Pôle ULIS au Collège G. Bachelard Dijon. Un regard construit pour l'expression d'un projet de vie

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1 Pôle ULIS au Collège G. Bachelard Dijon Un regard construit pour l'expression d'un projet de vie

2 Sommaire 1/ Introduction a/ La loi sur le handicap p. 01 b/ Comprendre la loi sur le handicap p. 02 c/ Les objectifs des Ulis au collège p. 03 d/ Historique des Ulis au Collège G. Bachelard p. 04 e/ La liaison entre les projets p. 05 2/ L Ulis Troubles des Fonctions Cognitives au collège G. Bachelard a/ Le public concerné p. 07 b/ Une réflexion pédagogique aboutie p. 09 c/ La richesse partenariale p. 13 d/ Devenir et formation p. 15 e/ La qualité du travail en pôle p. 16 3/ Le dispositif Troubles des Fonctions Auditives au collège G. Bachelard a/ La communication p. 20 b/ Surdité et difficultés scolaires p. 21 c/ Conditions pour une inclusion réussie p. 23 d/ Quels professionnels pour la scolarisation d un enfant sourd? p. 24 e/ L Ulis TFA au collège et le travail en réseau p. 26 f/ Organisation p. 27 4/ Evaluation des dispositifs et projets a/ Résultats aux examens et Orientation p. 30 b/ Intégration sociale p. 31 c/ Journée Nationale du Handicap Projets p. 32

3 Introduction - Présentation Apprendre, d'abord, c'est avoir un projet; apprendre, c'est aussi mettre en oeuvre une opération mentale; apprendre, c'est enfin utiliser la stratégie la plus efficace pour soi. (Meirieu)

4 La loi sur le handicap Un cadre législatif et juridique est nécessaire pour affirmer et instaurer un principe d égalité des droits et des chances des personnes handicapées avec les autres citoyens. La loi prévoit que toute personne handicapée a droit à la solidarité de l ensemble de la collectivité nationale qui lui garantit, en vertu de cette obligation, l accès aux droits fondamentaux reconnus à tous les citoyens ainsi que le plein exercice de sa citoyenneté. La circulaire n du 21 février 2001 portant sur la scolarisation des élèves handicapés dans les établissements du second degré nous dit :» l élève doit être capable d assumer les contraintes et les exigences minimales de comportement qu implique la vie au collège, et disposer d une capacité de communication compatible avec les enseignements scolaires, les situations de vie et d éducation collectives. Il est en outre indispensable de concevoir une classe dont les besoins sont suffisamment proches, afin d assurer les meilleures conditions de fonctionnement et d efficacité pédagogique» La loi du 11 février 2005 définit le handicap dans son article 2 qui stipule que "constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d une altération substantielle, durable ou définitive d une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d un polyhandicap ou trouble de santé invalidant". Le décret du 2 Avril 2009 concerne la collaboration entre établissements pour la scolarisation en milieu ordinaire et a pour objectif de favoriser la coopération entre les établissements du secteur médico-éducatif et les écoles et établissements scolaires ordinaires, et de s appuyer sur les unités d enseignement. Cette coopération porte notamment sur l'analyse et le suivi des actions pédagogiques mises en œuvre, leur complémentarité, ainsi que sur les méthodes pédagogiques adaptées utilisées pour les réaliser. Elle porte également sur les modalités de travail en commun : fréquence, composition et organisation des réunions pédagogiques. 1

5 Comprendre la loi sur le handicap Définition Cette loi propose d abord, pour la première fois dans l histoire de la législation française, une définition du handicap qui mérite d être citée ici in extenso : «Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d une altération substantielle, durable ou définitive d une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d un polyhandicap ou d un trouble de santé invalidant.» 1 ère innovation la création d un droit à compensation : «La personne handicapée a droit à la compensation des conséquences de son handicap quels que soient l origine et la nature de sa déficience, son âge ou son mode de vie.» Ce droit se traduit par la création d une prestation de compensation, destinée à compléter les autres prestations sociales pour couvrir réellement l ensemble des besoins liés au handicap. 2 ème innovation la création des Maisons départementales des personnes handicapées, destinées à «offrir un accès unique aux droits et prestations (...), à toutes les possibilités d appui dans l accès à la formation et à l emploi et à l orientation vers des établissements et services ainsi que de faciliter les démarches des personnes handicapées et de leur famille». 3 ème innovation la création des commissions des droits et de l autonomie des personnes handicapées, mises en place et organisées par les maisons départementales des personnes handicapées. ainsi que pour l orientation scolaire, professionnelle et institutionnelle. Ces décisions sont prises «sur la base de l évaluation réalisée par l équipe pluridisciplinaire» mise en place par la Maison départementale des personnes handicapées En ce qui concerne la scolarisation des enfants et adolescents handicapés, la principale innovation est le principe de l établissement de référence : «Tout enfant, tout adolescent présentant un handicap ou un trouble invalidant de la santé est inscrit dans l école ou dans [l établissement secondaire], le plus proche de son domicile, qui constitue son établissement de référence.» Il s agit bien là d un établissement de référence, et pas nécessairement d un établissement d accueil, comme le précise la suite de cet article Il est ensuite précisé que, «si ses besoins nécessitent qu il reçoive sa formation au sein de dispositifs adaptés», l enfant ou l adolescent handicapé peut être inscrit dans un autre établissement scolaire dans lequel existent ces «dispositifs adaptés», «sur proposition de son établissement de référence et avec l accord de ses parents ou de son représentant légal». En ce cas, «cette inscription n exclut pas son retour à l établissement de référence» ULIS 2

6 Les objectifs des Ulis au collège La finalité de l ULIS est d assurer un parcours individualisé pour chaque élève en répondant de manière plus souple et plus diversifiée sur le plan pédagogique, à leurs besoins, très différents selon les situations individuelles et évolutives dans le temps pour chacun d'eux ; «éviter une interruption prématurée de leur scolarité, ainsi que leur isolement, afin qu'ils n'aient pas à assumer seuls leur différence dans le moment de l'adolescence. Ces unités favorisent l'établissement de liens de solidarité entre l'ensemble des élèves d'une classe d'âge, grâce aux diverses formes de coopération, tant dans les activités d'enseignement que dans les temps de vie scolaire.» circ. n du 21/02/01. L ULIS s'inscrit dans une démarche de partenariat, engagée entre un établissement scolaire, les collectivités locales compétentes, mais également un ou plusieurs services d'éducation spéciale ou de soins, ainsi que des personnels médicaux et paramédicaux exerçant en libéral, éventuellement dans le cadre d'un réseau. Ce dispositif se veut ouvert sur l'établissement scolaire et ne saurait constituer une «filière», même s'il s'avère opportun de prévoir, pour certaines activités, le regroupement des élèves concernés ; «en aucun cas, ce dispositif ne doit être considéré comme une structure médico-sociale enclavée dans un établissement scolaire» circ. n du 30/4/02. Au collège G. Bachelard : - l Ulis fonctionne en pôle - les 20 élèves de l Ulis sont inclus fréquemment dans une classe ordinaire du collège correspondant à leur âge - les inclusions font l objet d un travail en équipe avec les professeurs du collège reprise systématique du cours à l Ulis contrôle adapté en concertation avec le professeur barème réalisé par le professeur spécialisé en adéquation avec les compétences du LPC adapté apprentissages des leçons en classe d Ulis - les élèves de l Ulis participent aux séjours scolaires (voyages à l étranger, séjours sportifs ), à toutes les activités culturelles et sportives (cross, semaine plein air, semaine autrement ) 3

7 Historique des Ulis au Collège G. Bachelard

8 Liaison entre les projets 5

9 L ULIS Troubles des Fonctions Cognitives au Collège G. Bachelard Dijon 6

10 Public concerné Les fonctions cognitives sont des fonctions intellectuelles qui se divisent en 4 classes : Les fonctions réceptives permettant l acquisition, le traitement, la classification et l intégration de l information La mémoire de l apprentissage permet le stockage et le rappel de l information La pensée ou le raisonnement concernent l organisation mentale de l information Les fonctions expressives permettent la communication ou l action Tiré de «Terminologie de neuropsychologie et de neurologie du comportement» Les troubles surviennent lorsqu il y a dysfonctionnement dans le traitement, le stockage, la circulation et/ou la circulation de l information La mission de l enseignant n est pas de gommer les dysfonc- tionnements mais de construire avec l élève «des façons de faire différentes pour réussir» Les troubles sont les conséquences du/des dysfonctionnements cérébraux acquis et/ou innés Les indications fournies par les structures médicosociales, supports de l accompagnement, permettent de préciser qu au collège G. Bachelard, les élèves souffrent essentiellement de dysharmonies évolutives, de psychose infantile, de troubles autistiques ou de déficiences sociales ayant entrainé des TFC.( troubles des fonctions cognitives) 7

11 Quelques caractéristiques des élèves souffrant de Déficience Intellectuelle Légère (DIL) (d après l article de B Dumas, professeur ressource au service régional de soutien et d expertise.) 8

12 Une réflexion pédagogique aboutie (de la sensibilisation à la recherche d efficience) Inclusion en SVT, Technologie, Physique-Chimie, Musique, EPS, Mathématiques Exemples : Fabrication de bouliers chinois avec la classe de 6èD Utilisation des bouliers pour apprendre à compter et à calculer Evaluation et validation des items travaillés en inclusion directement par les enseignants du collège (par le biais de Pronote) Réalisation d un barème adapté à chaque contrôle effectué en inclusion (par le professeur référent pour le professeur de la classe qui intègre exemple en annexe) Le livret personnel de compétences adapté (LPCA) : Mise en liaison du livret de compétence et des programmes de 2008, enrichis des adaptations et des outils utilisés en classe. Devant la difficulté pour certains de valider des items de palier 2, ce LPC A propose des sous-items accessibles à tous et permettant de mettre en valeur les progrès réalisés Ce LPCA sert de référentiel et de progression aux professeurs. Un document, destiné aux élèves, est ensuite réalisé pour chaque discipline s appuyant sur : les compétences du palier 2, les programmes de collège et de primaire Les élèves qui arrivent au collège G. Bachelard, ont pour objectif l obtention du CFG à l issue de la 4è année. En fin d année, les professeurs seront en mesure de renseigner le socle commun sur 5 compétences afin de valider le contrôle continu du Certificat de Formation Générale. Participation à l accompagnement éducatif : lutte contre la fracture numérique, «Ma maison écolo» 9

13 Une réflexion pédagogique aboutie (livret de compétences adapté Ulis1) 10

14 Une réflexion pédagogique aboutie (livret de compétences adapté Ulis1 - inclusion) 11

15 Une réflexion pédagogique aboutie (livret de compétences adapté Ulis2) 12

16 La richesse partenariale Faciliter les prises en charge extérieures et la fluidité des parcours grâce à la proximité géographique avec les structures médico-éducatives Prendre en charge les besoins spécifiques de chaque jeune avec ses composantes : familiale, éducative, psychologique et pédagogique. Optimiser le temps pour prendre en compte la fatigabilité de l élève et préserver l unité dans son emploi du temps Bénéficier d un appui et d un accompagnement pour l élève et l équipe lorsque le jeune est en grande difficulté 13

17 La richesse partenariale A : Collège G. Bachelard B : IME Bel Air C : Clos Chauveau D : SESSAD antenne Lallemand B C D 14

18 Devenir et formation 15

19 La qualité du travail en pôle Ulis1 : accueil et adaptation - Ulis2 : validation et orientation Rite de passage : Prendre en considération l évolution du jeune qui se traduit par le passage d une division (Ulis1) à l autre (Ulis 2) avec changement de professeur référent Centres d intérêt : Fédérer le groupe en respectant les différences de maturité (élèves de 12 à 16 ans) Individualisation des parcours : Souplesse de fonctionnement entre les 2 divisions. ) tout en bénéficiant d une prise en charge de groupe (porteur, stimulant, conflit sociocognitif). Ainsi, un élève peut aller suivre une leçon dans l autre classe ponctuellement, soit pour profiter d une remédiation, soit pour bénéficier d un approfondissement bénéfique pour lui. Conflit sociocognitif au quotidien (outil indispensable en ASH) : cet outil repose sur l interaction entre les individus. Cette interaction n est possible que si les élèves ont des niveaux de réflexion suffisamment proche (zone proximale de développement). La séparation classe d accueil et d adaptation / classe de validation et d orientation permet d utiliser, de manière quotidienne, cet outil indispensable aux élèves de l Ulis. Intégration collective des élèves dans les autres classes du collège afin de préserver l unité du groupe et de permettre à un groupe d élève d être accompagné par une AVS dans les cours ordinaires. Participation à la vie du collège avec leur classe d âge (sorties, voyages) en bénéficiant d un accompagnement au sein de l Ulis (préparation en amont et exploitation en aval). 16

20 La qualité du travail en pôle Organisation du pôle - Objectifs 17

21 La qualité du travail en pôle Organisation du pôle Moyens pédagogiques 18

22 Dispositif des Troubles des Fonctions Auditives au collège G. Bachelard Dijon 19

23 La communication Parce qu il n existe pas un enfant sourd mais des enfants sourds Parce que l élève doit avant tout devenir un citoyen Parce que notre mission est de permettre l accessibilité à la communication Le langage ", écrit C. DUBUISSON, "est la faculté qui permet aux humains de communiquer de façon spécifique [ ] et se réalise en différentes langues naturelles ". " Une langue naturelle ", poursuit l auteur, " est bien plus que la liste des mots de son dictionnaire et les règles de sa grammaire, elle est en quelque sorte une façon de voir le monde à l intérieur d une culture donnée. Les déficiences auditives Déficience auditive de transmission touchant l oreille moyenne et accessible aux traitements médicaux Déficience auditive de perception, plus grave et irréversible, consécutive à des atteintes de l oreille interne Les répercussions Intelligibilité de la parole et reconnaissance de certains indices acoustiques Absence d acquisition de la parole Compréhension du message nécessitant un effort cognitif considérable Répercussions sur le plan cognitif Exclusion du groupe Difficultés à se trouver à l adolescence Objectifs pédagogiques o Favoriser l intégration sociale des élèves sourds au sein de l établissement et plus particulièrement au sein de leur classe d accueil. Amener les élèves sourds à acquérir la plus grande autonomie possible par le biais d une maîtrise croissante de la langue française écrite. o Favoriser la validation des niveaux accessibles du socle commun de compétences. o Offrir les meilleures conditions d accessibilité aux apprentissages possibles et toujours favoriser l accès au sens pour les élèves sourds. o Permettre aux élèves sourds, grâce à un regroupement au sein d un même établissement de construire un développement identitaire harmonieux par identification avec leurs pairs. o Favoriser, grâce à leur regroupement au sein d un même établissement, la pratique de la LSF pour les élèves sourds signeurs. o Préparer et obtenir en fin de classe de 3ème une orientation adaptée au niveau de surdité et aux capacités des élèves. Conclusion On pense aujourd hui qu il est important d exposer l enfant à un " modèle complet de langue ". Les parents vont devoir faire un choix, qu il s agisse de la langue des signes française (LSF) ou de la langue orale avec ou sans codage complémentaire comme le langage parlé complété (LPC). 20

24 Surdité et difficultés scolaires Bien que ne souffrant d aucune déficience intellectuelle, les élèves atteints de surdité ont très souvent un retard scolaire et éprouvent de réelles difficultés dans les apprentissages. Pourquoi un tel retard? Surdité et conceptualisation : Dès sa naissance, le jeune enfant entendant apprend. Il commence à faire des mises en relation entre ses perceptions auditives et le monde qui l entoure. Petit à petit, sans même s en rendre compte il élabore donc la construction de concepts dès son plus jeune âge. Mais dans une même situation, le petit enfant sourd (dont la surdité n a pas encore été dépistée) ne pourra pas faire de lien entre la perception et le mot puisqu il ne l entendra pas! Ainsi, dans les premières années de sa vie, le jeune enfant sourd accumule un retard important et conserve souvent des lacunes qui ne sont nullement dues à une déficience intellectuelle mais bien à des difficultés de réception du message oral qui l empêchent de réaliser les mises en relations nécessaires à la formation de concepts. Un langage pour apprendre : La situation la plus délicate est vécue par les enfants sourds de parents entendants. En effet, les enfants sourds de parents sourds sont plongés dans un bain de langage gestuel, équivalent de la langue orale pour l enfant entendant. Les travaux de C. Courtin, chercheur en psychologie cognitive ont montré que jusqu à l âge de 6 ans, les performances scolaires, langagières et conceptuelles de ces enfants sourds de parents sourds sont identiques à celles des enfants entendants de parents entendants. Les enfants sourds de parents entendants quant à eux ne bénéficient pas de ce «bain de langage» précoce. Ils peinent à comprendre le message oral et peinent également pour se faire comprendre. Ces difficultés d acquisition d un mode de communication efficace et structuré expliquent les problèmes d élaboration de la pensée qu ils rencontrent et les difficultés scolaires qui en découlent. 21

25 Surdité et difficultés scolaires Surdité et français écrit : Quelle que soit la situation familiale de l enfant sourd (parents sourds ou entendants), on constate qu avec l introduction de la langue écrite en classe de CP leurs difficultés augmentent. En effet, si la langue des signes française (LSF) est l équivalent de la langue française orale elle ne s écrit pas. L enfant sourd signeur natif (qui possède donc déjà une langue première) doit apprendre à écrire une seconde langue, le français, langue qu il n entend pas ou mal et dont la syntaxe n est pas celle de sa langue naturelle. Quant aux enfants dont le choix linguistique est l oralisme, ils doivent mener de front l apprentissage de la langue française orale et celui de son écriture ce qui implique une très lourde charge cognitive. Le choix linguistique : L'article 33 de la loi du 18 janvier 1991, loi dite «loi Fabius», pose les termes des options linguistiques offertes aux parents concernant l éducation de leur enfant sourd. Cette loi «reconnaît aux jeunes sourds et à leur famille la liberté de choix entre une communication bilingue -Langue des Signes et français (parlé et écrit)- et une communication orale dans le domaine de l'éducation». Dans la majorité des cas, les parents entendants d enfants sourds font le choix de l oralisme, c est-à-dire de la «réparation» de la déficience auditive. En fonction de l importance de la surdité, l enfant sera soit équipé de prothèses auditives (appelées contours d oreille) soit pour les surdités profondes il subira la pose d un implant cochléaire. Cette deuxième solution consiste en la destruction de la cochlée naturelle et à son remplacement par une puce électronique. Dans les deux cas, l enfant sourd va subitement avoir une perception nouvelle des sons. Il devra donc réapprendre à quoi correspondent tous les «bruits» nouveaux de la vie quotidienne qu il perçoit (de la sonnerie du téléphone en passant par le bruit de la machine à laver etc.) et se familiariser avec la parole humaine. Ces apprentissages feront l objet pour tous de très nombreuses séances de rééducation orthophonique venant s ajouter aux heures de classe. De plus, entendre ne signifie pas automatiquement comprendre. On constate que malgré un appareillage performant, ces enfants ayant un important retard d acquisition de la langue ont d énormes difficultés à accéder à l implicite et donc à maîtriser la lecture. Les parents sourds d enfant sourds feront quant à eux majoritairement le choix du bilinguisme LSF-français considérant la surdité comme une différence culturelle plus que comme une déficience à «réparer». Mais comme nous l avons déjà expliqué, les études scientifiques montrent que la maîtrise du français écrit reste difficile pour tous les enfants sourds. 22

26 Conditions pour une inclusion réussie Comme l indique le guide «Scolariser les élève sourds ou malentendants» du Ministère de l Education Nationale, il faut garder à l esprit que : «Certaines surdités vont affecter uniquement les sons les plus aigus alors que d autres toucheront les sons plus graves, d autres encore toucheront tous les sons. Outre le degré et la nature de la surdité, les sons que l élève entend peuvent parfois subir des déformations qui pourront également affecter sa perception du rythme, de la mélodie ou de l intensité ; Certains sons pourront parfois être douloureux ; La perception auditive est soumise à des aléas (intensité variable, distance, bruit de fond, réverbération ) qui vont affecter la reconnaissance et, par conséquent, la compréhension des sons. Les élèves (le plus souvent malentendants), qui vont avoir besoin de leur audition pour suivre les enseignements qui leur sont destinés, ont besoin que l enseignant porte une attention particulière aux conditions matérielles et acoustiques de la communication : en sensibilisant chaque élève, voire aussi les élèves des classes avoisinantes et de l établissement, au bruit qui peut gêner l audition des sons de la parole ; en évitant au maximum tous les bruits parasites (chaises, chaussures bruyantes ) ; en éloignant l élève de certaines sources sonores non pertinentes (ventilateur de vidéo projecteur, par exemple) ; en assourdissant certains bruits (mettre des feutres sous les chaises ou des balles de tennis fendues, poser de la moquette dans la classe) ; en plaçant l élève à une faible distance de la source sonore pertinente ; en élevant légèrement la voix et en articulant (sans excès) ; en recourant à un appareillage d amplification (un micro haute fréquence, par exemple); en veillant à ce que l appareillage de correction auditive individuelle de l élève soit en état de marche (on peut pour cela constituer une réserve de piles dans la classe ou dans la trousse de l élève). L insonorisation des lieux est évidemment un facteur favorisant. Limiter le nombre d élèves permet de limiter les bruits de fonds et bruits parasites et d offrir les conditions sonores les plus favorables pour la réussite de l intégration des élèves sourds.. 23

27 Quels professionnels pour la scolarisation d un élève sourd? Si pour certains élèves malentendants, ces adaptations matérielles (auxquelles on ajoutera 1 à 2 heures de soutien spécialisé par semaine) peuvent suffire à la réussite de leur intégration (dans le cas des intégrations individuelles), elles doivent, pour les élèves ayant des surdités plus complexes, être accompagnées d une prise en charge supplémentaire. En effet, les élèves dont le choix linguistique ou dont la langue naturelle est la LSF ont besoin pour pouvoir suivre un cours de la présence d un professionnel maîtrisant cette langue. L enseignant spécialisé maîtrisant la LSF : Une priorité : la maitrise de la langue pour tous les élèves sourds Soutien pédagogique toutes matières en LSF Enseignement du Français pour certains élèves en fonction des besoins (élève extrait du cours de la classe référente, ponctuellement sur une partie du programme) Co-enseignement (diffère de celui de l interprète scolaire). En effet, il est enseignant au même titre que l enseignant spécialiste de la matière et il connaît bien les difficultés de l élève sourd qu il accompagne. En plus de la fonction d interprète, il est donc habilité à reformuler et à adapter les propos de son collègue afin de rendre le discours plus accessible à l élève sourd. Cette intervention spécifique de nature pédagogique est inscrite dans le projet de scolarisation de l élève. Préparation de l accueil des élèves Coordination : Liaison entre les membres de l équipe pédagogique et le service médicosocial Participation aux synthèses ESS 24

28 Quels professionnels pour la scolarisation d un élève sourd? L interprète français / LSF : Ce professionnel est lié par un engagement de neutralité et de secret professionnel. Il traduira toujours fidèlement l intégralité des propos. Le codeur LPC : Le Langage Parlé Complété (LPC) s adresse plus particulièrement aux élèves sourds ayant un bon gain prothétique et dont le projet linguistique est l oralisme. Le LPC est un code réalisé avec la main près du visage qui permet à lélève sourd utilisant la lecture labiale de différencier les sosies labiaux et ainsi d'éviter les contresens. Comme l interprète français / LSF, le codeur LPC retransmet en léger différé à l enfant toutes les paroles échangées et s en tient à ce qui est dit par le professeur. L enseignant de LSF : Le rôle de l enseignant sourd ne se limite pas à un enseignement de qualité de la LSF dont les élèves ayant des parents entendants ont grand besoin. Il est également essentiel pour un enfant sourd de pouvoir s identifier à un adulte sourd et de constater que la surdité n empêche pas une intégration professionnelle et sociale. L AVS Pour certains élèves la présence d une AVS peut être une aide utile à la prise de note. 25

29 L Ulis TFA au Collège G. Bachelard et le travail en réseau L ULIS TFA du collège G. Bachelard : L ULIS TFA du collège G. Bachelard accueille 7 élèves scolarisés de la 5ème à la troisième. Elle dispose pour chaque niveau de classe d une classe à effectif allégé (dites classes B) permettant d intégrer les élèves sourds dans des conditions les plus proches possibles des conditions idéales précitées. Un enseignant spécialisé (option A) maîtrisant la LSF (et en cours de certification) est affecté à temps plein sur le poste et s occupe en priorité des élèves dont les besoins spécifiques (traduction LSF, adaptation et reformulation du discours) sont les plus importants. Ces élèves n ont pas une maîtrise suffisante du français écrit pour être autonomes et bénéficier pleinement des enseignements dans les cours qu ils sont amenés à suivre seuls. Les horaires de prises en charge individuelle ou de co-enseignement affectés à ces élèves sont donc plus importants que ceux attribués à leurs camarades. La prise en charge des autres élèves de l ULIS, c est à dire les élèves les plus autonomes nécessite l intervention de deux enseignants spécialisés du SSEFIS. Le collège finance à hauteur de 4h00 par semaine l intervention d une interprète professionnelle français / LSF. Une codeuse LPC intervient également 5h00 par semaine et un enseignant sourd de la LSF 7h00 par semaine. Une AVS individuelle est affectée à temps plein pour accompagner une élève devenue brutalement sourde à l âge de 11 ans. Le travail en réseau Les élèves scolarisés à l ULIS TFA du collège Bachelard font l objet d un suivi médical assuré par le Pôle Sensoriel et Moteur Clos Chauveau. Ils bénéficient suivant les cas de rééducation orthophonique, d un suivi par une psychologue maîtrisant la LSF, d un suivi par un audioprothésiste, d un suivi par un médecin ORL, de séances de psychomotricité, de balnéothérapie La proximité géographique du Pôle Sensoriel et Moteur Clos Chauveau permet à tous les élèves de l ULIS de bénéficier de ces interventions en évitant des temps importants de transport ou une prise en charge après la journée de cours qui surchargerait leur emploi du temps. Cette proximité favorise également la participation régulière de l enseignant spécialisé coordonnateur de l ULIS aux réunions de concertation et aux réunions de synthèse qui ont lieu au Clos Chauveau permettant ainsi d échanger des informations ou des observations concernant les élèves et d assurer un lien entre le réseau des professionnels de santé et l équipe pédagogique du collège. 26

30 Organisation

31 Organisation Emploi du temps du professeur référent 28

32 Evaluation des dispositifs et projets 29

33 Résultats et Orientation Obtention de diplômes 2 candidats reçus pour 2 présentés à la session DNB % de réussite pour les élèves de l Ulis2 au CFG Orientation Affectation en Lycée Professionnel des 2 élèves de l Ulis TFA Intégration de l Ulis du Castel pour 100% des élèves de l Ulis TFC 30

34 Intégration sociale Retards et absentéisme Très rares car nombre d entre-eux sont pris en charge par une compagnie de taxi. Le partenariat entre les différentes structures garanti une vigilance en ce qui concerne l absentéisme et une grande réactivité des différents services. Incidents vie scolaire Aucune sanction disciplinaire prononcée à l encontre d un élève d Ulis dans l année scolaire Aucun incident à la demi-pension relaté sur la même période Assistants d éducation et professeurs s accordent sur le fait que les élèves d Ulis ne se font pas remarquer davantage que les autres. Pour cette rentrée scolaire, aucun d entre-eux n a encore été puni à ce jour. Les élèves de l Ulis sont souriants et se plaisent au Collège. Ils se sentent élève à part entière et ne se sentent nullement stigmatisés lorsqu on leur pose la question. Ils savent parfaitement quel rôle tient chaque adulte dans l établissement et sont en mesure de les interpeller en fonction d une problématique donnée Participation aux clubs et sorties Fréquentation régulière par les élèves d Ulis (20% minimum) de la Chorale et de l Association Sportive Implication dans la vie du Foyer (membres du Bureau) Participation chaque année au séjour de ski et aux séjours à l étranger 31

35 Journée du Handicap au collège: 02 Décembre 2011 Initiation aux langues des signes auprès des élèves entendants et des élèves de l'école primaire Les bouliers chinois (Ulis en classe de 6è) Participation des élèves d Ulis à l accueil des CM2 Ma micro-entreprise Initiation au basket-fauteuil pour les élèves de 6 ème et 4 ème 32

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