SAMU et Soins Palliatifs. Dr Radu Antonescu SAMU de Lille

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1 SAMU et Soins Palliatifs Dr Radu Antonescu SAMU de Lille

2 Préambule! Cette approche «SAMU et soins palliatifs» est faite sous l angle l d un d débat d contradictoire Une partie en faveur, une autre contre Les arguments sont volontairement caricaturaux dans cet esprit A vous de juger

3 SAMU et Centre 15 La loi n 86n du 6 janvier 1986 relative à l aide médicale d urgence d et aux transports sanitaire dispose dans son article 2 : "l aide" médicale m d urgence d a pour objet,, en relation avec les dispositifs communaux et départementaux d organisation d des secours, de faire assurer aux malades, blessés,, en quelque endroit qu ils se trouvent, les soins d urgence d appropriés à leur état". Chaque SAMU possède un centre de réception r et de régulation des appels en relation permanente avec les services d incendie d et de secours. Permanence de soins libérale le soir et la WE

4 Missions Décret n 87n du 16 decembre 1987 : Les S.A.M.U. exercent les missions suivantes : 1 - Assurer une écoute médicale m permanente 2 - Déterminer et déclencher, d dans le délai d le plus rapide, la réponse r la mieux adaptée à la nature des appels 3 - S'assurer de la disponibilité des moyens d'hospitalisation publics ou privés s adaptés à l'état du patient, compte tenu du respect du libre choix, et faire préparer parer son accueil 4 - Organiser le cas échéant le transport dans un établissement public ou privé en faisant appel à un service public ou à une entreprise privée de transports sanitaires 5 - Veiller à l'admission du patient.

5 SAMU du Nord Population estimée e au 1er janvier 2005 : habitants SAMU du Nord en 2006 : L écoute médicale m permanente représente pour 2006 : communications téléphoniques t ( en 2005). En 2006, le SAMU CENTRE 15 a ouvert dossiers médicaux ( en 2005) Département du Nord : 10 SMUR (Dunkerque, Armentières, res, Lille, Roubaix, Tourcoing, Valenciennes, Douai, Cambrai, Maubeuge, Fourmies) avec 16 équipes. Elles ont effectué missions en 2006

6 SMUR de Lille Le SMUR de Lille est composé de quatre équipes médicales fonctionnant H24. Les équipes peuvent être renforcées es si cela est nécessaire par un réanimateur r pédiatrique p disponible H24 pour le SMUR aussi bien pour des renforts primaires pédiatriques p que pour des transferts néonataux. Le SMUR de Lille assure 71.3 % de tous les transferts médicalisés s interhospitaliers du département. d Le SMUR de LILLE a effectué interventions en 2006, dont 7592 primaires et 4670 transferts

7 SAMU et Soins Palliatifs?

8 Soins Palliatifs SFAP : les soins palliatifs sont des soins actifs délivrd livrés s dans une approche globale de la personne atteinte d'une maladie grave, évolutive ou terminale. L objectif L des soins palliatifs est de soulager les douleurs physiques et les autres symptômes, mais aussi de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle. Loi du 9 juin 99 : des soins actifs et continus pratiqués s par une équipe interdisciplinaire en institution ou à domicile. Ils visent à soulager la douleur, à apaiser la souffrance psychique, à sauvegarder la dignité de la personne malade et à soutenir son entourage

9 SAMU et Soins Palliatifs? OUI

10 Typologie des appels douleur occlusion AEG dyspnée évolution locale (ORL, pulmonaire) encombrement trachéotomie bouchée hémorragie cataclysmique ou pas locale (trachéotomie, colostomie) ACR

11 Demandes conseil visite médecinm kinésith sithérapeute IDE hospitalisation (risque transport ) soins avec maintien à domicile secours devant détresse d vitale parfois accident ponctuel (O2 débranchd branché)

12 Difficultés Soins Palliatifs? renseignements pas toujours clairs fin de vie? information famille Appel horaire (seul intervenant possible) détresse aigue (ou ressentie comme telle)

13 Réponse conseil médicalm envoi AP pour transport mais ou? urgences services fermés s la nuit manque de place PEC initiale / plateau technique «vous nous appelez, on vous attend» envoi SMUR (ou non car disponibilité,, problème de mentalités) pourquoi? informations insuffisantes pour décision d adaptée méconnaissance appelant non compréhension panique pour les appelants (logique de déculpabilisation) d détresse vitale manifeste

14 SMUR Diagnostic difficultés : absence de dossier / place histoire longue et compliquée anamnèse difficile correspondants habituels injoignables méconnaissance du pronostic à court/moyen terme

15 Prise en charge adaptée à la situation clinique réponse à la demande de la famille, mais parfois : hospitalisation déraisonnabled épuisement soins de confort, mais : rôle SMUR? dernier recours ressource rare réanimation? pas de renseignements ou à posteriori à titre compassionnel non si situation criante ; cachexie évolution locale si succès, s, devenir?

16 Conclusions (1) information / compréhension de la famille réponse à la détresse d du patient / de la famille accompagnement famille, mais préparation paration Centre 15, SMUR? rôle, missions? temps à consacrer arsenal thérapeutique injectable (action rapide mais plutôt à durée e d action d brève) aspiration antiémétisant tisant sédation, anxiolyse antalgique

17 Conclusions (2) utilité passer un cap difficile soins de confort réanimation (ou non) accompagnement initial de la famille temps de parole limité réseau, malade répertorir pertorié refus réanimation r (mentalités s en train d éd évoluer) réponse SAMU Centre 15 unitaire? operateur dépendanted? en fonction des réalitr alités s locales, géographiquesg en fonction des renseignements donnés en fonction des moyens disponibles besoin d éd écoute

18 SAMU et Soins Palliatifs? NON??

19 FIN DE VIE EN PREHOSPITALIER : MYTHE OU REALITE? SAMU PARIS : 202 appel/an pour fin de vie Chastre C, Lassaunière JM, Couzineau A. Patients en fin de vie à domicile et appel au SAMU. JEUR 2000 ; 13 : SMUR BMPM : 58 interventions en 2008 sur 5826 interventions SAMU 13 : 82 interventions SMUR pour soins palliatifs (code ZA 515) CHU St Etienne : 9% des patients décédés au SAU et classés en fin de vie sont amenés par le SMUR Tardy B, Viallon A. Fin de vie aux urgences. Réanimation 2005 ; 14 : CHU Metz : 28% des patients décédés au SAU et classés en fin de vie ont été médicalisé par un SMUR et 29% ont bénéficié de gestes deréanimation en SMUR Rothmann C, Evrard D. La mort aux urgences. JEUR 2005 ; 1- : 3-9

20 Soins palliatifs Soins actifs dans une approche globale de la personne atteinte d'une maladie grave évolutive ou terminale. Leur objectif est de soulager les douleurs physiques ainsi que les autres symptômes et de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle. Les soins palliatifs et l'accompagnement sont interdisciplinaires

21 LATA Non instauration ou non optimisation ou l arrêt d une ou plusieurs thérapeutique(s) curative(s) ou de suppléance de défaillances d organe, dont la conséquence peut être d avancer la mort Il ne s agit pas d euthanasie ++++

22 Pourquoi appeler? Le C15 : de la lumière 24h/24! On sert à tout! Déni +++ Désocialisation de la mort Mourir c est c pas propre!

23 La Famille, Les enfants.. On pense la mort dans le registre du bien et du mal Déculpabilisation de l appelant l «Le problème n est n pas de mourir mais de Naître «Bertrand VERGELY

24 Qui appelle? Un soignant? Mais HAD? : le H signifie hospitalisation = nécessitn cessité d avoir un médecin m qui connaisse le patient Sinon c est c du S AH, des soins!

25 LA REGULATION Difficulté d identification de la situation clinique : «fin de vie», «soins palliatifs», «LATA» Difficulté d identifier la demande réelle de l appelant Difficulté d adapter le moyen de secours envoyé par rapport à la demande et à l attente de la famille Manque d information médicale sur le patient

26 Difficulté de répondre aux questions de la famille (Euthanasie? Quel délai avant le décès? ) Difficulté à gérer les réactions des proches du patient Propre peur de la mort des soignants Chang GK. End of life models and emergency département care.anal Emerg Med 2004 : 11 ; 1 : 79-86

27 Pourquoi le SMUR? Attente de bonnes techniques pour aborder la mort et la souffrance? Peur de se situer en face du gouffre de la mort? Pour augmenter la Quantité de vie? Pour annoncer un diagnostic?

28 Le centre 15 Ce n est n jamais le patient qui appelle le centre 15 Soit passion soit indifférence = quand on aborde les questions existentielles Collégialit gialité intra familiale de la demande? Risque : coller une étiquette fausse de fin de vie immédiate La religion, les rites = jamais abordé

29 Bon je vous envoie Le SMUR C EST QUOI CA? A QUOI CA SERT?

30 Le SMUR c est c quoi? Le R = RéanimationR Le U = Urgence Le M = MédicalM Objectif = stabilisation des grandes fonctions vitales

31 Le SMUR Equipes habituées à gérer les détresses vitales Equipes habituées à gérer les ACR et les décès Pratique régulière de la sédation et de l analgésie Disponibilité des drogues nécessaires à la réalisation d une analgésie ou une sédation Expériences de la gestion des situations de crise

32 Le SMUR suite.. Méconnaissances du patients et de la famille (rechercher : «personne de confiance», «directives anticipées») Manque d expérience sur la prise en charge des patients en soins palliatifs Isolement de l équipe du SMUR surtout en nuit profonde..

33 Directives anticipées? Si elles existent = les appliquer! Par qui? L urgentiste ne connait pas le patient Il n est n pas forcément d accord d avec la thérapeutique Prescriptions téléphoniques t = quid? Pas la même habitude de cerner les mêmes produits : risques de surdosage Ex : Hypnovel

34 L annonce?! On ne dit pas la «vérité» au patient Patient cachectique mais c est c une simple inflammation C est le samedi à 2h du matin! C est C le désert d K gynéco = faire comprendre à la descendance que

35 Et la dignité? La dignité c est de disposer encore de soi C est de garder une initiative dans la grande dépendance Le sujet ne doit pas être enfermé dans un carcan de protocoles

36 Et la dignité? Mais il existe autre chose : des prises de conscience en fin de vie pour partir apaisé Comment comprendre les besoins psychologiques Ce n est n plus la vie et pas encore la mort Quelle place alors pour «l Attirail Pharmacologique «de réanimation r?

37 USP Pouvoir proposer et donc anticiper l urgencel Mais cela nécessite n de parler avant! Dimension globale de l individul

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