Rapport sur la Nutrition et la Mortalité dans la commune V de Bamako Mali du 28 mars 2011 au 12 avril 2011

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1 Rapport sur la Nutrition et la Mortalité dans la commune V de Bamako Mali du 28 mars 2011 au 12 avril 2011 Mars-avril 2011

2 SOMMAIRE Résumé du rapport 1. Introduction 2. Présentation de d enquête 3. Contexte spécifique 4. Sélection des participants 5. Définition du ménage 6. Traitement et analyse des données 7. Résultats principaux 8. Recommandations I. INTRODUCTION 1.1 Contexte général Contexte spécifique 10 Liste des structures sanitaires: 11 Personnel sanitaire de la commune : 11 Rapport sur la Nutrition et la Mortalité dans la commune V de Bamako Mali du 28 mars 2011 au 12 avril Résumé du rapport INTRODUCTION PRESENTATION DE L ENQUETE SELECTION DES PARTICIPANTS DEFINITION DU MENAGE... 5 Après avoir rentrer les 308 sections d énumérations et les données de population correspondant à la commune V dans le logiciel ENA, nous avons déterminés qu avec le temps nécessaire aux prises des données anthropométriques (20mn), de remplissage du questionnaire CAP pour les ménages impairs (40mn), plus le temps de délimitation des Section d énumérations avec les agents de l INSTAT, chaque équipe ne pouvait visiter que 15 ménages par jour Méthode EPI modifiée PROCEDURES A SUIVRE CHAQUE MATIN AVANT LE DEBUT DE LA COLLECTE DES DONNEES PROCEDURES A SUIVRE UNE FOIS ARRIVEE DANS LA ZONE D ENQUETE PROCEDURES A SUIVRE DANS LE MENAGE PROCEDURES A SUIVRE LORSQUE LA COLLECTE DES DONNEES EST TERMINEE DANS LA ZONE D ENQUETE15 CAS PARTICULIERS Considérations éthiques Formulaire e de collecte des données pour enquête avec calcul du taux de mortalité (une feuille par ménage)... 40

3 Résumé du rapport 1. INTRODUCTION La prise en charge de la malnutrition aigüe au niveau des structures sanitaires est définie par le protocole national. Cependant la qualité du service dépend de la présence d agents sanitaires dans les Centres de Santé Communautaire (CSCOM) et Centres de Santé de Référence (CSRF) mais aussi de leur formation et de leur sensibilisation à la problématique de la malnutrition. Ceci est révélateur d un besoin réel de renforcement du système en place qui, pour l instant, n est pas satisfaisant dans la PEC de la malnutrition. Ce renforcement passera par la bonne disponibilité des intrants thérapeutiques, des médicaments, du matériel anthropométrique, l amélioration de la capacité de gestion des intrants, la formation du personnel, et l instauration d un système d assurance qualité. L intervention proposée par la CRF intègre ces actions de renforcement d accès aux soins et de qualité de la prise en charge. Le dépistage actif et le suivi des référencements sont des activités qui seront mise en place en vue d une détection précoce et d un traitement de qualité de la malnutrition. conditions liées à l eau, l assainissement et l hygiène pourraient être envisagées dans les zones identifiées afin de développer une approche intégrée de lutte contre la malnutrition. 2. PRESENTATION DE L ENQUETE La dernière enquête MICS donne des résultats de 7,5 de malnutrition aigue globale dont 1,6% de malnutrition aigue sévère sur toutes les communes de Bamako. L objectif de cette enquête est de mieux connaitre les prévalences sur les communes 1, 2 et 5 ainsi que les pratiques d hygiène, de sevrage et les habitudes alimentaires des ménages sélectionnés L enquête sera réalisée par la CRF et CRM selon la méthodologie SMART (protocole du Mali) et selon les dernières données statistiques du recensement 2009 de INSTAT Une enquête CAP sur les habitudes et pratiques des ménages aura lieue en même temps afin de pouvoir établir un lien entre éventuelles mauvaises pratiques de soin et malnutrition L objectif principal de cette enquête est d évaluer la situation nutritionnelle des enfants âgés de 6 à 59 mois pour contribuer à une meilleure prise en charge des problématiques nutritionnelles. Les objectifs spécifiques de l enquête sont : - Déterminer la prévalence de la malnutrition (aigue, chronique, insuffisance pondérale) par anthropométrie chez les enfants de 6 à 59 mois - Evaluer le taux de mortalité de la population globale. - Déterminer les pratiques de soins et habitudes des ménages Cette enquête sera conduite selon la méthodologie SMART (Standardized Monitoring and Assessment of Relief and Transitions), une méthodologie permettant la réalisation d enquête nutritionnelle standardisée, simplifiée, rapide et transparente et permettant l amélioration de la qualité des donnes anthropométriques. La méthodologie SMART est accompagnée du logiciel ENA (Emergency Nutrition Assessment) ainsi que d un Questionnaire CAP qui ne sera posé qu aux ménages numérotés impairs ( 1,3,5,7,9,11,13,15) 3. Contexte spécifique de la commune V La Commune V couvre une superficie de 41,59 km 2 pour une population de habitants

4 représentant ménages selon le dernier recensement en Le taux d accroissement de la commune est de 5,1% (DNSI, 1998) soit une densité de 7795 habitant au Km². Située sur la rive droite du Niger, elle est limitée, au Nord par le fleuve Niger, au Sud Ouest par la commune rurale de Kalabancoro (cercle de Kati), à l Est par la commune VI. Les ethnies dominantes sont les Bambaras, les Sarakolés et les Peulhs. Pendant la saison sèche nous constatons une forte migration de la population rurale vers Bamako notamment dans la commune V à la recherche d emploi, de traitement médical ou de soutien. La population de la Commune V du district de Bamako est repartie entre les 9 Centres de Santé Communautaire fonctionnels : - Le Centre de Santé Communautaire de Bacodjicoroni couvre une population de habitants soit 15% de la population de la Commune ; - Le Centre de Santé Communautaire du Quartier Mali/Torokorobougou couvre habitants soit 12% ; - Les trois Centres de Santé Communautaire de Daoudabougou qui couvrent habitants représentent 22% ; - Les Centres de Santé Communautaire Kalabancoura et Garantiguibougou couvrent habitants soient 19 %les de la population de la Commune V. - Les trois Centres de Santé Communautaire de Sabalibougou couvrent habitants soient 23% de la population habitants soit 9% de la population non couverte. Les aires de santé de l ASACOBADA SEMA I, ASACOKALKO, ASACOBADJI ACI et ASACOKALA ACI ne disposent pas de CSCOM et leur population n est pas définie. L enquête aura lieu du 25 mars 2011 au 15 avril La commune V a été choisie en fonction de son fort taux de migration et sa localisation en bordure du cercle de Kati (zone péri urbaine) et qui accueille beaucoup de patients domiciliés à Kati (quartier de Kalabancoro) 4. SELECTION DES PARTICIPANTS Etant donne qu il est impossible de mesurer toute la population, seules 32 grappes représentant 486 enfants ont fait l objet de mesures anthropométriques, 496 ménages ont répondus au questionnaire de mortalité avec une période rétrospective de 120 jours et 243 ménages ont répondus au questionnaire CAP. Chaque équipe préalablement formée et ayant réussi au test de standardisation se verra attribuer une liste de grappes à enquêter. Cet échantillon de population sélectionné de manière aléatoire sera suffisant pour représenter l ensemble de la population. Les ménages impairs (1,3,5,7,9,11,13 et 15) rempliront le questionnaire CAP en plus des données anthropométriques. Le choix des participants se fera en deux étapes : Sélection des grappes : Les responsables de l enquête choisiront au hasard les 32 grappes à enquêter parmi l ensemble des 753 Section d Enumération de la commune V (Chaque grappe retenue devra être visitée et enquêtée par l équipe à qui elle a été attribuée. Aucune grappe ne pourra être substituée à une autre. Sélection des ménages : Les ménages seront également choisis au hasard suivant la méthodologie EPI avec l aide des agents délimitateurs de l INSTAT (Institut national des statistiques) selon le dernier recensement de 2009

5 5. DEFINITION DU MENAGE Il est important de définir clairement un ménage car d une part il constitue l unité de sondage et d autre part les enquêteurs doivent savoir à qui s adresser le jour de l enquête, c'est-à-dire connaitre les critères d inclusion et de non inclusion afin de ne pas fausser l échantillon. La définition retenue selon le protocole du Mali est la suivante : Définition INSTAT pour l enquête MICS «ensemble de personnes qui vivent le plus souvent sous le même toit, qui mangent ensemble, qui puisent dans le même stock et qui reconnaissent l autorité d un seul chef comme chef de ménage» 6. TRAITEMENT ET ANALYSE DES DONNEES Cette phase s est déroulée en plusieurs étapes, vérification des fiches, double saisie journalière et nettoyage des données à l aide du logiciel ENA. L analyse des données s est faite selon les standards OMS Les résultats NCHS seront données en annexe 7. RESULTAT PRINCIPAUX Les données anthropométriques principales (prévalence de la malnutrition aiguë globale et de la malnutrition aiguë sévère exprimées en z-scores et/ou œdèmes et intervalle de confiance à 95%). MAG: 7,4 % (5,1-10,7 95% I.C.) MAS : 0,4 % (0,1-1,7 95% I.C.) taux de mortalité (TBM et TM-5 et intervalle de confiance à 95%) TBM : 0,11 (0,04-0,27) (95 % IC) TM-5 : 0,16 (0,02-1,21) (95 % IC) Hommes : 0,17 (0,06-0,50) Femmes : 0,05 (0,01-0,39) 8. RECOMMENDATIONS Améliorer la formation pratique de tout le personnel des CSREF,CSCOM, Centre de santé et PMI ainsi que les relais communautaires sur le dépistage et le traitement de la malnutrition. Le Dr Traoré médecin chef et son responsable de la nutrition David Mongoro de la commune I recommande un accompagnement pratique de 2 jours pour les formations et un passage dans chaque structure une fois par mois pour vérifier les acquis. Former les personnels au passage NCHS/WHO après validation du protocole national Former et avoir une équipe n intervenant que dans le quartier de Kati,limitrophe avec la commune V (Kalabancoro) Renforcer la prévention et la prise en charge de la malnutrition modérée par des actions de sensibilisation surtout sur les pratiques d allaitement et de sevrage, des démonstrations culinaires et des produits enrichis pour les enfants de 0 à 5 ans. Accompagnement psychosocial pour les familles ayant des enfants malnutris pour surtout éviter les abandons au niveau des URENAS, URENAM (visiteurs domicile), Renforcer les actions de prévention et de dépistages dans le quartier plus vulnérable de la commune V (Sabalibougou, Daoudaggou)

6 Déterminer la population des communes limitrophes venant se faire prendre ne charge au niveau de la malnutrition (commune 4, 6 et Kalabancoro) Définir une stratégie pour les aires de santé de l ASACOBADA SEMA en 2011, ASACOKALKO en 2012, ASACOBADJI ACI et ASACOKALA ACI(programmation d une approche communautaire) ne disposent pas de CSCOM et dont leurs populations n est pas définie. 2 aires de santé supplémentaires ont été demandées Bacodjicoroni golf et asacocalko (Kalabancoura) I. Introduction 1.1 Contexte général

7 Bamako, capitale du Mali, compte moins de 2 millions d habitants (Institut National de la Statistique 2010) 1. Cette ville connaît une des croissances urbaines les plus élevées d'afrique dû à un taux de fécondité élevé 5,4 en 2009 mais qui a diminué depuis les chiffres de( l EDS en 2006) qui étaient de 6,1 et un taux de migration rurale-urbaine important (EDS 2006) 2. Les ménages vivent dans des conditions d habitat et d environnement très dégradées dans les communes connaissant cette rapide augmentation. Grace au taux de couverture en vitamine A (100% selon les chiffres de l UNICEF) Le secteur santé -L hôpital du point G, construit entre 1906 et 1913, couvre une superficie de 25 hectares. Ancien hôpital militaire, devenu hôpital civil peu avant l indépendance du Mali, il se situe sur une colline surplombant Bamako, nommée par le colonisateur français Point G 1 Institut national de la statistique (Mali) Résultats provisoires Consulté le 10 avril 2011

8 -Le deuxième hôpital de Bamako est l hôpital Gabriel Touré qui porte le nom d un jeune médecin et humaniste soudanais né en 1910 à Ouagadougou et mort en 1935 suite après avoir été contaminé par un malade atteint de la peste pulmonaire. Il a été créé le 17 janvier 1959 à la place d un ancien dispensaire -Un nouvel hôpital, dénommé Hôpital du Mali, dont le contrat d'exécution de la construction a été signé le 27 décembre 2008 est en construction dans le quartier Yirimadio (rive droite de Bamako) dans la commune IV. Il comprendra un département mère-enfant (pédiatrie et gynécologieobstétrique), un département de médecine interne, d'imagerie médicale et un service d'hospitalisation de 150 lits, ainsi qu un service d urgence-réanimation, un service technique de blocs opératoires, une unité d'hospitalisation du jour ou de courte durée. Cet hôpital est financé et équipé par la coopération chinoise. L Assemblée nationale a adopté le 6 mai 2010 à l unanimité des présents le projet de loi dotant cette structure d un statut officiel. La construction de cet hôpital a été financé en partie par la coopération chinoise -Des CSREF (centres de références) 1 par commune -Des CSCOM (centre communautaire) normalement 1 par aire de santé -Des PMI (protection maternelle et infantiles -Des centres de santé, cliniques privées Les enfants de moins de 5 ans vivants à Bamako souffrent moins de carence en vitamine A, cause majeure de cécité, et sont pour 67,3% dont 2,1% d entre eux catégorisés comme étant anémiés sévères(mics 2010). Ils souffrent aussi fréquemment de paludisme, diarrhée, et d infections respiratoires aiguës. Les conditions d habitat, un faible accès à l eau, l assainissement et l hygiène et la haute densité de population sont des facteurs favorisants ces taux de morbidité élevés. Ces taux de morbidité associés à la malnutrition et à un accès limité à la santé expliquent aussi le taux de mortalité infantile élevé (50/1000 naissances vivantes), et chez les enfants de moins de 5 ans (101/1000naissances vivantes). L Enquête par Grappes à Indicateurs Multiples et des Dépenses du Ménage (MICS/ELIM) du Mali a été menée en 2009/2010 par la Cellule de Planification Statistique (CPS) du secteur Santé, Développement Social et Promotion de la Famille en collaboration avec l Institut National de la Statistique (INSTAT) du Ministère de l Economie et des Finances. L appui financier et technique a été fourni par le Fonds des Nations Unies pour l enfance (UNICEF), la Banque Mondiale, l USAID, la Coopération Suédoise et l Union Européenne. MICS est un programme international d enquête auprès des ménages développé par l UNICEF. MICS/ELIM Mali a été menée dans le cadre du quatrième cycle global des études MICS (MICS4). MICS fournit des informations actualisées relatives à la situation des enfants et des femmes et mesure les indicateurs clés permettant aux pays de suivre les progrès vers l atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et d autres engagements convenus au niveau international. MICS/ELIM Mali a également pour but de mesurer les résultats du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP ), des Plans Sectoriels de la Santé (PRODESS II), de l Education (PRODEC-PISE), de l Eau et Assainissement, de l UNDAF ainsi que d autres engagements nationaux. La collecte des données de Bamako a démarré le 4 Décembre 2009 et s est achevée le 21 janvier Le rapport préliminaire de l enquête MICS n ayant pu donner que des résultats globaux sur toutes les communes de Bamako et afin d affiner les résultats pour les communes I et V considérées comme les plus vulnérables, la Croix Rouge Malienne en partenariat avec la Croix Rouge Française a décidé d évaluer dans un premier temps la situation nutritionnelle des enfants de 6 à 60 mois via une enquête de type SMART, d acquérir une meilleure connaissance des pratiques de soins et d hygiène et d évaluer les structures sanitaires des communes pour pouvoir, dans un deuxième temps intervenir sur la prise en charge et la prévention de la malnutrition chez l enfant de moins de 5 ans. Il

9 sera aussi prévu de réaliser une enquête nutritionnelle SMART en fin d intervention afin d évaluer l impact du programme. La commune II sera utilisée comme zone de contrôle où aucune intervention n aura lieue mais sera incluse dans les deux enquêtes afin de pouvoir évaluer statistiquement l impact de l intervention sur l état nutritionnel des enfants en évitant les biais et facteurs de confusion possibles. La prise en charge de la malnutrition aigüe au niveau des structures sanitaires est définie par le protocole national. Cependant la qualité du service dépend de la présence d agents sanitaires dans les Centres de Santé Communautaire (CSCOM) et Centres de Santé de Référence (CSREF) mais aussi de leur formation et de leur sensibilisation à la problématique de la malnutrition. Ceci est révélateur d un besoin réel de renforcement du système en place qui, pour l instant, n est pas satisfaisant dans la PEC de la malnutrition. Ce renforcement passera par la bonne disponibilité des intrants thérapeutiques, des médicaments, du matériel anthropométrique, l amélioration de la capacité de gestion des intrants, la formation du personnel, et l instauration d un système d assurance qualité. L intervention proposée par la CRF intègre ces actions de renforcement d accès aux soins et de qualité de la prise en charge. Le dépistage actif et le suivi des référencements sont des activités qui seront mise en place en vue d une détection précoce et d un traitement de qualité de la malnutrition. Il est important d associer à la prise en charge de la malnutrition des approches préventives qui auront des impacts sur la malnutrition à moyen terme. Ces approches préventives se baseront sur des activités de changement comportemental en lien avec les pratiques d allaitement et d alimentation de complément du jeune enfant. Compte tenu des déficiences en micronutriment très importantes en zones urbaines et périurbaines, il serait à envisager d intégrer dans les activités de prévention des ateliers de préparation culinaires qui permettraient de valoriser des recettes à bonne valeur nutritionnelle en micronutriments. La CRF prévoit à travers cette intervention de développer la nutrition à assise communautaire par la formation des volontaires de la Croix- Rouge malienne au dépistage, sensibilisation et à la prévention de la malnutrition. Enfin, sur la base des résultats d analyse des données collectées, des interventions visant à améliorer les pratiques et les conditions liées à l eau, l assainissement et l hygiène pourraient être envisagées dans les zones identifiées afin de développer une approche intégrée de lutte contre la malnutrition. Etat nutritionnel des enfants de moins de 5 ans du rapport MICS 2010 sur la commune de Bamako Pourcentage des enfants de moins de 5 ans par état nutritionnel selon les 3 indices anthropométriques, Bamako 2010 ; Insuffisance pondérale Retard de croissance Malnutrition aïgue Poids pour âge Taille pour âge Poids pour taille % en % en % en % en % en dessous dessous % en dessous dessous dessous de -2 ET de -3 ET dessous de -3 de -2 ET ET de -2 ET de -3 ET Caractéristique Sociodémographique (Globale) (Sévère) (Globale) (Sévère) (Globale) (Sévère) Sexe Masculin Féminin Bamako Etat nutritionnel des enfants de moins de 5 ans de l enquête SMART 2011 des communes I, II et V (NCHS 1977) Pourcentage des enfants de moins de 5 ans par état nutritionnel selon les 3 indices anthropométriques dans les communes I, II et V de Bamako

10 ; Communes Commune I Masculin Féminin Global Insuffisance pondérale Retard de croissance Malnutrition aigue Poids pour âge Taille pour âge Poids pour taille % en % en % en % en % en dessous dessous % en dessous dessous dessous de -2 ET de -3 ET dessous de -3 de -2 ET ET de -2 ET de -3 ET (Globale) (Sévère) (Globale) (Sévère) (Globale) (Sévère) 22 14,5 18,2 3,7 2 2,8 16,7 8,6 12,6 Commune II Masculin 11,3 1,7 7,4 0,9 6,5 0 Féminin Global 14,3 12,8 0,4 1,1 10,1 8,8 3 1,9 6,8 6,6 0 0 Commune V Masculin 10,3 0,9 9 2,1 6 0 Féminin Global 15, ,4 10,3 9,7 2,4 2,3 10,7 8,4 0,8 0,4 2 2,7 2,4 8,6 9 8,8 0,8 0 0,4 1.2 Contexte spécifique La Commune V couvre une superficie de 41,59 km 2 pour une population de habitants représentant ménages selon le dernier recensement en Le taux d accroissement de la commune est de 5,1% (DNSI, 1998) soit une densité de 7795 habitant au Km². Située sur la rive droite du Niger, elle est limitée, au Nord par le fleuve Niger, au Sud Ouest par la commune rurale de Kalabancoro (cercle de Kati), à l Est par la commune VI. Les ethnies dominantes sont les Bambaras, les Sarakolés et les Peulhs. Pendant la saison sèche nous constatons une forte migration de la population rurale vers Bamako notamment dans la commune V à la recherche d emploi, de traitement médical ou de soutien. La population de la Commune V du district de Bamako est repartie entre les 9 Centres de Santé Communautaire fonctionnels : - Le Centre de Santé Communautaire de Bacodjicoroni couvre une population de habitants soit 15% de la population de la Commune ; - Le Centre de Santé Communautaire du Quartier Mali/Torokorobougou couvre habitants soit 12% ; - Les deux Centres de Santé Communautaire de Daoudabougou qui couvrent habitants représentent 22% ; - Les Centres de Santé Communautaire Kalabancoura et Garantiguibougou couvrent habitants soient 19 %les de la population de la Commune V. - Les trois Centres de Santé Communautaire de Sabalibougou couvrent habitants soient 23% de la population habitants soit 9% de la population non couverte. Les aires de santé de l ASACOBADA SEMA I, ASACOKALKO, ASACOBADJI ACI et ASACOKALA ACI ne disposent pas de CSCOM et leur population n est pas définie. Liste des structures sanitaires de la commune V

11 Commune V CSREF ADASCO ASACODA ASACOGA ASACOKAL ASACOSAB1 ASACOSAB2 ASACOSAB3 ASACOTOQUA ASCOM-BACODJI PMI-BADALA Personnel sanitaire de la commune V Communes Catégories, Personnel, secteur Total Médecins Assistant medical IDE SF Inf Obst Inf 1 er cycle Autre Matrone Aide Soignant Relais Communautaire Source : Traitement des données de l enquête sur l évaluation des structures sanitaires (CSCOM,CSREF) dans le district de Bamako mars 2011 Personnel socio-sanitaires des communes I, II et V Communes Catégories, Personnel, secteur Total Médecins Assistant Médical IDE SF Inf Obst Inf 1 er cycle Matrone Aide Soignant Relais Communa utaire Autre Commune Commune Commune Total Source : Traitement des données de l enquête sur l évaluation des structures sanitaires (CSCOM, CSREF) dans le district de Bamako

12 Il y a moins de personnel dans la commune V par rapport à la commune I et malgré taux plus élevé de population surtout du au nombre moins important de relais communautaires et de m médecins par contre un nombre plus élevé de sage femme. II. Objectifs de l enquête 2.1 Objectif général Evaluer la situation nutritionnelle des enfants de 6 à 59 mois et la mortalité rétrospective dans la commune V de Bamako 2.2 Objectif spécifique Déterminer la prévalence de la malnutrition aigue chez les enfants de 6 à 59 mois Déterminer la prévalence du retard de croissance chez les enfants de 6 à 59 mois Déterminer la prévalence du déficit pondéral chez les enfants de 6 à 59 mois Déterminer le taux de mortalité rétrospective de la population en général et le taux spécifique de mortalité rétrospective chez les enfants de moins de 5 ans sur une période de rappel de 120 jours. III Méthodologie 3.1 Type d enquête L enquête à eu lieue du 28 mars 2011 au 12 avril 2011 La commune V a été choisie en fonction de son fort taux de migration et sa localisation en bordure du cercle de Kati (zone péri urbaine) et qui accueille beaucoup de patients domiciliés à Kati (quartier de Kalabancoro)et seules 32 grappes x 15 ménages représentant 496 enfants ont fait l objet de mesures anthropométriques, 480 ménages ont répondus au questionnaire de mortalité avec une période rétrospective de 120 jours et 243 ménages ont répondus au questionnaire CAP. Chaque équipe préalablement formée et ayant réussi au test de standardisation se verra attribuer une liste de grappes à enquêter. Cet échantillon de population sélectionné de manière aléatoire sera suffisant pour représenter l ensemble de la population. Les ménages impairs (1,3,5,7,9,11,13 et 15) rempliront le questionnaire CAP en plus des données anthropométriques. Le choix des participants se fera en deux étapes : Sélection des grappes : Les responsables de l enquête choisiront au hasard les 32 grappes à enquêter parmi l ensemble des 753 Section d Enumération de la commune V. Chaque grappe retenue devra être visitée et enquêtée par l équipe à qui elle a été attribuée. Aucune grappe ne pourra être substituée à une autre. Sélection des ménages : Les ménages seront également choisis au hasard suivant la méthodologie EPI avec l aide des agents délimitateurs de l INSTAT (Institut national des statistiques) selon le dernier recensement de Procédure d échantillonnage et taille de l échantillon pour les données anthropométriques Après avoir rentrer les 308 sections d énumérations et les données de population correspondant à la commune V dans le logiciel ENA, nous avons déterminés qu avec le temps nécessaire aux prises des données anthropométriques (20mn), de remplissage du questionnaire CAP pour les ménages impairs (40mn), plus le temps de délimitation des Section d énumérations avec les agents de l INSTAT,

13 chaque équipe ne pouvait visiter que 15 ménages par jour. Nous avons choisi la méthodologie EPI n ayant pas la liste exacte des ménages et pas le temps nécessaire au dénombrement Méthode EPI modifiée Comment sélectionner le premier ménage dans la zone? 1. Aller au centre de la section d énumération accompagné d un agent de l INSTAT. 2. Tirer une direction au hasard en lançant un crayon en l air (lancer le crayon horizontalement). 3. Suivre la direction indiquée par la pointe du crayon (en ligne droite). 4. Marcher dans cette direction jusqu à l extrémité de la zone. 5. Une fois à l extrémité, tirer une nouvelle direction au hasard en lançant le crayon en l air de la même manière. 6. Suivre la direction indiquée par la pointe du crayon jusqu'à l autre extrémité de la zone en comptant les ménages tout au long de la ligne droite que l on doit suivre (compter les ménages les plus proches de la ligne sur la droite et sur la gauche) et en inscrivant le numéro de chacune sur sa porte, à l aide d une craie. 7. Arrivés à cette dernière extrémité, choisir au hasard (les yeux fermés) un numéro compris entre 1 et le nombre de ménages comptés dans la table de chiffres aléatoires. 8. Le chiffre obtenu représente le premier ménage à visiter. Par exemple, si le nombre de ménages comptés est 47, on choisit un numéro au hasard à partir de la table de chiffres aléatoires entre 1 et 47. Si le numéro 10 est choisi par exemple, il faut retourner au 10 ème ménage indiqué par la craie et y effectuer l enquête. Mais, si le chiffre choisi est plus grand que 47 par exemple, on recommence jusqu'à ce que l on obtienne un chiffre entre 1 et 47 sur la table de chiffres aléatoires.. Figure 1 : Sélection du premier ménage dans la section d énumération Comment sélectionner le deuxième ménage à enquêter dans la zone?

14 Après avoir visité le premier ménage, on choisit le prochain ménage sur la droite en sortant de la porte (on choisit le ménage le plus proche de celui qu on vient de quitter sur la droite). Après chaque ménage enquêté, il faut toujours se rendre au prochain ménage à droite jusqu'à ce qu on ait le nombre suffisant de ménages à enquêter, c'est-à-dire 15 ménages. S il n y a plus de ménages à notre droite et qu il nous faut plus de ménages à enquêter, il faut retourner à l extrémité de la zone la plus proche et recommencer les étapes à partir de l extrémité de la zone. Tirer une nouvelle direction au hasard en lançant le crayon en l air. Suivre la direction indiquée par la pointe du crayon jusqu'à l autre extrémité de la zone en comptant les ménages tout au long de la ligne droite que l on doit suivre et en inscrivant le numéro de chacun sur sa porte, à l aide d une craie. Arrivés à cette dernière extrémité, choisir au hasard (les yeux fermés) un numéro compris entre 1 et le nombre de ménages comptés dans la table de chiffres aléatoires. Le chiffre obtenu représente le prochain ménage à enquêter. 3.3 Procédures d enquête PROCEDURES A SUIVRE CHAQUE MATIN AVANT LE DEBUT DE LA COLLECTE DES DONNEES 1. S assurer que les appareils anthropométriques (balance, toise, périmètre brachial) fonctionnent bien et qu ils sont bien nettoyés. 2. Calibrer la balance à l aide d un poids étalon (minimum 5 kg). 3. Calibrer la toise à l aide d un bâton de 87 cm. 4. Enregistrer les résultats dans la fiche de standardisation des outils anthropométriques. 5. Vérifier et apporter tout le matériel nécessaire (check-list). 6. L itinéraire de chaque jour est à discuter dès le soir précédent afin d anticiper au mieux chaque départ. 7. Dans la mesure du possible, les habitants doivent être prévenus de l arrivée de l équipe d enquête afin que les enfants concernés soient présents le jour de l enquête. PROCEDURES A SUIVRE UNE FOIS ARRIVEE DANS LA ZONE D ENQUETE 1. Rencontrer le chef de la zone (ou son représentant) afin de lui expliquer les objectifs et le déroulement de l enquête. 2. Expliquer que les enfants malnutris sévères seront référés au niveau de la structure de santé la plus proche prenant en charge la malnutrition aiguë. 3. Procéder à la sélection des ménages à enquêter en suivant les instructions. 4. Procéder à l enquête dans tous les ménages tirés au sort, sans substituer un ménage par un autre. En cas d absence ou d indisponibilité, prendre rendez-vous et repasser en fin de journée. Lors du deuxième passage, si la réalisation de l entretien ou des mesures n est toujours pas possible, noter la raison sur le questionnaire et passer au ménage suivant. PROCEDURES A SUIVRE DANS LE MENAGE 1- Rencontrer le chef de famille et lui expliquer brièvement le but de la visite. (Ex. Bonjour, nous sommes venus pour l enquête. Nous menons une enquête pour évaluer la situation nutritionnelle dans votre commune. Je voudrais, si vous le permettez, m entretenir avec vous et vous poser quelques questions sur ce sujet. Toutes les informations que nous allons recueillir resteront confidentielles).demander son consentement éclairé.

15 2- Demander les carnets de vaccination, carnet de santé ou une pièce d état civil des enfants âgés entre 0 et 59 mois. L âge des enfants sera répertorié en mois à moins que la date de naissance précise soit disponible sur différents documents officiels (carnet de santé, carte de vaccination, acte de naissance ou carte de baptême). Lorsque la date de naissance n est pas confirmée par une preuve officielle, le calendrier des événements sera utilisé. Le calendrier des événements locaux comprend les dates d éligibilité (en mois) des enfants dans l enquête, afin de permettre la détermination de l âge. Seront inclus dans l enquête tous les enfants de 6 à 59 mois, c'est à dire nés entre le 29 mars 2006 et le 29 septembre Administrer le questionnaire mortalité au chef du ménage ou à la mère des enfants. 4- Administrer le questionnaire CAP aux ménages numérotés impairs 5- Les mesureurs installent le matériel anthropométrique. 6- Prendre les mesures anthropométriques (poids, taille, périmètre brachial et recherche des œdèmes) en binôme. 7- Le mesureur annonce à haute voix les mesures, l assistant les répète et le chef d équipe les inscrit sur le questionnaire. 8- Le chef d équipe calcule l indice Poids/Taille et référer l enfant si nécessaire. 9- Lorsque les questionnaires sont remplis et que tous les enfants éligibles ont été mesurés, remercier les membres et se rendre au ménage suivant. PROCEDURES A SUIVRE LORSQUE LA COLLECTE DES DONNEES EST TERMINEE DANS LA ZONE D ENQUETE 1. S assurer que les ménages où il y avait des enfants absents aient été revisites. 2. S assurer que tout le matériel est présent. 3. S assurer que le questionnaire ait été bien rempli et qu il ne manque pas de données. 4. Amener au statisticien les données anthropométriques et les questionnaires 5. Retourner dans les ménages où il y a des données incomplètes, manquantes ou aberrantes 6. Vérifier que tous les enfants malnutris ont été référés. 7. Vérifier le rapport de plausibilité donné par le statisticien et analyser la qualité des données. 8. Réunir l équipe pour faire un débriefing de la grappe (problèmes rencontrés, encouragements, amélioration de la qualité des données, ). 9. Remercier le chef du village/secteur pour sa collaboration. CAS PARTICULIERS Impossibilité de visiter un ménage sélectionné Si les occupants d un ménage refusent de participer à l enquête ou si pour une autre raison importante il est vraiment impossible d enquêter un ménage (ménage vide, inaccessible ), il faudra écrire dans le cahier de notes le numéro du ménage et une note indiquant que ce dernier n a pas pu être visité. Passer au prochain ménage en suivant les règles Ne pas remplacer un ménage par un autre. Ménage sans enfants Si les enquêteurs arrivent dans un ménage et qu ils constatent qu il n y a pas d enfants âgés entre 6 et 59 mois, ils devront écrire dans le cahier de notes le numéro de la famille et une note indiquant qu il n y avait pas d enfants âgés de 6 à 59 mois dans ce ménage. Ne pas le noter sur le questionnaire anthropométrique. Ce ménage ne sera pas remplacé par un autre sauf cas particulier du CAP (voir cidessus)

16 Enfant absent Chaque enfant absent et remplissant les critères d éligibilité est inclus sur le questionnaire anthropométrique. A l exception des mesures anthropométriques, toutes les autres données du questionnaire seront renseignées en posant les questions à la mère ou à la personne en charge de l enfant (sexe de l enfant, âge de l enfant, ). 1- Demander la raison pour laquelle l enfant est absent. 2- Si l enfant se trouve proche de la maison, envoyer quelqu un pour le chercher. 3- S il est prévu que l enfant revienne à la maison avant que l équipe ne quitte la zone d enquête, l équipe devra revenir visiter le ménage à la fin de la journée afin de prendre les mesures anthropométriques de l enfant absent. Il est quand même nécessaire de remplir tout de suite le questionnaire pour cet enfant et de mesurer les autres enfants présents âgés de 6 à 59 mois. 4- Si l enfant n est toujours pas présent à la fin de la journée, il sera considéré comme définitivement absent. Le chef d équipe devra noter dans la section «commentaires» du questionnaire anthropométrique que l enfant est absent. Les enfants absents sont à comptabiliser chaque jour de l enquête. Un taux d absentéisme de moins de 5% sera toléré pour l enquête. Enfant dans un centre de santé ou un centre nutritionnel Si un enfant est hospitalisé lors de l enquête, il devra être mesuré par l équipe d enquêteurs à la fin de la journée au centre de santé, si le centre se trouve à moins de 1 km. Les enquêteurs devront alors prendre les informations auprès du ménage permettant d identifier l enfant au niveau du centre (nom, prénom, sexe et âge). S il est impossible de visiter le centre, les enquêteurs disposeront des numéros de téléphone des différents centres de la zone d enquête afin de pouvoir collecter, si possible, le poids et la taille de l enfant à distance. Le chef d équipe devra noter dans la section «commentaires» du questionnaire anthropométrique que l enfant était au moment de l enquête dans un centre de santé. Enfant handicapé Les enfants handicapés seront inclus dans l enquête en récoltant les données suivantes ; âge, sexe, poids, recherche des œdèmes bilatéraux. Si la difformité physique empêche de mesurer la taille ou le PB, ces données seront considérées comme manquantes. Toutefois, pour ne frustrer personne, il est parfois bon de prendre quand même les mesures mais éviter de mesurer les enfants trop malades ou perturbés. L handicap devra être mentionné dans la section «commentaires» du questionnaire anthropométrique. Ménage vide Si le ménage à visiter est vide, les enquêteurs demanderont aux voisins où se trouvent les habitants et si au sein de ce ménage, il y des enfants éligibles (enfants de 6 a 59 mois). Si les habitants du ménage seront de retour avant que les enquêteurs ne quittent le village et si au sein de ce ménage il y a un ou plusieurs enfants éligibles, ils devront retourner à ce ménage pour y administrer le questionnaire anthropométrique. Si la cause de l absence du ménage est inconnue, le chef d équipe devra noter dans le carnet de note que le ménage était vide au moment de l enquête. Ce ménage ne sera pas remplacé par un autre. Il est important que l équipe vérifie elle-même si le ménage est vide. 3.4 Formation et supervision Au total 24 enquêteurs pour les 3 communes( CI,CII et CV) enquêtées ont participé à la formation qui a duré 3 jours. A l issue de celle-ci, on a pu retenir les meilleurs candidats pour mener l enquête ( 7 chefs d équipe et 14 enquêteurs) les autres candidats ont été mis en liste d attente pour remplacer les premiers en cas de nécessité. La session de formation a porté sur les généralités: l historique et la justification de l évaluation, la présentation du protocole, des questionnaire et des outils de

17 l enquête, une introduction à la méthodologie, au processus de planification et aux éléments de nutrition et de mortalité, l échantillonnage, compréhension des indices nutritionnels, estimation de l âge avec un calendrier des événements, prise des mesures, et des exercices pratiques d application sur la méthodologie et les questionnaires ainsi que des jeux de rôles. Le planning et le manuel des enquêteurs ont été distribués à tous les participants et ils ont procédé eux même à l élaboration du calendrier des évènements. Un test écrit de compréhension portant sur la formation a été posé à tous les participants Tout au long de la formation des enquêteurs, une attention particulière a été accordée à la qualité de la prise des mesures et à l obtention d informations de qualité. 2 superviseurs étaient déjà formés. Test de standardisation Les candidats ont été répartis en deux groupes. L exactitude des mesures (calcul de la variation entre les mesures de chaque candidat et la moyenne des mesures de deux personnes de référence) la précision (calcul de la variation entre deux mesures répétées par le même candidat) ont pu être évaluées. Pour permettre une sélection objective des candidats, il a été décidé de considérer à la fois les résultats partiels du test de standardisation et le remplissage des questionnaires de la pré enquête et les résultats du test de connaissance et les 7 chefs d équipes ont été choisis selon ces critères. Pré-enquête Un pré test portant à la fois sur les questionnaires anthropométriques, de mortalité et du questionnaire cap ont eu lieu dans la commune I de Bamako. IV Données recueillies 4.1 Données anthropométriques Le questionnaire de l enquête se composait de 3 parties : une partie identification et composition du ménage (mortalité), une partie anthropométrie, une partie sur les aspects socio économiques et pratiques de soins. Seuls les ménages impairs se sont vu poser le questionnaire sur les habitudes et pratiques de soins Tous les ménages se sont vus attribuer le même questionnaires de mortalité, qu il y ait ou non des enfants éligibles pour les mesures anthropométriques. Les données anthropométriques ont été recueillies chez les enfants de 6 à 59 mois (taille, poids, œdèmes, âge sexe et périmètre brachial). Le poids a été mesuré avec une précision de 100 g à l aide de balances électroniques SECA UNISCALE. Les balances étaient tarées avec un poids de 5kg chaque matin avant la première utilisation. Les enfants devaient être légèrement habillés ou nus. Ceux ne pouvant se tenir debout seul ont été pesés grâce à la fonction de double pesée de la balance. La taille des enfants, évaluée à l aide d un bâton, a été mesurée avec une précision de 0,1 cm à l aide de toises UNICEF. Les enfants de moins de 87 cm ont été mesurés couchés, les enfants de plus de 87 cm ont été mesurés debout. La présence d œdèmes bilatéraux a été évaluée sur les membres inférieurs. Si l empreinte du doigt formait un godet après une pression de 3 secondes sur le dessus du pied, l œdème était considéré comme présent. La présence ou l absence d œdèmes sur les deux pieds a été enregistrée sur le questionnaire. Le périmètre brachial a été mesuré chez tous les enfants L estimation de l âge des enfants a été faite sur base des documents officiels (carnet de santé ou acte de naissance). En l absence d un de ces deux documents, l âge a été estimé à l aide d un calendrier d évènements. Le calendrier était composé d'évènements saisonniers tels que le début ou la fin de la

18 saison des pluies et celle des récoltes ainsi que les dates des fêtes religieuses ou traditionnelles régionales. Mortalité rétrospective: La partie du questionnaire relative à la mortalité rétrospective a été utilisée dans tous les ménages sélectionnés, qu il y ait des enfants de moins de 5 ans ou non et il a permis d estimer le nombre de personnes présentes au moment de l enquête, le nombre de personnes parties et arrivées au cours de la période de rappel, le nombre de décès et de naissances qui ont eu lieu au cours de la période de rappel. 4.2 Considérations éthiques Les autorités de chaque commune ont été contactées et informées avant l arrivée des équipes d enquête, dans leurs localités. Le consentement libre et éclairé de participation à l enquête sera demandé à chaque chef de ménage ou à son représentant en cas d absence de ce dernier. La même procédure sera suivie auprès des mères, pour la prise de mesures anthropométriques sur le (les) enfant(s). 4.3 Résultats de la morbidité Les questions de morbidité ont été posées sur le questionnaire CAP et n ont concernés que 8 ménages sur les 15 que constituaient une grappe et la question était : de quelles maladies votre enfant a-t-il souffert au cours des 2 dernières semaines? Enfant souffrant de fièvre Pourcentage Pourcentage Effectifs Pourcentage valide cumulé Valide Oui 86 35,4 36,0 36,0 Non ,0 64,0 100,0 Total ,4 100,0 Manquante Système 4 1,6 manquant Total ,0 Enfant souffrant de toux Pourcentage Pourcentage Effectifs Pourcentage valide cumulé Valide Oui 46 18,9 19,4 19,4 Non ,6 80,6 100,0 Total ,5 100,0 Manquante Système 6 2,5 manquant Total ,0

19 Enfant souffrant de diarrhée Pourcentage Pourcentage Effectifs Pourcentage valide cumulé Valide Oui 18 7,4 7,7 7,7 Non ,5 92,3 100,0 Total ,9 100,0 Manquante Système 10 4,1 manquant Total ,0 Enfant souffrant d infections respiratoires Pourcentage Pourcentage Effectifs Pourcentage valide cumulé Valide Oui 19 7,8 8,2 8,2 Non ,1 91,8 100,0 Total ,9 100,0 Manquante Système 10 4,1 manquant Total ,0 4.4 Statut de couverture vaccinale Les questions ont été posées sur le questionnaire CAP et n ont concernés que 8 ménages sur les 15 que constituaient une grappe. Le carnet de vaccination ou de santé a été demandé aux personnes interrogées Vaccination contre la rougeole Effectifs Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cumulé Valide Oui ,3 84,0 84,0 Non 37 15,2 15,5 99,6 Ne sait pas 1,4,4 100,0 Total ,9 100,0 Manquante Système 5 2,1 manquant Total ,0 Vaccination contre le BCG Effectifs Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cumulé Valide Oui ,0 95,0 95,0 Non 11 4,5 4,6 99,6 Ne sait 1,4,4 100,0 Total ,9 100,0 Manquante Système 5 2,1 manquant Total ,0

20 Vaccination contre le Tétanos Effectifs Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cumulé Valide Oui ,5 68,9 68,9 Non 73 30,0 30,7 99,6 Ne sait pas 1,4,4 100,0 Total ,9 100,0 Manquante Système 5 2,1 manquant Total ,0 Vaccination contre la méningite Effectifs Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cumulé Valide Oui ,0 95,0 95,0 Non 11 4,5 4,6 99,6 Ne sait pas 1,4,4 100,0 Total ,9 100,0 Manquante Système 5 2,1 manquant Total ,0 4.5 Analyse des données Les données anthropométriques et de mortalité ont été analysées à l aide du logiciel ENA. Les indices nutritionnels ont été calculés en utilisant les deux populations de référence (OMS 2006 et NCHS 1977 en annexe) dans le logiciel ENA version delta (octobre 2010) Il est recommandé d utiliser les anciennes références (NCHS 1977) et les nouvelles normes (OMS 2006) dans la présentation des résultats, afin de permettre des comparaisons avec des enquêtes antérieures et de commencer à effectuer la transition des références aux nouvelles normes. Les données présentées dans le rapport principal font référence, sauf indications contraire, aux nouvelles normes (OMS 2006). Les valeurs limites utilisées dans ce rapport pour définir la malnutrition aigue, chronique et l insuffisance pondérale sont indiquées dans le tableau ci-dessous Les données du qualitatives du CAP sont analysées à l aide du logiciel SPSS 4.6 Les indicateurs de la malnutrition Malnutrition aiguë Poids/Taille (P/T Malnutrition chronique Taille/Age (T/A) Insuffisance Pondérale Poids/Age (P/A) Globale < -2 ET et/ou œdèmes < -2 ET < -2 ET Modérée < -2 ET -3 ET < -2 ET et -3 ET < -2 ET et -3 ET Sévère < -3 ET et/ou œdèmes < -3 ET < -3 ET

21 Indice poids/taille (malnutrition aiguë ou émaciation) Le rapport Poids Taille («Emaciation») décrit des événements récents et graves qui résultent en une importante perte de poids, en général occasionnée par une forte diminution de l alimentation ou une maladie grave. Indice taille/âge (malnutrition chronique ou Retard de croissance) Un rapport Taille Age («Retard de croissance») bas est un indicateur des effets cumulatifs d une nutrition et/ou de soins de santé inadéquats. Une petite taille pour l âge est le reflet d un déficit de croissance linéaire qui n arrive pas à atteindre le potentiel génétique du fait d un régime alimentaire pauvre et/ou des maladies répétées. Indice poids/âge (insuffisance pondérale ou malnutrition globale) Le rapport Poids Age est un indice plus global qui résume les deux premiers. Il est généralement surtout utilisé dans le suivi nutritionnel individuel chez les enfants de moins cinq à travers les activités de promotion de la croissance Ainsi, les différentes formes de malnutrition ont été déterminées à l aide du logiciel ENA et par rapport aux normes OMS 2006 selon une déviation standard par rapport aux indices nutritionnels 4.7 Importance en terme de santé publique de la prévalence (P) des différents types de malnutrition chez les enfants de 6 à 59 mois Seuils admis en santé publique Malnutrition aiguë Poids/Taille globale Malnutrition chronique Taille/Age (T/A) Insuffisance Pondérale Poids/Age (P/A) < -5% P acceptable < 20% P faible < 10% P faible 5%-10% P mauvaise 20%-30% P moyenne 10%-20% P moyenne 10%-15% P grave (crise) 30%-40% P élevée 20%-30% P élevée 15% P critique (urgence) 40%P très élevée 40%P très élevée

22 V Résultats 5.1 Résultats anthropométriques (d après les standard OMS, 2006) : Tableau 1: Distribution de l échantillon selon l âge et le sexe Garçons Filles Total Ratio no. % no. % no. % Garçons: Filles 6-17 mois 69 48, , ,2 0, mois 51 46, , ,6 0, mois 54 49, , ,6 1, mois 43 46, , ,1 0, mois 16 51, ,4 31 6,4 1,1 Total , , ,0 0,9 Tableau 2 : Pyramide de la population selon l âge et le sexe

23 Tableau 3 : Prévalence de la malnutrition aiguë selon l indice poids-pour-taille en z-scores (et/ou œdèmes), par sexe Prévalence de la malnutrition globale (<-2 z-score et/ou œdèmes) Prévalence de la malnutrition modérée (<-2 z-score and >=-3 z-score, sans œdèmes) Prévalence de la malnutrition sévère (<-3 z-score et/ou œdèmes) La prévalence des œdèmes est de #02-14 % Total n = 486 (36) 7,4 % (5,1-10,795% (#02-06) 7,0 % (4,6-10,495% (2) 0,4 % (0,1-1,795% Garçons n = 233 (11) 4,7 % (2,6-8,395% (11) 4,7 % (2,6-8,395% (0) 0,0 % (0,0-0,095% Filles n = 253 (25) 9,9 % (6,7-14,295% (23) 9,1 % (5,9-13,895% (2) 0,8 % (0,2-3,195% Tableau 4 : Prévalence de la malnutrition aiguë selon l indice poids-pour-taille en z-scores et/ou œdèmes, par classe d âge Émaciation sévère (<-3 z-score) Émaciation modérée (>=-3 et <-2 z- score ) Normale (> = -2 z score) Œdèmes Âge Total No. % No. % No. % No. % (mois) no ,7 8 5, ,7 0 0, , , ,1 0 0, ,9 9 8, ,9 0 0, ,0 5 5, ,6 0 0, ,0 0 0, ,0 0 0,0 Total ,4 34 7, ,6 0 0,0 Tableau 5 : Distribution de la malnutrition aiguë et des œdèmes selon l indice poids-pour-taille en z- scores Présence d œdèmes Absence d œdèmes <-3 z-score >=-3 z-score Kwashiorkor No. 0 (0,0 %) Kwashiorkor marasmique No. 0 (0,0%) Marasme No. 2 (0,4%) Pas de malnutrition sévère No. 484 (99,6 %)

24 Tableau 6 : Prévalence de la malnutrition aiguë exprimée en pourcentage de la médiane et/ou œdèmes Prévalence de la malnutrition aiguë globale (<80% et/ou œdèmes) Prévalence de la malnutrition aiguë modérée (<80% et >= 70%, sans œdèmes) Prévalence de la malnutrition aiguë sévère (<70% et/ou œdèmes) n = 486 (9) 1,9 % (0,9-3,795% I.C.) (9) 1,9 % (0,9-3,795% I.C.) (0) 0,0 % (0,0-0,095% I.C.) Tableau 7 : Prévalence de la malnutrition exprimée en pourcentage de la médiane de l indice poidspour-taille et œdèmes, par classe d âge Émaciation sévère (<70 % médiane) Émaciation modérée (>=70 % et <80 % médiane) Normale (> = 80 % médiane) Œdèmes Âge Total No. % No. % No. % No. % (mois) no ,0 2 1, ,6 0 0, ,0 4 3, ,4 0 0, ,0 3 2, ,3 0 0, ,0 0 0, ,0 0 0, ,0 0 0, ,0 0 0,0 Total ,0 9 1, ,1 0 0,0 Tableau 8 : Prévalence de l insuffisance pondérale selon l indice poids-pour-âge en z-scores, par sexe Prévalence d insuffisance pondérale (<-2 z-score) Prévalence d insuffisance pondérale modérée (<-2 z-score et >=-3 z-score) Prévalence d insuffisance pondérale sévère (<-3 z-score) Total n = 486 (42) 8,6 % (5,6-13,095% (37) 7,6 % (4,9-11,795% (5) 1,0 % (0,5-2,395% Garçons n = 233 (16) 6,9 % (3,9-11,7 95% (13) 5,6 % (3,2-9,795% (3) 1,3 % (0,4-3,995% Filles n = 253 (26) 10,3 % (6,4-16,095% (24) 9,5 % (5,9-15,095% (2) 0,8 % (0,2-3,195%

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