ZONE MONETAIRE DE L AFRIQUE DE L OUEST RAPPORT SUR LA STABILITE FINANCIERE

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1 ZONE MONETAIRE DE L AFRIQUE DE L OUEST RAPPORT SUR LA STABILITE FINANCIERE DECEMBRE 2012

2 Copyright 2012 de l Institut Monétaire de l Afrique de l Ouest (IMAO) Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne doit être reproduite ou transmise sous quelque forme, quelque moyen que ce soit, électronique ou mécanique, dont la photocopie, l enregistrement ou tout système de stockage ou de retrait d informations, sans l autorisation préalable par écrit de l éditeur. ISSN: Impression du rapport a été financé par la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ACBF) Pour plus d amples informations, veuillez contacter : West African Monetary Institute (WAMI) Gulf House, Tetteh Quarshie Interchange, PMB CT 75 Accra, Ghana

3 TABLE DES MATIERES Avant-Propos Resume Chapitre 1 Aperçu Sur Les Developpements Macroeconomiques Et Financiers Développements internationaux Production Inflation Cours des matières premières Politique monétaire Taux de change Marchés financiers Développements dans la ZMAO Production Inflation Secteur budgétaire Secteur monétaire Secteur extérieur 6 vii ix iii Chapitre 2 Marches Financiers Marché monétaire Marché monétaire interbancaire Marché des bons de trésor Marché du change La plateforme des enchères de change (FOREX) Plateforme de change interbancaire (FOREX) Marché des capitaux Marché des obligations de l Etat Marché des obligations d entreprise Marché des fonds propres Intégration des marchés des capitaux ouest africains 11 Chapitre 3 Stabilite Du Secteur Bancaire Comptes des actifs Actifs en devises étrangères 12

4 iv Actifs productifs Crédit bancaire Comptes des dettes Exposition aux devises étrangères (sensibilité au risque du marché) Fonds propres Analyse de la viabilité financière Capitalisation Solvabilité Ratio de solvabilité (capacité d absorption des pertes) Constitution de provisions Qualité des actifs (analyse du risque de crédit) Rentabilité Rendement des actifs Rendement des fonds propres Effet de levier Avoirs à risque pondéré (RWA) Liquidité Marges financières Activités bancaires transfrontalières 26 Chapitre 4 Les Institutions Financieres Non Bancaires Assurance Pension Autres institutions financières (AIF) Inclusion financière Microfinance 32 Chapitre 5 Politique Et Infrastructure Financieres Régulation, supervision et communication financières Intégrité financière (intelligence/surveillance) Accès à l information sur le crédit Développements du système des paiements 36 Chapitre 6 Conclusion: Une Evaluation Generale 37 Glossaire 38 Sigles Et Abbreviations 40 Annexe 1: Selection D indicateurs Des Banques 43 Appendix 3: Selected Macroeconomic Indicators In The Wamz 48

5 LISTE DES GRAPHIQUES Graphique 2.1: Transactions interbancaires 7 Graphique 2.2: Taux interbancaires 7 Graphique 2.3: Détentions de bons de trésor 8 Graphique 2.4: Rendement moyen sur les bons de trésor de 91 jours 8 Graphique 2.5: Ventes de devises sur la plateforme des enchères 9 Graphique 2.6: Obligations de l Etat non échues 9 Graphique 2.7: Rendement moyen sur les obligations 10 Graphique 2.8: Capitalisation de marchés 10 Graphique 2.9: Volume du marché (Valeur des transactions) 10 Graphique 2.10: Chiffre d affaires du marché de la ZMAO 11 Graphique 3.1: Croissance du portefeuille des avoirs des banques 12 Graphique 3.2: Ratio avoirs en devises étrangères/avoirs totaux 13 Graphique 3.3: Ratio avoirs productifs/avoirs totaux 13 Graphique 3.4: Composition des avoirs productifs, juin Graphique 3.5: Evolution du crédit bancaire dans la ZMAO 14 Graphique 3.6: Allocation sectorielle du crédit bancaire total dans la ZMAO 14 Graphique 3.7: Taux de croissance des passifs bancaires totaux 15 Graphique 3.8: Taux de croissance des dépôts totaux 16 Graphique 3.9: Ratio dépôts en devises étrangères/dépôts totaux 16 Graphique 3.10: Position ouverte nette des devises étrangères/capital 16 Graphique 3.11: Ratio gains/pertes sur change/recettes brutes 17 Graphique 3.12: Ratio dettes extérieures des banques/capital 17 Graphique 3.13: Taux de croissance des fonds propres des banques commerciales 18 Graphique 3.14: Capital moyen de l industrie bancaire de la ZMAO 18 Graphique 3.15: Banques avec un capital > à la moyenne industrielle (%) 18 Graphique 3.16: Ratio de solvabilité de l industrie bancaire 19 Graphique 3.17: Banque avec un ratio de solvabilité > à la moyenne (%) 19 Graphique 3.18: Ratio fonds propres moyens/avoirs totaux (%) 20 Graphique 3.19: Ratio provisions - CES/Capital 20 Graphique 3.20: Ratio CES/prêts bruts 20 Graphique 3.21: Répartition de CES par secteur 21 Graphique 3.22: Rendement des actifs 21 Graphique 3.23: Rendement des fonds propres 21 v

6 Graphique 3.24: Effet de levier (avoirs totaux/fonds propres) 22 Graphique 3.25: Appétit de risque (RWA/avoirs totaux) 22 Graphique 3.26: Ratio avoirs liquides principaux/avoirs totaux 23 Graphique 3.27: Ratio avoirs liquides principaux/dettes à court terme 23 Graphique 3.28: Ratio marge d intérêt nette/recettes brutes 23 Graphique 3.29: Ratio dépenses hors intérêt/recettes brutes 24 Graphique 3.30: Ecart de taux d intérêt net 24 Graphique 4.1: Avoirs totaux des IMF 32 LISTE DES TABLEAUX Tableaux 1.1: Performance d une sélection d indice des bourses des valeurs 4 Tableaux 3.1: Composition des avoirs productifs 14 Tableaux 3.2: Composition du crédit 15 LISTE DES ENCADRES vi Encadré 3.1: Test de stress des banques nigérianes : résumé des résultats 24 Encadré 3.1: Autres développements bancaires transfrontaliers au Nigéria 26 Encadré 4.1: Récentes réformes dans la ZMAO 29 Encadré 4.2: Récentes réformes de la microfinance en Guinée 33

7 AVANT-PROPOS Le rapport sur la stabilité financière de la Zone Monétaire de l Afrique de l Ouest (ZMAO) est une publication annuelle du Collège des Superviseurs de la Zone Monétaire de l Afrique de l Ouest (CS-ZMAO). Son principal objectif est d entreprendre une revue de la performance des institutions financières des pays membres de la ZMAO dans l intention d identifier les principaux risques auxquels se confrontent le système financier et en particulier, de recommander des solutions. Le rapport fait ressortir également les relations entre stabilité économique et stabilité financière dans la ZMAO. Le présent rapport qui couvre la période juin 2012-décembre 2012 indique que la performance du système bancaire dans la ZMAO a continué à s améliorer dans la deuxième moitié de l année 2012 suite à un renforcement général de la viabilité financière ainsi que l expansion des principaux indicateurs des bilans des banques, y compris le crédit, les dépôts et les actifs. Au cours de la période, un environnement macroéconomique favorable a soutenu l expansion des bilans des banques ainsi que l accroissement du crédit au secteur privé. Toutefois, la récente dépréciation monétaire dans certains Etats membres (Gambie et Ghana) a illustré la montée des risques de change susceptibles d affecter négativement les bilans des banques à l avenir. On s attendrait à ce que des politiques macroéconomiques viables et une croissance économique réelle soutenue ainsi qu une amélioration de l environnement réglementaire et de supervision soutiennent continuellement l expansion des activités bancaires et renforcent la stabilité financière à moyen terme dans la Zone. La coordination des travaux de rédaction du rapport a été assurée par l Institut Monétaire de l Afrique de l Ouest (IMAO) sous la supervision du Directeur général, Dr. Abwaku Englama. Le travail de fond et l analyse générale ainsi que la production du rapport ont été dirigés par E.N. Egbuna, (Directrice), assistée par E. A. Onwioduokit (Directeur adjoint), M.D. Umo et K. Mansaray (Economiste sénior) du département de l intégration financière. Les départements de supervision bancaire des banques centrales membres de la ZMAO ont fourni les données sur le secteur financier et des rapports pays. Cette publication a été soumise à la révision par le Comité des opérations de l IMAO et a également bénéficié des commentaires et suggestions de réviseurs externes et des banques centrales membres. Le rapport est structuré en six chapitres. Suite au résumé, le chapitre 1 présente une revue des développements macroéconomiques et financiers globaux et intérieurs dans l intention d évaluer leur impact sur la stabilité financière dans la ZMAO. Le chapitre 2 discute l évolution et les développements au niveau des marchés financiers de la ZMAO alors que le chapitre 3 analyse les conditions générales de l industrie bancaire de la ZMAO. Les domaines clés de ce cha- vii

8 pitre comprennent les analyses macro prudentielles et le comportement des comptes des actifs et des dettes ainsi que l évaluation de la viabilité financière et de la capacité d absorption des pertes par les banques. Le chapitre 4 introduit les développements dans les institutions financières non bancaires alors que le chapitre 5 traite les développements de l infrastructure du système financier de la ZMAO. Le chapitre 6 conclut le document par une évaluation générale de la stabilité financière dans la ZMAO. viii Ce serait pour moi un plaisir que la présente édition du rapport fournisse des informations utiles et courantes ainsi que des recommandations de politique aux gouverneurs des banques centrales membres, aux autres responsables de politique ainsi qu aux chargés de régulation du système financier des pays membres de la ZMAO. Votre information en retour sur le rapport serait chose satisfaisante. Veuillez transmettre tout commentaire et suggestion à: info@wami-imao.org. Mme. TOKUNBO MARTINS Présidente, CSZMAO Directrice, Département de la Supervision Bancaire Banque Centrale du Nigeria Septembre 2013

9 RESUME La croissance de la production globale dans la deuxième moitié de l année 2012 a ralenti à 3,2% en vertu de la crise de dette persistante et des mesures d austérité dans la zone euro, la reprise lente de l économie américaine en raison du déficit budgétaire, l ouragan, la réduction de la demande et la récession au Japon et au Royaume Uni; ainsi qu une réduction significative du taux de croissance dans les économies en développement. Les effets combinés d une économie globale affaiblie et d une demande intérieure faible, ont conduit à une contraction de 1,2 points de pourcentage de la croissance dans les économies émergentes/en développement. Toutefois, les économies des régions ASEAN et MENA ont connu des croissances respectives de 5,7% et de 5,2% comparativement à 4,5% et 3,5% en La croissance a été robuste dans la ZMAO et estimée à un taux moyen de 6,8% malgré une baisse de 8,2% et de 7,3% respectivement en décembre 2011 et en juin L inflation globale a baissé dans la période sous revue compte tenu du niveau faible des cours moyens des matières premières ainsi qu une modération des taux de croissance aux Etats Unis et au Japon. Dans les économies émergentes et en développement, l inflation moyenne a baissé de 1,1 point de pourcentage. Toutefois, les pressions inflationnistes se sont empirées dans la ZMAO. Le déficit budgétaire a été faible dans la ZMAO en raison de la consolidation des finances publiques et d une amélioration de la mobilisation des recettes ainsi que l adoption des mesures de rationalisation des dépenses publiques dans les Etats membres. Les réserves extérieures brutes se sont accrues de plus de 27% dans la ZMAO. La performance des monnaies des Etats membres par rapport au Dollar US a été mitigée et illustrée par deux dévaluations, une monnaie stable et trois appréciations de monnaie. La performance des marchés financiers dans la ZMAO a été mitigée dans la période sous revue. Les activités du segment du marché monétaire ont généralement connu une baisse alors que les activités du marché des capitaux se sont accrues. Cette tendance mitigée est surement dépendante des crises de dette persistantes et des mesures d austérité adoptées en Europe ainsi que la croissance lente des économies des Etats Unis et du Japon. En dépit de la baisse des taux inter bancaires, le volume des transactions interbancaires a baissé alors que le taux des bons du trésor en évolution décroissante a conduit à une baisse de leur détention dans la Zone. La baisse du taux a été un développement positif en ce sens qu elle indiquait que le coût des emprunts du gouvernement évoluait à la baisse avec des implications positives sur les crédits au secteur privé. Les obligations des entreprises ont été peu attractives dans la ZMAO et il n y avait qu un seul Etat membre qui avait enregistré des transactions au cours de la période sous revue. Ceci, ensemble avec le coût élevé des obligations du secteur privé, a entraîné une augmentation du volume des obligations de l Etat dans ix

10 x la ZMAO qui s est accompagnée d une montée correspondante des intérêts. Les réformes continuelles sur les marchés des capitaux ont conduit à une confiance accrue des investisseurs et par conséquent, une augmentation du niveau des activités du marché des capitaux. La capitalisation des marchés et le chiffre d affaires ont ainsi enregistrés une augmentation significative en fin décembre Une croissance économique robuste et des politiques macroéconomiques favorables ont continué à soutenir l expansion des bilans des banques. L amélioration des politiques réglementaires et de supervision des Etats membres a justifié la croissance des actifs et des dettes de l industrie bancaire. En dépit de la légère baisse du capital moyen des banques, une situation engendrée par la constitution de provisions pour créances dans la ZMAO, les banques ont maintenu une viabilité financière avec un ratio de solvabilité de 23,4% en décembre 2012, bien qu il y ait eu une baisse à partir de 24,9% au mois de juin de la même année. Tous les Etats membres ont enregistré un ratio de solvabilité excédent le minimum obligatoire de 10% (ou 15% en Sierra Leone). La part du capital social dans les fonds propres des banques s est accrue au cours de la période revue. La qualité des actifs s est détériorée légèrement dans la période sous revue suite à l augmentation du niveau des créances en souffrance dans certains Etats membres, un phénomène qui continue de révéler la nécessité pour les autorités de régulation de poursuivre le renforcement des mesures prudentielles, en particulier celles visant à améliorer la qualité des actifs. Toutefois, les opérations de Assets Management Corporation of Nigeria (AMCON) ainsi que des cadres de gestion de risque viables ont été instigatrices de l amélioration de la qualité des actifs dans certains Etats membres. Le niveau de rentabilité zonal tel que mesuré par le rendement des actifs (ROA) et le rendement des fonds propres (ROE) s est accru compte tenu des augmentations enregistrées dans la plupart des Etats membres. La croissance rapide du crédit couplée avec les marges d intérêt élevées ont expliqué, dans une large mesure, l amélioration de la rentabilité dans la plupart des Etats membres. L efficacité de l utilisation des ressources s est dégradée bien que la performance des actifs productifs se soit améliorée en ce sens que le ratio de la marge d intérêt nette/recette brute a évolué à la baisse dans tous les pays membres à l exception d un seul pays. Un tel développement a indiqué une détérioration de la performance des actifs productifs (placement et crédit), une situation partiellement entrainée par la baisse du rendement des placements des banques. La réduction des taux des bons du trésor (actifs de placement préférés des banques) pourrait en particulier poser des risques de réalisation de revenus et de bénéfices à l avenir. L exposition de l ensemble de la Zone aux devises étrangères telle que mesurée par le ratio de la position de change nette devises étrangères /capital» (NOP) s est accrue tout en restant dans les limites prudentielles. Ceci émanait des accroissements dans trois Etats membres et a reflété la dominance des risques de change dans les bilans des banques, en particulier par rapport aux récentes dépréciations dans certains Etats membres. Le paysage bancaire transfrontalier a été

11 dominé une fois encore par les banques nigérianes avec 21 filiales de six banques nigérianes en activité dans la zone, ce qui fait ressortir la nécessité d une supervision transfrontalière rapprochée et coordonnée en vue de consolider la stabilité financière. Le Collège des Superviseurs de la ZMAO a maintenu son statut de plateforme de renforcement de la stabilité financière et de collaboration entre les chargés de régulation dans la zone, y compris l harmonisation des procédés de supervision bancaire. A cet égard, 14 filiales de banques nigérianes ont été conjointement examinées par les banques du CSZMAO. La connectivité des institutions financières non bancaires (IFNB) avec l industrie bancaire formelle a entraîné des implications d envergure sur la stabilité financière dans la ZMAO dans la mesure où les risques sont transmissibles d un secteur à un autre. Les activités de microfinance ont été robustes avec une expansion des actifs totaux suite à une augmentation du niveau du microcrédit et des prêts ainsi qu un accroissement du nombre d institutions de microfinance dans tous les Etats membres. Le secteur des assurances de la ZMAO a enregistré une croissance significative au cours de la période sous revue illustrée par un accroissement des primes brutes dans tous les Etats. Le nombre de compagnies d assurance vie, hors vie et de réassurance ainsi que les courtiers d assurance et les responsables d évaluation de dommages agréés s est également accru. Aussi, des fonds de retraite ont émergé en tant qu acteurs principaux du secteur financier de la ZMAO en ce sens que les Etats membres ont continué à entreprendre les activités clés nécessaires pour améliorer la liquidité et l efficacité de l industrie de pension au cours de la période sous revue. Les Etats membres ont continué à démontrer un engagement prononcé au renforcement et à la mise en œuvre des lois qui permettent de réguler la création et la conduite des activités des banques et des institutions financières non bancaires ainsi que celles applicables aux marchés des capitaux et au système des paiements et de règlement. Ceci a conduit à une meilleure conformité aux normes prudentielles, en particulier en un moment où les Etats membres embrassent pleinement la migration des directives micro prudentielles aux directives macro prudentielles. Des actions ont été adoptées pour harmoniser le cadre de supervision et de régulation des institutions de microfinance dans la ZMAO, en particulier dans les Etats membres dans lesquels ces directives n étaient pas en vigueur ou étaient non conformes à celles de la ZMAO. L accès à l information sur le crédit a continué suivant une tendance à la hausse. Les bureaux de notation privés ont poursuivi leurs activités dans quatre pays membres, ce qui a conduit à une meilleure transparence dans les relations prêteurs-emprunteurs à raison du paiement d une prime. La reprise des activités du projet de Développement de l Infrastructure du Système des Paiements en Gambie, en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone ainsi que le maintien du renforcement de l infrastructure du Système des Paiements au Ghana et au Nigéria illustre l importance d une infrastructure de systèmes des paiements et de règlements efficaces dans la ZMAO. Les activités du projet se déroulent normalement et devront s achever en fin juin 2014 dans les quatre pays membres. xi

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13 CHAPITRE 1 APERÇU SUR LES DEVELOPPEMENTS MACROECONOMIQUES ET FINANCIERS 1.1 Développements internationaux Production La croissance de la production globale a ralenti de 3,2% en 2012 soit une baisse de 0,7 point de pourcentage comparativement au niveau de Cette baisse provenait de la crise de la dette de la Zone euro et de la reprise lente de l économie des Etats Unis. La croissance économique dans les pays avancés a été estimée à 1,3% en 2012 comparativement à 1,6% en Cette contreperformance se justifie par les mesures d austérité adoptées dans la zone euro; le déficit budgétaire et l ouragan aux Etats Unis; le ralentissement de la demande et la récession au Japon et au Royaume Uni. Les mesures d austérité et de consolidation budgétaire (y compris les réductions substantielles de budget) ont entrainé une contraction significative de la croissance dans la zone euro à un taux négatif de 0,4% comparativement à 1,4% l année précédente. Dans les économies émergentes et en développement, les effets combinés d une économie globale affaiblie et d une demande intérieure en baisse ont conduit à une contraction de 1,2 point de pourcentage de la croissance en 2012, comparativement à 6,3% en Toutefois, les régions ASEAN 1 et MENA 2 ont connu une croissance de 5,7% et 5,2% respectivement comparativement à 4,5% et 3,5% en En Chine, compte tenu de la contraction de la production au niveau de la transformation ainsi que des exportations et de la baisse du taux de croissance de la demande de 9,3% en 2011 à 7,8% en La croissance en Afrique sub-saharienne a baissé de 0,5 point de pourcentage à 4,8% en 2012 principalement en raison de l impact de la crise globale. Les améliorations prévues au niveau de la performance économique aux Etats Unis (2%); Japon (1,2%); et Chine (8,2%); ainsi que les améliorations des prévisions de croissance dans les marchés émergents/économies en développement et les activités robustes en Afrique sub-saharienne ont servi de base d une projection d un taux de croissance de 3,5% en 2013 soit une augmentation de 0,3 point de pourcentage en Inflation L inflation globale a baissé en 2012, comparativement à Cette tendance a été déterminée par une évolution à la baisse des cours des matières premières, ce qui a entraîné une croissance inférieure aux prévisions dans les économies du BRICS 2 ainsi qu une modération des taux de croissance aux Etats Unis et au Japon. D une façon générale, les pressions inflationnistes ont été maîtrisées dans les économies avancées qui ont enregistré un taux moyen de 2% en Des faiblesses économiques persistantes et les prévisions d inflation ont suffisamment influencé certains des facteurs clés responsables de la baisse de l inflation globale. Dans les économies émergentes et en développement, 1 1 MENA est le sigle qui définit le Moyen Orient et l Afrique du Nord et comprend Bahreïn, l Egypte, l Iran, l Iraq, l Israël, la 2 Jordanie, le Sigle représentatif du Brésil, de la Russie, de l Inde, de la China et l Afrique du Sud

14 2 l inflation moyenne a baissé de 1,1 point de pourcentage à 6,1% dans la période sous revue comparativement à la période précédente Cours des matières premières Les cours moyens des matières premières sur le marché international ont baissé au cours de la période sous revue comparativement à la période précédente. Cette situation était la conséquence d une demande globale faible engendrée par une performance économique peu encourageante dans les économies avancées et une demande faible dans les économies émergentes. Les cours des produits industriels, y compris les produits agricoles et les métaux de base ont baissé de près de 31% en raison d une croissance économique globale faible et d un niveau faible des exportations de produits manufacturés chinois. Les cours des matières premières devront maintenir une tendance à la baisse en 2013 compte tenu des perspectives de ralentissement de la demande et d approvisionnement Politique monétaire En raison de la résolution continuelle à stimuler la demande, les politiques monétaires des économies avancées ont été généralement accommodantes. Les taux de politique ont été maintenus à 0,25%, 0,50%, 1%, 0,10%, 0,75% et 2,5% respectivement aux Etats Unis, au Royaume Uni, au Canada, au Japon, à la Banque Centrale Européenne et en Nouvelle Zélande. En Australie et en Corée, les taux de politique ont été progressivement réduits à 3% et 2,75% à partir de respectivement 3,5% et 3,3% en juin A l exception de la Russie qui a augmenté légèrement son taux qui est passé de 8% en juin à 8,25% en décembre 2012, les taux de politique dans les économies du BRICS ont connu une tendance à la baisse au cours de la deuxième moitié de La position de la politique monétaire a été mitigée dans les économies ASEAN au cours de la période sous revue. Le taux de politique a augmenté en Indonésie en passant de 3,8% en juin à 4% en décembre Ce taux avait baissé à 3,5% en décembre à partir de 4% en juin 2012 dans les Philippines alors que la Malaisie a maintenu son taux de politique à 3% le long de l année. Dans les autres économies des marchés émergents, les taux ont été maintenus au cours de l année au Mexique et au Chili. Ces taux ont été révisés à la baisse en Turquie et en Colombie Taux de change La performance du dollar des Etats Unis par rapport aux principales monnaies internationales a été mitigée. En Europe, la Livre Sterling, l Euro et le Rouble Russe se sont appréciés par rapport au Dollar US. En Asie, le Yen japonais a subi une dépréciation par rapport au dollar US alors que le Yuan chinois et le Roupie indien ont enregistré des degrés variés de dépréciation. En Afrique par exemple, le Rand Sud Africain, le Shilling Kenyan et la Livre Egyptienne ont enregistré des dépréciations de degrés divers alors que le Naira Nigérian s est apprécié par rapport au Dollar. En Amérique du Nord, le Dollar Canadian et le Peso Mexicain se sont également appréciés par rapport au Dollar US. En Amérique du Sud, le Peso Colombien et le Real brésilien se sont appréciés par rapport au Dollar US alors que le Peso Argentin s est déprécié contre le Dollar US.

15 1.1.6 Marchés financiers La reprise de la situation monétaire dans la plupart des économies globales, les réformes macroéconomiques progressives dans la zone euro ainsi que le progrès modéré enregistré par rapport au déficit budgétaire dans les Etats Unis représentent les facteurs qui ont entraîné les légères augmentations constatées au niveau des indices des marchés des titres dans le monde entier au cours de la période sous revue. Les marchés des titres en Afrique ont reflété d une façon générale la tendance globale. Les indices des actions au Nigéria, en Afrique du Sud et au Ghana ainsi que ceux des bourses des valeurs du Kenya et de l Egypte se sont accrus de 30; 16,44; 14,75; 16,01; 14,75 de leur niveau de juin 2012 à respectivement ,81; ,24; 1.199,72; 4.133,02 et 5.462,42 en fin décembre Ce développement a été la conséquence d une montée du niveau des investissements de portefeuille en ce sens que les investisseurs globaux ont cherché à profiter des rendements élevés sur le marché des fonds propres d Afrique. En Amérique du Nord, The S&P 500 en Amérique, The S&P/TSX Composite au Canada et the Mexican Bolsa se sont accrus de 4,70; 7,22 et 8,72 en juin 2012 à respectivement 1.426,99; 1.362,16 et ,55 en fin décembre L amélioration de la performance sur le marché des Etats Unis a été déterminée par la croissance de la confiance de l investisseur, le fruit des attentes d une performance robuste en finance d entreprise, les développements positifs de l industrie de l habitât et le taux décroissant de l emploi ainsi que la réduction des impôts et le rétrécissement des dépenses prévues pour janvier Un accroissement de la confiance de l investisseur et des entreprises issues d une augmentation de la production industrielle, des ventes de détail et des dépenses du consommateur a été l instigateur de la performance du marché des titres canadiens. Le marché florissant des fonds propres en Amérique du Nord et en Europe ainsi que l évolution à la baisse du chômage, une meilleure confiance de l investisseur et des flux de capitaux intense ont entraîné un accroissement de la performance des marchés des titres en Amérique du Sud.. En Europe, FTSE 100, le CAC 40 français, le M-DAX allemand et le MICEX Russe se sont accrus de 5,74; 13,98; 18,64 et 6,74 en juin 2012 à respectivement 5.897,81; 3.641,07; 7.612,39 et 1.478,61 en fin décembre Les mesures quantitatives visant à promouvoir la liquidité du secteur financier et l expansion du crédit, les réformes économiques dans la zone euro ainsi que l amélioration des états financiers des entreprises ont été certaines des principales raisons de cet accroissement. En Asie, le Nikkei japonais et le BSE Sensex indien ont enregistré des augmentations alors que la bourse des valeurs de Shanghai en Chine a enregistré une baisse de son indice. 3

16 Tableau 1.1 Performance d une sélection d indice des bourses des valeurs Country Index 31-Dec Sep Jun Dec Jun Dec-12 % Change 31-Dec Jun-12 Africa Nigeria All Share Index 28, , , , % 4.19% S. Africa JSE African ASI 39, , , , % 5.39% kenya Nairobi NSE 20 4, , , % % Egypt EGX CASE 30 5, , , , % 29.99% Ghana GSE All Share 1, , , % 7.89% North America US S&P 500 1, , , , % 8.31% Canada S&P/TSX Comp. 12, , , , % -3.00% Mexico Bolsa 43, , , , % 8.42% South America Brazil Bovespa Stock 60, , , , % -4.23% ArgentinaMerval 2, , , , % -4.71% ColumbiaIGBC General 14, , , , % 5.94% 4 Europe UK FTSE 100 5, , , , % 0.10% France CAC 40 3, , , , % 1.09% Germany DAX 7, , , , % 8.78% Russia MICEX 1, , , , % -1.22% Asia Japan NIKKEI , , , , % 6.48% China Shanghai SE A 2, , , , % 5.96% India BSE Sensex 19, , , , % 12.56% Source: Indice Mundi 1.2 Développements dans la ZMAO 3 Cette section discute les développements macroéconomiques dans la ZMAO avec un accent particulier sur la production et l inflation ainsi que les secteurs budgétaire, monétaire et extérieur de la Zone Production La croissance économique a été forte en 2012 avec une croissance du PIB réel estimée à 6,8% pour la zone soit une baisse à partir de 8,2% en décembre En Gambie, l économie a enregistré un rebond d un taux de croissance de -4,3% en 2011 à 3,9% en 2012 suite à la reprise dans les secteurs agricole et du tourisme alors qu au Ghana, la croissance économique a été robuste malgré qu elle ait été inférieure au taux de 15% enregistré en La croissance économique réelle a été estimée à 3,9% en Guinée au cours de la période sous revue. L économie libérienne a connu une croissance de 8,3% comparativement à 6,9% en 2011, une augmentation dans une large mesure entraînée par le secteur industriel. En revanche, au Nigéria, un ralentissement de la croissance 3 Le rapport sur les développements macroéconomiques et de convergence de la ZMAO contient des analyses détaillées sur les développements macroéconomiques dans la ZMAO. Le présent rapport est une publication biannuelle de l Institut Monétaire de l Afrique de l Ouest qui pourrait être téléchargé à partir du site

17 économique a été enregistré avec un taux de 6,7% en 2012 contre 7,4% en 2011, une baisse de performance engendrée par une production pétrolière faible. La Sierra Leone a enregistré la croissance économique la plus forte de la Zone. Elle a enregistré un taux de 17,9% en 2012 comparativement à 6% en 2011 dans une large mesure en raison des activités minières de fer florissantes au cours de la période sous revue. D une façon générale, les secteurs de service demeurent la plus grande contribution ainsi que le principal moteur de la croissance dans la plupart des Etats membres au cours de la période sous revue. Toutefois, les développements négatifs dans l environnement extérieurs continuent de représenter un risque à la croissance des économies de la ZMAO surtout en termes de ralentissement de la demande des exportations, de niveau faible de l investissement direct étranger ainsi que la réduction des recettes sous forme de transfert de fonds et du tourisme Inflation Les pressions inflationnistes dans la zone ont été intenses en ce sens que l inflation est estimée à 11,6% en 2012 comparativement à 11,2% en En revanche, l inflation a été maintenue à un chiffre en Gambie, au Ghana et au Libéria avec des taux respectifs de 4,9%; 8,8% et 5,5%. En Guinée et en Sierra Leone, l inflation est demeurée à deux chiffres bien qu elle ait évolué substantiellement à la baisse de 19% à 12,8% en Guinée et de 16,9% en 2011 à 11,4% en Sierra Leone. Contrairement à cette tendance, l inflation s est accrue de 10,3% à 12% au Nigéria principalement en raison de l effet persistant de la renonciation aux subventions sur les produits pétroliers en 2012 et du coût élevé de l électricité, du gaz et d autres combustibles qui s en est suivi Secteur budgétaire L orientation de la politique budgétaire dans la zone s est généralement concentrée sur la consolidation des finances publiques à travers une amélioration de la mobilisation des recettes et une rationalisation des dépenses publiques. D une façon générale, le déficit budgétaire moyen hors dons de la zone a été estimé à 3,2% du PIB en 2012, une performance analogue à l année précédente. En revanche, le déficit dons inclus a été de 2,9% du PIB en 2012, ce qui représente une légère détérioration par rapport à 2,8% en Le déficit faible enregistré au cours de la période sous revue était un reflet de l excédent (1,8% du PIB) enregistré par le Libéria et le déficit faible (2,5% du PIB) observé au Nigéria. De plus, le déficit budgétaire a baissé de 10% du PIB à 8,1% en Sierra Leone compte tenu de la prudence adoptée dans la gestion des dépenses et de l amélioration du niveau des recettes. D autre part, le déficit budgétaire s est détérioré au Ghana (à 7,4% du PIB contre 2,9% en 2011) et en Guinée à 5,5% contre 4,7% en Secteur monétaire L orientation de la politique monétaire s est focalisée sur la stabilité des prix dans tous les Etats membres. À l exception du Ghana et du Libéria qui ont adopté respectivement la prévision de l inflation et du taux de change, les autres Etats membres ont mis en œuvre un cadre de prévision monétaire. D une façon générale, la position de la politique monétaire a été restrictive et reflétait la poursuite d un objectif de stabilité de prix au cours de la période sous revue. Au Ghana, le taux de politique qui s élevait à 12,5% en 2011 a 5

18 6 été graduellement porté à 15% en juin 2012 et maintenu au même niveau le reste de l année alors qu en Guinée, le taux de politique et le ratio des réserves obligatoires ont été maintenus à 22%. De façon similaire, une réduction nette a été enregistrée dans l allure de la croissance de la masse monétaire au Libéria, de 33,9% en 2011 à 2,9% en 2012 en raison d une baisse de 5,2% des avoirs extérieurs nets. Au Nigéria, le taux de politique monétaire, le ratio (réserves liquides) cash reserve (CRR) et le ratio de liquidité ont été maintenus respectivement à 12%, 8,% et 30% alors qu il a été observé un ralentissement de la croissance de la masse monétaire à 13,7% à partir de 15,4% en Le taux de politique monétaire a été aussi pour sa part maintenu à 20% en Sierra Leone alors que le ratio des réserves obligatoires est resté inchangé à 12% le long de l année Ceci a permis de contenir la croissance de la masse monétaire à 22,5% en 2012, une performance identique à celle de Secteur extérieur La politique du secteur extérieur visait l accroissement du niveau des réserves internationales et la stabilité du taux de change. Les résultats des opérations du secteur extérieur ont été généralement mitigés en 2012 en ce qui concerne la position de la balance des paiements, les réserves internationales et les développements du taux de change au niveau de chaque Etat membre. Les réserves extérieures brutes de la ZMAO se sont accrues de 27,3% en passant de US$ 39,8 milliards à US$ 50,7 milliards en fin 2012 en raison de la croissance robuste des réserves dans les Etats membres. En ce qui concerne la couverture des importations, les réserves se sont accrues à 7 mois à partir de 5,7 mois principalement compte tenu à la fois de la montée du niveau des réserves et d une croissance faible des importations. Les développements du taux de change ont été également mitigés. Le dalasi Gambien et le cedi Ghanéen se sont dépréciés respectivement de 14% et de 17,5% par rapport au dollar US. Le dollar Libérien a été stable par rapport au dollar US. Contrairement à la tendance qui précède, le franc Guinéen, le naira Nigérian, et le Léone Sierra Léonais se sont appréciés respectivement de 1,7%, de 0,6% et de 1% par rapport au dollar US.

19 CHAPITRE 2 MARCHES FINANCIERS 2.1 Marché monétaire Le développement graduel du marché monétaire dans les Etats membres de la Zone s illustre par le lancement des obligations du trésor au Libéria. Toutefois, en termes de liquidité financière, les Etats membres se trouvent à des degrés variés de développement. Le marché monétaire du Nigéria semble être caractérisé par le niveau de liquidité le plus élevé Marché 4 monétaire interbancaire Les transactions interbancaires et le taux interbancaire ont chuté. Graphique 2.1: Transactions interbancaires Comparativement à juin 2012, le volume des transactions interbancaires de la ZMAO ont chuté de 14,19% à USD 68,23 milliards au cours de la période sous revue. La baisse constatable d une année à une autre a été même plus significative en ce sens que les transactions interbancaires ont chuté de 46%. Le niveau significatif de la baisse des transactions interbancaires à USD 37,89 milliards contre USD 49,86 milliards et USD 67,23 milliards respectivement en juin 2012 et en décembre 2011 a été un facteur clé déterminant de la baisse dans la ZMAO. De plus, le niveau élevé de liquidité dans le secteur bancaire a été un indicateur du besoin de financement à court terme des banques les unes auprès des autres, a évolué à la baisse dans certains des Etats membres et particulièrement au Nigéria. La Gambie, le Ghana et la Sierra Leone ont enregistré des accroissements du volume des transactions interbancaires dans la période sous revue comparativement à l année précédente alors que les transactions interbancaires ont chuté en Guinée et au Nigéria. Bien que la part du Nigéria dans le volume global ait chuté de 9,18 points de pourcentage, le pays représentait la majorité des transactions de ce segment de marché avec 54,81% des transactions totales. La contribution du Ghana à ce marché s est accrue de façon significative en passant de 26,96% en juin 2012 à 44,18% dans la période sous revue. La Gambie, la Guinée et la Sierra Leone représentaient moins de 2% de ces transactions. Graphique 2.2: Taux interbancaires Le taux interbancaire moyen de la ZMAO a chuté de 0,93 point de pourcentage au cours de la période sous revue com- 7 4 Le marché monétaire interbancaire est encore embryonnaire au Libéria. La plupart des analyses dans ce chapitre ont ainsi exclus le Libéria

20 8 parativement à juin 2012, ce qui reflète un ralentissement des activités de ce segment de marché ainsi que les efforts par les autorités de ces pays à promouvoir le marché interbancaire. Malgré que la comparaison d une année à une autre indiquait une baisse quoique peu significative, ce marché n a chuté que de 0,51 point de pourcentage comparativement à décembre Entre décembre 2011, en passant par juin 2012, à décembre 2012, le taux s est constamment accru en Gambie, a été stable à 22% en Guinée et a connu des fluctuations au Ghana, au Nigeria et en Sierra Leone. Le Nigeria a enregistré la fluctuation la plus significative de 12,13% en décembre 2011 à 14,98% en juin 2012 et 11,73% en décembre Marché des bons de trésor Les détentions totales et le taux moyen ont enregistré une baisse Graphique 2.3: Détentions de bons de trésor et la consolidation budgétaire dans certains Etats membres. Les détentions se sont accrues en Gambie, au Ghana et en Sierra Leone au cours de la période sous revue et ont chuté en Guinée et au Nigéria. La majorité de ces détentions reviennent au Ghana et au Nigéria qui ont enregistré des parts respectives de 25,72% et de 68,84%. La majorité des détentions des bons de trésor sont traitées par les banques de dépôt de la zone qui enregistrent plus de 70% du volume total, ce qui reflète la rareté des alternatives de placement et un niveau faible d intermédiation financière dans la zone. Le taux d intérêt moyen sur les bons de trésor dans la zone a subi une baisse de 2,96 points de pourcentage en juin 2012 et une augmentation de 0,77 point de pourcentage en décembre Graphique 2.4: Rendement moyen sur les bons de trésor de 91 jours Le montant total de détentions de bons de trésor qui avaient enregistré un accroissement de 16% entre décembre 2011 et juin 2012, a chuté de 8,9% à USD 15,45 milliards au cours de la période sous revue. Toutefois, il faut remarquer que comparativement à décembre 2011, les détentions totales de bons de trésor dans la ZMAO se sont accrues de 6,38%. D une façon générale, la chute des détentions de bons de trésor dans la ZMAO est déterminée par la réduction des emprunts par le gouvernement Au cours des trois périodes, le taux d intérêt moyen s est accru constamment au Ghana et au Nigéria, ce qui reflète un intérêt des gouvernements respectifs à l emprunt avec une conséquence corolaire de l encombrement du secteur privé. Toutefois, la décroissance du taux de l instrument de par la zone représente un développement positif en ce sens que ceci reflète une baisse du coût des financements accordés au gouvernement et par extension garantit des taux d intérêt réduits au secteur privé.

21 2.2 Marché du change Deux plateformes (enchères et interbancaire) coexistent dans les transactions sur le marché de change de la zone dominé par le Dollar US. La plateforme des enchères a été répartie en enchères en gros (système des enchères à la Hollandaise WDAS au Nigéria) et les enchères de détail (Guinée, Libéria et Sierra Leone). Le Nigeria est le seul pays de la ZMAO à mettre en œuvre les deux plateformes La plateforme des enchères de change (FOREX) Le volume de devises étrangères vendues a chuté Graphique 2.5: Ventes de devises sur la plateforme des enchères Au cours de la période sous revue, le volume total des ventes de devises sur cette plateforme a baissé de 24,17% et de 74,4% à USD 8,9 milliards respectivement en juin 2012 et en décembre L adoption de politiques de réduction de demande et de renforcement des flux de capitaux étrangers au Nigéria a été instigatrice de cette baisse. Toutefois, une amplification d activités a été constatée dans le segment du marché de change Guinéen au cours de la période Plateforme de change interbancaire (FOREX) Les ventes de devises étrangères se sont accrues Graphique 2.6: Obligations de l Etat non échues (USD Million) Figure 2.6: FOREX Sales (Interbank) Dec Le volume des ventes de devises sur cette plateforme s est accru de façon fulgurante de 445,03% et a atteint USD 11,86 milliards au cours de la période sous revue comparativement à la période précédente immédiate et de 453,11% en glissement annuel. La résolution du gouvernement à mitiger la dépréciation du cedi au Ghana a nécessité une augmentation des activités qui a conduit en de gros volumes. 2.3 Marché des capitaux Jun The Gambia Ghana Nigeria WAMZ Dec Deux des trois bourses des valeurs opérationnelles dans la zone ont continué normalement leurs activités au cours de la période sous revue. Toutefois, les instruments de débit des entreprises et à long terme n étaient pas répandus dans la ZMAO en ce sens qu il n y a que le Ghana et le Nigéria qui opèrent sur ces marchés. La Guinée et le Libéria n émettent pas des instruments de dette à long terme alors que les titres à court terme ont été récemment convertis en titres à long terme en Gambie et en Sierra Leone. De plus, la Guinée ne dispose ni de marché secondaire ni de possibilité de réescompte de ses titres de trésorerie, ce qui oblige les investisseurs à détenir leurs titres jusqu à la date d échéance. 9

22 2.3.1 Marché des obligations de l Etat Les détentions totales et le taux d intérêt moyen ont connu une hausse Graphique 2.7: Rendement moyen sur les obligations terme pour les gouvernements respectifs. En fin décembre 2012, le taux d intérêt moyen était estimé à 18,85% soit un accroissement de 1,85 points de pourcentage en juin L accroissement des points de pourcentage en glissement annuel était de 2,98 points de pourcentage. 10 Les activités du secteur ont continué à partir de l aboutissement de celles de l année précédente et ont connu un accroissement de 9,7% à USD 46,7 milliards en juin 2012 contre un accroissement précédent de 12,4% entre décembre 2011 et juin Les activités de ce segment ont été dominées par le Nigéria (91,99%) et le Ghana (7,58 %). Les détentions de titres d obligations de trésor ont été stables en Sierra Leone alors qu elles ont connu un accroissement au Ghana et au Nigéria mais une chute en Gambie. D une façon générale, l accroissement résultait des nouvelles émissions au Ghana et au Nigeria. Graphique 2.8: Capitalisation de marchés Marché des obligations d entreprise Le Ghana et le Nigeria sont les seuls pays de la ZMAO dans lesquels des obligations sont communément émises par les entreprises pour le financement des dettes. En revanche, il a été constaté un petit nombre de transactions de type de marché gré à gré dans les autres pays au cours de la période sous revue. La liquidation du stock existant et l absence de nouvelles émissions au Ghana indiquent que les activités de ce segment de marché se sont limitées uniquement au Nigéria au cours de la période sous revue. La préférence des obligations du gouvernement ainsi que le coût élevé des emprunts se sont accompagnés de la réduction du stock des titres des entreprises au Nigéria au cours de la période sous revue. Les détentions totales se sont ainsi estimées à USD 10,53 milliards en fin décembre 2012 comparativement à USD 14,35 milliards en fin juin Marché des fonds propres La capitalisation des marchés et le chiffre d affaires se sont accrus Graphique 2.9: Volume du marché (Valeur des transactions) Le taux d intérêt moyen sur les bons du trésor a été stable en Sierra Leone tout en enregistrant une augmentation en Gambie, au Ghana et au Nigeria, ce qui reflète un coût élevé des financements à long

23 La poursuite des réformes, en particulier au niveau de la bourse des valeurs du Nigéria, y compris la nomination de faiseurs de marché pour des fonds propres spécifiques, l accroissement des variations de prix autorisées de 5 à 10%, l extension de la durée des transactions, la levée des difficultés de certaines sociétés de courtage ainsi que l exonération des frais de transactions ont stimulé la confiance de l investisseur sur les marchés locaux et internationaux. Ceci a entraîné un accroissement des activités des marchés des capitaux dans la zone. En conséquence, la capitalisation du marché dans la zone s est accrue de 12,5% et de 18,54% à USD 112,5 milliards en fin décembre 2012, à partir de respectivement USD 98,41 milliards et USD 91,65 milliards en fin juin 2012 et en fin décembre Le Nigeria représentait 73,22% de la capitalisation du marché total dans la ZMAO compte tenu de l accroissement de 3,12 points de pourcentage de sa contribution par rapport à la période précédente. Le volume du marché (en termes de valeur des opérations) s est accru de 8,27% et de 23% à USD 22,19 milliards en fin décembre 2012 comparativement à fin juin 2012 et fin décembre 2011 respectivement. Malgré l augmentation de la part du Ghana qui est passée de 1,02% en juin 2012 à 2,67% en décembre 2012, le Nigeria a dominé une fois encore les activités du marché des capitaux avec une part de contribution de 97,33% du volume du marché total de la ZMAO. 2.4 Intégration des marchés des capitaux ouest africains Les actions d intégration des trois bourses des valeurs de la ZMAO la bourse des valeurs du Ghana, la bourse des valeurs du Nigéria et la bourse des valeurs de Sierra Leone ainsi que celle de la zone UEMOA 5 - Bourse Régionale de Valeurs Mobilière (BRVM), ont pris de l ampleur au cours de la période sous revue et ont été marquées par la conclusion d un projet de charte devant être signé par les membres du Conseil Ouest Africain d Intégration des Marchés des Capitaux (COAIMC) qui a été inauguré. 11 Graphique 2.10: Chiffre d affaires du marché de la ZMAO 5 L UEMOA est la première union monétaire de l Afrique de l Ouest et comprend tous les pays francophones à l exception de la Guinée

24 CHAPITRE 3 STABILITE DU SECTEUR BANCAIRE 12 Ce chapitre évalue la stabilité du système bancaire de la ZMAO. Cette évaluation est basée sur la performance des bilans des banques et les autres indicateurs de solidité financière, y compris la solvabilité, la qualité des actifs à travers le risque de crédit, la sensibilité au risque de marché, le risque de liquidité, l exposition au risque opérationnel ainsi que les résultats sur la rentabilité. 3.1 Conditions générales du système bancaire/perspective macro prudentielle La performance du système bancaire de la ZMAO a continué à s améliorer au deuxième semestre de 2012 suite à un renforcement général de la viabilité financière ainsi que l expansion des indicateurs clés des bilans, y compris le crédit, les dépôts et les actifs. Un environnement macroéconomique favorable a supporté l expansion des bilans des banques ainsi que l accroissement du crédit au secteur privé. Toutefois, il faut remarquer qu au cours de la période sous revue, les taux d intérêt ont été élevés alors que l écart des taux d intérêt net des banques s est élargi principalement en raison d un environnement inflationniste. Le niveau de liquidité de l industrie bancaire a été néanmoins élevé. La récente dépréciation des monnaies de certains Etats membres (Gambie et Ghana) a révélé l accroissement du risque de change, ce qui est de nature à affecter négativement les bilans des banques à l avenir. Les politiques macroéconomiques viables ainsi qu une croissance économique réelle soutenue devront vraisemblablement supporter l expansion des activités bancaires et renforcer la stabilité financière dans la zone à moyen terme. De plus, l environnement de régulation et de supervision s améliorera de façon significative dans la mesure où les Etats entreprennent des actions pour adopter les normes internationales (SBR, Bâle II et III et IFRS). A l avenir, la stabilité financière de la Zone devra être renforcée à travers l amélioration de la supervision et de la régulation des banques. 3.2 Comptes des actifs Une expansion générale du portefeuille des actifs Graphique 3.1: Croissance du portefeuille des avoirs des banques Les actifs de l industrie bancaire de la ZMAO se sont accrus de 7,1% en décembre 2012 comparativement à 9,4% et 6,9% respectivement en juin 2012 et en décembre En fin décembre 2012, le portefeuille des actifs du système bancaire était estimé à US$ 153,30 milliards soit une augmentation à partir de US$ 143,04 milliards en juin. A l exception de la Guinée, l allure de la croissance des actifs a été déterminée par l accroissement des actifs de l industrie bancaire dans

25 tous les pays, un accroissement engendré par l expansion du crédit. D autre part, la baisse des actifs des banques en Guinée a été le fruit de la réponse des chargés de régulation visant le renforcement des bilans des banques à travers la création d annulations obligatoires des créances irrécouvrables couplées avec le désir des banques à renforcer la qualité de leurs actifs par voie de réduction des créances en souffrance Actifs productifs Les actifs productifs se sont accrus mais le portefeuille a été dominé par les crédits Graphique 3.3: Ratio avoirs productifs/avoirs totaux Actifs en devises étrangères Les actifs en devises étrangères se sont accrus Graphique 3.2: Ratio avoirs en devises étrangères/avoirs totaux Le ratio de la part des actifs en devises étrangères/actifs totaux dans la ZMAO s est légèrement accru à 38,1% en décembre 2012 à partir de 37% en juin. L accroissement général enregistré a été fonction des augmentations observées dans tous les pays à l exception de la Guinée et indique une augmentation du niveau d acquisition étrangère des actifs locaux, une situation qui se compense par une évolution à la baisse des détentions de ces actifs par les nationaux. En Guinée, le ratio des actifs en devises étrangères/actifs totaux a baissé au cours de la période sous revue de 33% en juin 2012 à 32% en décembre en raison de la diminution de l intérêt aux actifs en devises étrangères. Le ratio des actifs productifs (placements et crédit)/actifs totaux s est accru à 60,2% en décembre 2012 contre 53,6% en juin et 57,2% en décembre L expansion générale du portefeuille a été engendrée par une flexibilité relative des conditions de crédit dans la plupart des pays membres ainsi qu une augmentation des placements par les banques. De plus, le portefeuille des actifs productifs s est accru dans tous les pays au cours de la période. Graphique 3.4: Composition des avoirs productifs, juin 2012 En termes de composition, le portefeuille des actifs productifs se trouve principalement déterminé par le crédit qui est es- 13

26 Table 3.1: Composition of Productive Assets Dec-11 Jun-12 Dec-12 Country Credit Investment Credit Investment Credit Investment The Gambia Ghana Guinea Liberia Nigeria Sierra Leone WAMZ Source: Etats membres de la ZMAO et estimations du personnel de l IMAO 14 timé à 64,2%. Toutefois, la part du crédit dans le portefeuille des actifs productifs a décru à 64,2% en décembre 2012 comparativement à 66,2% en juin. D autre part, la part des placements s est accrue de 33,7% en juin 2012 à 35,8% en décembre. Le réemploi dans le portefeuille des actifs productifs a continué à favoriser les placements principalement en raison de la montée du niveau des placements en Gambie, au Nigéria et en Sierra Leone. Toutefois, il faut remarquer que le crédit a été supérieur aux placements dans tous les pays à l exception de la Gambie Crédit bancaire L expansion du crédit s est poursuivie Graphique 3.5: Evolution du crédit bancaire dans la ZMAO s est accru de 6,2% à US$ 60,2 milliards en décembre 2012 à partir de US$ 56,7 milliards en juin (un accroissement de 3,2%). Le portefeuille a connu en glissement annuel, une expansion de 9,7% à partir de US$ 54,9 milliards en décembre La croissance générale du portefeuille de crédit a été déterminée par l accroissement du niveau du crédit dans tous les pays, ce qui reflète les conditions macroéconomiques stables et l optimisme renouvelé des banques à accorder des prêts. Graphique 3.6: Allocation sectorielle du crédit bancaire total dans la ZMAO Au cours de la période sous revue, le portefeuille total de crédit de la zone Les autres activités qui comprennent les sous secteurs du commerce et des services financiers, des mines et des carrières et des ménages continuent de recevoir la plus grande part du crédit bancaire alors que leur part en pourcentage du crédit total s est accrue de 74,4% en décembre

27 Table 3.2: Composition of Credit Dec-11 Jun-12 Dec-12 Country Government (%) Private (%)Government (%) Private (%) Government (%) Private (%) The Gambia Ghana Guinea Liberia Nigeria Sierra Leone WAMZ Source: Etats membres de la ZMAO et estimations du personnel de l IMAO 2012 comparativement à 68,4% en juin De plus, le crédit aux secteurs de l électricité, de l eau et du gaz a chuté à 3,2% au cours de la période sous revue contre 4,6% en décembre D autre part, le crédit aux secteurs de la transformation et du transport, du stockage et de la communication a décru en passant de 11,6% et de 10,8% à respectivement 7,4% et 8,4%. L agriculture a été comme par la période précédente le plus petit bénéficiaire de crédit avec une part du crédit total évoluant à la baisse à 4,4% en décembre 2012 contre 5,9% en juin. Au cours de la période sous revue, la composition globale du crédit a varié légèrement par secteur (public et privé). La part totale du crédit au gouvernement s est accrue de 7,5% en décembre 2012 et de 5,8% en juin en raison de la montée du niveau du crédit à l Etat au Ghana, au Nigéria et en Sierra Leone. Aussi, le crédit bancaire au secteur privé a décru à 92,5% en décembre 2012 comparativement à 84,2% en juin en raison de la montée correspondante du crédit au gouvernement au Ghana, au Nigeria et en Sierra Leone. 3.3 Comptes des dettes Le taux de croissance des dettes bancaires s est accéléré avec l expansion des dépôts totaux Graphique 3.7: Taux de croissance des passifs bancaires totaux La croissance globale des dettes bancaires s est accélérée de 7,4% en décembre 2012 (US$ 151,1 milliards) comparativement à 9,6% (US$ 141,1 milliards) en juin et 3,1% (US$ 129,4 milliards) en décembre L expansion des dettes en glissement annuel était estimée à 17,1% et émane de la montée des dettes bancaires en Gambie, au Ghana, en Guinée et en Sierra Leone. Ceci a été entraîné par une croissance forte des dépôts bancaires dans ces pays. D autre part, le taux de croissance des dettes bancaires a été négatif au Libéria alors qu il a baissé au Nigéria compte tenu de la réduction des autres dettes bancaires. 15

28 Graphique 3.8: Taux de croissance des dépôts totaux Graphique 3.9: Ratio dépôts en devises étrangères/dépôts totaux 16 Les dépôts totaux du système bancaires se sont accrus de 42,9% et ont atteint US$ 105,4 milliards en décembre 2012 comparativement à US$ 73,7 milliards en juin. Les dépôts totaux en glissement annuel ont connu une expansion de 13% à partir de leur valeur de US$ 93,3 milliards de décembre Les dépôts bancaires ont enregistré une expansion dans tous les pays membres en raison d un environnement macroéconomique favorable dans la Zone et des stratégies agressives des banques et des autres autorités de régulation en vue d assurer l approfondissement de l intermédiation financière. L amélioration du niveau de dépôt dans ces pays, une révélation de l amplification de la mobilisation de l épargne et de l intermédiation financière, est venue renforcer la nécessité d une plus grande inclusion financière Exposition aux devises étrangères (sensibilité au risque du marché) L exposition au risque de change de devises étrangères s est accrue Le ratio des dépôts en devises étrangères/ dépôts totaux s est accru légèrement et a atteint 38% au cours de la période sous revue comparativement à 33% et 32,4% respectivement en juin 2012 et en décembre Ceci a été le résultat des augmentations des niveaux de dépôt en devises étrangères en Gambie, au Ghana et en Sierra Leone, indiquant ainsi l expression d une préférence des déposants à détenir des avoirs en devises étrangères. Toutefois, les dépôts en devises étrangères ont baissé en Guinée, au Libéria et au Nigéria. Ceci était en partie lié aux mesures de politique adoptées pour décourager la préférence des déposants aux avoirs en devises étrangères. Graphique 3.10: Position ouverte nette des devises étrangères/capital L exposition globale aux devises étrangères telle que mesurée par le ratio de la position de change en devises étrangères/ capital (NOP) s est accrue à 5,5% en décembre 2012 comparativement à 3,9 et 2% en juin 2012 et en décembre 2011 respectivement. La montée du niveau de l exposition aux devises étrangères était la conséquence de l augmentation de

29 la position à découvert en Gambie, au Ghana et en Sierra Leone. Ceci a reflété la prévalence du risque de change sur les bilans des banques, en particulier à la lumière de la dépréciation récemment enregistrée dans certains Etats membres (Gambie et Ghana). Toutefois, la position de change nette s est située dans les limites prudentielles en dépit de la croissance. De plus, la montée du niveau des dépôts en devises étrangères renforcée par l accroissement du niveau de la position de change nette était une illustration d une augmentation globale de l exposition aux devises étrangères dans la zone qui soit de nature à éroder la stabilité financière. Ceci nécessite le renforcement par les banques de la gestion des actifs/dettes en vue de mitiger les risques potentiels. Graphique 3.11: Ratio gains/pertes sur change/ recettes brutes Les gains sur les opérations de change dans la ZMAO se sont améliorés de 5,9% comparativement à 5,7% en juin 2012 et 4,2% en décembre L accroissement global des gains a été déterminé par les augmentations en Gambie, au Libéria et en Sierra Leone et reflétait l exposition de plus en plus remarquable aux devises étrangères à travers la Zone. De plus, le renforcement des normes prudentielles relatives au change dans certains Etats membres a permis d améliorer les gains et de minimiser les pertes. Toutefois, les gains sur les opérations de change ont baissé légèrement au Ghana et au Nigéria en raison des pertes sur change enregistrées par certaines banques dans ces pays. Graphique 3.12: Ratio dettes extérieures des banques/capital Le ratio des dettes 6 en devises étrangères/ capital des banques a indiqué que le financement étranger des banques a maintenu un niveau substantiel en Guinée et en Sierra Leone. Quand bien même ce ratio a baissé dans ces deux pays, il demeure significativement élevé et de 443% et 252% respectivement au cours de la période revue alors qu il s était établi à 434% et 197,8% en juin Les opportunités de financement limitées, en particulier celles en faveur du financement du commerce au niveau local peuvent être responsables du niveau élevé des dettes en devises étrangères. Le ratio des dettes étrangères/capital a été inférieur à 60% en Gambie et au Ghana et à 20% au Libéria et au Nigéria. Le niveau élevé du ratio des dettes étrangères/capital des banques dans certains pays ensemble avec la dépréciation récente du taux de change dans la Zone serait de nature à affecter négativement les bilans des banques Les dettes des banques étrangères étaient en majorité liées au crédit commercial comparativement à l émission d obligations.

30 3.4 Fonds propres Les niveaux des fonds propres se sont accrus dans la Zone Graphique 3.13: Taux de croissance des fonds propres des banques commerciales Ghana, en Guinée et au Nigéria, ce qui a érodé leur capital. Graphique 3.14: Capital moyen de l industrie bancaire de la ZMAO 18 Les niveaux des fonds propres des banques commerciales de la Zone se sont accrus de 8,4% à US$ 18,1 milliards au cours de la période sous revue comparativement à une baisse de 6,5% en juin 2012 alors qu ils étaient de US$ 17,8 milliards en décembre 2011 avant de remonter à US$ 16,6 milliards en juin La croissance générale des fonds propres dans tous les pays a été due à la montée des niveaux de réserves bancaires ainsi que de l augmentation du capital minimum obligatoire/capital appelé dans la zone. 3.5 Analyse de la viabilité financière Capitalisation Les niveaux de capital ont décru Graphique 3.14: Capital moyen de l industrie bancaire de la ZMAO À l exception de la Gambie, du Libéria et de la Sierra Leone, le capital moyen des banques a décru dans la Zone en passant de US$ 824,1 millions en juin 2012 à US$ 803,4 millions au cours de la période sous revue. Cette évolution à la baisse a été déterminée par les pertes enregistrées par certaines banques au Au Nigéria, le capital moyen des banques a baissé à US$ 734 millions contre US$ 750 millions en juin 2012 alors qu au Ghana, le capital moyen des banques a chuté à US$ 31,9 millions comparativement à US$ 39,5 millions en juin La baisse du niveau de capital a appelé à une constitution de provision substantielle pour couvrir les pertes enregistrées par les banques au Ghana et au Nigéria, ce qui a contracté en fin de compte le capital moyen de l industrie. Graphique 3.15: Banques avec un capital > à la moyenne industrielle (%) La structure globale du capital des banques dans la zone a été mitigée. En Sierra Leone, la part des banques dont

31 les niveaux de capital sont supérieurs ou égaux à la moyenne de l industrie bancaire a été estimée à 38,5%, un taux identique à celui enregistré en juin Toutefois, en Gambie, au Ghana et au Nigéria, la part des banques avec un capital supérieur à la moyenne industriel s est accrue significativement, ce qui reflète une réduction en matière de concentration avec davantage de banques représentant la plus grande part du capital de l industrie. En Guinée et au Libéria, le pourcentage de banques dont le niveau de capital est supérieur ou égal à la moyenne de l industrie bancaire a chuté à 7,1% et à 22,4% respectivement à partir de 42,8% et de 44,4%, indiquant ainsi un accroissement de la concentration de l industrie bancaire dans ces pays. Ceci révèle l importance du renforcement de la surveillance des banques systémiquement importantes pour sauvegarder la stabilité financière Solvabilité Ratio de solvabilité (capacité d absorption des pertes) Une forte capacité d absorption de perte a été enregistrée Graphique 3.16: Ratio de solvabilité de l industrie bancaire Le ratio de solvabilité moyen (CAR) du système bancaire de la zone a été élevé malgré une légère baisse à 23,4% en décembre 2012 comparativement à 24,9% en juin. Tous les pays membres ont enregistré un CAR excédent le minimum obligatoire de 10% (ou 15% en Sierra Leone). De plus, le CAR moyen de l industrie bancaire s est accru dans tous les pays à l exception de la Guinée et de la Sierra Leone où une baisse de 23% et de 27,9% à partir de respectivement 31% et 31,9% a été enregistrée en juin Le niveau global du CAR de la zone indique que la capacité des banques à absorber les pertes demeure très forte dans tous les pays membres. Graphique 3.17: Banque avec un ratio de solvabilité > à la moyenne (%) La force de la capitalisation des banques a été mitigée au cours de la période sous revue. Le pourcentage des banques avec un CAR supérieur ou égale à la moyenne industrielle s est accru au Ghana, au Libéria et au Nigéria en vertu d une hausse générale de solvabilité. D un autre côté, le pourcentage des banques avec un CAR supérieur ou égal à la moyenne de l industrie a chuté en Gambie, et en Guinée de 53,8% et de 92,8% à respectivement 50% et 14,3%. Ceci a indiqué une évolution à la baisse de la capitalisation de la banque quand bien même toutes les banques ont respecté le CAR minimum de 10%. 19

32 20 Graphique 3.18: Ratio fonds propres moyens/ avoirs totaux (%) De plus, le ratio du niveau moyen des fonds propres/actifs totaux a été stable soit 11,7% au cours de la période sous revue. Toutefois, ce ratio a baissé à partir de 12,9% en glissement annuel. La croissance des actifs des banques dans la zone justifie, dans une large mesure, cette baisse et indique que la capitalisation des banques évoluait graduellement à la baisse. Toutefois, il a été remarqué une amélioration de ce ratio en Gambie, au Ghana et au Libéria compte tenu de la croissance du niveau des fonds propres dans ces pays Constitution de provisions Les provisions pour créances irrécouvrables ont évolué à la baisse Graphique 3.19: Ratio provisions - CES/Capital de la période sous revue. Le ratio des provisions net des créances en souffrances de la zone a été stable et de 24,8%. Toutefois, ce ratio s est accru de 22,4% en décembre 2011 dans une large mesure en raison de la réduction des créances en souffrance au Nigéria et en Guinée. Les provisions (engagement de capital pour couvrir les créances irrécouvrables) se sont généralement accrues en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone compte tenu des mesures de politique adoptées par les autorités de régulation en vue d assainir les bilans des banques et de renforcer la gestion du risque. Toutefois, ce ratio a connu une baisse significative dans les autres pays en ce sens que les améliorations de la qualité des actifs des banques les a emmené à engager moins de fonds en prévision des créances irrécouvrables Qualité des actifs (analyse du risque de crédit) La qualité des actifs s est détériorée Graphique 3.20: Ratio CES/prêts bruts Le niveau des provisions pour créances irrécouvrables a été significatif au cours Le ratio des créances en souffrance/prêts brutes (qualité des actifs) de la zone s est accru de 11,7% en juin 2012 à 12,5% en décembre. Cet accroissement a été entraîné par la montée du niveau des créances en souffrance en Gambie, au Libéria et en Sierra Leone, au-delà de la limite prudentielle tolérable de 10%. D autre part, les créances en souffrance ont baissé en Guinée et au Nigéria. Les

33 activités d AMCON ainsi qu une gestion du risque viable ont continué à déterminer l amélioration de la qualité des actifs au Nigéria alors qu en Guinée cette amélioration a été engendrée par une gestion de crédit viable. D une façon générale, le niveau élevé des créances en souffrance dans certains Etats membres révèle la nécessité pour les autorités de régulation de renforcer les mesures prudentielles visant à améliorer la viabilité du portefeuille des actifs des banques. La distribution des créances en souffrance par secteur a remarquablement changé au cours de la période sous revue. Les services et l industrie ont enregistré le plus haut niveau de créances en souffrance malgré que leur part de ces créances ait baissé à 40,8% à partir de 53% en juin Graphique 3.21: Répartition de CES par secteur Les créances en souffrances dans le secteur «autres activités» y compris le bâtiment et la construction et le crédit aux ménages se sont accrues à 15,4% du total des créances en souffrance à partir de 7% en juin 2012 alors que pour l industrie, une croissance à 38,8% a été enregistrée à partir de 35,3%. L agriculture a maintenu le niveau le plus faible de créances en souffrance malgré que sa part du portefeuille des créances en souffrance soit accrue à 5,1% en décembre 2012 à partir de 4,2% en juin Rentabilité Le profit global des banques a connu un accroissement Graphique 3.22: Rendement des actifs Rendement des actifs La profitabilité de la zone telle que mesurée par le rendement des actifs (ROA) s est accrue de 1,5% en juin 2012 à 2,4% en décembre. Ce résultat global a été influencé par l accroissement du ROA dans tous les pays à l exception du Libéria et du Nigéria. Le rendement des actifs a baissé au Libéria et au Nigéria à -0,07% et 0,8% en décembre 2012 à partir de respectivement 0,2% et 1,5%. Ceci a soulevé la nécessité pour les banques dans ces pays de chercher des voies et moyens pour une meilleure génération de recettes à travers l adoption de mesures visant à renforcer l inclusion financière ainsi qu à initier des produits bancaires innovateurs Rendement des fonds propres Graphique 3.23: Rendement des fonds propres 21

34 22 Le rendement des fonds propres a aussi pour sa part, connu une évolution à la hausse au cours de la période sous revue à 14,2% contre 8,9% en juin Ce résultat a, dans une large mesure, déterminé la montée du rendement sur les fonds propres dans tous les pays à l exception du Libéria et du Nigéria où ce ratio a baissé à -0,5% et 7,8% respectivement à partir de 1,4% et 13% en décembre La croissance ra- pide du crédit couplée avec un niveau des marges d intérêt ont dans une large mesure, déterminé l amélioration de la rentabilité dans la plupart des pays. D autre part, les pertes enregistrées par certaines banques continuent de représenter une contrainte pour les bénéfices d exploitation dans certains pays Effet de levier L effet de levier a réduit au cours de la période Graphique 3.24: Effet de levier (avoirs totaux/ fonds propres) et 8,9% en raison d une montée des dettes. Toutefois, le niveau général de l effet de levier à travers la zone a créé la possibilité pour les banques d utiliser les dettes pour l expansion de leurs avoirs et le renforcement de leur rentabilité Avoirs à risque pondéré (RWA) L appétit du risque a légèrement baissé L appétit du risque mesuré par le ratio de RWA/actifs totaux s est accru légèrement à 54,8% à partir de 54% en juin Ceci a été déterminé principalement par l accroissement du ratio en Guinée de 44,1% en juin 2012 à 64,6% en décembre suite à une croissance substantielle du crédit. Graphique 3.25: Appétit de risque (RWA/avoirs totaux) L effet de levier global du système bancaire mesuré par le ratio des avoirs totaux/fonds propres a chuté à 9,8% en décembre 2012 à partir de 10,1% en juin. La baisse de l effet de levier global a été déterminée par une forte croissance des fonds propres au niveau des banques commerciales. D un autre côté, l effet de levier s est accru en Guinée et au Nigéria de 8,4% et de 7,8% en juin 2012 à 8,8% Toutefois, le ratio RWA/actifs totaux a baissé légèrement dans les autres pays de la ZMAO reflétant ainsi le niveau de risque dans l environnement des prêts dans ces pays Liquidité La liquidité globale du système bancaire a été robuste. La liquidité de l industrie bancaire dans la ZMAO a maintenu sa robustesse. Au cours de la période sous revue, le ratio des principaux avoirs liquides/actifs to-

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