Les Bassins Hydrauliques du Maroc 1. PRESENTATION

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les Bassins Hydrauliques du Maroc 1. PRESENTATION"

Transcription

1 1. PRESENTATION L unité Souss Massa se situe au centre géographique du Maroc et couvre une superficie de l ordre de km², renfermant trois bassins versants drainés par les principaux cours d eau : le bassin versant de l Oued Souss ( km²) ; le bassin versant du Massa et de Chtouka (6.000 km²) ; le bassin versant des Oueds Tamraght et Tamri (2.480 km²). Situés entre l Océan Atlantique et les montagnes du Haut Atlas et de l Anti Atlas, ces bassins ont des superficies réparties approximativement entre 25 % de zones de plaine et 75 % de zones de montagne. Les deux principales plaines sont la plaine du Souss (4.150 km²) et la plaine des Chtouka (1.260 km²). Sur le plan administratif, la zone du Souss Massa couvre entièrement la préfecture d Agadir Ida Outanane, la préfecture d Inezgane Ait Melloul, la Province de Taroudant ainsi qu une part importante de la Province de Tiznit. Elle déborde légèrement sur les provinces d Essaouira et de Chichaoua au Nord. Le Bassin Hydraulique de Souss-Massa 376

2 La population est actuellement de près de habitants dont près de 53% en milieu rural. Le climat de la région est aride à semi-aride ; il varie du type humide, à hiver froid sur les sommets du Haut Atlas Occidental à prè-saharien, à hiver frais en plaine. La proximité de l Océan et l influence du courant froid des Canaries atténuent le climat de la zone et la barrière montagneuse de l Anti-Atlas contribue à la protection contre les vents du Sud. Les températures moyennes annuelles varient de 14 C sur le Haut-Atlas au Nord à 20 C sur l Anti-Atlas au Sud. Les températures journalières minimale et maximale atteignent respectivement -3 C et 49 C. La pluviométrie présente une grande variabilité spatiale et temporelle. Les moyennes des précipitations sont de l orde de 280 mm sur le Souss, 265 mm sur le Massa, 390 mm sur le bassin du Tamraght et 370 mm sur le bassin du Tamri. L évaporation moyenne annuelle varie entre 1400 mm en montagne et près de la côte atlantique et 2000 mm en plaine. En général la région est relativement ventée. Le «Chergui» vent d Est chaud, peut souffler en été et en automne. La vitesse moyenne annuelle du vent est de l ordre de 3 km/h en montagne et 5 km/h en plaine. Le Bassin Hydraulique de Souss-Massa 377

3 600 mm ère période de sécheresse Période équilibrée 2 ème période de sécheresse 3 ème 4 ème période de période de sécheresse sécheresse Période pluviométrique La dégradation spécifique des sols varie de 340 à 660 t/km²/an selon les caractéristiques géologiques et géomorphologiques des tronçons de la région. L agriculture constitue l activité économique principale de la région. Le potentiel en terres irrigables y est de l ordre de ha. La superficie irriguée, située principalement dans le bassin du Souss, s étend sur ha dont près de 60 % est irriguée de manière moderne. En terme de production, les maraîchages occupent 34 %, les agrumes 25 %, les céréales 10 % et l élevage 28 %. La production d agrumes et de maraîchages primeurs contribue à plus de 50 % de la production nationale et du volume des exportations. La production minière de la zone est très faible et les industries de transformation ne représentent que 4% de l industrie nationale. Elles sont essentiellement constituées d unités agro-industrielles pour le conditionnement des fruits et légumes. Le tourisme constitue la deuxième activité économique de la région. Avec une capacité d hébergement de l ordre de lits classés, la région dispose de près de 30 % de la capacité d hébergement nationale. Le Bassin Hydraulique de Souss-Massa 378

4 2. RESSOURCES EN EAU 2-1. Les eaux de surface Les ressources en eau de surface sont limitées et très irrégulières. Les débits des oueds présentent une forte irrégularité interannuelle. Ils ne sont pérennes que sur leurs cours de montagne et de piémont et ne coulent que pendant de courtes périodes où surviennent des crues, parfois rapides et violentes. L apport moyen en eau de la région est évalué à 600 Mm 3 /an. Les apports minimum et maximum enregistrés sont respectivement de 35 Mm 3 ( ) et Mm 3 ( ). Le Bassin du Souss Les principaux affluents drainés par l oued Souss sont ceux de la rive droite, dont les plus importants sont l oued Issen et ceux du Haut Souss. Le régime hydrologique de l oued Souss est caractérisé par une forte irrégularité saisonnière et interannelle. Le maximum des apports intervient pendant les mois de Janvier, Février et Mars et le minimum est observé en Août. L apport moyen du bassin du Souss est évalué à 390 Mm 3 /an. Au niveau du barrage Aoulouz, il est de 170 Mm 3 /an. Le Bassin du Massa Le bassin du Massa est drainé par les oueds d Amaghous et d Assaka, qui prennent tous deux naissances dans la partie atlantique de l Anti-Atlas. Les apports moyens annuels de l oued Massa sont évalués à 130 Mm 3. La crue historique maximale observée en décembre 1957 a atteint un débit de pointe de m 3 /s et un volume de Le Bassin Hydraulique de Souss-Massa 379

5 300 Mm 3 en 6 jours. La crue maximale observée en 1996 a atteint un débit d environ m 3 /s et un volume de 175 Mm 3. Les Bassins côtiers Les bassins côtiers atlantiques sont drainés par deux principaux oueds, le Tamri et le Tamraght, qui prennent leur source dans le Haut-Atlas Occidental. Les apports moyens annuels 2000 sont évalués à 65 Mm pour l oued Tamri et Mm pour l oued 0 Moy Max Min Tamraght Apports Mm3/an Apports en eau de surface Bassin du Souss Massa En 1983, la crue historique maximale observée sur l oued Tamri a atteint un débit de pointe de m 3 /s et un volume de près de 60 Mm 3. Par contre, la crue de 1996, a connu un débit de m 3 /s et un volume de 52 Mm Les eaux souterraines La région du Souss Massa comprend deux principales unités hydrogéologiques : la nappe du Souss et la nappe des Chtouka. La nappe du Souss Le bassin hydrogéologique de la nappe du Souss s étend sur une superficie de km². Il est limité au Nord par le Haut Atlas, au Sud par l Anti-Atlas et débouche à l Ouest sur l Océan Atlantique. Le Bassin Hydraulique de Souss-Massa 380

6 Constituée par les formations de remplissage de la vallée dont l âge va de l Eocène au quaternaire, elle constitue le réservoir phréatique le plus important du pays et joue un rôle primordial dans le développement économique et social de la région du Souss. La baisse que connaît la piézomètrie de cette nappe, en raison de la surexploitation par puits et forages et de la sécheresse qui sévit dans la région depuis les années 1970, s est traduite par l assèchement progressif des résurgences, des sources et des khettaras. Actuellement, la contribution de la nappe dans le débit de base de l Oued Souss est négligeable alors qu elle était importante durant la période L analyse des bilans de la nappe a montré que le déstockage des ressources non renouvelables varie entre 100 et 370 Mm 3 /an. M m Evolution du bilan de la nappe de Souss Sorties Entrées Le déstockage évalué depuis 1968 serait de l ordre de 7 Milliards de m 3. La baisse moyenne du niveau piézomètrique engendrée varie entre 0.5 m/an et 3 m/an. Le Bassin Hydraulique de Souss-Massa 381

7 Nappe des Chtouka La plaine des Chtouka, qui Evolution du bilan de la nappe de Chtouka s étend sur 100 une superficie de 80 plus de km², 40 constitue 20 une extension de la plaine du sorties entrées Souss vers le Sud-Ouest. Elle est limitée au Nord par la route d Agadir- Biougra, à l Est par les affleurements des formations primaires de l Anti-Atlas, au Sud par l Oued Massa et à l Ouest par l Océan. L analyse du bilan permet de constater que la nappe de Chtouka est également déficitaire. Le déficit est actuellement de près de 60 Mm 3. Mm3 3. QUALITE DES RESSOURCES EN EAU 3-1. Les sources de pollution Les pollutions domestique et agricole constituent les principales sources de pollution des eaux dans le bassin du Souss Massa. En effet, dans les plaines de Souss et des Chtouka, l activité agricole est particulièrement bien développée. Pollution Domestique Le bassin de Souss Massa enregistre une pollution domestiques globale estimée à : - 22 tonnes de produits oxydés ; - 6 tonnes de produits azotés ; Le Bassin Hydraulique de Souss-Massa 382

8 - 1 tonne des produits phosphatés. Le Grand Agadir représente 80% de la pollution totale des villes dans le bassin. La pollution domestique est d environ équivalent /habitant. Pour lutter contre la pollution domestique, des efforts importants ont été déployés par la réalisation de stations d épuration. On peut citer pour : Le Grand Agadir: la station de traitement en cours de réalisation (1ère tranche) ; Le centre de Drarga : la station d épuration par le sol ; Le centre de Ben Sergao : la station pilote d épuration par le sol. Pollution industrielle Les industries de transformation de poisson du Grand Agadir, les industries agro-alimentaires, les huileries, les centrales laitières et quelques tanneries sont les principales industries polluantes dans le bassin de Souss Massa à raison de : équivalent/habitant due aux industries à la périphérie des villes équivalent/habitant due aux industries situées à l extérieur des villes. Pollution agricole Le potentiel en terres irrigables de l ensemble de la zone est de l ordre de Ha. La production d agrumes et de maraîchage primeurs constitue respectivement 48% et 75% de la production nationale. L emploi intensif des fertilisants et de produits phytosanitaires se traduit par une pollution agricole diffuse Le Bassin Hydraulique de Souss-Massa 383

9 qui constitue une source de pollution des ressources en eau souterraine, principale ressource pour l alimentation en eau potable de la région. Pollution par les décharges publiques Les décharges publiques non contrôlées constituent une source de pollution non négligeable. En plus de leur localisation en général à côté des villes et parfois dans le lit de l oued, elles dégagent des lixiviats qui peuvent atteindre les eaux souterraines selon la géologie du site Qualité des eaux Les eaux de l Oued Souss et de ses affluents sont de bonne qualité dans la partie amont en raison de leur salinité relativement faible et de l absence de pollution organique. La partie aval ne présente pas d écoulement à l exception des rejets des eaux usées des centres d Ouled Teima, d Ait Melloul et d Inezgane. Réseau de surveillance de la qualité de l eau du bassin de Souss Massa Le Bassin Hydraulique de Souss-Massa 384

10 14% 14% Excellente Bonne 72% Très mauvaise Répartition du niveau de qualité des eaux de surface Les eaux souterraines de la nappe de Souss sont de bonne qualité. Néanmoins on observe par endroit des salinités élevées ou des signes de pollution azotée d origine domestique et/ou agricole. Par contre, au niveau de la nappe des Chtouka, les eaux sont de qualité moyenne à mauvaise. Les teneurs en nitrates en sont responsables pour une très grande partie des stations. Ceci est probablement dû à l intensification agricole dans la région. 4. MOBILISATION ET UTILISATION DES RESSOURCES EN EAU 4-1. L effort de mobilisation Les eaux de surface Les grands ouvrages hydrauliques réalisés dans le bassin permettent de mobiliser en année moyenne près de 330 Mm 3 pour l irrigation de près de ha, la fourniture de l eau potable des agglomérations du Grand Agadir et de Tiznit-Sidi Ifni (12 Mm 3 ) et la recharge artificielle de la nappe du Souss (près de 162 Mm 3 /an). Le Bassin Hydraulique de Souss-Massa 385

11 Réalisée grâce aux eaux mobilisées par le barrage d Aoulouz, la recharge de la nappe du Souss a été également renforcée par le barrage Imi El Kheng (1993) et par 9 seuils réalisés le long du lit de l oued Souss : Lalla Tamsist, Hamria, Kharouba, Bahsia, Freija amont, Freija aval, Msafer, Sidi Amara, Souiguia. Le nouveau barrage Mokhtar Soussi, mis en service en 2002, vient renforcer la mobilisation des eaux de surface du Souss, et permettra avec le barrage Aoulouz, d assurer la satisfaction des eaux d irrigation de la zone d El Guerdane dont le service est délégué à la société concessionnaire Aman Souss. Outre les grands barrages, des petits barrages et quelques lacs collinaires sont également réalisés dans la région du plan. Ces Ouvrages sont destinés à l irrigation, l abreuvement du cheptel, et à la lutte contre les inondations. Les eaux de surface sont également mobilisées par les prélèvements au fil de l eau. Ces prélèvements sont estimés en moyenne à près de 140 Mm 3 /an. Barrage Mise en Capacité service (Mm 3 ) But Youssef Ben Tachfine ,0 I, AEPI Abdelmoumen ,0 E,I,AEPI Dkhila ,7 Compensation Aoulouz ,0 AN Imin El Kheng ,0 I,AN Moukhtar Soussi ,0 I Moulay Abdellah ,0 AEPI Ahl Souss ,0 AEP,I TOTAL Aménagements hydrauliques existants Outre les grands barrages, des petits barrages et quelques lacs collinaires sont également réalisés dans la région du Le Bassin Hydraulique de Souss-Massa 386

12 plan. Ces Ouvrages sont destinés à l irrigation, l abreuvement du cheptel, et à la lutte contre les inondations. Les eaux de surface sont également mobilisées par les prélèvements au fil de l eau. Ces prélèvements sont estimés en moyenne à près de 140 Mm 3 /an. Situation des aménagements hydrauliques existants Les eaux souterraines Les eaux souterraines jouent un rôle important dans la satisfaction des besoins en eau. Cependant, elles sont très fortement sollicitées et accusent un important déficit de ré-alimentation, évalué en moyenne, à près de 360 Mm 3 /an au niveau de la nappe du Souss. Les prélèvements d eau souterraine de la nappe du Souss sont passés de 200 Mm 3 en 1970 à près de 690 Mm 3 actuellement. Cet accroissement est dû au développement Le Bassin Hydraulique de Souss-Massa 387

13 hydro-agricole que connaît la région, particulièrement dans le secteur moderne privé. Le bilan de la nappe de Chtouka est actuellement déficitaire sous l effet conjugué de la sécheresse et des pompages agricoles. Le déficit est de l ordre de 60 Mm 3 /an. Les prélèvements bruts sont évalués à 90 Mm 3 /an. La situation de ces nappes est critique. Il est indispensable de limiter leur surexploitation par la réduction des prélèvements des eaux souterraines par la promotion de l usage de techniques économes d eau Utilisation de l eau Le volume d eau utilisé dans le bassin du Souss Massa s élève à environ 1100 Mm 3 provenant pour 68% des eaux souterraines. L agriculture irriguée utilise plus de 95% des ressources en eau mobilisées dans le bassin. Le volume d eau affecté à l AEPI s élève à 50 Mm 3 essentiellement assurés à partir des eaux souterraines (près de 76%). Les principaux centres urbains sont alimentés comme suit : L agglomération du Grand Agadir s alimente à partir des eaux de surface (complexe Abdelmoumène Dkhila) à hauteur de 37% (2002), et des eaux souterraines (nappe de Souss-Chtouka) à hauteur de 63% (2002); L AEP du centre de Biougra est assurée à partir de la nappe de Chtouka ; La ville de Taroudant est alimentée à partir des eaux de la nappe du Souss; Les villes de Tiznit et de Sidi Ifni qui se trouvent hors de la limite du bassin du Souss-Massa, mais s alimentent à partir de l adduction du barrage Youssef Ben Tachfine. Le Bassin Hydraulique de Souss-Massa 388

14 Le volume Utilisation Eau de Eau TOTAL d eau de l eau surface souterraine (Mm 3 /an) affecté à AEPI l agriculture Irrigation s élève à TOTAL près de 1050 Mm 3, pour l irrigation de plus de ha, dont 68% proviennent des nappes d eau souterraine. En milieu rural, le taux d accès à l eau potable est passé de 14% en 1994 à plus de 82% à fin DEVELOPPEMENT DES RESSOURCES EN EAU 5-1. La demande en eau Le développement Besoins en eau (Mm 3 ) socio-économique Usage que connaît le bassin a engendré AEPI une évolution Irrigation importante des Total besoins en eau, aussi bien dans le secteur de l approvisionnement en eau potable et industrielle que dans le secteur agricole. L eau potable L évolution des besoins en eau potable et industrielle est basée sur l évolution de la population qui atteindrait près de habitants à l horizon Les objectifs de base du secteur de l eau potable et les hypothèses prises en compte pour l élaboration des prévisions de la demande en eau potable et industrielle dans la zone du plan sont les suivantes : Le Bassin Hydraulique de Souss-Massa 389

15 L amélioration du niveau de desserte pour atteindre une moyenne de 90% à 95% en 2000 et 98% en 2020 pour les grandes villes (Agadir, Taroudant, Tiznit ) et 70% à 90% pour les centres urbains dont la population est inférieure à habitants; L amélioration du rendement de distribution pour atteindre un objectif de près de 80% en l an Pour le milieu rural, la demande en eau potable globale du milieu rural est estimée à près de 11,2 Mm 3 en l an La demande en eau future pour l arrosage des espaces verts et des terrains de loisirs est estimée en 2020 à près de 15 Mm 3. L agriculture Le développement hydro-agricole qu a connu la zone depuis les années 1970 s est également traduit par une augmentation importante de la demande en eau d irrigation évaluée actuellement à près de 1100 Mm 3. A l horizon 2020, la superficie irriguée devrait évoluer de ha en 2003 pour atteindre près de ha. Les besoins en eau sont estimés à près de 1030 Mm 3, soit une diminution de presque 10% Zone Superficie Ha Eau de surface Eaux souterr. Superficie Ha Eau de surface Eaux souterr. Souss Massa Tamri Tamraght - TOTAL Evolution des besoins en eau d irrigation Le Bassin Hydraulique de Souss-Massa 390

16 5-2. Aménagements hydrauliques projetés Les barrages L évolution des possibilités de mobilisation des eaux de surface a nécessité la réalisation d un inventaire exhaustif des sites favorables à la construction de barrages dans les bassins où le taux de régularisation actuel peut encore être amélioré, essentiellement dans les oueds Tamri, Tamraght et Souss : l Oued Tamri, proche de la ville d Agadir, constitue la meilleure alternative pour satisfaire les besoins d AEPI de cette ville à moyen et long termes ; les études effectuées sur l oued Tamraght n ont pas montré l existence de site favorable à la construction d un grand barrage. Cependant, compte tenu de la proximité de la ville d Agadir, des études complémentaires sont souhaitables pour examiner d autres possibilités de mobilisation des ressources en eau ; les sites identifiés sur les affluents rive droite de l oued Souss présentent un intérêt particulier pour éviter les pertes d eau à la mer. Ces sites ont été retenus compte tenu de leurs effets positifs sur le bilan global ressources-besoins en particulier pour organiser la recharge de la nappe du Souss et pour le développement de la PMH. Le Bassin Hydraulique de Souss-Massa 391

17 Barrage Cours d eau Capacité (Mm 3 ) But Volume régularisé (Mm 3 ) Tamtaght Tamtaght 50 AEPI 14,5 Aguera Oukil Tamtaght 25 AEPI 12,5 Tamri Tamri 60 AEPI 12,0 Lemdad aval Lemdad 10 Recharge Souss 3,2 Igui N Ouaka Nokhel 10 Recharge Souss 4,0 Sidi Abdellah Waar 10 Recharge Souss 8,2 Imerguen Imirgané 23 Recharge Souss 11,3 TOTAL Barrages projetés dans le bassin du Souss-Massa La mobilisation des eaux de surface pourrait être complétée par la réalisation de petits barrages pour assurer des besoins en eau dispersés et de moindre importance. 17 barrages totalisant une capacité totale de 17.5 Mm 3 ont été identifiés dans la région notamment pour renforcer l irrigation et l abreuvement du cheptel. La mobilisation des eaux souterraines La nappe du Souss connaît actuellement un déficit de l ordre de 360 Mm 3 /an, la situation est critique et il est indispensable d arrêter la surexploitation de cette nappe à la fois par le renforcement de sa recharge artificielle et par la réduction des prélèvements des eaux souterraines par la promotion de l usage de techniques économes d eau. Concernant la nappe des Chtouka, le bilan est déficitaire de 60 Mm 3. Les mesures à prendre consistent à réduire les prélèvements d eau souterraine dans sa partie Nord en favorisant l utilisation de techniques économes en irrigation. Le Bassin Hydraulique de Souss-Massa 392

18 5-3. Orientations stratégiques de développement des ressources en eau La confrontation de la demande en eau aux ressources en mobilisables montre que malgré la mobilisation de la quasi totalité des apports de surface (avec un taux de 85% à l horizon 2020), la demande en eau ne pourra être satisfaite que par le maintien de la surexploitation accrue de la nappe du Souss-Chtouka et de restrictions importantes en période de sécheresse. Le scénario de développement des ressources en eau retenu dans le cadre du Plan Directeur d Aménagement des Ressources en Eau du Souss-Massa permet d atténuer moyennant plusieurs dispositions ce déficit observé au niveau de la nappe. La réalisation des projets définis par le plan d aménagement du bassin de Souss-Massa, adopté en juin 2001 lors de la 9ème session du CSEC, permettra de porter le volume d eau mobilisé à près de 990 Mm 3 en Le taux de mobilisation sera de l ordre de 85% pour les eaux de surface. En plus de l effort de mobilisation des ressources en eau conventionnelles à partir des barrages et des eaux souterraines, les possibilités d utilisation des eaux usées épurées et du dessalement des eaux de mer seront également exploitées afin d atténuer l effet du déficit en eau de la région : La réutilisation des eaux usées épurées dans le bassin de Souss-Massa a le double avantage de protéger le milieu récepteur et de permettre un gain de productivité de ressources en eau non négligeable évalué à près de 15 Mm 3. En effet, le potentiel d eau usée, évalué à 15 Mm 3 en 2003 et 37 Mm 3 à l horizon 2020 constituerait une ressource utile de substitution aux eaux souterraines actuellement trop sollicitées. Le grand Agadir offre à ce titre des potentialités en eaux Le Bassin Hydraulique de Souss-Massa 393

19 usées, pouvant être utilisées dans l arrosage des espaces verts et des infrastructures de loisirs. Le dessalement de l eau de mer devrait constituer, à terme, un ultime recours, pour l eau potable, une fois que toutes les ressources en eau seraient mobilisées. En plus de l infrastructure hydraulique de mobilisation de l eau, le développement des ressources en eau de la zone du Souss-Massa nécessite la réalisation des projets suivants : Equipement ou modernisation de près de ha et reconversion à la micro-irrigation d une superficie agrumicole de près de ha ; Réalisation de l adducteur reliant le barrage Aoulouz et le périmètre de Sebt El Guerdane ; l aménagement hydro-agricole des périmètres El Guerdane, l extension des Chtouka Nord, la deuxième tranche de réhabilitation et les périmètres du piémont; Réalisation des stations d épuration des eaux usées du Grand Agadir et des ouvrages d adduction des eaux épurées du Grand Agadir pour l arrosage des espaces verts ; Réalisation des projets d adduction d eau potable; Généraliser l eau en milieu rural en 2007 en orientant le programme PAGER vers : - des études poussées pour la prospection des eaux souterraines basées sur les nouvelles techniques telles que la télédétection, la géophysique magnétique, - la mobilisation des sources jusqu alors utilisées uniquement pour l irrigation, Le Bassin Hydraulique de Souss-Massa 394

20 - adductions régionales à partir des barrages ou champs captants situés dans des zones de bonne productivité, - la réalisation des lacs collinaires et les métfias Aménagements hydrauliques projetés Le Bassin Hydraulique de Souss-Massa 395

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau ROYAUME DU MAROC Secrétariat d État chargé de l Eau et de l Environnement Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau Mohamed HACHIMI Du 08 au 09/07/2009 à Tunis Gouvernance au niveau des Agences

Plus en détail

CONCEPTION PARTICIPATIVE D UN PROJET COLLECTIF D IRRIGATION LOCALISÉE DANS LE PÉRIMÈTRE DE PMH FOUM EL ANCER (BÉNI MELLAL)

CONCEPTION PARTICIPATIVE D UN PROJET COLLECTIF D IRRIGATION LOCALISÉE DANS LE PÉRIMÈTRE DE PMH FOUM EL ANCER (BÉNI MELLAL) CONCEPTION PARTICIPATIVE D UN PROJET COLLECTIF D IRRIGATION LOCALISÉE DANS LE PÉRIMÈTRE DE PMH FOUM EL ANCER (BÉNI MELLAL) M. KUPER, A. HAMMANI ET B. JAOUADI FIGURE 51 Atelier de restitution du projet

Plus en détail

VERS UNE GESTION OPTIMALE DES RESSOURCES EN EAU. EXEMPLE DE LA TUNISIE.

VERS UNE GESTION OPTIMALE DES RESSOURCES EN EAU. EXEMPLE DE LA TUNISIE. VERS UNE GESTION OPTIMALE DES RESSOURCES EN EAU. EXEMPLE DE LA TUNISIE. Habaieb H*., Albergel J.** * Institut National Agronomique de Tunisie ** Mission IRD de Tunis RESUME La Tunisie reçoit en moyenne

Plus en détail

Les Bassins Hydrauliques du Maroc 1. PRESENTATION

Les Bassins Hydrauliques du Maroc 1. PRESENTATION 1. PRESENTATION Les bassins côtiers méditerranéens s'étendent du bassin de l'oued Rhiss-Nekor à l est au bassin de l'oued Fnidek à l ouest et occupent une superficie de près 6.910 Km 2, leur altitude moyenne

Plus en détail

LE SECTEUR DE L EAU EN JORDANIE : ENJEUX ET ENSEIGNEMENTS. Présentation des enjeux du secteur

LE SECTEUR DE L EAU EN JORDANIE : ENJEUX ET ENSEIGNEMENTS. Présentation des enjeux du secteur LE SECTEUR DE L EAU EN JORDANIE : ENJEUX ET ENSEIGNEMENTS Présentation des enjeux du secteur Avec des taux d accès proches de 100 %, les enjeux de l eau et l assainissement en Jordanie ne sont pas l accès

Plus en détail

EROSION ET ENVASEMENT DES BARRAGES-RESERVOIRS

EROSION ET ENVASEMENT DES BARRAGES-RESERVOIRS REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DES RESSOURCES EN EAU AGENCE NATIONALE DES BARRAGES ET TRANSFERTS EROSION ET ENVASEMENT DES BARRAGES-RESERVOIRS Exposé établi par Mr MANSER Amor

Plus en détail

1. IDENTIFICATION ET LOCALISATION GEOGRAPHIQUE 2. DESCRIPTION DE LA MASSE D'EAU SOUTERRAINE CARACTERISTIQUES INTRINSEQUES

1. IDENTIFICATION ET LOCALISATION GEOGRAPHIQUE 2. DESCRIPTION DE LA MASSE D'EAU SOUTERRAINE CARACTERISTIQUES INTRINSEQUES 1. IDENTIFICATION ET LOCALISATION GEOGRAPHIQUE Codes entités aquifères Code entité V1 Code entité V2 concernées (V1) ou (V2) ou secteurs hydro à croiser : 532a 532b Type de masse d'eau souterraine : Imperméable

Plus en détail

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN REPUBLIQUE FRANCAISE - PREFECTURE DE LA DROME A retourner à : DDT/Service Eau Forêt Espaces Naturels 4 place Laënnec BP 1013 26015 VALENCE CEDEX 04.81.66.81.90 CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE

Plus en détail

Systèmes de stockage simples à installer et économiques

Systèmes de stockage simples à installer et économiques Systèmes de stockage simples à installer et économiques Parallèlement à l accroissement et à l ampleur des événements pluviométriques, l accélération et l augmentation des débits de pointe accentuent de

Plus en détail

janvier 2004- janvier 2006 335 millions Euro (Prêt BAD : 215 millions Euros ; Don CE : 120 millions Euros)

janvier 2004- janvier 2006 335 millions Euro (Prêt BAD : 215 millions Euros ; Don CE : 120 millions Euros) Portefeuille de projet MAROC I. PROJETS RÉCEMMENT ACHEVÉS Prêt de Politique de Développement du secteur de l eau Banque Mondiale Mai 2007 décembre 2007 Assistance technique au Projet d Amélioration de

Plus en détail

Synthèse des réponses au questionnaire

Synthèse des réponses au questionnaire Etat des lieux sur les réseaux et programmes de Monitoring dans les pays partenaires méditerranéens Synthèse des réponses au questionnaire X. Detienne Aquapôle, Université de Liège Réalisé pour le compte

Plus en détail

Elaboration de la Vision et de la Stratégie Eau 2050 de la Tunisie

Elaboration de la Vision et de la Stratégie Eau 2050 de la Tunisie BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT Langue: Français Original: Français Distribution: Limitée REPUBLIQUE DE TUNISIE Elaboration de la Vision et de la Stratégie Eau 2050 de la Tunisie RAPPORT D EVALUATION

Plus en détail

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie.

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie. 1 L eau c est la vie! À l origine était l eau... Lors du refroidissement de la terre, qui était une boule de feu à sa création, les nuages qui l entouraient ont déversé leur eau, formant les mers et les

Plus en détail

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009 Royaume du Maroc PLAN MAROC VERT Mai 2009 ENJEUX Enjeux économiques Contribue pour 19 % du PIB national 15% production 4% Agro industrie Rôle capital dans la stabilité macro économique Enjeux sociaux Emploie

Plus en détail

Évolution du climat et désertification

Évolution du climat et désertification Évolution du climat et désertification FACTEURS HUMAINS ET NATURELS DE L ÉVOLUTION DU CLIMAT Les activités humaines essentiellement l exploitation de combustibles fossiles et la modification de la couverture

Plus en détail

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Forum de l eau de Kyoto Contribution à la session du RIOB «Les progrès réalisés dans le monde dans la gestion intégrée des ressources en eau par bassin» GESTION INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Par M. Jean-Michel

Plus en détail

Congrès INFRA 2014- Montréal Plan d adaptation aux changements climatiques municipal

Congrès INFRA 2014- Montréal Plan d adaptation aux changements climatiques municipal Congrès INFRA 2014- Montréal Plan d adaptation aux changements climatiques municipal Julien St-Laurent, M.Sc.Env. Spécialiste environnement Direction de l Aménagement, gestion et développement durable

Plus en détail

CENTRALES HYDRAULIQUES

CENTRALES HYDRAULIQUES CENTRALES HYDRAULIQUES FONCTIONNEMENT Les différentes centrales hydrauliques Les centrales hydrauliques utilisent la force de l eau en mouvement, autrement dit l énergie hydraulique des courants ou des

Plus en détail

Journée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau

Journée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau Journée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau Etude Volumes Prélevables sur les Usses 2010-2012 5 avril 2013 SMECRU Syndicat Mixte d Etude du Contrat de Rivières des Usses Le bassin

Plus en détail

LA SURVEILLANCE DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES POUR PRODUIRE DE L ÉLECTRICITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ

LA SURVEILLANCE DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES POUR PRODUIRE DE L ÉLECTRICITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ avril 2013 NOTE D INFORMATION LA SURVEILLANCE DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES POUR PRODUIRE DE L ÉLECTRICITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ En tant qu exploitant des centrales de production d électricité, EDF met en

Plus en détail

EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA CONSOLIDATION DU PROGRAMME DE

EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA CONSOLIDATION DU PROGRAMME DE REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L AGRICULTURE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA CONSOLIDATION DU PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE Evaluation

Plus en détail

Présentation : A. A. TOSSA

Présentation : A. A. TOSSA LA BANQUE DE DONNEES INTEGREE (BDI) DE LA DIRECTION GENERALE DE L HYDRAULIQUE Un Outil pour la Gestion des ressources en eau Présentation : A. A. TOSSA 1- Le Service de la Banque de Données Intégrée (SBDI)

Plus en détail

STRATEGIE DE GESTION DES RISQUES DANS LE SECTEUR AGRICOLE

STRATEGIE DE GESTION DES RISQUES DANS LE SECTEUR AGRICOLE Royaume du Maroc Ministère de l Agriculture et de la Pêche Maritime STRATEGIE DE GESTION DES RISQUES DANS LE SECTEUR AGRICOLE Congrès International sur l Assurance et la Réassurance des Risques Agricoles

Plus en détail

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : 41 526Km 2

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : 41 526Km 2 Le contexte global Superficie : 41 526Km 2 Population: 16,34M.(89,6% urbaine: / 10,4% rurale:) 2006 PIB/hab 2007: 35 576 USD Divisions administratives: 12 provinces et 467 communes en nombre variable Régime:

Plus en détail

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Adaptation Aux changements climatiques Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Sommaire Le Le contexte Notion Notion d adaptation Stratégies Stratégies et techniques d adaptation Les Les

Plus en détail

Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013

Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013 Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013 Zones d étude et problématiques Quartiers concernés par l étude 1. Centre ville 2. Schneider Quartier

Plus en détail

Les prélèvements d eau en France en 2009 et leurs évolutions depuis dix ans

Les prélèvements d eau en France en 2009 et leurs évolutions depuis dix ans COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 29 Février 212 Les prélèvements d eau en France en 29 et leurs évolutions depuis dix ans OBSERVATION ET STATISTIQUES ENVIRONNEMENT En 29, 33,4 milliards

Plus en détail

Glossaire : définitions des termes utilisés dans les fiches sur les indicateurs de performance

Glossaire : définitions des termes utilisés dans les fiches sur les indicateurs de performance Glossaire : définitions des termes utilisés dans les fiches sur les indicateurs de performance Au sens des fiches de définition des indicateurs de performance : 1. Parties prenantes Autorité organisatrice

Plus en détail

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Volet eau potable

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Volet eau potable LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Volet eau potable Accroître les soutiens aux projets de territoire Budget total du 10 e programme : 3 653 M dont 3561 M pour

Plus en détail

NOMENCLATURE DES OPERATIONS SOUMISES A AUTORISATION OU A DECLARATION EN APPLICATION DES ARTICLES L. 214-1 A L. 214-3 DU CODE DE L ENVIRONNEMENT

NOMENCLATURE DES OPERATIONS SOUMISES A AUTORISATION OU A DECLARATION EN APPLICATION DES ARTICLES L. 214-1 A L. 214-3 DU CODE DE L ENVIRONNEMENT NOMENCLTURE ES OPERTIONS SOUMISES UTORISTION OU ECLRTION EN PPLICTION ES RTICLES L. 214-1 L. 214-3 U COE E L ENVIRONNEMENT TBLEU E L RTICLE R. 214-1 U COE E L ENVIRONNEMENT (PRTIE REGLEMENTIRE) Consolidée

Plus en détail

Orientations stratégiques en matière de développement minier

Orientations stratégiques en matière de développement minier Ministère de l Energie et des Mines Orientations stratégiques en matière de développement minier Journées Nationales de l Industrie Minérale Marrakech, 23-25 novembre 2005 1 Plan de l exposé Place de l

Plus en détail

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE CONCEVOIR ET GÉRER DES AMAS DE FUMIER SOLIDE AU CHAMP UNE MEILLEURE CONNAISSANCE pour un meilleur environnement En 2002, le Règlement sur les exploitations agricoles (REA) prévoyait l échéance des dispositions

Plus en détail

BILAN DES RESSOURCES EN EAU AU SEIN DU BASSIN VERSANT DU JOURDAIN EN JORDANIE EVOLUTIONS ET PROSPECTIVES SUR LA PERIODE 1950-2025 COURCIER REMY &

BILAN DES RESSOURCES EN EAU AU SEIN DU BASSIN VERSANT DU JOURDAIN EN JORDANIE EVOLUTIONS ET PROSPECTIVES SUR LA PERIODE 1950-2025 COURCIER REMY & BILAN DES RESSOURCES EN EAU AU SEIN DU BASSIN VERSANT DU JOURDAIN EN JORDANIE EVOLUTIONS ET PROSPECTIVES SUR LA PERIODE 190- COURCIER REMY & VENOT JEAN-PHILIPPE BILAN DES RESSOURCES EN EAU AU SEIN DU BASSIN

Plus en détail

Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux de l Odet

Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux de l Odet Commission Locale de l Eau SAGE de l Odet Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux de l Odet III- Enjeux, objectifs et actions 2. Plan d Aménagement et de Gestion des Eaux Novembre 2005 Le Schéma d

Plus en détail

EAU ET MILIEUX AQUATIQUES. Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012

EAU ET MILIEUX AQUATIQUES. Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012 EAU ET MILIEUX AQUATIQUES Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012 Janvier 2007 9 es 2007-2012 programmes des agences de l eau «L Europe s est dotée d un cadre communautaire pour

Plus en détail

Annexe 3 Captation d énergie

Annexe 3 Captation d énergie 1. DISPOSITIONS GENERALES 1.a. Captation d'énergie. Annexe 3 Captation Dans tous les cas, si l exploitation de la ressource naturelle est soumise à l octroi d un permis d urbanisme et/ou d environnement,

Plus en détail

Les techniques alternatives dans la gestion des eaux pluviales. Jean Yves VIAU Directeur Opérationnel

Les techniques alternatives dans la gestion des eaux pluviales. Jean Yves VIAU Directeur Opérationnel Les techniques alternatives dans la gestion des eaux pluviales Jean Yves VIAU Directeur Opérationnel Plan de présentation Présentation Saint Dizier environnement Les techniques alternatives La maîtrise

Plus en détail

Le Plan Départemental de l Eau

Le Plan Départemental de l Eau de l Eau CG1/PIADDT/DAE/MD-LS-9/05/009 de l Eau Son organisation schématique va s appuyer sur : 1. Les infrastructures existantes d intérêt départemental,. Les schémas directeurs territoriaux, 3. Des maillages

Plus en détail

Système de Gestion Informatisée des. Exploitations Agricoles Irriguées avec Contrôle de l Eau

Système de Gestion Informatisée des. Exploitations Agricoles Irriguées avec Contrôle de l Eau MINISTERE DE L AGRICULTURE DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE DIRECTION DU GENIE RURAL PROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITES NATIONALES DE SUIVI DES RESSOURCES EN EAU AXE SUR LA GESTION DE L EAU AGRICOLE Système

Plus en détail

SEMINAIRE SUR LES RISQUES AGRICOLES POTENTIEL AGRICOLE ASSURABLE ET PERSPECTIVES D EVOLUTION

SEMINAIRE SUR LES RISQUES AGRICOLES POTENTIEL AGRICOLE ASSURABLE ET PERSPECTIVES D EVOLUTION REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L AGRICULTURE ET DU DEVELOPPEMNET RURAL SEMINAIRE SUR LES RISQUES AGRICOLES POTENTIEL AGRICOLE ASSURABLE ET PERSPECTIVES D EVOLUTION Communication

Plus en détail

REFERENCES. ES Assainissement & AEP

REFERENCES. ES Assainissement & AEP REFERENCES ES Assainissement & AEP Votre partenaire polyvalent EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT Projet Gazoduc Etudes de tracé, étude topographique et étude du sol pour la réalisation d une bretelle de gaz

Plus en détail

SYTEPOL Syndicat de Transport d Eau Potable de l Ouest de Limoges

SYTEPOL Syndicat de Transport d Eau Potable de l Ouest de Limoges SYTEPOL Syndicat de Transport d Eau Potable de l Ouest de Limoges Origine du projet et création du SYTEPOL Face à des difficultés d approvisionnement en eau potable constatées sur le Sud- Ouest du Département

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

Agriculture paysanne durable: innovations et meilleures pratiques aux fins de transposition et de reproduction à plus grande échelle

Agriculture paysanne durable: innovations et meilleures pratiques aux fins de transposition et de reproduction à plus grande échelle Méthodes innovantes d amélioration sylvo-pastorale: Le cas du projet de lutte participative contre la désertification et de réduction de la pauvreté dans les écosystèmes arides et semi-arides des hauts

Plus en détail

Les technologies IT au service de la. Application àl ORBE. Présentation: Dr Philippe Heller

Les technologies IT au service de la. Application àl ORBE. Présentation: Dr Philippe Heller Les technologies IT au service de la prévision de débitd Application àl ORBE Présentation: Dr Philippe Heller ARPEA AG 2014 1 EIA FR -- e-dric.ch -- EPFL Trépied EPFL Apprendre et innover e-drich Mettre

Plus en détail

Qu est-ce qu un service rendu?

Qu est-ce qu un service rendu? Evaluation économique des services rendus par les écosystèmes Place des inondations Économie et politiques publiques Paris Yann Laurans info@ecowhat.fr Previrisq 2 Comment s évaluent économiquement les

Plus en détail

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES AVANT-PROPOS Le présent document a été réalisé par ASCONIT Consultants, pour le compte du Conseil Général de Haute-Savoie (CG74) dans le cadre du programme 2007-2008 du suivi de la qualité des eaux des

Plus en détail

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8 Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable S e p t e m b r e 2 0 0 8 Le PADD : un Projet Politique Le PADD : un Projet Politique L e S C O T, u n o u t i l a

Plus en détail

L eau va-t-elle manquer?

L eau va-t-elle manquer? Mai 2014 L eau va-t-elle manquer? L essentiel Document rédigé par Bernard Chocat (LGCIE INSA Lyon) Relecteurs : Vazken Andréassian (IRSTEA), Elodie Brelot (GRAIE), Nicolas Chantepy (Agence de l'eau Rhône

Plus en détail

DIAGNOSTIC DU RESEAU D ALIMENTATION EN EAU POTABLE SCHEMA DIRECTEUR

DIAGNOSTIC DU RESEAU D ALIMENTATION EN EAU POTABLE SCHEMA DIRECTEUR COMMUNE DE LA VALLA EN GIER Le Bourg 42131 La Valla-en-Gier DIAGNOSTIC DU RESEAU D ALIMENTATION EN EAU POTABLE SCHEMA DIRECTEUR Rapport de Phase III Juin 2012 ICA ENVIRONNEMENT 6 Rue Emile Noirot - 42300

Plus en détail

LA VILLE ET SON ASSAINISSEMENT. L essentiel

LA VILLE ET SON ASSAINISSEMENT. L essentiel Certu Centre d études sur les réseaux, les transports, l urbanisme et les constructions publiques LA VILLE ET SON ASSAINISSEMENT Principes, méthodes et outils pour une meilleure intégration dans le cycle

Plus en détail

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années.

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. 1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. La figure ci-dessous présente la moyenne sur la France des températures minimales et maximales de l'été (période du 1 er juin

Plus en détail

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004 Service de l Eau Potable Année 2004 1 Ville de VENELLES Comptes rendus d activités Techniques et financières du Service de l Eau Potable Destinataire : Monsieur le Maire de la commune de VENELLES (13770)

Plus en détail

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008 Fiche Technique Production Peu Développée en Languedoc-Roussillon Filière Maraichage Mais doux Septembre 2008 Rédigée par : Julien GARCIA Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Potentiel

Plus en détail

Saida KACHI. Encadrant.uni : Mr A. IDELHAJ. Présenté par: Fidae EL BOURAISSI

Saida KACHI. Encadrant.uni : Mr A. IDELHAJ. Présenté par: Fidae EL BOURAISSI Mémoire microproject touristique professionnel: La valorisation des produits agricoles territoriaux et la création d un nouveau produit touristique «cas de création d un Restaurant Bio» Encadrant.uni :

Plus en détail

Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc?

Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc? Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc?» Le Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) de la baie

Plus en détail

STRATEGIES DE CONDUITE DE L IRRIGATION DU MAÏS ET DU SORGHO DANS LES SITUATIONS DE RESSOURCE EN EAU RESTRICTIVE

STRATEGIES DE CONDUITE DE L IRRIGATION DU MAÏS ET DU SORGHO DANS LES SITUATIONS DE RESSOURCE EN EAU RESTRICTIVE STRATEGIES DE CONDUITE DE L IRRIGATION DU MAÏS ET DU SORGHO DANS LES SITUATIONS DE RESSOURCE EN EAU RESTRICTIVE JM.DEUMIER, B.LACROIX, A.BOUTHIER, JL.VERDIER, M.MANGIN Les cultures irriguées bénéficient

Plus en détail

Demande préalable pour un projet de création ou de modification d'un plan d'eau

Demande préalable pour un projet de création ou de modification d'un plan d'eau Demande préalable pour un projet de création ou de modification d'un plan d'eau Les plans d'eau peuvent avoir des usages différents à savoir agrément, défense contre l'incendie, élevage de poissons, irrigation,

Plus en détail

APPROCHES SIMPLIFIÉES POUR L ÉVALUATION DES PARAMÈTRES DE CONCEPTION POUR LES BASSINS DE FAIBLES DIMENSIONS. Gilles Rivard, ing. M. Sc.

APPROCHES SIMPLIFIÉES POUR L ÉVALUATION DES PARAMÈTRES DE CONCEPTION POUR LES BASSINS DE FAIBLES DIMENSIONS. Gilles Rivard, ing. M. Sc. APPROCHES SIMPLIFIÉES POUR L ÉVALUATION DES PARAMÈTRES DE CONCEPTION POUR LES BASSINS DE FAIBLES DIMENSIONS Gilles Rivard, ing. M. Sc. Québec 15 mars 2012 PRÉSENTATION Particularités des petits bassins

Plus en détail

PRESENTATION DE L AGENCE NATIONALE DES PORTS. Avril 2011

PRESENTATION DE L AGENCE NATIONALE DES PORTS. Avril 2011 PRESENTATION DE L AGENCE NATIONALE DES PORTS Avril 2011 1 Mise en place d un cadre législatif et réglementaire L instauration par la Loi 15-02 de: l obligation d exercice des activités portuaires dans

Plus en détail

Tableau 7: Emissions polluantes scénario «futur avec projet 2014»

Tableau 7: Emissions polluantes scénario «futur avec projet 2014» Projet d ensemble commercial Ametzondo Tableau 7: Emissions polluantes scénario «futur avec projet 2014» Remarques : Aucune émission ne sera prise en compte sur le parking pour un fonctionnement dominical.

Plus en détail

Stratégie du Développement du Gouvernorat de Béja

Stratégie du Développement du Gouvernorat de Béja et de la Planification Stratégie du Développement du Gouvernorat de Béja Entrer 1 Sommaire I - Ressources II - Opportunités III - Filières Economiques 2 I - Ressources oressources naturelles: Des terres

Plus en détail

TERMES DE REFERENCES I. PREAMBULE

TERMES DE REFERENCES I. PREAMBULE «DEVELOPPEMENT D'UN PROGRAMME D'INVESTISSEMENT PRIORITAIRE VISANT L'AMELIORATION DE LA GESTION DES DECHARGES D'ORDURES MENAGERES SAUVAGES A FORT RISQUE SUR L'ENVIRONNEMENT ET LES RESSOURCES NATURELLES

Plus en détail

La couverture des risques agricoles

La couverture des risques agricoles PACIFICA - ASSURANCES DOMMAGES La couverture des risques agricoles Patrick Degiovanni Directeur Général Adjoint Page 1 Marrakech, Jeudi 28 octobre 2010 Sommaire Le contexte Les risques du métier en Agriculture

Plus en détail

L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se

L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se PHYTOREM S.A. L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se Le BAMBOU-ASSAINISSEMENT Le Procédé Sol EFFLUENTS EXPORTATION VERS LA TIGE Chaume ou tige Pollution organique et minérale

Plus en détail

ROYAUME DU MAROC AGENCE DU BASSIN HYDRAULIQUE DU LOUKKOS

ROYAUME DU MAROC AGENCE DU BASSIN HYDRAULIQUE DU LOUKKOS ROYAUME DU MAROC AGENCE DU BASSIN HYDRAULIQUE DU LOUKKOS Plan de Communication Opérationnel de l Agence du Bassin Hydraulique du Loukkos 1 PLAN 1. Analyse de l environnement 2. l environnement externe

Plus en détail

PROJET DU GOUVERNEMENT DU SENEGAL FICHE SYNOPTIQUE DE PRESENTATION DU PROJET IGDT

PROJET DU GOUVERNEMENT DU SENEGAL FICHE SYNOPTIQUE DE PRESENTATION DU PROJET IGDT PROJET DU GOUVERNEMENT DU SENEGAL PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT (PNUD) FONDS POUR L ENVIRONNEMENT MONDIAL (FEM) FICHE SYNOPTIQUE DE PRESENTATION DU PROJET IGDT I. INFORMATIONS DE BASE

Plus en détail

Note sur les enjeux dans le domaine de l eau

Note sur les enjeux dans le domaine de l eau Soutenabilité du Grand Paris juin 2012 Note sur les enjeux dans le domaine de l eau - 3 - Introduction Le projet Grand Paris vise à faire du cœur de l Île de France une métropole de taille mondiale durablement

Plus en détail

À LA RENCONTRE D UN CHERCHEUR DE FUITE

À LA RENCONTRE D UN CHERCHEUR DE FUITE Eau France Le 17 mars 2015 À LA RENCONTRE D UN CHERCHEUR DE FUITE SUEZ environnement s engage pour gérer durablement la ressource Préserver la ressource en eau représente pour SUEZ environnement plus qu

Plus en détail

Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation

Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation Ingrid HERMITEAU Agence de l eau Loire-Bretagne Cap sur la révision du Sdage 1. Rappel : qu est-ce que le Sdage? 2. Les éléments de réflexion

Plus en détail

PROCÉDURE DE MISE EN FORME DES DONNÉES NÉCESSAIRES À L OUTIL D AIDE À LA GESTION DES MILIEUX LAGUNAIRES EUTROPHISÉS

PROCÉDURE DE MISE EN FORME DES DONNÉES NÉCESSAIRES À L OUTIL D AIDE À LA GESTION DES MILIEUX LAGUNAIRES EUTROPHISÉS PROCÉDURE DE MISE EN FORME DES DONNÉES NÉCESSAIRES À L OUTIL D AIDE À LA GESTION DES MILIEUX LAGUNAIRES EUTROPHISÉS 1 I. OÙ TROUVER LES DONNÉES ET COMMENT LES ACQUÉRIR I. Où trouver les données et comment

Plus en détail

Résultats et impacts

Résultats et impacts Résultats et impacts «Creusement d un puits pour une utilisation maraîchère à Fandène, Sénégal» Village de Diayane Localisation: Village de Diayane dans la commune de Fandene, département de Thiès, à 77

Plus en détail

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Introduction INTRODUCTION La mise en décharge, dans le respect de l environnement, de certains types de déchets est un complément important

Plus en détail

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse

Plus en détail

L ENERGIE HYDRAULIQUE FICHE TECHNIQUE.

L ENERGIE HYDRAULIQUE FICHE TECHNIQUE. L ENERGIE HYDRAULIQUE FICHE TECHNIQUE. I. PRINCIPE L énergie hydroélectrique nécessite un cours d eau ou une retenue d eau. La centrale exploite l énergie potentielle créée par le dénivelé de la chute

Plus en détail

Modélisation intégrée des écoulements pour la gestion en temps réel d'un bassin versant anthropisé

Modélisation intégrée des écoulements pour la gestion en temps réel d'un bassin versant anthropisé 1 TGR Modélisation intégrée des écoulements pour la gestion en temps réel d'un bassin versant anthropisé Simon Munier Institut des Sciences et Industries du Vivant et de l'environnement (AgroParisTech)

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES POUR L EVOLUTION DES RESEAUX DE SURVEILLANCE DES EAUX SOUTERRAINES EN FRANCE

CAHIER DES CHARGES POUR L EVOLUTION DES RESEAUX DE SURVEILLANCE DES EAUX SOUTERRAINES EN FRANCE Cahier des charges pour l évolution des réseaux de surveillance des eaux souterraines en France CAHIER DES CHARGES POUR L EVOLUTION DES RESEAUX DE SURVEILLANCE DES EAUX SOUTERRAINES EN FRANCE Version complétée

Plus en détail

CISSE INF EAU N 13. Edito du vice -président. Dans ce numéro

CISSE INF EAU N 13. Edito du vice -président. Dans ce numéro CISSE INF EAU N 13 Bulletin d information du bassin de la Cisse 1er trimestre 2015 Votre Cisse Inf eau change de style Après 2 ans et demi d existence, et pour anticiper l évolution de la chartre graphique

Plus en détail

INTRODUCTION... 2 CALENDRIER... 3 TRAVAUX DE L ANNEE 2004... 4 BUDGET REALISE 2004... 8 ANNEXES... 10

INTRODUCTION... 2 CALENDRIER... 3 TRAVAUX DE L ANNEE 2004... 4 BUDGET REALISE 2004... 8 ANNEXES... 10 Rapport d avancement des travaux de lla Commiissiion Localle de ll Eau du bassiin du Loiiret ANNÉE 2004 INTRODUCTION... 2 CALENDRIER... 3 TRAVAUX DE L ANNEE 2004... 4 BUDGET REALISE 2004... 8 ANNEXES...

Plus en détail

Le Haut Ellé. Station de pompage de Barréguan près D790 "Le Grand Pont" sous le Faouët. Département 56

Le Haut Ellé. Station de pompage de Barréguan près D790 Le Grand Pont sous le Faouët. Département 56 Le Haut Ellé Station de pompage de Barréguan près D790 "Le Grand Pont" sous le Faouët Département 56 Présentation L'Ellé regroupe tous les niveaux techniques, ainsi l'ellé peut être divisée en trois tronçons

Plus en détail

Table des matières... i. Liste des figures...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des tableaux...fehler! Textmarke nicht definiert.

Table des matières... i. Liste des figures...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des tableaux...fehler! Textmarke nicht definiert. Table des matières Table des matières... i Liste des figures...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des tableaux...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des annexes... iv Liste des abréviations

Plus en détail

* Extraits d'un entretien effectué dans le Karyassa 'supres de membres d'un clan Tamashek, les Kel Taddak. Document présenté par Etienne Le Roy.

* Extraits d'un entretien effectué dans le Karyassa 'supres de membres d'un clan Tamashek, les Kel Taddak. Document présenté par Etienne Le Roy. (< Le chez soi pour nous, c'est l'eau 11 Cet entretien a été réalisé chez les Tamashek par J.-M. Yung le 30 novembre 1988, et traduit U au pied de la dune n. Il nous a impressionné. Le choix des extraits

Plus en détail

Questionnaire Lycée SALLE DES EAUX DU MONDE

Questionnaire Lycée SALLE DES EAUX DU MONDE Questionnaire Lycée Ce musée vous offre une approche de l Eau dans toute sa grandeur. A vous de faire connaissance avec cet élément naturel. 1) Origine de l eau SALLE DES EAUX DU MONDE Vous vous aiderez

Plus en détail

du Cadre de vie Secrétariat Permanent du Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Présenté par: Paul BOMBIRI

du Cadre de vie Secrétariat Permanent du Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Présenté par: Paul BOMBIRI Ministère de l Environnement l et du Cadre de vie Secrétariat Permanent du Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Présenté par: Paul BOMBIRI Expert National Statisticien/Economiste

Plus en détail

L état des ressources en terres et en eau pour l alimentation et l agriculture dans le monde

L état des ressources en terres et en eau pour l alimentation et l agriculture dans le monde RAPPORT DE SYNTHÈSE L état des ressources en terres et en eau pour l alimentation et l agriculture dans le monde Gérer les systèmes en danger ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L ALIMENTATION ET L AGRICULTURE

Plus en détail

OFFICE NATIONAL DE L EAU POTABLE

OFFICE NATIONAL DE L EAU POTABLE OFFICE NATIONAL DE L EAU POTABLE DIRECTION DE L ASSAINISSEMENT ET DE L ENVIRONNEMENT ETUDE D ASSAINISSEMENT DE LA VILLE D EL KSIBA MISSION I : ANALYSE CRITIQUE DES ETUDES EXISTANTES, INVESTIGATIONS PRELIMINAIRES,

Plus en détail

Que sont les sources d énergie renouvelable?

Que sont les sources d énergie renouvelable? Que sont les sources d énergie renouvelable? Comme leur nom l indique, il s agit de sources qui se renouvellent et ne s épuiseront donc jamais à l échelle du temps humain! Les sources non renouvelables

Plus en détail

Capitale touristique, cité médiévale, ville impériale et emblème du Maroc à l étranger,

Capitale touristique, cité médiévale, ville impériale et emblème du Maroc à l étranger, Capitale touristique, cité médiévale, ville impériale et emblème du Maroc à l étranger, Marrakech, envoûtante et mystérieuse, accueillante et attachante est sans doute la ville la plus connue du Royaume.

Plus en détail

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE 1 CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE Quels sont les arguments qui permettent de renforcer le modèle? 2 3 I. UNE CONFIRMATION DE L EXPANSION DU PLANCHER OCÉANIQUE A.LES

Plus en détail

RAPPORT DU COMMISSAIRE ENQUÊTEUR

RAPPORT DU COMMISSAIRE ENQUÊTEUR 1 Tome 1 REPUBLIQUE FRANÇAISE PREFECTURE DE LA CHARENTE-MARITIME COMMUNE DE SAINTE-SOULLE ENQUETE PUBLIQUE relative au projet d aménagement d une retenue d eau du bassin versant de SAINTE-SOULLE, sur la

Plus en détail

TECHNIQUE DU FROID ET DU CONDITIONNEMENT DE L AIR. confort = équilibre entre l'homme et l'ambiance

TECHNIQUE DU FROID ET DU CONDITIONNEMENT DE L AIR. confort = équilibre entre l'homme et l'ambiance TECHNIQUE DU FROID ET DU CONDITIONNEMENT DE L AIR Tâche T4.2 : Mise en service des installations Compétence C1.2 : Classer, interpréter, analyser Thème : S5 : Technologie des installations frigorifiques

Plus en détail

M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y

M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y 15 Octobre 1954 BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES GEOPHYSIQUES

Plus en détail

VITICULTURE 2012 V 12 / PACA 02 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE

VITICULTURE 2012 V 12 / PACA 02 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE VITICULTURE 212 V 12 / PACA 2 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE Silvère DEVEZE Chambre d Agriculture de Vaucluse 1- Identification de l action a. Responsables techniques et partenaires :

Plus en détail

Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne

Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne G. FALLON Energie Facteur 4 asbl - Chemin de Vieusart 175-1300 Wavre Tél: 010/23 70 00 - Site web: www.ef4.be email: ef4@ef4.be

Plus en détail

Une onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe

Une onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe «Société Électrique de l Our» Une onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe Pour un meilleur équilibre entre production d électricité et pointes de consommation Afin d'augmenter

Plus en détail

Production électrique : la place de l énergie éolienne

Production électrique : la place de l énergie éolienne Production électrique : la place de l énergie éolienne I Production électrique : principes de base L énergie électrique n est pas un fluide que l on pourrait «mettre en conserve», l énergie électrique

Plus en détail

Les besoins en eau de refroidissement des centrales thermiques de production d électricité. Alain VICAUD - EDF Division Production Nucléaire

Les besoins en eau de refroidissement des centrales thermiques de production d électricité. Alain VICAUD - EDF Division Production Nucléaire Les besoins en eau de refroidissement des centrales thermiques de production d électricité 1 Les circuits d eau d une centrale thermique Circuit secondaire Appoint Circuit primaire Circuit tertiaire Purge

Plus en détail

ALERTE ET GESTION DES CRUES ÉCLAIRS SUR LES PETITS BASSINS VERSANTS URBAINS

ALERTE ET GESTION DES CRUES ÉCLAIRS SUR LES PETITS BASSINS VERSANTS URBAINS ALERTE ET GESTION DES CRUES ÉCLAIRS SUR LES PETITS BASSINS VERSANTS URBAINS Utilisation du radar HYDRIX et de la plateforme RAINPOL sur la commune d ANTIBES JUAN-LES-PINS European Local Authorities Rencontres

Plus en détail

16 novembre 2010. Didier Rocrelle Directeur d établissement

16 novembre 2010. Didier Rocrelle Directeur d établissement CLI AREVA Romans 16 novembre 2010 Didier Rocrelle Directeur d établissement Sommaire de la présentation L actualité de Romans depuis la dernière CLI Plan de surveillance environnementale AREVA Romans Questions

Plus en détail

Equipement d un forage d eau potable

Equipement d un forage d eau potable Equipement d un d eau potable Mise en situation La Société des Sources de Soultzmatt est une Société d Economie Mixte (SEM) dont l activité est l extraction et l embouteillage d eau de source en vue de

Plus en détail