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1 tableau de bord annuel octobre 2006 > septembre 2007 N u m é r o 8 j u i l l e t A s s o c i a t i o n d e l a q u i f è r e d e s c a l c a i r e s d e C h a m p i g n y e n B r i e

2 Ta b l e a u de bord annuel de la nappe des calcaires de champigny octobre 2006 septembre 2007 numéro 8 AQUI Brie Association de l aquifère des calcaires de Champigny en Brie 2 avenue Galliéni MELUN Tél / Fax : Coordination : Agnès Saïzonou Etude réalisée par : Anne Reynaud et François Birmant (partie agricole) Comité de rédaction du n 1 : les membres du comité de suivi «Tableau de Bord» : Pauline Butel-Gomis et Véronique Jovy (Agence de l Eau Seine Normandie), Nelly Simon (DIREN Ile-de-France), Eric Roche (Association des Irrigants Centre 77), Laurent Royer et Didier Chatté (Chambre d Agriculture 77), Bruno Scialom (FDSEA 77), Alain Dectot (DDAF 77), Paul Leclerc (CG77/DEE), Cécile Broussard (CSP 77), Bernard Piot (SMIRYA), Bernard Schulze (UFC Que Choisir 77), Manon Zakéossian (Eau de Paris), Géraldine Boutillot et Jean-Pierre Gribet (Véolia CGE), Christian Lecussan (AFINEGE), Pierre Reygrobellet et Jean-Paul Feuardent (Lyonnaise des Eaux). Maquette et mise en page : Mauve Leroy Photographie couverture : AQUI Brie Ancoeur. AQUI Brie juillet 2010 ISSN Imprimerie TAAG Grigny (91) - Imprimeur certifié IMPRIM Vert Retrouvez toutes les éditions du Tableau de Bord en ligne sur notre site Internet :

3 S o m m a i r e Avant-propos 4 Préambule 6 Tableau des indicateurs Pluviométrie 14 Débit des rivières 16 Piézométrie 18 Qualité des eaux superficielles - Pesticides 20 Qualité des eaux souterraines Nitrates 22 Triazines 24 Autres pesticides détectées ponctuellement 26 Autres micropolluants organiques 28 Sélénium 30 Pression des prélèvements 32 Pression azotée 34 Annexe 1 : Calcul des indicateurs 37 Annexe 2 : Conventions SEQ-EAUX Souterraines modifiées 41 Annexe 3 : Les pesticides recherchés dans les eaux superficielles (réseau DIREN) en et les limites de quantification 42 Annexe 4 : Les 76 pesticides quantifiés dans les eaux superficielles en (réseau DIREN) 44 Annexe 5 : Le réseau Qualichamp 45 Annexe 6 : Les substances recherchées dans les eaux souterraines en par les différents réseaux 48 Annexe 7 : Lessivage de l azote 53 Annexe 8 : Glossaire technique 54 Annexe 9 : Graphique des indicateurs depuis Tableau des indicateurs depuis Organismes producteurs de données 62 Tableau de bord annuel de la nappe des calcaires de Champigny oct sept n 8

4 AVANT-PROPOS 4 Une information partagée La protection et le partage équitable d une ressource commune passe par une mise en commun des connaissances. De nombreux acteurs produisent des données relatives à la nappe des calcaires de Champigny, en fonction de leurs champs d interventions et de leurs domaines de compétences. Ces informations sont essentielles car elles permettent de suivre l évolution de la ressource tant sur le plan qualitatif que quantitatif. La mise en œuvre d actions de protection et d utilisation raisonnée de la nappe des calcaires de Champigny nécessite de disposer d une culture commune et d une vision globale de l état de la nappe. Dans ce contexte, il est apparu nécessaire de centraliser toutes ces données et de les valoriser dans un document unique et compréhensible par tous. L association AQUI Brie a été missionnée pour réaliser un tableau de bord annuel de la nappe des calcaires de Champigny. Pour cela, un comité de suivi s est constitué. Composé notamment des structures productrices de données, il a permis de définir les indicateurs et la forme du document ainsi que le contenu du premier numéro. Ce numéro s inscrit dans la continuité des précédents. Il rassemble les données issues de nombreux réseaux de mesures de différents partenaires dont : Météo France pour la pluviométrie et l évapotranspiration ; la DIREN Ile-de-France pour le débit des rivières ; le BRGM et le Conseil Général de Seine-et-Marne pour la piézométrie ; l Agence de l Eau Seine Normandie, l ARS 77 et le Conseil Général de Seine-et-Marne, la Lyonnaise des Eaux, Eau de Paris pour la qualité des eaux souterraines (réseau QUALICHAMP) ; la Chambre d Agriculture de Seine-et-Marne pour des informations agricoles ; et la DIREN pour les analyses d eau de surface. Les clés de lecture Dans ce numéro, nous avons passé en revue onze paramètres : la pluviométrie, le débit des rivières, le niveau de la nappe, la contamination en pesticides des eaux superficielles, la qualité des eaux souterraines avec en particulier les teneurs en nitrates, en sélénium, en triazines, les autres pesticides détectés ponctuellement, d autres micropolluants organiques que tels que les HAP, les OHV En fin d ouvrage, seules deux pressions qui s exercent sur la nappe ont été abordées. Il s agit des prélèvements d eau et de la fertilisation azotée en agriculture.

5 Une présentation simplifiée Le tableau de bord annuel de la nappe des calcaires de Champigny se veut être un outil de travail. Bien conscient de la complexité d un tel document, nous avons voulu en faciliter la lecture par une présentation uniforme des chapitres. Chaque paramètre fait l objet d un chapitre. Pour chaque paramètre, trois éléments sont analysés selon les données disponibles : le contexte de l année en cours par rapport à la période de référence allant de 1979 à 2000, l évolution du paramètre dans l année en cours et la répartition spatiale du paramètre sur le territoire d AQUI Brie. Chaque chapitre se présente sous la forme d une double page composée d illustrations en regard d une page de commentaire. Dans le même souci d explication et de vulgarisation, vous trouverez en annexe un glossaire des termes techniques. Les indicateurs Lorsque cela a été possible, nous avons fait figurer un ou plusieurs indicateurs. Ces informations chiffrées permettent de suivre d une année à l autre le paramètre étudié. Le choix et le mode de calcul des indicateurs sont expliqués en annexe. En début du document figure un récapitulatif des indicateurs de l année hydrologique étudiée, en fin de document figure un tableau montrant l évolution des indicateurs depuis le premier numéro du tableau de bord. En fin de document, des graphiques permettent de visualiser l évolution de chaque indicateur depuis le démarrage du tableau de bord en Tableau de bord annuel de la nappe des calcaires de Champigny oct sept n 8 Le choix de la période La nappe des calcaires de Champigny se recharge d octobre à avril et se vidange le reste de l année. Pour respecter au maximum le cycle de la nappe et rendre compte des processus hydrogéologiques qui s y jouent, le tableau de bord se cale donc sur une année hydrologique : d octobre à septembre de l année civile suivante. Un document évolutif Le tableau de bord de la nappe des calcaires de Champigny a pour objectif de dresser un bilan qualitatif et quantitatif des eaux souterraines. Nous regrettons l important délai entre l acquisition des données et leur parution dans le Tableau de Bord. Les données de certains producteurs étaient jusqu à présent longues à acquérir et n étaient parfois disponibles que 2 à 3 ans après la fin de l année civile. La mise en place en 2010 d une plateforme automatisée de dépôt des données devrait permettre à l avenir d être plus réactif, c est en tous cas notre souhait le plus cher. Le tableau de bord annuel de la nappe des calcaires de Champigny est né de la coopération de nombreux acteurs de l eau. Son contenu est amené à s étoffer au fil des numéros, avec notamment une partie «magazine», destinée à apporter un éclairage simplifié sur un thème particulier lié à la nappe. N hésitez pas à nous faire part de vos remarques, afin que ce document réponde au mieux à vos attentes. 5

6 Préambule 6 Un patrimoine commun d intérêt régional La nappe des calcaires de Champigny est l un des réservoirs aquifères majeurs d Ile-de-France. Elle alimente en eau potable un million de Franciliens, dont une majorité de Seineet-Marnais. Une partie de l eau souterraine, moins de 10% des prélèvements, est également utilisée pour satisfaire des besoins industriels et agricoles. Un aquifère multicouche Cet aquifère est constitué d une succession de couches sédimentaires relativement récentes à l échelle des temps géologiques (50 à 60 millions d années environ). Encadré à sa base par la craie d âge crétacé supérieur et à son sommet par les marnes vertes et supra-gypseuses et les calcaires de Brie, l aquifère du Champigny est complexe. Il est composé des niveaux aquifères de l Yprésien (quand il est sableux), du Lutétien, du Saint-Ouen et du Champigny sensu-stricto. Cet empilement de couches sédimentaires a pris le nom de nappe des calcaires de Champigny en référence à son niveau supérieur.

7 Une interaction avec les eaux de surface La nappe est alimentée essentiellement par l infiltration des eaux de surface dans des secteurs localisés où les couches sédimentaires imperméables sus-jacentes (marnes vertes et supra-gypseuses) ont partiellement ou totalement été érodées et dans les zones poinçonnées par des gouffres. Ainsi, plus que tout autre aquifère, la qualité des eaux souterraines est étroitement liée à celle des cours d eaux. Soumise aux pressions croissantes liées à l activité humaine (prélèvements, pollutions d origines diverses, exploitation des calcaires de Champigny), la qualité de la nappe des calcaires de Champigny se dégrade et son niveau baisse de façon inquiétante les années de faible recharge hivernale. La mobilisation des acteurs Dans les années 90, les difficultés d approvisionnement en eau potable d abord liées à un problème quantitatif (en ) puis à une dégradation de la qualité ont poussé les acteurs et usagers de la nappe à se mobiliser autour de cette ressource, dans le cadre d un Comité des Usagers en 1994, puis dans celui d un Contrat de nappe et d une Charte des Usagers en Cette concertation a abouti à la création en juillet 2001 de l association de l aquifère des calcaires de Champigny en Brie, dénommée AQUI Brie, par le Conseil Régional d Ile-de-France, le Conseil Général de Seine-et-Marne, l Agence de l eau Seine Normandie et l Etat. AQUI Brie Elle regroupe aujourd hui une quarantaine de membres parmi lesquels : la Région Ile-de-France, le Département de Seine-et-Marne, le Département de l Essonne, le Département du Val-de- Marne, l Agence de l Eau Seine Normandie ; le préfet de Seine-et-Marne et les services de l Etat : DIREN, DRIAF, ARS 77, DDT 77, ONEMA ; l Union des Maires 77, la Ville de Melun, le SAVY (Syndicat d étude de l amont de la rivière Yerres et de ses affluents) ; la Lyonnaise des Eaux, Véolia, Eau de Paris ; la Chambre d agriculture 77, la FDSEA 77, les JA 77, la Coordination rurale 77, l association des Irrigants du Centre Brie, le GAB Ile-de-France ; AFINEGE (représentant les industriels usagers de la nappe), l UNICEM (représentant les carriers exploitant les calcaires de Champigny) ; Nature Environnement 77, UFC Que Choisir ; le BRGM, l IAU-IDF. Tableau de bord annuel de la nappe des calcaires de Champigny oct sept n 8 7

8 Préambule 8 Les principales missions d AQUI Brie sont : l animation du Comité des usagers du Champigny, lieu de concertation et d échange entre les différents acteurs publics, associatifs et privés, intervenant dans le champ de compétence de l association ; le développement, la mise en œuvre et la promotion d actions de prévention de la pollution de la nappe ; la constitution d un pôle de connaissance de cet aquifère qui permet de préciser son mode de fonctionnement et notamment son mode d alimentation par les zones de pertes en rivière, afin de mieux cibler ou orienter les actions de prévention de la pollution de la nappe ; la définition d outils de gestion de la nappe dans l objectif de la définition de règles de gestion des prélèvements entre usagers, afin de prévenir les crises en période d étiage sévère ; la proposition aux pouvoirs publics de dispositions répondant aux objectifs de protection, d amélioration et d utilisation raisonnée des eaux de la nappe. La reconquête du bon état du Champigny Le bon état quantitatif Le bilan des prélèvements dans la nappe depuis 1999, le suivi du niveau de la nappe au travers du réseau de surveillance Quantichamp, l amélioration de la connaissance de la structure du réservoir et des relations nappe-rivières, la mise au point d un outil Localisation du territoire de compétence d AQUI Brie (223 communes dans le 77, 91 et 94)

9 de modélisation de l hydrodynamique du Champigny ont permis à AQUI Brie de pointer la surexploitation de la nappe et de cerner les leviers d action pour retrouver une nappe en équilibre d ici Il s agit principalement de réduire les prélèvements et de réaliser des économies d eau. Les pouvoirs publics ont notamment acté dès janvier 2010 une baisse des autorisations de prélèvements de m 3 /jr à m 3 /jr. Le bon état qualitatif En matière de prévention, l objectif est de réduire la pollution à la source. Cela passe donc par des changements de pratiques des utilisateurs des polluants principaux de la nappe à savoir les Zone d absorption diffuse de Rampillon (77) AQUI Brie nitrates et les pesticides. Dès 2002, AQUI Brie a donc commencé à mobiliser les utilisateurs de pesticides et notamment d herbicides à usage non agricole ; successivement, la mobilisation s est adressée aux gestionnaires de l entretien des routes, des voies ferrées, des espaces publics communaux, puis des golfs. A compter de 2006, la mobilisation et l accompagnement vers des pratiques moins consommatrices d engrais et de pesticides se sont adressés aux agriculteurs. Quelques résultats fin 2009 : 65% des 223 communes du territoire engagées vers le 0 phyto avec en moyenne 80% de réduction des herbicides utilisés pour entretenir la voirie, les espaces verts et sportifs, le cimetière, etc. ; Objectif atteint : tous les abords et dépendances des routes départementales et nationales sont entretenus non chimiquement ; 21% des agriculteurs du territoire expérimental de l amont de l Ancoeur ont engagé 1/4 de la surface agricole vers une réduction en 5 ans de 50% des pesticides hors herbicides et de 40% des herbicides. Finalisation de 4 bassins auto-épurateurs des pesticides issus du drainage agricole grâce à l engagement du syndicat de la rivière Ancoeur et de deux agriculteurs qui ont accepté de céder du foncier et de s impliquer dans la gestion de ces aménagements. Tableau de bord annuel de la nappe des calcaires de Champigny oct sept n 8 9

10 i n d i c a t e u r s Synthèse des indicateurs

11 Pluviométrie Débit des rivières Piézométrie Qualité des eaux superficielles Qualité des eaux souterraines Pression des prélèvements Pression azotée Pluviométrie moyenne annuelle sur le territoire Ecart entre la pluie à Melun de l année et la normale (694 mm) Recharge estimée moyenne sur le territoire Ecart entre la recharge estimée à Melun et la normale (186 mm) Débit moyen annuel à Blandy-Les-Tours Ecart entre le débit moyen annuel à Blandy et la normale (526 l/s) Variation du niveau à Montereau-sur-le-Jard Variation du niveau à Saint-Martin-Chennetron Durée moyenne de la recharge 765 mm + 40 mm 180 mm - 45 mm 228 l/s l/s nulle + 2,72 m 121 jours Indicateur piézométrique (sur une échelle de 0 à 100) 6 Nombre de molécules quantifiées / Nombre de molécules recherchées 76 / 305 Moyenne des concentrations en nitrates (51 captages) Moyenne des concentrations en triazines (48 captages) 34,1 mg/l 0,38 µg/l Nombre de quantifications Phytos fugaces (48 captages) 25 Moyenne des concentrations en sélénium (3 captages) 16,2 µg/l Prélèvement journalier moyen (sur la base annuelle déclarée) m 3 /j Quantité d azote vendue en Seine-et-Marne Quantité d azote lessivée estimée par drainage due au reliquat Lame d eau drainée estimée tonnes 22 kg N/ha (soit 86 mg NO3/L) 112 mm Cf. page 61 pour l évolution des indicateurs depuis 1999 Tableau de bord annuel de la nappe des calcaires de Champigny oct sept n 8 11

12 Tableau de Bord 12

13 T a b l e a u de bord Tableau de bord annuel de la nappe des calcaires de Champigny oct sept n 8 13

14 De la pluie pour les plantes, mais pas assez pour la nappe... En résumé Voici enfin une année avec des pluies dans la normale, mais qui a surtout profité aux plantes et peu à la nappe! L étude de la pluviométrie est un élément incontournable pour comprendre le fonctionnement de la nappe des calcaires de Champigny. La pluie est en effet le moteur de l aquifère, celui qui va également pousser les polluants jusqu à la zone noyée. Une année sèche et le niveau de la nappe se met à baisser. Une année pluvieuse et la nappe reconstitue ses réserves. Cette apparente simplicité de la relation pluie-recharge cache en réalité une ribambelle de facteurs qui interagissent entre eux et conditionnent la recharge de la nappe. Car celle-ci n est pas la seule à profiter de l eau qui tombe du ciel. Avant qu une partie de l eau de pluie atteigne la nappe, le sol aura reconstitué son stock en eau, les plantes auront assuré leur croissance (par EvapoTransPiration). Il faut donc à la fois analyser la quantité d eau de pluie tombée et en déterminer le plus finement possible la part susceptible d atteindre la nappe et que nous nommerons ici la «recharge estimée» (détails du calcul de cette recharge estimée en Annexe 1). La pluviométrie moyenne en d après les 5 stations suivies (fig. 1) est de 765 mm, soit une pluviométrie en hausse par rapport aux deux dernières années. La station nord-orientale de Cerneux est comme toujours la plus arrosée (853 mm). On est frappé par la différence de pluviométrie entre cette station et celle de Nangis, pourtant située à 30 km. Sur ces 765 mm de pluviométrie moyenne tombée sur le territoire, la recharge estimée moyenne est de 180 mm : un quart de la pluie totale Pluviométrie 14 aura participé à la recharge de la nappe. Sur la station de Melun-Villaroche, qui possède un long historique (fig. 2), la pluviométrie mesurée en est de 734 mm, ce qui est légèrement supérieur à la normale de cette station (694 mm en moyenne). Sur ces 734 mm, on établit que 141 mm ont participé à la recharge estimée de la nappe, ce qui, en revanche, est inférieur à la normale (186 mm). Il a davantage plu en qu une année moyenne, mais du fait des dates des épisodes pluvieux, cela a davantage profité aux plantes qu à la nappe. Plus précisément (fig. 3), Les pluies d octobre à mars 2006 ont été abondantes, légèrement supérieures à la normale pour ces 5 mois. Néanmoins, comme les sols étaient très secs et que les températures hivernales sont restées relativement élevées, l humidité du sol a mis du temps à se reconstituer. De ce fait, la recharge a démarré à la mi-décembre à Melun. L absence de pluie et l augmentation des températures en avril ont marqué l arrêt de l infiltration efficace pour la nappe, exception faite des épisodes orageux de juillet et août qui ont pu générer localement un peu de recharge, lorsque les ruissellements dans les cours d eau ont atteint les zones de pertes. Fig. 4 : Evolution des indicateurs moyens depuis 1999

15 Fig. 1 : Pluviométries annuelles aux cinq stations Météo-France retenues Fig. 2 : Pluie annuelle et recharge estimée à Melun de 1979 à 2007 FAVIERES 778 mm MELUN-VILLAROCHE 734 mm NANGIS 708 mm CERNEUX 853 mm SOURDUN 754 mm Indicateurs pluviométriques Pluviométrie moyenne annuelle sur le territoire Ecart entre la pluie à Melun de l année et la normale de 1979 à 2000 (694 mm) Recharge estimée moyenne sur le territoire Ecart entre la recharge estimée à Melun et la normale de 1979 à 2000 (186 mm) Station Météo-France Pluviométrie en mm 765 mm + 40 mm 180 mm - 45 mm Tableau de bord annuel de la nappe des calcaires de Champigny oct sept n 8 Fig. 3 : Pluie, recharge estimée et réserve des sols mensuelle à Melun en (ETP : EvapoTransPiration) ETP forte 15

16 Pas suffisamment d eau dans les rivières Débit des rivières 16 En résumé Le débit de l Ancoeur mesuré à Blandy reste faible. Pour la quatrième année consécutive, il y a un déficit du débit de l Ancoeur par rapport à ce qui a été mesuré sur la période de référence ( ). Compte tenu du mode particulier de recharge de la nappe des calcaires de Champigny, par le biais de pertes en rivière, le suivi des débits de rivière nous donne une autre image de l infiltration probable des eaux superficielles vers la nappe et de l entraînement des polluants. Dans les secteurs où l aquifère est recouvert de marnes imperméables, les eaux de pluie sont drainées via le réseau agricole ou pluvial vers les fossés et les rus pour s infiltrer plus en aval, dans les zones de pertes. Ainsi, le suivi des débits de rivière effectué par la DIREN (fig. 1) permet d avoir une idée de la recharge de la nappe : on suppose que plus le débit des cours d eau est important, plus le débit des pertes vers la nappe sera conséquent. Le débit moyen annuel du ru d Ancoeur à Blandy est légèrement remonté, avec le retour de la pluie. Il est cette année de 228 l/s (fig. 2), ce qui représente encore un déficit d écoulement de près de 300 l/s par rapport à la normale Plus précisémment (fig. 3), on voit que le débit de l Ancoeur est resté inférieur à la normale toute l année. Sur la période hivernale, seul le mois de mars est voisin de la normale, en réaction aux pluies tombées à cette période. Avec la sécheresse du mois d avril, le débit de l Ancoeur s est rapidement amenuisé, pour devenir au cours de l été, comme chaque année, très faible. Ainsi, dès le mois d avril, le débit des cours d eau a été principalement soutenu par les rejets des stations d épuration des communes. Fig. 4 : Evolution de l indicateur écart entre le débit moyen annuel à Blandy-les-Tours et la normale

17 Fig. 1 : Localisation des stations DIREN et des zones de pertes Marne Fig. 2 : Débit moyen annuel de l Ancoeur mesuré à Blandy-les- P:\Partage\Reynaud\BANQUE HYDRO\Débits\QJMBlan_01.xls Fig2_TB8 Tours de 1983 à 2007 Seine Marsange Yerres COURTOMER Ancoeur BLANDY Yvron Javot Station DIREN de suivi du débit Zones de pertes Fig. 3 : Débit mensuel de l Ancoeur mesuré à Blandy-les-Tours en par rapport Fig3_TB8 à la normale Page 1 Indicateurs débit des rivières 2000 Débit mensuel de l'année en cours Débit mensuel interannuel Débit moyen annuel à Blandy-les-Tours Ecart entre le débit moyen annuel à Blandy-les-Tours et la normale (256 l/s) 228 l/s l/s Débit en l/s 0 Tableau de bord annuel de la nappe des calcaires de Champigny oct sept n 8 Page 1 17

18 Piézométrie 18 Un niveau qui peine à remonter En résumé Malgré une recharge hivernale revenue à la normale, le niveau de la nappe reste bien en-dessous de la normale. Notre indicateur piézométrique atteint la valeur de 6,5 à quelques unités du niveau le plus bas jamais mesuré, en Les données du niveau de la nappe des calcaires de Champigny les plus anciennes sont issues des 9 piézomètres du réseau MEEDDM (Ministère de l Ecologie, de l Energie, du Développement Durable et de la Mer), équipés entre les années 1960 et 1990 et toujours en fonctionnement. Parmi ces enregistrements, nous avons sélectionné les piézomètres de Saint-Martin-Chennetron et Montereau-sur-le- Jard (fig. 1) qui fonctionnent sans grosse défaillance depuis près de 40 ans et sont représentatifs du fonctionnement de la nappe dans leurs secteurs respectifs. L ouvrage de Saint-Martin-Chennetron est situé dans la partie Est, dans un secteur naturellement drainé par des sources. Le piézomètre de Montereau-sur-le-Jard se trouve dans la partie occidentale de la nappe, où les forages sont nombreux et prélèvent des quantités d eau importantes. L analyse des niveaux mesurés à ces deux ouvrages depuis 1979 (fig. 2) montre que depuis 2002 et malgré les épisodes de remontée hivernale, les niveaux de la nappe restent bien en-dessous des normales. Dans le détail (fig. 3), on voit qu il y a eu un épisode de recharge sur le piézomètre de Montereau-sur-le-Jard, d 1,5 m entre décembre et mars (contre 0,15 m l année précédente). Le piézomètre de Saint-Martin- Chennetron est resté à sec de juillet 2006 à mars Il a ensuite enregistré une remontée de 3 m entre mars et juillet (il n y avait pas eu de recharge l année précédente). A la fin de l année hydrologique et malgré une recharge hivernale dans la moyenne, le niveau de la nappe à Montereau-sur-le-Jard est à son niveau de début d année. A Saint-Martin-Chennetron, le bilan sur un an est d au moins 2,72 m. Pour les deux piézomètres de référence, on reste très loin des niveaux mensuels moyens, calculés sur la période D après les niveaux mesurés sur les 39 piézomètres des réseaux MEEDDM, CG77 et Lyonnaise des Eaux (fig. 1), la remontée du niveau de la nappe est restée inférieure à 50 cm sur une large partie du territoire. L indicateur piézométrique (fig. 4 et mode de calcul de l indicateur en Annexe 1 page 39) est de 6,5. Les mesures prises par l Etat pour limiter la baisse sont développées dans la partie «Pression des prélèvements» (pages 32-33). Fig. 4 : Evolution de l indicateur piézométrique depuis 1999

19 Fig. 2 : Niveau de la nappe à Montereau-sur-le-Jard et Saint Martin-Chennetron de 1979 à 2007 \\ \Data\Partage\Reynaud\PIEZO\PIEZO AESN\Moy mensuelles ordornnées par mois.xls Altitude de la nappe 110 m MONTEREAU/JARD ST-MARTIN-CHENNETRON 150 m 70 m de -1 à -0.1 m de -0.1 à 0.1 m de 0.1 à 0.5 m de 0.5 à 1 m de 1 à 3 m 30 m Fig2_TB8 \\ \Data\Partage\Reynaud\PIEZO\PIEZO AESN\piezo_journaliere_Montereau_SMC_pour_TB.xls Fig3_TB8 Variation du niveau de la nappe à Saint-Martin-Chennetron + 2,72 m Durée moyenne de la recharge 121 jours Indicateur piézométrique (sur une échelle de 0 à 100) 6 nulle Fig. 3 : Piézométrie journalière à Montereau-sur-le-Jard et Saint Martin-Chennetron en Variation du niveau de la nappe à Montereau-sur-le-Jard Indicateurs piézométriques Variation du niveau entre oct.2006 et oct.2007 Fig2_TB8 Fig. 1 : Variation du niveau de la nappe entre octobre 2006 et 2007 sur les piézomètres du réseau Quantichamp Tableau de bord annuel de la nappe des calcaires de Champigny oct sept n 8 Fig3_TB8 19

20 Qualité des eaux superficielles - Pesticides 20 Une année marquée par la pollution d origine agricole En résumé Avec le changement de laboratoire d analyse, difficile de comparer les résultats à ceux des années précédentes. Si les molécules sont moins souvent quantifiées à faible concentration, les concentrations record sont toujours là, dépassant la vingtaine de µg/l pour l isoproturon et plusieurs désherbants de la betterave! La douceur hivernale a favorisé la pression maladies et ravageurs, d où une consommation d herbicides et fongicides importante. Depuis 2002, la DIREN Ile-de-France recherche les pesticides dans les eaux de surface, dans le cadre du groupe régional «Phyt eaux propres Ile-de-France». Sur les 22 stations du territoire d AQUI Brie, il y a eu 6 campagnes de prélèvements en (novembre, février, avril, mai, juillet et septembre). Le laboratoire d analyse a changé en Désormais 305 molécules sont recherchées, contre 161 auparavant, mais avec des limites de quantification relevées (liste des molécules et limites de quantification en Annexe 3 pages 43-44). Autrement dit, il est recherché deux fois plus de molécules qu avant, mais avec moins de précision! Au cours des 6 campagnes, 76 molécules ont été quantifiées au moins une fois dans les eaux superficielles. Il y a eu entre 21 et 106 quantifications par station, au cours des 6 tournées (fig. 1). Les stations les plus contaminées demeurent l Yerres à Courpalay 1 et Courtomer 3, ainsi que l Aubetin à Amillis 2. 3 molécules sont quantifiées dans plus de la moitié des prélèvements effectués (pourcentage de quantification* et usage des molécules en Annexe 4 page 45). Ce sont l atrazine, son métabolite la déséthylatrazine * Mode de calcul en Annexe 1. et l AMPA (notamment produit de dégradation du glyphosate). D autres pesticides sont moins retrouvés qu auparavant, comme le glyphosate (avec un pourcentage de quantification de 41% contre 90% en ), le diuron (41% contre 84%), l aminotriazole (12% contre 57%), le diflufenicanil (20% contre 52%) et l isoproturon (40% contre 52%). Le constat est le même pour les 103 stations du réseau Phyt eaux propres. Nous ne savons pas si cela est une conséquence du climat de , ou, plus inquiétant, du changement de laboratoire. En concentrations moyennes*, le chlorprophame arrive en tête (2,1µg/l en moyenne sur les 22 stations), à cause d une pollution récurrente d une entreprise agroalimentaire sur l amont de l Ancoeur et une concentration record de 194 µg/l! Viennent ensuite l AMPA (0,5 µg/l), l isoproturon (0,4 µg/l), le chloridazone (0,31 µg/l), le lénacile (0,31 µg/l), le diuron (0,25 µg/l) et le glyphosate (0,19 µg/l). Les concentrations record mesurées retracent bien certaines pratiques agricoles. Ainsi, en novembre, on a retrouvé des matières actives utilisées pour la destruction des couverts végétaux [AMPA (4,8 µg/l)] et le désherbage des céréales [isoproturon (jusqu à 21 µg/l) et chlortoluron (2,3 µg/l)]. En avril et mai, 4 désherbants printaniers de la betterave sont retrouvés à fortes concentrations : lénacile (jusqu à 8,3 µg/l), éthofumésate (4 µg/l), chloridazone (16,7 µg/l) et quinmerac (20 µg/l), ainsi que le métolachlore, un désherbant du maïs et du tournesol (4,5 µg/l). En été, il y a eu des pointes de chloroméquat chlorure (12,6 µg/l), un régulateur de croissance des céréales.

21 Fig. 1 : Cumul des quantifications de molécules par station au cours des 6 campagnes de mesure Fig. 2 : Concentrations moyennes en glyphosate et son métabolite l AMPA au cours des 6 campagnes de mesure Nb de quantifications Concentrations moyennes (µg/l) 2 Glyphosate 0 à à à à à à 140 AMPA < à à à 1 1 à à 5 5 =à à100 > 5 Fig. 3 : Pourcentage de répartition des molécules quantifiées par type d usage en Indicateurs eaux superficielles Nombre de molécules phytos quantifiées 76 sur 305 recherchées Tableau de bord annuel de la nappe des calcaires de Champigny oct sept n 8 21

22 Les nitrates à nouveau à la hausse dans la nappe En résumé La moyenne des concentrations maximales en nitrates pour l année sur les 51 captages Qualichamp suivis est de 34,1 mg/l, soit une légère augmentation à coréller à une remontée de la recharge de la nappe. Parmi ces 51 captages, 41% conservent des teneurs supérieures à 40 mg/l (fig. 3). Solubles dans l eau, les nitrates constituent aujourd hui une cause majeure de pollution de la nappe des calcaires de Champigny. Leur origine est diverse mais essentiellement agricole et le mécanisme de leur lessivage vers les eaux souterraines est complexe. A la source de la Voulzie-Vicomté (secteur du provinois), suivie depuis 1923 par Eau de Paris, les concentrations en nitrates sont toujours à la baisse (fig. 1), dans un contexte de faible recharge. La moindre valorisation de l azote et une surfertilisation entraînent des reliquats azotés relativement élevés. Cela contribue à un stockage de l azote dans le sol qui entraînera potentiellement un lessivage important lors d une prochaine recharge hivernale significative. Pour chaque captage, du réseau Qualichamp ou autre, pour lequel on dispose d au-moins une analyse sur eau brute en , on a indiqué la concentration maximale en nitrates mesurée (fig. 2). On a également calculé, pour tous les captages où des données étaient disponibles, l évolution des concentrations maximales entre 1999 et On remarque que, comme toujours, les concentrations supérieures à 50 mg/l se trouvent sur le bassin versant des sources du Provinois, dans Qualité des eaux souterraines - nitrates 22 un secteur vulnérable où la nappe et les calcaires de Champigny sont à faible profondeur. Même constat à proximité de l Yvron, de la Visandre et plus généralement de l Yerres. Les concentrations dans la fosse de Melun, alimentée en partie par les pertes de l Yerres, évoluent peu, toujours comprises entre 20 et 40 mg/l. On assiste globalement à une baisse des concentrations en nitrates depuis Sur les 54 captages où la variation de concentration a pu être calculée sur ces 8 années, il y a eu des baisses de concentrations supérieures ou égales à 3 mg/l pour 28 captages et des variations inférieures à 3 mg/l sur 19 captages. Sept captages enregistrent une augmentation supérieure à 3 mg/l, dans le secteur des sources du Provinois, la vallée de l Aubetin, de la Visandre, du Réveillon, mais aussi dans la fosse de Melun. Avec l arrêt de nouveaux captages, l indicateur nitrates évolue à nouveau. Il est désormais calculé sur la base de 51 captages au lieu de 53 l année précédente. Cette modification ne change pas la tendance générale (cf. la comparaison de l ancien et du nouvel indicateur en Annexe 9 page 60). Le nouvel indicateur est de 34,1 mg/l en , soit une légère augmentation après 4 années de baisse consécutives. Fig. 4 : Evolution de l indicateur nitrates depuis 1999

23 Fig. 1 : Extrait de l évolution de la piézométrie et des concentrations en nitrates depuis 1979 à la source de la Voulzie-Vicomté Fig. 2 : Concentrations maximales en nitrates mesurées dans la nappe en et variations de ces teneurs depuis 1999 \\ \Data\Partage\Reynaud\QUALICHAMP\Requetes_par_PARAM\Ions majeurs et carac physicochimiques\nitrates_lechelle_piezo_smchennetron.xls Réveillon Yerres Aubetin Visandre Yvron Fosse de Melun Sources du Provinois Evolution des teneurs* depuis (mg/l) \\ \Data\Partage\Reynaud\QUALICHAMP\Requetes_par_PARAM\Ions majeurs et carac physicochimiques\nitrates_lechelle_piezo_smchennetron.xls Fig. 3 : Répartition des captages du réseau Qualichamp selon leurs concentrations maximales en nitrates en Teneurs* en nitrates en (mg/l) 0< à à à à à 100 Profondeur des calcaires aquifères nulle entre 0 et 10 m sup. à 10 m -30 à à -3-3 à 3 3 à à 30 *(conventions SEQ-EAUX souterraines modifiées) Indicateur eaux souterraines nitrates Moyenne des concentrations en nitrates (sur la base de 51 captages) Tableau de bord annuel de la nappe des calcaires de Champigny oct sept n 8 34,1 mg/l 23

24 De nouveaux sous-produits découverts En résumé Les concentrations en triazines sont à nouveau en légère hausse cette année. Ceci est à mettre en parallèle avec la légère augmentation de la recharge estimée depuis 2 ans qui doit permettre le déstockage et le lessivage de ces molécules présentes dans le sol et la zone non saturée. Massivement utilisées en usage agricole comme non agricole pendant 40 ans, les triazines (atrazine, terbuthylazine, simazine, cyanazine, et leurs produits de dégradation déséthylatrazine et déisopropylatrazine) sont des pesticides qui constituent aujourd hui une pollution de fond de la nappe. L atrazine est interdite en agriculture sur 89 communes de Seine-et-Marne depuis décembre 2000 (effective en juin 2001) et interdite au niveau national depuis juin Pour chaque captage sur lequel on dispose d au moins une analyse sur eau brute synchrone des 6 triazines en , on calcule le cumul des triazines par analyse, conformément à la convention du SEQ-EAUX souterraines (cf. Annexe 2). La carte (fig. 1) représente pour chaque point le plus fort cumul des concentrations en triazines mesuré au cours de l année. La contamination reste généralisée, à l exception de la zone nord, où un épais recouvrement argileux protège la nappe des infiltrations. On a également calculé, pour tous les captages où des données étaient disponibles, l évolution de ce cumul de triazines entre les Qualité des eaux souterraines - Triazines 24 années et Depuis 1999, le cumul de triazines a baissé pour 74% des captages, entre 0,8 et 0,0 µg/l. 10% des captages ont des concentrations stables et 16% sont en augmentation, avec des hausses comprises entre 0,01 et 0,26 µg/l). Avec l arrêt de captages, l indicateur triazines est désormais basé sur 48 captages. Cette modification ne change pas la tendance générale (cf. Annexe 9 page 60). L indicateur est de 0,38 µg/l en , soit une légère remontée par rapport à l année dernière. 83% des captages de l indicateur présentent toujours des cumuls supérieurs à 0,1 µg/l (fig. 2). Le pourcentage de quantification de la déséthylatrazine est de 88% pour les captages de l indicateur, suivi par l atrazine (69%), la simazine (10%) et la déisopropylatrazine (5%). La cyanazine et la terbuthylazine n ont pas été retrouvées sur les captages de l indicateur. D autres produits de dégradation des triazines commencent à être recherchés et, mauvaise nouvelle, on les retrouve dans le Champigny. Ainsi la Déséthyl-Déisopropyl-atrazine (ou DEDIA) a été retrouvée sur les deux captages où elle a été recherchée, entre 0,03 et 0,04 µg/l! Fig. 3 : Evolution de l indicateur triazines depuis 1999

25 Fig. 1 : Total des concentrations maximales en triazines en et variations de ce total entre 1999 et 2007 Aubetin Visandre Yerres Cumuls* en triazines en (µg/l) Yvron Sources du Provinois 0< àà à à à à 1 1 à 5 Réveillon Fosse de Melun Fig. 2 : Répartition des captages Qualichamp selon leurs concentrations maximales en triazines en Evolution des cumuls* depuis (µg/l) Profondeur des calcaires aquifères nulle entre 0 et 10 m sup. à 10 m -2 à à à à à 2 *(conventions SEQ-EAUX souterraines modifiées) Indicateur eaux souterraines triazines Moyenne des concentrations en triazines (sur la base de 48 captages) Tableau de bord annuel de la nappe des calcaires de Champigny oct sept n 8 0,38 µg/l 25

26 Qualité des eaux souterraines - Autres pesticides détectés ponctuellement 26 Une recherche accrue des pesticides A coté de la pollution de fond en triazines liée à d anciennes du Provinois! Le diuron, herbicide utilisé essentiellement en zone non pratiques, d autres pesticides sont recherchés et détectés sur agricole, pour l entretien des voiries et voies ferrées, reste quantifié à quelques captages. Ces quantifications ponctuelles donnent des proximité du Réveillon (0,03 à 0,18 µg/l). Enfin, le métobromuron a été informations sur les polluants émergents. Depuis juin 2007, l Agence retrouvé dans la fosse de Melun et sur une source du Provinois. C est un de l Eau a modifié son réseau de suivi des pesticides, en diminuant le herbicide de cultures maraichères interdit depuis nombre de points suivis, mais en passant de 2 prélèvements par an à 12. Sur les 48 captages toujours en service utilisés pour l indicateur, il y L augmentation du nombre d analyses fait qu on quantifie de plus en plus a eu 25 quantifications de pesticides. Depuis 1999, on constate que de pesticides! Nous faisons ici un bilan de tous les pesticides quantifiés les pesticides sont de plus en plus quantifiés sur ces captages, mais dans la nappe des calcaires de Champigny, sans se limiter aux captages il faut rester prudent sur l interprétation de cette tendance! En effet, de l indicateur. avec l augmentation de la fréquence de recherche des pesticides et En , 13 pesticides autres que les triazines ont été quantifiés l allongement de la liste des pesticides recherchés (cf. Annexe 6), à 49 reprises sur 21 captages (fig. 1). l évolution de cet indicateur ne témoigne pas nécessairement d une La bentazone, herbicide sur grandes cultures présent depuis plusieurs augmentation de la contamination, mais de l augmentation de la années dans la nappe superficielle du Brie, est de plus en plus retrouvée recherche des pesticides. dans la nappe du Champigny (24 quantification sur 75 recherches, soit un pourcentage de quantification de 32%), notamment dans la région des sources du provinois. D autres herbicides utilisés sur grandes Fig. 2 : Evolution de l indicateur depuis 1999 cultures sont quantifiés, comme le mécoprop (entre 0,02 et 0,04 µg/l), le bromoxynil (0,04 µg/l), le 2,4 D (utilisé aussi en parcs et jardin), le métolachlore (0,01 g/l), l isoproturon (entre 0,1 et 0,3 µg/l), la trifluraline (0,02 µg/l) et le chlortoluron (0,05 µg/l). Citons encore l oxadixyl, un fongicide peu recherché et beaucoup quantifié sur les sources du Provinois, le bromacil, désherbant total utilisé en zone non-agricole, interdit en 2003 et toujours quantifié dans la fosse de Melun et la basse vallée de l Yerres, le glyphosate qui a été quantifié deux fois, dont une concentration de 4,3 µg/l sur une source

27 Fig. 1 : Pesticides autres que les triazines quantifiés en dans la nappe Indicateur phytos fugaces Nombre de quantifications (sur la base de 48 captages) 25 Réveillon Yerres Visandre Aubetin Yvron Fosse de Melun Pesticides fugaces 2,4 D Bromacil Bromoxynil Glyphosate Métolachlore Trifluraline Chlortoluron Diuron Isoproturon Mécoprop Métobromuron Bentazone Oxadixyl Sources du Provinois Profondeur des calcaires aquifères nulle entre 0 et 10 m sup. à 10 m Tableau de bord annuel de la nappe des calcaires de Champigny oct sept n 8 27

28 Qualité des eaux souterraines - Autres micropolluants organiques 28 En résumé La contamination récurrente des captages de la fosse de Melun en trichloréthylène confirme que contrairement à une idée reçue, ce secteur n est pas si bien protégé que ça des pollutions. Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) Les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) sont produits par la combustion de la matière organique (usines métallurgiques, combustion de bois, huiles, cigarette, produits pétroliers ). Ils sont recherchés sur dix captages par l Agence de l Eau Seine-Normandie et la DDASS du Val-de-Marne (123 recherches seulement en ). Ils n ont pas été quantifiés cette année. Benzène, Toluène, Ethylbenzène, Xylène (BTEX) Les BTEX et chlorobenzènes proviennent du trafic routier, des raffineries de pétrole, de la métallurgie, des solvants, des produits cosmétiques et de la cigarette. Il y a eu 749 recherches de BTEX cette année. Ils n ont pas été quantifiés cette année. PolyChloroBiphéniles (PCB) Les PolyChloroBiphéniles (fluides isolants électriques et isolants, plastifiants) ont été recherchés 1658 fois. Le PCB 52 a été quantifié une seule fois au Nord-Est, dans la vallée de l Aubetin. Organo Halogénés Volatiles (OHV) Les OHV (hors triahalométhanes) recherchés sont produits par l industrie chimique mais également utilisés par le grand public (solvants, mousse polyuréthane, nettoyage à sec, dégraissants, imprimerie ). Il y a eu 1677 recherches d OHV (hors triahalométhanes) au cours de cette année. 6 OHV ont été quantifiés (fig. 1), parmi lesquels le tétrachloréthène (sur 3 captages de la fosse de Melun et 1 captage de la basse vallée de l Yerres), le trichloréthylène (sur 3 captages de la fosse de Melun et 1 captage de la basse vallée de l Yerres), le trichloréthane-1,1,1 (sur 1 captage de la basse vallée de l Yerres) et le tétrachlorure de Carbone (sur 1 captage de la basse vallée de l Yerres et 1 captage près de l Yerres).

29 Fig. 1 : Détections d Organo-Halogénés-Volatiles et de PCB en dans la nappe Réveillon Aubetin Yerres Visandre Yvron Fosse de Melun Sources du Provinois OHV et PCB Dichloroéthylène-1,2 cis Dichlorométhane Tétrachlorure de carbone Profondeur des calcaires aquifères nulle entre 0 et 10 m sup. à 10 m Tétrachloréthène PCB 52 Trichloréthylène Trichloréthane - 1,1,1 Tableau de bord annuel de la nappe des calcaires de Champigny oct sept n 8 29

30 Qualité des eaux souterraines - sélénium 30 Des concentrations en sélénium en baisse En résumé Pour les 3 captages de l indicateur, la concentration moyenne en sélénium cette année est de 16,2 µg/l, soit des valeurs en baisse par rapport aux trois dernières années. Le sélénium est un minéral constitutif de la croûte terrestre, qui ne pose pas de problème sanitaire quand il est présent sous forme d élément trace dans les eaux de consommation. En Ilede-France il est retrouvé dans les eaux souterraines parfois au-dessus des seuils de potabilité et constitue donc un réel problème pour une partie de la population. Dans cette région, le sélénium se serait naturellement concentré dans les dépôts argilo-sableux de l Yprésien, niveau situé à la base de l aquifère multicouche du Champigny (BRGM, 1998). Dans la mesure où le sélénium est présent dans un niveau relativement profond de l aquifère, on peut supposer que sa concentration dans les eaux captées dépend de la recharge de la nappe. Les eaux souterraines longtemps restées en contact avec la roche encaissante s enrichiraient en sélénium. A l opposé, les eaux nouvellement infiltrées seraient moins chargées en sélénium. Ce phénomène est observé notamment sur le captage de Jouy-le-Châtel. Pour d autres forages, comme par exemple celui d Amillis, les concentrations en sélénium fluctuent indépendamment des périodes de recharge et de vidange de la nappe. D autres facteurs peuvent influer sur la concentration en sélénium, comme le débit d exploitation de l ouvrage ou la spéciation du sélénium (sous forme Se 4+ ou Se 6+, plus ou moins mobiles), dépendante des conditions d oxydo-réduction. Sur la figure 1 sont représentées les concentrations moyennes en sélénium en Les concentrations supérieures à 10 µg/l sont comme toujours localisées dans le secteur nord oriental de la nappe, sur les captages d Amillis, Beautheil, Courchamp, Dagny, Jouyle-Chatel. On note aussi une concentration élevée dans la fosse de Melun, au forage de Saint-fargeau-Ponthierry qui capte les niveaux du Champigny au Lutétien. L indicateur sélénium, basé sur les 3 captages de Beautheil, Dagny et Jouy-le-Chatel est de 16,2 µg/l cette année.

31 Fig. 1 : Concentrations moyennes en sélénium en dans la nappe Fig. 2 : Evolution de l indicateur sélénium depuis 1999 Amillis Beautheil Dagny Jouy le Ch. Courchamp Rouilly St Fargeau P. Concentration en sélénium (µg/l) 0 àà 0.5 < 0.5 à 2 2 à4 4 à à 30 Profondeur des calcaires aquifères nulle entre 0 et 10 m sup. à 10 m Indicateur eaux souterraines sélénium Moyenne des concentrations en sélénium sur la base de 3 16,2 µg/l captages Tableau de bord annuel de la nappe des calcaires de Champigny oct sept n 8 31

32 Une gestion des prélèvements à mettre en place Peu profonde et originellement de bonne qualité, la nappe des calcaires de Champigny est aujourd hui intensément exploitée, à tel point qu il faut s interroger sur le risque que font peser ces prélèvements sur le bon état quantitatif de la nappe. Le bilan des prélèvements dans les quatre niveaux aquifères de la nappe des calcaires de Champigny (Champigny sensu stricto, Saint- Ouen, Lutétien et Yprésien) a été effectué à partir des volumes déclarés par les exploitants auprès de l Agence de l Eau Seine-Normandie. Il est limité au territoire de compétence d AQUI Brie. La carte (fig. 1) montre la répartition des prélèvements sur l année civile Ils sont concentrés au Sud-Est, où les sources du Provinois exploitées par Eau de Paris drainent naturellement la partie orientale de la nappe, à l Ouest dans la basse vallée de l Yerres (champs captants de Périgny et Mandres) et au Sud-Ouest dans la fosse de Melun (champs captants du SEDIF, ChampiSud, Boissise-la-Bertrand). Ces secteurs occidentaux étaient à l origine des exutoires naturels de la nappe, drainés par l Yerres aval et la Seine. L exploitation actuelle par forages déprime localement la nappe sous son niveau naturel. Les volumes déclarés sur le territoire d AQUI Brie en 2007 sont de 64,3 millions de m 3, soit m 3 /jour (fig. 2). De nouveaux prélèvements sont apparus dans les fichiers de l Agence de l Eau, aussi le volume total déclaré a légèrement augmenté par rapport aux précédents tableaux de bord. Cela représente, selon les années une différence de quelques centaines de m 3 /jour à quelques milliers. Les prélèvements demeurent destinés essentiellement à l Alimentation en Eau Potable (AEP), à hauteur de 92,3% cette année. Le reste des volumes prélevés est destiné pour 5,8% aux besoins industriels et Pression des prélèvements 32 pétroliers et pour 1,9% à l irrigation agricole et des golfs (fig. 3). Les prélèvements AEP ont baissé de 0,3% par rapport à l année dernière (soit -0,16 Mm 3 en 2007 par rapport à 2006). Pour les champs captants occidentaux, les prélèvements sont en légère augmentation (+0,2 Mm 3 prélevés en 2007 par rapport à 2006), avec des baisses sensibles sur le champ captant Véolia de Livry/Seine (-1,1 Mm 3 ), ainsi que les champs captants Lyonnaise des Eaux de la basse vallée de l Yerres (-0,2 Mm 3 ), Champisud (-0,9 Mm 3 ) et Morsang (-0,25 Mm 3 ) et des hausses sur les ouvrages du SEDIF (+0,7 Mm 3 ) et de Véolia à Boissise-la-Bertrand (+1,9 Mm 3 ). Les prélèvements agricoles diminuent (-0,8 Mm 3 par rapport à 2006), ceux des golfs augmentent, avec la déclaration de nouveaux forages (+0,1 Mm 3 /an). Les prélèvements industriels continuent de baisser (-1,8 Mm 3 entre 2000 et 2007). Cela est dû aux fermetures d entreprises mais aussi aux efforts de la profession pour diminuer leur consommation. Les restrictions de crise et/ou de crise renforcée ont été maintenues toute l année, pour 176 puis 184 communes de Seine-et-Marne. Parmi les mesures classiques dans ce type d arrêté (lavage des voitures interdit, irrigation des grandes cultures interdites sauf dérogation ) des réductions de prélèvement ont été demandées aux distributeurs d eau, sur les champs captant pour lesquels il y est possible de compenser par une ressource autre que le Champigny.

33 Fig. 1 : Volumes prélevés en 2007 dans la nappe des calcaires de Champigny sur le territoire de compétence d AQUI Brie rapportés à la journée Fig. 2 : Evolution des prélèvements journaliers en m 3 / jour depuis 1999 (par année civile) Périgny-Mandres ChampiSud SEDIF Boissise la B. Livry Sources du Provinois Fig. 3 : Répartition des prélèvements par usage en 2007 Usage du forage AEP (eau potable) Industriel Pétrolier Agricole Golf Autre Prélèvements déclarés (m 3/jour) 0 < à 1 1 à à à à à à Tableau de bord annuel de la nappe des calcaires de Champigny oct sept n 8 Indicateur prélèvements Prélèvement journalier moyen sur la base annuelle déclarée m3/jour 33

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