RAPPORT D ACTIVITE 2004
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- Florine Fleury
- il y a 6 ans
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1 CENTRE HOSPITALIER DE COLSON SERVICE PHARMACIE RAPPORT D ACTIVITE 2004 INTRODUCTION EVOLUTION DES DEPENSES PHARMACEUTIQUES ANALYSE DES DEPENSES PAR COMPTE ANALYSE DES DEPENSES PHARMACEUTIQUES PAR SECTEURS ANALYSE DES DEPENSES PHARMACEUTIQUES PAR SERVICE CONSULTATION COLLECTIVE RETROCESSIONS ESSAIS CLINIQUES BIOLOGIE ASSURANCE QUALITE AUTRES ACTIVITES CONCLUSION
2 INTRODUCTION Les missions de la pharmacie de l hôpital de Colson sont principalement : - la gestion - l approvisionnement - la dispensation - l assurance-qualité - les vigilances - la sécurisation du circuit pharmaceutique - l information - les actions sur le bon usage du médicament L année 2004 a été marquée par plusieurs points forts : L innovation thérapeutique qui continue à impacter fortement le budget de la Pharmacie et génère des achats supérieurs au budget. La demande d activité optionnelle de rétrocession. La rédaction d un cahier des charges pour la nouvelle informatisation de la pharmacie et du circuit du médicament. L ébauche de rédaction d un manuel d assurance-qualité de la pharmacie (procédure de pharmacovigilance, procédure de stockage des substances vénéneuses et des médicaments stupéfiants). La montée en charge du COMEDIMS (Comité du médicament et des dispositifs médicaux stériles).
3 EVOLUTION DES DEPENSES PHARMACEUTIQUES Les produits gérés par la pharmacie sont les médicaments, les dispositifs médicaux stériles, certains dispositifs médicaux non stériles, les fournitures de laboratoire, les produits de nutrition, soit un total de 1000 références. La part du budget pharmacie représente 1,20 % des dépenses de la section d exploitation (budget général). Exprimée en valeur des achats Les achats pharmaceutiques de l exercice 2004 s élèvent à euros (-14% par rapport à 2003). 90 % des dépenses concernent les achats de spécialités pharmaceutiques avec une forte évolution des achats de nouveaux antipsychotiques (médicaments innovants). Représentant 20 % des achats en 1999, les nouveaux antipsychotiques représentent cette année 42 % des achats des spécialités pharmaceutiques. Répartition des achats 71 % des achats par consultations collectives (spécialités pharmaceutiques, dispositifs médicaux stériles et non stériles) 11,7 % des achats localement 16,3 % des achats directs aux laboratoires en métropole Achats par consultation collective 71 Achats directs aux laboratoires métropole 16,3 Achats locaux 11,7 16,3 11,7 71 Achats par consultation collective Achats directs aux laboratoires métropole Achats locaux
4 Exprimée en valeur des consommations Les consommations en produits pharmaceutiques pour l exercice 2004 représentent une valeur de , stable par rapport à 2003 En 2004 les antipsychotiques atypiques représentent en terme de consommation , valeur en augmentation de 45,8 % par rapport à La part des atypiques représente 41,4% des spécialités consommées. Stock de fin d exercice La valeur totale du stock en fin d exercice 2003 est de , soit une couverture de stock de 10 mois. Le stock initial était de Ce niveau de stock de fin d année reste élevé et s explique par les périodes de marché qui courent jusqu en Mai Compte 6021 stock initial : stock final : mois de consommation Compte 6022 stock initial : stock final : mois de consommation Evolution des dépenses pharmaceutiques Ces dépenses sont dues principalement aux innovations thérapeutiques beaucoup plus coûteuses que les anciens traitements. Comme prévue, les dépenses des antipsychotiques de dernière génération (ZYPREXA, SOLIAN, RISPERDAL) ont fortement évolué en Le LEPONEX, à surveillance hématologique, est moins consommé. Ces 4 produits représentent en 2004 en terme de consommation soit 42% des dépenses des spécialités pharmaceutiques (36% en 2003). ACHATS 2004 CONSOMMATION 2004 ZYPREXA SOLIAN RISPERDAL
5 ANALYSE DES DEPENSES PAR COMPTE Compte 6021 Spécialités pharmaceutiques Les achats de spécialités pharmaceutiques s élèvent à soit 90,4 % de la totalité des achats. Les consommations en médicaments représentent une valeur de Les achats par l intermédiaire du syndicat inter-hospitalier ont représenté soit 70,9 % des achats de spécialités pharmaceutiques. Les achats aux grossistes martiniquais (CERP, SOPHARMA) représentent soit 11,8 % des achats de spécialités pharmaceutiques. Les achats directs aux laboratoires pharmaceutiques (hors marché) représentent soit 17,3 % des achats de spécialités pharmaceutiques. LISTE DES 15 MEDICAMENTS LES PLUS COUTEUX EN VALEUR CONSOMMEE PRODUIT ECART 1 ZYPREXA 10 mg comprimé ,2% 2 SOLIAN soluté buvable ,8% 3 TERCIAN 4% gouttes % 4 HALDOL DECANOAS ,2% injectable 5 RISPERDAL solution buvable ,6% 60 ml 6 LOXAPAC gouttes buvables ,4% 7 MODECATE 125 mg injectable ,2% 8 CLOPIXOL gouttes buvables ,8% 9 CLOPIXOL LP 200 mg injectable ,7% 10 LEPTICUR comprimé ,4% 11 TIAPRIDAL gouttes % 12 RISPERDAL 4 mg comprimé % Parmi les 100 médicaments leaders, les médicaments les plus consommés sont comme chaque année les médicaments du système nerveux central, principalement des neuroleptiques. Parmi les 5 premiers médicaments consommés figurent 3 neuroleptiques de seconde génération.
6 Les formes buvables des neuroleptiques atypiques sont en forte évolution. L HALDOL DECANOAS, en baisse, reste le neuroleptique-retard le plus injecté. Compte 6022 Dispositifs médicaux Les achats de dispositfs médicaux s élèvent à , soit 9,6 % de la totalité des achats pharmaceutiques. Ils se répartissent ainsi : - 73,4 % par l intermédiaire du syndicat inter-hospitalier ( ) - 26,6 % en commandes hors marché Les consommations de dispositifs médicaux s élèvent à Part des sous-comptes L essentiel des achats est constitué de matériels non stériles, de pansements et cotons, de matériels de laboratoires et de dispositifs médicaux stériles. SOUS- ARTICLE ACHAT CONSOMMATION COMPTE Ligatures et sondes 1,5 % 0,9 % Matériels non stériles 35,3 % 41 % Matériels stériles 12,5 % 10,1 % Matériels de labo 18,8 % 15,8 % Pansements et cotons 31 % 31,6 % Autres matériels 0,8 % 0,6 %
7 ANALYSE DES DEPENSES PHARMACEUTIQUES PAR SECTEURS 94,2 % des dépenses concernent l intra-hospitalier : Le secteur le plus consommateur en médicaments et dispositifs médicaux est FDF-Ouest, puis le Nord Atlantique, FDF-Est, le Sud Caraïbe, le Nord Caraïbe, le Sud Atlantique, l UAO. et le SMPR. Les dépenses se répartissent entre : - 90,5 % de spécialités pharmaceutiques ( ) - 9,5 % de dispositifs médicaux ( ) En extrahospitalier, les dépenses ont peu élevées ; elles sont en augmentation de 28,5% par rapport à 2003 ( ). Dépenses pharmaceutiques intrahospitalières FDF-E FDF-O SC SA NA NC UAO SMPR FDF-EFDF-O SC NA NC SA UAO SMPR FDF- FDF- SC SA NA NC UAO SMPR E O Médicaments DM
8 ANALYSE DES DEPENSES PHARMACEUTIQUES PAR SERVICE Les services les plus consommateurs en médicaments sont PAVLOV, ESQUIROL, CHARCOT, REGIS, MAGNAN, MOREL, PINEL, (> annuel), CLEREMBEAU, CABANIS, SMPR (> annuel), puis l UAO et TROIS-ILETS. PAVILLONS DEPENSES 2004 PAVLOV ESQUIROL CHARCOT REGIS MAGNAN MOREL PINEL CLEREMBEAU CABANIS SMPR UAO TROIS-ILETS PAVLOV ESQUIROL CHARCOT REGIS MAGNAN MOREL PINEL CLEREMBEAU CABANIS SMPR UAO TROIS-ILETS 0 DEPENSES 2004
9 CONSULTATION COLLECTIVE La pharmacie de Colson a participé à plusieurs appels d offre organisés par le groupement de commande du Lamentin pour les produits suivants : - spécialités pharmaceutiques - dispositifs médicaux stériles - pansements et cotons - dispositifs non stériles Les achats par l intermédiaire du syndicat inter-hospitalier se sont élevés à soit 72% des achats pharmaceutiques. RETROCESSION La pharmacie délivre au public des médicaments réservés à l usage hospitalier. Ces médicaments sont facturés par la pharmacie aux caisses d assurance maladie avec une marge de 15% représentant les frais de gestion. Les cessions payantes aux patients ambulatoires concernent quelques neuroleptiques non commercialisés en officine de ville. Le nombre d ordonnances rétrocédées dans l année est de l ordre de 150. Un dossier de demande d activité optionnelle de rétrocession de médicaments a été envoyé à la direction de la santé et du développement social de la Martinique en décembre 2004, conformément au décret n du 15 juin ESSAIS CLINIQUES L essai clinique multicentrique OTSUKA 303 a été poursuivi cette année. Cette étude de phase III, mise en route en 1998, compare les effets de l aripripazole et de l halopéridol dans le traitement de la schizophrénie. Deux patients restent sous essai clinique en 2004 dans le secteur Sud-Caraïbe. La pharmacie coordonne la dispensation des traitements, le recueil des prélèvements biologiques, la centrifugation des prélèvements sanguins, l envoi des échantillons à analyser aux USA, la gestion des ECG et la distribution des résultats d analyse.
10 BIOLOGIE Le service de biologie est rattaché à la pharmacie depuis septembre La totalité des examens biologiques est réalisée en sous-traitance avec un laboratoire privé sur la base d une convention garantissant à l établissement un fonctionnement avec toutes les garanties requises. Le livret de biologie conçu par la pharmacie est distribué à tous les services de soins. Les achats de fournitures de laboratoire se sont élevés à 9527, en augmentation de 35% par rapport à En 2004, les prélèvements biologiques expédiés au laboratoire AUDENAY ont généré une facture de (en augmentation de 18 % par rapport à 2003). Dépenses par service Méd. Préventive Trois-Ilets Cabanis Esquirol Pinel Clérembault Magnan Regis Morel Pavlov Charcot UAO 0 1 ASSURANCE QUALITE Outre sa participation au CLIN et à plusieurs groupes de travail concernés par l accréditation de l établissement, la pharmacie a élaboré et diffusé une procédure concernant la pharmacovigilance qui précise les modalités de signalement des effets indésirables en relation avec l usage des médicaments.
11 AUTRES ACTIVITES La pharmacie organise et participe aux réunions du COMEDIMS (Comité du médicament et des dispositifs stériles, du CLIN (Comité de lutte contre les infections nosocomiales), élabore et diffuse un livret pharmaceutique et une lettre du pharmacologue à destination des praticiens, CONCLUSION Les paramètres de gestion pharmaceutique montrent une stabilisation des achats et des consommations des médicaments. La consommation des antipsychotiques de seconde génération continue d augmenter, confirmant la tendance de l orientation vers des traitements innovants plus sûrs mais plus coûteux. Cette donnée est cohérente avec l évolution des recommandations médicales préconisant le recours en première intention à ces antipsychotiques. En 2004, l innovation thérapeutique continue à impacter fortement le budget de la Pharmacie.. Nous notons une insuffisance de moyens en locaux et personnel pour assurer l ensemble des missions qui nous sont assignées.
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