FACTEURS DE VARIATION DE LA QUALITE BACTERIOLOGIQUE DE L EAU EN ELEVAGE DE DINDES

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1 FACTEURS DE VARIATION DE LA QUALITE BACTERIOLOGIQUE DE L EAU EN ELEVAGE DE DINDES Travel Angélique 1, Chevalier Dylan 2, Merlet François 2, Fulbert Loïc 3 1 ITAVI UR83 Recherches Avicoles NOUZILLY 2 Chambre Régionale d Agriculture des Pays de la Loire, ANGERS cedex 02 3 Groupement de Défense Sanitaire LAVAL Travail cofinancé par le CIDEF, l Office de l Elevage et l ADAR RÉSUMÉ L étude a porté sur 50 bâtiments dindes situés dans le Grand Ouest de la France. Notre objectif était d identifier les facteurs de risque, en termes d équipement, d origine de l eau et de pratiques qui influencent la qualité bactériologique de l eau de boisson. Un questionnaire a permis de décrire les exploitations, les lots suivis, les bâtiments et équipements, la gestion de l eau par l éleveur. Un suivi de la qualité bactériologique de l eau a été effectué au sas (à J0 et J30) et en bout de ligne (J30). L eau de chaque bâtiment, a fait l objet d une analyse physicochimique au sas afin de caractériser sa qualité initiale. Les résultats indiquent que les traitements antibactériens permettent de limiter significativement les contaminations bactériennes dans les canalisations du bâtiment en cours de bande. En vue de garantir l efficacité de ces traitements, il est indispensable de respecter les précautions d emploi des produits (dose, installations) et de veiller à l adéquation avec la qualité physicochimique de l eau. Les caractéristiques physicochimiques de l eau agissent également, directement sur la qualité bactériologique de l eau, les teneurs optimales sont : ph <6, dureté <15 F, matière organique <2 mg/l, fer <0.2 mg/l et nitrates <50 mg/l. Le mode d approvisionnement des bâtiments (puits/forages), le matériel et l équipement (abreuvoir coupelle, absence de réducteurs de pression, de filtres, d un double circuit) sont autant de facteurs qui accroissent le risque de contamination de l eau par des germes (flores totale et indicatrice). Néanmoins, la qualité de l eau distribuée aux dindes est en grande partie dépendante des connaissances, des pratiques et de la vigilance de l éleveur. En effet, les précautions prises pour les équipements (entretien et révision), pour les traitements (adéquation avec la physicochimie de l eau, contrôle des doses, installations optimales) et le nettoyage et désinfection (choix du produit, respect de la procédure, des temps d action et des dosages) ont un rôle essentiel sur la qualité bactériologique de l eau. ABSTRACT The study was carried out on 50 turkey houses located in western France. Our aim was to identify the main risks concerning equipments, origin of water and breeding practices which can affect the bacteriological quality of drinking water. Farms, batches, houses, equipments and water management data were reported in questionnaires. Bacteriological analysis were realise on water taken in hopper (in 0 and 30 days) and in the last drinker (30 days). The hopper water from each house was analysed for physical and chemical parameters in order to determine the initial water characteristics. The main results showed that bactericidal treatments limited significantly contaminations by bacteria in water pipe during the breeding. To get the optimal effectiveness of these treatments, the breed must respect products recommendations (quantities, time of contact) and adapt the treatment to the physical and chemical water parameters. Physical and-chemical water characteristics affect bacteriological quality. The optimal values are: ph < 6, hardness < 15 F, organic matter < 2 mg/l, iron < 0.2 mg/l and nitrates < 50 mg/l. Origin of water (wells/drillings), material and equipments (type of drinkers, absence of double circuit, filter, or pressure regulators) are factors which increase the risk of water contamination by germs (total or indicator flora). Nevertheless, the water quality of turkey farms mainly depends on knowledge, practices and checking of the breeder. Indeed, precautions taken on the equipment (maintenance and revision), the treatments (adaptation with to the water physic chemistry, controls, monitoring of treatment dose, optimal facilities) and cleaning and disinfection (product, respect of the procedure, times of action and doses) are important to guarantee the bacteriological water quality. 536

2 INTRODUCTION Le contexte alimentaire en élevage de dindes a fortement évolué avec les modifications réglementaires de ces dernières années. Les professionnels de la filière doivent aujourd hui faire face à une recrudescence de troubles digestifs entraînant des conséquences techniques et économiques importantes. Les travaux menés en 2004 et 2005 (Bouvarel et al, 2005 ; Travel et al, 2007) rapportent que la qualité de l eau de boisson est un facteur majeur de maîtrise des problèmes sanitaires, un levier d action déterminant sur lequel les éleveurs peuvent agir. Il est aujourd hui indispensable de réévaluer les facteurs de risque de la qualité de l eau, compte tenu de l évolution du contexte alimentaire et sanitaire (Hapke, 2000). Une étude a donc été menée en 2006 ayant pour objectif d identifier et évaluer les facteurs de risque au niveau de l équipement, de l origine de l eau et des pratiques qui influencent la qualité bactériologique de l eau de boisson. Une enquête et un suivi ont été réalisés auprès de 39 éleveurs de dindes de chair de l ouest de la France. 1. MATERIEL ET METHODE Les élevages de dindes suivis, situés en Pays de la Loire (22), Bretagne (22), Centre (5) et Poitou-Charentes (1) ont représenté 50 bâtiments. Les interventions ont été réalisées à la mise en place des animaux et à 30 jours d âge. Une enquête, basée sur un questionnairediagnostic, a tout d abord été réalisée. Il s agissait de caractériser les exploitations, le(s) lot(s) suivi(s), les bâtiments et équipements (matériel d adduction, d abreuvement, de traitement ), la gestion de l eau par l éleveur, et ainsi identifier les points critiques. Des analyses physicochimiques (ph, dureté, nitrates, fer, matières organiques) et bactériologiques (flore totale représentée par les germes aérobies revivifiables à 22 C, coliformes thermotolérants, entérocoques, bactéries anaérobies sulfito-réductrices (ASR)) ont été réalisées à J0 et J30. Le jour de la mise en place, l enquêteur a prélevé deux échantillons d eau au sas afin de déterminer la qualité physico-chimique et bactériologique de l eau initiale. Un prélèvement est également effectué à J0 en bout de ligne (dernier abreuvoir), afin d apprécier la qualité du nettoyage désinfection des canalisations réalisé durant le vide sanitaire. A J30, un nouveau prélèvement est effectué en bout de ligne pour analyse bactériologique afin de mesurer l évolution de la qualité microbiologique de l eau et de mettre en évidence l effet d un éventuel traitement de l eau. La «flore totale» correspond au développement bactérien ou à la population bactérienne en suspension dans les canalisations avec la matière organique. Les autres types bactériens recherchés sont des indicateurs de contamination fécale (bactéries ou flores indicatrices). Durant les 30 jours, les éleveurs réalisant un traitement antibactérien (chloration, peroxydation, acidification) permanent ou ponctuel ont contrôlé en bout de ligne, tous les deux jours, le ph ou la dose résiduelle des produits. Les éleveurs disposaient de tests rapides pour le chlore libre (DPD), de bandelettes pour le peroxyde d hydrogène (Quantofix) et le ph (tests Merck Acilit et Neutralit). Les fiches de suivi complétées par les éleveurs ont été récupérées lors de la visite à J30. Tous les paramètres recueillis dans le questionnaire diagnostic ont fait l objet d analyses statistiques par tests de contingences (chi²) à l aide du logiciel Statview (version 5.0). Les critères ont été croisés avec les résultats d analyses bactériologiques, physicochimiques et l efficacité des traitements anti-bactériens. Les résultats sont exprimés en fréquences ou pourcentages, le seuil de probabilité est fixé à 20%, nos résultats étant issus du terrain. Les résultats considérés comme significatifs sont ceux ayant un seuil de probabilité jusqu à 10%, ensuite (de 10 à 20%) nous avons dégagé des tendances. 2. RESULTATS ET DISCUSSION 2.1. Les traitements Traitements prophylactiques Notre enquête n a pas montré d impact de l apport de vitamines, oligoéléments ou vaccins via l eau de boisson, sur le risque de contamination bactérienne en bout de ligne à J30. En cours de lot, la présence de germes indicateurs en bout de ligne est significativement réduite (p=0.07) par l ajout systématique d antibiotiques. Aucun effet sur le niveau de flore totale n est visible en bout de ligne Traitements physicochimiques permanents 36% des éleveurs n ont jamais réalisé d analyse physicochimique de l eau approvisionnant leur élevage et par conséquent ne modifient pas ces critères. 36% des éleveurs modifient les caractéristiques physicochimiques de l eau, principalement par déferrisation (50%), acidification (29%) ou neutralisation (21%). Les systèmes de déferrisation suivis sont performants et bien maîtrisés pour abaisser la teneur en fer jusqu à 0,2 mg/l (norme). Les techniques de neutralisation et d acidification utilisées ne permettaient pas, d atteindre les valeurs cibles. Pour exemple, 46% des bâtiments sont approvisionnés par une eau à ph trop basique et 80 % présentent une dureté excessive ou trop faible, et ce après traitement physicochimique Traitements anti-bactériens Traitements anti-bactériens permanents Les analyses bactériologiques réalisées au niveau du dernier abreuvoir valident l efficacité des traitements anti-bactériens permanents réalisés par 56% des éleveurs (chloration : 33% ; peroxyde : 23%). A J30, les dénombrements de flores totale (p=0.03) et indicatrice (p=0.002) en bout de ligne sont significativement réduits avec un traitement bactéricide permanent. Ce résultat est vrai quelque soit le type de traitement. La chloration permanente permet de réduire significativement (p=0.07) le niveau de contamination par la flore totale évalué à J30, en bout de ligne. Cette étude montre que la présence d une cuve tampon et le respect du temps de contact (20 min) entre l eau à traiter et le chlore avant consommation par les animaux permet d éliminer la fraction dénombrable de flores indicatrices présentes dans l eau. Le temps de contact semble être la contrainte la plus importante à respecter, 17% des éleveurs y parviennent. Pour le traitement peroxyde 537

3 (23%), les éleveurs qui atteignent en bout de ligne la dose résiduelle de 20 mg/l, maîtrisent parfaitement la qualité bactériologique (flores indicatrices) de l eau au dernier abreuvoir à J30 (8%). Un contrôle permanent des doses résiduelles en bout de ligne est associé à une contamination réduite en flore totale à J30 (p=0.12). 5 ans après la mise en place du traitement son efficacité semble améliorée par rapport aux installations récentes (1 à 2 ans ; p=0.12). Néanmoins, avec la routine, la vigilance semble s atténuer car 4 éleveurs/5 traitant depuis plus de 10 ans, distribuent une eau impropre à la consommation au dernier abreuvoir. Traitements anti-bactériens ponctuels 75% des éleveurs interrogés pratiquent au moins un traitement ponctuel de l eau. Parmi les produits les plus fréquemment utilisés sont cités le peroxyde et l iode. Un traitement bactéricide ponctuel permet de réduire significativement (p=0.04) le risque de contamination de l eau en cours de lot. Le type de désinfectant utilisé (chlore, peroxyde, iode) n influe pas sur la contamination en bout de ligne. La mise en place précoce d une désinfection ponctuelle (<3semaines d âge des dindonneaux) ou lors de diarrhées réduit significativement (p=0.08) le risque de contamination de l eau en bout de ligne à J30. Les éleveurs contrôlant les doses résiduelles de peroxyde d hydrogène en bout de ligne distribuent une eau bactériologiquement potable (p=0.03 ; réajustement de la dose efficace). Ce contrôle permet également une diminution des dénombrements de flore totale en bout de ligne à J30 (p=0.02). Les traitements mis en place récemment (<5 ans) sont corrélés à des concentrations inférieures de flore totale (p=0.08) et de germes indicateurs (p=0.01) en bout de ligne à J Physicochimie et traitements anti-bactériens Le choix des produits bactéricides et les pratiques doivent être adaptés à la qualité physicochimique de l eau. Les éleveurs respectant ce principe (3/21) disposent d une eau potable à J30 en bout de ligne. Chloration : Les systèmes de déferrisation étudiés ont permis à presque tous les éleveurs d atteindre un taux de fer dans les normes. Un seul un éleveur n atteint pas cet objectif, la teneur en fer de l eau excédant 0.2mg/L, et ne parvient pas à obtenir en bout de ligne la dose efficace de chlore : malgré des pratiques correctes, le fer a neutralisé le chlore (recombinaison). Le faible effectif d élevage et des teneurs en matière organique hors normes, ne permettent pas de conclure quant à l impact de ce critère sur les doses résiduelles de chlore. Il apparaît qu un excès de nitrate (>50 mg/l) est corrélé à de faibles doses de chlore en bout de ligne (p=0.04). Il semble donc que la dose résiduelle de chlore en bout de ligne soit modulée par plusieurs facteurs. Peroxyde : La dose de peroxyde retrouvée en bout de ligne est plus importante lorsque l eau distribuée a un ph supérieur à 7 (p=0.05). Ce constat est à mettre en relation avec les conseils d utilisation du peroxyde. La dureté de l eau ne semble pas impacter ce critère. L effet des teneurs en matière organique (MO), fer et nitrate ne peut être testé car l effectif est trop faible. L impact des critères physico-chimiques agissant sur l efficacité de l acidification n a pu être évalué, étant donné le faible nombre d éleveur ayant mis en place ce traitement ou ayant suivi les valeurs de ph Facteurs de variation de la qualité bactériologique de l eau Origine de l eau L eau des élevages provient surtout de forages (24) ou de puits (7). Cette eau semble contenir une quantité de flore totale plus importante que l eau du réseau (>100UFC/100mL) à l arrivée au sas (p=0.18). En revanche, le critère origine de l eau n explique pas statistiquement la présence ou non de flore totale dénombrable en bout de ligne à J0 comme à J30. La protection et l entretien des puits/forages n influe pas sur la quantité totale de bactéries indicatrices retrouvée au sas. Au démarrage, les puits/forages qui ne sont pas entretenus régulièrement, augmentent significativement le risque de retrouver de fortes concentrations de bactéries totales en bout de ligne (p=0.05) Matériaux et équipements Le type de matériau constituant les canalisations, avant le sas (p=0.08) et entre le SAS et les abreuvoirs (p=0.16) influence la concentration en flore totale présente en bout de ligne au démarrage. 80 % des élevages suivis sont équipés de canalisations en PEBD (polyéthylène basse densité) en amont et dans le bâtiment. Dans les élevages équipés totalement en PEHD (polyéthylène haute densité), les quantités de bactéries totales retrouvées en bout de ligne au démarrage sont toujours inférieures à 1000 UFC/100mL. Ce résultat est sans doute à mettre en relation avec l âge des canalisations, le PEBD étant de mise en place plus ancienne. Le type de polyéthylène utilisé pour les canalisations (en amont et dans le bâtiment) n influence pas les dénombrements de germes indicateurs, quels que ce soient le lieu ou l âge de prélèvement. La présence d un filtre au sas (p=0.002) ainsi que son changement/lavage régulier (p=0.15) diminuent le risque de retrouver des bactéries fécales en bout de ligne à J30. En revanche, ni le nombre ni la porosité des filtres influe l intensité de contamination. L équipement spécifique du tableau d eau (compteur, réducteur de pression, manomètre, double circuit, retour au bac) n agit pas directement sur le risque de contamination fécale de l eau en cours de bande. Le type d abreuvoir utilisé en période de croissance influe la flore totale dénombrée dans les canalisations mais pas sur la concentration de germes fécaux à J30. Les «abreuvoirs à coupelles groupées» semblent augmenter le risque de multiplication de la contamination de l eau distribuée en cours de lot (p=0.13). Le type d abreuvoir utilisé au démarrage n influe pas la contamination (bactéries totales ou indicatrices) en cours de lot. La révision du matériel de traitement est réalisée seulement chez 9 éleveurs sur 30, et pour 8 d entre eux, cet entretien régulier du matériel coïncide avec un niveau de contamination par les flores indicatrices inférieur au seuil de dénombrements, en cours de lot (p=0.25) Nettoyage et Désinfection (N&D) Le rôle du N&D du circuit d abreuvement a été étudié. Cette étape consiste à éliminer les dépôts organiques (utilisation d une base forte), minéraux (acide fort) et le 538

4 biofilm restant (désinfectant homologué : chlore, iode ) qui se sont formés dans les canalisations. Nos analyses montrent que plus la concentration en flore totale est importante en bout de ligne à J0, plus la quantité de bactéries indicatrices retrouvée à J0 en bout de ligne (p=0.15) est élevée. De même, à J30, une forte colonisation des canalisations du bâtiment par le biofilm est synonyme de contamination bactérienne de l eau en bout de ligne (p= ). L importance d une maîtrise du protocole de N&D, à J0 comme à J30, n est donc plus à démontrer. Au cours du vide sanitaire, le N&D des canalisations diminue significativement le risque de contamination par la flore indicatrice à J0 (p=0.01) et J30 (p=0.02), et limite la quantité de flore totale à J0 en bout de ligne. L efficacité du N&D semble indépendante de son délai de réalisation après le départ des animaux. Durant le vide sanitaire, l utilisation d une base seule (p=0.11), d une base forte puis d un acide fort (p=0.03) ou la réalisation du protocole complet (base forte+acide fort+désinfectant, 14% des éleveurs p=0.01) permettent d abaisser significativement la concentration de flore totale présente en bout de ligne à J0. Toutefois, ils ne permettent pas, dans tous les cas, l élimination complète des bactéries indicatrices d une contamination fécale en bout de ligne à J0. La qualité du rinçage (systèmes bouclés) qui n est pas homogène d un élevage à l autre ainsi que d autres paramètres ont pu interagir (temps de contact des produits, dose ). En effet, le respect des temps d action (p=0.18) et des doses minimales (p=0.11) de produit basique limitent la charge bactérienne dans les tuyaux. De même, une phase de rinçage pratiquée entre les produits basique et acide favorise l obtention d une eau faiblement contaminée à J0 (p=0.13). L efficacité de la pression du rinçage des canalisations n a pu être mise en évidence au cours de notre étude. Le nettoyage du bac (p=0.20) et des abreuvoirs (p=0.16) au cours du vide sanitaire réduit significativement le risque de présence des bactéries d origine fécale au démarrage. Au sas, la présence de réducteurs de pression (p=0.01) ou d un double circuit (p=0.13) optimisent l efficacité du N&D en limitant la contamination de l eau au démarrage. En cours de lot, le nettoyage des canalisations associé à l utilisation d un produit réduit la concentration de flore totale à J30 en bout de ligne (p=0.17). Par exemple, l iode utilisée en cours de lot (p=0.07) a permis de limiter significativement la quantité de flore totale en bout de ligne. De même, les éleveurs qui nettoient régulièrement les abreuvoirs en cours de lot diminuent (p=0.02) le risque de contamination bactérienne à J30. Le rinçage du matériel après traitement permet également de réduire la flore totale à J30 en bout de ligne (p=0.13) Caractéristiques physicochimiques de l eau La qualité bactériologique de l eau dépend fortement des caractéristiques physico-chimiques. Nos résultats concordent avec ceux obtenus en 2000 (tableau 1 : plaquette**). A J0, un ph supérieur à 6 favorise de fort dénombrement de flore totale dans les canalisations en amont du sas (p=0.05) et dans le bâtiment (p=0.01). D autre part, si la dureté de l eau est supérieure à 15 F la concentration de flore totale est significativement augmentée (p<0,001). A J30, un ph supérieur à 7 (p=0.01) et une dureté excédant 15 F (p=0.08) sont facteurs de contamination par des germes indicateurs. Une forte teneur en matières organiques (MO) favoriserait la progression de la charge bactérienne (p=0.16). Les éleveurs susceptibles d avoir des excès de fer ou MO possèdent des systèmes de déferrisation ou filtration, et leur eau est bactériologiquement acceptable (p=0.04 et p=0.1 respectivement). Un taux de nitrates supérieur à 50 mg/l est associé à un risque significatif de contamination de l eau par les bactéries au sas (p=0.03), et de façon moindre par les germes revivifiables à 22 C en bout de ligne à J0 (p=0.16). Nitrates et bactéries sont souvent associés aux pollutions par des eaux de surface. Une gestion globale et correcte de l eau de boisson par l éleveur est corrélée avec une eau bactériologiquement irréprochable en bout de ligne à J30 (p=0.18). La connaissance et la maîtrise de l eau apparaissent donc comme les facteurs indispensables de réussite. Tableau 1. Caractéristiques physico-chimiques de l eau recueillies dans les 50 bâtiments enquêtés Réf. qualité de potabilité humaine* Eau satisfaisante en élevage** ph 6,5 < ph<9 6 à 7 Dureté (TH) Pas de limitation 10 à 15 F Fer < 0,2 mg/l < 0,2 mg/l MO (Matière organique) Nitrates < 5 mg/l < 2 mg/l < 50 mg/l 50mg/l+tolérance jusque 80mg/l si eau bactériologiquement correcte Analyses descriptives (50 bâtiments) Moyenne : 6,9 Mini : 5,1 Maxi : 8,6 Ecart type : 0,79 Moyenne : 17,79 F Mini : 2,6 Maxi : 37,8 Ecart type : 10,9 Moyenne : 0,14 mg/l Mini : 0,003 Maxi : 1,6 Ecart type : 0,381 Moyenne : 1,312 mg/l Mini : 0,5 Maxi : 12 Ecart type : 2,26 Moyenne : 26,84 Mini : 0 Maxi : 120 Ecart type : 27,66 * Selon les normes réglementaires de potabilité humaine Directive 98/83/CE et Décret français code de la santé publique dec2001. ** Eau de boisson en aviculture : éleveurs, faites le point! septembre CONCLUSIONS Comme le montrent diverses études (Travel et al, 2007 ; Hapke, 2000), la présence de bactéries dans l eau de boisson est un risque d affaiblissement de la santé des volailles et de réduction des performances. Notre étude a permis de dégager quelques éléments de maîtrise de la qualité bactériologique de l eau. Les traitements bactéricides permanents et ponctuels permettent de limiter les contaminations bactériennes et la prolifération de la flore totale dans les canalisations du bâtiment en cours de bande, indépendamment de la molécule utilisée. Le respect des procédures d emploi des produits (dose, temps de contact ) et l adéquation entre le traitement et la qualité physico chimique de l eau garantissent son efficacité. Certaines molécules interagissent en effet avec le chlore et influent sur son efficacité antibactérienne (fer). Les traitements mis en place récemment semblent plus efficaces que ceux datant de plus de 5 ans. Ceci peut être dû à des changements de qualité d eau (non contrôlés), à l usure du matériel de traitement ou à la négligence de certaines 539

5 précautions oubliées avec l habitude et éventuellement à mettre en relation avec l installation de biofilm. Le contrôle régulier des teneurs résiduelles des produits permet de réaliser des ajustements de dosage optimisant le traitement bactéricide. L approvisionnement en eau des bâtiments par des puits/forages peut présenter un risque de contamination par des germes d origine fécale ou un développement important de la flore totale s ils ne sont pas correctement protégés et entretenus régulièrement. Le matériel (type d abreuvoir croissance, matériaux des canalisations) influence largement la microflore de l intérieur des canalisations. De même, au niveau du tableau d eau, des modifications souvent mineures permettent d améliorer la maîtrise de l eau : présence de réducteurs de pression, de filtres, d un double circuit. La révision et l entretien du matériel sont nécessaires car une panne ou un dérèglement du matériel nuisent à l efficacité du traitement. Nos résultats montrent que pour éviter la prolifération de bactéries en cours de lot, les caractéristiques physicochimiques optimales de l eau doivent être les suivantes : ph <6, dureté <15 F, taux de MO <2 mg/l, de fer <0.2 mg/l et de nitrates <50 mg/l. Le N&D pendant le vide sanitaire permet d obtenir une eau de bonne qualité dès le démarrage et le maintien d une action protectrice en cours de lot, tant au niveau de la flore totale que des germes indicateurs. L utilisation successive d une base, d un acide et d un désinfectant permettent d obtenir une eau respectant les normes de potabilité. Le rinçage, le respect des doses et des temps d action sont autant de facteurs de réussite. Le bac et les abreuvoirs doivent également être nettoyés et désinfectés. En cours de lot, l utilisation d iode, le nettoyage du matériel après traitement et le rinçage des abreuvoirs, assainissent les canalisations L étude indique que la qualité de l eau distribuée aux dindes en cours de lot est en grande partie dépendante des pratiques de l éleveur. La bonne utilisation des équipements, des produits, les contrôles, les connaissances (dosages corrects, temps d action paramètres physicochimiques, ) ont un rôle essentiel sur la qualité bactériologique de l eau en bout de ligne. Les éleveurs manqueraient d appui technique spécifique à la gestion de leur eau. Un guide technique est en cours d élaboration afin de proposer des recommandations et les accompagner dans leurs choix. Un point essentiel à retenir est qu il n existe pas de solution unique en matière de gestion de l eau de boisson, un diagnostic au cas par cas doit être réalisé afin d identifier les méthodes optimales adaptées à chaque situation. Tous nos remerciements vont aux organisations de production, éleveurs et techniciens qui ont participé à cette étude. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Bouvarel I.; Chevalier D.; Chatenet X.; Lebrasseur A.; Quimerc'h S.; Vivien S.; Puterflam J.; Ragot O.; Travel A.; Bourdette C.; Gabriel I Sc. & Tech. Av. (53) : p Hapke HJ., Dtsch Tierarztl Wochenschr. 107 (8) : p Plaquette CRAPDL/ITAVI, «Eau de boisson en aviculture : éleveurs, faites le point!» septembre Travel A., Bouvarel I., Chevalier D., Fulbert L., Journ. Rech. Avic. (7) : sous presse. Tableau 2. Récapitulatif des facteurs de risques mis en évidence par l étude, ainsi que les probabilités associées à chaque critère. Facteurs de risque Descriptif Bactéries indicatrices Flore totale Enseignements de l'étude Origine de l'eau Matériel et équipements Nettoyage et désinfection Caractéristiques physicochimiques de l'eau Réseau Abreuvoirs croissance Au vide sanitaire En cours de lot Forage/ Puits Matériau des canalisations Filtres Circuit d'eau Paramètres Canalisations Bac Abreuvoirs Canalisations Abreuvoirs ph Dureté Fer Matière organique Nitrates NS J30 BL p=0,002 J30 BL p=0,15 J0 BL p=0,13 J0 BL p=0,2 J0 BL p=0,16 J30 BL p=0,02 J30 BL p=0,08 J30 BL p=0,04 J0 SAS p=0,03 J0 SAS p=0,18 J0 BL p=0,05 J0 SAS p=0,08 J0 BL p= 0,16 J30 BL p=0,13 J30 BL p=0,07 J30 BL p=0,13 J0 BL p=0,0005 J30 BL p=0,16 J0 BL p=0,16 Contamination bactérienne minimale dans les canalisations Risque accru de contamination bactérienne Nettoyer et protéger les têtes de forages/puits Utiliser du PEHD (polyéthylène haute densité) Présence de filtre au sas Changer et laver régulièrement les filtres Utiliser un système de pipettes Installer un réducteur de pression Installer un double circuit Procédure idéale: Base forte + Acide fort + Désinfectant, Rinçage entre chaque produit, Respect des précautions d'utilisation des produits Nettoyer et désinfecter Nettoyer et utiliser de l'iode Nettoyer régulièrement en cours de lot (surtout démarrage) Rincer et nettoyer après les traitements Consignes optimales : aux alentours de 6 10 à 15 F < 0,2 mg/l < 2 mgo2/l < 50 mg/l Caractéristiques Pas de traitement Analyses bactériologiques régulières en bout de ligne Réaliser un traitement bactériologique ponctuel si nécessaire bactériologiques de Traitement permanent J30 BL p=0,002 J30 BL p=0,03 Adapter l'installation du dispositif de traitement bactériologique et l'eau physicochimique Traitement ponctuel J30 BL p=0,04 Mise en place précose des traitements ponctuels J30 BL p=0,18 Maîtriser le fonctionnement des équipements J30 BL p=0,25 Entretenir et réviser le matériel Gestion de l'eau par l'éleveur Connaissances, vigilance et précaution J30 BL p=0,08 Contrôler régulièrement la qualité de l'eau Connaître les caractéristiques hors norme de son eau Choisir le produit de traitement bactériologiqie adéquat J30 BL p=0,03 J30 BL p=0,12 Contrôler les doses résiduelles en bout de ligne J0 et J30 : date du prélèvement pour les analyses (0 et 30 jours après la mise en place), BL ou SAS : lieu du prélèvement ( Bout de ligne ou SAS) 540

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