Syndicat Intercommunal des Paillons. SIVOM Val de Banquière. Dossier préalable de candidature

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1 Syndicat Intercommunal des Paillons SIVOM Val de Banquière Dossier préalable de candidature Janvier 2001

2 Une démarche commune cohérente pour la réhabilitation et la valorisation d un milieu aquatique. Préserver la qualité d un cours d eau est désormais une préoccupation majeure des gestionnaires de l'environnement et un impératif qui doit figurer au cœur des politiques d'aménagement du territoire. L'émergence d'une volonté commune de protéger et de restaurer les cours d'eau du bassin versant des Paillons n'est pas récente. Elle s'est affirmée par la création du Syndicat Intercommunal des Paillons en décembre 1996 regroupant 9 communes et du SIVOM du Val de Banquière en mars 1995 regroupant 6 communes. En août 1999, le SIVOM Val de Banquière s est investi pour lancer une étude régulation du cours de la Banquière. En décembre 1999, le Syndicat Intercommunal des Paillons a recruté un technicien de rivière polyvalent, chargé de la mise en œuvre des programmes d aménagement, de réhabilitation et d entretien et organiser et de suivre leur mise en œuvre administrative et technique. La mise en oeuvre d'un contrat de rivière opérant à l'échelle du bassin versant nous parait donc une mesure cohérente et tout à fait adaptée à l'enjeu d'une véritable politique 1ocale de l'eau. Elle visera à assurer en commun une limitation drastique des nuisances qui altèrent la qualité du Paillon et de ses affluents, une plus grande maîtrise des crues et des dommages qu'elles peuvent occasionner, une mise en valeur du milieu et du paysage. Il est en effet indispensable, pour le succès d'un projet de cette ampleur, de s'assurer l'adhésion de tous, usagers, acteurs économiques, décideurs, au travers d'une concertation large et permanente. Développé à l'initiative des deux syndicats, le projet de candidature pour l établissement d'un contrat de rivière connaît déjà, depuis qu'il leur a été soumis, le sentiment et le soutien général des élus locaux soucieux de préserver un patrimoine naturel qu'ils savent de qualité. M. René PASSERON Président du Syndicat Intercommunal des Paillons M. Honoré COLOMAS Président du SIVOM Val de Banquière 2

3 Contrat de rivière des Paillons Coordinateurs : Syndicat Intercommunal des Paillons SIVOM Val de Banquière Partenaires techniques : Agence de l Eau Rhône Méditerranée Corse, Conseil Général des Alpes Maritimes, Direction Départementale de l Agriculture et de la Forêt 06, Direction Départementale de l Equipement 06, Direction Régionale de l Environnement Provence Alpes Côte d Azur, Fédération Départementale de la Pêche 06, Office National des Forêts 06, Service d Assistance Technique à l Exploitation des Stations d Epuration. Elaboration du dossier : Christophe DUPUY, Technicien de rivière pour le Syndicat Intercommunal des Paillons. 3

4 LOCALISATION DE LA ZONE CONTRAT DE RIVIERE A l échelle nationale. A l échelle départementale. A l échelle communale. 4

5 Sommaire PARTIE I L ORGANISATION DU BASSIN p.9 I. Les principales caractéristiques du bassin. p.10 I.1. Bassin et sous-bassins. I.2. Les structures administratives locales. I.2.1. Les communes. I.2.2. Les cantons. I.2.3. Les structures intercommunales. I.3. La police de l eau et de la pêche. I.4. La gestion piscicole. II. Caractéristiques socio-économiques. p.16 II.1 La population. II.2. L économie des vallées des Paillons. II.2.1. L activité agricole. II.2.2. Les activités industrielles et artisanales. II.3. L occupation des sols. II.4. Le patrimoine architectural. Partie II LE MILIEU NATUREL p.24 I. Le climat. p.25 II. La structure géologique. p.25 III. Les conditions hydrogéologiques. p.28 IV. L hydrologie. p.30 V. L hydraulique. p.32 V.1. L historique des crues. V.2. Les risques hydrauliques. V.2.1. Risque lié aux débordements. V.2.2. Risque lié aux érosions de berges. V.2.3. Risque lié aux vallons. VI. La végétation. p.36 VI.1. Le couvert forestier. VI.2. La ripisylve. 5

6 Sommaire VII. Patrimoine naturel sensible. p.40 VII.1. Les ZNIEFF. VII.2. Les sites Natura 2000 et les ZICO. VII.2.1. Les Sites Natura VII.2.2. Les ZICO. VIII. La vie piscicole. p.43 IX. La faune. p.43 IX.1. La grande faune. IX.2. La petite faune sédentaire. PARTIE III L IMPACT DES ACTIONS ANTHROPIQUES SUR LE p.45 MILIEU I. Les prélèvements. p.46 I.1. En eau souterraine. I.2. En eau superficielle. II. Les effluents. p.49 II.1. Bilan des rejets domestique et industriel. II.2. L assainissement. II.2.1. Les stations d épurations. II.2.2. Commentaires sur les stations d épurations. III. La qualité des eaux. p.53 IV. La dynamique sédimentaire. p.57 V. L hydroélectricité. p.59 VI. Les loisirs. p.59 VII. Le paysage et la structure paysagère. p.60 VII.1. Inventaire départemental des paysages. VII.2. La structure paysagère. VIII. Les incendies. p.62 PARTIE IV LES DOCUMENTS D ORIENTATION ET DE p.64 PROGRAMMATIONS EXISTANTS I. Les documents d orientation. p.65 I.1. Le Schéma Directeur d Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE). I.2. Le schéma de vocation piscicole. I.3. Les documents d urbanismes (POS, GARNU ). I.4. Plan de prévention des risques (P.P.R.). 6

7 Sommaire II. Les études existantes. p.68 II.1. Aménagement du Paillon. II.2. Faisabilité d un système d annonce de crues sur le bassin versant du Paillon. II.3. Notes de la DDAF sur les actions concertées sur le bassin du Paillon. II.4. Plan d'exposition aux risques du Paillon - Etude des vallons affluents, crues torrentielles et inondations. II.5. Le plan d exposition aux risques hydrauliques du Paillon. II.6. Etude comparée du bassin versant du Paillon et des bassins versants italiens de la région génoise. II.7. Elaboration d un schéma d aménagement des Paillons. II.8. Aménagement du bassin des Paillons. II.9. Pénétrante du Paillon, étude hydraulique d APS. II.10. Monographie hydrologique et hydraulique du Paillon en vue de la gestion du risque d inondation. II.11. Etude de la qualité des eaux du bassin des Paillons. II.12. PPR inondation par le Paillon. II.13. Projet d approfondissement du lit au niveau de la ZI A. France. II.14. Schéma de restauration, d aménagement et de gestion des Paillons. II.15. Schéma de restauration, d aménagement et de gestion de la Banquière. II.16. Remise à niveau du lit de la Banquière. PARTIE V SYNTHESE ET DIAGNOSTIC p.76 I. Le Paillon d hier. p.77 II. Le Paillon d aujourd hui : Un système surexploité et en total déséquilibre. p.78 II.1. Surexploitation de l espace. II.2. Surexploitation des matériaux alluviaux. II.3. Surexploitation de la nappe alluviale. II.4. Un bassin versant à l abandon. II.5. Des risques importants. III. Le Paillon de demain : Un lien à retrouver entre les hommes et leur fleuve. p.80 IV. Le bassin des Paillons en un tableau. p.82 PARTIE VI LES OBJECTIFS RETENUS p.84 I. Les objectifs. p.85 II. Ses objectifs sont en conformité avec le SDAGE Rhône méditerranée corse. p.86 PARTIE VII DEFINITION DES ETUDES COMPLEMENTAIRES p.88 I. Un plan de restauration et d entretien du lit et des berges. p.89 I.1. Objectif. I.2. Délai de l étude. 7

8 Sommaire I.3. Coût prévisionnel. II. La nappe alluviale. p.89 II.1. Objectif. II.2. Délai. II.3. Coût prévisionnel. PARTIE VIII PRESENTATION DES ACTIONS p.91 I. Volet A : Qualité des eaux. p.92 I.1. Assainissement I.2. Suivi de la qualité des eaux. II. Volet B1 : Restauration et mise en valeur des milieux naturels. p.93 II.1. Restauration de la qualité physique du milieu. II.2. Aménagement récréatif et paysagers. III. Volet B2 : Protection des lieux habités. p.94 IV. Volet C : Entretien et gestion du cours d eau. Suivi et bilan des opérations. p.94 IV.1. Schéma pluriannuel d entretien des rivières. IV.2. Actions de communication. PARTIE IX PROJET DE COMPOSITION DU COMITE DE RIVIERE p.96 PARTIE X ANNEXES p.98 8

9 PARTIE I L ORGANISATION DU BASSIN 9

10 Partie I : L organisation du bassin versant I. Les principales caractéristiques du bassin. I.1. Bassin et sous-bassins. Le bassin versant hydrologique des Paillons couvre une surface d environ 250 km² avant de se jeter dans la Méditerranée au centre de la Baie des Anges. Il est décomposable en 5 sousbassins correspondant à ses principaux affluents (cf. carte 1). Ceux-ci ont un régime torrentiel. Le Paillon de Contes. De direction nord-sud, il prend sa source à Coaraze à 850 m d altitude. Il possède 2 petits affluents : le ruisseau de la Garde et de Vernéa. Le Paillon de L Escarène. De direction nord-sud, il rejoint le précédent au pont de Peille. Il prend sa source au pied du massif de Peïra-Cava à 900 m d altitude et possède plusieurs affluents importants : les ruisseaux de Braus, de Pighière, de l Erbossière, du Faquin et du Galambert. Le Paillon de Levens ou La Banquière. De direction nord-ouest - sud-est, affluent rive droite du Paillon de Nice, qu il rejoint à St André. Prenant sa source au pied du mont Férion, il est enfoncé dans des gorges étroites entre les massifs du Mont Chauve et du Mont Macaron. Le Paillon du Laghet ou Laghet. De direction est-ouest, court affluent rive gauche, il prend sa source au Mont Angel et coule sur la commune de La Trinité entre le plateau Tercier et la Grande Corniche. 10

11 Partie I : L organisation du bassin versant 11

12 Partie I : L organisation du bassin versant Le Paillon de Nice. Il est constitué au Pont de Peille, par la confluence du Paillon de Contes et du Paillon de l Escarène, puis du Laghet à la Trinité et de La Banquière au quartier Bon Voyage. Son cours d eau est complètement artificialisé par des digues et des radiers, puis par la couverture en béton sur les deux derniers kilomètres. Tableau des caractéristiques topographiques : Le Paillon de Le Paillon de Le Paillon de La Banquière Le Paillon de Contes L'Escarène Laghet Nice Superficie (km²) Superficie totale (%) Longueur (km) 16 19,5 9,3 15 9,5 Exutoire Pont de Peille Pont de Peille Pont de Ponts Palais des (m NGF) 100 m NGF 100 m NGF La Trinité Jumeaux Expositions 65 m NGF 40 m NGF 16 m NGF Pente moyenne du bassin 8,7 % 6,9 % 11,6 % 8,7 % 5,3 % versant 12

13 Partie I : L organisation du bassin versant I.2. Les structures administratives locales. I.2.1. Les communes. Le bassin versant des Paillons est composé au total de 20 communes (cf. figure 1) qui occupent une superficie de 371 km². I.2.2. Les cantons. Les 20 communes du bassin représentent 4 cantons (cf. figure 2). A l ouest, le canton de Levens regroupant Duranus, Levens et Tourette Levens. Au centre le canton de Contes regroupant Coaraze, Berre les Alpes, Bendejun, Contes, Chateauneuf-Villevieille, Cantaron et Drap. A l est, le canton de L Escarène regroupant Lucéram, Touët-de-L Escarène, L Escarène, Peille, Blausasc et Peillon. Au sud, le canton de Nice comprenant Falicon, St André, La Trinité et Nice. I.2.3. Les structures intercommunales. Quatre structures intercommunales interagissent sur le bassin versant des Paillons (cf. figure3). Le Syndicat Intercommunal des Paillons, créé en décembre 1996, a pour vocation la prévention contre les inondations et la mise en valeur du milieu et du paysage. Il s est lancé en 1998 dans un schéma d aménagement, de restauration et de gestion sur les Paillons de Contes, L Escarène, Nice et du Laghet. Les communes membres du syndicat sont : Blausasc, Cantaron, Contes, Drap, L Escarène, Nice, Peille, Peillon et La Trinité. Le SIVOM Val de Banquière, créé en mars 1995 a pour vocation l étude de l aménagement, puis l exécution des travaux d entretien et d aménagement de la Banquière (Paillon de Levens) dans son cours inférieur. Il s est lancé en 1999 dans un schéma d aménagement, de restauration et de gestion de la Banquière. Les communes membres du syndicat sont : St André, Tourette Levens, Falicon, Chateauneuf-Villevieille, Levens Duranus, Aspremont, Castagniers, Colomars, St Blaise et La Roquette sur Var. Le SILCEN, créé en juin 1935 a pour vocation d étudier des dossiers confiés par les communes membres concernant la construction de réseaux d eau potable et d assainissement principalement. Les communes membres du syndicat sont L Escarène, Blausasc, Lucéram, Peille, Peillon, Touët de L Escarène, Contes, Bendejun, Berre les Alpes, Cantaron, Châteauneuf-Villevieille, Nice, Falicon, St André, Aspremont, Castagniers, Colomars, Duranus, Levens, La Roquette s/ Var, Tourette de Levens, St Blaise et St Martin du Var. 13

14 Partie I : L organisation du bassin versant Figure 1 : Les Communes Figure 2 : Les Cantons 14

15 Partie I : L organisation du bassin versant Figure 3 : Les syndicats Le SICTEU, crée en mai 1966 a pour vocation de construire toute installation nécessaire au traitement des eaux usées. Il est chargé de l entretien du réseau syndical qu il exploite. Les communes membres du syndicat sont Drap, Cantaron, Blausasc, Peillon, Peille, Contes et Châteauneuf-Villevieille. I.3. La police de l eau et de la pêche. En matière de police de l eau et de la Pêche, les compétences réglementaires de même que leur mise en application sont détenues par les services de la Direction Départementale de l Agriculture et de la Forêt. La Brigade Départementale du Conseil Supérieur de la Pêche des Alpes-Maritimes possède compétence en matière de mise en application et de respect de la réglementation. 15

16 Partie I : L organisation du bassin versant I.4. La gestion piscicole. Les Paillons sur l ensemble de son linéaire est un cours d eau classé en deuxième catégorie. La gestion piscicole est assurée conjointement par : la fédération de pêche des Alpes-Maritimes, la Truite Argentée, seule Association Agréée pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique (APPMA) en exercice sur le bassin. II. Caractéristiques socio-économiques. II.1 La population. Le département des Alpes-Maritimes compte habitants dont 22.3 % de moins de 20 ans et 21.2 % de plus de 64 ans en 1999 (sources I.N.S.E.E). Ce territoire est composé de 163 communes dont 8 villes de habitants et plus : Nice, Grasse, Antibes, Cannes, Le Cannet, Cagnes-sur-Mer, Menton et St Laurent-du-Var. Les 20 communes constituant le bassin versant des Paillons représente plus de habitants soit environs 39 % de la population départementale. La ville de Nice, forte de plus de habitants, représente un poids considérable. Néanmoins, on estime que la population de Nice se trouvant sur le bassin versant des Paillons est d environs habitants. Tableau des principaux chiffres de la population du bassin : Nice Commune Communes urbaine rurales Bassin versant Nombre de communes Population hab hab hab hab. Population totale 63,7 % 7,8 % 28,5 % 100 % Densité 8630 hab/km² 675 hab/km² 129 hab/km² 416 hab/km² 16

17 Partie I : L organisation du bassin versant Figure 4 : La population Figure 5 : La densité 17

18 Partie I : L organisation du bassin versant La tendance de la distribution de la population dépend du relief et des axes de communication avec Nice. Cette tendance est une forte concentration dans Nice puis dans les communes périphériques tandis que les communes moins peuplées occupent la plus vaste partie du territoire (cf. figure 4). Cette structuration dans l espace est confirmée par la carte des densités de la population. La répartition spatiale de la population entre les communes du bassin versant des Paillons se montre hétérogène mais également très structurée autour du pôle démographique de Nice. Les communes périphériques forment un arc de densité croissante à l approche de Nice (cf. figure 5). Cette disposition concentrique a pour effet principal d isoler la vaste partie nord du bassin versant peu peuplée et de distinguer de façon très nette Nice et son arc périphérique. II.2. L économie des vallées des Paillons. II.2.1. L activité agricole. Pour l essentiel jusqu à la fin de la «Belle Epoque», mais encore partiellement jusque vers la fin des années 1950, le bassin des Paillons a été la principale zone d approvisionnement de la ville de Nice en produits agricoles. Pauvre, mais bien exploité par une paysannerie nombreuse, laborieuse, attachée à sa terre, au service d élites économiques urbaines animées par le souci de rentabiliser leurs possessions rurales, le bassin des Paillons a été un modèle de mise en valeur agricole. Les pentes des vallées aménagées en terrasses et patiemment entretenues au cours des siècles, ont été vouées aux cultures sèches (le blé, l orge, le seigle, l avoine, l épeautre ou le millet, mais aussi la vigne, le figuier et enfin l olivier dont il reste encore de beaux vestiges de plantations anciennes, et qui fit la fortune du Comté de Nice au siècle dernier). En effet, c est au cours du XIXè siècle que l oliveraie niçoise a atteint son apogée, devenant l une des plus belles d Occident. Sous la Restauration Sarde, entre 1815 et 1860, la culture de l olivier a pris, dans le bassin des Paillons, comme dans le reste du Comté de Nice, l allure d une véritable spéculation, liée aux possibilités d exportation par le port de Nice. En 1849, sur les ha d oliviers du Comté, ha se trouvent dans la vallée des Paillons. Troupeaux de chèvres, moutons et brebis parcouraient les pentes non cultivées fournissant lait et fromage, laine et viande. Les fonds de vallées humides et les bassins alluviaux plus larges, bien irrigués, ont été le domaine des cultures légumières et fruitières, dont certaines productions particulières ont fait (et jusqu au milieu du XX ème siècle encore) la réputation des localités productrices (haricots de Peillon, tomates et prunes de Cantaron, agrumes de Saint-Roch ou de la Trinité-Victor). Les grands endiguements du cours inférieur du Paillon, entrepris par l administration sarde, vers 1825 ont favorisé l exploitation intensive de la plaine alluviale du fleuve niçois. 18

19 Partie I : L organisation du bassin versant Suite à l aménagement de la vallée du Var à partir de 1860 (endiguement des berges, développement du chemin de fer, du tramway,...), cela permit d y accroître les cultures maraîchères. Ainsi, la part relative du Paillon dans l approvisionnement de Nice devait alors diminuer progressivement au début du XXème siècle, pour disparaître presque totalement à partir des années 60. Actuellement, l activité agricole est pratiquement inexistante sur le bassin versant des Paillons. On dénombre quelques oliveraies appartenant principalement à des particuliers. Nous n avons pas recensé de pollution agricole. II.2.2. Les activités industrielles et artisanales. Souvent en étroite liaison avec les ressources agricoles locales, les vallées des Paillons ont vu fleurir des activités industrielles et artisanales. A la fin du XIXè siècle, on ne comptait pas moins de 130 moulins dans le bassin du Paillon, la plupart actionnés par la force motrice de l eau. Par contre, dans le domaine forestier, une exploitation aussi systématique qu anarchique a, essentiellement dans la première moitié du XIXè siècle, anéanti les forêts du bassin du Paillon. En 1846, la moitié des arbres du Comté avaient été vendus, sur les seules communes de La Trinité-Victor, Peille, Berre et Lucéram. Ces pratiques, excessives, étaient de véritables vols d arbres par des trafiquants à la solde des négociants de Nice ou de Toulon. On recherchait ces bois pour la construction navale, pour l alimentation des fours à chaux et à plâtre, et pour la marqueterie et la lutherie devenues des activités artisanales de premier plan à Nice. Des destructions compromettant sérieusement l avenir ont été réalisées, par l absence de mise en valeur rationnelle et de reconstitution des coupes antérieures. Sous le Second Empire, il fut entrepris une œuvre de reboisement. Les eaux du Paillon, captées par des canaux, actionnaient de grandes roues qui entraînaient des engrenages complexes. Elles étaient utilisées pour faire fonctionner des forges, des martinets, (comme le «moulin à fer» de Contes), des tanneries ou des filatures (en particulier pour le travail de la soie). Ces établissements industriels, au nombre de plusieurs dizaines encore au début du XX ème siècle devaient progressivement remplacer leurs mécanismes hydrauliques par des moteurs électriques, avant de disparaître complètement à l aube du nouvel âge industriel. Actuellement, on recense principalement comme activités sur le bassin versant des Paillons : Paillon de L Escarène : La carrière et la cimenterie Vicat, La Z.I. de Drap avec des entreprises de transports, de travaux publics, une déchetterie industrielle Paillon de Contes : La carrière et la cimenterie LAFARGE, La Z.I. de Contes avec des entreprises de traitements de surfaces, de menuiseries, de transports 19

20 Partie I : L organisation du bassin versant La Banquière : La carrière TP SPADA, La Z.I. de St André avec des artisans (plombier, carrossier, menuisier ), un dépôt de produits pétroliers Paillon de Nice : Z.I. de La Trinité avec des artisans (chaudronnier, menuisier, électricien ), une entreprise de transports pétroliers Les pollutions d origines industrielles ont fortement diminué depuis les années 80. Cette diminution est due aux décrets d applications de la loi du 10 juillet 1976 (installations classées ) relative à la protection de la nature (repris dans le Code de l Environnement). II.3. L occupation des sols. Les problèmes que nous rencontrons proviennent du développement incontrôlé des constructions sur les anciens terrains de culture. La maîtrise d un tel phénomène passe par la résolution de deux types d intégration : Une intégration humaine consistant à insérer des nouveaux habitants dans le contexte socioculturel et économique. Sur ce plan, l effort a porté depuis 100 ans sur la transformation de sites empruntés au fleuve en zones d activités, et les nouvelles questions que pose l économie nécessitent une redéfinition de l utilisation de ces sols. Les pratiques de stockage devront progressivement s effacer au profit d installations d activités inventant une forte plus value au mètre carré couvert. Une intégration territoriale consistant à trouver une juste place aux infrastructures, éléments de liaison (réseaux), qui respecterait à la fois l échelle intime, les situations de bord de fleuve et offrirait des équipements dimensionnés pour satisfaire les besoins du développement industriel. Aujourd hui le désordre apparent vient de la confrontation entre la valeur patrimoniale des sites égrenés le long du Paillon et les installations récentes créées pour satisfaire les besoins légitimes des hommes en surfaces aménageables. Les pratiques urbaines qui se sont déroulées depuis 100 ans ne sont pas à contester. Il est essentiel d attirer l attention des édiles pour qu ils décident que désormais tout projet nouveau doit être réinstallé dans son contexte, afin d établir avec les composantes actuelles une relation de complémentarité et de proscrire ainsi toute attitude de collage qui pourrait consister à imposer à un territoire fragile, une installation que ce dernier ne saurait accueillir. Il a été réalisé une cartographie à partir d images satellitaires récentes. Ce document permet d obtenir une meilleure représentation de l occupation des sols, tant à l échelle communale que du bassin versant (cf. carte 2). 20

21 Partie I : L organisation du bassin versant 21

22 Partie I : L organisation du bassin versant II.4. Le patrimoine architectural. La loi du 2 mai 1930 organise la protection des monuments naturels et des sites dont le caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque relève de l intérêt général. Elle comprend 2 niveaux de servitudes : Les sites classés dont la valeur patrimoniale justifie une politique rigoureuse de protection. Les sites inscrits dont le maintien de la qualité appelle une certaine surveillance. Dans les communes du bassin, un certain nombre de monuments constituent un patrimoine historique ou architectural de grande valeur. Le Service Départemental de l Architecture a établi une liste des monuments faisant l objet de mesures particulières de protection ou faisant l objet d un repérage pour leur intérêt patrimonial. Tableau de la liste des Monuments historiques classés et inscrits du bassin : Monuments historiques Chateauneuf-villevieille Eglise Coaraze Chapelle Saint Sébastien Contes Eglise Contes Fontaine publique Contes Ancienne Forge à martinet L'Escarène Eglise et chapelle accolées Levens Eglise Levens Abbaye Madone des Pré Levens Porte du Rempart Levens Passage voûté Lucéram Chapelle Notre Dame de Bon cœur Lucéram Chapelle Saint Grat Lucéram Reste du château Lucéram Rue de la Placette (fenêtre 13 ème Siècle) Nice Eglise St Jacques le Majeur Nice Eglise St Martin Nice Abbaye de St Pons (église) Nice Abbaye de St Pons (faça., toit. et Cloitre) Nice Monastère de Cimiez Nice Chapelle de la Miséricorde Nice Palais Lascaris Communes Servitudes Date Inscrit Inscrit Inscrit Classé Classé Classé Inscrit Classé Inscrit Inscrit Classé Classé Inscrit Inscrit Classé Classé Classé Inscrit Inscrit Classé Classé

23 Partie I : L organisation du bassin versant Communes Nice Nice Nice Nice Peille Peille Peillon Peillon Peillon Saint André Saint André Tourrette-Levens Tourrette-Levens La Trinité Monuments historiques Bourse du travail Chapelle Sainte Croix Eglise St Roch Ancienne Caserne Rusca Eglise Place Lascaris Fontaine Chapelle des Pénitents Chapelle des Pénitents (peinture murale) Fontaine publique Château (une partie) Chapelle Eglise Château et son enceinte Sanctuaire de Laghet Servitudes Date Inscrit Inscrit Classé Inscrit Inscrit Inscrit Inscrit Classé Inscrit Classé Inscrit Inscrit Inscrit Inscrit Tableau : de la liste des sites classé et inscrit du bassin : Communes Sites Servitudes Date Chateauneuf-villevieille Nice Nice Nice Nice Nice Peillon La Trinité Ruines du vieux village Monastère de Cimiez Colline du Château Port Cours Saleya Garibaldi Masséna Village et ses abords Observatoire (une partie) Classé Inscrit Classé Inscrit Inscrit Inscrit Inscrit Classé

24 Partie II LE MILIEU NATUREL 24

25 Partie II : Le milieu naturel I. Le climat. Le facteur climatique est déterminant pour la répartition de la végétation, des cultures, la stabilité des sols ainsi que pour les risques d incendies. La région bénéficie naturellement du climat méditerranéen (moyenne annuelle des températures C) de type subtropical (en moyenne 900 à mm d'eau par an, avec un maximum automnal) modifié par trois facteurs : Les reliefs côtiers élevés limitent l'effet tempérant de l'influence marine. L altitude importante des rebords du bassin confère une tendance montagnarde et accroît l effet hivernal (gel ). L'orientation des vallées et la proximité de la chaîne alpine favorisent les précipitations venues du sud-est (Golfe de Gênes) et surtout les phénomènes orageux en été. Le contraste adret-ubac est très marqué. Un Mistral ne parvient avec force que quelques jours par an et seulement dans la partie sudouest du Massif. Les vallées sont parcourues par des brises thermiques avec phénomènes d'inversions fréquents. Il y a en gros trois périodes pluvieuses marquantes : les mois d'octobre et novembre qui se démarquent très nettement avec environ 120 mm en moyenne, une période transitoire de décembre à mai avec le mois de septembre où il tombe en moyenne 80 à 85 mm d'eau, la période sèche correspondant aux mois de juin, juillet et août. II. La structure géologique. Le bassin du Paillon s inscrit en partie orientale des chaînes subalpines méridionales dont la structure est directement héritée des mouvements tectoniques alpins (Arc de Nice). Son ossature est constituée de diverses roches sédimentaires qui s étagent du Trias supérieur au Quaternaire et dont l agencement et la répartition ont subi de nombreuses déformations lors des mouvements alpins (plis, failles, chevauchements) (cf. carte 3). le Trias supérieur Il s agit d une puissante assise de marne argileuse bariolée, incluant des lentilles éparses de dolomie, cargneule et gypse et dont la plasticité d ensemble a facilité le décollement de la série sédimentaire. Il affleure sur le site même de Nice (Cimiez, Carabacel) et montre un développement accru dans certains secteurs périphériques du bassin (St Blaise-Levens, Beausoleil-Ste Agnès, Sospel). 25

26 Partie II : Le milieu naturel 26

27 Partie II : Le milieu naturel le Jurassique Il est représenté par un ensemble relativement homogène de calcaires et dolomies en gros bancs, d une puissance totale de l ordre de 500 à 600 mètres. Il arme dans le paysage les principales lignes de crête (Monts Chauve, Massifs du Férion et de Rocca-Serra, monts Agel, Méras et Ours,...). le Crétacé Il comprend plusieurs niveaux bien différenciés constituant l essentiel du bassin entre La Pointe-de-Contes et St André. Le Cénomanien: marne grise, intercalée de lits calcaires. Epaisseur = 100 m. Le Turonien: calcaire gris en petits bancs, intercalé de lits marneux à la base et au sommet. Epaisseur variable suivant les secteurs: de 350 à 450 m. Le Sénonien: alternance irrégulière de bancs calcaires et marno-calcaires et de niveaux marneux. Epaisseur variable suivant les secteurs: de 150 à 300 m. le Nummulitique Il n est représenté qu au cœur des cuvettes synclinales de Contes, Peïra-Cava, Braus, Sospel et Menton où il correspond à une trilogie caractéristique: Le Lutétien: calcaire gris-bleu, parfois gréseux ou marneux. Epaisseur = 60 à 100 m. Le Priabonien: marno-calcaire, puis marne grise. Epaisseur = 150 à 200 m. L Oligocène: flysch marno-gréseux surmonté par des grés massifs (grés d Annot). Epaisseur = 400 à 500 m. le Mio-Pliocène Le Miocène n est représenté que dans le bassin de Roquebrune-Cap-Martin, sous un faciès de conglomérats intercalés de niveaux de grés et de marne sableuse. Epaisseur variable pouvant atteindre 200 m. Le Pliocène n affleure qu en partie inférieure du cours du Paillon (La Trinité, Nice) et jusqu à Tourette-Levens et Aspremont. Il est constitué de marnes parfois sableuses, surmontées d une épaisse série de cailloutis et conglomérats. le Quaternaire Il s agit des dépôts les plus récents qui coiffent indifféremment les diverses assises rocheuses précitées, mais n ont souvent qu une extension très limitée. Au-delà de la frange d altération du substratum, deux formations distinctes ont été individualisées cartographiquement sur le plan de la carte 3 : Les éboulis de pente, accumulés en pied de versant. Ils sont représentés par des faciès divers (cailloutis à matrice argileuse, brèche de pente, blocs épars), agencés de façon complexe, et peuvent atteindre quelques dizaines de mètres d épaisseur. Les alluvions fluviatiles qui comblent l ancienne vallée du Paillon, surcreusée dans les formations ante quaternaires lors des principales phases de régression (cf. figure 6). Le 27

28 Partie II : Le milieu naturel remplissage alluvionnaire est assuré par des galets, des graviers et des sables à matrice argileuse plus ou moins abondante. Son épaisseur augmente progressivement vers l aval et atteint 20 à 30 m dans l axe dans le secteur de la Condamine et 50 à 60 m à l entrée de Nice (ancienne usine à gaz). Figure 6 III. Les conditions hydrogéologiques. La diversité de constitution des assises géologiques du bassin des Paillons traduit une aptitude variable de ses roches à receler des réserves en eau et à permettre leur transfert souterrain. L intercalation dans la série de terrains très imperméables (marnes) ou à perméabilité réduite (marno-calcaires et flyschs) isole des formations aquifères de type karstique (calcaires du Jurassique et du Lutétien) ou fissuré (calcaires du Turonien et grés de l Oligocène). Une nappe de type poreux est en outre contenue dans le remplissage alluvial de la bassevallée du Paillon. La répartition des écoulements souterrains et leur destination finale sont régies par la géométrie des réservoirs aquifères et par leurs relations avec les imperméables périphériques qui conditionnent les possibilités de stockage des eaux en profondeur et la position des exutoires. Ces dispositifs sont en outre régulés par les relations d échange qui s établissent entre les divers réservoirs et avec leur environnement immédiat (cours d eau, littoral marin). Le bassin des Paillons, par sa diversité géologique et sa grande extension, fournit une large gamme de structures hydrogéologiques : les aquifères nummulitiques (grés oligocène et calcaire éocène) sont circonscrits au nord et au centre du bassin, dans la zone des grands synclinaux, les aquifères crétacés et jurassiques occupent la périphérie et montrent un développement maximum dans les secteurs sud, sud-ouest et sud-est. 28

29 Partie II : Le milieu naturel L organisation du drainage souterrain est parfois très complexe dans le détail et permet d importantes fuites en mer sur les rebords est et sud, hors du bassin versant hydrologique. Dans sa basse-vallée, le réseau hydrographique des Paillons subit des diminutions sensibles de son débit pouvant conduire à l assèchement de certains tronçons lors des périodes de sécheresse, en particulier en fin d été (cf. figure 7) (cf. photos 1 et 2). Cet état résulte de pertes plus ou moins prononcées des eaux de surface au profit de la nappe alluviale, ce qui correspond à un véritable sous-écoulement occulte dans le remplissage alluvial sous-jacent. Figure 7 : Les pertes d eau 29

30 Partie II : Le milieu naturel Les différents états du Paillon dans la traversée de Nice : Photo 1 Assec Photo 2 Crue 24 Août 2000 : 6 novembre 2000 : Il s agit d un processus d échange tout à fait naturel qui n a rien d exceptionnel, ni de nouveau, mais semble accru depuis quelques décennies par les conditions d exploitation des ressources en eau du bassin: d une part une réduction des apports amont, liée au captage intensif des diverses sources de rives, privées de surverse en périodes de pointe, d autre part une augmentation très importante des prélèvements le long du cours et à l aval, en liaison avec le développement excessif des forages. IV. L hydrologie. L hydrologie des Paillons est marquée par des étiages extrêmement sévères, avec des zones d assecs annuels importants (cf. figure 7) et par des crues extrêmement violentes, quoique rares. La rareté de ces épisodes de crues s explique tout à la fois par l influence méditerranéenne et par la morphologie spécifique du bassin versant, peu ouvert aux influences météorologiques marines. En effet, du fait de la barrière montagneuse située au sud et à l est du bassin, une part importante des précipitations n atteint pas le cœur de celui-ci avec une pluviométrie moyenne beaucoup plus forte sur la frange côtière sud (Eze, La Turbie) qu à l intérieur du bassin versant. Par contre, les épisodes extrêmes, qui dépassent ces effets orographiques peuvent entraîner de très fortes crues sur le bassin. Les plus grandes crues recensées (cf. V.1. L historique des crues (p.32)) sont intervenues soit à l automne, généralement de manière concomitante avec les grands bassins régionaux (Var, Durance, Pô, ), soit de manière beaucoup plus aléatoire au cours de l année, à l occasion d épisodes météo-climatiques extrêmes localisés. La crue de 1940 revêt ainsi un caractère très local, tout en étant un des trois épisodes majeurs de ces deux derniers siècles. 30

31 Partie II : Le milieu naturel La brutalité des crues des Paillons apparaît comme une constante historique, et aucun élément ne permet de penser que les modifications récentes très sensibles de l occupation du sol (reforestation, urbanisation, déprise agricole, ) n aient entraîné d effet majeur sur les conditions de formation de ces crues ou sur leur célérité. D autre part, l analyse des pluies journalières depuis le milieu du siècle dernier a mis en évidence une grande stabilité du régime pluviométrique auquel sont soumis les Paillons. Par contre l analyse de la relation pluie-débit a mis en évidence l influence sensible de l état de préparation du bassin versant sur la réponse à une sollicitation pluvieuse. La forte proportion karstique du bassin versant, ainsi que le niveau élevé d exploitation de la nappe alluviale en période estivale expliquent probablement cette influence de l état de préparation du bassin versant sur l efficacité des précipitations. Les débits caractéristiques de crue sont reportés dans le tableau suivant, aux points les plus caractéristiques du bassin versant : Période de retour Débit maximum S I T E S L'Escarène La Grave de Peille Le Moulin de Peillon Le Plan de Peille Contes Ruisseau de la Garde La Pointe de Contes La Condamine Pont de Peille Drap-Cantaron Exutoire du Laghet La Trinité Plan Revel Bon Voyage Palais des Expositions 10 ans 50 ans 100 ans ~500 ans Qmax,10 (m3/s) Qmax,50 (m3/s) Qmax,100 (m3/s) Qexceptionnel (m3/s) Concernant les étiages des Paillons, de nombreux secteurs (Contes-La Condamine, PeillonBorghéas, Drap-Nice, Levens-Nice) souffrent régulièrement d assecs importants en période estivale. Cette situation n est pas récente, et avait été relevée au XVIIIème siècle. Il semble cependant que l importance de ces zones d assèchement temporaire ait augmenté au cours des dernières décennies. Les débits d étiage des Paillons sont, en tout état de cause extrêmement mal connus. Ils ne dépassent nulle part quelques dizaines de litres par seconde. 31

32 Partie II : Le milieu naturel On ne peut que déplorer le manque de données fiables, et de suivi, sur l ensemble du bassin, des conditions d étiage. V. L hydraulique. V.1. L historique des crues. L ensemble de ces données est extrait de la thèse de J. de St Seine. On retrouve, dans les archives, des traces de crues majeures du Paillon à partir de Tableau des principales crues ayant marqué la mémoire : Date Observations Le Pont Vieux et l'église St Lazare sont emportés. La Basse ville est inondée (La vieille ville actuelle). 10 novembre 1544 Les terres situées à l'est du côté de Lympia sont dévastées. 15 août 1601 Des digues sont détruites à Nice et il y a des morts. 15 août 1603 Des digues sont détruites à Nice. 16 décembre 1620 Des animaux sont emportés à Nice. 8 novembre 1631 Le quartier de la Boucherie est submergé Le quartier Lympia est inondé Le quartier Lympia est inondé et il y a des morts Les quartiers de Riquier, Roquebillière et Lympia sont er 1 octobre 1689 inondés. Des digues sont rompues. Il y a des morts La digue à hauteur de Bon Voyage est détruite La rive droite à Nice est inondée. 6 août 1750 La rive droite à Nice est inondée. 13 et 14 avril 1774 Un détachement de soldat est anéanti Le pont de bois à l'emplacement du futur pont Barla est 1862 emporté. Débordement au quartier Bon Voyage et inondation des 27 octobre 1882 jardins de St Roch. Des digues sur Nice sont détruites. 10 novembre 1886 Les quartiers de Riquier et de l'arbre Inférieur sont inondés Le pont des Abattoirs est emporté. 9 octobre

33 Partie II : Le milieu naturel Date Observations 13 juillet 1932 La Place Risso est inondée, le pont Barla est submergé et le pont des Anges est détruit. Drap est inondé. 15 septembre 1950 Le bas de Ste Thècle à Peillon est inondée. 12 décembre octobre 1979 Le pont de l'ariane est détruit novembre 1940 Cette liste n est pas exhaustive, les observations concernent principalement la ville de Nice. Certaines crues ont également provoqué des dégâts dans d autres communes du bassin versant des Paillons. D après l analyse de M. DOMERGUE (Etude hydrologique des crues du Paillon de Nice Edf Chatou 1965), il ressort que les plus grosses crues du Paillon ont été celle de 1882, 1940 et Durant le mois d octobre et de novembre 2000, d importantes intempéries ont touché le département des Alpes Maritimes. Le bassin des Paillons n a pas été épargné. Le cours d eau a subit plusieurs crues consécutives ( le 11 octobre, la nuit du 30 au 31 octobre et le 6 novembre). La crue du 6 novembre fut la plus violente. Elle a été estimée à une période de retour de ans (cf. Annexe 1 : Photos de la crue du 6 novembre 2000). V.2. Les risques hydrauliques. Le bassin versant des Paillons à fait l objet de très nombreuses études, du point de vue hydraulique, principalement liées à des projets de construction d ouvrages ou à des procédures réglementaires (PER, PPR). Deux schémas généraux d aménagement hydraulique ont déjà été élaborés sur ce bassin. Tous ces documents relativement récents font allégation du très mauvais état d entretien du lit mineur, mettant en évidence le développement souvent exagéré d une végétation arbustive foisonnante, ainsi la prolifération de dépôts et de remblais sauvages en lit mineur. En 1965 les services de l état soulignaient l état d abandon du cours d eau. Les principaux désordres recensés sont, de manière générale : des érosions de berge, des affouillements d ouvrages existants, des embâcles au niveau des ponts. Les analyses hydrauliques récentes (PPR réalisé en 1997) ont permis de repérer la présence de nombreux secteurs très vulnérables en cas de crue majeure. La poursuite de l urbanisation, et de l industrialisation du bassin vu les conditions actuelles de sensibilité de celui-ci aux risques hydrauliques doit donc s accompagner de mesures compensatoires afin de limiter le plus possible son impact sur les lignes d eau en crue. 33

34 Partie II : Le milieu naturel 34

35 Partie II : Le milieu naturel Les secteurs inondables par les Paillons ont été clairement identifiés lors du PPR de 1997, suite à une modélisation hydraulique générale des écoulements (cf. carte 4*). Nous n avons pas recensé, sur le cours du Paillon, de zone d expansion des crues. Cette absence s explique par un important relief constituant le bassin et une forte occupation des vallées par l homme. V.2.1. Risque lié aux débordements. Les secteurs considérés comme les plus sensibles au risque d inondation sont les suivants : La plaine de Contes, surtout en rive droite, pour des crues de fréquence de l ordre de 50 ans, La zone de la Condamine, d urbanisation récente, et pour des périodes de retour faibles (25 ans), Le plan de Rimont, pour des fréquences de l ordre de 50 ans, La zone d activité de Drap-La Trinité (Edf-TNL), Le chemin de Tralatorre, La traversée de Saint André. Cette modélisation a pris en compte l hypothèse d un lit nettoyé et entretenu, ce qui n est généralement pas le cas sur le linéaire des Paillons. La végétation arbustive du fond et des berges possède une forte tendance à la luxuriance, et augmente le risque de débordement mais augmente le temps de propagation des crues. Il convient donc de tenir compte de la vulnérabilité forte de nombreux autres secteurs riverains où l entretien minimal du lit et des berges n est pas effectué. Une des spécificités fortes du bassin du Paillon vient de l urbanisation importante et de l industrialisation qui s est développée à l abri d endiguements divers. Ces zones apparemment protégées possèdent une vulnérabilité dite «à seuil», laissant craindre des submersions très brutales en cas de crue supérieure à la crue de début de débordement. Or, dans de nombreux cas (Contes, Drap, La Trinité,...) cette crue est très proche de la crue centennale, laissant un sentiment illusoire de sécurité. V.2.2. Risque lié aux érosions de berges. D autre part, outre le risque lié aux débordements par surverse au-dessus des berges ou des digues, de nombreuses zones apparaissent vulnérables au risque d érosion de berges, du fait des très fortes vitesses d écoulement. Dans l hypothèse de l érosion d un pied de digue, des submersions extrêmement brutales et des désordres majeurs peuvent se produire dans des secteurs à priori correctement protégés par les endiguements existants. Ces risques sont très fréquents le long des Paillons, dont le lit tend à s enfoncer, et donc à déchausser les protections, du fait des extractions anciennes et surtout de la chenalisation extrême du lit. Les secteurs qui nous apparaissent les plus vulnérables à ce type d évènements sont : Le secteur de la Condamine, * carte réalisée à partir du PPR et de documents de la ville de Nice. 35

36 Partie II : Le milieu naturel La zone Anatole France, La plaine de Contes, Le quartier des Prés à Peillon, Le vallon de la Gabre à Tourrette-Levens. V.2.3. Risque lié aux vallons. Le dernier type de risque hydraulique recensé est celui lié au fonctionnement des vallons affluents. Ces vallons, à pente très forte et à transport solide important, ont été progressivement colonisés et remblayés. Ils sont souvent considérés comme secs alors qu ils sont susceptibles de présenter des risques majeurs en cas d obstruction ou d embâcles en certains points sensibles. On peut ainsi citer : Le Rio Braus à L Escarène, Le vallon du Faquin à Peille, sur lequel est bâtie la maison de retraite communale, l ouvrage de décharge n étant pas de capacité suffisante pour assurer le transit des écoulements solides et liquides en cas de crue, Le vallon de Cantaron, Le vallon des Arnulfs à Drap, Le Riou à Contes, dans sa partie avale, Le Laghet à La Trinité, sur l ensemble de son tronçon couvert, Le Rio Sec au niveau de Tourrette-Levens. VI. La végétation. La couverture végétale d un bassin versant, tant par sa densité que sa composition, est un élément important du cycle de l eau. Ceci est accentué, en région méditerranéenne, par le caractère souvent violent des précipitations. Ces averses torrentielles qui caractérisent notre région sont susceptibles de provoquer, lorsqu elles tombent sur un sol nu ou insuffisamment protégé, des crues brutales ou dévastatrices, avec une érosion et un transport important de matériaux. Le degré de couverture du sol, la nature de la végétation, la présence d une litière et d un humus participent à la régulation de l exportation hydrique en: diminuant l impact direct de la pluie sur le sol et les phénomènes érosifs, retenant une partie des précipitations, soit dans la végétation soit dans la litière, favorisant l infiltration dans le sol et les nappes et diminuant ainsi le ratio du ruissellement direct. En ce qui concerne l évacuation des précipitations non infiltrées la végétation des rives, du lit du fleuve et de ses affluents peut aussi être un facteur influant sur le régime des écoulements 36

37 Partie II : Le milieu naturel et des risques de crues. Elle peut freiner le passage du courant en limitant la vague de crue mais aussi créer des embâcles responsables de débordements et destructions. VI.1. Le couvert forestier. Le taux de boisement du bassin des Paillons a évolué considérablement depuis le début du siècle dernier si l on en juge par le graphe ci-joint (source thèse PIETRI + RTM Nice). Cette reprise de la végétation naturelle se fait sur de vastes surfaces autrefois vouées à la culture ou aux parcours d élevage, la fermeture par des groupements de substitution, arbustifs (garrigues, landes) ou arborescents, sans toutefois une reconstitution de l état originel souvent mythique. On peut reconnaître aujourd'hui : Étage méditerranéen supérieur : qui occupe les adrets et une partie du bassin inférieur du Paillon avec : groupement à chêne vert, genévrier de Phénicie dans les rochers. Chênaie pubescente en mélange avec des espèces de la garrigue Étage supraméditerranénen. Chênaie pubescente. A cet étage elle a son développement optimum Groupement à charme-houblon presque pur à l'est du domaine. Groupement à pin mésogéen. Cette espèce a occupé récemment des surfaces plus importantes et a joué un rôle non mineur, mais une parasitose détruit les individus et les derniers peuplements (col de Braus, Luceram...) Étage montagnard : Le seul étage montagnard développé correspond aux flancs sud des bordures du bassin : col de l'orme et Braus, mont Ours, Meras avec : Chênaie pubescente qui se mélange à des érables et autres feuillus et tapisse les pentes sur les flyshs de Peira-Cava en flanc sud. Pineraie sylvestre, souvent mixte, avec encore de nombreux feuillus qui forme les bois entre les cols de Braus et Orme Bois de pin noir d'autriche, uniquement en repeuplements (descente du col de l'orme) 37

38 Partie II : Le milieu naturel Les espèces arborescentes principales sont : Le chêne pubescent qui semble avoir eu une extension plus grande dans tout l étage méditerranéen avant l intervention humaine et en a sans doute constitué le climax. Actuellement il recolonise sur l'essentiel de la surface du domaine, mais de façon plus importante dans le district Nord. Le charme houblon est souvent présent sur les pentes à l'ubac, pouvant coloniser des sols profonds. Il donne surtout des taillis. Le pin d'alep forme des forêts de substitution installées à l'emplacement des chênaies antérieures. Ces forêts claires ne fournissent qu'une couverture partielle et ces peuplements sont très sensibles au feu. Le pin maritime est encore assez fréquent dans le bassin mais son rôle et son avenir sont compromis car victime d'une cochenille. Il est encore abondant en peuplements étendus : (col de Braus, Luceram), mais menacés. Le pin silvestre est un participant banal dans l'étage montagnard, formant des peuplements (col de l'orme) étendus. Il recolonise les surfaces abandonnées par la culture et le pâturage. Le pin noir d'autriche a été très utilisé pour reboiser les secteurs les plus dégradés, aux étages supraméditerranéen et montagnard. Les substrats siliceux du synclinal de Berre les Alpes sont envahis par une espèce introduite, le mimosa qui a colonisé ces sols acides et arrive à éliminer la quasitotalité des autres participants, donnant des taillis purs. Les garrigues sont des formations de dégradation et couvrent les pentes dégradées, composées d'individus buissonnants avec : la cistaie à ciste blanchâtre et brachypode rameux sur les sols calcaires des fruticées à genêt d'espagne sur restanques, la garrigue à romarin sur terrains marneux, et la lande à genêt cendré. On trouve des pelouses à Brachypodium ramosum, et Brachypodium phoenicoides dans les cultures abandonnées, les anciennes terrasses. La pelouse à aphyllanthe de Montpellier et dorycnium sur sol profond est très répandue au-dessus de 500 m sur marno-calcaires crétacés. Les éboulis portent en général une végétation ouverte où l'infiltration est assurée et le ruissellement nul. Les cultures occupent actuellement des surfaces réduites dans le bassin, hormis l'oliveraie qui, en plus de sa dimension culturelle, participe à l'économie. L'oléiculture a été une des activités importantes et a marqué le paysage en (déforestation et l'organisation des pentes en terrasses) sur les terrains assez meubles (marno-calcaires). L entretien ou la remise en culture éventuelle sont des facteurs très favorables du bilan hydrique global, la reconstitution des restanques, les travaux du sol constituant des éléments positifs de l ensemble protection-infiltration. 38

39 Partie II : Le milieu naturel VI.2. La ripisylve. Il y a essentiellement 3 grands types de ripisylves : La ripisylve type des Populetalia albae est celle avec peuplier noir et saule blanc qui occupait la terrasse alluviale. Elle est mieux représentée naturellement dans les parties élargies à l'aval ou cette formation est présente : secteur de Contes, aval de Ste-Thècle et zone Drap-l'Ariane. Mais dans ce secteur l'occupation de la terrasse est forte (voiries, entreprises industrielles...) et la formation fragmentaire ou réduite à un liseré de grands peupliers noirs et saules envahis par le lierre. Elle est très fragmentaire et discontinue aujourd'hui, souvent sur une seule rive, et se rencontre principalement à La Trinité, au nord du carré des Fusillés, au niveau de la pénétrante avec de grands arbres sur les 2 rives et du peuplier d'italie (Populus nigra ssp italica) planté, avec des saules arbustifs et une colonisation des iscles de gravier du lit, ce qui peut présenter des risques. On la retrouve aussi sur le Paillon de l'escarène au-dessous du village (saules blancs, frênes) puis depuis l'aval de la Grave de Peille, Moulin de Peille, Châteauvieux (en rive gauche). Ce sont ces secteurs qui peuvent être à l'origine de risques d'embâcles avec des arbres vieillissants et creux et la recolonisation des iscles. L'emprise humaine sur ces surfaces a amené une chenalisation plus ou moins complète du lit : Nice, l'ariane, la pénétrante, Saint André, la Condamine, Peillon... Dans ce cas la ripisylve est réduite à quelques exemplaires semi-arborescents dans les parements (Ariane) et apparition d'espèces adventices comme la canne de Provence (Arundo donax) (Les Moulins, La Condamines) qui forme des peuplements denses fortement ancrés par leurs rhizomes, le platane (Saint André, quartier Pasteur Nice) et le robinier faux-acacia, l'ailante qui se multiplient par drageons et colonisent activement les berges. Les graviers du lit sont envahis par une végétation herbacée fugace : coquelicots, armoises, topinambours... La chenalisation est maximale dans la traversée de Contes avec disparition de toute végétation, ainsi qu'au niveau de la carrière de calcaire de la cimenterie Vicat Parfois des plantations donnent une apparence de ripisylve, c'est le cas de La Grave ou peupliers et platanes sont plantés sur le talus et non sur les berges, mais sont en dehors de la zone d'influence des crues. En amont le relais est pris par une ripisylve linéaire, accrochée aux berges d'un lit étroit, avec l'aulne glutineux dominant, raréfaction des grands arbres qui existaient à l'aval et présence des saules arbustifs. Cette formation qui est contact direct avec la forêt des pentes peut donner une galerie dominant la rivière, de Contes à Bendejun, à Luceram, ainsi qu en amont du Caïron, les arbres étant ancrés dans les fissures de la roche, sans formation alluviale. Si la taille est élevée, jusqu'à 15 m, le diamètre reste modeste et la stabilité forte. La ripisylve naturelle est à préserver de la pression urbaine et à entretenir (coupe sélective et débroussaillage). Les zones de ripisylves dégradée sont à aménager (taille, plantation ) afin de valoriser leur potentiel écologique. 39

40 Partie II : Le milieu naturel VII. Patrimoine naturel sensible. VII.1. Les ZNIEFF. L inventaire des Zones Naturelles d Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique identifie, localise et décrit la plupart des sites d intérêt patrimonial pour les espèces vivantes et les habitats. Le patrimoine naturel départemental fait l objet de cet inventaire. Un certain nombre de zones naturelles sensibles ont ainsi été recensées sur le bassin versant des Paillons (cf. figure 8*). Le tableau dresse l état de recensement de ces ZNIEFF. Tableau de l inventaire des ZNIEFF du bassin : Numéro Nom de la zone Communes concernées du bassin versant Superficie 0615Z00 Mont Boron Nice 115 ha. 0616Z00 Mont Gros - Eze - Tête de chien 0618Z00 Mont Chauve - Mont Macaron 0619Z00 Vallons Obscurs Nice, Levens 4633 ha. 0620Z00 Chaine du Ferion Lucéram, Coaraze, Bendejun, Châteauneuf-Villevieille, Duranus, Levens, Tourette Levens ha. 0623Z01 Mont Agel - Peille Peille ha. 0623P00 Col de Braus 0623Z02 Col de Braus 0624Z01 Baisse de la Cabanette - Col de l'able Peillon, Drap, La Trinité, Nice Contes, Chateauneuf-Villevieille, Cantaron, Tourette Levens, Falicon, Nice Peille, Touët de l'escarène, Lucéram, L'Escarène L'Escarène, Lucéram, Peille, Touët de L'Escarène Lucéram ha ha ha ha ha. VII.2. Les sites Natura 2000 et les ZICO. Les autres moyens de protection répertoriés sur les 20 communes ne sont qu au stade de propositions ou ne font pas partie du bassin versant des Paillons. * figure réalisée à partir de documents de la DIREN. 40

41 Partie II : Le milieu naturel Figure 8 : Les ZNIEFF Figure 9 : NATURA 2000 et ZICO 41

42 Partie II : Le milieu naturel VII.2.1. Sites Natura 2000 (directive Habitats). Les habitats et espèces d intérêt communautaire sont précisés dans les annexes des directives 74/409 (oiseaux) et 92/43 (habitats, flore et autres groupes faunistiques), du Conseil de l Union Européenne. Dans la directive habitats, les plus menacés de ces habitats ou espèces sont qualifiés de prioritaires (psic : proposition de Site d Intérêt Communautaire). La figure 9* représente les propositions de sites transmises par la France à l Union Européenne. La France, comme chaque Etat membre de l Union Européenne, doit ensuite désigner les sites retenus après identification des sites d intérêt communautaire pour l Europe. Cette désignation se fera sur la base d un document de gestion, établi sur des bases contractuelles au niveau local. Natura 2000 est un projet de tous les pays européens qui vise à constituer sur le territoire de l Europe un réseau de sites abritant des habitats naturels ainsi que des espèces animales ou végétales qui sont devenus rares ou qui sont menacés. Tableaux de l inventaire des Natura 2000 : Sites éligibles soumis à la consultation au titre de la directive Habitats Nom de la zone Numéro PR68 PR71 Gorges de la Vésubie et du Var, mont Vial, mont Férion Vallée du Caraï - Collines de Castillon, Sospel Communes concernées du bassin versant Superficie Coaraze, Duranus, Levens 956 ha. Peille 7368 ha. PR72 Corniches de la Riviera La Trinité, Nice 69 ha. PR73 Vallons obscurs de Nice, mont Chauve d'aspremont, vallon de Ste Blaise, plaine de Sainte Falicon, Levens, Nice, Tourrette-Levens 584 ha. Propositions de sites d intérêt communautaire (psic) Numéro Nom de la zone Communes concernées du bassin versant PR68 Gorges de la Vésubie et du Var, mont Vial, mont Férion Coaraze, Duranus, Levens PR71 Vallée du Caraï - Collines de Castillon, Peille PR72 Corniches de la Riviera La Trinité, Nice PR73 Vallons obscurs de Nice et de Ste Blaise Levens, Nice * figure réalisée à partir de documents de la DIREN. 42

43 Partie II : Le milieu naturel VII.2.2. Les ZICO. La directive européenne du 2 avril 1979 modifiée par la directive du 8 juin 1994 concerne les oiseaux sauvages et prévoit la protection des habitats nécessaires à la survie d espèces d oiseaux considérés comme rares ou menacés à l échelle de l Europe et inscrites en annexe à la directive. L inventaire des Zones d Importance pour la Conservation des Oiseaux (cf. figure 9) est la première étape de connaissance nécessaire à l application de cette directive. Tableaux de l inventaire des ZICO : Numéro Nom de la zone Communes concernées du bassin versant Superficie PAC25 Basse vallée du Var Levens, Nice 1092 ha. VIII. La vie piscicole. Sur le Paillon de Nice, l intérêt piscicole est très faible : le Paillon, souterrain sur 2 km, est soumis à des assecs réguliers. Il traverse l agglomération de Nice et est complètement dénaturé par les dépôts et les rejets divers dans son lit. Sur La Banquière, la présence piscicole est également très faible sur l ensemble de son réseau qui est soumis à des assecs réguliers. Par contre, sur le Paillon de l Escarène (des sources jusqu à Chateauvieux) et le Paillon de Contes (des sources jusqu à l amont de Contes), l écoulement est permanent. On y trouve principalement des anguilles, des barbeaux méridionaux et des chevesnes, mais également des blageons, des truites fario et arc-en-ciel (ces dernières étant issues de pisciculture).sur La Banquière en amont de la station d épuration de Tourrette-Levens, on trouve des vairons. Les Paillons sont classés en 2 ème catégorie piscicole, sur l ensemble de leur cours. Les Paillons, malgré leur relative richesse halieutique, ne semblent pas faire l objet d une forte pression piscicole. La gestion du milieu relève de l association de pêche La truite argentée, qui pratique des lâchers réguliers de truites arc-en-ciel. IX. La faune. Les qualités naturelles des biotopes représentés seraient très favorables au développement de la faune sauvage, grande ou petite, sédentaire ou migratrice. Du fait de l'occupation humaine, passée ou actuelle, ces potentialités ne s'expriment que partiellement. Les effets répétés des incendies, même si cela est difficilement quantifiable, ont dû porter atteinte à ce patrimoine. Les parties les plus orientales et septentrionales, les plus diversifiées et donc les plus riches (Coaraze, Luceram, Peille...) subissent un report de pression de chasse venant de la part des communes plus citadines. 43

44 Partie II : Le milieu naturel IX.1. La grande faune. Le cerf élaphe : un noyau de population (une trentaine d'individus) évolue dans le massif de Turini; il a tendance à s'étendre vers le sud de la commune de Luceram à la faveur de la réserve de chasse du Braus. Des dégâts sont enregistrés chaque année en forêt et dans les jardins potagers. Le chevreuil : la population a été constituée par l'onf (1983 à 1986) à partir de 20 animaux, en provenance du Centre d'essais des Landes, relâchés en forêt domaniale de Berre-les-Alpes avant les grands incendies qui ont favorisé leur dispersion. Le chevreuil se développe sur le territoire de Luceram, mais des individus ont été repérés à Utelle, à Breil et a Menton. Le sanglier est présent partout mais se cantonne dans les zones de végétation dense (vallons frais...). Le mouflon n'est connu qu'à Peille où une petite harde se maintient dans les barres rocheuses (don du Prince de Monaco à la société locale). Le renard vit jusqu'aux portes des grandes villes. IX.2. La petite faune sédentaire. La perdrix rouge est relativement fréquente de même, localement, le lapin de garenne et le faisan, issus de lâchers effectués par les sociétés de chasse. Leur subsistance reste dépendante de l'homme. Seuls quelques lièvres sont encore réellement sauvages. Les nombreux cols constituent des lieux de passage privilégiés pour les migrations à travers les Alpes Sud-Occidentales : bécasses, pigeons, grives (litorne, musicienne et mauvis), canards, oies... empruntent ces voies millénaires. Les densités sont très variables d'une année à l'autre. La dynamique des populations animales sauvages est menacée de manière irréversible par l'extension de l'urbanisation à laquelle s'ajoutent la pression de chasse et l'effet des incendies : à terme, seules les communes les plus au nord du Bassin des Paillons seront susceptibles d'abriter encore une faune assez abondante si les mesures conservatoires nécessaires sont prises à temps. 44

45 PARTIE III LES ACTIONS ANTHROPIQUES SUR LE MILIEU 45

46 Partie III : Les actions anthropiques sur le milieu I. Les prélèvements. I.1. En eau souterraine. Les ressources en eau souterraine du bassin du Paillon sont largement sollicitées pour l Alimentation en Eau Potable des collectivités (sauf sur La Banquière) et pour l irrigation d un certain nombre de domaines ou de propriétés. L A.E.P. est assurée par des captages de sources rarement des prélèvements en cours d eau (pompage de Coaraze dans le Paillon de Contes). Depuis une dizaine d années, elle est complétée par la surexploitation de nappes à la faveur de forages profonds (par exemple, Z.I. de St André et les carrières) afin de bénéficier d un débit plus régulier et d une meilleure protection de la qualité de l eau. Tableau des captages de sources : Couche géologique Grés oligocène Nom de la source Communes Maïre Contes Pontet Contes calcaire éocène Malbosquet Berre-les-Alpes La Para Lucéram Fousse de Lucéram Lucéram Du Village Touët de l'escarène calcaire et marno-calcaire Roccasparviéra Duranus Peloubié Levens du Crétacé supérieur Fuon du Tronc Levens Du Terron Coaraze Joncas-Lambrusque Coaraze Sciargeous Bendejun Juspine Peille Val de Ville Peille La Gorra Peille tunnel de Braus L'Escarène Jonquier Cantaron Pastorelli Cantaron Bermondi Cantaron Ste Philomène Cantaron La Sagna Drap Font de Cristal Drap 46

47 Partie III : Les actions anthropiques sur le milieu Couche géologique calcaire Jurassique Nom de la source La Parre Barma Tordo Santa Augusta Sainte Thècle Communes Coaraze Touët de l'escarène Touët de l'escarène Peille Peillon Tableau des pompages en puits et forages : Nappe Nom forage La Rua drainage des Près drainage de Mazues puits du Plan de Rimont Communes Peille Peillon Peillon Drap Nappe oligocène forage des tennis Lucéram Nappe éocène forage du Pilon Contes Nappe jurassique forage de la Sagna forages des Vernes forage des Vignasses Plusieurs communes Drap La Trinité Nappe alluviale Les ouvrages les plus productifs sollicitent les réservoirs karstiques du Jurassique qui recèlent les ressources aquifères les plus importantes de la région et dont les impluviums nécessitent une sévère protection pour garantir l avenir (massif du Mont Camps-de-l Allée jusqu au Mont Bataille, Plateau Tercier jusqu au quartier des Lacs, Massifs du Férion et de TourretteLevens). Cet aquifère jurassique est d ailleurs classé comme ressource patrimoniale à fort intérêt stratégique pour les besoins en eau actuels et futurs par le SDAGE du bassin RhôneMéditerranée-Corse. La protection des autres ressources résulte par contre de mesures variées à envisager de façon diffuse. La nappe alluviale du Paillon constitue un cas particulier du fait de sa faible profondeur et de ses relations privilégiées avec le réseau hydrographique. Elle est particulièrement vulnérable à la pollution et, au-delà d une forte sollicitation pour usage agricole ou industriel, elle est de moins en moins utilisée pour l A.E.P. (Peille, Peillon, Drap). 47

48 Partie III : Les actions anthropiques sur le milieu I.2. En eau superficielle. Les usages de la rivière ont très fortement évolué au cours de l histoire. Jusqu au milieu du XIXème siècle, l ensemble des vallées étaient tournées vers le fleuve qui fournissaient l eau pour l irrigation et la mise en valeur des terres agricoles ainsi que la force hydraulique nécessaire, en période de hautes eaux, à l exploitation de moulins, puis de diverses usines. De nos jours seuls subsistent de ces usages anciens un certain nombre de prélèvements destinés à assurer l arrosage de jardins ou de petites propriétés maraîchères. Nous avons recensé des prélèvements d eaux de surface pour l irrigation et l arrosage dans l ensemble des communes du Haut bassin jusqu'à Drap, mais surtout sur le Paillon de l Escarène et dans La Banquière de Tourrette-Levens. Tableau des prélèvements d eau en surface : Commune Usage Gestionnaire Localisation Prise d'eau Irrigation Syndicat des arrosants Amont du village Prise d'eau moulin Commune Entrée village Contes Prise d'eau irrigation L'Escarène Prise d'eau irrigation Réserve pompiers Peille Prise d'eau arrosage Blausasc Prise d'eau irrigation Prise d'eau irrigation Peillon Prise d'eau irrigation Prise d'eau irrigation Drap Syndicat des près inférieurs Syndicat des près supérieurs Commune Syndicat des arrosants de la Grave Syndicat des arrosant de Peillon Syndicat des arrosant de Peillon Syndicat des arrosant de Peillon Syndicat des arrosant de Peillon Ruisseau de Redebraus Amont sur commune Confluence Redebraus de Lucéram Sortie des gorges de l'escarène Amont rive droite du pont de la Grave Seuil du Bausset Pont des Mazues en rive gauche Pont de Chateauvieux en rive droite Prise d'eau irrigation Syndicat Pont amont de la Pénétrante Prise d'eau irrigation Syndicat Pont aval de la Pénétrante Nous n avons pas recensé, sur le cours de La Banquière, de structure responsable de l irrigation. 48

49 Partie III : Les actions anthropiques sur le milieu L usage industriel de la force hydraulique a totalement disparu, notamment du fait de la trop forte variabilité de l hydraulicité des Paillons. II. Les effluents. II.1. Bilan des rejets domestique et industriel. Les rejets dans le Paillon que nous avons recensés sont les suivants : Rejets bruts d eaux usées : Commune de Bendejun sur le Paillon de Contes Commune de Touët de l Escarène sur le Redebraus Rejets de station d épuration effluents traités : (cf. II.2. L assainissement (p.50)) Rejets industriels diffus : Zone industrielle de Contes Zone d activités de Drap Zone industrielle de La Trinité Zone industrielle de St André Rejets industriels traités, et recensés : Moulin à Contes Prodecom à Contes Porcherie du vallon du Caïron (Rio Sec) Porcherie dans les clues de Tourette Levens Rejets AEP : Station de traitement de Super Rimiez à St André sur la Banquière Canal de la Vésubie sous le lycée de l Est à Nice 49

50 Partie III : Les actions anthropiques sur le milieu II.2. L assainissement. II.2.1. Les stations d épurations. Tableau des installations d assainissement : Mise en Niveau Capacité service de rejet Communes Type Berre-les-Alpes LB d LB d LB c Paillon de Contes BA e Paillon de Contes BA e Paillon de Nice BA e Paillon de Nice L'Escarène BA e Paillon de L'Escarène Levens "Sainte-Claire" LB d Lucéram LB d Nice BA e Mer (émissaire) Peille LB. Fc d Vallon de Faquin - Paillon de L'Escarène Peillon LB. Fc d Paillon de L'Escarène Tourettes-Levens "Les clues" LB. fc d Banquière Blausasc "Village" Blausasc "La Pallaréa" Coaraze Drap "N1" (ancienne) Drap "N2" (nouvelle) Milieu récepteur Vallon de Collebas - Paillon de Contes Vallon de Cornille - Paillon de Contes Vallon de Peloubier - Banquière Vallon de la Caneja - Paillon de L'Escarène Abréviations : BA : Boues Activées LB : Lit Bactérien faible charge LB. Fc : Lit Bactérien forte charge 50

51 Partie III : Les actions anthropiques sur le milieu Tableau des communes raccordées à une station d épuration intercommunale : Communes Cantaron Châteauneuf-Villevieille Contes Drap Falicon Tourrette-Levens (une partie, Abadie) Nice St André La Trinité Stations d'épuration DRAP NICE Les besoins des collectivités en matière d assainissement (raccordement, extension et réfection) sont immenses. Le SATESE a essayé de dresser une liste des opérations à mener à terme d ici 5 ans. Les projets à réaliser à moyen terme et long terme sont les suivant : L extension de la station de L Escarène. Les raccordements de réseaux sur des stations d épuration existantes : Sur la station Drap : Berre les Alpes, Bendejun, Peillon. Sur la station L Escarène : Touët de L Escarène. II.2.2. Commentaires sur les stations d épurations. Dans son rapport d activité 1999, le SATESE écrit sur les stations d épuration du bassin versant des Paillons les commentaires suivant : Berre les Alpes : Cette station, quoique ancienne, suffit amplement pour cette commune. L exploitant a réalisé la remise à niveau totale des ouvrages. Blausasc Village : Les ouvrages ont besoin d une bonne réhabilitation. Coaraze : Bon fonctionnement de la station d épuration malgré son mauvais entretien. Drap N 1 et N 2 : L exploitation et le rendement épuratoire des deux unités sont corrects. Problème d élimination des boues. L Escarène : Un nouvel ouvrage devra être réalisé à moyen terme. 51

52 Partie III : Les actions anthropiques sur le milieu Levens Ste Claire : L ouvrage a retrouvé un fonctionnement satisfaisant après sa remise à niveau. Persiste l arrivée importante d eaux parasites par temps de pluie. Lucéram : La station a retrouvé un fonctionnement satisfaisant, après sa remise à niveau. Nice : Bon fonctionnement des ouvrages. La mise en place d un traitement biologique des graisses a été réalisé. Peille : La station fonctionne normalement. Peillon : Cette station est en limite de sa capacité nominale d épuration particulièrement sur le plan hydraulique. Un raccordement sur Drap est prévu à court terme. Tourrette-Levens Les Clues : Cette unité a atteint sa capacité nominale, il y a donc lieu de prévoir son extension à moyen terme ou bien son raccordement sur Nice. II.2.3. Le devenir des boues d épuration. Les boues d épuration de Berre les Alpes, Blausasc, Coaraze, L Escarène et Lucéram sont compostées. Une majorité de ce compost est déposé sur des sols marneux puis enherber. Cette pratique permet de fixer les talus marneux et de limiter l érosion. Les boues d épuration de Levens, Peille, Peillon et Tourrettes-Levens sont pompées et dépotées sur le Complexe Haliotis. Les boues d épuration de Drap sont épandues principalement dans des oliveraies. Les boues d épuration de Nice (Complexe Haliotis) sont incinérées sur l usine d incinération des ordures ménagères de Nice, à l Ariane. II.2.4. Schéma directeur d assainissement (SDA). Le SDA est un document d aide à la décision. A partir du diagnostic de la situation actuelle et du zonage assainissement collectif/autonome, le SDA permet à la commune d établir son plan d assainissement à partir de l étude de différents scénarios techniques et de leurs incidences financières. Les SDA des communes suivantes : Duranus, Levens, Peille, Peillon et Tourette Levens sont réalisés. Bendejun, Blausasc et Coaraze sont en finition. Falicon, L Escarène, Nice et Touët de L Escarène sont en cours. Berre les Alpes et Contes sont en projet. 52

53 Partie III : Les actions anthropiques sur le milieu III. La qualité des eaux. Sur le bassin versant des Paillons, il a été fixé des objectifs de qualités. Tableau des objectifs de qualités : Cours d'eau Paillon de L'Escarène Paillon de Contes La Banquière Paillon de Nice Site Objectif en amont de L'Escarène 1A de L'Escarène au Pont de Peille 1B en amont de Bendejun 1A de Bendejun à Contes 1A de Contes au Pont de Peille du Rio Sec au quartier Bon voyage du Pont de Peille à la station d'épuration en aval de la station d'épuration 2 1B 1B 2 Les diagnostics et suivis effectués en 1996 par la Ville de Nice et le Conseil Général des Alpes-Maritimes permettent de bien cerner l évolution spatiale de la qualité des eaux de surface qui apparaît globalement bonne, en particulier sur l ensemble du cours du Paillon de l Escarène (classe 1B) (cf. figures 10, 11, 12 et 13*) (cf. Annexe 2). On note une mauvaise qualité bactériologique (cf. figure 11) depuis l amont des bassins versants qui témoigne certainement de l existence de rejets diffus sur les Paillons. La Banquière. Dans son cours supérieur, elle subit déjà une perturbation par la station d'épuration de Levens Ste Claire qui se fait dans le ruisseau de Gorghe Scure (Rio Sec). Dans son cours inférieur, la dégradation en aval des rejets de Tourrette Levens, est très sévère, notamment en juin du fait du mauvais fonctionnement de la station d'épuration. La carrière en roches massives de St André cause de sérieux désordres au cours d'eau, du fait des éboulements fréquents qui obstruent le lit. * figures réalisées à partir de l étude : Etude.de la qualité des eaux du bassin des Paillons 53

54 Partie III : Les actions anthropiques sur le milieu Le Paillon de Contes. La qualité de l'eau est bonne dans le cours supérieur, mais se dégrade légèrement en aval du rejet de Bendejun. En effet, les paramètres physico-chimiques révèlent l'impact des rejets bruts du village. La perturbation persiste en aval de Contes, puis l'auto-épuration améliore la qualité qui redevient bonne jusqu'à la confluence. Entre le village de Contes et la Pointe de Contes, le Paillon subit des agressions physiques importantes, des déversements sauvages de matériaux tout le long de la zone industrielle Le Paillon de l'escarène. La qualité de l'eau est globalement bonne sur la totalité du cours (1B). Les stations d'épuration de l'escarène et Peillon n'entraînent qu'une légère dégradation de la qualité de l'eau. L'exploitation de la carrière des Clues provoque de fréquentes chutes de pierres qui obstruent le lit du Paillon. L'enlèvement de ces blocs par des engins à chenille dégrade fortement l'écosystème. Le Paillon de Nice. Sur le tronçon en amont de la commune de Nice, la qualité de l'eau est bonne (1B). Les paramètres physico-chimiques ainsi que I'IBGN ne mettent pas en évidence d'impact important de la station d'épuration de Drap, alors que les diatomées marquent une dégradation sensible du cours d'eau. Dans la traversé de Nice, le cours d'eau est très dégradé (niveau 2) par les nombreuses interventions dans le lit mineur et les faibles valeurs de débit estival. Le Laghet. Le vallon de Laghet apparait très dégradé du fait de rejets diffus lors de la traversée de la Trinité. 54

55 Partie III : Les actions anthropiques sur le milieu Figure 10 : Qualité physico-chimique Figure 11 : Qualité bactériologique Baignade Oui Non Fabrication d eau potable Oui Non 55

56 Partie III : Les actions anthropiques sur le milieu Figure 12 : Qualité biologique Figure 13 : carte synthétique 56

57 Partie III : Les actions anthropiques sur le milieu Il faut bien noter que cet état représente le niveau de base de la qualité actuelle des eaux de surface du bassin et ne peut évidemment pas rendre compte des variations spatio-temporelles susceptibles de variations très brutales en liaison avec l aménagement existant et la répartition des activités polluantes ou des rejets occultes (pollutions accidentelles ou volontaires, par exemple). Aucune recherche spécifique n a par contre été entreprise sur la qualité de l eau des nappes souterraines, mais il est clair que leurs conditions de gisement les mettent à l abri des altérations résultant des activités humaines, du moins pour les nappes les plus profondes. IV. La dynamique sédimentaire. Le fonctionnement naturel des Paillons est celui, typique, des cours d eau à forte pente, avec un transport solide par charriage intense, et une morphologie naturelle en tresse. Les lithographies anciennes, ainsi que les photos du début du siècle montrent le Paillon divagant dans un lit extrêmement large, parsemé d iscles plus ou moins végétalisés. La mobilité du lit vif, à l intérieur de ce lit ordinaire en tresse, en fonction des épisodes de crues. Du fait de l hydrologie très capricieuse, mais aussi de l extrême brutalité des crues, les phénomènes de transport solide sont rares mais peuvent concerner des volumes de matériaux considérables, eu égard à la taille réduite du bassin versant. Nous pouvons considérer que des phénomènes de transport solides se produisent entre 3 et 10 jours par an sur le cours des Paillons, en moyenne. Il faut cependant considérer que l ensemble du bassin du Paillon est actuellement déstabilisé. Les principales causes identifiées de déséquilibre du lit sont d une part les campagnes d extractions (massives ou ponctuelles) menées dans le lit mineur et, d autre part, les restrictions progressives de la largeur du lit, souvent au-delà du raisonnable, qui ont contraint celui-ci et ont entraîné des phénomènes de basculement du fond. Les effets induits de la chenalisation sont surtout : le rehaussement de la ligne d eau qui accroît les risques d inondation pour les terrains amont, une augmentation de la vitesse de l écoulement qui accentue les effets de la crue pour les terrains à l aval et augmente le pouvoir érosif. 57

58 Partie III : Les actions anthropiques sur le milieu En année moyenne, les volumes susceptibles d être transportés, lorsque le lit du Paillon était à l équilibre, étaient les suivants : Site Surface (km²) I (%) jours/an qs (m3/km²/an) Q0 (m3/s) Vs (m3) L'Escarène 42 1, Paillon de Moulin de Peillon 78 1, L'Escarène Ste Thècle 86 1, , , Cours d'eau Plan de Peille Forges de Contes Paillon de Cimenterie 49 1, Contes Pointe de Contes 68 1, Condamine 70 1, , , , , , Paillon de Plan de Rimont Passerelle de Drap La Trinité Nice Pont jumeaux Palais des Expositions Actuellement, on peut considérer que le lit du Paillon de l Escarène, malgré certains remblaiements importants (Plan de Peille, déviation de Sainte Thècle) qui entraînent des déséquilibres locaux, ne paraît pas sensiblement déstabilisé. Les actions correctrices déjà en place (seuils) apparaissent suffisantes pour assurer une certaine stabilité d ensemble. Par contre, le Paillon de Contes apparaît dans une phase d évolution très marquée, liée aux remblaiements généralisés de la Zone Industrielle, aux activités anciennes d extraction ainsi qu aux curages réguliers à Contes (curage dit à l Américaine ). L érosion du Paillon de Contes est à la fois progressive et régressive (influence des seuils de Contes et des extractions disséminées sur tout le cours d eau dans les années 60 à 80). L érosion progressive en cours actuellement à l aval du seuil 2, et qui se traduit par des enfoncements moyens du lit de 58

59 Partie III : Les actions anthropiques sur le milieu l ordre de 1.5 m (et au maximum de 5 m), devrait encore se poursuivre en fragilisant très fortement les infrastructures existantes. Des enquêtes de terrains réalisées sur l ensemble du cours d eau de La Banquière ont permis de relever des zones d érosions et d atterrissement. On remarque que ces zones sont peu nombreuses et qu elles sont essentiellement concentrées dans les parties aval du cours d eau et notamment dans la traversée de Saint André. Dans ce secteur, le lit de La Banquière est endigué. Le niveau du fond du lit est fixé par le seuil situé en aval de l autoroute. Celui-ci assure l indépendance du niveau du fond du lit de La Banquière par rapport au niveau du Paillon de Nice. Un second seuil est un radier de protection de conduite d AEP de gros diamètre. Sa présence dans le lit mineur de la rivière induit une rupture de pente. A l aval, sur le Paillon de Nice, la tendance continue à l enfoncement, sensible à l aval de Drap, devrait se poursuivre pendant une courte période, avant d envisager une rehausse des fonds moyens à long terme, en fonction d une reprise des transports solides amont. Les différents aménagements devraient tenir compte à la fois de ces risques d enfoncement puis d une possible remontée des niveaux de base, et donc des niveaux d eau de crue, à terme. A Nice, les profils en long sont régulés par des actions très régulières de curage, et ne sont donc pas représentatifs du fonctionnement du cours d eau. Ils sont cependant cohérents, en volume, avec l activité moyenne de celui ci. D autre part, du fait des nombreux seuils situés à l amont, ce curage systématique ne déstabilise pas le lit à l amont. Le régalage systématique en mer des matériaux extraits du lit permet d éviter de modifier trop profondément les conditions de transit littoral dans la baie des Anges. En tout état de cause, le lit des Paillons apparaît profondément déséquilibré, et devraient le rester pour des périodes encore longues. Les propositions d aménagement devront prendre en compte l ensemble des évolutions prévisibles, ainsi que les répercussions sur les conditions d équilibre morphosyntaxe, aussi bien a l amont qu a l aval. L arrêt des remblaiements du lit mineur apparaît un préalable indispensable à toute action dans le bassin. Ultérieurement, et dans les secteurs ou cela apparaîtra possible, la réouverture du lit majeur devra être étudiée avec précision. V. L hydroélectricité. Nous n avons pas recensé de micro-centrale hydroélectrique sur le bassin versant des Paillons. VI. Les loisirs. Nous n avons pas recensé, sur le cours du Paillon, d usage de l eau lié aux loisirs. 59

60 Partie III : Les actions anthropiques sur le milieu VII. Le paysage et la structure paysagère. VII.1. Inventaire départemental des paysages. Le Conseil Général des Alpes Maritimes et la DIREN ont réalisé l inventaire départemental des paysages. Voici les principales observations. Un arrière-pays rural, difficile de caractère, tout en relief, aux pentes rudes, aux vallées profondes creusées par des torrents capricieux, qui subit les contre-coups de l extension urbaine de Nice. La pression urbaine de l agglomération niçoise remonte dans les vallées. L habitat, dispersé, s est éparpillé sur les versants, les fonds de vallée étroits ont concentré routes, bâtiments d activité, extractions de matériaux, logements collectifs, en gagnant sur le lit des fleuves. Les coteaux des collines sont aménagés en terrasses de culture : certaines abandonnées, d autres encore entretenues en olivaies. Une végétation souvent dégradée (pins maritimes, pins d Alep) occupe des sols pauvres et fragiles. Des forêts de châtaigniers habillent les versants de Berre les Alpes et Bendejun. D importants travaux de reboisement RTM en pins noirs ont protégé les pentes des bassins des Paillons. Les villages sont en position haute défensive (Peille, Peillon), hors d atteinte des crues subites ou tapis dans un repli en fond de vallée lors des croisements importants de voies (L Escarène). Ce territoire était traversé par de voies muletières en crête, patrimoine médiéval qui s est prolongé par des anciennes routes du sel (RD2204). VII.2. La structure paysagère. Pendant les cinquante dernières années, les structures paysagères se sont confrontées. Issues de la gestion rurale, elles ont été bouleversées par les effets d un besoin nouveau: Celles héritées d une gestion rurale se faisant coiffer par celles installées pour les besoins des réseaux de communication, et les installations industrielles liées au développement d activités. Les unités paysagères sont déterminées par la morphologie. l occupation humaine. On distingue principalement 5 unités paysagères (cf. Carte 5) (cf. Annexe 3 : Les unités paysagères) : Vallée ouverte, dominante urbaine : le cours d eau est complètement artificialisé par des digues, des radiers Confluent, sous influence routière : paysage marqué par les nombreuses infrastructures routières, pont, tunnel, passerelle, voie rapide, autoroute, échangeur 60

61 Partie III : Les actions anthropiques sur le milieu 61

62 Partie III : Les actions anthropiques sur le milieu Vallée ouverte industrielle : vallée dont les berges sont occupées par des entreprises, des carrières, des extractions. Il y a souvent des remblais sauvages dans le lit du cours d eau. Vallée fermée : vallée dont les berges sont étroites et pentues. L accès au cours d eau est difficile. Elle est occupée généralement par une végétation naturelle et la marque de l homme est moins présente. Vallée ouverte naturelle agricole : vallée dont les berges sont plus ou moins large. L accès au cours d eau est facile. Les rives peuvent être occupées par des jardins, des petites exploitations agricoles ou par une végétation naturelle. La morphologie spécifique du bassin versant des Paillons oblige à ce que les relations physiques entre les villages constituées passent obligatoirement par la vallée. Les cols qui pourraient relier le Paillon à la mer ou à faire communiquer les vallées entre elles n ont jamais été utilisés car l effort nécessaire pour les franchir était trop important. Tout s est donc naturellement concentré dans la vallée. VIII. Les incendies. Lorsqu une végétation a été détruite à 80% on assiste à une augmentation du ruissellement de 25% environ. La réponse aux épisodes pluvieux prend alors un caractère impulsif : la végétation ne ralentit plus la chute de la pluie vers le sol. L eau n est plus stockée dans l humus qui a disparu et ruisselle encore plus rapidement, la terre chauffée étant devenue hydrophobe. Au cours des 60 dernières années le Bassin des Paillons a subi près de feux qui ont parcouru ha, soit l'équivalent d'une fois et demi la surface du secteur. L'analyse des bilans annuels montre une aggravation constante des sinistres depuis les années 60 (fréquence plus grande des années à plus de ha), 1986 présentant un caractère exceptionnellement grave avec ha brûlés. Les mois les plus sensibles sont juillet-août (60 % des surfaces, 35 % des éclosions), viennent ensuite les mois de septembre-octobre et la fin de l'hiver (février-mars). Les heures les plus délicates se situent en milieu de journée (9 h-14 h avec un maximum à 12 h), l'après-midi (16 h) et la fin de soirée (22 h). Le bassin versant des Paillons est composé de zones plus ou moins sensibles aux incendies (cf. figure 14*). Cette figure représente, par commune, la proportion de surface incendiée en moyenne annuelle (sur la période ) exprimée en pourcentage (ramené à 100 ha). La nécessité de mieux connaître le phénomène "feu de forêt "a conduit à mettre sur pied, à partir de 1972, un dispositif informatisé de recueil de renseignements, propre au sud Est, appelé enquête Prométhée. La figure est issue de la totalisation des données entre 1973 et 1996 ( exploitation cabinet MTDA). Le scénario est presque toujours le même. Lorsque la végétation est sèche, la moindre imprudence survenue près d'une zone a risque (adret pentu, col, terrain très embroussaillé) provoque un feu courant peu impressionnant et plus ou moins rapide en fonction de * figure réalisée à partir de documents de la DIREN. 62

63 Partie III : Les actions anthropiques sur le milieu l'aérologie. Il s'étend rapidement et se communique aux formations combustibles à forte biomasse, épargnées par les précédents incendies. Le relief favorise les "effets de cheminée" et les propagations alimentées par la propre énergie calorifique des feux. Figure 14 : Les incendies Dans ce secteur, tout départ de feu en période de sécheresse, même sans vent violent, peut prendre rapidement des proportions très importantes qui deviennent difficilement maîtrisables. Ceci s'est encore vérifié avec l'incendie qui a ravagé en 1990 une grande partie du Mont Macaron (830 ha), durant 5 jours (22 au 26 août) alors qu'un dispositif de lutte important avait été mobilisé et que le mistral ne soufflait pas. Depuis 92, la Défense de la Forêt Contre les Incendies (DFCI) a construit de nouvelles routes forestières à usage DFCI, a augmenté son dispositif de prévention et de lutte (sapeurpompiers, pare-feu, stockage d eau ). 63

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