Sondage d opinion publique sur la violence familiale en Nouvelle-Écosse Novembre 2012

Transcription

1 Sondage d opinion publique sur la violence familiale en Nouvelle-Écosse Novembre 2012

2

3 Sondage d'opinion publique sur la violence familiale en Nouvelle- Écosse Novembre 2012 Les résultats d'un sondage d'opinion publique démontrent comment les gens de la province voient la question de la violence familiale. Dans le dernier sondage effectué en août 2012 auprès de 400 Néo- Écossais, les participants ont reconnu que la violence familiale n'est pas uniquement de nature physique, mais qu'elle a également des dimensions sexuelles, psychologiques, sociales et économiques. Ils étaient également d'avis que de tels comportements n'étaient pas acceptables, et 95 % des répondants ont reconnu que la violence familiale constitue un crime. 97% Êtes-vous entièrement d'accord, plutôt d'accord, plutôt en désaccord ou entièrement en désaccord que les situations suivantes constituent des exemples de violence familiale? 96% 95% 94% 93% 92% 87% 86% Faire des menaces ou blesser un proche Frapper, pousser, gifle r Utiliser la sexualité pour contrôler, insulter ou faire du ma l Endommager ou détruire des biens Critiquer ou faire sentir bon à rien Contrôler la vie sociale Pourcentage de répondants entièrement ou plutôt d'accord Cr ie r Refuse r de fourn ir de l'argent Le sondage cherchait également à obtenir les premières réponses qui viennent à l'esprit des répondants aux questions plus vastes sur la gravité du problème de la violence familiale, de la violence envers les femmes et de la violence sexuelle en Nouvelle- Écosse. Toute réflexion faite, quelle est la gravité des problèmes suivants en Nouvelle-Écosse? 51% 47% 43% 43% 45% 37% Très grave Plus ou moins grave Pas du tout grave 6% 8% 5% Violence familiale Violence envers les femmes Violence sexuelle Série de fiches d information sur la violence familiale Sondage d opinion publique sur la violence familiale en Nouvelle-Écosse 1

4 Les résultats démontrent que la majorité des répondants étaient d'avis que la violence familiale, la violence envers les femmes et la violence sexuelle sont tous des problèmes plutôt ou très graves dans la province. Les réponses sur la gravité du problème étaient différentes selon le sexe des répondants. Les hommes étaient moins portés à croire que la violence familiale et la violence sexuelle sont des problèmes très graves en Nouvelle- Écosse. On a également demandé aux répondants s'ils croyaient que les hommes ou les femmes étaient plus susceptibles de commettre des actes de violence familiale, et si les hommes ou les femmes étaient plus susceptibles d'être victimes de violence familiale. Les résultats indiquent que 42 % des répondants étaient d'avis que ce sont surtout les hommes qui commettent des actes de violence familiale, bien qu'une proportion importante (39 %) de répondants croient que les hommes et les femmes commettent des actes de violence familiale dans une proportion équivalente. Cette perception de neutralité des genres s'applique à des proportions semblables d'hommes et de femmes. Croyez-vous que ce sont surtout les hommes, surtout les femmes ou les hommes et les femmes également qui commettent des actes de violence familiale en Nouvelle-Écosse? Surtout les hommes 42% Les deux, mais plus souvent les hommes 15% Les deux, en proportion égale 39% Les deux, mais plus souvent les femmes Surtout les femmes 0% 1% Ne sait pas / Aucune réponse 3% Bien qu'une grande proportion de répondants aient indiqué que les hommes et les femmes commettent des actes de violence familiale dans une proportion équivalente, neuf répondants sur dix étaient plutôt d'accord ou entièrement d'accord que les femmes sont plus susceptibles que les hommes d'être victimes de violence familiale. Le manque de sensibilisation envers les obstacles auxquels les victimes font face peut être la raison pour laquelle près de deux tiers des répondants avaient de la difficulté à comprendre pourquoi les victimes de violence familiale restent dans une relation de violence, et la moitié des répondants étaient d'accord que les victimes pouvaient quitter une relation violente si elles le voulaient vraiment. Plus de la moitié des répondants étaient également d'accord que, dans certains cas, la violence familiale peut être provoquée. 2 Série de fiches d information sur la violence familiale Sondage d opinion publique sur la violence familiale en Nouvelle-Écosse

5 Êtes- vous entièrement d'accord, plutôt d'accord, plutôt en désaccord ou entièrement en désaccord avec les énoncés suivants : D'importantes différences ont été observées dans les réponses, selon le sexe : 60 % des hommes étaient d'avis que les victimes pouvaient quitter une relation violente si elles le voulaient vraiment, comparativement à 41 % des femmes. De plus, deux tiers des hommes étaient d'avis que, dans certains cas, la violence familiale pouvait être provoquée, comparativement à un peu moins de la moitié des femmes. La majorité des répondants étaient d'accord que la plupart des victimes de violence familiale ne signalent pas les actes de violence à la police, et que la plupart des gens ferment les yeux sur les situations de violence familiale. Êtes-vous entièrement d'accord, plutôt d'accord, plutôt en désaccord ou entièrement en désaccord avec les énoncés suivants : 90% 88% 81% D'accord En désaccord 3% 15% 11% La plupart des victimes de violence familiale ne le signalent pas à la police La plupart des gens ferment les yeux sur les situations de violence familiale La violence familiale est une affaire privée ou familiale Série de fiches d information sur la violence familiale Sondage d opinion publique sur la violence familiale en Nouvelle-Écosse 3

6 D'autres résultats suggèrent que la majorité des Néo- Écossais sont d'avis que la violence familiale n'est pas une question privée qui doit être abordée dans la famille seulement. Les gens sont plus portés à parler de leur expérience en tant que victime de violence familiale, et les gens sont plus portés à intervenir dans une situation de violence familiale, comparativement à cinq ans plus tôt. Selon vous, au cours des cinq dernières années, est-ce que l'incidence de la violence familiale en Nouvelle- Écosse a diminué, a augmenté ou n'a pas changé? A augmenté 42% N'a pas changé 47% A diminué 3% Ne sait pas / Aucune réponse 8% On a également vérifié les connaissances des répondants au sujet des ressources disponibles aux personnes qui cherchent à obtenir de l'aide, des conseils ou du soutien au sujet d'une question de violence familiale. Près de huit répondants sur dix (77 %) ont indiqué savoir à qui s'adresser. Les réponses étaient considérablement différentes selon le sexe, avec 69 % des hommes indiquant savoir à qui s'adresser pour avoir accès à des ressources, comparativement à 84 % des femmes. 4 Série de fiches d information sur la violence familiale Sondage d opinion publique sur la violence familiale en Nouvelle-Écosse

7 On a ensuite demandé aux répondants d'indiquer les ressources ou services précis vers lesquels ils dirigeraient une personne qui fait face à une situation de violence familiale. Les résultats indiquent une grande variété de ressources formelles et informelles. Si vous connaissiez quelqu'un qui se trouve dans une situation de violence familiale, vers quels services ou ressources dirigeriez- vous cette personne? Police / GRC / % Famille / Amis 3 % Groupe de soutien / Refuge (général) pour femmes 18 % Autre 11 % Maison de transition 15 % Avocat 2 % Ressource familiale / Services sociaux / Ressource gouvernementale 14 % J'interviendrais moi- même 1 % Hôpital / Médecin 8 % Ne sait pas / Aucune réponse 13 % Ministre / Église 4 % Pages jaunes / Annuaire 4 % Le sondage de 2012 administré par Corporate Research Associates a été effectué par téléphone entre le 15 août et le 6 septembre Pour obtenir plus d'information sur la violence familiale en Nouvelle- Écosse : Série de fiches d information sur la violence familiale Sondage d opinion publique sur la violence familiale en Nouvelle-Écosse 5

8