Finance d entreprise, 3 e éd.

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1 Finance d entreprise, 3 e éd. J. Berk, P. DeMarzo G. Capelle-Blancard, N. Couderc Glossaire A À la monnaie (At-The-Money, ATM) : Une option est dite à la monnaie lorsque le cours de l actif sous-jacent est égal au prix d exercice de l option. ABS : Voir Titre adossé à des actifs. Absence d opportunités d arbitrage, AOA : Situation d équilibre d un marché où il n existe aucune possibilité de gain sans risque. Voir Opportunité d arbitrage. Achat sur marge (buying stock on margin) : On parle d achat sur marge, ou d achat à effet de levier, lorsqu une dette est contractée par un investisseur pour acheter des actions. Acquisition par emprunt : Voir Leveraged Buy-Out, LBO. Actif circulant (current assets) : L actif circulant d une entreprise est composé principalement de stocks, de créances d exploitation, de placements financiers et de disponibilités. Ces actifs sont affectés par le cycle d exploitation normal de l entreprise, par opposition à l actif immobilisé. Actif financier (financial security) : Titre donnant droit à des flux (cash flows) futurs et qui peut être échangé sur un marché financier. Actif sous-jacent (underlying asset) : Se dit d un actif qui sert de support à un produit dérivé ou un produit structuré. Actifs (assets) : Titres financiers, biens mobiliers ou immobiliers, usines, équipements, brevets, licences et autres investissements que possède l entreprise et qui lui permettent de créer de la valeur. Actifs liquides (marketable securities) : Titres de court terme, peu risqués, qui peuvent être facilement convertis en liquidités (actifs monétaires, titres émis par le Trésor ). Action (stock) : Part des capitaux propres d une entreprise ayant la forme juridique de société anonyme. C est donc un titre de propriété. Action à dividende prioritaire, ADP : Type d action préférentielle. Une action à dividende prioritaire offre à son propriétaire un droit de priorité lors des versements de dividendes et un niveau minimal garanti. Si le dividende prioritaire ne peut être intégralement versé par l entreprise une année donnée (du fait d une insuffisance de résultat distribuable), les droits sont reportés sur les exercices comptables ultérieurs. En contrepartie de ces avantages, ces actions sont dépourvues de droit de vote. Action préférentielle convertible (convertible preferred stock) : Action préférentielle pouvant être convertie en action ordinaire à la demande de son détenteur. Actionnaire (shareholder ou stockholder) : Personne physique ou morale détenant une ou des actions d une entreprise. Actionnaire loyal (white squire) : Comme un chevalier blanc, un actionnaire loyal permet à une entreprise cible de se défendre contre une offre publique hostile. L actionnaire loyal détient une part importante (mais 2014 Pearson France Finance d entreprise, 3 e édition

2 minoritaire) du capital de la cible (ses titres étant fréquemment à droits de vote multiples) et n offre pas ses titres à l entreprise initiatrice de l offre. Actions préférentielles (preferred stocks) : Les actions préférentielles se différencient des actions ordinaires par certains droits supplémentaires accordés à leurs détenteurs, qui peuvent consister en des droits de vote multiples, un droit privilégié au dividende, etc. Actualisation (discounting) : Méthode permettant de calculer la valeur actuelle d un ou plusieurs flux futurs en le ou les multipliant par le facteur d actualisation. Additivité des valeurs (value additivity) : D après la Loi du prix unique, le prix d un actif doit être égal à la somme des prix des parties le composant. Administrateurs imparfaitement indépendants (gray directors) : Membres du Conseil d administration qui, sans avoir de liens clairs et directs avec l entreprise, ont pour autant des liens indirects avec celle-ci (par exemple une relation d affaires, existante ou potentielle). Administrateurs indépendants (outside ou independent directors) : Membres du Conseil d administration n ayant aucun lien d intérêt direct ou indirect avec l entreprise et qui sont ainsi réputés participer en toute objectivité aux travaux du Conseil. Administrateurs internes ou exécutifs (inside directors) : Membres du Conseil d administration ayant un lien direct avec l entreprise. Ils peuvent être dirigeants, salariés, anciens salariés ou proches de salariés de l entreprise. Affacturage (factoring of accounts receivable) : Opération par laquelle une entreprise vend ses créances clients à une société spécialisée, appelée société d affacturage ou factor. En contrepartie, la société d affacturage verse immédiatement à l entreprise le montant des créances clients transférées, diminué de sa commission. Agence de notation (rating agency) : Entreprise spécialisée dans l évaluation de la capacité des émetteurs de titres de créance à répondre de leurs engagements (paiement des coupons et remboursement du principal). Les notes attribuées, régulièrement révisées, déterminent le taux de rendement offert par l entreprise lors de l émission. Les principales agences internationales de notation sont : Moody s, Standard & Poor s et Fitch Ratings. Aléa moral (moral hazard) : Comportement d un agent qui, parce qu il est assuré contre un sinistre, va prendre moins de précautions pour l éviter, ce qui augmente la probabilité d occurrence de celui-ci. Alpha ( ) : Écart entre la rentabilité attendue d un titre et sa rentabilité exigée, telle que calculée grâce au MEDAF ou à un modèle de type APT. L alpha peut s interpréter comme la surperformance d un titre ou d un portefeuille (on parle alors d alpha de Jensen) par rapport à sa performance attendue compte tenu de son risque. Amortissement (amortization) : Constatation comptable de la variation de valeur d un actif immobilisé. Comme pour la dépréciation, le passage d une charge pour amortissement ne correspond pas à un flux de trésorerie. Il existe différents régimes d amortissement. Le plus courant est le régime linéaire (straight-line depreciation), qui est le régime de droit commun et qui consiste à passer tous les ans une charge de même montant. On rencontre également le régime d amortissement dégressif, qui permet de constater une dépréciation plus forte au cours des premières années de la durée de vie du bien (cela constitue donc une incitation fiscale à l investissement). Enfin, le régime accéléré est encore plus avantageux pour les entreprises et est donc l objet d une application strictement réglementée. Analyse de point mort (break-even analysis) : Détermination des valeurs des différents paramètres relatifs à un choix d investissement, telle que la valeur actuelle nette du projet soit nulle. Analyse de scénario (scenario analysis) : Analyse de la variation de la valeur actuelle nette d un projet lorsque plusieurs paramètres relatifs à un choix d investissement sont modifiés simultanément. Analyse de sensibilité (sensitivity analysis) : Analyse de la variation de la valeur actuelle nette d un projet lorsqu un paramètre relatif à un choix d investissement est modifié. Analyse financière (financial analysis) : Examen critique des documents comptables d une entreprise (bilan, compte de résultat, tableau des flux de trésorerie et annexes) visant à estimer sa solidité financière et à prévoir l évolution future de ses résultats et de sa structure financière. Cet examen repose fréquemment sur le calcul de ratios financiers. Analyse fondamentale : Étude des perspectives d évolution des marchés financiers en fonction des indicateurs et de statistiques économiques et monétaires. Ces techniques s opposent aux méthodes d analyse technique. Analyse technique ou analyse chartiste ou chartisme : L analyse technique recouvre les méthodes de prédiction des cours de Bourse en fonction de leurs évolutions passées. Une large part de l analyse technique repose sur l utilisation de graphiques ; elle est donc parfois appelée analyse chartiste. Annonces liées à des opérations financières (tombstones) : Publication d une note d information, en général dans la presse financière, pour annoncer une opération financière (émission d actions, offre publique d achat ) Pearson France Finance d entreprise, 3 e édition

3 Pour certaines opérations, la publication de l annonce au Bulletin des annonces légales obligatoires (BALO) est indispensable. Annuité (annuity) : Séquence de flux égaux au cours d une période définie. Ces flux peuvent correspondre à un gain tiré d investissements passés ou au contraire à des investissements consentis pour en tirer un bénéfice futur. Annuité croissante (growing annuity) : Séquence de flux à intervalles réguliers qui croissent à taux constant pendant une période définie. Annuité équivalente (equivalent annual benefit) : L annuité équivalente d un projet d investissement correspond à la valeur de l annuité de longueur et de valeur actuelle nette identiques à celle du projet considéré. Anticipations homogènes (homogeneous expectations) : Situation théorique dans laquelle l ensemble des investisseurs forme la même anticipation quant à la distribution de probabilité des rentabilités futures des actifs financiers. Anticipations rationnelles (rational expectations) : Situation théorique dans laquelle les investisseurs disposent d informations hétérogènes sur les rentabilités futures, les volatilités des actifs financiers et la corrélation entre ces actifs ; malgré cela, les investisseurs sont tous capables d interpréter et d analyser de manière correcte et rationnelle l ensemble des informations contenues dans les prix des actifs et ainsi d ajuster leurs anticipations. Appel de marge (margin call ou margin requirement) : Montant que les investisseurs sont tenus de déposer auprès de leur intermédiaire financier lorsqu ils prennent des positions à effet de levier qui peuvent générer des pertes supérieures au montant initialement investi (par exemple : vente d actions à découvert, achat ou vente de futures, etc.). APT : Voir Arbitrage Pricing Theory. Arbitrage : Opération impliquant l achat et la vente simultanés d actifs ou de portefeuilles similaires afin de tirer profit de la différence de prix. Un marché sur lequel des opérations d arbitrage sont possibles ne respecte pas la Loi du prix unique. Voir Absence d opportunité d arbitrage. Arbitrage Pricing Theory, APT : Le modèle APT postule que la rentabilité d un actif financier est fonction de plusieurs facteurs de risque systématique. Ces facteurs de risque peuvent être d origine macroéconomique (inflation, prix du pétrole, taux de change ) ou provenir des caractéristiques mêmes des entreprises ou de leurs titres (momentum, taille de la firme, levier financier ). Ils peuvent aussi être construits à l aide d une analyse factorielle et sont alors composés de titres corrélés avec le ou les facteurs de risque inobservables. On parle respectivement de modèles à facteurs macroéconomiques, fondamentaux et statistiques. La sensibilité de chaque titre ou portefeuille à un facteur de risque donné est spécifique à ce titre ou portefeuille. On retrouve aussi cette théorie sous le vocable plus général de modèles multifactoriels. L expression française «modèle d évaluation par arbitrage» (MEA) est peu utilisée. Arbre binomial (binomial tree) : Un arbre binomial correspond à un diagramme temporel des événements futurs tel qu à chaque nœud seules deux possibilités sont envisageables, représentées sous forme de branches dont les terminaisons symbolisent les états de la nature à la date suivante. Arbre de décision (decision tree) : Représentation graphique permettant de synthétiser l ensemble des états futurs et des décisions possibles. Ask ou prix d achat : Sur un marché dirigé par les prix, l ask est le cours à l achat proposé par le teneur de marché (c est donc le cours auquel il est prêt à vendre). L ask est nécessairement supérieur au bid. Assemblée générale extraordinaire, AGE : Réunion des actionnaires convoqués pour débattre et voter sur des décisions stratégiques (modification de la structure du capital ou des statuts de l entreprise). Assemblée générale ordinaire, AGO : Réunion annuelle des actionnaires d une entreprise qui se tient à la suite de la clôture d un exercice fiscal. Les actionnaires approuvent les comptes présentés, le montant des dividendes qui leur seront versés et votent sur les questions liées à la vie courante de l entreprise. Asset-Backed Security, ABS : Voir Titre adossé à des actifs. Assimilation : Technique consistant à rattacher de nouvelles émissions obligataires à des tranches déjà existantes. Le prix d émission est ajusté en fonction de l évolution du marché, mais les caractéristiques de l obligation sont identiques à celles des obligations de la tranche à laquelle ils sont rattachés. Assurance de portefeuille (portfolio insurance) : Technique de couverture dynamique d un portefeuille consistant en l achat d un put écrit sur ce portefeuille. Comme ce put est rarement disponible sur le marché, il est généralement construit synthétiquement par l intermédiaire d un portefeuille de réplication. Assurance des pertes d exploitation (business interruption insurance) : Contrat d assurance permettant à l entreprise qui le souscrit de se couvrir contre la baisse du chiffre d affaires inhérente à l interruption de son activité suite à un sinistre couvert par l assurance dommages.assurance dommages (property insurance). Contrat d assurance permettant de protéger l assuré contre des dommages affectant ses actifs (incendie, vol, catastrophes naturelles ) Pearson France Finance d entreprise, 3 e édition

4 Assurance homme clé (key personnel insurance) : Contrat d assurance permettant de protéger l entreprise contre la disparition ou l invalidité de salariés essentiels. Assurance responsabilité civile (business liability insurance) : Contrat d assurance permettant de protéger l entreprise contre les dommages et pertes causés à des tiers. Asymétrie d information (asymmetric information) : Il y a asymétrie d information lorsque les différents participants à un échange ne disposent pas de la même information ; c est le cas, par exemple, lorsque le dirigeant d une entreprise dispose d informations sur la santé de l entreprise non encore révélées aux actionnaires. Auditeur externe (auditor) : Indépendant de l entreprise qu il audite, l auditeur externe est chargé d en vérifier les comptes annuels et d en certifier la conformité avec les normes comptables et légales en vigueur. Augmentation de capital (capital increase) : Opération consistant pour une entreprise à émettre des actions nouvelles pour lever des capitaux (Seasoned Equity Offering, SEO). Les émissions d actions nouvelles peuvent être simples (cash offer) ou avec droits préférentiels de souscription (DPS) (right offer). Une entreprise peut également procéder à une augmentation de capital par incorporation de réserves (émission d actions gratuites ou majoration du nominal des actions existantes). Dans ce cas, la quantité de fonds externes à la disposition de l entreprise n est pas modifiée. Autorité de contrôle prudentiel, ACP : L Autorité de contrôle prudentiel, créée en 2010, supervise l ensemble du secteur bancaire et assurantiel en France. Cet organisme résulte de la fusion de quatre autorités : le Comité des entreprises d assurance (CEA), le Comité des établissements de crédit et des entreprises d investissement (CECEI), la Commission bancaire et l Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles (ACAM). En matière de contrôle bancaire, l ACP vérifie le respect des dispositions réglementaires et législatives par les établissements de crédit. Elle dispose d un pouvoir de sanction. Elle est en charge du respect de la bonne conduite de la profession bancaire et surveille la situation financière des banques. Autorité des marchés financiers, AMF : Organisme chargé de la régulation et de la supervision de la place financière française. Il est créé en 2003 avec la fusion de la Commission des opérations de Bourse et du Conseil des marchés financiers. C est l équivalent français de la Security and Exchange Commission américaine. Aversion au risque (risk aversion) : Disposition psychologique naturelle des investisseurs qui, sauf exception, préfèrent un flux futur certain à un flux futur risqué de même espérance. B Back-office : Service chargé du traitement administratif et comptable des opérations traitées sur les marchés financiers (confirmation des ordres, règlement des espèces, livraison des titres, etc.). Le back-office assure le suivi des opérations et contrôle leur régularité. Il travaille en lien avec le front-office. Backdating : Voir Stock-option.Base de taux. La base précise les conventions de calcul de durée entre deux dates de paiement et le nombre de jours que comprend une année. La base est notée sous forme d une fraction. On trouve au numérateur la durée entre deux paiements et au dénominateur le nombre de jours dans une année. Toutes les bases étant envisageables, on peut arbitrairement définir la durée d une année à 360 jours (pour simplifier les calculs!), tenir compte ou pas des années bissextiles De même, les durées entre deux paiements peuvent être comptées en jours effectifs ou par approximation (en considérant des mois de 30 jours). Par exemple, la base exact/exact correspond à la convention qui consiste à prendre au numérateur la durée exacte en jours entre deux paiements et au dénominateur le nombre de jours exact dans une année, soit 365 ou 366 jours pour une année bissextile. Inversement, la base bond, très utilisée sur le marché obligataire, consiste à adopter une base 30/360 : tous les mois ont 30 jours et les années 360. Bataille de procurations (proxy fight) : Technique de prise de contrôle hostile d une entreprise qui consiste pour l entreprise initiatrice à séduire les actionnaires de la cible et à obtenir d eux le plus grand nombre de procurations possibles pour disposer du maximum de droits de vote en assemblée générale. Ensuite, l entreprise initiatrice tente de faire élire le plus possible de membres du Conseil d administration en sa faveur pour remplacer l équipe en place. Bearish market : Marché baissier. Voir Bullish market. Benchmark : Point de repère. En finance, cette expression qualifie un indice ou un portefeuille de référence (le CAC 40 par exemple) utilisé pour apprécier la performance d un gestionnaire de portefeuille. Bénéfice net : Voir Résultat net.bénéfice par action, BPA (Earnings Per Share, EPS). Rapport entre le résultat net de l entreprise et le nombre d actions émises. Le bénéfice par action traduit l enrichissement théorique du propriétaire d une action. Bénéfice par action dilué (diluted EPS) : Rapport entre le résultat net de l entreprise et le nombre d actions théoriquement sur le marché si, en plus des actions actuellement en circulation, les stock-options, les bons de souscription d actions, etc. étaient exercés Pearson France Finance d entreprise, 3 e édition

5 Besoin en fonds de roulement, BFR (working capital requirements ou working capital needs) : Le besoin en fonds de roulement d une entreprise est le solde des emplois et des ressources d exploitation. En général, le BFR peut être calculé de manière approchée en ajoutant au poste stocks le poste créances d exploitation puis en enlevant le poste dettes d exploitation. Il convient souvent de calculer un BFR permanent, c est-à-dire hors effets des variations saisonnières. La différence entre le BFR structurel (permanent working capital needs) et le BFR effectif à un instant donné est la part conjoncturelle du BFR (temporary working capital needs). Bêta (β) : Le β d un actif mesure la sensibilité de l excès de rentabilité de cet actif à l excès de rentabilité du portefeuille de marché (ou d un autre portefeuille de référence). Il exprime l intensité de la relation entre les fluctuations du titre et les fluctuations du marché. Il mesure la quantité de risque systématique associé à un facteur de risque. Bêta à endettement nul (unlevered beta) : Calcul du bêta d une entreprise sous l hypothèse d endettement nul. Cela revient à mesurer le bêta des actifs de l entreprise ou encore le risque de marché lié à l actif de l entreprise. Cette mesure de risque ne tient pas compte de l effet de levier potentiel dû à l endettement de l entreprise. Bêta ajusté (adjusted beta) : Application d une correction technique au bêta d un actif. Le principe de la correction est de rapprocher le bêta brut de celui du portefeuille de marché, à savoir 1. Sa justification réside dans la prise en compte d erreurs d estimation dans le calcul du bêta brut. Biais d excès de confiance (overconfidence bias) : Tendance des investisseurs à procéder à de trop nombreuses transactions du fait d une confiance excessive en leurs capacités à détecter des opportunités de profit et à battre le marché. Biais de familiarité (familiarity bias) : Tendance des investisseurs à privilégier les investissements dans des entreprises qu ils connaissent bien. Biais de goût pour le risque (sensation seeking bias) : Tendance des investisseurs à prendre des risques par attrait de la nouveauté ou du risque. Biais de performance relative (relative wealth concerns) : Tendance des investisseurs à comparer la performance de leur portefeuille à celle d autres investisseurs plutôt qu à s intéresser à la performance absolue de leur portefeuille. Bid ou prix de vente : Sur un marché dirigé par les prix, le bid est le cours à la vente proposé par le teneur de marché (c est donc le cours auquel il est prêt à acheter). Le bid est nécessairement inférieur à l ask. Bilan comptable (balance sheet) : Le bilan est un document comptable qui, à une date donnée, recense l ensemble des emplois (l actif) et des ressources (le passif) d une entreprise. Bilan en valeur de marché (market value balance sheet) : À la différence d un bilan classique, le bilan en valeur de marché comprend l intégralité des actifs et passifs de l entreprise (y compris des actifs intangibles comme la réputation, les marques, le capital humain, etc.). D autre part, l ensemble des postes du bilan est évalué à sa valeur de marché plutôt qu à son coût historique. Billet à ordre (promissory note) : Document par lequel le tireur (ou souscripteur) se reconnaît débiteur du bénéficiaire du billet. Le tireur s engage à rembourser sa dette augmentée d intérêts définis à l avance à un terme spécifié. Billet de trésorerie, BT (commercial paper) : Les billets de trésorerie sont des titres de créance négociables de court terme (maturité initiale comprise entre un jour et un an) émis par les grandes entreprises sur le marché monétaire. Les taux d intérêt sur les billets de trésorerie sont en général inférieurs au taux pratiqué sur les crédits bancaires. En France, le montant minimal d un billet de trésorerie est de Il existe des intermédiaires spécialisés les courtiers dans l achat de billets de trésorerie auprès des émetteurs, qui revendent ensuite avec une marge ces titres à des investisseurs (on parlera alors de dealer papers, par opposition aux direct papers obtenus directement auprès de l émetteur). Blue chip : Nom donné en jargon financier aux grandes valeurs de la cote sur une place financière donnée. Par exemple : Total ou Carrefour sur la place de Paris. Bon à moyen terme négociable, BMTN : Titre de créance négociable émis par une entreprise, une banque ou une institution financière, d une maturité supérieure à un an. Bons du Trésor, BTF et BTAN (treasury bills ou T-bills ; treasury notes ou T-notes) : Les bons du Trésor sont des titres de créance assimilables émis par l Agence France Trésor, chargée de la gestion de la dette et de la trésorerie de l État. Les bons du Trésor à taux fixe et à intérêt précompté (BTF ou T-bills aux États-Unis) ont une maturité initiale inférieure ou égale à un an et un montant nominal de 1 ; ce sont des titres zéro-coupon. Les bons du Trésor à intérêts annuels (BTAN ou T-notes aux États-Unis) sont émis pour des durées de deux ou cinq ans et ouvrent droit à un coupon annuel. Book building : Technique utilisée par les membres d un syndicat de placement pour placer les titres lors d une offre publique par la constitution d un livre d ordres d achat des titres. Dans ce livre, les investisseurs indiquent les quantités de titres souhaitées, ainsi que les différents prix auxquels ils sont prêts à payer ces titres Pearson France Finance d entreprise, 3 e édition

6 BPA : Voir Bénéfice par action. Bullish market : Marché haussier. Voir Bearish market. Business angel (angel investor) : Investisseur individuel, souvent fortuné, qui achète des actions d entreprises jeunes et en forte croissance. C CAC 40 : Principal indice boursier français. 40 actions cotées à Paris, choisies parmi les actions des plus grandes entreprises françaises, le composent. Call (call option) : Option d achat qui donne le droit, et non l obligation, de se porter acquéreur d une certaine quantité d actif sous-jacent à un prix défini (le prix d exercice), à une date donnée (dans le cas d une option européenne) ou pendant une durée déterminée (dans le cas d une option américaine), moyennant le paiement d une prime. Cannibalisation : Situation dans laquelle le lancement d un nouveau produit fait chuter les ventes des autres produits de la même entreprise. Au total, si la cannibalisation est forte, le niveau total de ventes de l entreprise peut rester stable, malgré le lancement et le succès d un nouveau produit. Capacité d endettement (debt capacity) : Montant maximal de dette supportable par l entreprise, compte tenu de sa structure financière et de ses flux de trésorerie futurs. Dans une version moins extrême, la capacité d endettement peut également indiquer la variation nécessaire de l endettement pour qu une entreprise atteigne le levier souhaité. Capital Asset Pricing Model, CAPM : Voir Modèle d évaluation des actifs financiers. Capital Market Line, CML : Voir Droite de marché. Capitalisation : Méthode qui consiste à calculer la valeur future d un investissement présent. On oppose la capitalisation à l actualisation. Capitalisation boursière (market capitalization) : Valeur de marché des capitaux propres d une entreprise. C est le produit du nombre d actions en circulation par le prix de ses actions. Capitaux propres (equity) : Les capitaux propres d une entreprise correspondent à la différence entre l actif total de l entreprise et ses dettes. Ils représentent la valeur nette de l entreprise après remboursement de toutes les dettes, et donc la richesse des actionnaires. CAPM : Voir Modèle d évaluation des actifs financiers. Carnet d ordres (order book) : Sur un marché dirigé par les ordres, pour un titre donné, le carnet d ordres est composé des meilleurs ordres à l achat et des meilleurs ordres à la vente du marché. Cascade informationnelle (informational cascade effect) : Situation dans laquelle un trader décide de ne pas utiliser l information dont il dispose pour essayer de tirer profit de l information qu il suppose détenue par les autres acteurs du marché. CDO : Voir Collateralized Debt Obligation. CDS : Voir Credit Default Swap. Certificat d investissement : Titre issu du démembrement (qui peut être provisoire) d une action en un certificat d investissement (action sans droit de vote) et un certificat de droit de vote. Le démembrement peut être annulé si le détenteur d un certificat de droit de vote achète également un certificat d investissement, ou inversement. Certificat de dépôt : Titre de créance négociable émis par une banque pour une maturité comprise entre un jour et un an. Certificat obligataire (bond certificate) : Dans le cas d une obligation au porteur, ce document, qui indiquait les caractéristiques techniques de l obligation (prix d émission, maturité, échéancier des coupons ), servait de titre légal de propriété. Cession-bail (sale and lease-back) : Type de crédit-bail établi lorsqu une entreprise possède un actif qu elle préférerait louer. Une cession-bail est alors mise en place. Celle-ci consiste à céder le bien pour conclure de manière simultanée une opération de crédit-bail sur ce même actif. L entreprise reçoit le produit de la vente et commence ensuite à payer des loyers pour l utilisation de ce bien. Chaebol : Terme coréen qualifiant un conglomérat d entreprises opérant dans des secteurs très différents. Chambre de compensation (clearing house) : Sur un marché organisé, la chambre de compensation a pour fonction d éliminer le risque de contrepartie. À cet effet, elle s interpose comme contrepartie unique de tous les 2014 Pearson France Finance d entreprise, 3 e édition

7 échanges, surveille les positions des intervenants et peut exiger de ceux-ci un dépôt de garantie ou procéder à des appels de marge en cas de perte potentielle d un intervenant. Chef de file (lead underwriter) : La banque chef de file est responsable et principal membre du syndicat de placement lors d une émission de titres. Chevalier blanc (white knight) : Entreprise se portant au secours d une entreprise cible d une offre publique d achat hostile. Le chevalier blanc achète la cible, le plus souvent par une OPA amicale, à un prix supérieur au prix proposé lors de l OPA hostile. Classes d actions (dual class shares) : Lorsque l entreprise a émis des actions préférentielles (par exemple des actions à dividende prioritaire), on qualifie de classe chaque ensemble d actions identiques. La somme des classes d actions d une entreprise est égale au nombre total d actions en circulation. Clause de remboursement anticipé (prepayment option) : Possibilité pour un emprunteur de procéder au remboursement anticipé de son crédit, avec ou sans pénalités. Cette clause donne à l emprunteur une option d abandon sur son crédit. Clauses de sauvegarde (debt covenants) : Lors d une émission obligataire, les titres sont souvent accompagnés de clauses qui limitent l autonomie de l emprunteur, ce qui en réduit le risque de non-remboursement. Clean price : Voir Prix pied de coupon. CML : Voir Droite de marché. CMPC : Voir Coût moyen pondéré du capital. Collateralized Debt Obligation, CDO : Titre créé lors d une «retitrisation» (titrisation réalisée à partir d actifs eux-mêmes créés par titrisation). Commission de placement de titres : Paiement d une entreprise à son syndicat de placement lors d une émission de titres. Le paiement consiste généralement en un pourcentage des capitaux levés. Compensation (clearing ou netting) : Opération par laquelle des agents (banques ou intervenants sur les marchés financiers) annulent des dettes réciproques. Cette compensation peut être effectuée entre deux agents (compensation bilatérale) ou plus (compensation multilatérale). Comportement moutonnier (herd behaviour) : Tendance des investisseurs à suivre de manière mimétique les mouvements et décisions des autres investisseurs. Composition continue (continuous compounding) : Méthode de calcul des intérêts composés sur une base temporelle continue ou instantanée. Cela revient à faire tendre le nombre de périodes vers l infini. Comptant : Mode de règlement-livraison immédiat des transactions. On oppose celui-ci au règlement-livraison différé (le service de règlement différé en France). Compte de résultat (income statement ou Profit and Loss statement, P&L) : Document comptable qui détaille les produits et les charges d une entreprise au cours d une période définie, en général l année. Conseil d administration (board of directors) : Groupe de personnes élues par l assemblée générale des actionnaires, qui dispose du pouvoir décisionnel le plus élevé dans l entreprise. Conseil d administration sous influence (captured board of directors) : Décrit un Conseil d administration dont la capacité à agir de manière indépendante et en faveur des actionnaires est compromise du fait de la présence en son sein de membres trop proches des dirigeants de l entreprise. Contrat à terme conditionnel ou optionnel : Voir Option. Contrat à terme ferme : Voir Future ou Forward. Contrat forward : Voir Forward. Contrat future : Voir Future. Contrepartie : Un acheteur et un vendeur qui traitent ensemble constituent les deux contreparties d une opération financière. Sur un marché organisé, acheteur et vendeur échangent par l intermédiaire de la chambre de compensation. Par contre, sur un marché de gré à gré, les contreparties sont bien identifiées et aucun intermédiaire ne s interpose entre eux. Corbeille : La corbeille désigne le lieu physique où se tenait la cotation des valeurs avant l informatisation de la cotation, en En France, elle se situe dans le palais Brongniart, ou palais de la Bourse. Sur certains marchés, le NYSE en particulier, la corbeille (le pit) reste encore utilisée. Corrélation : Mesure l intensité de la relation linéaire qui peut exister entre deux variables. Elle est égale à la covariance de ces deux variables divisée par le produit de leurs écarts types respectifs. Elle est toujours comprise entre 1 et 1. Cotation à la criée (open outcry) : Mode de cotation établissant le prix d un titre à partir de la confrontation orale d ordres boursiers criés par les intervenants sur le marché Pearson France Finance d entreprise, 3 e édition

8 Coupons : Intérêts versés aux détenteurs d obligations. Courbe des taux (yield curve) : Représentation graphique de la rentabilité à l échéance des obligations de même risque en fonction de leurs maturités résiduelles. Pour construire cette courbe, on choisit en général des obligations zéro-coupon sans risque (zero-coupon yield curve) récemment émises (on-the-run). Il est toutefois possible d utiliser des obligations couponnées pour la construire (coupon-paying yield curve). Coût d agence (agency cost) : Coût inhérent à l existence de conflits d intérêt entre les diverses parties prenantes au sein de l entreprise. Coût d opportunité (opportunity cost) : Valeur maximale d un actif s il était utilisé à autre chose qu il ne l est aujourd hui. C est la valeur à laquelle on renonce en utilisant cet actif. Coût d opportunité du capital (opportunity cost of capital) : Meilleure rentabilité espérée offerte sur le marché financier par un actif de même risque et même échéance que l investissement considéré. C est à cette meilleure rentabilité pour un investissement alternatif auquel un investisseur renonce s il décide d investir dans le projet considéré. Coût de la dette (debt cost of capital) : Coût de l endettement attendu pour une entreprise. Coût de transaction (transaction cost) : Coût inhérent aux opérations d achat et de vente sur un marché financier. Parmi ces coûts, on trouve la commission des intermédiaires, la fourchette de prix, etc. Coût des capitaux propres (equity cost of capital) : Rentabilité espérée sur le marché financier pour un actif de même risque que les actions de l entreprise considérée.coût du capital (cost of capital). Taux de rentabilité espéré d un investissement donné. Cette espérance est fondée sur la comparaison avec d autres d investissements de mêmes risque et caractéristiques. Coût du capital à endettement nul (unlevered cost of capital) : Coût du capital d une entreprise sous l hypothèse d un endettement nul. Pour les entreprises qui maintiennent constant leur taux d endettement, cela revient à calculer le coût moyen pondéré du capital avant impôt (CMPC avant impôt). Coût irrécupérable (sunk cost) : Dépenses ou investissements qui ne pourront pas être récupérés lors de l arrêt ou de l abandon du projet. Coût moyen pondéré du capital, CMPC (Weighted Average Cost of Capital, WACC) : Coûts de chaque mode de financement (dette et capitaux propres) pondérés par leurs poids respectifs dans le bilan de l entreprise. On peut calculer un CMPC avec ou sans prise en compte des économies fiscales liées à l endettement. Dans ce dernier cas, on parlera de CMPC avant impôt (Pretax WACC), qui peut être utilisé pour calculer le coût du capital à endettement nul pour les entreprises qui conservent inchangé leur taux d endettement. Couverture (hedge) : Stratégie d investissement consistant à réduire les risques encourus grâce à l achat d actifs dont les rentabilités sont négativement corrélées avec les risques contre lesquels on souhaite se protéger. Covariance : Mesure de la variation conjointe de deux variables aléatoires. Elle est calculée comme la moyenne du produit des écarts à la moyenne de chaque variable. Créances clients (accounts receivable) : Poste comptable désignant les dettes des clients vis-à-vis de l entreprise. Créancier (debt holder) : Entreprise, banque ou individu ayant prêté des capitaux contre promesse de remboursement ultérieur et paiement d intérêts. Crédit avec recours (with recourse) : Contrat de prêt ou de crédit-bail dans lequel le prêteur peut, suite à une défaillance du créancier, réclamer n importe quel actif de l emprunteur, même s il n est pas explicitement mis en gage. Crédit commercial (trade credit) : Différence entre les créances clients et les dettes fournisseurs d une entreprise à un instant donné. Ce solde indique la quantité de capital immobilisé du fait des crédits inhérents au cycle d exploitation de l entreprise. Credit Default Swap, CDS : Titre permettant de se protéger contre le défaut d une obligation : en échange du paiement d une prime régulière, l acheteur d un CDS reçoit du vendeur une compensation en cas de défaut de l obligation considérée. Crédit relais (bridge loan) : Crédit de court terme mis en place dans l attente d une recette qui permettra son remboursement (vente d un actif, levée de fonds ). Crédit relais à intérêts précomptés (discount loan) : Crédit relais spécifique qui prévoit le paiement des intérêts au début du prêt. Crédit sans recours (without recourse) : Contrat de prêt ou de crédit-bail dans lequel, suite à une défaillance du créancier, le prêteur ne peut réclamer que les actifs de l emprunteur explicitement mis en gage. Crédit subprime : Crédit hypothécaire octroyé aux États-Unis par une banque à un ménage présentant un risque de crédit (les emprunteurs de bonne qualité bénéficiant eux de crédits prime). Ces crédits sont en 2014 Pearson France Finance d entreprise, 3 e édition

9 général à taux ajustable (Adjustable Rate Mortgage, ARM) et présentent un risque de défaut élevé. Ils ont été l un des principaux déclencheurs de la crise financière de Crédit syndiqué (syndicated bank loan) : Un crédit syndiqué est accordé à une entreprise par plusieurs banques, dont l une assure le rôle de chef de file. Crédit-bail (capital ou finance lease) : Contrat de location de long terme qui lie l entreprise (ou crédit-preneur, ou locataire) et le crédit-bailleur (ou loueur, ou propriétaire). En échange de l utilisation d un actif, l entreprise paie un loyer régulier au bailleur. Le contrat de crédit-bail est assorti d une option d achat. On distingue en général le crédit-bail immobilier du crédit-bail mobilier. Crédit-bailleur (lessor) : Agent propriétaire de l actif faisant l objet d un crédit-bail. Ce propriétaire met à disposition du locataire l actif considéré. Crédit-preneur (lessee) : Personne morale ayant signé un contrat de crédit-bail et qui peut donc bénéficier de l actif mis à disposition par le crédit-bailleur en contrepartie d un loyer régulier. Cum-dividende (cum dividend) : Les actions sont dites cum-dividende lorsque leur achat donne droit au prochain dividende. Cycle d exploitation (operating cycle) : Durée moyenne entre le moment où l entreprise reçoit les matières premières de ses fournisseurs et celui où les créances clients sont réglées. Cycle de trésorerie (cash cycle) : Durée moyenne entre le moment où l entreprise paie ses matières premières et celui où les créances clients sont réglées. D Dans la monnaie (In-the-money) : Une option est dite dans la monnaie lorsque sa valeur intrinsèque est positive, c est-à-dire que son exercice immédiat est profitable. Un call (respectivement put) est dans la monnaie lorsque le cours de l actif sous-jacent est supérieur (respectivement inférieur) au prix d exercice. Si l exercice instantané de l option est très profitable, on parlera d option profondément dans la monnaie (deep inthe-money). Data snooping : Biais statistique lié à une technique déficiente d exploration des données : avec suffisamment de variables, il est toujours possible de trouver, ne serait-ce que par hasard statistique, une variable qui sera corrélée avec les résidus d une régression linéaire. Date d échéance ou date de maturité ou date d expiration (maturity date ou expiration date) : Date de fin de vie d un contrat financier, lorsqu il en possède une. Dans le cas d une obligation ou d un crédit, c est la date du dernier flux de remboursement. Date d enregistrement (record date) : Date limite à partir de laquelle le registre des détenteurs d actions est clôturé pour établir la liste des actionnaires qui recevront le prochain dividende. Date de déclaration : Date à laquelle le Conseil d administration autorise le versement du dividende à l ensemble des actionnaires de l entreprise. Date de distribution : Voir Date de paiement du dividende. Date de paiement du dividende (payable date ou distribution date) : Date à laquelle l entreprise paie effectivement le dividende à tous les actionnaires, par chèque ou par virement bancaire. Date de remboursement anticipé (call date) : Date à partir de laquelle un émetteur d obligations à clause de remboursement anticipé peut décider de procéder au remboursement des titres. Date ex-dividende (ex-dividend date) : Tous les acheteurs d actions à partir de la date ex-dividende n auront pas droit au dividende de la période. Cette date est suivie, deux jours plus tard, de la date d enregistrement. DAX : Indice boursier de la Bourse de Francfort, qui inclut 30 titres. Déductibilité fiscale des intérêts (interest tax shield) : Économie d impôt réalisée par une entreprise du fait de la déductibilité fiscale des charges d intérêts payées par l entreprise à ses créanciers. Défaillance (default) : Situation dans laquelle l entreprise n honore pas tout ou partie de ses obligations financières (par exemple, non-paiement d une mensualité de prêt) ou ne respecte pas une clause de sauvegarde. On parle aussi couramment de défaut ou d insolvabilité. Délai de récupération (payback period) : Nombre de périodes nécessaires pour que les flux positifs produits par un projet d investissement couvrent l investissement initial. Sur la base du critère du délai de récupération, on retient les projets qui permettent de récupérer les capitaux investis le plus rapidement. Délit d initié (insider trading) : Sur le marché, acte consistant à profiter d informations privilégiées (non encore publiques) pour réaliser des gains boursiers. L AMF dispose d un pouvoir d enquête et de sanction pour lutter contre ces délits Pearson France Finance d entreprise, 3 e édition

10 Delta (option delta) : La valeur du delta d une option indique comment évolue le prix de l option suite à une variation de 1 du cours du sous-jacent. Le delta est toujours compris entre 0 et 1 dans le cas d un call, et entre 1 et 0 dans le cas d un put. Il indique également le nombre d actions nécessaires pour constituer le portefeuille de réplication de l option. Densité de probabilité (probability distribution) : Représentation graphique de la fréquence, historique ou théorique, des modalités prises par une variable aléatoire. Densité de probabilité empirique (empirical distribution) : Représentation graphique de la fréquence historique des modalités prises par une variable aléatoire. Dépassement du délai fournisseurs (stretching the accounts payable) : Opération qui consiste à laisser passer, volontairement ou non, la date de paiement d un fournisseur pour ne le régler qu ultérieurement. En général, cette opération impose le paiement d intérêts de retard ou de pénalités. Dépôt de bilan (bankruptcy) : Déclaration de cessation de paiement déposée par le dirigeant d une entreprise auprès du tribunal de commerce, indiquant que l entreprise ne peut plus honorer ses engagements et qu elle se place donc sous le régime de protection accordé par la loi. Sous ce régime de protection, les actions des créanciers sont automatiquement suspendues, et les dirigeants de l entreprise peuvent proposer un plan de réorganisation de l entreprise, si le tribunal de commerce en décide ainsi. Dépôt de garantie (deposit) : Dépôt exigé des investisseurs en garantie des positions qu ils prennent sur le marché. Cette garantie permet, sur les marchés organisés, de limiter le risque de contrepartie. Dépréciation : La dépréciation est la constatation comptable de la perte de valeur d un actif immobilisé. Détresse financière (financial distress) : Situation dans laquelle l entreprise rencontre de sérieuses difficultés à honorer ses obligations financières. Dette à court terme (short term debt) : Dette de maturité initiale inférieure à un an. Dette à long terme (long term debt) : Dette de maturité initiale supérieure à un an. Dette avec collatéral (secured debt) : Catégorie de dettes pour laquelle certains actifs de l entreprise sont explicitement utilisés comme collatéraux. Dette nette (net debt) : Dette totale (long et court terme) diminuée des disponibilités et placements financiers sans risque de l entreprise. Dette sans collatéral (unsecured debt) : Dette qui, en cas de faillite de l entreprise, ne donne le droit aux créanciers que de prendre possession des actifs qui n ont pas été utilisés comme collatéraux dans d autres prêts. Dette subordonnée (subordinated debt) : Par opposition à la dette senior, il s agit d une dette qui, en cas de faillite de l entreprise, ne donne pas à ses détenteurs de droit prioritaire sur les actifs de l entreprise. Pour compenser ce risque supplémentaire, les créanciers subordonnés exigent un taux d intérêt plus élevé que les créanciers détenteurs de dette senior. Dettes fournisseurs (accounts payable) : Poste comptable désignant les dettes contractées par l entreprise visà-vis de ses fournisseurs. Diagramme des flux : Représentation graphique des flux se produisant à des dates différentes le long d une ligne représentant le temps. Difficultés économiques (economic distress) : Lorsqu une entreprise éprouve des difficultés à maintenir son niveau de vente et/ou son niveau de marge, elle rencontre des difficultés économiques qui se traduisent par une baisse significative de sa valeur, que l entreprise souffre, ou non, d un excès d endettement. Dilution : Deux cas distincts sont susceptibles de provoquer une dilution. Dans le premier cas, elle survient lorsqu une modification de la structure financière de l entreprise provoque l augmentation du nombre d actions (par exemple : conversion en actions d obligations convertibles, exercice de stock-options ) et donc une baisse du bénéfice par action. Elle se manifeste également lors d opérations de fusion ou d augmentation de capital lorsque les actionnaires vendent ou n exercent pas leurs droits de souscription aux nouvelles actions. Directeur financier (Chief Financial Officer, CFO) : Personne en charge des affaires financières d une entreprise, en général directement rattachée au directeur général de l entreprise. Directeur général (Chief Executive Officer, CEO) : Personne en charge de gérer l entreprise en accord avec la politique générale de celle-ci, telle que définie par le Conseil d administration. Dirty price : Voir Prix coupon couru. Diversification : Principe par lequel il est possible de réduire le risque spécifique (encore appelé idiosyncratique) d un portefeuille grâce à l ajout de titres dans ce dernier. Dividend puzzle : Énigme relative à la politique de distribution des dividendes par les entreprises, qui continuent à en distribuer à leurs actionnaires malgré un coût fiscal désincitatif Pearson France Finance d entreprise, 3 e édition

11 Dividende de liquidation (liquidating dividend) : Versement d un dividende exceptionnel aux actionnaires lors de la fermeture d une entreprise. Le capital de l entreprise, et non simplement son résultat net, est rendu aux actionnaires au titre de leur droit à l actif net résiduel. Dividende en actions (stock dividend) : Versement d un dividende sous forme d actions gratuites et non en numéraire. Augmente le nombre d actions en circulation et réduit la valeur unitaire de chaque action. Dividende exceptionnel (special dividend) : Dividende versé de manière non récurrente aux actionnaires d une entreprise. En général, un dividende exceptionnel est plus élevé qu un dividende normal. Division d action (stock split) : Division de la valeur nominale des actions d une entreprise. Cette opération a pour but d augmenter la liquidité du titre considéré. Document préliminaire (preliminary prospectus) : Document mis à disposition des investisseurs potentiels par la banque d investissement chef de file avant une introduction en Bourse. C est une partie du prospectus d information. L argot financier qualifie ce document de red herring. Dow Jones Industrial Average, DJIA : Indice boursier américain, composé de 30 titres de grandes entreprises américaines cotées sur le NYSE. Droit de vote (shareholder voting right) : Tout détenteur d une action normale a la possibilité de voter lors des assemblées générales, ordinaires ou exceptionnelles, d actionnaires. Les actions à dividende prioritaire et les certificats d investissement ne donnent pas de droits de vote. Droit préférentiel de souscription, DPS : Voir Émission d actions nouvelles. Droite de marché (Capital Market Line, CML) : Dans l espace rentabilité-risque (mesuré par l écart type des rentabilités des titres), la droite de marché est formée par l ensemble des portefeuilles composés d actif sans risque et du portefeuille risqué efficient (celui qui possède le ratio de Sharpe le plus élevé). Elle définit la rentabilité la plus élevée qu il est possible d atteindre pour un niveau de risque donné. Droite du MEDAF (Security Market Line, SML) : Cette droite illustre la relation linéaire existant entre la prime de risque de chaque titre et son bêta mesuré par rapport au portefeuille de marché. Duration : Sensibilité du prix d une obligation aux variations des taux d intérêt. La duration dite de Macaulay exprime également la maturité moyenne des flux (pondérée par leurs valeurs) tirés de la détention d une obligation. E EBE : Voir Excédent brut d exploitation. EBIT : Voir Résultat d exploitation. Écart d acquisition ou survaleur (goodwill) : Différence entre le prix payé pour acheter une entreprise et la valeur comptable des actifs qu elle possède. Écart de duration (duration mismatch) : Situation dans laquelle les durations de l actif et du passif d une entreprise sont significativement différentes. Écart papillon (butterfly spread) : Stratégie consistant en l achat simultané de deux options l une dans la monnaie et l autre en dehors de la monnaie et en la vente de deux options de prix d exercice égal à la moyenne des prix d exercice de la position longue. Écart type (standard deviation) : Mesure la dispersion d une variable aléatoire autour de sa moyenne. C est la racine carrée de la variance. Économie fiscale sur amortissement (depreciation tax shield) : Réduction de l impôt sur les sociétés obtenue grâce à la déductibilité fiscale des amortissements. Économies d échelle (economies of scale) : Une entreprise réalise des économies d échelle si son coût unitaire de production baisse lorsque la quantité produite augmente : cela signifie que la fonction de production de l entreprise est à rendements d échelle croissants. Économies de gamme (economies of scope) : Une entreprise réalise des économies de gamme lorsqu elle réduit ses coûts de production en élargissant sa gamme de produits et de services (économies réalisées grâce à une production conjointe, synergies entre les coûts marketing, etc.). Effet de clientèle (clientele effect) : Apparaît lorsque la politique de dividendes de l entreprise reflète les préférences des actionnaires compte tenu de la fiscalité à laquelle ils sont soumis. Effet de cliquet de l endettement (leverage ratchet effect) : Lorsqu une entreprise est endettée, les actionnaires peuvent avoir une incitation à augmenter l endettement même si cela réduit la valeur de l entreprise ou à ne pas le réduire même si cela augmente la valeur de l entreprise Pearson France Finance d entreprise, 3 e édition

12 Effet taille (size effect) : Observation empirique selon laquelle les actions de petites entreprises offrent des rentabilités plus élevées que les grandes. Efficience de forme faible (weak form efficiency) : Caractérise les marchés financiers sur lesquels il n est pas possible de réaliser durablement un profit sur la base des informations contenues dans les prix passés des actifs. Efficience de forme forte (strong form efficiency) : Caractérise les marchés financiers sur lesquels il n est pas possible de réaliser durablement un profit même sur la base d informations privées. Efficience de forme semi-forte (semi-strong form efficiency) : Caractérise les marchés financiers sur lesquels il n est pas possible de réaliser durablement un profit sur la base des informations publiques. Émission d actions nouvelles (Seasoned Equity Offering, SEO) : Vente sur le marché primaire d actions d une entreprise. Ces actions nouvelles viennent s ajouter aux actions déjà en circulation. Ces actions nouvelles peuvent être émises avec droits préférentiels de souscription, ou DPS (primary shares offering, cash offer). Dans ce cas, les anciens actionnaires de l entreprise reçoivent ces droits, qu ils peuvent exercer pour acheter des actions nouvelles ou revendre pour permettre à de nouveaux investisseurs d accéder à cette émission d actions. Il est également possible que l émission se fasse sans DPS (primary shares offering, cash offer), auquel cas les actions sont vendues directement sur le marché. Emprunt équivalent à un crédit-bail (lease-equivalent loan) : Emprunt nécessaire à l achat d un actif, dont le remboursement mettra l acheteur de l actif dans la même situation que s il avait conclu un accord de crédit-bail pour disposer de l actif. En dehors de la monnaie (out-of-the-money) : Un call (respectivement put) est en dehors de la monnaie lorsque la valeur de l actif sous-jacent est inférieure (respectivement supérieure) au prix d exercice. Cela signifie que l exercice immédiat de l option n est pas profitable. Lorsque le prix d exercice est très éloigné de la valeur du sous-jacent, on parle d option profondément en dehors de la monnaie (deep out-of-the-money). Enchère à la française (French auction) : L enchère (ou adjudication) à la française est une technique courante de vente aux enchères. Comme pour une enchère à la hollandaise, l émetteur retient les soumissions aux taux les moins élevés (aux prix les plus élevés), jusqu au total qu il souhaite mettre en adjudication. La différence avec une enchère à la hollandaise est que toutes les soumissions sont servies au même taux, le taux marginal (celui qui concerne la dernière soumission nécessaire pour compléter l adjudication). Enchère à la hollandaise (Dutch auction) : Méthode d enchères selon laquelle l émetteur des titres propose différents prix ; les acheteurs indiquent pour chaque prix proposé la quantité qu ils sont disposés à acheter. L émetteur détermine ensuite le prix le plus faible lui permettant d acheter la quantité souhaitée, et retient les soumissions aux taux les moins élevés jusqu au total qu il souhaite mettre en adjudication, chaque soumission recevant exactement le taux demandé. Engagement hors-bilan (off-balance sheet transactions) : Engagement de l entreprise susceptible d affecter ses flux de trésorerie futurs, et qui pourtant n est pas comptabilisé dans son bilan. Certaines opérations de créditbail et certains produits de couverture (FRA, swaps, options) font l objet d engagements hors-bilan. Enracinement des dirigeants (management entrenchment) : Situation résultant de la séparation entre propriété et gestion de l entreprise, dans laquelle les dirigeants peuvent être incités à prendre des décisions à leur bénéfice personnel et non au bénéfice des propriétaires de l entreprise. Entreprise cible (target) : Entreprise faisant l objet d une procédure de rachat initiée par une autre entreprise dans le cadre d une opération de fusion ou d acquisition. Entreprise individuelle ou entreprise en nom personnel (sole proprietorship) : Entreprise détenue par un seul individu, responsable sans limite sur ses biens propres des engagements de l entreprise. L entrepreneur a le statut de travailleur indépendant. Entreprise initiatrice (bidder ou acquirer) : Entreprise ayant proposé le rachat d une entreprise (l entreprise cible), par exemple dans le cadre d une opération d acquisition. États financiers (financial statements) : Documents comptables annuels, semestriels ou trimestriels qui présentent l intégralité des informations comptables et financières de l entreprise requises par la loi ou les diverses parties prenantes de l entreprise. Ces documents sont le bilan, le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie, accompagnés de leurs annexes respectives. Euro Interbank Offered Rate, Euribor : Taux d intérêt sur le marché monétaire européen. C est le taux minimal à partir duquel les établissements bancaires peuvent emprunter des fonds en euros sur le marché interbancaire, pour différentes échéances, comprises entre une semaine et un an. Ces taux sont des moyennes pondérées de tous les taux des prêts interbancaires d un panel de grandes banques européennes ou présentes en Europe. Euro OverNight Index Average, Eonia : Taux d intérêt au jour le jour du marché monétaire européen, offert entre banques de première signature pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il s agit de prêts dits overnight, c est-à dire de prêts avec déblocage des fonds aujourd hui et remboursement le lendemain. Ce taux 2014 Pearson France Finance d entreprise, 3 e édition

13 est une moyenne pondérée de tous les taux des prêts interbancaires au jour le jour d un panel de grandes banques européennes ou présentes en Europe. Euro-obligations (eurobonds) : Nom générique des obligations qui ne sont pas libellées dans la monnaie domestique du pays dans lequel elles sont émises. Excédent brut d exploitation, EBE (Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization, EBITDA) : Solde intermédiaire de gestion qui soustrait les charges d exploitation aux produits d exploitation qui ont été permis par les charges. Résultat du processus normal d exploitation de l entreprise, ce solde n intègre pas les dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation d actifs. Exercice d une option (exercising an option) : Décision unilatérale du détenteur d une option par laquelle il exige l exécution du contrat. Externalités d un projet (project externalities) : Effets indirects d un projet qui viennent modifier, à la hausse ou à la baisse, les profits tirés des autres projets de l entreprise. F Facteur d actualisation (discount factor) : On obtient la valeur actuelle d un flux futur en multipliant ce dernier par le facteur d actualisation approprié. Fixing : Procédure de cotation par confrontation générale à un instant donné de tous les ordres d achat et de vente. On oppose la cotation au fixing et la cotation en continu. Flottant (free float) : Part du capital d une entreprise susceptible d être échangée sur le marché, par opposition aux actions qui font partie d un bloc de contrôle ou qui sont détenues par des actionnaires stables (par exemple, fondateurs de l entreprise). Flux de trésorerie disponible (free cash flow) : Flux de trésorerie généré par l actif économique de l entreprise, à répartir entre actionnaires et créanciers en fonction de la structure financière de l entreprise. Flux de trésorerie disponible pour les actionnaires (free cash flow to equity) : Flux de trésorerie résiduel après paiement des intérêts aux créanciers et prise en compte de la variation de l endettement de l entreprise. Fonction de répartition de la loi normale (cumulative normal distribution) : Représentation graphique montrant la fréquence cumulée des modalités prises par une variable aléatoire suivant une loi normale. Fonds commun de créances, FCC : Organisme de placement collectif en valeurs mobilières spécialisé dans l achat de créances ou crédits titrisés par les banques. Fonds commun de placement, FCP : Un FCP est un OPCVM (organisme de placement collectif en valeurs mobilières), c est-à-dire un portefeuille de titres géré par un professionnel et proposé par un établissement financier ou une banque à ses clients. Le FCP ne possède pas la personnalité juridique. Voir SICAV. Fonds commun de placement dans l innovation, FCPI : Les FCPI sont des fonds communs de placement (OPCVM), qui investissent une fraction importante de leur capital dans de petites entreprises innovantes. Leur souscription ouvre droit à des avantages fiscaux pour le particulier.fonds d amortissement (sinking fund). Méthode pour accumuler progressivement les capitaux nécessaires au remboursement d un emprunt (le plus souvent obligataire) sur un compte dédié (le fonds d amortissement). Le fonds peut être administré par l entreprise même ou par une entreprise spécialisée. Fonds de capital-risque (venture capital firm) : Fonds constitué par un nombre réduit d investisseurs en capitalrisque, dont l objectif est de prendre des participations dans des entreprises jeunes et à fort potentiel de croissance. On parle de capital-investissement lorsque les prises de participation concernent des entreprises plus matures. Fonds de pension (pension fund) : Organisme collecteur de l épargne des ménages, qui gère celle-ci en la plaçant sur les marchés financiers afin de constituer une retraite aux ménages épargnants. Les fonds de pension sont indissociables d un système de retraite par capitalisation. Fonds de roulement (working capital) : Solde entre les ressources stables (à plus d un an : capitaux propres et dettes de moyen/long terme) et les emplois stables (immobilisations), qui permet de financer tout ou partie du besoin en fonds de roulement, c est-à-dire de financer l activité de l entreprise. Fonds indiciels (index funds) : SICAV ou FCP dont l objectif est de répliquer la performance d un indice boursier. Pour ce faire, ils répliquent la composition de l indice lors de l allocation de leurs capitaux. Footsie, FTSE : Indice boursier regroupant les 100 plus importantes valeurs de la Bourse de Londres. Forward (forward contract) : Contrat à terme ferme négocié sur le marché de gré à gré portant sur l achat ou la vente d une quantité fixée d un actif (le sous-jacent) à une échéance future et un prix déterminés à la signature du contrat. Voir aussi Future Pearson France Finance d entreprise, 3 e édition

14 Forward Rate Agreement, FRA : Contrat à terme ferme négocié de gré à gré par lequel deux parties se garantissent un niveau de taux d intérêt futur fixé pour une durée et un montant déterminés lors de la conclusion du FRA. Fourchette de prix (bid-ask spread) : Écart entre le prix à la vente et le prix à l achat demandés par un teneur de marché sur un marché dirigé par les prix. Sur un marché dirigé par les ordres, il s agit de la différence entre la meilleure limite à l achat et la meilleure limite à la vente. Franchise (deductible) : Montant restant à la charge de l assuré lors d un sinistre affectant un bien assuré. Front-office : C est la salle de marché proprement dite, où travaillent les traders et où s effectuent les opérations sur des produits financiers soit pour compte propre (de la banque) soit pour le compte de clients. Une fois que le front-office a terminé une opération, celle-ci passe au back-office. Frontière efficiente (efficient frontier) : Ensemble des portefeuilles dont la rentabilité ne peut être améliorée sans accroître le risque, pour un univers donné d actifs financiers.fusion (merger). Deux entreprises se rapprochent pour n en former qu une. Une fusion peut être horizontale (deux entreprises opérant sur le même marché fusionnent), verticale (une entreprise fusionne avec un de ses fournisseurs ou clients), ou conglomérale (deux entreprises dans des secteurs différents fusionnent). Future (futures contract) : Contrat à terme ferme négocié sur un marché organisé, portant sur l achat ou la vente d une quantité fixée d un actif (le sous-jacent) à une échéance future et à un prix déterminés à la signature du contrat. Voir aussi Forward. G GAAP : Voir Principes comptables généralement reconnus. Gain en capital (capital gain) : Différence entre la valeur de revente d un actif et sa valeur comptable. Lorsque cette différence est positive, c est une plus-value ; sinon, il s agit d une moins-value. Gamma : Variation du delta d une option pour une variation d une unité de son actif sous-jacent. En termes mathématiques, c est la dérivée du delta ; le gamma indique donc la vitesse d ajustement du delta. Gestion actif-passif (Asset Liability Management, ALM) : Méthode qui consiste à faire correspondre les emplois et les ressources figurant au bilan d une entreprise en termes de duration ou de risque (de taux et de change). Gestion de trésorerie (cash management) : Ensemble de techniques et services pour optimiser la gestion des flux et des soldes de trésorerie dans un groupe ou une entreprise. Gestion des stocks en flux tendus (Just-In-Time JIT inventory management) : Méthode de gestion des stocks qui consiste à gérer les stocks au plus juste et à s approvisionner selon les besoins du cycle d exploitation de l entreprise. Gestion passive (passive portfolio) : Mode de gestion d un portefeuille de titres consistant à ne pas modifier sa composition à la suite de variations des cours. Gouvernement d entreprise (corporate governance) : Ensemble de contrôles, de règles, d institutions et d incitations mis en place pour réduire, sinon supprimer, les conflits d agence qui peuvent exister entre actionnaires et dirigeants et réduire la probabilité de fraude. Greenshoe : Voir Option de surallocation. H Hang Seng : Indice boursier de la Bourse de Hong Kong. Hurdle rate : Voir Taux d intérêt hurdle. Hypothèse «Un tiens vaut mieux que deux tu l auras» (The bird in the hand hypothesis) : Hypothèse selon laquelle les actions qui versent des dividendes courants élevés valent plus cher parce que les actionnaires préfèrent recevoir des dividendes aujourd hui, plutôt que dans le futur (à valeur actuelle des dividendes égale). Hypothèse d efficience des marchés (efficient markets hypothesis) : Hypothèse selon laquelle la concurrence entre les investisseurs fait qu il n existe plus de stratégies d investissement à VAN positive. Cela implique que tous les actifs sont correctement évalués compte tenu de l information disponible sur les flux futurs. Hypothèse de signal de la dette (signaling hypothesis of debt) : Hypothèse selon laquelle le taux d endettement de l entreprise peut être utilisé pour envoyer un signal crédible aux investisseurs sur les perspectives futures de l entreprise Pearson France Finance d entreprise, 3 e édition

15 Hypothèse de signal du dividende (dividend signaling hypothesis) : Hypothèse selon laquelle la politique de dividende est un outil de communication aux mains des dirigeants pour signaler leur anticipation des résultats futurs de l entreprise. Hypothèse des flux de trésorerie disponibles (free cash flow hypothesis) : Hypothèse selon laquelle des investissements non optimaux (destructeurs de valeur pour l actionnaire) sont plus probables dans des entreprises disposant de niveaux élevés de disponibilités après financement de tous les projets d investissement à valeur actuelle positive et paiement des créanciers. I Identité de DuPont (DuPont identity) : Expression de la rentabilité des capitaux propres d une entreprise en fonction de sa profitabilité (marge nette), du taux de rotation de ses actifs et de son levier. Immobilisation corporelle (tangible assets) : Actif physique possédé par une entreprise et inscrit à son bilan. Il faut que l actif soit d utilisation durable : immeuble, machine, usine, etc. Immobilisation incorporelle (intangible assets) : Actif sans substance physique possédé par une entreprise et inscrit à son bilan. Il faut que l actif soit identifiable et d utilisation durable : marque, écart d acquisition, fichier clients, etc. Immunisation (immunizing) : Modification de la composition d un portefeuille pour le rendre insensible aux mouvements de taux d intérêt. Impôts différés (deferred taxes) : Actif ou passif provenant d un écart entre l impôt dû par une entreprise et le montant effectivement payé au titre de l impôt. Indice boursier (market index) : Valeur de marché d un portefeuille représentatif d une place boursière, d un secteur économique ou d un groupe d entreprises. Il existe des indices boursiers plus ou moins larges. En France, l indice boursier le plus connu est le CAC 40. Indice de profitabilité (profitability index) : Indicateur qui rapporte la VAN d un projet d investissement à l investissement initial nécessaire. Sur la base du critère de l indice de profitabilité, on accepte les projets dont l indice est supérieur à une valeur prédéterminée. Indice de volatilité (volatility index) : Indice qui mesure la volatilité des prix sur un marché financier. L indice VIX mesure ainsi la volatilité implicite à un mois du S&P 500 à partir des options écrites sur ce sousjacent. Intégration verticale ou croissance verticale (vertical integration) : Stratégie de croissance externe qui consiste à fusionner une entreprise avec une autre entreprise du même secteur, mais qui opère à un niveau différent du cycle de production : en amont ou en aval. C est le cas, par exemple, lorsqu une entreprise rachète un de ses clients ou un de ses fournisseurs. Intérêts composés (compound interests) : Les intérêts sont composés lorsque les intérêts dus à une période portent eux-mêmes intérêt à la période suivante. Intérêts postcomptés ou terme échu : Intérêts payables en fin de période. Intérêts précomptés ou terme à échoir : Intérêts payables en début de période.intérêts simples (simple interests). Les intérêts sont simples lorsque les intérêts dus à une période ne portent pas eux-mêmes intérêt à la période suivante. Intervalle de confiance à 95 % (95% confidence interval) : Fourchette de valeurs supposée contenir la valeur d un paramètre dans 95 % des cas. Plus précisément, dans le cas de tirages aléatoires répétés dans une même population, la «vraie» valeur du paramètre sera en dehors de l intervalle de confiance à 95 % dans 5 % des cas. Lorsque la densité de probabilité suit une loi normale, l intervalle de confiance à 95 % couvre un intervalle approximatif de plus ou moins deux écarts types autour de la moyenne. Introduction en Bourse (Initial Public Offering, IPO) : Opération consistant à vendre pour la première fois des actions d une entreprise au public sur le marché primaire. Cela permet à l entreprise concernée d avoir accès au marché de capitaux. Investissement (capital expenditures) : Dépense d une entreprise dans le but de modifier son cycle d exploitation. À la différence d une charge, un investissement n est pas détruit lors d un cycle d exploitation. Investissements mutuellement dépendants (mutually dependant projects) : Projets d investissement dont les valeurs dépendent les unes des autres. Investissements mutuellement exclusifs (mutually exclusive projects) : Projets d investissement qui entrent en compétition les uns avec les autres. L acceptation d un projet entraîne de facto le rejet des autres. Investisseur stratégique ou partenaire stratégique (strategic investor) : Entreprise ou fonds investissant dans des entreprises dans une optique de long terme, en participant à la gestion de l entreprise Pearson France Finance d entreprise, 3 e édition

16 Investisseurs en capital-risque (venture capitalists) : Les investisseurs en capital-risque (parfois appelés capital-risqueurs) fournissent à des entreprises jeunes et en forte croissance des capitaux et une aide technique par le biais d un fonds de capital-risque. IP : Voir Indice de profitabilité. IPO : Voir Introduction en Bourse. J JIT : Voir Gestion des stocks en flux tendus. Jours de créances clients (accounts receivable days) : Délai moyen de recouvrement des créances clients. On peut également rapporter le montant des créances clients au chiffre d affaires journalier moyen, afin d exprimer ce poste en jours de chiffre d affaires. Jours de crédits fournisseurs (accounts payable days) : Délai moyen de règlement des crédits fournisseurs. On peut également rapporter le montant des crédits fournisseurs au chiffre d affaires journalier moyen, afin d exprimer ce poste en jours de chiffre d affaires. Jours de stocks (inventory days) : Nombre de jours de production pouvant s écouler avant épuisement complet du stock. Une mesure différente consiste à rapporter le stock d une entreprise à son chiffre d affaires journalier moyen, afin d exprimer le stock en jours de chiffre d affaires. Just-In-Time : Voir Gestion des stocks en flux tendus. K Keiretsu : Mot japonais qualifiant un groupe d entreprises liées par un système de participations croisées ayant des relations privilégiées avec la banque du conglomérat. L Leveraged Buy-Out, LBO : Opération de rachat de toutes les actions d une entreprise par un petit groupe d investisseurs qui financent ce rachat par endettement. Levier ou ratio dettes sur capitaux propres (leverage) : Rapport de la dette aux capitaux propres de l entreprise. Il peut être calculé à partir de valeurs comptables ou de valeurs de marché. Ce ratio permet d appréhender la structure financière d une entreprise. Il convient de ne pas confondre le levier avec le taux d endettement, calculé comme le rapport de la dette au passif total de l entreprise (capitaux propres et dettes). Levier opérationnel (operational leverage) : Poids des coûts fixes par rapport aux coûts variables. Levier synthétique (home made leverage) : Le levier synthétique est la possibilité pour n importe quel investisseur de recourir à l endettement pour financer tout ou partie de son portefeuille boursier, ce qui a pour effet de contrebalancer l effet d une structure financière d entreprise jugée insatisfaisante. Liasse fiscale : Document annuel que doivent remplir toutes les entreprises françaises pour transmettre à l administration fiscale leurs états financiers. Aux États-Unis, les entreprises transmettent des documents à l autorité de marché (la Securities and Exchange Commission) tous les ans (formulaire 10-K) et tous les trimestres (formulaire 10-Q), en plus des documents envoyés à l administration fiscale. LIBOR : Voir London Interbank Offered Rate. Ligne de crédit (line of credit) : Accord ex-ante d une banque ou d une institution financière pour octroyer un crédit à une entreprise, de montant plafonné. La flexibilité permise par ce préaccord permet à l entreprise d utiliser librement et immédiatement les fonds. Une ligne de crédit peut être confirmée (committed line of credit) ou non (non committed line of credit). Dans le premier cas, la banque est tenue de prêter les fonds promis au titre de la ligne de crédit (il est toutefois possible que le contrat prévoie des clauses suspensives), alors que, dans le second, la banque aura le pouvoir d examiner la situation de l emprunteur avant de débloquer les fonds. Enfin, une ligne de crédit peut être revolving, c est-à-dire que l entreprise retrouve sa capacité de tirer sur cette ligne au fur et à mesure du remboursement du tirage précédent. Dans ce cas, le contrat est généralement d une durée initiale de deux ou trois ans. Limite de responsabilité (policy limits) : Dispositions prévues par un contrat d assurance, qui limite explicitement la couverture offerte par l assurance à un montant maximal indépendant de la gravité du sinistre. Liquidation : Opération qui consiste à arrêter une activité économique et à céder les actifs au meilleur prix possible. C est fréquemment la conséquence d un dépôt de bilan Pearson France Finance d entreprise, 3 e édition

17 Liquidité : Qualifie un actif qui peut être rapidement converti en monnaie à un prix reflétant la valeur de marché de cet actif. Lissage des dividendes (dividend smoothing) : Pratique courante des entreprises qui consiste à faire varier le moins possible dans le temps les dividendes. LMBO, Leveraged Management Buy-Out : Voir Management Buy-Out. Location financière (operating lease) : Forme dérivée du crédit-bail dans laquelle le crédit-preneur ne dispose pas de la possibilité d acheter le bien au terme du contrat de location. Loi du prix unique (Law of One Price) : Sur un marché concurrentiel, tous les actifs ou tous les portefeuilles qui donnent droit à des flux futurs identiques doivent avoir le même prix. London Interbank Offered Rate, LIBOR : Taux d intérêt offert sur le marché interbancaire londonien. C est le taux d intérêt minimal à partir duquel les établissements bancaires peuvent emprunter des fonds pour des durées comprises entre un jour et un an. Il existe en fait 10 gammes de taux d intérêt, car les emprunts peuvent être réalisés dans 10 monnaies différentes (livre sterling, dollar, euro ). M Malédiction du vainqueur (winner s curse) : Cette expression fait référence à la situation de l agent qui a remporté un processus d enchère : puisque le vainqueur est nécessairement celui qui a fait l offre la plus élevée, il est très probable qu il ait surestimé la valeur de l actif. Management Buy-Out, MBO : Rachat d une entreprise par endettement réalisé par son équipe dirigeante. C est un Leveraged Buy-Out dans lequel les repreneurs sont les dirigeants de l entreprise. L expression française (rachat de l entreprise par ses salariés) est peu employée. Marché concurrentiel (competitive market) : Marché sur lequel les actifs peuvent être achetés et vendus au même prix. Marché de concurrence parfaite (perfect capital market) : Qualifie un marché sur lequel les investisseurs peuvent acheter ou vendre des actifs à un prix unique (le prix actuariellement neutre), sans coûts de transaction, impôts, asymétries d information ou coûts d agence. Marché de gré à gré (Over-The-Counter market, OTC) : Marché non réglementé où les investisseurs négocient et échangent sans intermédiaire. Marché de lemons : Marché sur lequel le vendeur dispose d informations privées sur la qualité du bien qu il vend, ce qui conduit à un problème de sélection adverse. Dans ce cas, l acheteur potentiel abaisse le prix maximal qu il est prêt à payer. Marché efficient (efficient market) : Marché sur lequel le coût du capital d un investissement donné est exclusivement fonction de son risque systématique, et non de son risque spécifique. Marché normal : Marché concurrentiel (les actifs y sont achetés et vendus au même prix) sur lequel il n existe pas d opportunité d arbitrage. Marché organisé : Marché soumis à une autorité de marché, à des règles de fonctionnement précises, disposant d une chambre de compensation et sur lequel ne s échangent que des produits standardisés. Marché primaire : Marché des émissions de valeurs mobilières. Le marché primaire concentre toutes les transactions qui ont lieu au moment de l émission, par opposition au marché secondaire. Marché secondaire : Marché sur lequel sont traitées les valeurs mobilières après qu elles ont été émises sur le marché primaire. Marchés de capitaux (stock markets ou stock exchanges) : Marchés organisés sur lesquels on peut acheter et vendre de nombreux actifs financiers (actions, obligations, produits dérivés). Marchés de capitaux cloisonnés internationalement (internationally segmented capital markets) : Marchés financiers qui ne sont pas intégrés au niveau international du fait de l existence d imperfections de marché (impôts, droits de douane, barrières à l entrée des capitaux). Marchés de capitaux intégrés internationalement (internationally integrated capital markets) : Marchés financiers sur lesquels n importe quel investisseur peut acheter ou vendre n importe quel actif, pour n importe quelle quantité, au comptant ou à terme à son prix de marché. Des marchés intégrés sont donc des marchés 2014 Pearson France Finance d entreprise, 3 e édition

18 sur lesquels la localisation (de l actif acheté ou vendu et de l investisseur) ne joue aucun rôle. C est le cas, par exemple, du marché des changes. Marge brute (gross profit) : Chiffre d affaires moins coût de fabrication des produits. Marge d exploitation ou marge opérationnelle (operating margin ou EBIT margin) : Résultat d exploitation rapporté au chiffre d affaires. Marge nette (net profit margin rate) : Résultat net rapporté au chiffre d affaires. Maturité : Voir Date d échéance. MBO : Voir Management Buy-Out. Mécanisme de lock-up : Disposition interdisant aux anciens actionnaires de revendre leurs titres pendant une certaine période après l introduction en Bourse (en général 180 jours). MEDAF : Voir Modèle d évaluation des actifs financiers. Méthode des annuités équivalentes (equivalent annual benefit) : Méthode consistant à choisir entre des projets de durée de vie inégale celui dont l annuité équivalente est la plus élevée. Cette méthode ignore la valeur de toute option réelle, car elle suppose que tous les projets seront remplacés à l infini à l issu de leurs termes respectifs. Méthode des comparables (method of comparables) : Méthode d évaluation d une entreprise par la comparaison de celle-ci avec d autres entreprises ou actifs dont le profil de flux de trésorerie futurs est similaire. Méthode des flux de trésorerie disponibles pour les actionnaires, FTDA (Flow To Equity, FTE) : Méthode d évaluation qui repose sur la prise en compte des flux de trésorerie disponibles revenant aux actionnaires, après prise en compte des flux positifs et négatifs revenant aux créanciers. Les flux de trésorerie disponibles revenant aux actionnaires sont actualisés au coût des capitaux propres. Méthodes de choix d investissement (capital budgeting) : Ensemble de techniques et de critères permettant d analyser, de classer et au final de sélectionner des projets d investissement, en s assurant de leur capacité à créer de la valeur pour l entreprise. Modèle à un facteur (single-factor model) : Modèle d évaluation des actifs, qui repose sur un seul facteur de risque (le portefeuille de marché) pour capturer l intégralité du risque systématique. Modèle à variables caractéristiques (characteristic variable model) : Modèle multifactoriel de type APT dans lequel les facteurs de risque systématique sont représentés par les attributs ou caractéristiques propres des entreprises comme leurs PER, leurs rapports valeur comptable sur valeur de marché des capitaux propres, etc. Modèle binomial d évaluation des options (binomial option pricing model) : Modèle en temps discret permettant de valoriser un contrat à terme optionnel qui repose sur l hypothèse que, à chaque période, le prix de l actif sous-jacent ne peut prendre que deux valeurs. Modèle d actualisation des dividendes (dividend discount model) : Modèle d évaluation des actions qui repose sur la valeur actuelle des dividendes futurs que l entreprise versera. Modèle d actualisation des dividendes augmenté (total payout model) : Modèle d évaluation des actions. Contrairement au modèle d actualisation des dividendes, le prix des actions dans ce modèle repose sur l actualisation de l intégralité des flux monétaires dont bénéficient les actionnaires (dividendes et rachat d actions). Modèle d évaluation des actifs financiers, MEDAF (Capital Asset Pricing Model, CAPM) : Modèle de valorisation des actifs financiers qui indique que, à l équilibre, l espérance de rentabilité d un actif risqué est fonction de son risque systématique, mesuré par son bêta, du prix du risque, évalué par la prime de risque du marché et du taux d intérêt sans risque. Modèle d évaluation par arbitrage, MEA : Voir Arbitrage Pricing Theory. Modèle de Black et Scholes (Black-Scholes option pricing model) : Modèle en temps continu permettant de valoriser une option européenne. Il est possible de parvenir à cette formule en partant du modèle binomial d évaluation des options et en faisant tendre la longueur des périodes vers 0 et le nombre de périodes vers l infini. Modèle de Gordon-Shapiro ou modèle de croissance constante du dividende (constant dividend growth model) : Modèle d évaluation d une action par actualisation des dividendes futurs, qui repose sur l hypothèse simplificatrice d un taux de croissance du dividende constant à l infini. Modèle des flux de trésorerie disponibles actualisés (Discounted free Cash Flow model, DCF) : Méthode d estimation de la valeur d une entreprise reposant sur l actualisation de ses flux de trésorerie disponibles futurs, à un taux d intérêt tenant compte du risque inhérent à ces flux. Modèle multifactoriel (multifactor model) : Modèle reposant sur la prise en compte d au moins deux facteurs de risque systématique. Voir également Arbitrage Pricing Theory Pearson France Finance d entreprise, 3 e édition

19 Modèle multifactoriel à la Fama-French-Carhart (Fama-French-Cahart factor specification) : Dans ce modèle, outre le facteur de risque de marché, les facteurs de risque additionnels sont les rentabilités du portefeuille SMB (pour Small-Minus-Big), celles du portefeuille HML (pour High-Minus-Low) et celles du portefeuille momentum. Voir Portefeuille Small-Minus-Big, Portefeuille High-Minus-Low et Portefeuille momentum. Moins-value : Voir Gain en capital. Multiple (valuation multiple) : Rapport de la valeur de l entreprise à une variable de taille ou de capacité à produire des flux de trésorerie. Multiple de trésorerie (cash multiple ou multiple of money ou absolute return) : Trésorerie reçue rapportée à la trésorerie investie. Mythe de la dilution (dilution fallacy) : Idée selon laquelle l émission d actions nouvelles réduit, à elle seule, la valeur des actions existantes. N Nantissement des créances clients (pledging of accounts receivable) : Accord entre un prêteur et un emprunteur, par lequel le prêteur accepte de recevoir comme collatéral d un prêt tout ou partie des créances clients de l emprunteur. En général, le montant du prêt est égal à une fraction des créances clients ayant fait l objet du nantissement. Nantissement des stocks (floor planning ou trust receipts loan) : Prêt bancaire utilisant comme collatéral tout ou partie des stocks de l entreprise. Ces stocks permettront lors de leur vente de rembourser le crédit. Nasdaq : Le Nasdaq (National Association of Securities Dealer Automated Quotation) est le deuxième marché boursier américain en termes de capitalisation, derrière le New York Stock Exchange, mais le premier marché américain en nombre de valeurs. Il regroupe les entreprises appartenant aux secteurs des nouvelles technologies. New York Stock Exchange, NYSE : Premier marché boursier américain en termes de capitalisation. Les plus grandes entreprises américaines et mondiales sont cotées sur ce marché. Le NYSE a fusionné avec Euronext en 2007 pour donner naissance à NYSE-Euronext. Nikkei : Indice boursier composé des 225 valeurs les plus importantes de la Bourse de Tokyo. Nœud d événement (information node) : Point d un arbre de décision à partir duquel le futur dépend d un événement à propos duquel l agent est actuellement dans l incertitude. Nœud de décision (decision node) : Point d un arbre de décision auquel une décision doit être prise.note de crédit (credit rating). Note assignée par une agence de notation à un emprunteur mesurant la probabilité estimée de défaillance de celui-ci. Notionnel (notional principal) : Montant nominal. NYSE-Euronext : Euronext était une entreprise de marché paneuropéenne créée en 2000 par la fusion des Bourses de Paris, d Amsterdam et de Bruxelles, rejointes en 2002 par la Bourse du Portugal et le Liffe londonien. Euronext a fusionné avec le NYSE en 2007 pour donner naissance à NYSE-Euronext, premier groupe mondial de places boursières. O OAT : Voir Obligation assimilable du Trésor. Obligation (bond) : Une obligation est un titre de créance négociable, émis par une entreprise, un État ou une collectivité territoriale. Chaque obligation représente une fraction d un emprunt et donne à ce titre le droit au remboursement futur du montant prêté et à des intérêts. Obligation «pourrie» ou obligation de pacotille (junk bond) : Obligation très spéculative (note de l émetteur égale ou inférieure à Caa ou CCC), présentant un risque de non-remboursement très élevé. Obligation à bon de souscription d actions, OBSA : Obligation à laquelle est associé le droit d acheter des actions à un prix et pendant une période définis à l avance. Obligation à clause de remboursement anticipé ou obligation callable (callable bond) : Obligation dont une clause permet à l émetteur de rembourser le titre avant l échéance, à un prix déterminé dans le contrat. En général, ces clauses prévoient des périodes initiales et finales pendant lesquelles le remboursement anticipé n est pas possible. Obligation à coupons ou obligation couponnée (coupon bond) : Obligation qui verse des intérêts à intervalles réguliers jusqu à sa maturité Pearson France Finance d entreprise, 3 e édition

20 Obligation à haut rendement ou obligation spéculative (high-yield bond ou speculative-grade bond) : Obligation émise par une entreprise dont la note donnée par les agences de notation est inférieure à «qualitéinvestissement» (note inférieure à Ba ou BB). Compte tenu du risque de défaillance de l émetteur, une telle obligation offre une rentabilité élevée. Obligation à long terme (long bond) : Obligation dont la maturité initiale est supérieure à 20 ans. Obligation asset-backed (asset-backed bond) : Obligation émise par une entreprise qui désigne explicitement certains de ses actifs comme collatéraux du prêt, la vente de ceux-ci servant à rembourser les obligataires en cas de défaillance de l emprunteur. Obligation assimilable du Trésor, OAT (treasury bond ou T-bond) : Les obligations assimilables du Trésor constituent la forme privilégiée du financement à long terme de l État. Ce sont des titres assimilables, émis pour des durées de sept à 50 ans. Outre les OAT classiques, il existe des OAT : à taux variable (OAT TEC 10), démembrées (STRIPS), indexées sur l inflation française (OATi) ou européenne (OAT i). Les obligations indexées sur l inflation (en anglais TIPS, pour Treasury Inflation Protected Securities) versent un coupon annuel dont le montant évolue au rythme de l inflation. Obligation bulldog (bulldog bond) : Terme qualifiant une obligation étrangère émise au Royaume-Uni. Obligation convertible (convertible bond) : Obligation permettant à l investisseur de demander la conversion de son titre de dette en action. Le taux de conversion (le nombre d actions par obligation échangée) est déterminé lors de l émission de l obligation. Obligation démembrée : Obligation dont le droit aux coupons a été séparé du droit au remboursement du principal. Les deux droits peuvent s acheter ou se vendre de manière indépendante sur le marché. En général, les obligations faisant l objet d un démembrement ont été émises par des États. Obligation des collectivités territoriales (municipal bond) : Obligation émise par une ville, un département ou n importe quelle collectivité territoriale. L émission de telles obligations est très développée aux États-Unis, où les États disposent d une grande autonomie financière. Obligation domestique (domestic bond) : Obligation émise par une entreprise implantée dans le pays considéré, échangée sur le marché national et dans la monnaie du pays. Des investisseurs étrangers peuvent bien entendu acheter des obligations domestiques. Obligation émise en dessous du pair (Original Issue Discount, OID) : Obligation dont le prix d émission est inférieur à sa valeur nominale. Ces obligations offrent une prime d émission à leurs acquéreurs. À l émission, ces obligations offrent un taux de coupon inférieur à la rentabilité à l échéance des obligations de mêmes caractéristiques présentes sur le marché. Obligation étrangère (foreign bond) : Obligation émise dans un pays donné par une entreprise ou un État étranger. Les obligations se traitent sur le marché d émission et dans la monnaie du pays d émission. Obligation globale (global bond) : Obligation proposée simultanément à la vente sur plusieurs marchés nationaux. À la différence des euro-obligations, les obligations globales peuvent être émises dans la monnaie de l émetteur. Obligation on-the-run (on-the-run bond) : Obligations les plus récemment émises pour une maturité donnée. Par convention, ce sont les obligations on-the-run qui sont utilisées pour construire la courbe des taux. Obligation perpétuelle (consols) : Obligation sans échéance qui donne à leur porteur le droit à un coupon tous les ans, à l infini. Ces obligations sont relativement courantes au Royaume-Uni. Obligation privée ou obligation corporate (corporate bond) : Obligation émise par une entreprise. Obligation qualité-investissement (investment-grade bond) : Obligation dont l émetteur est bien noté par les agences spécialisées (note entre AAA et BBB) et dont la probabilité de défaillance est très faible. Obligation samouraï (samouraï bond) : Terme qualifiant une obligation étrangère émise au Japon. Obligation souveraine (sovereign bond) : Titre de dette émis par un État. Obligation yankee (yankee bond) : Terme qualifiant une obligation étrangère émise aux États-Unis. Obligation zéro-coupon (zero-coupon bond) : Obligation donnant droit à un flux unique, à la maturité de l obligation. Ce flux unique constitue l intégralité de la rémunération des obligataires. Offre à prix ferme (fixed-price IPO) : Méthode utilisée pour placer les titres dans le public lors d une introduction en Bourse. L offre est faite à un prix fixé à l avance pour les titres. En cas d insuffisance de la demande, l offre sera en général retirée. En cas d excès de demande, les investisseurs ne recevront qu une fraction des actions qu ils souhaitaient. Offre à prix ouvert (auction IPO) : Méthode utilisée pour placer les titres dans le public par un processus d enchères qui permet de fixer le prix d introduction assurant l équilibre de l offre et de la demande. Offre publique d achat, OPA (takeover ou tender offer) : Procédure suivie par une entreprise initiatrice pour proposer aux actionnaires d une entreprise cible de racheter leurs actions, afin de prendre le contrôle de la 2014 Pearson France Finance d entreprise, 3 e édition

Chapitre 2 : l évaluation des obligations

Chapitre 2 : l évaluation des obligations Chapitre 2 : l évaluation des obligations 11.10.2013 Plan du cours Flux monétaires, prix et rentabilité Bibliographie: caractéristiques générales Berk, DeMarzo: ch. 8 obligations zéro-coupon obligations

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