Dispositif SEINE. Insertion professionnelle des apprentis sortis des CFA de Haute-Normandie en juin Cohorte ème vague Suivi à 18 mois

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1 Dispositif SEINE Insertion professionnelle des apprentis sortis des CFA de Haute-Normandie en juin 2009 Cohorte ème vague Suivi à 18 mois Septembre 2011 Pôle bservation et Prospective (REF)

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3 SMMAIRE Eléments clés... 5 Introduction... 7 I. L apprentissage en Haute-Normandie au démarrage de l enquête... 8 II. Mise en place de l enquête SEINE en Haute-Normandie III. Caractéristiques de la population interrogée IV. Evolution des situations V.1 Situation à 18 mois : emploi V.2 Situation à 18 mois : recherche d emploi VI. Satisfaction Conclusion Annexes... 34

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5 Chiffres clés PRINCIPAUX INDICATEURS TAUX DE REPNSE INDICE DE CNNAISSANCE DE LA SITUATIN DES JEUNES TAUX D'EMPLI TAUX D'ACCES A L'EMPLI PART DES EMPLIS DANS LE GFE DE FRMATIN PART D'EMPLI DANS L'ENTREPRISE D'APPRENTISSAGE RESULTATS REGINAUX Á 18 MIS 85,5% Á 12 MIS 75,6% Á 7 MIS 71,4% Á 18 MIS 73,0% Á 12 MIS 78,4% Á 7 MIS 74,7% Á 18 MIS 71,3% Á 12 MIS 68,3% Á 7 MIS 56,9% A 18 MIS 86,0% A 12 MIS 78,5% A 7 MIS 67,6% Á 18 MIS 66,0% Á 12 MIS 67,0% Á 7 MIS 69,0% Á 18 MIS 46,0% Á 12 MIS 45,0% Á 7 MIS 50,0%

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7 Introduction Mis en place par le CREFR à la demande du Conseil Régional de Haute- Normandie en 2009, le dispositif SEINE vise à évaluer l insertion dans la vie active des apprentis dans les 18 mois qui suivent la fin de leur contrat d apprentissage. Cette enquête longitudinale se base sur l interrogation téléphonique des sortants tous les semestres. Les jeunes interrogés retracent les différentes étapes de leur parcours professionnel : emplois, recherche d emploi, formation ou inactivité. L enquête est réalisée par le CFA et saisie simultanément à l aide du logiciel «IRISE» (Instrument Régional d bservation de l Intégration Sociale dans l Emploi) développé par le GREF Bretagne pour le suivi de cohortes pendant un processus d insertion. Ce rapport présente les résultats de l interrogation des sortants de juin mois après la fin de leur apprentissage. La première vague d enquêtes, portant sur le parcours entre le 1 er juillet 2009 et le 31 janvier 2010, a démarré en février 2010 ; les jeunes ont été interrogés à nouveau à partir du 1 er juillet et ont décrit leur parcours d insertion entre le 1 er février et le 30 juin La troisième vague a été réalisée à partir du 1 er janvier 2011 et a permis de recueillir les éléments de parcours vécus entre le 1 er juillet et le 31 décembre Elle a été clôturée le 15 avril Les données ont été nettoyées et codifiées en avril-mai Le CREFR a traité et analysé les informations en juillet Visant à éviter la redondance avec d autres enquêtes existantes et la multiplication des sollicitations des sortants, les résultats recueillis auprès des CFA alimentent l enquête IPA* du Rectorat. * L enquête IPA informe sur le devenir professionnel des apprentis 7 mois après leur sortie du système éducatif. Elle est réalisée auprès des apprentis présumés sortis du système éducatif sous tutelle du ministère de l Education nationale et du ministère de l Alimentation, de l Agriculture et de la Pêche au cours ou à la fin de l année scolaire, tous niveaux confondus.

8 I. L apprentissage en Haute-Normandie au démarrage de l enquête 46 CFA : jeunes apprentis, dont en année terminale LES CENTRES DE FRMATIN D APPRENTIS En Haute-Normandie au 31/12/2009, il y a 46 CFA (dont 2 sections dans le secteur social) : 8 CFA dans l Eure 38 en Seine-Maritime La taille moyenne d un CFA est de 300 apprentis. Les 4 CFA du Bâtiment et des Travaux Publics accueillent 25 % des apprentis. LES APPRENTIS Les apprentis sont au 2/3 des garçons 79 % des apprentis sont dans les niveaux V et IV (Graphique I.1) 75 % des apprentis sont répartis dans 16 CFA 5526 jeunes ont été reçus à leur examen (Graphique I.2), soit 78 % des inscrits et 81,6 % des présents LES ENTREPRISES 64 % des apprentis ont été accueillis dans une entreprise de moins de 10 salariés Les secteurs du bâtiment, du commerce-vente et de l agroalimentaire, alimentaire, cuisine sont les secteurs professionnels les plus représentés (Graphique I.3) LA REGIN L apprentissage est une compétence régionale. La participation de la Haute-Normandie s élève à près de 80 millions d euros pour le fonctionnement des CFA, l investissement, l aide aux employeurs d apprentis.

9 Graphique I.1 : Répartition des apprentis en année terminale au 31/12/2009 par niveau de formation 12% 26% 3% 6% Graphique I.2 : Résultats aux examens des apprentis DFS 53% Niveau V Niveau IV Niveau III Niveau II Niveau I Nombre % présents Nombre % reçus % reçus Moyenne Total inscrits présents /inscrits recus /inscrits /présents REGIN % % 82% 8% 9% Graphique I.3 : Répartition de 72 % des apprentis par secteur professionnel 7% 9% 6% 4% 18% 20% 19% L A P P R E N T I S S A G E E N H A U T E - N R M A N D I E Bâtiment : construction et couverture + Finitions (2 secteurs) Commerce, vente Agro-alimentaire, alimentation, cuisine Coiffure, esthétique et autres spécialités des services Electricité, électronique sauf automatismes productique Moteurs et mécanique automobile Travail du bois et de l'ameublement Structures métalliques, soudure, carrosserie Aménagement paysager - parcs, jardins, espaces verts SURCES : Conseil Régional Haute-Normandie Service Apprentissage

10 II. L enquête SEINE en Haute-Normandie : étapes et méthodologie 85,5 % Taux de réponse 73 % : Indice de connaissance de la situation des jeunes Taux de réponse (Répondants / Interrogés)*100 : (3569 / 4175)*100 Indice de connaissance de la situation des jeunes [(Répondants + Jeunes en poursuite d études connus)/ Inscrits]*100 : [(3569+( )) /7264]*100 Motifs de sortie Refus de répondre, Faux numéro Décès Doublon Autre motif Poursuite d études Apprentissage, formation initiale sous statut scolaire, formation initiale sous statut étudiant Appels infructueux : Appels non aboutis après cinq tentatives à des horaires différents. Sortants Elèves ayant quitté le système éducatif avec ou sans diplôme. Les jeunes en poursuite d études ne sont pas considérés comme sortants. Faisant suite aux interrogations à 7 et 12 mois, la troisième vague de l enquête SEINE a été réalisée par les CFA de Haute-Normandie entre janvier et avril Elle a permis de recueillir les éléments de parcours connus par les sortants entre le 1er juillet et le 31 décembre Les non répondants aux deux premières campagnes d appels ont été retirés de la base d enquêtes. Les sortants qui ont participé uniquement à la 1ère vague sont réinterrogés. Ils doivent retracer le parcours vécu pendant quasiment une année, soit entre le 1er février et le 31 décembre A chaque étape de l enquête sont exclus de l analyse les jeunes en poursuite de formation (847 lors de la 1 ère vague, 101 lors de la 2 ème et 127 lors de la 3 ème ), ainsi que les non répondants avec motifs de sortie. Inscrits, interrogés et répondants jeunes étaient en année terminale dans un CFA de Haute-Normandie au 01/01/2009. Parmi cette population, 783 personnes en poursuite d études n ont pas été appelées. Lors des 1 ère et 2 ème vagues, et sortants ont respectivement été interrogés sortants demeuraient à contacter lors de la 3 ème vague. 85,5 % d entre eux ont répondu, soit d entre eux ont repris une formation et ne sont pas analysés dans cette étude. L enquête porte sur les jeunes entrés sur le marché du travail. A noter que le taux de réponse se réfère aux répondants de la 3ème vague. L indice de connaissance de la situation des jeunes mesure l information dont nous bénéficions sur la situation de la totalité de la population inscrite en année terminale. Sources Les informations sont issues de trois sources différentes : du Rectorat le nombre d inscrits en année terminale dans un CFA en Haute-Normandie en , des CFA les inscrits au 31/12/2008, moins les poursuites en formation connues avant l enquête. La base d interrogation a été constituée par les CFA en janvier 2010, du CREFR les poursuites en formation connues après les interrogations, les appels infructueux, la population répondante et les situations des entrants sur le marché du travail. Champ C est une enquête exhaustive : l ensemble des apprentis présents au 31/12/2008 et qui ont quitté le CFA au cours ou à la fin de l année , qu ils soient diplômés ou non, sont interrogés. Sont exclus les jeunes qui sont en formation initiale (statut scolaire ou étudiant) ou en apprentissage, qu ils aient abandonné en cours d année et repris un autre cursus par la suite, ou qu ils aient poursuivi en formation après leur diplôme.

11 7 264 inscrits en année terminale dans un CFA de Haute-Normandie * * Source : Rectorat interrogés par les CFA de Haute-Normandie Enquête SEINE 1 ère vague 783 personnes en poursuite d études connues par les CFA de Haute-Normandie 847 en poursuite d études non répondants avec motifs de sortie E T A P E S interrogés par les CFA de Haute-Normandie Enquête SEINE 2 ème vague interrogés par les CFA de Haute-Normandie Enquête SEINE 3 ème vague répondants à l enquête SEINE 101 en poursuite d études non répondants avec motifs de sortie 606 non répondants (appels infructueux + non répondants avec motif de sortie) jeunes entrés sur le marché du travail 127 en poursuite d études SURCES : Rectorat de Haute-Normandie, CFA de Haute-Normandie, Traitement CREFR

12 III. Profil des jeunes entrés sur le marché du travail 32 % Part des femmes 22,4 ans Age moyen 70,7 % Taux de diplômés Taux de diplômés : Personnes ayant obtenu leur diplôme / Entrants sur le marché du travail * Métiers du bâtiment : nt été retenus les deux GFE 3 et 4, ainsi que plusieurs diplômes des GFE 07 «Electricité Electronique» et 11 «Travail du bois». Pour le GFE 11, sont inclus les BTS Construction Bois et les BP et CAP Charpentier. Pour le GFE 07, la répartition est complexe dans la mesure où certains diplômes forment aussi bien à l industrie qu au bâtiment : BEP Métiers de l électrotechnique, CAP Préparation et réalisation d ouvrages électriques, BP Installations et équipements électriques, Bac Pro Electrotechnique énergie équipements communicants, BTS Systèmes Electroniques. : Les tableaux et analyses suivants présentent les résultats des répondants entrés sur le marché du travail, c est-à-dire personnes. Un redressement statistique a été opéré sur le niveau de formation et le genre, afin d obtenir les indicateurs moyens représentatifs de l ensemble des apprentis entrés sur le marché du travail. D une vague d interrogations à une autre, les grandes caractéristiques de la population connaissent une légère évolution liée à la population interrogée (reprises de formation absentes de l analyse). Les sortants se situent pour plus de la moitié au niveau V, alors qu ils sont un quart au niveau IV et un peu moins d un quart aux niveaux III et au-delà. Les hommes sont majoritaires, soit deux apprentis sur trois (tableau III.2) ; au niveau V, ils représentent trois personnes sur quatre (graphique III.1). Les femmes sortent avec un niveau de qualification supérieur aux hommes : 59,3 % des femmes ont un niveau supérieur ou égal au baccalauréat, contre 45,8 % de leurs homologues masculins. L âge moyen s élève à 22,4 ans. A la 3 ème vague, 84 % des sortants ont entre 20 et 25 ans (tableau III.3). Les 26 ans et plus représentent 56 % des niveaux I et II. La population a vieilli et la tranche d âge des ans a quasiment disparu. 38 % des apprentis se répartissent dans trois GFE (graphique III.5) : 14 % des sortants sont formés dans le GFE 09 «Production alimentaire», 12 % dans le GFE 04 «Bâtiment second œuvre» et 12 % dans le GFE 15 «Commerce Distribution». La répartition par genre est très marquée selon les GFE : certains sont fortement féminisés, comme le GFE 16 «Coiffure esthétique -Paramédical Social» (95,4 % de femmes) ou 14 «Tertiaire de bureau & spécialisé» (83 % de femmes) et d autres exclusivement masculins (plus de 95 % d hommes) : les GFE du bâtiment (03 et 04) et les GFE industriels (05, 06, 07, 08 et 11). Cinq GFE regroupent 85 % des femmes : les GFE 16 «Coiffure esthétique-paramédical Social», 15 «Commerce Distribution», 09 «Production alimentaire», 00 «Formations du supérieur» et 14 «Tertiaire de bureau & spécialisé». 86,5 % des hommes se concentrent dans neuf GFE (six des sept pré-cités, ainsi que les GFE 09 «Production alimentaire», 00 «Formations du supérieur» et 01 «Agriculture»). Le taux de diplômés atteint 70,7 %. La part de réussite à l examen augmente avec le niveau (graphique III.1). Les femmes sont plus fréquemment couronnées de succès, hormis au niveau III (graphique III.4) : 76 % sont diplômées, contre 80 % des hommes. Les GFE 07 «Electricité Electronique» et 17 «Hôtellerie Tourisme Sport» ont au niveau V les taux les plus faibles. L abandon de formation touche 20 % des niveaux V, contre 3 % des niveaux I et II, et plus particulièrement les GFE 09 «Production alimentaires», 17 «Hôtellerie Tourisme - Sport», 11 «Travail du bois», ainsi que les deux GFE du bâtiment. 48 % des jeunes ont suivi un apprentissage sur leur zone d emploi d origine. 13 % des sortants habitaient sur un territoire où il n existait pas d offre d apprentissage. 10 % venaient d autres régions, mais 9/10 des départements limitrophes. Au 31 décembre 2011, 87 % habitent en Haute-Normandie, dont 33 % à Rouen, 17 % au Havre et 10 % à Evreux.

13 Graphique III.1 : Répartition des sortants par genre et par niveau de formation 38,5 % 61,1 % Niveaux I et II 40,4 % 39,1 59,7 60,9 % Niveau III 36,6 % 63,4 % 43,4 % 56,6 % Niveau IV Niveau V 26,2 % 37,8 73,8 % 62,2 0 26,2 % , % 2000 FEMME Tableau III.3 : Répartition des sortants par niveau et tranches d âge HMME ans ans 26 ans et + Niveaux I et II 0% 44% 56% DFS Niveau III 0% 80% 20% Niveau IV 0% 90% 9% Niveau V 9% 90% 2% Total 4% 84% 11% diplômés 86,4 % 78,6 % 76,5 % 62,5 % Tableau III.4 : Répartition des diplômés par niveau et genre Hommes Femmes Niveaux I et II 86% 88% DFS Niveau III 80% 76% Niveau IV 76% 78% Niveau V 61% 67% Total 69% 74% Tableau III.2 : Répartition des sortants par genre 68 % 32 % P R F I L D E S S R T A N T S Graphique III.5 : Répartition des sortants par genre et par GFE % du total Production alimentaire Bâtiment Second euvre Commerce Distribution Coiffure esthétique - Paramédical social Mécanique - Automatismes Formations du supérieur Agriculture Travail du bois Bâtiment Travaux Publics Electricité - Electronique Travail des métaux Hôtellerie - Tourisme - Sport Tertiaire de bureau & spécialisé Transport Logistique Industrie de process Industries graphiques Arts appliqués Communications Médias FEMME HMME Les métiers du bâtiment * arrivent en tête avec 22,2 %, répartis dans quatre GFE 14 % 12 % 12 % 9 % 8 % 8 % 7 % 5 % 5 % 5 % 4 % 3 % 3 % 2 % 2 % Non sign. Non sign. Non sign. SURCE : Traitement CREFR

14 IV. Evolution des situations 71,3 % Taux d emploi 18 mois 86 % Taux d accès à l emploi Taux d emploi à 18 mois : Personnes en emploi au 31/12/2010 / Entrants sur le marché du travail Taux d accès à l emploi : Personnes ayant accédé à au moins un emploi pendant les 18 mois / Entrants sur le marché du travail Dix-huit mois après leur sortie d apprentissage, 86 % des sortants ont accédé à un emploi (+7,5 pts par rapport à 6 mois plus tôt), que le poste ait été précaire et n ait pas été conservé ou qu il soit occupé au moment de la réalisation de l enquête. Le taux d emploi à 18 mois s élève à 71,3 % et progresse de 3 pts par rapport à la précédente vague. Si, au 31 décembre 2010, 71,3 % des sortants d apprentissage sont en emploi, 22,3 % sont à la recherche d un emploi, 3,9 % en inactivité et 2,5 % en formation (graphique IV.1). C est l emploi qui bénéficie de la baisse du taux de demandeurs d emploi ; la part des jeunes en formation ou inactivité ne varie pas entre les deux interrogations. Les courbes d évolution d insertion dans l emploi (graphique IV.2) laissent apparaître de fortes disparités selon le niveau : 87,3 % des jeunes sortants de niveaux V sont en emploi, pour 84 % au niveau III, 80 % au niveau IV et 60,1 % au niveau V. Au cours des 18 premiers mois, les courbes par niveau ont évolué distinctement : L insertion des sortants de niveaux V s élève à 60,1 % au 31/12/2010 (+4 pts en 6 mois). Elle présente une différence de -11,2 pts à la moyenne. L emploi évolue lentement : entre le 31/12/2009 et le 31/12/2010, la progression est de 12 pts. Ce sont les niveaux V qui ont été les plus grands bénéficiaires de l augmentation du taux d emploi entre les 12 et 18 ème mois. L écart entre le taux d insertion des niveaux V et des niveaux les plus élevés se réduit et passe de 31 pts à 27,2 pts en 6 mois. Comme au semestre précédent, le GFE 13 «Transport logistique» porte le taux d insertion de ce niveau et présente un taux d emploi très largement supérieur à l ensemble des autres GFE (85,1 %), bien qu il soit en baisse par rapport au semestre précédent : faibles effectifs, CDI en forte hausse à partir du 16ème mois, part de l intérim et des CDD de moins de 6 mois importante du fait de recrutements conjoncturels. A contrario, c est le GFE 15 «Commerce Distribution» qui présente le taux d emploi le plus faible (51,8 % à 18 mois). Le GFE 06 «Mécanique - automatismes» connait la plus forte progression du taux d emploi, mais demeure néanmoins à un niveau modéré (55,5 %, +8 pts). 84 % des niveaux III sont en emploi au 31/12/2010, et 80 % pour les niveaux IV. Les deux courbes présentent des caractéristiques similaires : entre les 13 et 18èmes mois, elles sont relativement stables et oscillent d un point à peine suivant le niveau. L insertion des niveaux IV est portée par les GFE 8 «Industries de process» et 11 «Travail du bois», avec des taux d emploi respectifs s élevant à 94 % et 93 %. 81,4 % des BP sont en emploi (+1,4 pt), contre 76,6 % des BacPro (+4,6 pts)*. En revanche, il n y a pas d écart significatif par GFE au niveau III (faibles effectifs). * Les BP représentent 52 % de la population de niveau IV, les BacPro 40 %.

15 0 mois 1 mois 2 mois 3 mois 4 mois 5 mois 6 mois 7 mois 8 mois 9 mois 10 mois 11 mois 12 mois 13 mois 14 mois 15 mois 16 mois 17 mois 18 mois 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% Graphique IV.1 : Evolution de la situation dans les dix-huit premiers mois suivant la sortie SITUATIN A 18 MIS FRMATIN 2,5 % INACTIVITE 3,9 % RECHERCHE D EMPLI 22,3 % EMPLI 71,3 % E V L U T I N D E S 30% 20% 10% 0% EMPLI RECHERCHE EMPLI INACTIVITE FRMATIN S I T U A T I N S Graphique IV.2 : Evolution de l emploi dans les dix-huit premiers mois suivant la sortie SITUATIN A 18 MIS 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Niveaux I et II 87 % Niveau III 84 % Niveau IV 80 % Niveau V 60 % Niveau V Niveau IV Niveau III Niveaux I et II SURCE : Traitement CREFR

16 IV. Evolution des situations Emploi continu : 80 % d emploi et + sur la période observée Emploi majoritaire : 50 à 80 % du temps en emploi sur la période observée Emploi minoritaire : 25 à 50 % en emploi et moins de 50 % en formation, recherche d'emploi et/ou inactivité sur la période observée Formation majoritaire : 50 % et plus en formation sur la période observée Recherche d'emploi & inactivité majoritaires : 50 % et plus en recherche d emploi et/ou en inactivité Comme le semestre précédent, les sortants de niveaux I et II arrivent en tête des taux d'emploi, et ce dès le 9 ème mois : à 18 mois, ils atteignent 87,3 %. Si le taux d emploi a fortement progressé pendant les 13 mois suivant la sortie d apprentissage, il stagne entre le 13 et le 16 ème mois et décroit de 3 pts ensuite. En moyenne, les jeunes de niveau V trouvent leur premier emploi le 01/10/2009, alors que l insertion intervient entre le 1er et le 10 septembre pour les sortants des autres niveaux. Pour mémoire, au niveau V, l accès à l emploi intervient entre les 2 et 3èmes mois après la sortie. Il en est de même pour les niveaux III et IV. En revanche, les niveaux I et II sont restés majoritairement un mois de plus en formation qu en moyenne. Leur insertion a connu quatre semaines de décalage avec les autres sortants et intervient entre les 4 et 5 ème mois : 57 % sont en emploi à 4 mois, 68 % à 5 mois. L accès à l emploi est d autant plus fort que le taux d emploi à 18 mois est élevé (tableau IV.3) : 84 % des sortants de niveau III sont en emploi au 31/12/2010, et 95 % d entre eux ont accédé à au moins un poste. Les niveaux V bénéficient de la plus forte hausse de l accès à l emploi (+10 pts, contre 5 pts pour les autres niveaux). 41 % des niveaux V ont été majoritairement demandeurs d emploi ou inactifs au cours des 18 premiers mois (-6 pts) ; a contrario, 53 % ont été en emploi continu ou majoritaire (+9 pts). En moyenne, les personnes qui ont accédé à l emploi ont mis 117 jours pour trouver leur premier poste (tableau IV.4). Cet indicateur calcule le nombre de jours entre la fin de la sortie de formation et le premier emploi trouvé, qu il s agisse d un emploi durable ou non. Là encore, le niveau de formation apparait comme discriminant : 64 % des sortants de niveaux I et II et 63 % des niveaux IV mettent moins de 3 moins pour trouver un emploi, contre 49 % des sortants de niveau III. Si 14 % des sortants n ont pas travaillé, 64 % ont accédé à l emploi en moins de 6 mois. L accès à l emploi progresse ensuite de 7 à 8 pts par trimestre pendant 6 mois, puis ralentit après le 12 ème mois (environ +3 pts par trimestre).

17 Tableau IV.3 : Temps passé en emploi, formation ou inactivité par niveau (sur 18 mois) Niveau / Temps passé par situation Emploi continu Emploi majoritaire Emploi minoritaire Formation majoritaire Recherche d'emploi & inactivité majoritaires Accès à l'emploi Niveaux I et II 47% 39% 6% 1% 9% 96% Niveau III 55% 23% 5% 2% 15% 95% Niveau IV 54% 22% 3% 2% 18% 93% Niveau V 33% 20% 4% 2% 41% 78% Total 43% 23% 4% 2% 28% 86% Niveaux I et II Niveau III 3% 15% Tableau IV.4 : Durée pour trouver le premier emploi 17% 32% 26% 15% 32% 17% 8% 8% 5% 5% 4% 5% 4% 5% E V L U T I N D E S S I T U A T I N S Niveau IV 13% 21% 25% 17% 6% 4% 8% 7% Niveau V 11% 19% 13% 12% 8% 6% 9% 22% 0% 20% 40% 60% 80% 100% A la sortie Moins d'un mois De un à trois mois De trois à six mois De six à neuf mois De neuf à douze mois Treize mois et plus Aucun emploi trouvé SURCE : Traitement CREFR

18 V.1 Situation à 18 mois : emploi Les tableaux et analyses suivants présentent les résultats de la population en emploi à 18 mois. 69,2 % Taux d emploi : des femmes à 18 mois 72,5 % Taux d emploi des hommes à 18 mois 78 % Part des diplômés en emploi à 18 mois 56 % Part des non diplômés en emploi à 18 mois A 18 mois, la part des femmes en emploi est moins élevée que celle des hommes : 69,2, contre 72,5 %. Cependant, elle varie selon le niveau (tableau V.1.1) : Au niveau V, le taux d insertion des femmes à 18 mois s élève à 51,9 %, contre 63 % pour les hommes. Ce sont les hommes qui ont le plus profité de l augmentation du taux d emploi ; l écart entre hommes et femmes atteint 11 pts. Cet écart se creuse également au niveau IV, bien qu il demeure plus modéré (5,7 pts). C est au niveau III que le taux d emploi des femmes progresse le plus (+3,8 pts), alors que celui des hommes à 18 mois a baissé (-1,8 pts) par rapport aux résultats à 12 mois. Aux niveaux I et II, les femmes bénéficient du taux d emploi le plus élevé ; celui des hommes n évolue pas. L obtention du diplôme (tableau V.1.2) impacte le taux d insertion pour les sortants de niveau V, et dans une moindre mesure les autres niveaux : 69 % des sortants de niveau V diplômés sont en emploi 18 mois après la sortie de formation, contre 46 % des non diplômés. Entre 12 et 18 mois, l écart diminue un peu entre diplômés et non diplômés : parmi des derniers, ce sont les sortants des niveaux I à III et des niveaux V qui progressent le plus (respectivement +5,5 pts et +4,3 pts). Suivant le GFE, le taux d emploi à 18 mois (graphique V.1.3) varie de 63 à 93 %. Il progresse de 3 pts entre les deux vagues d interrogation en moyenne (11 pts entre 7 et 12 mois). Les quatre premiers GFE demeurent à des niveaux élevés et n évoluent pas ou peu (-1pt pour les GFE 14 et 00) : 93 % des sortants du GFE 8 «Industries de process» sont en emploi à 18 mois : le volume de sortants est peu élevé, les formations sont de niveau III et IV et présentent une insertion favorable sur les métiers à forte technicité des industries chimiques et pétrochimiques. Le processus de passage en CDI s accélère entre le 12 et 18ème mois : 55 % des jeunes en emploi ont signé un CDI (+16 pts) (graphique V.1.4). Il en est de même pour le GFE 14 «Tertiaire de bureau et spécialisé» : le taux d emploi n évolue pas (87 %) mais la part des CDI augmente (63 %, +11 pts), portés par les niveaux II et III. Regroupant la majeure partie des effectifs de niveaux I et II, le GFE 00 «Formations du supérieur» connait un taux d emploi à 18 mois de 86 %. Les CDI augmentent de 10 pts (71 %), alors que les contrats de professionnalisation disparaissent (ils représentaient 13,5 % des emplois à 12 mois). Même processus pour le GFE 13 «Transport logistique» : après une forte augmentation du taux d emploi entre 7 et 12 mois, les contrats se stabilisent : c est la plus forte augmentation de la part des CDI (69 %, +18 pts). Quatre GFE, dont les taux d emploi à 12 mois étaient inférieurs à la moyenne, connaissent de fortes augmentations entre les 12 et 18ème mois : Le GFE 08 «Mécanique Automatismes» arrive maintenant à la sixième position (taux d emploi 74 % ; part des CDI encore faible à 56 %).

19 Tableau V.1.1 : Taux d emploi à 18 mois par genre et par niveau Genre / Niveau Femme Homme Total Niveaux I et II 89% 86% 87% Niveau III 84% 84% 84% Niveau IV 77% 83% 81% Niveau V 52% 63% 60% Total 69% 73% 71% Graphique V.1.3 : Taux d emploi à 18 mois par GFE et évolution par rapport à 12 mois Industrie de process Tertiaire de bureau & spécialisé Formations du supérieur Transport Logistique Electricité - Electronique Mécanique - Automatismes Travail des métaux Coiffure esthétique - Paramédical social Moyenne tous GFE Travail du bois Agriculture Commerce Distribution Bâtiment Second euvre Production alimentaire Hôtellerie - Tourisme - Sport Bâtiment Travaux Publics Industries graphiques Communications Médias Arts appliqués Tableau V.1.2 : Taux d emploi à 18 mois suivant l obtention du diplôme et par niveau Niveau / btention du diplôme Diplômés Non diplômés Niveaux I et II 88% 84% Niveau III 86% 76% Niveau IV 84% 72% Niveau V 69% 46% Total 78% 56% 93 % 87 % 86 % 78 % 75 % 74 % 73 % 72 % 71 % 71 % 71 % 69 % 66 % 66 % 64 % 63 % Non sign. Non sign. Non sign. -1pt = -1pt = +5pts +8pts +8pts +4pts +3pts +6pts +2pts +1pt +2pts +4pts +2pts +6pts Z M S U R L E M P L I 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% SURCE : Traitement CREFR

20 V.1 Situation à 18 mois : emploi 61,7 % Part des emplois CDI Emplois de longue durée : CDI + fonctionnaires + engagés dans l armée + employés à leur compte + CDD de plus de 6 mois Emplois aidés : Contrat Unique d Insertion (CUI), Contrat Initiative Emploi (CIE), Contrat d Accompagnement dans l Emploi (CAE), Contrat de professionnalisation : en 79,5 % Part des emplois de longue durée 1,7 % Part des emplois aidés Cette progression est portée par les niveaux III, alors que le taux d emploi des niveaux V est inférieur de 5 pts à la moyenne. Le taux d emploi du GFE 05 «Travail des métaux» a connu la plus forte progression (73 %, +8 pts). Si elle a fortement augmenté, la part des CDI s élève à 56 % (62 % en moyenne). Les contrats de professionnalisation, qui représentaient 20 % des emplois à 12 mois, ont disparu. Le GFE 11 «Travail du bois» présente des résultats similaires (taux d emploi 71 % ; part des CDI 57 %). A noter que le GFE 03 «Bâtiment Travaux Publics» demeure celui dont le taux d emploi est le plus bas malgré une croissance de 6 pts. Quelques autres résultats remarquables : Progression constante du taux d emploi du GFE 07 «Electricité Electronique», qui reste à un niveau élevé (75 %, +5 pts) et forte élévation de la part des CDI (+15 pts). 66 % des sortants du GFE 9 «Production alimentaire» sont en emploi à 18 mois (+4 pts). 81 % des sortants sont de niveau V : ce sont plutôt ces derniers qui portent la progression ce semestre. Les débouchés varient selon les métiers : faibles pour les CAP Pâtissier et Charcutier et les BP Cuisinier, élevés pour les CAP et BP Boulanger et les BTM Pâtissier. Ces résultats diffèrent fortement de ceux observés le semestre précédent. La part des CDI évolue peu et se retrouve inférieure à la moyenne (60 %, contre 62 % tous GFE confondus). 61,7 % des contrats de travail sont à durée indéterminée, et 79,5 % peuvent être considérés comme des emplois de longue durée. Le taux de CDI rejoint la moyenne au niveau III (62 %). Les niveaux I et II connaissent encore une forte progression (+11 pts), à peine supérieure à celles des niveaux III et IV (+10 pts). Le niveau V, qui n avait connu quasiment aucune évolution pendant les 12 premiers mois, progresse de 5,5 pts ; il demeure largement en dessous des autres niveaux. La part des contrats aidés a nettement diminué après le 12 ème mois : 1,7 % des contrats de travail (-3,3 pts). Les contrats de professionnalisation, signés à la suite des contrats d apprentissage, se terminent douze mois après la sortie du CFA. 3,1 % des jeunes en emploi sont à leur compte (7,3 % dans le GFE 16 «Coiffure esthétique Paramédical Social» et 6,9 dans le GFE 4 «Bâtiment Second Œuvre»). Temps complet : Personnes dont le temps de travail est supérieur ou égal à 32h/hebdomadaires 92,2 % des jeunes en emploi (graphique V.1.6) travaillent à temps complet (plus de 32h hebdomadaires), soit 83 % des femmes et 96,5 % des hommes. Parmi les femmes en emploi de niveau V, 32 % travaillent moins de 32h/semaine. Le temps partiel concerne essentiellement les GFE 15 «Commerce Distribution» (vendeurs) et 16 «Coiffure esthétique - Paramédical Social» (coiffeur, esthéticien, assistant maternel), avec respectivement 16,5 % et 19 % de temps de travail inférieur à 32h. 52 % des jeunes en emploi (graphique V.1.7) déclarent toucher une rémunération située entre 1000 et 1500 nets. A noter la part importante des non réponses (20 %). La donnée est rendue inexploitable du fait d un CFA qui n a pas renseigné cette rubrique à 91 %.

21 Graphique V.1.4 : Répartition des contrats de travail par GFE Formations du supérieur Transport Logistique Electricité - Electronique Commerce Distribution Coiffure esthétique - Paramédical social Hôtellerie - Tourisme - Sport Tertiaire de bureau & spécialisé Moyenne tous GFE Bâtiment Second euvre Production alimentaire Travail du bois Agriculture Bâtiment Travaux Publics Travail des métaux Mécanique - Automatismes Industrie de process Industries graphiques Arts appliqués Communications Médias Part des CDI 71 % 69 % 68 % 65 % 64 % 64 % 63 % 62 % 61 % 60 % 57 % 56 % 56 % 56 % 56 % 55 % Non sign. Non sign. Non sign. +11 pts +18 pts +15 pts +7 pts +8 pts +11 pts +11 pts +9 pts +11pts +2pts +5pts +12pts +3pts +7pts +8pts +16pts Z M S U R L E M P L I 0% 20% 40% 60% 80% 100% CDI CDD Intérim Contrats aidés Autres contrats Tableau V.1.5 : Part des jeunes en CDI par niveau de formation Graphique V.1.7 : Salaire net mensuel dont 61,7 % des jeunes en emploi sont en CDI Niveaux I et II 73% Niveau III 62% Niveau IV 68% Niveau V 53% Moins de De à De à % 26% 26% De à % Graphique V.1.6 : Part des jeunes qui travaillent à temps complet De Non sign. à Non sign. Non sign. ou plus 5% 6% 92 % Non réponse 20% 0% 10% 20% 30% SURCE : Traitement CREFR

22 V.1 Situation à 18 mois : emploi 46 % Part des apprentis restés dans leur entreprise d apprentissage 64 % Part des apprentis : travaillant dans des entreprises de moins de 50 salariés 46 % des sortants (graphique V.1.8) travaillent dans leur entreprise d apprentissage (respectivement 50 % et 45 % lors des 1 ère et 2 ème vagues). Les niveaux I, II et IV demeurent un peu plus fréquemment chez leur précédent employeur qu en moyenne (49 et 51 %), à la différence des niveaux V (40,5 %). Les très petites entreprises sont les principaux employeurs des jeunes sortant de l apprentissage (graphique V.1.9) : 64 % sont embauchés dans des entreprises de moins de 50 salariés. Ce taux n évolue pas entre les vagues. La taille de l entreprise est fortement corrélée à la spécialité et/ou au niveau de formation : 74 % des niveaux IV et 70 % des niveaux V travaillent dans des structures de moins de 50 salariés. En revanche, deux sortants de niveau I et II sur trois sont en emploi dans des entreprises de plus de 50 salariés ; il en est de même pour 46 % des niveaux III. 90 % des jeunes en emploi du GFE 08 «Industrie de process» travaillent dans des établissements de plus de 50 salariés. Les ¾ des sortants du GFE 16 «Coiffure esthétique paramédical social» sont accueillis dans des entreprises de moins de 10 salariés ; il en est de même pour plus de la moitié des sortants des GFE 01 «Agriculture», 09 «Production alimentaire» et 15 «Commerce distribution». Les jeunes en emploi sont davantage salariés des secteurs des services, (31,2 %) de l industrie (24,5 %) et de la construction (21,2 %) que du commerce (19,3 %) ou de l agriculture (3,8 %). Les sortants de niveaux I à III sont principalement employés dans les secteurs des services et de l industrie (graphique V.1.10). La part des niveaux IV est élevée dans le commerce. 57 % des jeunes de niveau V ont été engagés dans le secteur de la construction. L entreprise d apprentissage demeure le premier vecteur d accès à l emploi (graphique V.1.11) : 33 % des jeunes déclarent avoir trouvé leur emploi au sein de cette entreprise (contre 35 % à 12 mois et 42 % à 7 mois). Ils représentent 40 % des niveaux I, II et IV. A noter que seuls 26 % des niveaux V mentionnent leur entreprise d apprentissage (-3 pts par rapport à juin 2010). Les initiatives personnelles (candidatures spontanées, relations personnelles) arrivent en deuxième et troisième positions des démarches (respectivement 22 et 13 % des citations). La part des relations personnelles est particulièrement importante pour les niveaux V (18 %). L intérim a permis d accéder au poste occupé dans 10 % des cas (10 % des contrats de travail). Le recours aux annonces et Pôle Emploi sont signalés dans une moindre mesure (6 et 4 %). 4 % des niveaux IV évoquent la reprise d activité ; dès la fin de leur apprentissage, ils se mettent à leur compte.

23 Graphique V.1.8 : Connaissance de l employeur 46 % des jeunes sont embauchés dans leur entreprise d apprentissage Graphique V.1.9 : Répartition des jeunes par taille d entreprise 20% 11% Graphique V.1.10 : Répartition des jeunes en emploi par secteur d activité de l entreprise suivant le niveau 6% 24% 3% 38% Aucun salarié Moins de 10 salariés De 10 à 49 salariés De 50 à 499 salariés 500 salariés et plus Ne sait pas Z M S U R L E M P L I AGRICULTURE 1% 25% 32% 42% INDUSTRIE 16% 19% 30% 36% CNSTRUCTIN 6% 5% 33% 57% CMMERCE 5% 15% 42% 38% SERVICES 17% 16% 28% 39% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Niveaux I et II Niveau III Niveau IV Niveau V Graphique V.1.11 : Vecteur d accès à l emploi Pôle Emploi 33% 4% 6% 10% 12% Réponse à une annonce Agence d'intérim Autre 22% 13% Relations personnelles Candidature spontanée Entreprise d'apprentissage SURCE : Traitement CREFR

24 V.1 Situation à 18 mois : emploi 43 % Taux de rétention dans la zone d emploi 66 % Part des sortants travaillant dans le GFE dans lequel ils ont été formés Taux de rétention des jeunes par zone d emploi : Part des jeunes qui ont trouvé un emploi dans la zone d emploi (ZE) dans laquelle ils ont été formés : Entre les trois vagues d interrogation, le taux de rétention dans la zone d emploi n évolue pas : 43 % des jeunes en emploi travaillent sur la zone d emploi dans laquelle ils ont été formés (carte V.1.12). Les disparités sont importantes selon les territoires : 56 % des sortants des CFA de la zone du Havre (-2 pts) trouvent un emploi sur la zone, contre 16 % pour la zone de Pont-Audemer (+1 pt). Les zones de Lillebonne et de la Vallée de la Bresle, dont les sortants sont peu nombreux, connaissent les plus fortes variations ces six derniers mois : +5 pts pour Lillebonne qui atteint 31 % de taux de rétention et +3 pts pour la Vallée de la Bresle (38 %). A noter que, hors Le Havre et Rouen, la mobilité est importante, y compris au niveau V : seuls 32 % des jeunes formés à Dieppe y demeurent. Ils sont 33 % à faire de même à Evreux. La mobilité des niveaux III est régionale ; les deux tiers des formés à Rouen et Le Havre y sont embauchés. Seuls 31,5 % des niveaux I et II restent dans la zone dans laquelle ils ont été formés, contre 49 % des niveaux III. A total, 19,4 % des jeunes s insèrent hors région : ils représentent 47 % des niveaux I et II (21 % en Ile de France). Tous niveaux confondus, 27 % des jeunes formés à Evreux sont en emploi à 18 mois hors région (10 % en Ile-de- France). 66 % des jeunes travaillent dans le GFE dans lequel ils ont été formés (graphique V.1.14) ; la correspondance entre GFE d emploi et de formation diminue d 1 pt entre les deux vagues (-3 pts depuis la 1 ère vague). Cette légère baisse s explique par le fait que plus la durée d insertion est longue, plus l emploi trouvé s éloigne du cœur de métier. La différence entre les niveaux est fortement marquée (tableau V.1.13) : 79 % au niveau IV (+1 pt), pour 58 % au niveau V (=). N.B.: les CFA se concentrent sur 7 territoires (exceptions faites des antennes). Cela explique les taux de rétention de 0 % sur certaines zones d emploi. Au niveau V, le lien formation-emploi varie fortement selon les GFE. Il est faible dans le GFE 04, mais fort dans les GFE13, 15, 03 et % des jeunes formés dans le GFE 04 «Bâtiment Second œuvre» sont employés dans ce GFE, 25 % trouvent un emploi dans le GFE 03 «Bâtiment travaux publics» et 25 % dans d autres types de postes (tels que manutentionnaire, vendeur ou agent de sécurité). A noter qu une imprécision au sein de la nomenclature PCS*** exclut les métiers de carreleur et plaquiste du GFE 04 et les codifie avec le GFE 03 ; or, les formations qui mènent à ces métiers relèvent bien du GFE 04. Si l on tient compte de cette donnée, la correspondance entre formation et métier s élève à 62 % pour le GFE 04. La part réelle des jeunes formés dans le GFE 04 et ayant accédé à un poste dans le GFE 03 s élèverait à 18 % au lieu de 25 %. En retirant de la PCS concernée les carreleurs et plaquistes, 28 % des jeunes se déclarant maçons ont été formés dans le GFE 04. Avec le GFE 04 «Bâtiment Second œuvre», le GFE 09 représente plus de la moitié des sortants à ce niveau. Le taux d emploi dans le GFE de formation est conforme à la moyenne du niveau V. n retrouve sur les postes de vendeurs en alimentation une part quasiment similaire de sortants des GFE 09 «Production alimentaire» et 15 «Commerce distribution». Dans le GFE 13 «Transport logistique», 78 % des formés travaillent dans le métier de formation. Il en est de même pour 74 % des sortants du GFE 15 «Commerce distribution». 69 % des jeunes formés dans les GFE 03 «Bâtiment travaux publics» et GFE 01 «Agriculture» demeurent en emploi dans leurs GFE d origine. *** Les carreleurs et plaquistes sont codifiés dans la même PCS que les maçons qualifiés (632A).

25 Carte V.1.12 : Taux de rétention par zone d emploi 0 % 30 % 38 % Z M S U R 56 % 31 % 16 % 49 % 0 % 0 % L E M P L I 0 % 0 % 23 % 0 % Tableau V.1.13 : Taux d emploi à 18 mois dans le GFE de formation par niveau 66 % des jeunes en emploi travaillent dans leur GFE de formation dont Niveaux I et II 67% Niveau III 60% Niveau IV 79% Niveau V 58% SURCE : Traitement CREFR

26 V.1 Situation à 18 mois : emploi Dans les GFE industriels 06 et 07, le lien entre formation et emploi semble plus distendu : un sortant sur deux du GFE 06, formé quasi exclusivement en CAP ou BEP de maintenance de véhicules, travaille dans son GFE de formation. Un sur quatre occupe un poste d ouvrier non qualifié dans un GFE industriel (GFE 05, 07 ou 08). De même, la moitié des sortants du GFE 07 y sont employés et un quart sont salariés dans le GFE 06 (pour les mentions complémentaires en lien avec la maintenance automobile). 79 % des sortants du niveau IV s insèrent dans leur GFE de formation. La corrélation entre formation et emploi trouvé est très forte et se vérifie dans quasiment tous les GFE. Le GFE 16 «Coiffure esthétique Paramédical Social», qui présente le volume de sortants le plus élevé, est, avec le GFE 03 «Bâtiment travaux publics» et le GFE 17 «Hôtellerie restauration», celui où le lien est le plus resserré : les sortants y sont embauchés à hauteur de 90 % (respectivement 94 % et 90 % dans les GFE 03 et 17). Comme au niveau V, le GFE 06 forme des salariés qui restent dans ce GFE en mécanique automobile, mais qui peuvent aussi s insérer dans les GFE 07 et 08 pour ceux qui sortent des formations de maintenance industrielle. Lorsque la recherche d emploi s allonge, le sortant diversifie son champ d investigation. Tant pour les niveaux IV que V, plus le temps passé en emploi est court depuis la sortie d apprentissage, moins l emploi trouvé l est dans le GFE de formation : seuls respectivement 58 % des niveaux IV et 43 % des niveaux V demeurent dans le GFE d origine s ils ont travaillé moins de 50 % du temps depuis la fin de leur apprentissage. Au niveau III, le lien entre formation et emploi demeure de 6 pts inférieur à la moyenne (+1,3 pt) : les sortants présentent un taux d emploi à 18 mois élevé, s insèrent moins souvent dans leur entreprise d apprentissage qu en moyenne et sont employés à 59 % dans leur GFE de formation. Néanmoins, il convient d interpréter les résultats avec précautions du fait d un volume de sortants peu élevé. L insertion dans le GFE de formation est contrastée : elle est forte partout (particulièrement les GFE 13, 01 et 14), hormis dans le GFE 09 «Production alimentaire» et les GFE industriels (GFE 05, 06, 07, 08) où il existe une certaine perméabilité entre les fonctions. Près de la moitié des sortants du GFE «Mécanique automatismes» travaillent dans le GFE «Electricité électronique» : il s agit des techniciens d installation et de maintenance des équipements industriels (PCS 477B incluse dans le GFE 7). Les effectifs des autres GFE industriels sont trop faibles pour tirer des conclusions fiables. A noter que la durée pour trouver un emploi et le temps passé en emploi n ont pas d impact sur le lien entre GFE de formation et d emploi. Aux niveaux I et II, le GFE 00 «Formations du supérieur», majoritaire, regroupe des formations diversifiées. Si 67 % des jeunes sont engagés dans leur GFE de formation, les premiers emplois témoignent d un léger déclassement à l embauche. Les postes occupés sont en lien direct avec la formation suivie ; à défaut d obtenir un statut cadre, le jeune sera recruté en tant que technicien supérieur dans le domaine d activités dans lequel il a été formé. Entre 12 et 18 mois, le lien entre formation et emploi augmente de 2,4 %. Dix-huit mois après leur sortie de formation, 25 % des sortants des formations de niveau supérieur (GFE 00) sont en emploi dans les GFE 14 «Tertiaire de bureau & spécialisé» et GFE 15 «Commerce et distribution». Leur proportion s élevait à 30 % six mois plus tôt.

27 Graphique V.1.14 : Taux d'emploi à 18 mois dans le GFE de formation Coiffure esthétique - Paramédical social Tertiaire de bureau & spécialisé Industrie de process Transport Logistique Agriculture Bâtiment Travaux Publics 84 % 79 % 78 % 76 % 74 % 74 % -4pts +2,1pts +1,6pts -,2,8pts +1pt -1,2pt Z M S U R Commerce Distribution Hôtellerie - Tourisme - Sport Moyenne tous GFE Formations du supérieur Travail des métaux Travail du bois Production alimentaire 72 % 71 % 66 % 65 % 64 % 64 % 62 % -1,5pt -3,4pts -1pt +2,1pts -2pts +0,7pt +0,5pt L E M P L I Electricité - Electronique 60 % -1,9pts Bâtiment Second euvre 57 % +2,8pts Mécanique - Automatismes Communications Médias Industries graphiques Arts appliqués 44 % -1,5pts Non sign. Non sign. Non sign. 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% SURCE : Traitement CREFR

28 V.2 Situation à 18 mois : recherche d emploi et inactivité 22,3 % Part des jeunes recherche d emploi : en 3,9 % Part des jeunes inactifs Taux de demandeurs d emploi : Demandeurs d emploi en fin de période / Entrants sur le marché du travail Part des inactifs : Ensemble des inactifs / Entrants sur le marché du travail Inactifs En attente d un emploi, En attente d une formation, En attente d une mission d intérim, Congé maternité, Déménagement, Problème de santé ponctuel, Projet d installation à son compte, Autre motif d inactivité Après une baisse importante entre 7 et 12 mois (-11 pts), le taux de demande d emploi continue à décroître de façon plus modérée (-2,7 pts). Dix-huit mois après leur sortie d apprentissage, 22,3 % des jeunes sont en recherche d emploi, soit 5 à 31 % selon les GFE (graphique V.2.1). Les niveaux de formation sont inégalement touchés. 32 % des niveaux V sont à la recherche d un emploi (-4 pts) ; ils sont trois fois moins nombreux aux niveaux III et audelà (tableau V.2.2). L insertion étant fortement corrélée au niveau de formation, la part de demandeurs d emploi est d autant plus élevée que la part des niveaux V est prépondérante dans un GFE. n retrouve en tête les quatre GFE où les niveaux V sont les plus représentés (80 % et plus de niveaux V). A l inverse, 7 % des sortants du GFE 08 «Industries de process» sont en recherche d emploi 18 mois après la sortie. Ils ont connu la plus forte baisse le dernier semestre (-11 pts), à lier avec l absence de niveaux V et de faibles effectifs. Au niveau V, la part des demandeurs d emploi est plus importante dans les GFE 15 «Commerce Distribution» et 06 «Mécanique Automatismes» (39 %) qu en moyenne. ZM SUR LES NIVEAUX V Dix-huit mois après la fin de l apprentissage, parmi les niveaux V : 60 % sont en emploi, 18 % ont accédé à l emploi mais sont en recherche d emploi, inactivité ou stage de formation continue au moment de l interrogation, 22 % n ont accédé à aucun emploi. Les 2/3 n ont pas obtenu leur diplôme et plus d un sur trois a abandonné sa formation avant la fin, en majorité en 1ère année. n ne note pas d écart entre les hommes et les femmes : 22 % sont en recherche d emploi (-3 pts pour les femmes et -2 pts pour les hommes). Cependant, ces dernières sont plus nombreuses à rechercher un emploi que leurs homologues masculins aux niveaux V et IV (respectivement un écart positif de 5 et 3 pts). 46 % (-19 pts) des jeunes en recherche d emploi n ont pas du tout accédé à un poste : il s agit essentiellement de sortants de niveau V. Parmi les jeunes ayant échoué à l'examen, 34 % sont à la recherche d un emploi, contre 17 % des diplômés. 49 % des jeunes demandeurs d emploi ont passé plus de 80 % du temps depuis la sortie d apprentissage au chômage (-11 pts). ZM SUR LES INACTIFS 3,9 % des sortants sont inactifs au 31/12/ % des inactifs sont des femmes. 37 % des inactifs ont abandonné leur formation avant son terme (53 % pour les inactifs de niveaux V). Un tiers de l inactivité concerne les congés maternité ou parentaux. Le second motif est non précisé (autre situation d inactivité 23 %). En 3 ème position sont cités les problèmes temporaires de santé (18 %). La création d entreprise, l attente d une formation, d une mission ou d un poste est évoquée à la marge. 46 % des inactifs ont accédé à un emploi dans les 18 mois.

29 Tableau V.2.2 : Taux de demandeurs d emploi par niveau 22,3 % des sortants sont en recherche d emploi Niveaux I et II 10,4 % -1,6pt Graphique V.2.1 : Taux de demandeurs d emploi à 18 mois par GFE Bâtiment Travaux Publics Bâtiment Second euvre Production alimentaire Hôtellerie - Tourisme - Sport Commerce Distribution Travail du bois Mécanique - Automatismes Travail des métaux Moyenne tous GFE Agriculture Coiffure esthétique - Paramédical social Electricité - Electronique Transport Logistique Formations du supérieur Tertiaire de bureau & spécialisé Industrie de process Communications Médias Arts appliqués Industries graphiques 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% 50% 31% 29% 27% 27% 24% 24% 23% 23% 22% 22% 19% 17% 16% 11% 6% 5% Non sign. Non sign. Non sign. Graphique V.2.3 : Part des demandeurs d emploi qui ont accédé à un emploi au moins une fois depuis 18 mois 46% 54% -5pts = -6pts = -4pts -5pts -3pts -5pts -3pts -2pts -4pts -5pts -2pts = -1pt -11pts Z M S U R L E S D E M A N D E U R S D E M P L I Niveau III 10,7 % -1,3pt Niveau IV 13,9 % -2,1pt Niveau V 32 % -4pts ui Non Tableau V.2.4 : Temps passé au chômage par les demandeurs d emploi*** Temps passé au chômage Demandeurs d'emploi 100% du temps au chômage 8% de 80% à 99% du temps au chômage 41% de 50 à 79% du temps au chômage 24% moins de 50% du temps au chômage 27% Total 100% *** N.B. pour les 46 % de demandeurs d emploi qui n ont pas accédé à un poste, le reste du temps a été passé entre le chômage + la formation et/ou l inactivité SURCE : Traitement CREFR

30 VI. Satisfaction 73 % Part de satisfaction de la situation à 18 mois : 73 % des sortants se disent satisfaits de leur situation 18 mois après la sortie (+ 6 pts par rapport à 6 mois plus tôt). Le degré d appréciation est fortement corrélé à leur devenir au moment de l interrogation (graphique VI.1) : les jeunes en emploi s avèrent satisfaits à 89 %, alors que seuls 20 % des demandeurs d emploi le sont. Les jeunes en formation expriment également une opinion favorable mais se déclarent plus nuancés : ils sont davantage «plutôt satisfaits» que «très satisfaits (respectivement 63 et 28 %). Lorsqu ils ont signé un contrat pérenne (CDI, fonctionnaire ou à son compte), 95 % des sortants indiquent leur satisfaction. Globalement, s ils ont accédé à l emploi, 80 % des sortants se déclarent satisfaits ou très satisfaits de leur situation, contre 29 % s ils n y ont pas accédé. Les sortants de niveaux I et II, qui connaissent une meilleure insertion dans l emploi que leurs homologues des niveaux inférieurs, sont plus critiques à l égard de leur situation : les jeunes en emploi à 18 mois sont plus fréquemment «plutôt satisfaits» que «très satisfaits» (respectivement 63 et 29 %), à la différence des niveaux III et IV (plus de 49 % de «très satisfaits»).

31 Graphique VI.1 : Satisfaction de la situation EMPLI RECHERCHE D'EMPLI FRMATIN INACTIVITE 5% 15% 28% 17% 46% 35% 38% 43% 42% 63% 17% 16% 0% 8% 2% 0% 1% 2% 5% 3% 0% 1% 8% 4% S A T I S F A C T I N 0% 20% 40% 60% 80% 100% Très satisfait Peu satisfait Ne se prononce pas / sans opinion Plutôt satisfait Pas satisfait Non réponse Graphique VI.2 : Satisfaction de la situation selon l accès à l emploi 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 1% 3% 0% 2% 19% 80% Accès à l'emploi 66% 29% Non accès à l'emploi Non réponse Ne se prononce pas / sans opinion Non satisfait Satisfait SURCE : Traitement CREFR

32 Conclusion 85,5 % Taux de réponse à 18 : mois 75,6 % Taux de réponse à 12 mois 71,4 % Taux de réponse à 7 mois 73 % Indice de connaissance de la situation des jeunes à 18 mois 78,4 % ICSJ à 12 mois 74,7 % ICSJ à 7 mois 71,3 % Taux d emploi à 18 mois 68,3 % Taux d emploi à 12 mois 56,9 % Taux d emploi à 7 mois 86 % Taux d accès à l emploi à 18 mois 78,5 % Taux d accès à l emploi à 12 mois 67,6 % Taux d accès à l emploi à 7 mois Le taux de réponse à l enquête SEINE s est élevé entre chaque interrogation : à dix-huit mois, 85,5 % des jeunes interrogés ont répondu, soit 10 pts de plus que lors de la deuxième vague. L analyse a porté sur 3442 personnes entrées sur le marché du travail. Les données ont été redressées par rapport à la population d origine (hors poursuites d études). Entre la première et la troisième vague d interrogations, on a gardé le contact avec près de trois jeunes sur quatre inscrits en année terminale d un diplôme : l indice de connaissance de la situation des jeunes s élève à 73 %. La déperdition entre les vague est faible. La répartition par genre des sortants est fortement marquée selon les GFE, avec des formations soit très féminisées, soit majoritairement occupées par des hommes. L impact en terme d insertion est très net. Dix-huit mois après leur sortie d apprentissage, 71,3 % des sortants sont en emploi. Après avoir été rapide dès la sortie de formation, la progression de l insertion est nettement ralentie après le douzième mois, puisqu elle croît seulement de 3 pts entre le 12 et le 18 ème mois. L accès à l emploi, qui permet de mesurer si les sortants ont travaillé ou non depuis leur sortie d apprentissage, est de quinze points plus élevé. Alors qu il augmentait en parallèle au taux d emploi, sa hausse est constante et s élève à +7,5 pts. Dix-huit mois après la sortie, 86 % des apprentis ont accédé au moins à un emploi. Dans le même temps, certains emplois de courte durée auront été perdus, ce qui explique la différence entre l évolution des deux taux. Les niveaux V bénéficient de la plus forte hausse de l accès à l emploi (+10 pts, contre +5 pts pour les autres niveaux). L insertion dans l emploi augmente avec le niveau, passant de 60 % au niveau V à 87 % aux niveaux I et II. Si l écart est faible entre les niveaux I et IV et tend à se réduire (7 pts, de 80 % à 87 %), il s élève à 20 pts entre les niveaux IV et V. Malgré tout, la progression profite davantage au niveaux V après le douzième mois (+4 pts, contre +3 pts en moyenne). Des évolutions sont à noter dans des GFE fortement masculins : - Le GFE 08 «Mécanique Automatismes» arrive à la sixième position et connaît une hausse de 8 pts, tout comme le GFE 05 «Travail des métaux». - le GFE 11 «Travail du bois» rejoint la moyenne régionale à 71 % d emploi à 18 mois. - Le GFE 03 «Bâtiment travaux publics» enregistre une progression de 6 pts ; toutefois, il demeure celui dont le taux d emploi est le plus bas. Contrairement au semestre précédent, les niveaux supérieurs ne bénéficient pas d une hausse du taux d emploi. Cependant, le processus de stabilisation de l emploi s accentue à ces niveaux et la part des CDI progresse dans des GFE qui ont beaucoup embauché entre le 7 et le 12 ème mois et/ou qui possèdent un taux d emploi élevé : GFE 08 «Industries de process», GFE 14 «Tertiaire de bureau et spécialisé», GFE 00 «Formations du supérieur» et GFE 13 «Transport logistique».

33 Conclusion 79,5 % des emplois sont d une durée supérieure ou égale à 6 mois et 61,7 % des contrats de travail à durée indéterminée. 46 % des sortants sont employés par leur entreprise d apprentissage. C est davantage le fait des niveaux I, II et IV. L échec à l examen est discriminant pour l obtention d un emploi au niveau V : seuls 46 % des sortants ayant échoué ont trouvé un emploi, contre 69 % pour les diplômés. Cet écart tend à diminuer entre le 12 et 18 ème mois. La corrélation entre GFE d emploi et GFE de formation est forte : 66 % des jeunes sont embauchés dans leur GFE de formation et ce taux évolue peu. La part des emplois sans lien direct avec la formation suivie augmente aux niveaux V et IV pour les embauches récentes, ce qui n est pas le cas dans les niveaux supérieurs. Si l on exclut les poursuites de formation immédiates après la sortie de formation, 5 % des répondants aux deuxième et troisième vagues ont repris une formation (formation initiale sous statut scolaire ou étudiant, contrat d apprentissage). Peu de différences significatives sont à noter par rapport à la population globale en terme d abandons de formation ou d échec au diplôme. En revanche, la moitié de ces jeunes n avaient pas accédé à l emploi et la reprise de formation semble être une stratégie alternative dans le but de mettre fin à cette situation. Les réorientations sont également importantes, puisque près de la moitié de ces personnes reprennent une formation de niveau V, alors qu une bonne partie d entre elles sont déjà titulaires d un diplôme. Moins d un sortant sur quatre est en recherche d emploi (22,3 %) 18 mois après la sortie. La moitié d entre eux ont accédé à au moins un emploi durant cette période. C est principalement vers les niveaux V que devront se porter des mesures pour favoriser l insertion dans l emploi, puisqu ils représentent près de 3/4 des demandeurs d emploi. Trois quarts de ces jeunes de niveau V n ont pas du tout accédé à l emploi. Cette population est en majorité sans diplôme et la part d abandons avant la fin de la formation élevée. Plusieurs pistes de réflexion se dégagent. Les résultats d interrogations des sortants de 2010 et des années suivantes nous permettra d apporter un éclairage sur les points suivants : - Lorsque la conjoncture est favorable, le volume de sortants non diplômés qui s insèrent augmente-t-il? - Parmi les jeunes en poursuites de formation, quelle est la part des réorientations? Quel rôle jouent-elles dans la limitation des abandons et échecs à l examen, et par lien de causalité des situations de reprise d emploi? - Les parcours d insertion des jeunes qui accèdent à des emplois non stables : profils, durée pour accéder au premier emploi, ruptures, succession des postes, évolution des qualifications.

34 Annexes Glossaire Bac Pro BEP BP BSC BTM BTP BTS CAE CAP CCI CDD CDI CFA CIE CREFR DIV DEUG DUT EREA GFE IPA IRISE MC NPAI PAI RE SEGPA SEINE TH ZE Baccalauréat Professionnel Brevet d'etudes Professionnelles Brevet Professionnel Brevet Supérieur Consulaire Brevet Technique des Métiers Bâtiment et Travaux Publics Brevet de Technicien Supérieur Contrat d'accompagnement dans l'emploi Certificat d'aptitude Professionnelle Chambre de Commerce et d'industrie Contrat à Durée Déterminée Contrat à Durée Indéterminée Centre de Formation d'apprentis Contrat Initiative Emploi Centre Ressources Emploi Formation Diplôme d'etat Diplôme d'etudes Universitaires Générales Diplôme Universitaire de Technologie Ecoles Régionales d'enseignement Adapté Groupe Formation Emploi Insertion Professionnelle des Apprentis Instrument Régional d'bservation de l'intégration Sociale dans l'emploi Mention Complémentaire N'habite Pas à l'adresse Indiquée Permanences d'accueil, d'information et d'rientation Recherche d'emploi Section d'enseignement Général et Professionnel Adapté Système d'enquêtes pour l'insertion professionnelle dans l'emploi Titre Homologué Zone d'emploi

35 Annexes Les niveaux de formation Niveau I Niveau II Niveau III Niveau IV Niveau V Niveau Vbis Niveau VI Sorties avec un diplôme de niveau bac+5 et au-delà (deuxième et troisième cycles universitaires, diplôme de grande école ) Sorties avec un diplôme de niveaux bac+3 et bac+4 (premier cycle universitaire : licence, licence pro, master I ; autres) Sorties avec un niveau bac+2 (DUT, BTS, autres) Sorties de la classe terminale (avec ou sans le bac) de l enseignement secondaire long ou abandonnant la scolarité une ou deux années après le bac Sorties de l année terminale des seconds cycles professionnels courts (CAP ou BEP) ou abandon de la scolarité du second cycle long avant la classe terminale (2 nde ou 1 ère ) Sorties de la dernière classe du premier cycle de l'enseignement secondaire (3e), des 4e et 3e technologiques, des classes de SEGPA, d'erea ou abandon de la scolarité du second cycle court avant l'année terminale Sorties du premier cycle du second degré (6 ème, 5 ème, 4 ème ) et d'erea avant la dernière classe ou des classes préprofessionnelles en un an

36 Annexes Les GFE Groupe Formation Emploi Le concept des GFE Né il y a une quinzaine d années Utilisé par une dizaine d REF Initié à la demande du Conseil régional de Bretagne pour la mise en œuvre de son schéma des formations professionnelles Un outil d analyse de la relation emploi formation fondé sur une entrée métier qui propose d élargir les perspectives en matière d emploi et de formation au-delà des besoins stricts des secteurs d activité économique Un espace de rapprochement des nomenclatures existantes permettant l observation des phénomènes liés au marché de l emploi, au marché du travail et à la formation professionnelle La nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) de l Insee pour l emploi La nomenclature du répertoire opérationnel des métiers et des emplois (RME) de Pôle emploi pour le marché du travail La nomenclature des spécialités de formation (NSF) de l Education nationale pour la formation Une construction en familles de métiers, groupes d individus liés entre eux par un corps de savoirs et de savoir faire homogènes (en postulant qu il existe des identités professionnelles fortes de corps de savoirs déterminés qui permettent de distinguer des groupes professionnels indépendants, même s il existe des savoir faire communs à plusieurs groupes) Savoirs reçus en formation Savoirs mis en œuvre dans l emploi Savoirs échangés sur le marché du travail