humain énorme, avec des gens qui ont envie d arriver. Ici, j ai trouvé des gens chaleureux qui ont des projets. Ma satisfaction c est le personnel. J ai 20 personnes avec qui je travaille ; j ai volontairement choisi des jeunes qui sortent de l école à bac + 2, bac + 4, des personnes très enthousiastes qui ont envie de progresser. Ils prennent le projet à cœur, ça, c est formidable. Il y a de l avenir, je suis optimiste. Différences Page 3

4 dif06.qxp:differences_012.qxd 28/11/07 13:28 Page 5 C O N G O Repères Repères Congo Superficie : km² Population : 3,9 millions d'habitants PIB par habitant : F CFA (720 ) Taux de croissance du PIB en 2006 : +7,1 % (Source : CEMAC Avril 2007) Les Mucodec sur le chemin du ème sociétaire Le chiffre peut paraître anecdotique dans les réseaux du Crédit Mutuel hexagonal, mais, en se dirigeant à grand pas vers sociétaires en 2008, la Fédération des Mucodec du Congo atteint un seuil de pénétration impressionnant à l échelle du pays. Le Congo Brazzaville compte 4 millions d habitants. Les statisticiens estiment qu une famille, au sens économique, y est constituée d une dizaine de personnes. En atteignant sociétaires, les Mucodec ont un impact direct sur 50% de la population. Les dirigeants des Mucodec ont pleinement conscience de la responsabilité que cette situation leur impose. L ampleur de la restructuration physique du réseau qu ils ont lancé depuis deux ans vise à doter les Mucodec d agences à la hauteur de ce que leur institution représente désormais dans le pays. La refonte du parc immobilier, afin que les Caisses soient capables d absorber l afflux de nouveaux sociétaires et de leur procurer l accueil auquel ils ont droit, nécessite des investissements importants qui ne pouvaient plus être différés. Pour y parvenir les Mucodec ont fait appel à des financements externes. Un premier crédit, de 3 Mds FCFA (4,57 M ), a été obtenu auprès de la Banque de Développement des Etats d Afrique Centrale en début d année. Un second partenariat vient d être conclu avec l Agence Française de Développement, qui apporte un prêt de 1 Md FCFA 1,5 M ). Le Président de la Fédération des Mucodec, Bienvenu Maziezoula, a tenu à souligner l importance de ce prêt lors de la signature officielle de la convention de prêt. L événement entre dans la liste des dates historiques des Mucodec. Il scelle les relations de partenariat avec un nouveau partenaire financier, l AFD, et nous y attachons une grande importance. Le Directeur de l AFD, Xavier Blanchard, a, pour sa part, souligné que ce prêt consenti à des conditions très favorables, montre la volonté de l Agence d appuyer le plan de développement des Mucodec, avec notamment l expansion de son réseau de Caisses locales, l accroissement rapide du nombre de ses membres, et la diversification de ses activités, notamment vers les prêts au logement. Ce projet contribuera au développement économique du pays et à la lutte contre la pauvreté, en appuyant le développement et la structuration du système financier local. A cette occasion le Directeur général, Gérard Légier, répondait à la demande de la presse congolaise, ce qui lui permettait d entrer dans le détail du programme d investissement et de développement des Mucodec. (Lire synthèse et extraits ci-contre) Points de vente. L afflux de sociétaires est tel que les Mucodec doivent multiplier les moyens d accès des sociétaires aux guichets. Le cas le plus frappant est fourni par l agence de Brazza Gare où 14 guichets doivent être en ligne pour répondre à la demande en début de mois. Une autre solution est la création de points de vente rattachés. En 2007, 2 ont été ouverts à Brazzaville et 1 à Pointe Noire. En 2008, 5 nouveaux points de vente seront créés à Brazza et 4 à Pointe Noire. Une nouvelle Caisse, la 31, devrait être lancée à Loandjili, un quartier de Pointe Noire qui accueille notamment un nouvel hôpital. Page 4 Différences

5 dif06.qxp:differences_012.qxd 28/11/07 13:28 Page 6 Gérard Légier dans la presse congolaise Nos actionnaires, ce sont les sociétaires A l occasion de la signature de la convention avec l AFD, Gérard Légier, Directeur Général des Mucodec, s est exprimé dans la presse congolaise. Synthèse et extraits de ces interventions. CONGO L AFD vous accorde un prêt de 1 milliard FCFA alors que le réseau Mucodec dispose d un encours d épargne de 70 milliards. Cet emprunt était-il indispensable? L épargne des sociétaires et les besoins de financement des Mucodec sont des choses différentes qui se traitent dans des compartiments séparés. Le rôle fondamental des Mucodec est de préserver l épargne de ses sociétaires, et surtout de ne pas utiliser cette épargne à d autres fins que les besoins des sociétaires eux-mêmes. C'est ce que nous faisons tous les jours. Mais, pour améliorer la qualité de l accueil et pour mettre notre réseau de Caisses à la hauteur de la confiance que nous font les sociétaires, nous avons lancé un vaste programme d investissement immobilier. Pour ne pas déséquilibrer la trésorerie, tout en réalisant ce programme rapidement, nous avons fait appel à l Agence Française de Développement. C est le schéma classique d une entreprise qui finance ses projets par l emprunt et en assure le remboursement par ses résultats. C est exactement ce que nous proposons à nos sociétaires artisans ou commerçants. Ce crédit couvre-t-il l ensemble de votre programme d investissement? Le prêt AFD complète celui de la Banque de Développement des Etats de l Afrique Centrale. Le programme s achèvera dans deux ans. Une partie du prêt de l AFD sera utilisé pour la mise à niveau des Mucodec dans la lutte contre le blanchiment. Auriez-vous des inquiétudes? Nous ne sommes pas inquiets mais vigilants. A ce jour, la situation est maîtrisée et normale. C est le bon moment pour mettre en place les structures nécessaires, pour étudier et analyser les flux de trésorerie énormes que l on connaît aux Mucodec. Là aussi, c est une amélioration de la qualité de l entreprise. Aujourd hui, compte tenu de votre taille, êtes-vous encore dans la microfinance ou déjà dans la banque? Parfois, on joue un peu avec les mots mais, souvent, les mots ont un sens. Et là je crois qu ils en ont. S il nous faut choisir, nous tenons à être dans la catégorie microfinance. Elle correspond profondément à ce que nous sommes, à la manière dont nous fonctionnons. Une banque c est une société anonyme avec un capital et des actionnaires qui attendent la rémunération de leur mise. Nous, nos actionnaires, ce sont les sociétaires qui ont souscrit une part de capital social des Mucodec et à qui nous rendons compte chaque année de notre gestion lors des Assemblées Générales des Caisses, au plus près du terrain dans les quartiers et dans les villes de province. Je ne crois pas que les banquiers le fassent 50% Rémunération Aux Mucodec, en 2006, le salaire brut moyen, sur 12 mois, était de FCFA (5,5 fois un équivalent SMIC congolais). Ce salaire comprenait une prime de fin d année (1 mois de salaire, liée au résultat) et une prime de performance (1/2 mois, fonction d une notation hiérarchique). Un nouvel accord salarial a été signé en octobre dernier. Il porte la prime de performance à deux mois de salaire. Il crée, en outre, une prime de bilan (1 mois, liée aux résultats). A noter que le salaire net moyen d un fonctionnaire congolais est de FCFA. Différences Page 5

6 dif06.qxp:differences_012.qxd 28/11/07 13:28 Page 7 C O N G O La Banque du Crédit Mutuel d Afrique Centrale sur les rails En 2005, la Fédération des Mucodec a lancé le projet de création d un outil bancaire dont elle soit l initiateur dans sa zone, la Communauté Economique et Monétaire d Afrique Centrale, CEMAC. Ce projet, qui portera le nom de Banque du Crédit Mutuel d Afrique Centrale, BCMAC, devrait voir le jour en La création de la BCMAC répond aux obligations de la nouvelle réglementation bancaire concernant les établissements de microfinance, EMF, catégorie officielle des Mucodec, entrée en vigueur le 13 avril dernier en Afrique Centrale. Cette réglementation permet aux EMF de recycler la trésorerie et les ressources générés par leurs réseaux. Au sein des Mucodec, la Caisse Fédérale jouait jusqu alors, par dérogation, un rôle centralisateur qui n est plus toléré par la nouvelle réglementation. Un audit en cours de la Commission bancaire, COBAC, pointera ces limites et invitera à trouver une solution rapide pour prendre le relai. La création de la BCMAC, qui ne peut plus être différée, vise donc à doter les Mucodec, initiateur du projet, et l ensemble de la communauté des Etablissements de Micro- Finance d Afrique Centrale, d un véritable outil bancaire pour la gestion de leur trésorerie, le développement de l offre des services financiers et enfin pour faciliter leur accès au marché financier régional et international. La réglementation actuelle de la zone CEMAC fixe à trois milliards FCFA le capital minimum d un établissement bancaire. La même réglementation limite à moins de 5% de ses fonds propres, la participation d un établissement financier dans une entreprise. De la sorte, en l état actuel, les Mucodec ne peuvent mobiliser que 350 M FCFA de leurs 4 Mds de fonds propres, dans l opération. Le Crédit Mutuel, via Cardinet Participations, a décidé, en juin dernier, d une participation à hauteur de 500 M FCFA au capital de la future BCMAC. Le complément de financement nécessaire à l ouverture de la banque sera apporté par des partenaires extérieurs, porteurs d une part de capital. Lutte contre le blanchiment En Afrique comme en Europe, la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme est une préoccupation constante des banques. Afin de se conformer à leurs obligations réglementaires mais aussi de conforter leur image et leur réputation, les Mucodec ont souhaité recevoir un appui. C'est dans ce cadre que Jean Guyot, ancien Directeur de l Inspection Générale et de l Audit interne du Groupe Arkéa, a accepté de conduire une mission d appui dont les interventions, y compris la formation des collaborateurs, se dérouleront sur les deux ans à venir. Jean GUYOT Page 6 Différences

7 dif06.qxp:differences_012.qxd 28/11/07 13:29 Page 8 S I I M E C SIIMEC : lancement de SiBanque 3 S I I M E C Le Conseil d Administration de la Siimec, qui s est tenu en septembre dernier à Dakar, a terminé ses travaux sur une décision positive : le lancement de SiBanque3. Dans quelques mois les mouvements qui le souhaitent pourront lancer leur monétique, tous, disposeront d une base centralisée. La Siimec a été créée fin 2004 pour assurer la maintenance et le développement du logiciel informatique SiBanque2 construit par le CICM pour administrer les réseaux qu il assistait ou qu il créait. En peu de temps, sous la conduite d un jeune ingénieur en informatique, Jean-François Youf, la société s est positionnée comme un prestataire de services efficace qui, à l écoute constante de ses utilisateurs, a su répondre aux différentes sollicitations des réseaux. Un outil informatique comme SiBanque2 doit prendre en compte des situations réelles bien différentes d un pays à l autre en fonction de l évolution des produits ou de l ancienneté des réseaux, quand ce n est pas l existence de deux unités de compte comme au Cambodge ou aux Philippines. Outre cette mission de maintenance du logiciel commun, la Siimec s est vue attribuer la maîtrise d ouvrage de trois chantiers stratégiques pour l avenir des réseaux : - le projetafric@rte qui ouvrira aux réseaux les possibilités de la monétique ; - une évolution profonde permettant de gérer, à partir des opérations au fil de l eau, une base de données calibrée pour répondre, à la demande, à des interrogations complexes tant d un point de vue bancaire opérationnel que de contrôle des indicateurs de gestion des groupes ; - le choix d une architecture Intranet dont les qualités intrinsèques sont la fiabilité, la pérennité et l accessibilité. Mis sur les rails lors du séminaire CICM à Toulouse en mai 2006, ces orientations constituent le projet SiBanque3. Courant 2006, alors que devaient être prises les décisions de financement de SiBanque3 le CMS marquait des réticences alors que les Mucodec souhaitaient que les projets avancent à grand pas, compte tenu de leurs besoins de développement. Décision Lors du CA de la Siimec de décembre 2006, un consensus semblait avoir été trouvé entre partenaires associés mais le déblocage des budgets nécessaires à l ouverture de ces chantiers très lourds n était toujours pas effectif à l été 2007 alors qu un projet d audit de SiBanque était envisagé... Ces tergiversations ont retardé d un an des projets dont chacun s accorde à souligner l impérieuse nécessité. Les positions se sont dénouées lors du CA de la Siimec du 27 septembre dernier à la suite d une explication franche entre le CMS et les Mucodec. Le Directeur Général du Crédit Mutuel du Sénégal, Mamadou Touré, déclarait qu une évaluation du Jean-François Youf plan stratégique de son entreprise allait dans le sens de nouvelles orientations informatiques. Il estimait que les options de SiBanque3 ne cadraient pas avec leurs exigences. Le Président des Mucodec, Bienvenu Maziezoula, faisait remarquer que le projet SiBanque3 avait fait l objet de nombreux allers/retours de validation et il souhaitait ne plus tarder à le mettre en œuvre. Tandis que, par ailleurs, planait l hypothèse d une recherche par le CMS d un partenariat monétique externe, Mamadou Touré révélait avoir lancé un appel d offres pour la réalisation d une base centralisée en dehors de la Siimec et, en conséquence, souhaitait surseoir au financement du projet. A défaut d être consensuelle, sa déclaration avait le mérite de la clarté A l issue d un échange où l harmonie coopérative de la Siimec était quelque peu bousculée et sous le leadership des Mucodec, le Conseil décidait de lancer le projet SiBanque3. Jéméni Afric@rte Lors de sa réunion de septembre, le CA de la Siimec a constaté la défaillance de Jéméni dans la libération du second appel de fonds libératoire du capital social de la Siimec. Un délai a été accordé. Capital La structure initiale du capital de la Siimec était la suivante : CICM, 62,5% ; Mucodec (Congo), 17,75% ; CMS (Sénégal), 10% ; BIMAO (Banque Afrique de l Ouest), 6,75% ; CCMAO (Confé Afrique de l Ouest), 1% ; Jéméni (Mali), 1% ; CMCA (Centrafrique), 1%. Le CICM avait pour vocation de céder sa participation aux usagers en fonction de leurs disponibilités financières. Très sagement assis sur des bancs une quarantaine de sociétaires attendent que leur numéro s affiche pour se rendre à l un des quatre guichets de la Caisse de Plateau des 15 ans à Brazzaville. Avec le maniement et la mise à jour du livret une opération dure entre 10 et 12 minutes. On imagine le bond qualitatif que connaîtront ces sociétaires avec les cartes magnétiques : dématérialisation du livret et distributeurs de billets. En outre, cela libèrera un temps précieux que les collaborateurs pourront consacrer au conseil. Différences Page 7

8 dif06.qxp:differences_012.qxd 28/11/07 13:29 Page 9 C A M B O D G E Repères Repères Cambodge Superficie : km² Population : 13,3 millions d habitants Population urbaine : 19% Population capitale : 1,2 million d habitants PIB par habitant : 260 $ Après Phnom Penh, le réseau cambodgien pourrait s étoffer vers la campagne Arrivée en février dernier à Phnom Penh, Christine Dellocque a pris ses marques au sein d un Crédit Mutuel Savings and Credit Network qui pourrait trouver dans quelques mois un statut adapté mais qui recherche toujours la clef pour ouvrir les khmers à l usage du crédit. L exercice 2006 du CMSC s est terminé par une forte croissance de l épargne mais le crédit reste toujours sa faiblesse. Le début 2007 laisse poindre une lueur d augmentation des crédits. De janvier à août, le nombre de sociétaires à progressé de 50%, le montant de l épargne a été multiplié par 2,8 tandis que la production de crédits était multipliée par deux en montants mais le nombre de dossiers reste assez faible : 59 dossiers en janvier 2007, pour 69 en août. Le montant moyen d un prêt étant équivalent à 255. Un nouveau point de vente a été ouvert, toujours dans la capitale, à proximité de la plus grande décharge publique de la ville. Nous avons ouvert ce nouveau guichet à la demande d une ONG qui accueille, forme et salarie les gosses des familles qui vivent de et sur la décharge. Les enfants sont scolarisés et apprennent un métier. Durant cette période, familles puis jeunes apprentis, reçoivent un pécule, condition sine qua non pour ne pas retourner au travail sur les ordures pour survivre, explique Christine Dellocque. Ces familles, pauvres parmi les plus pauvres, constituent le fond de sociétariat de ce nouveau point de vente ; ils sont aujourd hui près de 150 à posséder un compte, une base d implantation qui va nous permettre de prospecter dans ce nouveau quartier. A l invitation de l Ambassade de France, Christine Dellocque a d ailleurs fait un exposé sur le CICM, ses méthodes et ses réalisations, devant un public d ONG qui ont découvert un outil bancaire ouvert, adapté aux publics qu elles assistent. Prescription! Mi novembre, Christine Dellocque a organisé la première Assemblée Générale Ordinaire de la Fédération devant l ensemble des élus et tous les collaborateurs, une centaine de personnes au total. J ai prononcé mon introduction en khmer, j étais très impressionnée. A l issue des débats statutaires, des ONG ont témoigné devant un parterre de représentants de la Banque Centrale, des Ministères et de l Ambassade de France. Relation publique. Première AGO pour You Vanthon, Président de la Fédération CMSC. Si Christine Dellocque tente l apprentissage du khmer, lui-même suit des cours de français. Juridiquement correct. Depuis l origine, le CMSC est confronté au vide juridique khmer sur les coopératives, héritage culturel lourd de rejet de tout collectivisme qui rappelle le terrible épisode Pol Pot et la colonisation vietnamienne. Les autorités acceptent ce no man s land juridique mais, face à sa montée en puissance, le CMSC souhaite anticiper et recherche une solution juridique qui évite de tomber dans le lot commun, seule issue possible aujourd hui : se transformer en SA. Véronique de Crouy-Chanel puis Christine Dellocque n ont jamais accepté de baisser pavillon mutualiste et se sont passé un relais actif dans la recherche de solutions. Les échanges se poursuivent à de nombreux niveaux pour trouver une solution qui insère le mutualisme et la coopération dans les textes khmers. Caisses rurales. Les autorités khmères souhaitent que les campagnes puissent à leur tour bénéficier de l essor que commence à connaître le pays. Le CMSC s est tourné, via l Ambassade, vers le Ministère des affaires étrangères français pour obtenir le financement de cinq caisses rurales. Le dossier pourrait se débloquer rapidement. Si, en ville, le crédit est timide, à la campagne le besoin est criant. Page 8 Différences

9 Repères Repères Philippines PHILIPPINES Superficie : Km² Population : 83 millions d'habitants Population urbaine : 61% Population capitale : 18 millions d habitants PIB par habitant : 927 $ US Manille : Mississipi en cale sèche Le réseau de Manille peine à trouver sa vitesse de croisière. Youssef Djezzez vient de jeter l éponge, Patricia Guibert prend le relais. Devenu Mutual Saving and Credit Coopérative of Philippines, dont le sigle MSCCP se prononce grosso modo Mississipi en américano-philippin, les Sikap peinent à prendre leur envol. L épargne n est, semble-t-il, pas ou peu dans les gènes d une population qui, confrontée à une offre considérable, jette dans la consommation sa faible capacité d épargne. Youssef Djezzez, qui avait rejoint Manille en 2004, marquait le pas depuis quelques mois. Il a souhaité rentrer en France. Une jeune femme, Patricia Guibert, 30 ans, titulaire d un DESS Développement local et urbain, est arrivée à Manille début novembre. Elle a découvert la mégalopole de 18 millions d habitants dans un quartier de laquelle sont implantées les 11 Caisses de MSCCP. Entre janvier et août 2007, la situation de Mississipi est restée comme figée : sociétaires en janvier, en août, pour, respectivement, l équivalent de et de dépôts contre et d encours de crédits. David Cohen, chargé de mission au CICM, qui suit le dossier philippin, souhaite une relance de la pédagogie de l épargne afin de faire vivre les comptes au-delà d un unique dépôt mensuel. Il faut faire un travail énorme sur le discours, sur la tenue d un budget familial, commente-t-il. Nos sociétaires sont pauvres dans un environnement où les tentations sont très fortes. C est là où nous devons apporter un discours éducatif pour les aider à s en sortir. Nous devons aussi être vigilants sur nos Patricia Guibert risques malgré des problèmes récurrents de personnel qui compliquent le suivi des politiques mises en place, déclare-t-il avant de conclure : Si nous tenons ce cap nous devrions obtenir des signes positifs dans les six mois. Repères Repères Cameroun CAMEROUN Superficie : km² Population : 16 millions d habitants PIB par habitant : F CFA (765 ) Taux de croissance en 2006 : +3,5 % (Source : CEMAC Avril 2007) Cameroun : la MDIC prend le rail Arrivé à Yaoundé début mai, Yvan Cacio avait pour mission de relancer une machine grippée. Il s était fixé des objectifs assez ambitieux qu il est en passe d atteindre. Fin septembre, le cap de sociétaires était dépassé ; l encours de crédits, multiplié par 4 entre janvier et septembre, flirte désormais avec un taux d engagement proche de 50% tandis que l épargne atteignait 165 M FCFA fin octobre. Rappelons que la situation locale est difficile et que les mouvements coopératifs n ont pas très bonne presse, certains d entre eux ayant laissé des épargnants sur le carreau, dans un passé récent. Autre satisfaction pour Yvan Cacio, la domiciliation des salaires de la Cam Rail, la SNCF locale, pour les cheminots de Yaoundé. Cette avancée commerciale pourrait d ailleurs permettre d ouvrir une tête de pont à Douala, la capitale économique du Cameroun, à l autre bout de la ligne de chemin de fer. Un dossier de financement de cette extension du réseau de Caisses semble en bonne voie auprès du Ministère des affaires étrangères français. Différences Page 9

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11 Repères Repères Niger NIGER Superficie : Km² Population : 13,5 millions d'habitants PIB par habitant : F CFA (182 ) Taux de croissance en 2006 : +3,2 % Prévision du tx de croissance en 2007 : +4% (Source : Commision de l UEMOA Avril 2007) Niger : le cap des 200 millions de dépôts atteint en octobre Même si le moral d Antoine Didonna est par nature inoxydable, le franchissement symbolique du seuil de 200 millions de FCFA de dépôts est pour lui le signe que le Crédit Mutuel du Niger est né sous une bonne étoile. H90269 Le Crédit Mutuel du Niger a ouvert ses portes en janvier Début 2007, il comptait près de sociétaires et, au rythme moyen de 150 adhésions par mois, fin septembre. La progression est spectaculaire pour les dépôts qui ont triplé en 9 mois, pour atteindre les fameux 200 millions. Les crédits adoptent un rythme de croisière, le cœfficient d engagement se situant à 56% fin septembre. Antoine Didonna souligne : la bonne notoriété qui nous accompagne à Niamey est notre moteur le plus puissant. Nous recevons des demandes pour ouvrir d autres Caisses mais nous n avons pas encore les ressources nécessaires. On nous demande par exemple audelà d Agadez, près d un site minier Areva qui emploie salariés. Nous y ferions un tabac! BIMAO Bimao : le Sénégal prêt à racheter les parts du Crédit Mutuel A l occasion d un Conseil de la Bimao qui s est tenu à Bamako mi novembre, le Crédit Mutuel du Sénégal s est montré déterminé à acheter les parts du Crédit Mutuel dans la Banque des Institutions Mutualistes d Afrique de l Ouest. Après une année 2006 assez agitée, durant laquelle le DG de la Bimao avait été révoqué, l exercice s est terminé sur un résultat déficitaire de 17 M FCFA pour un total de bilan de 17,5 Mds FCFA. Jean-Noël Rouet, qui avait repris les commandes, a été agréé par les autorités compétentes en février Son premier travail a été de réorganiser l entreprise pointée comme très perfectible par la Commission Bancaire et par les Commissaires aux Comptes. C est donc une banque redressée que le CMS, via la Confédération des Caisses Mutualistes d Afrique de l Ouest, souhaite contrôler en totalité. Le Crédit Mutuel de France, détient actuellement, via Cardinet Participations, 34% des 1,5 Md FCFA de la Bimao. A noter que cette cession était inscrite dans la logique de la démarche du Crédit Mutuel mise en œuvre par la CICM : transparence et autonomie. 5 Différences Page 11

12 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Année 2006 bénéficiaire en Centrafrique, au Congo et au Sénégal L Assemblée Générale du CICM s est déroulée le 29 mai dernier à Paris. Au-delà des aspects statutaires du fonctionnement de l association, cette rencontre a été l occasion de faire le point sur les projets où le CICM est impliqué. Mai, c est le temps de la publication des comptes. Les administrateurs du CICM, représentants de toutes les Fédérations du CM français, ont pris connaissance des résultats 2006 des mouvements et organisations où le CICM est partie prenante. Grande satisfaction de constater des résultats 2006 bénéficiaires au Sénégal, au Congo et pour la première fois en Centrafrique. En ce qui concerne le Mali les relations sont suspendues avec Jéméni mais les échos d un audit de la Banque Centrale d Afrique de l Ouest diligenté début 2007 à Bamako évoquent un résultat négatif. Pour les mouvements plus récents, il est encore trop tôt pour envisager l arrivée à un point d équilibre mais les administrateurs ont suivi l état des programmes en cours. Ces informations sont reprises et actualisées dans les différentes rubriques de ce magazine. Point chaud de l AG, le Sénégal : un administrateur a souhaité connaître l état des relations avec le CMS. Le Président Coudray et Yann Gauthier se sont attachés à décrire la situation avec objectivité, notamment en ce qui concerne les domaines où un travail en commun se poursuit : la Bimao et la Siimec. Ces dossiers ont d ailleurs fait l objet d évolutions récentes présentées dans cette édition de Différences. Dans la suite de l ordre du jour, le Conseil a pris connaissance de deux demandes d assistance. En premier lieu la Guinée Bissau manifeste de l intérêt pour la création d un réseau bancaire coopératif et mutualiste sur son territoire. Par ailleurs l Union albanaise des coopératives d épargne et de crédit souhaite reprendre contact avec le Crédit Mutuel qui a transmis la demande au CICM. Au début des années 90, le Crédit Mutuel avait été à l origine de la création de ces institutions aujourd hui prospères qui demandent à profiter d une expertise complémentaire. Affaires à suivre. Comptes La dotation budgétaire du CICM était de , dont de cotisation des Fédérations, en Souhaitant que le CICM puisse mener ses opérations en toute indépendance, le Crédit Mutuel assure la plus grande partie de ses ressources. Le complément budgétaire était fourni par deux bailleurs de fonds intervenus sur des dossiers précis : le Ministère français des affaires étrangères sur le projet Niger et l Union Européenne sur la Russie. Dépenses Actions de terrain % Frais de structure % Actions transversales % La majeure partie des dépenses engagées par le CICM est consacrée aux opérations dans les réseaux, soit sous la forme directe d actions de terrain (63%) soit sous la forme d actions transversales pour compte commun des mouvements (19%). Les frais de structure concernent la cellule CICM Paris. Mandats renouvelés. Lors de l AG du CICM, 7 mandats d administrateurs du CICM ont été renouvelés : Jean-Louis Girodot (Ile-de-France), Louis Crusol (Antilles-Guyane), Elie Bourdeau (Loire-Atlantique, Centre-Ouest), Joseph Chaineau (Maine-Anjou, Basse-Normandie), Jacques Betti (Méditerranée), François Duret (Centre) et Louis-Marie Le Breton (Caisse Centrale). Russie. Le dossier de coopération avec un mouvement coopératif russe a été refermé en D un point de vue financier c est une opération positive même si elle s est révélée très chronophage tant le contexte russe demande des approches spécifiques complexes. Langue et climat ne sont pas les seuls éléments en cause. Les pratiques relationnelles ne sont pas d une évidence absolue pour un occidental. Ah, le charme de l âme slave! Page 12 Différences Magazine interne du Centre International du Crédit Mutuel. Directeur de la publication : Yann Gauthier. Rédaction d écriture. Conception graphique : Natacha Fergova. Courriel : contact@differences-magazine.com

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