Échange de données informatisées (EDI)

Transcription

1 Échange de données informatisées (EDI)

2 Plan: Introduction Partie I : Théorie Définition Les avantages économiques et concurrentiels liés à l EDI Fonctionnement de l EDI Limites de la technologie EDI Les applications de l EDI dans l entreprise EDI en application Types d EDI Partie II: Etude de cas conclusion

3 introduction L'Échange de Données Informatisé (EDI)) ou en version originale Electronic Data Interchange, a été conçu à l'origine dans l'optique du "zéro papier" et afin d'automatiser le traitement de l'information c est-à-dire disposer rapidement d'une information exhaustive et fiable Dans la pratique, l'edi permet de réduire notablement les interventions humaines dans le traitement de l'information, et donc de le rendre effectivement plus rapide et plus fiable

4 Définition L EDI c est l échange informatisé de données structurées d'ordinateur à ordinateur (ou d'application à application) selon des messages préétablis et normalisés via un mode de communication électronique.

5 Fonctionnement de l EDI

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7 Les avantages économiques et concurrentiels liés à l EDI La rapidité des échanges électroniques permet des gains de productivité en participant à la mise en place du «juste-à-temps» La qualité des traitements est accrue par la quasi élimination du risque d erreur de saisie. La relation client/fournisseur est enrichie par la fréquence et le raccourcissement des délais de réponse.

8 Les paiements sont facilités et accélérés Augmenter la vitesse de traitement des transactions en éliminant les procédures manuelles au profit d une automatisation des échanges entre les partenaires commerciaux Réduire les coûts, en abaissant les frais généraux d inventaire par l accélération du traitement des bons de commandes et des factures.

9 Augmenter la productivité du personnel, en leur allouant du temps supplémentaire pour des tâches plus stratégiques. Des gains économiques grâce à la réduction des délais de livraison et du stock.

10 Limites de la technologie EDI EDI est très coûteux. N'offre aucune flexibilité. Difficile a utiliser. A A été développé que pour la très grande entreprise.

11 Les applications de l EDI dans l entreprise La fonction commerciale met à disposition permanente de ses clients des catalogues, promotions, bulletins de commande, les documents propres au transport, à la livraison et à la réception des marchandises.

12 La fonction financière échange avec plus de rapidité et de sécurité avec les banques et institutions financières des effets de commerce, des ordres de virement, de paiement. La gestion de trésorerie de l entreprise est ainsi facilitée par l actualisation instantanée des comptes bancaires.

13 La fonction de gestion du personnel peut d utiliser l EDI pour transférer aux organismes sociaux l ensemble des déclarations obligatoires lors de l embauche et du suivi du personnel.

14 La fonction administrative,, grâce au développement des échanges avec l administration gère avec plus de souplesse et de transparence le traitement de ses obligations légales, fiscales et sociales

15 EDI en application: Deux types de protocoles sont utilisés en EDI : Les protocoles liés aux réseaux à valeur ajoutée,, RVA Les protocoles d Internet

16 Les protocoles liés aux réseaux à valeur ajoutée Un RVA est un réseau de télécommunication géré par un opérateur permettant de faire communiquer des applications et des matériels informatiques hétérogènes, la traduction, le formatage ou le choix du protocole de communication.

17 Les protocoles d Internet Le protocole AS1: basé sur le protocole smtp, qui permet l échange de données par . Le protocole AS2: le plus utilisé, utilise les protocoles HTTP ou HTTPS, et permet l échange de données via le Web. Le protocole AS3: Le protocole AS3: basé sur le protocole FTP mais n est pas encore implanté en EDI. Le protocole FTP permet l utilisation des méthodes de PUSH et de PULL

18 Types d EDI EDI conventionnel Internet-EDI Web-EDI

19 EDI conventionnel l échange de données d un ordinateur vers un autre ordinateur, par messages construits sur la base du langage normalisé EDIFACT, via un réseau à valeur ajoutée.

20 Internet-EDI On parle ainsi d Internet-EDI lorsque le protocole de communication utilise Internet et que le langage est basé sur du XML (eb-xml). Cette évolution a été possible grâce au protocole de transport AS2 qui sécurise les flux de messages sur Internet.

21 Web-EDI On parle de Web-EDI, lorsque l EDI est externalisé : un site web permet la réception de messages normalisés et leur envoi (saisie et envoi). Ces informations sont collectées et stockées sur un serveur

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23 Etude de cas:

24 Historique des EDI chez Lafarge Plâtres Paris- Lafarge Plâtres, pionner de l EDI dans le secteur des matériaux de construction, a démarré en avril 1992 ses premiers échanges électroniques de commandes en langage GENCOD. La création du groupe de travail NEGOCEDI lui a permis deux ans plus tard (1994) d initier, avec Point P Rhône-Alpes, les échanges de commandes en langage EDIFACT-EANCOM au profil NEGOCEDI, celui-ci étant plus adapté au secteur des matériaux de construction.

25 Conditions de réussite La mise en oeuvre des EDI chez Lafarge Plâtres a nécessité une forte implication de la direction générale et de la direction commerciale. Ce mode d échanges, déjà très répandu en 1992 dans le secteur de la grande distribution, a été pour Lafarge Plâtres, habitué au téléphone et au fax, un changement important.

26 Situation des échanges électroniques à fin 2003 Les clients de Lafarge Plâtres opérationnels en EDI sont : Chausson Matériaux Point P Samse PBM (Réseau Pro, Panofrance) Marinier. Lafarge Plâtres traite actuellement environ 40 % de ses commandes et 22 % de ses factures en EDI.

27 Les apports de l EDI L EDI apporte sans conteste, à la chaîne d approvisionnement, une plus grande rigueur. Une fiabilité de traitement accrue (réduction des litiges et donc diminution des avoirs), une meilleure réactivité (contrôles amont) et des gains de temps (pas de ressaisies). Les bénéfices sont à porter au crédit, tant du fournisseur que de ses clients et c est bien là l intérêt!

28 Conclusion

29 Bibliographie: