Utilisation de tanins végétaux dans l'alimentation des vaches laitières Résultat d essai à la ferme expérimentale des Trinottières

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1 Juin 2016 Compte rendu Département Techniques d Elevage et Environnement Service Productions Laitières Julien JURQUET Utilisation de tanins végétaux dans l'alimentation des vaches laitières Résultat d essai à la ferme expérimentale des Trinottières

2 Juin 2016 Compte-rendu n Département Techniques d'elevage et Environnement Service Productions Laitières Julien JURQUET Utilisation de tanins végétaux dans l alimentation des vaches laitières Résultat d essai à la ferme expérimentale des Trinottières Collection Résultats 1

3 Résumé La ferme expérimentale des Trinottières (CA 49), en partenariat avec l Institut de l Elevage, a mis en place une expérimentation permettant d étudier l effet de l apport de tanins sur les performances zootechniques de vaches laitières en lactation. Une ration respectant les conditions d utilisation de la présentation commerciale utilisée a été distribuée durant 9 semaines à deux lots de 16 vaches laitières en phase descendante de lactation. Le lot expérimental a reçu, en plus de cette ration, 40 g de complément à base de tanins/vache/jour, alors que le lot témoin n a rien eu de plus. Le lait brut, le lait 4 %, les matières grasses du lait, les matières protéiques du lait, les cellules somatiques, l urée du lait et le poids vifs ne présentent pas de différences significatives entre les deux traitements. En revanche, le taux butyreux et le taux protéique présentent une différence légèrement significative (P=0,08), de respectivement +1,3 g/kg et + 0,7 g/kg en faveur du lot expérimental. Cette tendance mériterait d être à nouveau testée sur un plus grand nombre d animaux afin de vérifier si elle se confirme. 2

4 SOMMAIRE Résumé... 2 SOMMAIRE Objectifs de l essai Matériel et méthodes Matériel expérimental Contrôles et analyses Calendrier de l essai Traitement des données Difficultés rencontrées et moyens de répondre mis en œuvre Résultats et discussion Conclusion et principaux enseignements

5 1. Objectifs de l essai Plusieurs présentations commerciales à base de tanins sont proposées sur le terrain. Ces aliments complémentaires permettraient d améliorer la valorisation des protéines de la ration par les vaches laitières dans des situations non limitantes en azote soluble. Dans un contexte de prix élevé des concentrés protéiques, de nombreux éleveurs de la région Pays de la Loire cherchent à optimiser la complémentation protéique de la ration des vaches laitières. Ceci se traduit par l introduction dans la ration hivernale de fourrages riches en azote soluble tels que des ensilages d herbes et/ou de légumineuses. Dans cette démarche, les éleveurs s interrogent sur l intérêt d utiliser des aliments complémentaires censés mieux valoriser les protéines de la ration. Dans ce contexte, le groupe «alimentation» des Pays de la Loire a souhaité une expérimentation pour étudier l effet sur les performances zootechniques des vaches laitières en lactation d une présentation commerciale à base de tanins de ceps de vignes, tanins d enveloppes de bogues de châtaignes et d huiles essentielles de clou de girofle et de cannelle, dénommée tanins végétaux dans la suite de ce document. Cet essai a été réalisé à la ferme des Trinottières (CA 49), avec l appui méthodologique et statistique de l Institut de l Elevage. L objectif de cette étude est donc d évaluer l impact de l utilisation de tanins végétaux sur les performances zootechniques de vaches laitières en lactation. 4

6 2. Matériel et méthodes 1. Matériel expérimental Les animaux Deux lots physiques de 16 vaches, de race Prim Holstein, sont constitués : Lot témoin = ration sans tanins végétaux Lot expérimental = ration avec tanins végétaux Chacun des deux lots est alimenté séparément. L'allotement a été réalisé à partir des critères suivants : le numéro de lactation : primipare, 2 è vêlage, 3 è vêlage, le stade de lactation, les données de production d une période définie (4 au 18 janvier 2016). Les modalités de mise en lots ont conduit à un allotement présentant les données moyennes suivantes. Tableau 1 : caractéristiques de production des lots de l essai lors de l allotement Rang de lactation Ration Témoin Lait Brut Date de vêlage (kg) TB (g/kg) TP (g/kg) PV (kg) Primipares 1,0 30/07/ ,3 40,9 34,9 640 Multipares 3,0 11/08/15 34,6 42,8 32,8 696 Lot Témoin 2,4 07/08/15 32,9 42,3 33,3 681 Rang de lactation Date de vêlage Ration expérimentale Lait Brut (kg) TB (g/kg) TP (g/kg) PV (kg) Primipares 1,0 13/08/15 28,6 43,4 33,9 600 Multipares 2,8 19/07/15 34,2 42,1 33,0 687 Lot Expé 2,4 25/07/15 33,1 42,4 33,2 669 Le traitement statistique appliqué aux résultats en fin d essai permet de tenir compte des écarts éventuels naturels entre lots grâce à l utilisation d une période de covariable. L'alimentation Les fourrages expérimentaux Le même ensilage de maïs, récolté en 2015, est utilisé simultanément pour les deux lots. Toute transition éventuelle sera notifiée. L ensilage de mélange céréale-protéagineux (MCPI)- luzerne a été réalisé en Les concentrés Le concentré est présenté sous forme de tourteaux de colza industriel. De l'urée est utilisée pour assurer l'équilibre protéique dans les rations. Les rations Les vaches des deux lots reçoivent la même ration complète mélangée. Le lot expérimental reçoit en plus 40 g/vl de tanins végétaux distribué manuellement à l auge et mélangé à la ration. 5

7 La composition de la ration expérimentale est présentée au tableau 2. A titre d'information, le rationnement des vaches multipares (650 kg de poids vif) sur l'essai est présenté au tableau 3. La ration est établie à partir des résultats d'analyses à la récolte sur le maïs et sur l ensilage de MCPI-luzerne. Les valeurs nutritives des aliments concentrés proviennent de valeurs moyennes observées sur la ferme des Trinottières. Tableau 2 : composition de la ration complète des deux lots Composition (en % de la MS) Ration Expé Ensilage de maïs 63.4 Ensilage de MCPI-luzerne 22.7 T. Colza 12.3 Uralim 0.7 AMV 0/28/3 0.7 Sel 0.2 concentrés/fourr. + conc. (%) 13.9 La ration complète est constituée en deux temps : pesée des fourrages introduits dans la remorque mélangeuse distributrice puis apport des concentrés et minéraux proportionnellement aux fourrages. La distribution de la ration complète est effectuée une fois par jour, le matin, après que les refus ont été enlevés et pesés par lots. Des abaques établis en fonction du taux de matière sèche des ensilages permettent d'ajuster quotidiennement le mélange aux proportions de fourrages et concentrés retenues. Les vaches primipares reçoivent les mêmes rations que les multipares. 6

8 Tableau 3 : Rationnement prévisionnel des vaches multipares (650 kg poids vif) Ration Expé Quantités consommées (kg MS) Ensilage de maïs Enrubannage de MCPI-luzerne T. Colza Uralim AMV 0/28/ Sel total Bilan quotidien UFL (/j) PDIN (g/j) 1806 PDIE (g/j) 1668 Densité protéique de la ration PDIN / UFL (g) 97 PDIE / UFL (g) 89 Lait couvert par la ration (kg) UFL 30.5 PDIN 28.8 PDIE 25.9 P absorbé 29.8 Ca absorbé Contrôles et analyses Caractéristiques des aliments L ensilage de maïs En vert à la récolte Une prévision de la valeur du maïs à la mise en silo a été réalisée à partir d analyses de composition chimique simple sur le fourrage vert prélevé à la récolte : matière sèche (MS), matières minérales (MM), matières azotées totales (MAT), cellulose brute (CB), matières grasses (MG), Amidon (méthode Ewers), phosphore total (P), calcium total (Ca), digestibilité enzymatique de la MO (dmo). Les prélèvements ont été effectués par les Trinottières et les analyses réalisées par le Laboratoire Anovalys de Nantes (44). Au silo, en cours d'expérimentation a) mesure du taux de MS par étuvage 24 h à 105 C, 5 jours par semaine, b) constituer 1 échantillon par mois par silo par précaution, pour éventuelle analyse de la composition chimique et pour analyse de conservation. Les échantillons prélevés par les Trinottières sont conservés au congélateur. Pour la conservation mesurer MS, ph, N-NH3, acides acétique, propionique, butyrique, lactique et alcools. Les analyses sont réalisées par le Laboratoire Inovalys (44). L ensilage de MCPI-luzerne Même protocole que pour le maïs : a) teneur en MS quotidienne, b) dans l'objectif d'analyses de conservation sur ce produit peu connu. Les surplus de la ration complète Mesure du taux de MS des surplus chaque jour par étuvage 24 h à 105 C (1 échantillon par jour sur l'ensemble des refus des vaches de chaque lot en essai et en pré-expérimentation). 7

9 Les aliments concentrés Un prélèvement par livraison est effectué à la ferme sur chaque matière première. Pour tout aliment les critères basiques suivants sont mesurés : MS, MM, MAT, CB, P et Ca. Le nombre d'analyses et les critères complémentaires mesurés dépendent de l'aliment concentré : tourteau de colza : 3 analyses avec mesure des critères basiques (matière sèche, matière minérale, matière azotée totale, cellulose brute, amidon, digestibilité matière organique, UFL, PDIN, PDIE, PDIA, phosphore, calcium, lysine digestible, méthionine digestible). Les échantillons prélevés par les Trinottières sont conservés au sec à température ambiante ; les analyses sont réalisées par le Laboratoire de Inovalys de Nantes (44). Les quantités d'aliments consommées Pesée quotidienne : des quantités d'ensilage de maïs désilées par lot ou remorque ; ajout à partir d'abaque et pesée des quantités du fourrage complémentaire en ration mixte ; ajustement par abaque et pesée de la quantité de chaque concentré de façon à respecter les proportions de fourrage et concentré, de la quantité de minéraux, de la quantité de mélange distribuée à chaque lot, de la quantité de ration totale refusée par chaque vache. Enregistrement de ces données par les responsables du suivi des essais et le personnel de la ferme. La production laitière et la composition du lait La quantité de lait brut est mesurée à chaque traite (14 traites par semaine) ; les mesures sont transformées en données hebdomadaires par le logiciel IFEL de l'institut de l'elevage. Deux prélèvements de lait pour déterminer le TB, le TP et le taux de leucocytes du lait sont effectués par préleveur (Packo-Fullwood) sur 4 traites : le lundi soir et mardi matin puis le jeudi soir et vendredi matin. Le taux d'urée du lait est mesuré une fois par semaine sur 2 traites consécutives lors d'un des 2 contrôles précédents. Les prélèvements sont constitués dans une proportion de 50 % de lait de la traite du soir et de 50 % de lait de la traite du lendemain matin, avec conservateur au bronopol (protocole du Contrôle Laitier). Les prélèvements sont réalisés par les Trinottières, les déterminations sont effectuées par le laboratoire Analis de Laval (53). Poids vif Les pesées seront réalisées chaque jour sur la bascule automatique pour l ensemble des vaches en expérimentations. L état d engraissement des vaches laitières n a pas été relevé pour cet essai. Evénements sanitaires et de reproduction Tous les événements sanitaires et de reproduction concernant les vaches seront régulièrement enregistrés (cahier d'élevage : une fiche par vache). Ils doivent permettre de corriger d éventuelles modifications de performances non liées aux traitements alimentaires. 3. Calendrier de l essai L'essai s est déroulé selon le calendrier suivant : données de base de l allotement = 4 au 17 janvier 2016 covariable = 25 janvier au 7 février 2016 période expérimentale = 8 février au 10 avril

10 4. Traitement des données Les résultats de production (Lait Brut, lait 4%, TB, TP, MG, MP, urée, comptages cellulaires), poids vif seront analysés. Les résultats sont traités par analyse de covariance par procédure MIXED du logiciel de traitement statistique SAS (version 9.4). 3. Difficultés rencontrées et moyens de répondre mis en œuvre Les difficultés rencontrées sont principalement liées aux animaux. Elles sont le plus souvent liées à des maladies ou à des accidents. Pour les maladies, elles sont systématiquement repérées et traitées. Les interventions liées à une pathologie sont enregistrées afin de pouvoir les intégrer lors des suivis d essai. Pour les accidents, l animal ne pouvant pas poursuivre l essai, il est remplacé quand cela est possible sur décision du comité de suivi de l essai. Si cela n est pas possible, la paire de vaches associées est éliminée de l essai. 9

11 4. Résultats et discussion Les résultats de l essai sont présentés dans le tableau 4. Tableau 4 : Résultats de l essai Tannins végétaux Sans Tannins végétaux Avec Tannins végétaux P value 16 blocs Ecart Effectif (n) Date de vêlage 07/08/ /07/ ,0 - Lait brut (kg/j) 27,6 26,7-0,9 NS Lait 4% de MG (kg/j) (1) 29,5 29,2-0,3 NS Matières grasses (g/j) ,0 NS Matières protéiques (g/j) ,0 NS Taux butyreux (g/kg) 45,4 46,7 +1,3* 0,08 Taux protéique (g/kg) 32,9 33,6 +0,7* 0,08 Urée (mg/l) ,0 NS Cellules (log10/ml) 4,850 4,740-0,1 NS Poids vif (kg) ,0 NS * : différence significative au seuil 10% (1) : lait standard = lait brut * (0,4 * (0,015 * taux butyreux)) (formule de Gaines) Les résultats obtenus dans le cadre de cet essai ne montrent aucune différence significative sur les variables Lait Brut, Lait 4% MG, Matières grasses, Matières protéiques, Urée, cellules et Poids vif. En revanche, le taux protéique et le taux butyreux sont significativement différents entre les deux lots (P= 0,08 pour les deux variables). Le TB et le TP du lot tanins végétaux sont supérieurs aux taux du lot témoin de respectivement +1,3 g/kg et +0,7 g/kg. L ingestion moyenne du lot témoin s élève à 23,8 kg MS/VL/j et celle du lot tanins végétaux est de 23,4 kg MS/VL/j. Ces résultats ayant été obtenus à partir de mesures d ingestion de lots, ils n ont pas fait l objet d analyse statistique. Néanmoins, ils sont cohérents avec les ingestions régulièrement mesurées sur la ferme des Trinottières au moyen d auges individuelles pour des animaux en phase descendante de lactation, alimentés sur des régimes à base d ensilage de maïs. Les résultats de production laitière sont conformes aux résultats déjà obtenus sur la ferme expérimentale des Trinottières avec des concentrations protéiques de ration de 90 PDIE/UFL sur des vaches en début de lactation. Les taux butyreux et protéique sont à de bons niveaux, respectivement 45,4 et 46,7 g/kg pour le TB sans et avec tanins végétaux, et 32,9 et 33,6 g/kg pour le TP sans et avec tanins végétaux. Ces taux sont révélateurs du stade de lactation moyen des animaux en essai : la majorité avaient passé le pic de lactation, permettant ainsi des taux plus élevés en milieu et fin de lactation. Enfin, les variables Urée, cellules et de poids vif et note d état corporel ne présentent pas de différence significative. Au-delà, de ces résultats moyens, il est intéressant de regarder les résultats en dynamique sur la durée de l essai, et en corrigeant les données de la période de covariable. Il s agit des deux semaines pré-expérimentales pour toutes les variables sauf le TB et le TP. Pour ces deux variables, seule la dernière semaine pré-expérimentale a été retenue en raison d une fluctuation des taux inexpliquée durant la pré-expérimentation. 10

12 Le lait brut et lait à 4% de matières grasses diminuent régulièrement tout au long de l essai en raison de l avancement du stade de lactation des vaches laitières. Les performances se maintiennent néanmoins à un bon niveau de production, en lait brut (+ de 25 kg lait/vl/jour) et en lait corrigé (+ de 28 kg lait/vl/jour). Sur le lait brut, les performances du lot tanins végétaux chutent entre les semaines 3 et 5 de l essai. L écart de lait brut entre les deux lots se stabilise par la suite jusqu à la fin de l essai. Le lait à 4 % de matières grasses est proche entre les deux lots durant les 9 semaines de l essai. 11

13 Les quantités de matières grasses dans le lait sont identiques entre les deux lots au cours de l essai. Elles diminuent progressivement avec l avancement de la lactation. Le taux butyreux est un critère très variable. Durant la phase expérimentale, le TB a augmenté pour les deux lots en raison de l avancement du stade de lactation des vaches laitières. Cette augmentation est plus marquée dans le lot tanins végétaux avec une différence de plus de 3,5 g/kg de lait entre le début et la fin de l essai (S9-S1) contre un peu plus de 1 g/kg de progression sur la même période pour le lot témoin. A noter une hausse du TB pour les deux lots en semaine 5 sous l effet de la baisse de production laitière cette même semaine. Cette modification peut s expliquer par un changement de silo d ensilage de maïs cette même semaine. La quantité de matière grasse synthétisée par les animaux étant identique entre les deux lots, cet écart de TB peut être expliqué par l effet concentration des matières grasses dans le lait. 12

14 Les quantités de matières protéiques dans le lait sont identiques entre les deux lots au cours de l essai. Elles diminuent progressivement avec l avancement de la lactation. Le taux protéique est plus stable que le taux butyreux. Il augmente avec l avancement en lactation. L écart de TP entre les deux lots s opère dès la deuxième semaine d expérimentation. Cette différence se maintient jusqu à la fin de l essai. Cependant, les tanins végétaux n ont pas permis de synthétiser plus de matières protéiques. Cette hausse du TP s explique donc par une plus forte concentration des protéines dans le lait. 13

15 Le taux d urée du lait est un critère très variable. Il est relativement proche entre les deux lots hormis un pic inexpliqué en semaine 6 pour le lot Témoin. Les taux d urée enregistrés durant l essai sont élevés par rapport aux résultats de la ferme expérimentale des Trinottières ce qui peut s expliquer par un niveau d apport élevé en PDIN de la ration. On reste néanmoins dans les bornes de recommandation de rationnement sur ce type de régime. Le poids vif des animaux en essai est stable. Le lot Témoin et le lot tanins végétaux ont gagné en moyenne respectivement 2,8 kg et 1,8 kg entre le début et la fin de l essai (PV semaine 9 PV de la dernière semaine pré-expérimentale). Ces variations sont très faibles. Elles représentent moins de 1 % de variation du poids vif. 14

16 Même si l ingestion n a été mesurée que par lot, celle-ci est relativement proche entre les deux lots jusqu en semaine 6. Les deux dernières semaines, un écart important se creuse entre les deux lots sans explication. La différence d ingestion moyenne entre les deux lots est fortement liée à ces deux dernières semaines. Elle est donc à relativiser. Pour être complet, les résultats sont cohérents car un effet de la parité a été retrouvé. Les multipares ont de meilleures performances que les primipares. En revanche, aucune interaction entre la parité et l apport de tanins végétaux n a été mise en évidence. 5. Conclusion et principaux enseignements L expérimentation qui s est déroulée à la ferme expérimentale des Trinottières (CA49) sur 2 x 16 vaches laitières pendant 9 semaines permet d apporter les conclusions suivantes : La production laitière n est pas différente entre les deux lots lors de l apport de tanins végétaux. Elle reste à un niveau élevé pour des animaux en phase descendante de lactation recevant une ration à 76 g PDIE/kg MSI pour les deux lots. La quantité de matières grasses et de matières protéiques synthétisées sont identiques entre les deux lots, Les taux sont élevés en raison du stade de lactation avancé des deux lots, Le TB et le TP du lot tanins végétaux sont améliorés de respectivement +1,3 g/kg et +0,7 g/kg sous l effet concentration des matières utiles dans le lait. Cette différence est légèrement significative (P=0,08). Le poids vif des animaux est identique pour les deux lots. La conclusion est similaire pour la reprise d état. L apport de 40 g de tanins végétaux n a pas permis de synthèse supplémentaire de matières utiles. Il semble donc avoir un effet favorable (P=0,08) sur le taux butyreux et le taux protéique par simple effet concentration des matières grasses et protéiques dans le lait. La ration proposée dans le cadre de cet essai a été construite pour correspondre aux conditions d utilisation des tanins végétaux. La concentration en PDIE était volontairement basse et limitante. Tous les autres apports ont été calculés pour satisfaire les besoins des animaux. Enfin, les résultats de cet essai sont valables dans les conditions expérimentales citées et sur des rations à base d ensilage de maïs et d ensilage d herbe. Peut-être serait-il utile de tester cet aliment sur des effectifs plus importants de vaches afin de vérifier si la tendance mise en évidence sur les taux se confirme. 15

17 Utilisation de tanins végétaux dans l alimentation des vaches laitières Résultat d'essai à la ferme expérimentale des Trinottières La ferme expérimentale des Trinottières (CA 49), en partenariat avec l Institut de l Elevage, a mis en place une expérimentation permettant d étudier l effet de l apport de tanins sur les performances zootechniques de vaches laitières en lactation. Une ration respectant les conditions d utilisation de la présentation commerciale utilisée a été distribuée durant 9 semaines à deux lots de 16 vaches laitières en phase descendante de lactation. Le lot expérimental a reçu, en plus de cette ration, 40 g de complément à base de tanins/vache/jour, alors que le lot témoin n a rien eu de plus. Le lait brut, le lait 4 %, les matières grasses du lait, les matières protéiques du lait, les cellules somatiques, l urée du lait et le poids vifs ne présentent pas de différences significatives entre les deux traitements. En revanche, le taux butyreux et le taux protéique présentent une différence légèrement significative (P=0,08), de respectivement +1,3 g/kg et + 0,7 g/kg en faveur du lot expérimental. Cette tendance mériterait d être à nouveau testée sur un plus grand nombre d animaux afin de vérifier si elle se confirme. Édité par : L Institut de l Elevage Dépôt légal : 3 eme trimestre 2016 Tous droits réservés à l Institut de l Elevage Juin 2016 Réf ISSN EN COLLABORATION AVEC : AVEC LE SOUTIEN FINANCIER DE :

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