Épizooties en Suisse. Épizooties soumises à l annonce obligatoire. Maladies réglementées dans la législation sur le contrôle des viandes

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1 Département fédéral de l'intérieur DFI Office vétérinaire fédéral OVF Épizooties en Suisse Épizooties soumises à l annonce obligatoire Maladies réglementées dans la législation sur le contrôle des viandes Maladies émergentes Diagnostics différentiels par rapport aux E.S.T. Fiches de données de l OVF Septembre 2013

2 Abréviations utilisées OFE = Ordonnance sur les épizooties (RS ) OHyAb = Ordonnance concernant l hygiène lors de l abattage d animaux (RS ) Impressum Éditeur Office vétérinaire fédéral OVF, 3003 Berne Téléchargement sur > Thèmes > Santé animale > Liste des maladies OVF, septembre, 2013

3 Table des matières Épizooties soumises à l annonce obligatoire Epizooties hautement contagieuses Fièvre aphteuse (FA) 1 Stomatite vésiculeuse (SV) 4 Maladie vésiculeuse du porc (MVP) 6 Peste bovine / Peste des petits ruminants 8 Péripneumonie contagieuse bovine 10 Lumpy Skin Disease (Dermatose nodulaire contagieuse) 12 Fièvre de la Vallée du Rift (RVF) 14 Clavelée et variole caprine 16 Peste équine africaine (AHS) 18 Peste porcine africaine (PPA) 20 Peste porcine classique (PPC) 23 Peste aviaire (influenza aviaire, IA) 26 Maladie de Newcastle (Newcastle Disease, ND) 29 Epizooties à éradiquer Fièvre charbonneuse 32 Maladie d Aujeszky 34 Rage 37 Brucelloses 39 Tuberculose 41 Leucose bovine enzootique 44 Rhinotrachéite infectieuse bovine / vulvovaginite pustuleuse infectieuse/balanoposthite (IBR/IPV/IPB) 45 Diarrhée virale bovine/maladie des muqueuses (BVD/MD) 48 Encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) 50 Tremblante du mouton 52 Campylobactériose génitale bovine 54 Infections vénériennes chez les bovins : Tritrichomonase bovine 55 Agalaxie contagieuse des brebis et des chèvres 57 Dourine 58 Encéphalomyélites équines 59 Anémie infectieuse équine (EIA) 61 Morve 63 Syndrome dysgénésique et respiratoire du porc (SDRP) 65 Nécrose hématopoïétique infectieuse 67 Septicémie hémorragique virale 68 Anémie infectieuse des salmonidés 70 Epizooties à combattre Leptospirose 71 Arthrite encéphalite caprine (CAE) 73 Salmonelloses 75 Hypodermose (varron) 78 Brucelloses du bélier 79 Maladie de la langue bleue (bluetongue, BT) 81 Métrite contagieuse équine 84 Pneumonie enzootique des porcs 86 Actinobacillose du porc 87 Chlamydiose des oiseaux 89 Infection des poules par Salmonella Enteritidis 91 Laryngotrachéite infectieuse aviaire (ILT) 92 Myxomatose 93 Loque américaine des abeilles (loque maligne) 94 Loque européenne des abeilles (loque bénigne) 95 Nécrose pancréatique infectieuse 96 Peste des écrevisses 98 Epizooties à surveiller Paratuberculose 99 Campylobactériose 101 Echinococcoses 103 Listériose 106 Toxoplasmose 108 Yersiniose 110 Fièvre du Nil occidental (WNF West Nile Fever) 112 Pleuropneumonie contagieuse caprine 115 Visna-Maedi 117 Pseudotuberculose des moutons et des chèvres 119 Adénomatose pulmonaire 121 Avortement enzootique des brebis et des chèvres123 Maladie hémorragique des cervidés (EHD) 125 Artérite virale des équidés 127 Charbon symptomatique 129 Encéphalomyélite à entérovirus du porc (maladie de Teschen) 131 Gastro-entérite transmissible (TGE) des porcs 133 Trichinellose 135 Tularémie 137 Maladie hémorragique virale du lapin 139 Varroase des abeilles 140 Acariose des abeilles 142 Tropilaelaps spp. (acariose des abeilles) 143 Infestation par le petit coléoptère de la ruche (Aethina tumida) 145

4 Néosporose 147 Coxiellose 149 Cryptosporidiose 151 Virémie printanière de la carpe 153 Maladie rénale proliférative des poissons 154 Maladies réglementées dans la législation sur le contrôle des viandes Actinobacillose 156 Actinomycose 158 Tétanos 160 Rouget du porc 162 Botulisme 164 Sarcosporidiose / sarcocystose 166 Cysticercose (ladrerie) 168 Clostridium perfr.: Gastro-entérite clostridienne 171 Douves: dicrocoeliose / fasciolose 173 Ascaridiose 176 Escherichia coli entéro-hémorragique (EHEC) 178 Staphylocoque doré 180 Maladies émergentes Besnoitiose 182 Encéphalite due au virus Nipah 185 Pneumonie due au virus Hendra 186 Circovirus porcin type 2, PCV Maladies émergentes Méningo-encéphalite verno-estivale (FSME) 189 Louping lll 191 Encéphalite bovine sporadique 193

5 Epizooties hautement contagieuses Fièvre aphteuse (FA) Maladie virale hautement contagieuse aiguë des artiodactyles. Elle est caractérisée par des aphtes et des érosions au niveau des muqueuses buccales et nasales, de même que sur le bourrelet coronaire et dans l espace interdigité. Espèces touchées Bovins, porcs, moutons, chèvres et tous les autres artiodactyles. Agent infectieux Famille des Picornaviridés, genre Aphthovirus, virus à ARN sans enveloppe. Sept sérotypes: O, A, C, Asia1, SAT1, SAT2, SAT3 ainsi que de nombreux sous-types. La virulence est variable. Pas d immunité croisée entre les différents sérotypes. Le virus de la FA est très tenace par rapport au froid, à l'humidité et à une forte concentration en sel. Le virus reste infectieux pendant des mois dans le lait cru, les produits laitiers insuffisamment chauffés, la viande congelée et les salaisons (porc). Dans la saleté des écuries, dans le fumier et le purin, il survit jusqu'à deux semaines en été et jusqu'à trois mois en hiver. Une inactivation rapide se produit à un ph < 6,5 ou > 10 et à des températures > 50 C. Clinique/Pathologie La fièvre aphteuse est une maladie virale fébrile dont les symptômes varient selon l'espèce animale. Le temps d'incubation varie entre 1 et 5 jours. La morbidité peut atteindre 100% (bovins), la mortalité est faible et concerne principalement les jeunes animaux. Bovins: fièvre, baisse de la production laitière, inappétence, apathie. Quelques heures plus tard, formation d'aphtes (vésicules) au niveau du mufle, des muqueuses buccales, de la langue, des onglons (bourrelet coronaire, espace interdigité) et sur les trayons. Salivation abondante, troubles de la mastication et bruits de mastication typiques. Les lésions des onglons entraînent des boiteries aiguës et un trottinement ou forcent l'animal à rester couché de manière prolongée. Dans certains cas, on observe un décollement des onglons. Des complications apparaissent si les aphtes se forment dans la panse ou, chez les jeunes animaux, si le muscle cardiaque est touché. Les vésicules (aphtes) éclatent au bout d'un à trois jours puis guérissent rapidement. Si aucune complication n'intervient, les animaux guérissent assez rapidement. Porcs: le porc est un excréteur potentiel du virus. Les symptômes sont le plus souvent moins marqués que chez les bovins. Les onglons sont souvent plus touchés que la bouche. Les symptômes suivants sont caractéristiques: boiterie aiguë, les animaux restent couchés et mort soudaine suite aux lésions de la musculature cardiaque, principalement chez les porcelets. Moutons/chèvres: l'évolution est souvent bénigne et la formation d'aphtes est moins marquée. Répartition géographique Sont actuellement indemnes de fièvre aphteuse: les USA, l'amérique centrale, l'australie et la Nouvelle-Zélande. La fièvre aphteuse est endémique dans une grande partie de l Asie, de l Afrique, du Proche- Orient, du Moyen-Orient et de l Amérique du Sud. Le dernier cas de FA en Suisse a été enregistré en La Suisse est officiellement reconnue indemne de FA. Epidémiologie Le virus est déjà excrété pendant la période d'incubation. La transmission s'effectue par contact direct ou indirect. Toutes les sécrétions et ex- 1

6 Epizooties hautement contagieuses crétions contiennent du virus. Le virus de la FA peut survivre longtemps dans les aérosols et, en conditions optimales, peut être ainsi propagé sur de longues distances (par climat humide et froid, par vent faible laminaire dans les zones dépourvues de relief). Les porcs ayant le potentiel d excrétion de virus le plus fort, la propagation aérogène du virus sur de longues distances n'est en général vraisemblable que si de grands effectifs de porcs sont atteints. La transmission peut aussi avoir lieu de manière indirecte par les équipements contaminés (abreuvoirs, machines à traire), les aiguilles d injection, les véhicules de transport, les personnes, la semence et par ingestion de déchets de viande et de produits laitiers contenant le virus. Propagation rapide à tout l'effectif en cas de foyer dans un troupeau de porcs ou de bovins, propagation moins importante chez les petits ruminants. Le virus peut circuler assez longtemps de manière inapparente chez les petits ruminants. Diagnostic de suspicion Examen d exclusion Diagnostic différentiel Prophylaxie immunitaire Il y a une forte suspicion clinique de FA dès lors que l on observe chez plusieurs animaux d un même troupeau en l espace de peu de temps (1 à 3 jours) l apparition de fièvre avec salivation du fait de la présence d aphtes sur le mufle, la langue et les muqueuses buccales ou de fièvre avec boiteries/piétinement du fait des lésions dans la région du bourrelet coronaire ou de l espace interdigité. Le détachement de l épithélium lié à une perte de tissu importante est un signe typique. Le diagnostic définitif ne peut être posé qu après prélèvement d échantillons par un vétérinaire officiel et analyses en laboratoire (mise en évidence du virus/sérologie). En attendant les résultats des analyses, les mesures de police des épizooties prévues par la réglementation (art. 84 de l ordonnance sur les épizooties) doivent être prises. En cas de problèmes dans un troupeau présentant des symptômes semblables à ceux de la FA, mais sans la combinaison de symptômes évoqués plus haut, des échantillons peuvent être prélevés également par des vétérinaires non officiels, en concertation avec l IVI, afin d exclure une infection par le virus de la FA. Dans ce cas, aucune des mesures de police des épizooties prévues par l art. 84 de l ordonnance sur les épizooties ne s impose. Diagnostics différentiels importants en Europe: Porcs: maladie vésiculeuse du porc, entérovirus porcins 9 et 10. Bovins: maladie de la langue bleue, maladie des muqueuses (Mucosal Disease, MD), coryza gangreneux, stomatite papuleuse bovine, IBR. Moutons: ecthyma contagieux (orf), clavelée et variole caprine, maladie de la langue bleue, piétin. Autres diagnostics différentiels: blessures dues à des substances corrosives, traumatismes, photosensibilisation. Dans l UE, une vaccination d urgence est possible en cas d apparition d un foyer, mais elle est soumise à autorisation. La vaccination est interdite en Suisse depuis La Suisse possède sa propre banque de vaccins d urgence contre la fièvre aphteuse, qui est régulièrement adaptée à la menace la plus récente. Prélèvements Diagnostic de suspicion: prélèvement d échantillons uniquement par un vétérinaire officiel, qui doit utiliser pour cela la «trousse d urgence en cas d épizootie» et se conformer aux directives techniques concernant le prélèvement et l envoi d échantillons en vue d établir un diagnostic de laboratoire dans le cas d une suspicion ou 2

7 Epizooties hautement contagieuses d un examen d exclusion de la FA. Ces directives sont comprises notamment dans la «trousse d urgence en cas d épizootie chez les animaux à onglons». Prélèvement d échantillons: épithélium, liquide contenu dans les aphtes, sérum et sang EDTA de trois animaux présentant des symptômes cliniques. Envoi des échantillons à l IVI par un coursier. Examen d exclusion: après consultation de l IVI, des prélèvements (sérum, sang EDTA et éventuellement matériel provenant des lésions) sont effectués sur plusieurs animaux (jusqu à 7 par effectif pour les troupeaux de bovins et de porcs, jusqu à 20 par effectif pour les troupeaux de moutons et de chèvres). Envoi des échantillons à l'ivi par courrier exprès (voir aussi le document «Vademecum IVI» téléchargeable sur le site Mesures de lutte Epizootie hautement contagieuse, OFE art. 77 à 98 et art. 99 à 103. Contrôle des viandes Carcasse entière impropre à la consommation (OHyAb, annexe 7, chiffre a). 3

8 Epizooties hautement contagieuses Stomatite vésiculeuse (SV) Infection virale des équidés, des bovins et des porcs qui occasionne de lourdes pertes économiques dans certaines régions d Amérique Centrale et d Amérique du Sud. Cette maladie est importante à titre de diagnostic différentiel de la fièvre aphteuse. Zoonose. Espèces touchées Chevaux, ânes, bovins, porcs, êtres humains, camélidés, chèvres, moutons. Agent infectieux Famille des Rhabdoviridés, genre Vesiculovirus. Il y a deux sérotypes connus: Indiana et New-Jersey. La ténacité est plus faible que celle du virus de la fièvre aphteuse. Clinique/Pathologie Temps d incubation de 1 à 3 jours suivi d une légère fièvre. Les aphtes (vésicules) sont moins marqués qu en cas de fièvre aphteuse et de maladie vésiculeuse du porc. Les aphtes n apparaissent souvent qu à un seul endroit, que ce soit sur la langue, dans la cavité buccale, aux trayons, sur le groin ou sur le bord des onglons ou du sabot. Diminution considérable de la production laitière chez les vaches. Lésions des onglons principalement chez le porc. La guérison clinique survient dans les trois à quatre jours. Chez l être humain, l infection provoque des symptômes semblables à ceux de la grippe et peut provoquer, sur les lèvres, des vésicules semblables à un herpès. Répartition géographique Endémique dans certaines régions d Amérique Centrale et d Amérique du Sud. Foyers sporadiques aux Etats-Unis. La stomatite vésiculeuse n est encore jamais apparue en Suisse ni dans le reste de l Europe. La Suisse est officiellement reconnue indemne de stomatite vésiculeuse. Epidémiologie La transmission s effectue par la salive infectieuse, l eau contaminée, les aliments, les mangeoires, etc. La maladie est transportée sur de longues distances par des insectes piqueurs. Accumulation de cas saisonnière pendant les périodes chaudes et humides (insectes). La maladie disparaît pendant les périodes froides (Amérique du Nord). La transmission verticale du virus dans la population de moustiques pourrait contribuer à sa survie pendant l hiver. Diagnostic Cliniquement, il est impossible de distinguer la stomatite vésiculeuse de la fièvre aphteuse. Particularité de la stomatite vésiculeuse: les équidés y sont sensibles alors qu ils ne le sont pas à la fièvre aphteuse. Un diagnostic définitif ne peut être posé que par mise en évidence du virus / par sérologie. Diagnostic différentiel Bovins: fièvre aphteuse, maladie des muqueuses (Mucosal Disease, MD), coryza gangreneux, IBR; maladie de la langue bleue. Porcs: fièvre aphteuse, exanthème vésiculeux, maladie vésiculeuse du porc. Prophylaxie immunitaire Interdite en Suisse. Prélèvements Mise en évidence du virus (tant qu'il y a des lésions): prélèvement d aphtes frais et non-ouverts ou du liquide qu ils contiennent, tissu de lésions fraîches, conservé dans une solution tampon de phosphate à 4

9 Epizooties hautement contagieuses un ph de 7.5 ou dans des tubes stériles; prélèvement de salive, de sang anticoagulé (EDTA); en outre, sur les animaux mis à mort, prélèvement de musculature cardiaque (porc), d'amygdales. Sérologie (dès 4 jours post inf.): sérum de plusieurs animaux. La fièvre aphteuse pouvant entrer en ligne de compte comme diagnostic différentiel dans certains cas, il est recommandé de se référer à la fiche «Fièvre aphteuse» Envoi des échantillons à l'ivi selon les instructions de celui-ci (voir aussi le «Vademecum» de l IVI sous Mesures de lutte Epizootie hautement contagieuse, OFE art. 77 à 98 et art. 126 et 127. Contrôle des viandes Carcasse entière impropre à la consommation (OHyAb, annexe 7, chiffre b.). 5

10 Epizooties hautement contagieuses Maladie vésiculeuse du porc (MVP) Maladie infectieuse virale des porcs, cliniquement difficile à différencier de la fièvre aphteuse (FA) lorsque l infection est provoquée par des souches virales virulentes. Espèces touchées Agent infectieux Tous les suidés. Famille des Picornaviridés, genre Enterovirus, virus à ARN non enveloppé. Virus à forte ténacité. Il peut survivre pendant plusieurs mois dans un environnement froid et humide et dans de la viande salée (saumurée) ou fumée; congelé, il demeure infectieux durant des années. Un ph > 12,5 ou < 2,5 est nécessaire pour l inactiver. Le virus de la MVP est proche du virus Coxsackie B5 de l être humain. Clinique/pathologie La MVP est une maladie fébrile dont la période d incubation dure de 2 à 7 jours. La morbidité est généralement bien inférieure qu en cas de fièvre aphteuse (1 à 90%) et elle varie également en fonction de la souche de virus; la mortalité est pratiquement nulle. La propagation de la maladie au sein du troupeau est plus lente qu en cas de fièvre aphteuse. Les souches de virus qui circulaient ces dernières années ne provoquaient le plus souvent que des symptômes cliniques bénins. Les souches de virus de MVP très virulentes qui circulaient dans les années 70 ne pouvaient pas être différenciées clairement de la fièvre aphteuse au niveau clinique. Les symptômes principaux sont: fièvre, aphtes (vésicules) sur le bourrelet coronaire et dans l espace interdigité, sur les muqueuses buccales et le groin, plus rarement sur la langue. Suivant le degré des lésions, les animaux atteints présentent une boiterie. En plus, et contrairement à ce qui se produit avec la fièvre aphteuse, des troubles du système nerveux central peuvent apparaître en raison d une encéphalite (l animal se lance en avant et en arrière, mouvements de manège, crampes, tremblements, «roulements d yeux»). De nos jours, l évolution clinique bénigne ou cliniquement inapparente est la règle. Répartition géographique Epidémiologie La MVP a été observée pour la première fois en 1966, en Italie. Plus tard, la maladie s est déclarée à Hongkong et dans différents pays d Europe. On observe régulièrement des cas de MVP dans les pays de l UE. Ces dernières années, plusieurs cas ont été enregistrés en Italie. La plupart de ces foyers étaient cliniquement inapparents et n ont été décelés que dans le cadre de programmes de surveillance. Un seul foyer est apparu en Suisse, en 1973; les porcs ont alors présenté une formation d aphtes très prononcée. La Suisse est aujourd hui officiellement reconnue indemne de la MVP. L excrétion du virus a lieu par l éclatement des vésicules, par l urine et les fèces pendant au moins 20 jours. Une excrétion perdurant jusqu à 3 mois a déjà été observée. La transmission principale s effectue par contact direct, par les mangeoires contaminées, les véhicules de transport et les ustensiles, ainsi que par l ingestion de déchets de viande contaminés. La transmission par l intermédiaire des fèces contenant des virus joue un rôle important chez les animaux qui ne présentent pas de symptômes cliniques. 6

11 Epizooties hautement contagieuses Diagnostic Diagnostic différentiel Prophylaxie immunitaire Prélèvements La MVP peut être un diagnostic différentiel de la fièvre aphteuse (FA). Un diagnostic définitif ne peut être posé que par mise en évidence du virus/ sérologie. Dans ce cas, le prélèvement d échantillons doit se faire selon les instructions données dans la fiche «Fièvre aphteuse». Diagnostic différentiel important en Europe: blessures dues à des substances corrosives, photosensibilisation, fièvre aphteuse, entérovirus porcins 9 et 10. Il n existe aucun vaccin. Mise en évidence du virus (tant qu il y a des lésions): prélèvement d aphtes frais, non ouverts, ou du liquide qu ils contiennent; tissu de lésions fraîches; fèces ou écouvillon rectal d animaux avec ou sans symptômes; prélèvement de salive, de sang anticoagulé (EDTA), sérum; en outre, sur les animaux mis à mort, prélèvement de musculature cardiaque, d'amygdales. Sérologie (dès 8 jours post inf.): sérum de plusieurs animaux atteints ou guéris. Envoi des échantillons à l IVI, après discussion (voir aussi le document «Vademecum IVI», téléchargeable sur le site Mesures de lutte Epizootie hautement contagieuse, OFE art. 77 à 98 et art. 104 et 105. Contrôle des viandes Carcasse entière impropre à la consommation (OHyAb, annexe 7, chiffre c). 7

12 Epizooties hautement contagieuses Peste bovine / Peste des petits ruminants Infection virale aiguë accompagnée de forte fièvre des artiodactyles (biongulés). Elle est caractérisée par une morbidité et mortalité élevées. Espèces touchées Agent infectieux Clinique/Pathologie Répartition géographique Epidémiologie Diagnostic Peste bovine (PB): tous les artiodactyles, principalement les bovins, les buffles, les moutons, les chèvres et le porc domestique asiatique sont sensibles, mais le plus souvent, la maladie ne se déclare que chez les bovins et les buffles. Peste des petits ruminants (PPR): les moutons, les chèvres, les bovins, les porcs et les ruminants sauvages sont sensibles. Mais le plus souvent, la maladie ne se déclare que chez les chèvres et les moutons, les chèvres présentant les symptômes cliniques les plus marqués. Famille des Paramyxoviridés, genre Morbillivirus. La virulence varie suivant les souches. Le virus de la PB et celui de la PPR sont distincts avec une proche parenté antigénique. Immunité croisée importante. Faible ténacité, très sensible à la lumière et à la chaleur. PB: temps d incubation de quatre à cinq jours, suivi d une forte hausse de la température. L évolution clinique est constituée de plusieurs phases, débutant par l inflammation des muqueuses. Caractéristiques: écoulement nasal et oculaire séreux à purulent avec érosions des muqueuses, principalement dans le tractus gastro-intestinal. De fortes diarrhées hémorragiques affaiblissent l animal, la déshydratation massive consécutive est le plus souvent mortelle. Quelques animaux peuvent se remettre, les vaches portantes avortent généralement pendant la période de convalescence. La morbidité et la mortalité chez les bovins et les buffles sont très élevées (>90%). PPR: symptômes cliniques similaires. Des broncho-pneumonies secondaires sont fréquentes. Morbidité élevée, mortalité variable. La peste bovine est réputée éradiquée selon les critères de la FAO et de l OIE depuis le début de l année La PPR sévit dans de grandes régions en Afrique (y compris en Afrique du Nord), en Asie occidentale et jusqu en Inde, mais aussi en Turquie. La transmission s effectue principalement par contact direct étroit avec des animaux infectés ou avec leurs excrétions; le virus peut être excrété avant l apparition des symptômes cliniques. Les moutons et les chèvres sont fréquemment infectés avec la PB de manière subclinique, la transmission à d autres animaux n est décrite que pour le buffle de l Inde. L infection aérogène est rare. Dans les régions où la maladie est enzootique, des souches peu virulentes peuvent se maintenir pendant de longues périodes dans la population et, dans certaines conditions, provoquer des foyers d épizootie. Le rôle des ongulés sauvages n est pas clair. Suspicion d après les symptômes cliniques, surtout si dans l anamnèse, il est mentionné qu il y a eu contact avec des animaux de zoo importés. Un diagnostic définitif ne peut être posé que par mise en évidence du virus / sérologie. 8

13 Epizooties hautement contagieuses Diagnostic différentiel Prophylaxie immunitaire Prélèvements PB: bovins: fièvre aphteuse, maladie des muqueuses (Mucosal Disease, MD), coryza gangreneux, IBR, maladie de la langue bleue. Moutons et chèvres: peste des petits ruminants. PPR: (seuls les moutons et les chèvres développent la maladie) peste bovine, salmonellose, coccidiose, clavelée et variole caprine, maladie de la langue bleue, ecthyma contagieux (orf). Interdite en Suisse et dans l UE. Utilisation de vaccin vivant atténué dans les régions où la maladie est endémique. Mise en évidence du virus (peu après l infection, chez les animaux atteints de forte fièvre et les animaux présentant des débuts de lésions des muqueuses): rate, ganglions lymphatiques (ganglions mésentériques en particulier), amygdales, gros intestin, écouvillons de sécrétions nasales et oculaires, sang anti-coagulé (EDTA). Sérologie (dès 6 jours post inf.): sérum de plusieurs animaux. La fièvre aphteuse pouvant entrer en ligne de compte comme diagnostic différentiel dans certains cas, il est recommandé de se référer également à la fiche «Fièvre aphteuse» Envoi des échantillons à l'ivi, après discussion (voir aussi le «Vademecum» de l IVI sous Mesures de lutte Epizootie hautement contagieuse, OFE art. 77 à 98 et art. 126 et 127. Contrôle des viandes Carcasse entière impropre à la consommation (OHyAb, annexe 7, chiffre d/e). 9

14 Epizooties hautement contagieuses Péripneumonie contagieuse bovine Infection bactérienne des animaux de l espèce bovine. Des lésions des poumons et de la plèvre sont caractéristiques de cette maladie. Elle provoque de lourdes pertes économiques dans certaines régions d Asie et d Afrique. Péripneumonie contagieuse des bovins (PPCB). Espèces touchées Agent infectieux Clinique/Pathologie Répartition géographique Epidémiologie Diagnostic Tous les animaux de l espèce bovine. Mycoplasma mycoides subsp. mycoides SC (small colony type). Les souches africaines et européennes sont différentes. Ce sont des bactéries ne pouvant vivre qu à la surface des cellules et sur les muqueuses. Faible ténacité. Forme aiguë: temps d incubation de cinq jours à sept mois; symptômes: forte fièvre soudaine, baisse de la production laitière, apathie, anorexie, toux et dyspnée, accompagnés de douleurs dans la région thoracique. A l auscultation, on entend des bruits de frottement de la plèvre. La mort peut survenir en l espace de trois à cinq semaines. Les animaux malades peuvent cependant s en remettre, mais ils restent porteurs et éliminent des mycoplasmes. En Europe, la forme chronique est plus fréquente. Généralement, la maladie est cliniquement inapparente; un amaigrissement et une baisse de la production laitière progressifs sont toutefois possibles. La sensibilité à la pneumonie dépend de l âge de l animal (> 2 ans). Chez les veaux de moins de six mois, la maladie se manifeste sous forme d arthrites. La péripneumonie contagieuse bovine est endémique dans certaines régions d Afrique (Afrique subsaharienne) et d Asie. Elle est apparue en Europe (France, Portugal, Espagne et Italie) dans les années 80 et 90 et a été combattue avec succès. En Suisse, le dernier cas remonte à La Suisse est officiellement reconnue indemne de péripneumonie contagieuse bovine. La transmission a principalement lieu par aérosols (l agent pathogène étant expectoré). Les animaux infectés de manière chronique peuvent être porteurs et excréteurs pendant plus de douze mois. L excrétion de mycoplasmes s effectue déjà pendant la période d incubation. La détention en étable augmente les risques de nouvelles infections (les animaux sont proches les uns des autres). Les formes subaiguë et chronique sont difficiles à diagnostiquer. Il est très important de contrôler les poumons des bovins lors du contrôle des viandes. Une coloration marbrée, différents stades d hépatisation et d exsudation sont suspects de la forme aiguë. La forme chronique de la péripneumonie contagieuse bovine se manifeste par des séquestres dans les poumons et par des adhérences des poumons à la paroi thoracique. En règle générale, on observe des modifications unilatérales, avec une prédilection pour le lobe diaphragmatique. Mise en évidence de l agent pathogène par culture sur des milieux de culture spéciaux et mise en évidence sérologique par ELISA et immunoblot au laboratoire de référence. 10

15 Epizooties hautement contagieuses Diagnostic différentiel Prophylaxie immunitaire Prélèvements Pneumonies ayant une autre origine: Mannheimia haemolytica, Mycoplasma bovis, Trueperella pyogenes, avec ou sans flore mixte anaérobie. Interdite en Suisse et dans l UE. Dans les régions d endémie, les animaux sont vaccinés avec des vaccins vivants ou morts dont l efficacité reste douteuse. Tissu pulmonaire, liquide contenu dans le thorax, ganglions lymphatiques pulmonaires, lavage trachéo-bronchial, sérum. Mesures de lutte Epizootie hautement contagieuse, OFE art. 77 à 98 et art. 106 à 111. Contrôle des viandes Carcasse entière impropre à la consommation (OHyAb, annexe 7, chiffre f). 11

16 Epizooties hautement contagieuses Lumpy Skin Disease (Dermatose nodulaire contagieuse) Maladie virale des bovins, aiguë à chronique, transmise principalement par des insectes et se manifestant par des lésions cutanées généralisées. Les pertes économiques sont liées à la diminution de la production laitière, à des troubles de la fertilité, à des avortements et aux dommages causés aux cuirs. Espèces touchées Agent infectieux Clinique/Pathologie Répartition géographique Epidémiologie Bovins, zébus, buffles domestiques : infections non productives chez les ruminants sauvages au Moyen-Orient et en Afrique. Famille des Poxviridés, sous-famille des Chordopoxvirinae, genre Capripoxvirus, représentant Lumpy Skin Disease Virus (LSDV). Au niveau morphologique et antigénique, impossible de le différencier de l agent pathogène de la clavelée (SPPV) et de la variole caprine (GTPV), qui sont identiques à 96% au niveau génomique avec le LSDV. Ténacité élevée. Le virus peut demeurer infectieux plusieurs semaines dans les lésions cutanées et dans les croûtes sèches qui se sont détachées. Temps d incubation de 1 à 4 semaines. Cette période est suivie par une phase virémique de 4 jours, accompagnée de fièvre qui dure 5 à 14 jours. Apparition d une lymphadénite généralisée et formation d œdèmes au niveau des membres, du poitrail et de l abdomen. Des ulcérations des conjonctives, du mufle, de la cavité buccale, accompagnées d écoulement oculaire et nasal, ainsi que des avortements, des mammites et des orchites peuvent se produire. Des nodules de 0.5 à 5 cm de diamètre, qui peuvent s étendre jusque dans le tissu sous-cutané les fascias et parfois dans la musculature, se forment sur tout le corps. Les endroits de prédilection sont le cou, le poitrail, le périnée ainsi que la région des cuisses. Modification caractéristique des nodules après cinq à sept semaines: nécrose bien délimitée et arrondie (lésion «sitfast») du centre. L inflammation des articulations et des gaines tendineuses provoquent des boiteries. Si la forme est sévère, lésion généralisée des organes. Les animaux s affaiblissent, les infections bactériennes secondaires sont fréquentes. La morbidité dépend dans une grande mesure de la présence des vecteurs: elle varie entre 3 et 85%. La mortalité est faible, de 1%. Endémique en Afrique et à Madagascar, cas en Israël, en Egypte et au Moyen-Orient. La maladie n est jamais apparue en Suisse ni dans le reste de l Europe. La Suisse est officiellement reconnue indemne de dermatose nodulaire contagieuse. La transmission se fait principalement par des insectes piqueurs (moustiques et mouches).une transmission expérimentale par des tiques africaines a été confirmée. La transmission directe d un animal à l autre ne joue qu un rôle secondaire, bien que le virus ait pu être mis en évidence dans la salive des animaux malades et dans la semence longtemps après que les symptômes aient disparus. Des cas d infections par les abreuvoirs /mangeoires et de transmission expérimentale par insémination artificielle sont connus. Apparition saisonnière durant les périodes de pluie lorsque le climat est chaud et humide. 12

17 Epizooties hautement contagieuses Diagnostic Diagnostic différentiel Prophylaxie immunitaire En cas de suspicion Prélèvements Suspicion en cas de constat de lésions cutanées caractéristiques (lésions «sitfast»). Un diagnostic définitif ne peut être posé que par mise en évidence du virus / par sérologie. Pseudo-Lumpy Skin Disease (Allerton virus infection, forme généralisée du BoHV-2) et mammillite herpétique bovine, forme localisée du BoHV-2), variole du pis («pseudocowpox virus», parapoxvirus) et stomatite papuleuse bovine (parapoxvirus), coryza gangréneux (forme cutanée), dermatophilose, trichophytie, démodicose, piqûres d insectes et infestation par les tiques, photosensibilisation, allergies, tuberculose cutanée, mucosal disease (MD,maladie des muqueuses), peste bovine, maladie de la langue bleue, besnoitiose. Interdite en Suisse. Dans les régions endémiques, utilisation de vaccins vivants ou morts. Annonce à l Institut de virologie et d immunologie (IVI) à Mittelhäusern ( ). Laboratoire d analyse : Institut de virologie de la Faculté Vetsuisse de l Université de Zurich. Mise en évidence du virus: par microscopie électronique et real-time PCR. Biopsie des nodules entiers, non ouverts, des lésions qui ne sont pas encore nécrosées. Matériel frais ou fixé, d entente avec l Institut de virologie de la Faculté Vetsuisse de Zurich. Sérologie (à partir de 14 jours après l infection.): sérum de plusieurs animaux. Service de contact pour la sérologie : Institut Friedrich-Löffler, Île de Riems. Mesures de lutte Epizootie hautement contagieuse, OFE art. 77 à 98 et art. 126 et 127. Contrôle des viandes Carcasse entière impropre à la consommation (OHyAb, annexe 7, chiffre g). 13

18 Epizooties hautement contagieuses Fièvre de la Vallée du Rift (RVF) La fièvre de la Vallée du Rift (Rift Valley Fever RVF) est une infection transmise par un vecteur due à un virus du genre Phlebovirus. Elle entraîne une mortalité élevée chez les jeunes animaux et chez les petits ruminants, provoque des avortements chez les bovins et comporte un risque élevé de transmission à l homme (zoonose). Espèces touchées Agent infectieux Clinique/Pathologie Répartition géographique Epidémiologie Diagnostic Diagnostic différentiel Prophylaxie immunitaire Les bovins, les moutons, les chèvres, les buffles, les camélidés et les rongeurs ainsi que les ruminants sauvages sont également sensibles au virus. Les carnivores et les singes peuvent lui servir de réservoir. Famille des Bunyaviridés, genre Phlebovirus. Ténacité élevée. Le virus survit pendant plusieurs mois à des températures ambiantes de 4 Celsius. Sensible aux acides. Temps d incubation variable, allant de 1 à 6 jours, suivant l âge de l animal. Les manifestations caractéristiques de la fièvre de la Vallée du Rift sont: avortements fréquents et mortalité des agneaux et cabris nouveau-nés proche de 100%. Le taux de mortalité chez les adultes est d environ 30%. Les premiers symptômes de l infection sont une forte fièvre, des spasmes musculaires et des troubles de la locomotion. Il peut aussi y avoir un écoulement nasal sanglant et de la diarrhée. Chez les jeunes animaux, notamment les moutons, la maladie évolue de manière suraiguë et son issue est fatale. On remarque des lésions importantes au niveau du foie: hépatomégalie, hémorragies et foyers nécrotiques. Les femelles gestantes peuvent avorter (brebis: jusqu à 100%). Chez les bovins adultes, la maladie évolue souvent de manière subclinique, mais il y a régulièrement des avortements. Chez l homme, la maladie ressemble à une grippe. Sud-Est de l Afrique, Sud du Sahara, péninsule Arabique. Un foyer important s est déclaré en Mauritanie en 2012/2013. La Suisse est officiellement reconnue indemne de la fièvre de la Vallée du Rift. Transmission par des moustiques hématophages (Aedes, Anopheles, Culex, etc.) ainsi que par contact direct d un animal à l autre. Une transmission mécanique est toutefois également possible par l intermédiaire de mouches piqueuses et de taons. Incidence accrue pendant les périodes très humides. Chez l être humain: transmission par contact direct avec des carcasses infectées, avec du liquide amniotique, des avortons et par les aérosols, p. ex. au cours de l abattage. Cliniquement, seul un diagnostic de suspicion est possible. Un diagnostic définitif ne peut être posé que par mise en évidence du virus / par sérologie. Maladie de la langue bleue, listériose, toxoplasmose, autres causes d avortements, toxines hépatiques, fièvre charbonneuse, fièvre d Ebola (être humain). Interdite en Suisse. Dans les régions où la maladie est enzootique, utilisation de vaccins vivants et morts. 14

19 Epizooties hautement contagieuses Prélèvements Mise en évidence du virus (animaux en phase aiguë): foie, rate (aussi d'avortons), sang anticoagulé (EDTA, citrate). Attention risque d infection pour l être humain. Sérologie (principalement chez les animaux adultes qui présentent peu de symptômes, dès le 7 e jour post inf.): sérum de plusieurs animaux. Envoi des échantillons à l'ivi, selon les instructions de celui-ci (voir aussi le «Vademecum» de l IVI sous Diagnostic en collaboration avec le laboratoire de référence de l OIE. Mesures de lutte Epizootie hautement contagieuse, OFE art. 77 à 98 et art. 126 et 127. Contrôle des viandes Carcasse entière impropre à la consommation (OHyAb, annexe 7, chiffre h 15

20 Epizooties hautement contagieuses Clavelée et variole caprine Maladie virale hautement contagieuse des petits ruminants. Les symptômes caractéristiques sont des lésions cutanées généralisées. Espèces touchées Agent infectieux En principe, les ovins et les caprins de toutes races et de tout âge sont sensibles à la maladie. La maladie peut présenter divers degrés de gravité et peut être fatale ou non selon l âge, la race et la souche virale. Moutons, chèvres; variable suivant la race de l animal et la souche de virus. Les moutons mérinos ainsi que d autres races européennes telles que le mouton de Soay y sont extrêmement sensibles. Famille des Poxviridés, sous-famille Chordopoxvirinae, genre Capripoxvirus. Morphologiquement, le virus de la variole caprine ne se distingue pas de celui de la clavelée (variole du mouton) et il lui est très apparenté sur le plan antigénique. La plupart des souches virales provoquent des symptômes cliniques plus marqués chez l espèce hôte spécifique. Ténacité élevée. Le virus peut survivre six mois au moins dans les croûtes sèches. Clinique/Pathologie Répartition géographique Epidémiologie Temps d incubation de quatre à treize jours, suivie de forte fièvre, de salivation, d un écoulement nasal et oculaire, d une respiration difficile et d un grossissement des ganglions lymphatiques. Après un à deux jours, apparition de nodules essentiellement sur les parties du corps peu recouvertes de laine, telles que les lèvres, les paupières, le nez, la mamelle et la région génitale. Les nodules sur les yeux et le nez s ulcèrent, tandis que les nodules dans la région génitale et buccale deviennent nécrotiques. Les vésicules sont rares. Formation de croûtes après une à deux semaines. La guérison des lésions peut prendre jusqu à six semaines. Il y a deux formes connues: la forme maligne avec 50 à 80% de mortalité chez les agneaux et la forme bénigne avec 2 à 5% de mortalité chez les adultes. Avec la forme maligne, les lésions au stade aigu se situent principalement au niveau des muqueuses et de du système respiratoire et digestif. Souvent présence de nodules nécrosés dans les poumons. Complications dues à des infections bactériennes secondaires. Afrique du Nord, grandes parties de l Asie jusqu en Europe. Au cours des dernières années, des foyers sont apparus en Bulgarie, en Turquie et en Grèce. N a jamais été observée en Suisse. La Suisse est officiellement reconnue indemne de clavelée et de variole caprine. Les lésions cutanées ainsi que les sécrétions nasales et oculaires contiennent une grande quantité de virus. Le virus peut également être mis en évidence dans les fèces, l urine et le lait. Une des voies de transmission principales est le contact direct avec des animaux infectés, essentiellement dans la phase aiguë de la maladie. La transmission aérogène est possible, principalement par inhalation d aérosols infectés, de particules de poussière ou de matériel des croûtes. On observe aussi une transmission indirecte par des ustensiles contaminés ou une transmission mécanique par des insectes piqueurs. 16

21 Epizooties hautement contagieuses Diagnostic Diagnostic différentiel Prophylaxie immunitaire En cas de suspicion Prélèvements Suspicion en cas d apparition de lésions cutanées généralisées et caractéristiques, localisées aux endroits de prédilection. Un diagnostic définitif ne peut être posé que par mise en évidence du virus / par sérologie. Ecthyma contagieux, maladie de la langue bleue, gale des moutons, photosensibilisation, allergies (urticaire), peste des petits ruminants, dermatophilose (lumpy wool). Interdite en Suisse. Dans les régions où la maladie est enzootique, utilisation de vaccins vivants et morts. Annonce à l Institut de virologie et d immunologie (IVI), Mittelhäusern ( ). Laboratoire effectuant le diagnostic: institut de virologie de la Faculté Vetsuisse à Zurich Mise en évidence du virus: biopsie de nodules entiers non ouverts, de lésions qui ne sont pas encore nécrosées. Ganglions lymphatiques grossis. Matériel frais ou fixé, d entente avec l Institut de virologie de la faculté de médecine vétérinaire de Zurich ( Sérologie (à partir de 14 jours post inf.): sérum de plusieurs animaux. Service de contact pour la sérologie: Institut Friedrich-Löffler, île de Riems ( Mesures de lutte Epizootie hautement contagieuse, OFE art. 77 à 98 et art. 126 et 127. Contrôle des viandes Carcasse entière impropre à la consommation (OHyAb, annexe 7, chiffre j). 17

22 Epizooties hautement contagieuses Peste équine africaine (AHS) Syn. African Horse Sickness (AHS). Infection virale des équidés, aiguë à subaiguë, non contagieuse, transmise par des insectes piqueurs (principalement Culicoides spp = cératopogonidés.). Espèces touchées Agent infectieux Clinique/Pathologie Répartition géographique Chevaux, mulets, ânes, les ânes et les mulets étant moins sensibles que les chevaux. Taux de mortalité chez les chevaux : 70 à 95%, chez les mulets : 50%, chez les ânes : 10% ; les ânes européens sont plus sensibles que les ânes africains. Les zèbres sont considérés comme le réservoir du virus. Les camélidés, les chiens (après avoir mangé de la viande contenant le virus) peuvent être touchés, mais ne le sont que rarement. Famille des Réoviridés, genre Orbivirus, virus à ARN non enveloppé. Il y a neuf sérotypes différents de la peste équine africaine (African horse sickness, AHS) connus. Temps d incubation de 3 à 14 jours, suivant le cours de la maladie. Il existe quatre formes possibles chez le cheval, les symptômes cliniques varient selon la forme. Forme pulmonaire suraiguë: forte fièvre (40 à 41 o C) à l issue d une période d incubation très courte, toux, écoulement nasal mousseux, respiration difficil (dyspnée), et dans 95% des cas, mort très rapide (dans les heures qui suivent l apparition des symptômes cliniques) possible suite à un œdème pulmonaire. Forme cardiaque subaiguë (œdémateuse): fièvre (39 à 40 C) durant 3 à 6 jours, suite à un trouble de la perméabilité vasculaire, enflures à la tête (fossa supraorbitalis et paupières), puis plus tard au cou, aux épaules et dans la région du poitrail et la partie distale des jambes (œdèmes), cyanose, pétéchies sur les muqueuses, conjonctivite. Dans 50% des cas, après 4 à 8 jours, mort due à une insuffisance cardiaque (myocardite). Si l animal survit, les œdèmes se résorbent en 3 à 8 jours. Forme mixte cardio-pulmonaire aiguë: mélange des symptômes des deux formes précitées : forme cardiaque subclinique suivie d une dyspnée aiguë. Mort dans 70 à 80% des cas, le plus souvent due à une insuffisance cardiaque qui apparaît après 1 semaine environ. Forme bénigne («Horse Sickness Fever»): après un épisode de fièvre (39 à 40 o C) de 5 à 8 jours, guérison complète. Essentiellement chez les animaux moins sensibles (ânes), les animaux vaccinés ou les animaux surinfectés par un autre sérotype. L AHS est endémique en Afrique (Afrique centrale avec propagation régulière vers l Afrique du Sud ainsi qu occasionnellement vers l Afrique du Nord). En Europe, les derniers cas (AHS-4) ont été enregistrés en Espagne ( , importation d un zèbre infecté) et au Portugal (1989). Les cas dus au sérotype 9 apparaissent le plus souvent ailleurs qu en Afrique (par ex. Moyen-Orient, Pakistan et Inde). La Suisse est officiellement reconnue indemne d AHS. La répartition géographique de l AHS dépend de la présence des vecteurs principaux Culicoides spp. Culicoides imicola et bolitinos. 18

23 Epizooties hautement contagieuses Epidémiologie Diagnostic Diagnostic différentiel Prophylaxie immunitaire Prélèvements Le virus est transmis par des insectes (principalement Culicoides spp.). Apparition saisonnière (vol des cératopogonidés). Il n y a pas de transmission directe d animal à animal, à l exception de l infection des chiens qui se fait par ingestion de viande contenant du virus et de l infection iatrogène par l intermédiaire d aiguilles d injection contaminées. La virémie peut persister durant longtemps (jusqu à 40 jours) chez les zèbres et les ânes, qui constituent donc un réservoir du virus. Chez les autres équidés, la virémie dure 21 jours (4 à 8 jours en moyenne). Des anticorps ont été trouvés chez des éléphants, des chèvres angora et d autres ruminants. Les chiens peuvent développer une virémie, mais leur rôle épidémiologique n est pas encore clair. Suspicion en cas d apparition fréquente, chez les équidés, de cas mortels parfois suraigus, liés à des troubles circulatoires et à un œdème pulmonaire. Une enflure supraorbitale peut aider à poser le diagnostic de suspicion clinique. Penser à la saison (vol des cératopogonidés plus intensif à la fin de l été / en automne). Se procurer une anamnèse complète concernant les animaux importés. Un diagnostic définitif ne peut être posé que par mise en évidence du virus / par sérologie. Artérite virale équine, anémie infectieuse des équidés, infection par le virus Hendra, purpura hemorrhagica, piroplasmose équine, encéphalose équine (principalement forme bénigne), fièvre charbonneuse, empoisonnement (intoxication), coup de chaleur, pneumonie, morbus maculosus (suite à une infection avec Streptococcus equi subsp. equi), trypanosomes. Interdite en Suisse. Utilisation de vaccins atténués dans les zones endémiques (principalement en Afrique du Sud). Mise en évidence du virus, sang EDTA (le plus tôt possible durant la phase fébrile): chez les animaux morts: rate, poumons et ganglions lymphatiques. Réfrigérez les échantillons mais ne pas les congeler. Sérologie (à compter de 8 à 14 jours après l infection): sérum de plusieurs animaux; pour les animaux vaccinés ou les animaux avec une anamnèse de vaccination inconnue, prélever des échantillons à 21 jours d intervalle pour comparaison. Envoi des échantillons à l'ivi, selon les instructions de celui-ci (voir aussi le «Vademecum» sous Mesures de lutte Epizootie hautement contagieuse, OFE art. 77 à 98 et art. 112 à 115. Contrôle des viandes Carcasse entière impropre à la consommation (OHyAb, annexe 7, chiffre k). 19

24 Epizooties hautement contagieuses Peste porcine africaine (PPA) Maladie virale fébrile, se manifestant sous des formes différentes. Des symptômes non-spécifiques, une fièvre résistante aux traitements et de fréquentes pertes d animaux sont des symptômes suspects de peste porcine. Les tiques peuvent faire office de vecteurs. Espèces touchées Agent infectieux Clinique/Pathologie Répartition géographique Epidémiologie Tous les suidés, y compris les sangliers. Famille des Asfarviridés, genre Asfivirus, virus à ADN. Ténacité très élevée: le virus reste infectieux durant des mois dans les cadavres ou les carcasses et dans les produits à base de viande (p. ex. salami, jambon). Le virus peut aussi rester infectieux plusieurs heures, voire quelques jours à des valeurs extrêmes de ph. Inactivation du virus à une température de 70 C pendant au moins 60 minutes. Comme il s agit d un virus enveloppé, les détergents le détruisent très rapidement. La PPA est une maladie virale fébrile qui peut prendre différentes formes, à savoir suraiguë, aiguë, chronique avec une évolution lente ou bien inapparente. La forme prise par la maladie varie en fonction de la souche de virus et également en fonction de l âge et de la race des porcs. Le temps d incubation est de 2 à 14 jours. La forme aiguë est caractérisée par une forte fièvre persistante et des morts subites. La mortalité peut atteindre 100%. Les animaux peuvent présenter des saignements punctiformes ou plus étendus au niveau de la peau (notamment aux pattes et aux oreilles), des reins, des séreuses et des ganglions lymphatiques. La rate est souvent fortement grossie, rouge foncé et de consistance friable. Les ganglions lymphatiques gastrohépatiques et rénaux peuvent être très fortement grossis et rouge foncé. En cas de forme chronique, le tableau clinique présente surtout des symptômes non-spécifiques, pouvant être influencés par des infections bactériennes secondaires. Le détenteur d animaux constate une fièvre récurrente, des avortements, des diarrhées, des rougeurs de la peau qui peuvent évoluer jusqu à une nécrose et à une ulcération de la peau, de l inappétence, de mauvaises performances d engraissement, des arthrites, de la toux, etc. La PPA est endémique en Afrique et en Sardaigne. Depuis 2006, on a observé une propagation parfois massive dans le Caucase jusque dans les régions frontalières avec l Europe, à partir de la Géorgie, chez les porcs domestiques ainsi que chez les sangliers. Des foyers sporadiques sont apparus également au Portugal (1999), en Espagne (1994) et plus au nord (en 1986 aux Pays-Bas, en 1985 en Belgique). La PPA n est jamais apparue en Suisse. La Suisse est officiellement reconnue indemne de PPA. Infection par voie oronasale suite à un contact direct avec un animal infecté ou par l intermédiaire de l affouragement de déchets de viande contaminés qui n ont pas été soumis à un traitement thermique suffisant (foyers en Belgique) ou encore par l intermédiaire de véhicules de transport ou d équipements contaminés. Infection par voie parentérale via les tiques (en Afrique: Ornithodorus moubata, en Europe: Ornithodorus erraticus) qui font office d hôtes intermédiaires. Le virus peut se maintenir pendant des années dans la population de tiques. Les porcs atteints d infection chronique peuvent héberger le virus pendant des 20

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