Évolution de l'abondance des oiseaux communs (STOC-EPS)

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1 Biodiversité Évolution de l'abondance des oiseaux communs (STOC-EPS) Chiffres clés espèces contactées dont 91 communes aux 4 années de suivi ; - effectif total estimé moyen d environ individus ; - 51 espèces à valeur patrimoniale Les oiseaux font partie de la nature visible par tout un chacun. De plus, ils se situent en haut de la chaine alimentaire, se nourrissant d insectes, de micromammifères, de graines... Étudier les oiseaux sur le long terme apporte des informations sur la qualité des milieux et sur leur évolution et peut à ce titre fournir des indicateurs de biodiversité : on peut alors considérer les oiseaux comme des espèces parapluies. En ce sens, les oiseaux ont également un rôle d'alerte : l exemple du faucon pèlerin, dont la disparition a été liée à l usage de pesticides, est, à ce titre, emblématique. Le programme STOC-EPS (Suivi Temporel des Oiseaux Communs par Échantillonnage Ponctuel Simple) existe depuis Le protocole actuel a été mis en place en 2002, coordonné au niveau national par le Muséum National d Histoire Naturelle (MNHN). Ce suivi scientifique, basé sur des points d écoute, est conçu pour évaluer les variations spatiales et temporelles de l abondance des populations nicheuses d oiseaux communs. Le programme STOC-EPS entre dans le cadre du programme Vigie Nature qui a pour objectif de suivre l évolution de la biodiversité en France. En 2012, l Observatoire de la Biodiversité de Haute-Normandie a rejoint le programme STOC-EPS pour évaluer les variations de l abondance des populations nicheuses d oiseaux communs. Le présent document établit la synthèse des données recueillies sur la période , 2012 étant l année de référence de ce suivi pluriannuel. 1

2 Biodiversité Richesse spécifique et abondance * * Les chiffres clés correspondent à toutes les espèces y compris les Laridés et les Pigeons bizet qui ont été exclus pour les analyses suivantes Richesse spécifique totale et abondance totale des quatre premières années du suivi STOC-EPS en Haute-Normandie Total Diversité totale Effectif total brut Effectif total estimé Tableau 1 : Diversité et abondance sur la période Un oiseau contacté lors du passage 1 peut être à nouveau contacté lors du passage 2. Il est alors compté 2 fois. Pour prendre en compte ce possible double comptage et obtenir un effectif plus proche de la réalité, nous différencions l effectif total brut (qui est le cumul du nombre total de contacts obtenus lors des 2 passages) de l effectif total estimé (qui est le cumul du nombre maximal de contacts d une même espèce obtenu sur l un ou l autre des 2 passages). Sur la période , 140 espèces ont été contactées. Parmi elles, 91 sont communes aux quatre années de suivis, 8 ont été contactées trois années sur quatre, 16 l ont été deux années sur quatre et 25 une seule année. Parmi ces dernières, une partie non négligeable est constituée d espèces hivernantes ou migratrices qui ne se reproduisent pas en Normandie et dont la rencontre est probablement dues aux dates particulièrement précoces des suivis 2012 et Figure 1 : Evolution de la diversité et de l abondance totale estimée de 2012 à 2015 La diversité et les effectifs totaux sont globalement stables. Richesse spécifique moyenne et abondance moyenne RS moyenne 41,1 42,5 41,2 44,2 RS minimale RS maximale Tableau 2 : Richesse spécifique (RS) moyenne par carré échantillon sur la période Effectif moyen 346,9 361,7 329,9 334,5 Effectif minimal Effectif maximal Tableau 3 : Abondance estimée moyenne par carré échantillon sur la période RS moyenne 14,5 14,4 14,5 16,2 RS minimale RS maximale Tableau 4 : Richesse spécifique (RS) moyenne par point sur la période sur deux passages Effectif moyen 34,7 36,2 33,0 33,5 Effectif minimal Effectif maximal Tableau 5 : Abondance estimée moyenne par point sur la période La richesse spécifique moyenne par carré échantillon et l effectif estimé moyen sont globalement stables sur la période Elle présente néanmoins une légère hausse en Sur la période , la richesse spécifique moyenne par point est globalement stable avec une légère augmentation en fin de période. L effectif moyen par point est quant à lui globalement stable. 2

3 Biodiversité Fréquence des espèces Parmi les 20 espèces les plus fréquentes en 2015, Huit présentent une fréquence de 100 % (Figure 3), contre 9 en 2014, c est-à-dire qu elles ont été observées sur tous les carrés échantillons. Il s agit de la Corneille noire, de la Fauvette à tête noire, de la Grive musicienne, du Merle noir, du Pigeon ramier, du Pinson des arbres, du Pouillot véloce et du Troglodyte mignon. Ce cortège de 20 espèces les plus fréquentes est sensiblement le même de 2012 à En effet, sur cette période 22 espèces sont apparues dans ce cortège des 20 espèces les plus fréquentes, le Bruant jaune ayant cédé sa place au Pic vert en 2013, Pic vert lui même remplacé par la Fauvette grisette en En 2015, l Alouette des champs quitte le cortège au profit du Bruant jaune qui y retrouve sa place. Par ailleurs, 21 espèces sont présentes sur plus de 80 % des carrés échantillons. Figure 2 : Espèces les plus fréquentes en 2015 Répartition des oiseaux Figure 3 : Richesse spécifique moyenne Figure 4 : Abondance moyenne En terme de richesse spécifique moyenne, un secteur apparaît comme plus riche que les autres : le Sud des Pays ouest de l Eure. Le Nord-Ouest du Vexin normand, le littoral et la vallée de la Seine au niveau de la boucle d Anneville-Ambourville présentent eux aussi une richesse spécifique intéressante. En termes d abondance moyenne, une partie du Petit Caux apparaît comme étant la plus riche alors qu elle présente une diversité ornithologique plutôt pauvre. Le plateau de l Eure semble être le territoire le plus pauvre en nombre d individus. 3

4 Biodiversité Figure 5 : Variation de la richesse spécifique moyenne et de l abondance moyenne entre grands ensembles paysagers Globalement, le plateau de l Eure apparaît comme l ensemble paysager le moins riche, le Pays de Bray, le pays de Caux et la vallée de la Seine comme étant les plus riches (figure 5). En terme de richesse spécifique, le pays de Bray et entre Caux et Vexin et le pays de Caux sont les ensembles les plus riches, le Petit Caux étant le moins diversifié,. En terme d abondance, le Petit Caux et le Vexin Normand sont les plus riches tandis que le plateau de l Eure et le pays de Bray et entre Caux et Vexin sont les moins exploités par les oiseaux. 4

5 Biodiversité Indice de variation d abondance des espèces sur la période Le calcul de cet indice a été réalisé pour les espèces présentant un effectif total moyen par an d au moins 25 individus. Cette première sélection est ensuite corrigée en retirant les espèces pour lesquelles le protocole STOC-EPS n est pas adapté (cela concerne essentiellement les Laridés et le Pigeon biset car il s agit essentiellement d oiseaux marins et urbains se nourrissant ponctuellement dans les champs en groupe parfois très importants et n ayant que très peu de rapport avec les milieux échantillonnés, introduisant un biais dans les analyses). Les analyses ont ainsi été réalisées pour 50 espèces. Espèce* % de variation des effectifs Tendance régionale Tendance nationale Sur les 10 dernières années (MNHN) Fauvette des jardins 184,57 Fauvette grisette 108,42 TPS Buse variable 103,79 Ø Faisan de Colchide 72,48 Bergeronnette printanière 71,50 TPS Poule d'eau 56,55 Ø Canard colvert 49,98 Ø Grive draine 45,24 Ø Hirondelle rustique 43,46 TPS Faucon crécerelle 40,44 Ø Chardonneret élégant 35,88 Ø Hirondelle de fenêtre 33,30 Ø Corbeau freux 32,14 Ø Mésange à longue queue 32,14 Ø Fauvette à tête noire 20,26 Roitelet à triple bandeau 20,19 Ø = Troglodyte mignon 18,79 TPS Choucas des tours 18,22 Ø Tourterelle turque 14,83 Ø Pie bavarde 12,04 Ø Rougegorge familier 11,40 TPS Merle noir 9,35 Ø Roitelet huppé 6,98 Ø Grimpereau des jardins 5,83 Ø Pic vert 4,95 TPS Ø Grive musicienne 2,34 TPS Ø Coucou gris 1,76 TPS Pigeon ramier -1,01 TPS Pouillot véloce -2,34 TPS Moineau domestique -2,52 TPS Bergeronnette grise -3,45 Ø Mésange charbonnière -4,60 Ø Ø Pic épeiche -5,11 Ø Ø Corneille noire -9,97 Ø = Pinson des arbres -10,51 TPS Bruant proyer -13,02 Ø Ø Accenteur mouchet -13,52 Ø Perdrix grise -13,93 Ø Geai des chênes -14,19 TPS Hypolaïs polyglotte -15,06 Ø Verdier d'europe -18,58 Ø Alouette des champs -18,67 Mésange bleue -20,94 TPS Ø Rougequeue noir -25,16 TPS Ø Linotte mélodieuse -25,90 Ø Sittelle torchepot -30,98 TPS Ø Bruant jaune -31,13 Martinet noir -54,15 TPS Étourneau sansonnet -56,87 Pipit farlouse -70,69 TPS Tableau 6 : Indice de variation d abondance ( ) La tendance est significative pour huit des 50 espèces (16 %). Sur les quatre dernières années, cinq espèces sont en augmentation significative : Fauvette des jardins, Buse variable, Faisan de Colchide, Grive draine et Fauvette à tête noire. La tendance régionale de deux de ces cinq espèces rejoint la tendance nationale (MNHN, 2015) : Faisan de Colchide et Fauvette à tête noire. Sur la même période, trois espèces sont en diminution significative : Alouette des champs, Bruant jaune et Etourneau sansonnet. Ces 3 espèces présentent une tendance similaire à la tendance nationale. Définition et légende des termes employés pour décrire la tendance : Nom d espèce en gras : tendance significative Nom d espèce souligné : tendance linéaire présentant une forte variation mais un effet «année» significatif, rendant cette tendance peu fiable Nom d espèce maigre : tendance linéaire non significative (Ø), pouvant présenter une forte variation annuelle (TPS) : Diminution : tendance linéaire négative significative (p <0.05) sur le moyen terme : Augmentation : tendance linéaire positive significative (p <0.05) sur le long ou le moyen terme = : Stable : tendance linéaire non significative et pas de variations interannuelles significatives TPS : Effet année = variation interannuelle significative (p >0.05) rendant peu fiable les variations de la tendance linéaire : Non significatif : tendance linéaire non significative (p >0.05) 5

6 Biodiversité Indicateur des oiseaux spécialistes d habitats Au niveau régional, nous disposons de données exploitables pour 43 espèces (12 espèces généralistes, 11 des milieux agricoles, 10 forestières et 10 des milieux bâtis). La figure 5 présente l évolution des indices annuels de variation d abondance des groupes d espèces par type d habitats sur la période Sur cette période, les quatre indicateurs calculés au niveau régional ne permettent pas de dégager une tendance quelle qu elle soit. Une tendance significative de ces indicateurs ne peut s obtenir que sur le long terme. Les tendances qui semblaient se dessiner précédemment (à la baisse pour les groupes forestier, agricole et généraliste et à la hausse pour le groupe milieux bâtis) ont été contrebalancées cette année de manière parfois importante. Figure 6 : Variation de l indice Habitats sur la période Au niveau national, sur la période , les espèces généralistes présentent une tendance à la hausse tandis que les trois autres groupes diminuent. Indicateur de l impact du changement climatique Au niveau régional, les données concernent cinq espèces pour les maximums thermiques élevés et six espèces pour les maximums thermiques faibles. Figure 7 : Variation de l indice de l impact du réchauffement climatique sur la période En analysant d'une part la tendance linéaire des espèces nichant à des maximums thermiques élevés et d'autre part celle nichant à des maximums thermiques faibles, il est possible de construire un indicateur synthétisant le devenir des espèces sensibles au réchauffement climatique. Ces deux groupes comportant des espèces spécialistes d'habitats également en évolution, l évolution de l'indice de variation ne peut être attribuée uniquement au réchauffement climatique. Pour mesurer l'effet de l'impact de ce dernier, nous pouvons utiliser la différence entre les indices de variations des espèces nichant aux températures élevées et celles nichant à des températures plus faibles. Si cette différence augmente, les espèces nichant aux températures faibles subissent les effets du réchauffement climatique. Cependant, sur la période étudiée, les indicateurs calculés au niveau régional ne permettent pas de dégager une tendance quelle qu elle soit (les tendances qui semblaient se dessiner sur les trois premières années sont annulées par les indicateurs calculés en 2015). Une tendance significative de ces indicateurs ne peut s obtenir que sur le long terme. 6

7 Biodiversité Répartition des espèces à valeur patrimoniale Figures 8 & 9 : Nombre d espèces à valeur patrimoniale par carré échantillon 51 espèces à valeur patrimoniale ont été contactées au moins une fois en Haute-Normandie entre 2012 et 2015 : 17 de l Annexe 1 de la Directive Oiseaux, 21 de la liste rouge des oiseaux nicheurs de France et 28 de la liste rouge régionale des nicheurs. 14 sont inscrites sur deux ou trois listes. Tous les carrés prospectés accueillent au moins une espèce patrimoniale. Le département de l Eure accueille un nombre plus important d espèces de l Annexe 1 tandis que la Seine-Maritime accueille un nombre plus important d espèces de la liste rouge des nicheurs français. Commentaire général En 2015, individus concernant 114 espèces ont été contactés sur l ensemble des points d écoute. En comparant avec les années précédentes, les résultats globaux montrent que la diversité, les effectifs et la fréquence des espèces sont globalement stables sur la période De plus, les indicateurs de variation d abondance, d habitat ou d impact du réchauffement climatique ne peuvent être interprétés. Pour cela, il est nécessaire de poursuivre et pérenniser le programme STOC-EPS car, à ce jour, nous ne disposons que de trop peu d informations pour que les résultats puissent être interprétés. Nous ne pouvons pas exclure, par exemple, que les augmentations ou diminutions observées ne soient liées qu à des évènements interannuels (hiver rigoureux, très doux ou tardif pouvant toucher les populations d oiseaux d une année sur l autre). A cela s ajoute que les dates particulièrement précoces (passage 1) et tardives (passage 2) des campagnes 2012 et 2013 ainsi que les dates très tardives du passage 1 en 2014 ont elles aussi un impact sur les résultats ne facilitant pas leur interprétation. Ces premières campagnes ont cependant permis de jeter les bases d un suivi pluriannuel d un réseau de points STOC-EPS dont la pérennisation permettra à moyen terme de fiabiliser et d affiner les tendances observées qui serviront à une meilleure prise en compte des dynamiques de certaines espèces dans les politiques de préservation de la biodiversité et d aménagement du territoire. 7

8 Évolution de l abondance des oiseaux communs Protocole STOC-EPS Fiche métadonnées et méthodes Contexte dans lequel s inscrit l indicateur Thème Sous-thème Axe Nature de l'indicateur Indices État et évolution des composantes de la biodiversité État et évolution des oiseaux communs nicheurs Biodiversité État et évolution Richesse spécifique Abondance des espèces Fréquence des espèces Répartition des oiseaux : Carte d abondance relative des espèces Indice de diversité Indice de variation d effectifs par espèce Indice de variation par groupe d espèces spécialisées «habitat» Indice de variation par groupe d espèces spécialisées «climat» Répartition des espèces à valeur patrimoniale Objectif Origine Relation avec d autres indicateurs Échelle de restitution Évaluation de l évolution des populations d oiseaux communs nicheurs OBHN Évolution de l occupation des sols Région Producteur indicateur 8

9 Fiche métadonnées et méthodes Données utilisées Suivi STOC-EPS de l OBHN Niveau d accessibilité de Publique la donnée Source (s) OBHN, Groupe Ornithologique Normand, Ligue de Protection des Oiseaux Description Sur un carré échantillon STOC-EPS (2 km x 2 km), 10 points d écoute plus ou moins équidistants sont placés de manière à ce que les habitats soient échantillonnés dans des proportions proches de la réalité. Sur chaque point d écoute, l observateur recense durant exactement 5 minutes tous les oiseaux entendus et/ou vus, posés ou en vol. Chaque point d écoute est effectué deux fois en période de reproduction. Un premier passage, pour recenser les nicheurs précoces, est réalisé entre le 1 er avril et le 8 mai et un second passage, pour recenser les nicheurs tardifs, a lieu entre le 9 mai et le 15 juin. Il est recommandé d effectuer les 2 passages à 4 à 6 semaines d intervalle. Sur la base de notre expérience, et afin d optimiser ce suivi, nous conseillons de réaliser le premier passage autour du 15 avril et le second dans la deuxième quinzaine de mai. Le réseau STOC-EPS de l OBHN comprend 40 carrés STOC-EPS définis selon un tirage aléatoire orienté en fonction de l occupation des sols et des Grands Ensembles Paysagers. Figure 1 : Localisation des carrés STOC-EPS Format Tableur Excel (.xls) au standard régional d échange et de livraison des données Étendue temporelle Généalogie (méthode Réalisation de points d écoute avec observations visuelles et auditives d acquisition) Emprise Région Haute-Normandie Résolution spatiale (cas SIG) / Fréquence d actualisation de la donnée Annuelle 9

10 Fiche métadonnées et méthodes Méthodologie de création de l indicateur Le réseau OBHN compte 40 carrés. Cependant, suite à une erreur lors du tirage aléatoire de ces échantillons, un carré prospecté en 2012 et 2013 a été remplacé, en 2014, par un nouveau carré. Pour limiter les biais liés à une différence de carrés échantillons étudiés d une année à l autre, nous avons choisi de ne travailler que sur les 39 carrés qui ont été prospectés tous les ans de 2012 à Le 40 e carré pourra être inclus dans les analyses en 2016 avec une influence sur les résultats réelle mais limitée. Richesse spécifique : - richesse spécifique totale : nombre d espèces contactées sur l ensemble des carrés échantillons ; - richesse spécifique moyenne : moyenne de la richesse spécifique tous passages confondus par carré. Abondance des espèces : - effectif total (en nombre d individus) : somme des individus contactés sur l ensemble des carrés échantillons ; - effectif moyen (en nombre d individus par carré) : rapport entre l effectif total et le nombre de carrés. Méthode de calcul Fréquence des espèces : - rapport entre le nombre de carrés échantillons où l espèce a été notée sur le nombre total de carrés échantillons prospectés exprimé en pourcentage. Répartition des oiseaux : Carte d abondance relative par espèces - Estimation des effectifs : les effectifs annuels de chaque espèce sont estimés en faisant la somme des contacts par passage, puis en gardant le maximum obtenu sur l un des deux passages, pour chaque point. Nous supposons ainsi que les 2 passages étant en période de nidification, les individus contactés sont potentiellement redondants d un passage à l autre. L effectif par carré est obtenu en sommant l effectif maximum retenu par point. - Interpolation spatiale : la couverture relativement homogène de la région et la standardisation de recueil des données (même durée d écoute sur 10 points distincts) permettent l étude des variations spatiales de l abondance relative des espèces communes. À partir des effectifs par carré, nous utilisons des outils de statistiques spatiales pour interpoler l abondance relative d une espèce à l ensemble du territoire régional (interpolation spatiale par la méthode IDW Inverse Distance Weighted). Cette méthode permet notamment de tenir compte de l hétérogénéité de densité de carrés STOC suivis. La variation de l abondance relative par espèce est représentée par des cartes de coloration continue, du clair au foncé. La coloration la plus claire n implique pas une absence de l espèce, mais une abondance relative négligeable par rapport à celle mesurée sur l ensemble des carrés EPS ailleurs en France 10

11 Fiche métadonnées et méthodes Indice de variation d abondance des espèces : - Les effectifs annuels par espèces sont utilisés pour calculer les indices annuels de variation d effectif, grâce au logiciel de statistique néerlandais TRIM. Ces derniers nous permettront par la suite de calculer la variation en % des effectifs sur la période de 4 ans considérée ici. Indice de variation par groupe d espèces spécialisées «habitat» : - Quatre groupes d espèces spécialistes d habitat ont été définis par le Muséum (espèces «généralistes» : accenteur mouchet, corneille noire, coucou gris, fauvette à tête noire, geai des chênes, hypolaïs polyglotte, merle noir, mésange bleue, mésange charbonnière, pic vert, pigeon ramier, pinson des arbres ; «agricoles» : alouette des champs, bergeronnette printanière, bruant jaune, bruant proyer, buse variable, corbeau freux, faucon crécerelle, linotte mélodieuse, perdrix grise, pipit farlouse ; «forestières» : grimpereau des jardins, grive draine, grive musicienne, pic épeiche, pouillot véloce, roitelet à triple bandeau, roitelet huppé, rougegorge familier, sittelle torchepot, troglodyte mignon et «urbaines» : chardonneret élégant, choucas des tours, hirondelle de cheminée, hirondelle de fenêtre, martinet noir, moineau domestique, pie bavarde, rougequeue noir, tourterelle turque, verdier d'europe). Les taux de variation de ces groupes sont analysés et permettent d obtenir un indice de biodiversité et une tendance par grand type d habitat. Cet indicateur permet d évaluer l évolution de la qualité des habitats. - Certaines espèces peuvent être spécialistes d un habitat au niveau national mais pas au niveau régional, ou inversement. Toutefois, les groupes d espèces définis au niveau national ont été conservés pour construire les indicateurs afin de faire des comparaisons plus aisément. - La valeur de l indicateur une année donnée est calculée en faisant la moyenne géométrique des indices annuels de variation d effectif des espèces concernées pour l année concernée. Méthode de calcul Indice de variation par groupe d espèces spécialisé «climat» : - Cet indicateur permet d évaluer l impact du réchauffement climatique sur les espèces à maximum thermique faible (espèces septentrionales : accenteur mouchet, bruant jaune, corbeau freux, fauvette des jardins, pipit farlouse, roitelet huppé) et à maximum thermique élevé (espèces méridionales : bruant proyer, chardonneret élégant, grimpereau des jardins, hypolaïs polyglotte, linotte mélodieuse). Répartition des espèces à valeur patrimoniale : - L évaluation patrimoniale des carrés échantillons est réalisée en calculant le nombre d espèces de l Annexe 1 de la Directive Oiseaux et des listes rouges régionales et nationales par carré. Les résultats sont représentés sur des cartes. Pour les espèces inscrites sur la liste rouge nationale, ont été retenues les espèces présentant les critères CR, EN, VU et NT. Pour les espèces inscrites sur la liste rouge régionale, ont été retenues les espèces présentant les critères CR, EN et VU. Sur un pas de temps aussi court (4 ans), les indicateurs doivent être interprétés avec prudence. Il n est pas à exclure, par exemple, que les augmentations ou diminutions observées ne soient liées qu à des évènements interannuels (hiver rigoureux, très doux ou tardif pouvant toucher les populations d oiseaux d une année sur l autre). Par ailleurs, lorsqu une espèce montre d importantes fluctuations d une année sur l autre, il est nécessaire de tenir compte du fait que potentiellement, une très bonne année ou une très mauvaise année peut changer la tendance observée significative et ceci même si Limites de l indicateur cette tendance n est l effet que d une seule année et que sur le long terme la tendance restera inchangée. Les modèles proposés par le logiciel TRIM permettent de mettre en avant ces changements de tendance liés aux effets «année». De plus, entre les quatre années de suivi, les carrés n ont pas été prospectés aux mêmes dates (particulièrement précoces et peu adaptées à la région en 2012 et 2013 et tardives en 2014 pour cause de retard dans la notification du marché). Les comparaisons des tendances régionales avec les tendances nationales ont été réalisées sur la base des résultats produits par le Muséum d Histoire Naturelles de Paris. Date de création Septembre

12 Fiche métadonnées et méthodes Date de diffusion Référent (s) technique/scientifique (validateur) Fréquence d actualisation de l indicateur Contact Bibliographie GONm, CSRPN, MNHN Annuelle secretariat@ gonm.org et obhn@hautenormandie.fr Jiguet F (2010). Les résultats nationaux du programme STOC de 1989 à www2.mnhn.fr/vigie-nature Annexe 1 de la directive 2009/147/CE Liste rouge des espèces menacées en France - Chapitre Oiseaux de France métropolitaine. Paris, France / UICN France, MNHN, LPO, SEOF & ONCFS Liste rouge des oiseaux nicheurs de Haute-Normandie - CSRPN

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