L organisation de la santé : quels appuis pour les professionnels de proximité? 1

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "L organisation de la santé : quels appuis pour les professionnels de proximité? 1"

Transcription

1 Éléments de problématique en préparation du débat relatif à la stratégie nationale de santé Le 30 janvier 2014 Au Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg L organisation de la santé : quels appuis pour les professionnels de proximité? Les éléments qui suivent ont pour objectif d apporter un éclairage sur les enjeux de ce débat et sur des initiatives ou des bonnes pratiques développées en région. 1. Éléments de contexte Définition du premier recours Le «premier recours» définit la mission des professionnels de santé, médecins généralistes, infirmiers et auxiliaires médicaux, pharmaciens, certains spécialistes parfois, qui sont en immédiate proximité des patients et remplissent des fonctions particulières au sein du système de soins. La loi (code de la santé publique) définit ainsi les soins de premiers recours et plus particulièrement la mission du médecin généraliste : Organisation des soins «Art. L L accès aux soins de premier recours ainsi que la prise en charge continue des malades sont définis dans le respect des exigences de proximité, qui s apprécie en termes de distance et de temps de parcours, de qualité et de sécurité. Ils sont organisés par l agence régionale de santé au niveau territorial (..) et conformément au schéma régional d organisation des soins (..). Ces soins comprennent : 1 La prévention, le dépistage, le diagnostic, le traitement et le suivi des patients ; 2 La dispensation et l administration des médicaments, produits et dispositifs médicaux, ainsi que le conseil pharmaceutique ; 3 L orientation dans le système de soins et le secteur médico-social ; 4 L éducation pour la santé. «Les professionnels de santé, dont les médecins traitants (..), ainsi que les centres de santé concourent à l offre de soins de premier recours en collaboration et, le cas échéant, dans le cadre de coopérations organisées avec les établissements et services de santé, sociaux et médico-sociaux. «Art. L Les soins de second recours, non couverts par l offre de premier recours, sont organisés dans les mêmes conditions que celles prévues au premier alinéa de l article (précédent).» Médecin généraliste de premier recours «Art. L Les missions du médecin généraliste de premier recours sont notamment les suivantes : 1 Contribuer à l offre de soins ambulatoire, en assurant pour ses patients la prévention, le dépistage, le diagnostic, le traitement et le suivi des maladies ainsi que l éducation pour la santé. Cette mission peut s exercer dans les établissements de santé ou médico-sociaux ; 2 Orienter ses patients, selon leurs besoins, dans le système de soins et le secteur médico-social ; 3 S assurer de la coordination des soins nécessaire à ses patients ; 4 Veiller à l application individualisée des protocoles et recommandations pour les affections nécessitant des soins prolongés et contribuer au suivi des maladies chroniques, en coopération avec les autres professionnels qui participent à la prise en charge du patient ; 5 S assurer de la synthèse des informations transmises par les différents professionnels de santé ; 6 Contribuer aux actions de prévention et de dépistage ; 7 Participer à la mission de service public de permanence des soins (..); 8 Contribuer à l accueil et à la formation des stagiaires de deuxième et troisième cycles d études médicales.» L organisation de la santé : quels appuis pour les professionnels de proximité? 1

2 La loi confère donc au médecin généraliste de premier recours un rôle pivot dans l organisation et la mise en œuvre des fonctions d entrée dans le système de soins (diagnostic, orientation, traitement), de suivi du patient et de coordination de son parcours (y compris dans le secteur médico-social), de relais des politiques de santé publique dont la prévention, le dépistage et l éducation à la santé. En même temps qu elle définit le premier recours, la loi met en évidence la nécessité de collaboration avec les autres acteurs du système de santé et notamment ceux dits de deuxième recours, médecine spécialisée et établissements de santé. Organiser les appuis et les relais à la médecine de premier recours, une priorité du schéma régional d organisation des soins en Alsace Le volet ambulatoire du schéma régional d organisation des soins (SROS) adopté en janvier 2012 établit deux priorités : garantir une répartition homogène des professionnels sur l ensemble du territoire ; mettre en place des services en appui du médecin traitant pour contribuer à créer un environnement professionnel favorable à l exercice de la médecine de proximité, les professionnels privilégiant les lieux d installation où ils peuvent bénéficier, en relative proximité, d appuis et de relais à leur pratique professionnelle. Le SROS identifie cinq chantiers pour prendre en compte cette deuxième priorité : faciliter la relation du médecin traitant et de l hôpital ; favoriser l accès aux systèmes d information partagée afin de faciliter les échanges entre les différents professionnels ; développer la pratique de l éducation thérapeutique du patient afin de permettre à la médecine de ville d initier et de mettre en œuvre des soins éducatifs et préventifs pour ses patients ; positionner les réseaux de santé en appui des professionnels de santé ; et enfin, développer des outils et des mesures d accompagnement afin de faciliter l exercice de leur mission de prévention par les professionnels de santé. Une réflexion renouvelée dans le cadre de la Stratégie nationale de santé La Stratégie nationale de santé encourage la structuration des soins de proximité autour d équipes pluriprofessionnelles, organisées autour du médecin traitant et en articulation avec l hôpital et les soins spécialisés. Elle préconise la mise en place d un appui à ces équipes de proximité, qui pourrait assumer des fonctions de coordination des soins à l échelle d un territoire (plateforme d information, organisation de la sortie de l hôpital, organisation d actions collectives de prévention) et susciter une offre de services à l intention de médecins généralistes, comme la prise en charge de cas complexes ou la gestion des conséquences d une maladie sur la vie quotidienne des malades. 2. L appui aux professionnels de santé de premier recours : quels besoins et quelles fonctions? En se référant à la définition des missions de premier recours, on peut identifier six fonctions essentielles, en dehors de la fonction première de soins : l orientation des patients ; la coordination des soins et la synthèse des informations transmises par les différents professionnels ; la prise en charge des malades chroniques et plus largement de malades complexes ; le dépistage et la prévention ; la permanence des soins ; la formation des étudiants en médecine et internes. Dans ces différents champs, peuvent être conçus des dispositifs de soutien et de relais des professionnels de premier recours. Cinq axes d action peuvent ainsi contribuer à conforter l exercice professionnel des professionnels de premier recours. L organisation de la santé : quels appuis pour les professionnels de proximité? 2

3 Faciliter l orientation des patients dans le système de soins par le médecin traitant Le suivi au long cours et la prise en charge globale des patients est de la responsabilité du médecin traitant du patient, qui est quasi systématiquement un médecin généraliste. Le médecin traitant oriente son patient en cas de besoin de soins pour une affection nécessitant des soins spécialisés vers un médecin spécialiste, en ville le plus souvent ou en consultation hospitalière. Une étude menée en 2007 dans cinq régions (qui n incluait pas l Alsace), dans le cadre du panel d observation des pratiques et des conditions d exercice en médecine générale, décrit les réseaux informels sur lesquels s appuient les médecins généralistes. S agissant de la fréquence des échanges professionnels, 90% des médecins généralistes interrogés déclaraient avoir eu, au cours des 15 jours précédents, des échanges à propos d un patient avec des médecins spécialistes libéraux. Dans 80% des cas, l adressage s effectuait vers un spécialiste libéral. Ces spécialistes sont choisis sur des critères relevant de la relation professionnelle entre les praticiens, au premier rang desquels la qualité du retour de l information. Lorsque l expertise n est pas disponible en ville ou lorsque le recours à des compétences pluridisciplinaires ou à un plateau technique spécialisé le nécessite, il adresse son patient vers un établissement de santé. Les services d urgence occupent une place importante dans le réseau professionnel des généralistes. Le retour n est pas toujours jugé satisfaisant : selon l étude citée, entre 32 et 45% selon les régions déclaraient avoir été informés par l établissement du devenir de leur patient. Les urgences concentrent les dysfonctionnements potentiels de la relation entre l hôpital et son environnement ambulatoire, quand le passage par ce service est la seule voie possible d accès à une expertise spécialisée. Les écarts constatés en région Alsace dans les taux de passage par les urgences, comme dans les taux d hospitalisation, en décours suggèrent pourtant des pratiques ou des habitudes différentes selon les territoires de santé. L étude précitée constatait une difficulté d accès aux secteurs psychiatriques : plus de 90% des médecins interrogés déclaraient avoir des patients suivis par les secteurs, mais seulement 40% disaient pouvoir contacter facilement le secteur psychiatrique en cas de besoin et 22% être régulièrement informés de la situation des patients qui y sont suivis. Les pistes d évolution : comment améliorer la capacité d orientation dans le système de santé? Améliorer l information sur l offre disponible? Il n existe pas en région de dispositif exhaustif d information des praticiens ou des patients sur l offre disponible. Cette demande est pourtant fréquemment formulée. Ce répertoire peut être le support de dispositif informatisé d aide à l orientation, sur le modèle de ce qui existe pour la recherche d un service de soins de suite et de réadaptation en aval d une hospitalisation (dispositif Trajectoire) et est actuellement développé pour la recherche et l admission en EHPAD. Il est prévu la mise en place en 2014/2015 d un répertoire opérationnel des ressources (ROR), à l instar de ce qui existe déjà dans d autres régions. Ce répertoire a plusieurs finalités (c est à l origine un dispositif d appui aux urgences pour évaluer les capacités disponibles), il a vocation à décrire et qualifier l ensemble de l offre en santé dans la région. Un projet de dispositif d information et d aide à la recherche pour l admission en EHPAD (Trajectoire EHPAD) est en cours de test dans deux territoires de la région : les zones de Saverne et de Sundgau- Trois Pays. Le projet est mené conjointement avec les deux conseils généraux alsaciens (l Alsace étant l une des cinq régions pilotes du nouvel outil réalisé par le groupement e-santé Rhône-alpin SISRA). La feuille de route de la Stratégie nationale de santé prévoit, dans le même sens, mais d abord à destination du public, un service public d information en santé, incluant un répertoire de l offre de soins et de santé par territoire. L organisation de la santé : quels appuis pour les professionnels de proximité? 3

4 Améliorer la possibilité de recours à l expertise hospitalière? La possibilité pour les praticiens de ville d avoir un recours possible et simple à l expertise hospitalière, de pouvoir le cas échéant adresser un patient sans passage aux urgences fait partie des demandes clairement identifiées de la part de ces médecins. Les solutions recherchées peuvent consister notamment dans la possibilité de consultations programmées ou d une prise en charge en hospitalisation de jour dans des délais rapprochés. S agissant plus particulièrement de l aide à l évaluation de la situation de patients âgés, une réflexion est également en cours dans plusieurs territoires alsaciens (la réflexion la plus avancée est conduite sur le territoire de Mulhouse) pour mettre en place un dispositif de consultation gériatrique téléphonique. Dans les 4 territoires de santé ont été lancés en 2013 des travaux relatifs aux parcours des personnes âgées. L objectif est d adapter les solutions destinées à améliorer le parcours de soins des personnes âgées aux contraintes et atouts de chaque territoire de santé dans la région. Pilotée par 4 établissements (les centres hospitaliers de Strasbourg et Mulhouse dans le cadre de leur contrat de performance, les centres départementaux de Bischwiller CHDB, et de Colmar CDRS), la méthode consiste à partager le diagnostic qualitatif du territoire et identifier, collectivement avec l ensemble des acteurs des secteurs médico-sociaux, sanitaires, libéraux et sociaux, les leviers d amélioration du parcours. Le partage des constats doit aboutir à des pistes d actions concrètes engageant les acteurs. Le premier séminaire territorial a eu lieu à Mulhouse en septembre. Les réflexions ont permis d identifier des pistes d action, qui sont depuis en cours d élaboration : l organisation du recours à un avis gériatrique pour permettre à certains professionnels de santé de bénéficier, lorsqu ils le jugent nécessaire, de l avis d un gériatre afin de poser un premier diagnostic permettant d orienter le patient vers la prise en charge la plus adaptée ; la généralisation d un livret d échange pour permettre aux professionnels de santé de partager des informations nécessaires à une prise en charge coordonnée, de qualité et efficiente des personnes âgées ; la formalisation de l organisation des sorties au sein des services de soins pour systématiser les bonnes pratiques en termes de sortie d hôpital et de circulation de l information : check-list de sortie, transmission des comptes rendus d hospitalisation, charte de bonnes pratiques partagée avec les acteurs de ville, etc. Les travaux de diagnostic et d échanges se poursuivront dans les autres territoires de santé en janvier et février La question de l accès des médecins traitants aux équipes des secteurs de la psychiatrie peut être également explorée. L appui à la coordination L étude sur le réseau professionnel des médecins généralistes mentionnée en première partie confirmait l importance particulière de cette fonction de coordination pour les patients âgés. Entre 72 et 82% des médecins estimaient que «la coordination des intervenants auprès de personnes âgées dépendantes relève des médecins généralistes». Parmi les partenaires identifiés de la prise en charge des personnes âgées, figurent d abord les infirmiers libéraux (60 à 75% des généralistes avaient adressé des personnes âgées dépendantes à des infirmiers libéraux dans les 15 jours précédant l enquête), puis les SSIAD (55%). Le taux concernant les assistants sociaux étaient de 17 à 22%. Les structures de coordination (type CLIC) semblaient moins bien repérées (les MAIA n étaient pas créées à l époque de l enquête). L organisation de la santé : quels appuis pour les professionnels de proximité? 4

5 L organisation de la fonction de coordination n est pas actuellement formalisée. Elle repose sur la connaissance par les professionnels de proximité qui l exercent (médecin traitant, infirmier libéraux, services de soins infirmiers à domicile) des ressources du territoire, dont les structures mises en place par ou avec les conseils généraux pour la réponse aux besoins des personnes âgées (pôles gérontologiques dans le Haut-Rhin, ESPAS dans le Bas Rhin ; MAIA). Les pistes d évolution : comment améliorer la capacité de coordination des médecins traitants Une meilleure lisibilité du dispositif de coordination gérontologique sur le territoire? Il s agit d un objectif du schéma régional d organisation médico-sociale de la région Alsace. L orientation est prise de la couverture progressive de la région par des MAIA (Maisons pour l autonomie et l intégration des malades d Alzheimer), dont le périmètre d intervention est élargi à toute personne âgée en situation de dépendance), qui réunissent sur un territoire donné l ensemble des intervenants dans la prise en charge des personnes âgées, pour mieux la coordonner d une part et assurer le suivi des cas les plus complexes par des «gestionnaires de cas» d autre part. Forte du succès de la MAIA expérimentale de la région mulhousienne, l Alsace déploie la création de ce nouveau dispositif qui vise à mettre les personnes âgées ayant un besoin d aide au centre de leur parcours et à garantir qu une réponse coordonnée leur sera apportée quelle que soit la porte d entrée empruntée (un service social, l hôpital, le médecin traitant ). Par son fonctionnement en guichet intégré (l inverse du guichet unique, une MAIA met autour de la table l ensemble des acteurs de la prise en charge, sanitaires, sociaux, médico-sociaux) co-responsables de la prise en charge des personnes âgées du territoire. Par une connaissance mutuelle des possibilités d intervention de chacun, les acteurs de la prise en charge savent mieux faire face aux besoins d aide et organiser la réponse à apporter en réseau. Pour les cas les plus complexes, des gestionnaires de cas (infirmiers, psychologues, assistants sociaux ) accompagnent de façon plus intensive la recherche de solutions adaptées aux besoins de la personne âgée. Leur intervention permet souvent de prolonger le maintien à domicile de personnes en situations pourtant complexes., les conseils généraux ont fait le choix pro-actif de développer ce nouveau dispositif. 4 MAIA sont en fonctionnement dans les zones de Haguenau- Wissembourg, Saverne, Mulhouse, Sundgau-3 pays. 2 MAIA sont en cours de création dans les zones de Molsheim-Schirmeck et Colmar. Vers une plateforme territoriale de services et d appui à la coordination? Une piste envisagée pourrait être la création sur chaque territoire de proximité de plateformes de service réunissant les fonctions d appui au médecin et aux professionnels de proximité, sans orientation spécifique de public ou de pathologie. Un exemple de plateforme de ce type, élaborée avec les professionnels de proximité, existe depuis une dizaine d années en Franche Comté (association ARESPA). Les objectifs de cette plateforme : faciliter la mobilisation des ressources médico-psycho-sociales dont les professionnels ont besoin pour assurer une prise en charge globale à domicile efficiente ; aider les patients et leurs familles à se repérer et à accéder aux informations nécessaires à l organisation de leur prise en charge à domicile ; assurer l interface entre tous les acteurs concernés pour garantir la continuité de la prise en charge à domicile ; assurer un suivi régulier du patient et de sa famille. L organisation de la santé : quels appuis pour les professionnels de proximité? 5

6 L appui au suivi des malades chroniques et des malades complexes Plusieurs évolutions tendancielles se combinent pour accroître la charge en soins des patients suivis en ambulatoire : l évolution des techniques et des approches thérapeutiques, l amélioration des organisations intrahospitalières tendent à raccourcir la durée moyenne de séjour, faisant porter une part plus importante de la charge en soins sur l aval de l hospitalisation et rendant nécessaire nécessitant une coordination accrue et fiable entre prise en charge hospitalière et relais à domicile ; la recherche d efficience dans l organisation du système de soins tend également à un raccourcissement des durées moyennes de séjour et une prise en charge plus précoce par la médecine ambulatoire des suites d hospitalisation (cf. le programme Prado de l assurance maladie, qui vise à prendre en charge plus précocement les patient en retour à domicile ; cf. également la nécessité d un accord préalable de l assurance maladie pour la prise en charge en service de soins de suite plutôt que par un masseur kinésithérapeute libéral des patients relevant de certains opérations orthopédiques) ; le progrès des thérapeutiques permet d éviter ou de diminuer les hospitalisations et de leur substituer au moins partiellement un suivi ambulatoire. Les projections d évolution du traitement des cancers (cf. notamment l étude prospective d Unicancer sur la prise en charge des cancers en 2020) orientent ainsi vers une prise en charge plus importante en mode ambulatoire du fait notamment de la progression de la chimiothérapie per os (actuellement, 25% des traitements médicamenteux se font per os ; ce chiffre devrait passer à 50% en 2020). Des protocoles de prise en charge alternée du suivi des cancers impliquant les médecins généralistes sont en cours de diffusion ; le nombre des patients suivis pour pathologies chroniques s accroît. Ces patients peuvent nécessiter le recours à l hospitalisation pour des bilans réguliers ou des épisodes aigus d évolution de la maladie, mais l essentiel du suivi est réalisé par le médecin traitant. Ces évolutions se nourrissent également du souhait partagé des médecins des établissements de santé et des médecins de ville, les premiers de concentrer leur expertise sur les situations les plus complexes, les seconds de suivre dans sa globalité la santé de leurs patients, y compris lorsque ces patients font l objet d une prise en charge spécialisée. L ensemble de ces évolutions tendancielles rend indispensable un appui renforcé à l exercice des professionnels de premier recours. Les pistes d évolution : comment faciliter la prise en charge de patients chroniques ou complexes par les professionnels de premier recours? La structuration d une offre d éducation thérapeutique, intervenant en relais et à la demande des professionnels de proximité Cette offre à destination des patients chroniques peut prendre la forme de réseaux, mais également de prestations dans le cadre de maisons de santé pluridisciplinaires ou d intervention dans le cadre de coopérations interprofessionnelles. Le recours à des réseaux thématiques, dans le cadre d une organisation rénovée Les réseaux de soins thématiques ont pour objectif la mise à disposition, auprès des professionnels de premier recours, d une expertise pluridisciplinaire, souvent hospitalière qui ne peut donner lieu à remboursement dans un autre cadre par l assurance maladie. Dès lors qu ils ne se substituent aux professionnels à l appui desquels ils interviennent dans la délivrance des soins (la critique la plus fréquemment formulée), les réseaux peuvent apporter aux professionnels de proximité une expertise spécialisée, une formation et une information quant à l évolution des thérapeutiques, des prestations de soins ponctuelles et complémentaires de l intervention des professionnels de proximité. Parmi les réseaux existants en Alsace, on peut citer les réseaux qui interviennent principalement dans le domaine de l éducation thérapeutique, mais aussi par exemple le réseau des microstructures (RMS) qui intervient en appui des médecins généralistes dans la prise en charge des personnes en addiction. L organisation de la santé : quels appuis pour les professionnels de proximité? 6

7 Le réseau des micros structures (RMS) intervient en appui et au cabinet des médecins généralistes pour la prise en charge des patients qui souffrent d addictions. L association Espace Indépendance a créé, en 2000, un réseau expérimental de microstructures médicales, dispositif de proximité proposant, au sein de cabinets de médecins généralistes, la possibilité de consulter un psychologue et un travailleur social et permettant d assurer une prise en charge globale des patients souffrant d addictions. En juillet 2003, ce dispositif expérimental s est transformé en réseau de soins pérenne doté d une structure juridique autonome et est devenu le réseau des microstructures médicales (RMS). En 2010, l association Espace Indépendance fusionne avec RMS, réorganise ses activités en quatre pôles, dont le pôle de médecine de ville, centré sur le réseau des microstructures médicales, et change de nom pour devenir l association ITHAQUE. Le réseau est constitué de 16 microstructures : 3 sur le territoire de santé 1 (Bischwiller, Hochfelden et Woerth), 8 sur le territoire de santé 2 (Strasbourg et Wisches), 3 sur le territoire de santé 3 (Colmar, Sélestat et Villé) et 2 sur le territoire de santé 4 (Thann). La multiplication des réseaux monothématiques nuit toutefois à leur visibilité auprès des médecins traitants, qui ne peuvent en tout état de cause adhérer à tous ; elle justifie un regroupement territorial de ces réseaux. L organisation d un recours accru à l expertise hospitalière hors les murs Les établissements de santé interviennent également dans certaines circonstances en appui des professionnels de premier recours par projection de leurs moyens d expertise et d évaluation : c est le cas notamment avec les équipes mobiles de gériatrie ou avec les équipes mobiles de soins palliatifs. La demande d appui en expertise de la psychiatrie peut justifier également l existence d équipes mobiles intervenant en appui des professionnels de ville d un secteur (équipes mobiles de psychiatrie de l âge avancé). Il existe 5 équipes mobiles de gériatrie (1 à Haguenau, 2 à Strasbourg, 1 à Colmar, 1 à Mulhouse), dont 4 interviennent en dehors de l établissement de santé, et 9 équipes mobiles de soins palliatifs. Les moyens d intervention sur le territoire de Strasbourg et alentours seront renforcés en 2014 : le partenariat établi entre les deux équipes mobiles de gériatrie de ce territoire de santé permettra d assurer la couverture complète en extra-hospitalier. Le recours à l hospitalisation à domicile (6 HAD sur le territoire régional, dont 5 polyvalentes) doit être également renforcé. Favoriser l accès aux systèmes d information partagée afin de faciliter les échanges entre les différents professionnels Le partage de l information est la clef de la continuité des soins et d un parcours de soins plus efficient. Il est l une des priorités du projet régional de santé d Alsace et fait l objet d un schéma régional des systèmes d information pluriannuel, comportant une trentaine de projets. La stratégie de partage de l information s appuie sur le déploiement de plusieurs outils : la messagerie sécurisée, dont la mise en place débute, est le vecteur naturel de la transmission d informations entre professionnels ambulatoire et établissements de santé ; le dossier médical personnel est l instrument de collecte et de partage de l information relative aux patients. Son déploiement reste à ce jour encore insuffisant, même si la région Alsace est la troisième en nombre de DMP créés : environ DMP, soit un peu plus de 10% des dossiers créés en France. Peu de praticiens de ville se sont toutefois approprié cet outil ; les usages de la télémédecine sont encore en cours d expérimentation (cinq sites d expérimentation en EHPAD en Alsace) et le modèle économique sous jacent à son déploiement doit encore être trouvé. Les points d attention concernant la circulation des informations entre hôpitaux et professionnels de santé de premier recours portent notamment sur : la possibilité de disposer dans des délais brefs des comptes-rendus de sortie ; la possibilité de disposer dans des délais brefs des comptes-rendus de passage aux urgences ; la possibilité d inclure dans le DMP le volet médical de synthèse ; la possibilité de disposer du dossier de liaison urgences (DLU). L organisation de la santé : quels appuis pour les professionnels de proximité? 7

8 Les pistes d évolution : comment faciliter un large déploiement des systèmes d information partagée et de leurs usage par les professionnels de santé de premier recours? Réengager le DMP La feuille de route de la Stratégie nationale de santé prévoit d accélérer le déploiement du «DMP2». L ergonomie et le contenu méritent d être améliorés et la région est notamment pilote sur la structuration des résultats de biologie au sein du DMP. Celui-ci doit intégrer de nouveaux services comme la synthèse médicale. La deuxième phase de déploiement du DMP prévoit par ailleurs de recentrer son usage au bénéfice des personnes les plus requérantes en soins. Son déploiement au bénéfice des personnes âgées requiert notamment que les EHPAD soient équipés de logiciels métier DMP compatibles. La diffusion du DMP et de ses usages nécessite une stratégie cohérente de déploiement dans chaque territoire (hôpital, EHPAD, médecins de premier recours). Améliorer la circulation de l information entre l hôpital et les professionnels de santé de premier recours L objectif pourrait être d améliorer prioritairement la disponibilité des comptes-rendus de passage aux urgences et des comptes-rendus de sortie d hospitalisation. Développer les systèmes d information partagée permettant la coordination à domicile Un des objectifs prioritaires qui pourrait être fixé pour l évolution des systèmes d information partagés pourrait être le développement d outils informatiques favorisant le partage des informations entre intervenants au domicile du patient. Faire évoluer les modalités de collaboration avec les autres professions de premier recours Les missions du premier recours évoquées ci-dessus peuvent être plus facilement exercées dans le cadre d une coopération professionnelle accrue entre professionnels de proximité. La Stratégie nationale de santé promeut la structuration des soins de proximité autour d équipes de proximité : «Le mode d exercice de la médecine générale doit évoluer, le médecin traitant doit pouvoir s appuyer sur des personnels administratifs et soignants pour se concentrer sur ses missions fondamentales». Ces équipes pluri-professionnelles peuvent prendre différentes formes (maisons de santé, pôles de santé, centre de santé etc..). Les pistes d évolution : comment l organisation de soins peut-elle faciliter l exercice de leurs missions par les professionnels de premier recours? Favoriser le regroupement des professionnels, sur la base du volontariat ; Développer les coopérations entre professionnels de premier recours (médecins traitants et infirmiers ; médecins traitants et pharmaciens) ; Prévoir par territoire de santé de proximité des projets de santé, visant à répondre de façon concertée et organisée aux missions du premier recours. L organisation de la santé : quels appuis pour les professionnels de proximité? 8

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Dans son avis de 2012 «L assurance maladie : les options du HCAAM» qui synthétise l ensemble

Plus en détail

ARRÊTÉ du. relatif au cahier des charges de santé de la maison de santé mentionné à l article L. 6323-3 du code de la santé publique.

ARRÊTÉ du. relatif au cahier des charges de santé de la maison de santé mentionné à l article L. 6323-3 du code de la santé publique. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère du travail, de l emploi NOR : ARRÊTÉ du relatif au cahier des charges de santé de la maison de santé mentionné à l article L. 6323-3 du code de la santé publique. Le ministre

Plus en détail

Projet de santé. Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale :

Projet de santé. Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale : Projet de santé Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale : Adresse du siège social : Téléphone : Mail : Version : Etablie en date

Plus en détail

Cahier des charges des maisons de santé pluri-professionnelles pouvant bénéficier d un soutien financier

Cahier des charges des maisons de santé pluri-professionnelles pouvant bénéficier d un soutien financier DGOS/PF3/CdC MSP PF3 R2 DSS RB 21 07 10 Cahier des charges des maisons de santé pluri-professionnelles pouvant bénéficier d un soutien financier L article L. 6323-3 du code de la santé publique prévoit

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES Pour la mise en œuvre d une maison de santé pluridisciplinaire En Lot-et-Garonne

CAHIER DES CHARGES Pour la mise en œuvre d une maison de santé pluridisciplinaire En Lot-et-Garonne CAHIER DES CHARGES Pour la mise en œuvre d une maison de santé pluridisciplinaire En Lot-et-Garonne Les patients ont besoin d une réponse de proximité et d une prise en charge globale qui nécessite une

Plus en détail

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale!

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale! Plan «Urgences» 1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale! Fiche 1.1 La permanence des médecins généralistes Mesure 1 Assurer la permanence de soins Mesure

Plus en détail

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers Maisons de Santé Pluridisciplinaires Conditions d éligibilité à des soutiens financiers Les maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) visent à offrir à la population, sur un même lieu, un ensemble de

Plus en détail

P atients S anté T erritoires

P atients S anté T erritoires H ôpital P atients S anté T erritoires L exercice regroupé dans les services de santé Une action coordonnée des professionnels en faveur des patients De plus en plus de professionnels de santé ont depuis

Plus en détail

Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge Pôle de santé du Canton d Aulnay de Saintonge MSP Aulnay et Néré PROJET D AULNAY PSP

Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge Pôle de santé du Canton d Aulnay de Saintonge MSP Aulnay et Néré PROJET D AULNAY PSP Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge PROJET D AULNAY MSP PSP Réseau de santé de proximité Historique Objectifs Particularités Avenir Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge MAISON DE SANTE

Plus en détail

Point d actualité DMP et Messageries Sécurisées de Santé

Point d actualité DMP et Messageries Sécurisées de Santé Point d actualité DMP et Messageries Sécurisées de Santé Assemblée Générale GCS Télésanté Basse Normandie 26 mars 2014 Anne Bertaud Pole Territoire Dossier Médical Personnel 2 DMP : quelques chiffres (février

Plus en détail

LE FINANCEMENT. MSPD Eric Fretillere Conseil Régional de l Ordre des Médecins d Aquitaine CDOM 47Page 1

LE FINANCEMENT. MSPD Eric Fretillere Conseil Régional de l Ordre des Médecins d Aquitaine CDOM 47Page 1 LE FINANCEMENT Il ne faut pas se le cacher, le financement est une difficulté et de nombreuses maisons médicales dans les 10 dernières années, qui fonctionnaient de manière satisfaisante, sont «décédées»

Plus en détail

La formation comme levier de changement des pratiques

La formation comme levier de changement des pratiques Place des pharmaciens d officine au sein du réseau Onco 94 Ouest La formation comme levier de changement des pratiques 2 ème congrès des Réseaux de cancérologie Rouen Atelier : place de la formation 3

Plus en détail

sociales (pour information) CIRCULAIRE DGS(SD6/A)/DGAS/DSS/2002/551 / du 30 octobre 2002 relative aux appartements de coordination thérapeutique (ACT)

sociales (pour information) CIRCULAIRE DGS(SD6/A)/DGAS/DSS/2002/551 / du 30 octobre 2002 relative aux appartements de coordination thérapeutique (ACT) Le Ministre de la Santé, de la Famille Et des personnes Handicapées A Mesdames et Messieurs les Préfets de région Direction régionales des affaires sanitaires et sociales Mesdames et Messieurs les Préfets

Plus en détail

Maison ou un Pôle de santé

Maison ou un Pôle de santé Les 4 points clés pour créer une Maison ou un Pôle de santé pluri-professionnel De nouveaux modes d exercice coordonné et regroupé : L exercice médical dans les villes et dans les campagnes est aujourd

Plus en détail

Améliorer la coordination des soins : comment faire évoluer les réseaux de santé?

Améliorer la coordination des soins : comment faire évoluer les réseaux de santé? Guide méthodologique Améliorer la coordination des soins : comment faire évoluer les réseaux de santé? Octobre 2012 Direction générale de l offre de soins Sommaire Synthèse... 2 Introduction... 3 Partie

Plus en détail

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession Position adoptée par Conseil national de l Ordre des infirmiers le 14 septembre 2010 Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Plus en détail

«Améliorer les parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d autonomie»

«Améliorer les parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d autonomie» DOSSIER PAERPA «Améliorer les parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d autonomie» 1 _ SOMMAIRE Quelques données chiffrées 3 Les initiatives déjà engagées pour améliorer les parcours de

Plus en détail

AVIS D APPEL A PROJETS MEDICO-SOCIAL RELEVANT DE LA COMPETENCE DE

AVIS D APPEL A PROJETS MEDICO-SOCIAL RELEVANT DE LA COMPETENCE DE AVIS D APPEL A PROJETS MEDICO-SOCIAL RELEVANT DE LA COMPETENCE DE L AGENCE REGIONALE DE SANTE D ALSACE RELATIF A LA CREATION DE PLACES DE SERVICES DE SOINS INFIRMIERS A DOMICILE (SSIAD) ARS Alsace Cité

Plus en détail

SYSTEMES D INFORMATION EN SANTE Journée régionale du 12 janvier 2012 - Blois

SYSTEMES D INFORMATION EN SANTE Journée régionale du 12 janvier 2012 - Blois SYSTEMES D INFORMATION EN SANTE Journée régionale du 12 janvier 2012 - Blois La télémédecine au service des soins de 1 er recours et de l aménagement du territoire dominique.depinoy@acsantis.com Pourquoi

Plus en détail

Journées de formation DMP

Journées de formation DMP Journées de formation DMP Le DMP dans l écosystème Chantal Coru, Bureau Etudes, ASIP Santé Mardi 26 juin 2012 Processus de coordination au centre des prises en charge Quelques exemples Maisons de santé

Plus en détail

«Politique des ARS pour les seniors»

«Politique des ARS pour les seniors» «Politique des ARS pour les seniors» Claude EVIN, Directeur Général de l Agence Régionale de Santé d Ile-de-France XX/XX/XX L ARS, acteur majeur de la politique de santé et d accompagnement au service

Plus en détail

Quel avenir pour les équipes mobiles de soins palliatifs?

Quel avenir pour les équipes mobiles de soins palliatifs? Quel avenir pour les équipes mobiles de soins palliatifs? Aude Le Divenah Praticien hospitalier, chargée de mission, Direction de l hospitalisation et de l organisation des soins Les soins palliatifs se

Plus en détail

LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE

LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE 1 LA POLITIQUE QUALITE-GESTION DES RISQUES Depuis 2003, la Direction s engage à poursuivre, la démarche qualité et à développer une gestion

Plus en détail

TERRITOIRES ET SANTE

TERRITOIRES ET SANTE TERRITOIRES ET SANTE UNE REPONSE A L EVOLUTION DE LA DEMOGRAPHIE DES PROFESSIONNELS DE SANTE ET A L AMELIORATION DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE : LES MAISONS DE SANTE PLURIDISCIPLINAIRES GUIDE DE MISE

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

lv. Fiches de présentation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires P.16

lv. Fiches de présentation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires P.16 P.3! " P.7! # $!%& # $!# $ ' (") P.9 *$ (") +,(") a) )! " #$ %$ lv. Fiches de présentation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires P.16 & ' (()# " )2 #% * +,,,- - -$. / 0 ()./ *. 1 - -() * 2+,3+ 1 (.

Plus en détail

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique A R D E Q A F Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique 1.1 Définition de la profession et du contexte de l intervention p. 2 1.2 Le référentiel d activités du Diplôme

Plus en détail

UN PROGRAMME POUR LA GERIATRIE

UN PROGRAMME POUR LA GERIATRIE UN PROGRAMME POUR LA GERIATRIE 5 objectifs, 20 recommandations, 45 mesures pour atténuer l impact du choc démographique gériatrique sur le fonctionnement des hôpitaux dans les 15 ans à venir Rapport rédigé

Plus en détail

Schéma Régional d Organisation des Soins VOLET AMBULATOIRE ANNEXE PHARMACIES DIAGNOSTIC DE L OFFRE AMBULATOIRE

Schéma Régional d Organisation des Soins VOLET AMBULATOIRE ANNEXE PHARMACIES DIAGNOSTIC DE L OFFRE AMBULATOIRE VOLET AMBULATOIRE ANNEXE PHARMACIES DIAGNOSTIC DE L OFFRE AMBULATOIRE SOMMAIRE 1.DIAGNOSTIC REGIONAL DE LA DELIVRANCE DU MEDICAMENT EN AMBULATOIRE... 3 1.1.Les modes d ouverture d une pharmacie... 3 1.2.Le

Plus en détail

Contribution de la Mutualité Française Centre à la Stratégie Nationale de Santé. Tours

Contribution de la Mutualité Française Centre à la Stratégie Nationale de Santé. Tours Contribution de la Mutualité Française Centre à la Stratégie Nationale de Santé Tours Débat régional du 13 février 2014 Chantier n 1 du programme Gaspar : développer les conventionnements tiers payant

Plus en détail

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Université d été de la performance en santé - 29 août 2014- Lille Monsieur le président, Monsieur le directeur général,

Plus en détail

Dossier Médical Personnel une réalité partagée en Alsace!

Dossier Médical Personnel une réalité partagée en Alsace! Dossier Médical Personnel une réalité partagée en Alsace! Mardi 14 Février 2012 L accompagnement des professionnels de santé sur le terrain M. Gaston STEINER directeur d Alsace e-santé(gcs) Le DMP, socle

Plus en détail

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris)

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) 1. Contexte local Géographie La psychiatrie adulte de l hôpital Sainte-Anne est orientée vers 7 secteurs psychiatriques adultes, que ce soit pour les hospitalisations,

Plus en détail

COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE

COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE Chemin de la Bretèque 76230 BOIS-GUILLAUME Mois de juin 2001 SOMMAIRE COMMENT LIRE LE «COMPTE

Plus en détail

Plan «Alzheimer et maladies apparentées» 2008-2012

Plan «Alzheimer et maladies apparentées» 2008-2012 Plan «Alzheimer et maladies apparentées» 2008-2012 1 er février 2008 Sommaire 10 MESURES PHARES 6 RESUME DES FINANCEMENTS 7 SYNTHESE DES FINANCEMENTS PAR MESURE 8 AXE I. AMELIORER LA QUALITE DE VIE DES

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E Madame/Monsieur 1. DÉFINITION DE LA FONCTION Au service du projet institutionnel, la titulaire du poste : Exerce dans un cadre législatif et un contexte sanitaire connus (loi sur l exercice professionnel,

Plus en détail

Note de synthèse Assurance Maladie. Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011

Note de synthèse Assurance Maladie. Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011 Note de synthèse Assurance Maladie Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011 Au début des années 2000, l Assurance Maladie a commencé à construire puis développer une

Plus en détail

La prise en charge. de votre affection de longue durée

La prise en charge. de votre affection de longue durée La prise en charge de votre affection de longue durée Comment fonctionne la prise en charge à 100 %? Quels sont les avantages pour vous? À quoi vous engagez-vous? Comment êtes-vous remboursé? Votre médecin

Plus en détail

Le service public hospitalier et la vulnérabilité : Les équipes mobiles de gériatrie. Pr Nathalie Salles Pôle de Gérontologie CHU Bordeaux

Le service public hospitalier et la vulnérabilité : Les équipes mobiles de gériatrie. Pr Nathalie Salles Pôle de Gérontologie CHU Bordeaux Le service public hospitalier et la vulnérabilité : Les équipes mobiles de gériatrie Pr Nathalie Salles Pôle de Gérontologie CHU Bordeaux Plan Vulnérabilité et fragilité de la personne âgée Filière de

Plus en détail

CONFERENCE NATIONALE DU HANDICAP. Relevé des conclusions

CONFERENCE NATIONALE DU HANDICAP. Relevé des conclusions PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE Service de presse Paris, le 11 décembre 2014 CONFERENCE NATIONALE DU HANDICAP Relevé des conclusions A l occasion de la Conférence nationale du handicap du 11 décembre 2014,

Plus en détail

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc Avril 2003 SOMMAIRE COMMENT LIRE LE «COMPTE-RENDU D ACCREDITATION»... p.3 PARTIE 1 PRESENTATION

Plus en détail

La prévention : caractéristique du positionnement de la Mutualité Française sur l ensemble de son offre

La prévention : caractéristique du positionnement de la Mutualité Française sur l ensemble de son offre La prévention : caractéristique du positionnement de la Mutualité Française sur l ensemble de son offre Avril 2011 La longue expérience de la Mutualité Française dans la mise en œuvre d actions de prévention,

Plus en détail

Aide à l installation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires en zones médicalement sous équipées

Aide à l installation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires en zones médicalement sous équipées Pôle Culture, Sport, Santé, Associations Secteur Santé Aide à l installation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires en zones médicalement sous équipées Nom du demandeur: Intitulé du projet : Contact

Plus en détail

Le DMP en Bretagne. Assemblée générale ANIORH. Vendredi 7 Décembre 2012

Le DMP en Bretagne. Assemblée générale ANIORH. Vendredi 7 Décembre 2012 Le DMP en Bretagne Assemblée générale ANIORH Vendredi Ordre du Jour 1- Présentation du DMP 2- Déploiement du DMP en Bretagne 3- Présentation de la démarche en établissement 4- Présentation de la démarche

Plus en détail

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

SUPPLEMENT AU DIPLÔME SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

«Les actions publiques en faveur de l action aux soins de proximité»

«Les actions publiques en faveur de l action aux soins de proximité» «Les actions publiques en faveur de l action aux soins de proximité» Mai 2014 La définition de territoires prioritaires : les espaces d équipes de soins fragiles et sous vigilances Enjeux des espaces d

Plus en détail

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE Prof. G. DURANT La Belgique (11 millions d habitants) est un pays fédéral. Le financement est organisé au niveau national sauf le financement des infrastructures

Plus en détail

Intérêts de l outil PAACO

Intérêts de l outil PAACO 12 février 2014 Colloque TIC Santé Intérêts de l outil PAACO Association «Gaves et Bidouze» - Plateforme de coordination CLIC, Réseau Gérontologique, MAIA L outil PAACO Objectifs : pourquoi cet outil dans

Plus en détail

Un projet multi-établissements de territoire en Franche-Comté

Un projet multi-établissements de territoire en Franche-Comté Un projet multi-établissements de territoire en Franche-Comté Dr Denis BABORIER CH LONS-LE-SAUNIER 31 Août 2009 La géographie du projet ISYS Projet d informatisation du système de soins Franche-Comté EMOSIST-fc

Plus en détail

L articulation Hôpital de jour Accueil de jour

L articulation Hôpital de jour Accueil de jour les hôpitaux de jour dans les filières de soin : un dispositif en marche L articulation Hôpital de jour Accueil de jour Dr Nathalie SCHMITT Dr Jacques HILD CH Colmar L articulation Hôpital de jour Accueil

Plus en détail

Introduction :... 5. Première partie : la prise en charge de la personne... 9

Introduction :... 5. Première partie : la prise en charge de la personne... 9 1 Sommaire Introduction :... 5 Première partie : la prise en charge de la personne... 9 B. Le traitement des demandes auxquelles il ne peut pas être répondu de manière immédiate.... 10 C. Le traitement

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

Questionnaire général (court)

Questionnaire général (court) 1 sur 6 29/12/2014 10:00 Questionnaire général (court) Il peut bien entendu être diffusé à des professionnels de votre connaissance pouvant être s par le projet. Les informations renseignées ont vocation

Plus en détail

Contribution de Médecins du Monde

Contribution de Médecins du Monde Contribution de Médecins du Monde Conférence nationale de lutte contre la pauvreté et les exclusions des 10 et 11/12/12 Thématique Hébergement / logement Cette contribution fait suite à la participation

Plus en détail

2 ans du Pôle Autonomie Santé Information en Essonne : Un GCSMS au service d un projet coopératif de santé

2 ans du Pôle Autonomie Santé Information en Essonne : Un GCSMS au service d un projet coopératif de santé Atelier n 11 Monter un parcours de soins sur une approche territoriale ciblée 2 ans du Pôle Autonomie Santé Information en Essonne : Un GCSMS au service d un projet coopératif de santé Françoise ELLIEN,

Plus en détail

PRADO, le programme de retour à domicile. Insuffisance cardiaque

PRADO, le programme de retour à domicile. Insuffisance cardiaque PRADO, le programme de retour à domicile Insuffisance cardiaque Acteurs locaux CPAM/ELSM de Couverture Enjeux et objectifs du programme Répondre à une volonté croissante des patients Adapter et renforcer

Plus en détail

Système d Information des Réseaux de Santé

Système d Information des Réseaux de Santé Système d Information des Réseaux de Santé Cadre National Septembre 2011 V 1.0.0 SOMMAIRE 1 Synthèse... 3 2 Préambule... 6 2.1 Le système d information des réseaux de santé : problématique commune à l

Plus en détail

2.1 - Améliorer l offre de soins sur le Pays

2.1 - Améliorer l offre de soins sur le Pays Module 2 : Services à la population 2.1 - Améliorer l offre de soins sur le Pays réservée : 400 000 OBJECTIFS STRATÉGIQUES - Développer les solidarités locales et l'accessibilité de tous aux services (Axe

Plus en détail

PROJET DE FUSION. Introduction : Une volonté de rapprochement

PROJET DE FUSION. Introduction : Une volonté de rapprochement PROJET DE FUSION Introduction : Une volonté de rapprochement Historique Anjou Soins Services, Santé Loire Vallée de l Authion et UNA du Saumurois sont trois associations expérimentées dans le soutien à

Plus en détail

STAGE D'INITIATION AUX SOINS INFIRMIERS D'ACCES EN PCEM2 ou en 2ème ANNEE DE CHIRURGIE DENTAIRE

STAGE D'INITIATION AUX SOINS INFIRMIERS D'ACCES EN PCEM2 ou en 2ème ANNEE DE CHIRURGIE DENTAIRE FACULTÉ DE MÉDECINE FACULTÉ DE CHIRURGIE DENTAIRE Université de Strasbourg STAGE D'INITIATION AUX SOINS INFIRMIERS D'ACCES EN PCEM2 ou en 2ème ANNEE DE CHIRURGIE DENTAIRE JUILLET ou AOUT ou SEPTEMBRE 2012

Plus en détail

RECENSEMENT DES USAGES EXPRIMÉS. De nombreux usages potentiels exprimés par les adhérents avec des degrés de maturité et de faisabilité variables

RECENSEMENT DES USAGES EXPRIMÉS. De nombreux usages potentiels exprimés par les adhérents avec des degrés de maturité et de faisabilité variables 1 RECENSEMENT DES USAGES EXPRIMÉS De nombreux usages potentiels exprimés par les adhérents avec des degrés de maturité et de faisabilité variables 2 LE PSIT A DÉFINI UN CADRE POUR LE DÉVELOPPEMENT DE LA

Plus en détail

Madame Laureen WELSCHBILLIG Chef de projet Système d Information de Santé ARS IDF

Madame Laureen WELSCHBILLIG Chef de projet Système d Information de Santé ARS IDF Madame Laureen WELSCHBILLIG Chef de projet Système d Information de Santé ARS IDF Système d information MAIA et stratégie régionale Journée MAIA Paris 11 mai 2015 Hôtel de Ville de Paris Systèmes d Information

Plus en détail

La prise en charge de votre affection de longue durée

La prise en charge de votre affection de longue durée La prise en charge de votre affection de longue durée Édition 2012 LA PRISE EN CHARGE DE VOTRE AFFECTION DE LONGUE DURÉE Sommaire Votre protocole de soins en pratique p 4 Comment êtes-vous remboursé? p

Plus en détail

Site(s) (lieux où la formation est dispensée, y compris pour les diplômes délocalisés) :

Site(s) (lieux où la formation est dispensée, y compris pour les diplômes délocalisés) : Evaluation des diplômes Masters Vague D Académie : Paris Etablissement déposant : Académie(s) : / Etablissement(s) co-habilité(s) : / Mention : Economie managériale et industrielle Domaine : Economie,

Plus en détail

Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière

Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière Les pages qui suivent constituent les Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière. Elles représentent l expression consensuelle de ce que

Plus en détail

Hospitalisation à Temps Partiel Soins de Suite et Réadaptation Affections cardio-vasculaires et Affections respiratoires Livret de séjour

Hospitalisation à Temps Partiel Soins de Suite et Réadaptation Affections cardio-vasculaires et Affections respiratoires Livret de séjour CENTRE HOSPITALIER de BOURG-EN-BRESSE CS 90401 900 route de Paris 01012 BOURG-EN-BRESSE CEDEX 04 74 45 44 08 Hospitalisation à Temps Partiel Soins de Suite et Réadaptation Affections cardio-vasculaires

Plus en détail

la pauvreté 33 ses lutte contre territorial. création.cette n ne doit pas d insertion. 1. UNE Accompagner la Participation travaux sont évidemment

la pauvreté 33 ses lutte contre territorial. création.cette n ne doit pas d insertion. 1. UNE Accompagner la Participation travaux sont évidemment Accompagner la participation des allocataires Par Marion Drouault, responsable de projets à l (Version courte) Participation et RSA : «Accompagner la l participation des allocataires» S appuyant en particulier

Plus en détail

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon Colloque Santé et Société Quels déterminants de santé et quel système de soins pour la santé de toute

Plus en détail

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT INSTITUT DE FORMATION DES CADRES DE SANTE ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS ACTIVITE PROFESSIONNELLE N 8 : LE CADRE GERE LES RISQUES CONCERNANT LES PRESTATIONS, LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES PERSONNELS,

Plus en détail

Cahier des charges du système d information des maisons et pôles de santé pluriprofessionnels et des centres de santé polyvalents.

Cahier des charges du système d information des maisons et pôles de santé pluriprofessionnels et des centres de santé polyvalents. Cahier des charges du système d information des maisons et pôles de santé pluriprofessionnels et des centres de santé polyvalents Décembre 2011 Classification : Public 1 / 90 Synthèse ASIP Santé Une lettre

Plus en détail

PROGRAMME RÉGIONAL DE RÉADAPTATION POUR LA PERSONNE ATTEINTE DE MALADIES CHRONIQUES. Sommaire de la démarche de réorganisation

PROGRAMME RÉGIONAL DE RÉADAPTATION POUR LA PERSONNE ATTEINTE DE MALADIES CHRONIQUES. Sommaire de la démarche de réorganisation PROGRAMME RÉGIONAL DE RÉADAPTATION POUR LA PERSONNE ATTEINTE DE MALADIES CHRONIQUES Sommaire de la démarche de réorganisation SOMMAIRE Le programme régional Traité santé offre des services de réadaptation

Plus en détail

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule.

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule. ANNEXE FICHE 10 : NIVEAU 3 - ALERTE CANICULE Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule. I. MESURES PRISES AU NIVEAU 3 - ALERTE CANICULE 1.

Plus en détail

PAERPA 9-10-19_ARS-IDF

PAERPA 9-10-19_ARS-IDF Présents : PAERPA 9-10-19_ARS-IDF Relevé de décisions / Première Réunion EHPAD 30 septembre 2014 - EHPAD Les Parentèles EHPAD Alice Guy / 10 rue de Colmar - 75019 Paris - Benoit Vandermeersch, Directeur

Plus en détail

ET DE LA STRATEGIE. Note de Synthèse. Domaine : Financement Version : 1 Mise à jour : 04/03/2012

ET DE LA STRATEGIE. Note de Synthèse. Domaine : Financement Version : 1 Mise à jour : 04/03/2012 DIRECTION DES AFFAIRES INSTITUTIONNELLES ET DE LA STRATEGIE Note de Synthèse CAMPAGNE TARIFAIRE 2012 : ENVELOPPE MIGAC Domaine : Financement Version : 1 Mise à jour : 04/03/2012 Diffusion: Vos contacts

Plus en détail

PRADO, le programme de retour à domicile

PRADO, le programme de retour à domicile , le programme de retour à domicile Enjeux et objectifs du programme Répondre à une volonté croissante des patients Adapter et renforcer le suivi post hospitalisation Optimiser le retour à domicile et

Plus en détail

Proyecto Telemedicina

Proyecto Telemedicina Seminario Internacional Desarrollo de Servicios Sociales para Personas Mayores 3-4 octubre 2013 Proyecto Telemedicina Dr Jean-Philippe Flouzat Médico geriatra, Consejero Médico Social de la Agencia Regional

Plus en détail

APPEL À PROJET TSN - SYNTHESE RÉPONSE ARS AQUITAINE

APPEL À PROJET TSN - SYNTHESE RÉPONSE ARS AQUITAINE 1 Les Landes, et a fortiori le Nord et l Est de ce département, concentrent une majorité des défis de santé publique auxquels certains territoires nationaux sont aussi confrontés : qu il s agisse du vieillissement

Plus en détail

ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CLINIQUE CHIRURGICALE DU LIBOURNAIS

ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CLINIQUE CHIRURGICALE DU LIBOURNAIS ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CLINIQUE CHIRURGICALE DU LIBOURNAIS 119 rue de la marne - 33500 - Libourne NOVEMBRE 2014 SOMMAIRE PREAMBULE 1. Présentation du document 2. Les niveaux de certification

Plus en détail

PLUS ON EN SAIT MIEUX ON SE PORTE. Utiliser le Dossier Médical Personnel en EHPAD

PLUS ON EN SAIT MIEUX ON SE PORTE. Utiliser le Dossier Médical Personnel en EHPAD PLUS ON EN SIT MIEUX ON SE PORTE Utiliser le Dossier Médical Personnel en EHPD Mars 01 Le Dossier Médical Personnel : pour améliorer la prise en charge des résidents Depuis 008, les établissements d hébergement

Plus en détail

Contact chargées de mission FEHAP Centre : Magali BASTELICA, magali.bastelica@fehap.fr, 06 45 55 50 12 Nathalie PERPINIAL,

Contact chargées de mission FEHAP Centre : Magali BASTELICA, magali.bastelica@fehap.fr, 06 45 55 50 12 Nathalie PERPINIAL, Contact chargées de mission FEHAP Centre : Magali BASTELICA, magali.bastelica@fehap.fr, 06 45 55 50 12 Nathalie PERPINIAL, nathalie.perpinial@fehap.fr, 06 74 72 73 78 SOMMAIRE Pourquoi la FEHAP intervientelle

Plus en détail

Résidence MBV Les FIGUERES -Capendu-

Résidence MBV Les FIGUERES -Capendu- Résidence MBV Les FIGUERES -Capendu- Accompagnement de fin de vie: un travail d équipe Fin de vie en EHPAD Quel que soit le lieu de la «toute fin de vie» et du décès des résidents d Ehpad, l accompagnement

Plus en détail

Projet de communication

Projet de communication PROJET D'ETABLISSEMENT 2012 / 2016 - TOME 6 - Projet de communication 1 Sommaire INTRODUCTION... 4 RECAPITULATIF DES FICHES ACTIONS... 5 Communication Interne... 6 FICHE N COM INT 01 A... 7 Communication

Plus en détail

CONVENTION TRIENNALE D OBJECTIFS POUR LES QUARTIERS POPULAIRES 2013 / 2015. entre LA MINISTRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ,

CONVENTION TRIENNALE D OBJECTIFS POUR LES QUARTIERS POPULAIRES 2013 / 2015. entre LA MINISTRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ, CONVENTION TRIENNALE D OBJECTIFS POUR LES QUARTIERS POPULAIRES 2013 / 2015 entre LA MINISTRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ, LA MINISTRE DÉLÉGUÉE AUX PERSONNES AGÉES ET A L AUTONOMIE, LA MINISTRE

Plus en détail

TIC pour la santé et l'autonomie : évaluation des services rendus et modèles économiques, une approche nécessairement pluridisciplinaire

TIC pour la santé et l'autonomie : évaluation des services rendus et modèles économiques, une approche nécessairement pluridisciplinaire TIC pour la santé et l'autonomie : évaluation des services rendus et modèles économiques, une approche nécessairement pluridisciplinaire Telecom Bretagne, Institut Telecom M@rsouin, CREM Myriam.legoff@telecom-bretagne.eu

Plus en détail

Application DCC Réseau ONCOLIE --- Application DMI Réseau Gérontologique de Baumes Les Dames ---- Application RAPID Réseau RAPIDFR-NAT

Application DCC Réseau ONCOLIE --- Application DMI Réseau Gérontologique de Baumes Les Dames ---- Application RAPID Réseau RAPIDFR-NAT ATELIER PROJETS REGIONAUX DEMONSTRATION Application DCC Réseau ONCOLIE --- Application DMI Réseau Gérontologique de Baumes Les Dames ---- Application RAPID Réseau RAPIDFR-NAT 1 I. CONTEXTE L Agence Régionale

Plus en détail

PLEXUS OI, UN INNOVANT

PLEXUS OI, UN INNOVANT PLEXUS OI, UN INNOVANT UN PROJET E-SANTE PLEXUS OI Genèse du projet L innovation au cœur du parcours de prise en charge LAGENÈSE DU PROJET Favoriser l émergence de territoires d excellence Des démarches

Plus en détail

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu Introduction Réorganisation profonde nécessaire de l offre de soins Organisation hospitalière

Plus en détail

L exercice pluriprofessionnel des soins primaires en Maison et Pôle de Santé

L exercice pluriprofessionnel des soins primaires en Maison et Pôle de Santé L exercice pluriprofessionnel des soins primaires en Maison et Pôle de Santé Dr Jean Jacques ANTOINE FEMALOR 14 Juin 2012 METZ 57 1 Déclara'on d intérêts J ai actuellement ou j ai eu au cours des trois

Plus en détail

Haut conseil pour l avenir de l assurance maladie

Haut conseil pour l avenir de l assurance maladie Haut conseil pour l avenir de l assurance maladie La coopération entre professionnels de santé Avis adopté à l unanimité lors de la séance du 10 juillet 2014, à l exception du MEDEF 1 La question de la

Plus en détail

Intervention de Marisol TOURAINE. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des. femmes. Maison de Santé Pluridisciplinaire

Intervention de Marisol TOURAINE. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des. femmes. Maison de Santé Pluridisciplinaire 1 Intervention de Marisol TOURAINE Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Maison de Santé Pluridisciplinaire Magny-en-Vexin Vendredi 20 février 2015 Seul le prononcé fait

Plus en détail

Offre et recours aux soins de premiers recours sur le Pays Sud Charente

Offre et recours aux soins de premiers recours sur le Pays Sud Charente Offre et recours aux soins de premiers recours sur le Pays Sud Charente Cette étude a été réalisée en collaboration entre les services de l Agence Régionale de Santé (ARS), Mme Anne ROUSSEL, statisticienne

Plus en détail

La communication engageante dans la campagne de vaccination contre la grippe

La communication engageante dans la campagne de vaccination contre la grippe La communication engageante dans la campagne de vaccination contre la grippe L expérience du Centre Hospitalier de DIEPPE Chantal DELESTRE, infirmière de Santé au Travail Dr Stéphanie ROCHON EDOUARD, Praticien

Plus en détail

Aide kinésithérapeute : une réalité?

Aide kinésithérapeute : une réalité? Aide kinésithérapeute : une réalité? Fabien Launay Cadre supérieur du pôle rééducation CHU de Dijon Dijon (21) Préambule : La fonction d aide-kinésithérapeute n est pas nouvelle. Elle peut être occupée

Plus en détail

Hospitalisation à domicile (HAD)

Hospitalisation à domicile (HAD) Inspection générale des affaires sociales RM2010-109P Hospitalisation à domicile (HAD) TOME I RAPPORT DEFINITF Établi par Nicolas DURAND Christophe LANNELONGUE Patrice LEGRAND Membres de l inspection générale

Plus en détail

Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France

Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France Note de synthèse relative à la formation pharmaceutique continue en Présenta Plus de 150 000 personnes travaillent dans les 23 006 pharmacies d'officine

Plus en détail

La Mutualité en chiffres

La Mutualité en chiffres La Mutualité en chiffres Édition 2012 La Mutualité en chiffres Édition 2012 La Mutualité, acteur principal de la complémentaire santé page 5 La complémentaire santé dans l activité des mutuelles Les prestations

Plus en détail

UN NOUVEAU MODÈLE ÉCONOMIQUE. pour développer et pérenniser les centres de santé

UN NOUVEAU MODÈLE ÉCONOMIQUE. pour développer et pérenniser les centres de santé UN NOUVEAU MODÈLE ÉCONOMIQUE pour développer et pérenniser les centres de santé LES SOINS DE PREMIERS RECOURS CARACTÉRISTIQUES ET RÔLE DES CENTRES DE SANTÉ Les différentes formes d exercice médical regroupé

Plus en détail