Synthèse du forum participatif

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1 Synthèse du forum participatif Chartres 05 avril 2011 Le 18 ème des 23 forums territoriaux s est tenu à Chartres selon la formule retenue par la Région Centre pour élaborer son Schéma régional d aménagement et de développement durable du territoire (SRADDT). Il s agit de dégager des axes de développement à l horizon 2020 en ouvrant cette réflexion à la parole citoyenne, force de propositions du futur texte. 150 personnes ont participé à cette édition. Elles se sont exprimées dans les trois ateliers proposés L Atelier «Aménagement et développement durable du territoire» L Atelier «Education-Formation-Emploi» L Atelier «Plan Climat Energie». Ce document rend compte des débats et des propositions. Les participants sont invités à le commenter ou à le compléter s ils le souhaitent. Jean-Pierre Gorges, le député-maire de Chartres, a accueilli ce forum en comparant l'élaboration du SCoT et le projet de SRADDT. «Je serai attentif à vos résultats», a-t-il annoncé en mettant en concurrence ces deux niveaux de réflexion sur le développement. Il a également évoqué le problème d'identité d'un territoire qui ne sait pas bien «s'il appartient à l'ile-de -France ou au Centre ( ) Nous sommes proches de Paris et loin de Tours, notre université de rattachement», a-t-il illustré. François Bonneau n'en disconvient pas : «La région Centre n'a pas une identité de culture.» Mais pour le président de la Région, il y a des éléments fédérateurs à travers son riche patrimoine, et «un intérêt partagé à faire vivre l'eure-et-loir dans le Centre.» «Si tant de gens vivent ici et travaillent à Paris, c'est parce qu'il y a une qualité de vie qui correspond à leur attente», a-t-il argumenté. Le président a aussi rappelé la nécessité «de remettre en place cette liaison ferroviaire entre Chartres et Orléans», ainsi qu'une liaison routière sécurisée. «L'Ile-de-France n'est pas une menace», a-t-il affirmé en estimant que «les territoires de transition tirent la région.» De ses passages dans les ateliers, M. Bonneau a retenu que «le bassin de vie chartrain appartient bien à la région Cen- tre, parce que les problématiques correspondent.» Outre les liaisons ferroviaires, la communication passe aussi par le très haut débit pour lequel il a estimé qu'il «fallait aller vite» pour alimenter certaines cibles (activités économiques, santé, lycées, etc.). Sur la formation, le président a reconnu «la problématique des jeunes qui partent sur Tours, Orléans ou l'ile-de-france et reviennent difficilement sur le territoire chartrain, un handicap «pour le développement économique futur.» Le président Bonneau s est également montré très sensible au projet de futur plateforme de ferroutage et son installation dans le Centre, «mieux situé que Brétigny» ; «Nous sommes prêts à mettre des aides importantes», a-t-il appuyé. Jean-Pierre Barnagaud, le représentant du Conseil économique, social et environnemental régional (CESER), impliqué dans cette démarche du SRADDT, avait proposé quelques questions pour alimenter la réflexion des participants. Entre autres, le problème du vieillissement face à l offre sanitaire et de services à la personne ; celui des synergies avec le Drouais et les villes de Normandie ; la relation entre l agriculture et l urbanisme ; ou encore les cycles courts de formation pour garder les jeunes sur le territoire. Les questionnements spécifiques au bassin de vie de Chartres : Une attractivité à relancer, une image à améliorer avec des atouts forts? des liaisons ferroviaires avec l Ile-de-France prioritaires? Des liaisons routières et ferroviaires avec Orléans : indispensables pour l ancrage en région Centre? Quelle présence universitaire et quel potentiel d innovation? Cosmetic Valley et pôle pharma : l avenir de notre socle industriel? Derrière la Cathédrale, quel projet touristique? Trame verte, trame bleue : un environnement altéré?

2 Page 2 Chartres Atelier 1 : Aménagement et développement durable du territoire Animation : Marie-Madeleine MIALOT, vice-présidente de la Région en charge de l Economie, de l Emploi, de l Agriculture, de l Artisanat et de l Economie solidaire Entre Paris, Orléans et Tours, Chartres cherche sa place en région Centre Chartres et l'eure-et-loir souhaitent affirmer davantage leur appartenance à la région Centre pour contrebalancer l'attraction francilienne. Chartres est-il en région Centre ou dans l'orbite parisienne? L'Eure-et-Loir va-t-elle être rattachée un jour à l'ile-de -France? Où va s'arrêter l'étalement urbain de la région parisienne? Ces questions sont apparues particulièrement prégnantes lors du débat sur l'aménagement durable du territoire. Chaque jour, personnes prennent le train pour aller travailler à Paris, ce qui accentue ce sentiment des Chartrains d'être plus franciliens que "centriens". A qui la faute? A la proximité de Paris, bien sûr, mais aussi à l'absence de communications faciles avec la capitale régionale. Il faut donc «r ler le territoire» en construisant des cordons ombilicaux. C'est le cas avec la réouverture de la ligne Chartres -Voves, dont le prolongement jusqu'à Orléans est espéré, ou encore avec le réaménagement de la RN 154 en concession autoroutière. Mais de nombreux participants déplorent le temps que prennent les projets : «Pourquoi la 154 n'est-elle pas déjà à deux fois deux voies? Pourquoi Chartres - Orléans prend-il autant de temps?», se sont-ils interrogés. Favoriser le développement endogène Au chapitre des propositions, il apparaît nécessaire de favoriser un développement économique endogène pour fixer les emplois et les populations sur le territoire, alors que de nombreux jeunes partent faire leurs études ailleurs et ne reviennent pas. Le développement d'étoiles ferrées locales paraît porteur. Il existait autrefois des tramways qui ont été abandon- nés. Les maires de petites communes en zone périurbaine soulignent la nécessité d'animer la ruralité, dans des zones qui se vident de leurs populations. A cet égard, l'accent a été mis sur l'importance de l'artisanat, de la microéconomie et de l'économie sociale et solidaire. Il faut également anticiper le vieillissement de la population et réfléchir aux types de services qui devront être proposés, demain, à une population plus âgée. Autre impératif, le très haut débit - si tant est que l'accès internet soit déjà possible pour tous sur l'ensemble du territoire. Sur ce point, il faudrait aller vite pour raccorder les zones d'activité «dans les trois ou quatre ans qui viennent». Action collective pour ne plus laisser passer les trains Un autre intervenant juge qu'il faudrait plus de «convergence» sur le sujet entre la Région et les acteurs locaux, notamment le conseil général, un point de vue partagé par plusieurs autres participants. Chartres et sa région apparaissent aujourd'hui à la croisée des chemins, avec une urgence à agir. Faute de capacité à mobiliser les énergies nécessaires, l'eure-et-loir «a laissé passer beaucoup d'occasions», comme le TGV dont personne ne voulait. «Qu'avons-nous fait collectivement depuis trente ans?», s'est interrogé un élu régional qui a dénombré pas moins de 11 rapports de prospective restés sans suite. «Il faut cesser de perdre du temps, afficher une volonté politique forte au-delà des clivages, et essayer de se rassembler sur un ou deux projets forts», a-t-il souligné. Quant à la réflexion, elle pourrait dépasser le bassin chartrain et englober toute la partie nord du département, voire l'axe Orléans - Chartres.

3 Année Page 1, 3 n 1 Chartres Page 3 Atelier 2 : Formation Animation : Gisèle QUERITE, conseillère régionale déléguée à l'égalité Femmes-Hommes Cosmetic Valley, l'exemple à suivre L'atelier Education Formation Emploi de Chartres a débuté par le constat d'une stagnation des effectifs en formation : élèves dans le secondaire, dans le supérieur. Les secteurs administration, gestion, finances, ceux du commerce et du BTP sont assez bien représentés. Toutefois, il existe un déficit de formations important, avec une surreprésentation du niveau 5. Ce qu'il faut rapprocher d'une relative désindustrialisation du territoire. Après cet état des lieux, plusieurs voix ont cité l'exemple du pôle de compétitivité Cosmetic Valley, qui réalise une Gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences (GPEC) afin de faire coller l'offre de formations aux futurs besoins des entreprises de ce domaine d'activité en essor. La présidente du comité paritaire de l'apec, et syndicaliste CGC, déplore que le tissu industriel diversifié du bassin d'emploi soit méconnu. «Il est dommage que seule la Cosmetic Valley bénéficie de cette GPEC», regrette-t-elle, rejoignant d'autres prises de parole sur ce sujet. «C'est important de réfléchir aux réels besoins de toutes les entreprises», appuie la responsable du campus technique du groupe La Poste. Pas assez de formations supérieures Parmi les autres filières créatrices d'emploi et qui pourraient bénéficier de filières de formation, plusieurs voix Atelier 3 : Plan Climat ont cité l'agriculture et l'agroalimentaire, ainsi que le BTP. Avec l'avènement des nouvelles réglementations techniques, «le bâtiment va subir une mue et il aura besoin de jeunes formés aux nouvelles énergies», avance le maire de Mainvilliers. Un cadre commercial rappelle l'enjeu du vieillissement de la population : «Il est urgent de revaloriser les métiers des services à la personne, qui sont souvent ingrats et souvent féminins». Peu de jeunes se lancent dans ces métiers qu'ils savent peu rémunérateurs. Un étudiant, qui estime qu'il existe des métiers «plus sexy», pointe le manque de cursus liés aux nouvelles technologies, aux jeux vidéos. Un autre étudiant, élève à l'iufm, précise que les offres de formations sont plus attirantes à Blois qu'à Chartres. Le directeur de l'iut chartrain estime que l'adéquation entre l'appareil de formation et les offres d'emplois existe. Remarque similaire de la part d'un représentant de l AFPA (Association pour la formation professionnelle des adultes). «Nous recevons plus de 70 offres d'emplois par mois pour lesquelles nous ne trouvons pas de candidats, note-t-il. Ce n'est pas l'adaptation de l'outil de formation qui pose problème, mais plutôt son développement et sa notoriété. Sur une capacité de 900 étudiants, nous n'en avons que 300. Et puis seules les entreprises des deux pôles, Cosmetic Valley et Pôle Pharma, nous connaissent». Le directeur de l'institut de formation en soins infirmiers mentionne le prochain rapprochement géographique des sections d'enseignement supérieur : «Nous parviendrons ainsi à limiter l'érosion de nos effectifs». Ouvrir l'apprentissage au privé Une maman cite le cas de ses enfants qui souhaitent s'engager dans un métier par la voie de l'apprentissage, «mais l'education nationale les pousse vers des études longues», dit-elle. «C'est désormais une voie d'excellence, par exemple pour des ingénieurs», affirme le représentant de l AFPA. Une formatrice du groupe Aksis précise que «l'afpa permet de former des personnes sans qualification. Or, les pouvoirs publics se désengagent et ces formations, surtout pour les demandeurs d'emploi. Comment imaginer une formation tout au long de la vie si l'afpa disparaît? Peut-être faut-il l'ouvrir au privé?». Le manageur de formations pour l'afpa à Chartres et Dreux indique qu'il doit monter des parcours de formation «en flux tendu, alors qu'une formation requiert deux à quatre ans pour être efficace». Il requiert un «maillage plus fin entre les besoins des entreprises, le potentiel de l'appareil de formation, et les attentes des salariés». Animation : Gilles DEGUET, vice-président en charge de l Agenda 21, de l Energie, du Climat et de l Environnement Transport, logement, agriculture : un trio sous tension Avec ses milliers de travailleurs migrants quotidiens vers l Ile de France, l agglomération de Chartres ne respecte pas les frontières régionales. Pas plus que les gaz à effet de serre dus aux déplacements domicile-travail avec l agglomération chartraine. Deuxième grand facteur d émission, le bâtiment : 60% des logements ont été construits avant 1975 et sont donc gros consommateurs d énergie. Enfin l agriculture n a pas été absente du débat avec les émissions dues aux fertilisants et aux transports de céréales. A Chartres, comme ailleurs, ce sont bien les transports qui restent les champions des émissions de GES. Par-

4 C R Chartres mi ceux-ci, les déplacements en voitures particulières décrochent le pompon. Avec un record puisque les déplacements sur la zone représentent en moyenne 25,2 km par habitant. Autre facteur d émission : les logements. Ceux-ci présentent une originalité : ils mangent moins d énergie mais dégagent plus de GES que la moyenne régionale. C est le chauffage qui en est le principal responsable, issu principalement des énergies fossiles. Troisième accusé au banc des GES, l agriculture : dans le grenier de l Europe, 63% des GES s expliquent par l utilisation des fertilisants. Grignotage des terres agricoles C est sur ce thème agricole que le débat s est engagé avec l intervention du président départemental de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d exploitants agricoles). Il a contesté le bilan en ces termes : «Si l on ne prend en compte que les émissions et non les captations du CO 2 par les plantes, le bilan est erroné par rapports aux autres secteurs qui ne captent pas». S est alors engagé un débat d experts entre l agriculteur et Gilles Deguet l écologiste sur la photosynthèse. Une chose est sûre : autour des villes l urbanisation correspond de plus en plus à un grignotage des surfaces agricoles et des végétaux. Pour un retraité, «il faut un compromis qui passe par la création d espaces verts et de jeux pour les enfants au cœur de ces lotissements». Encore faut-il garder mesure, comme l a souligné un autre intervenant avec deux exemples extrêmes : «A Barjouville, la zone d activités est tout en béton alors que le jardin d entreprises, à Chartres, est doté d espaces verts à ne plus savoir qu en faire». Sur le thème du bâtiment, comment mieux construire puis mieux se chauffer? Une participante a conseillé le développement d autres types de construction, notamment en bois comme en Scandinavie. Encore faut-il ne pas aller chercher le bois, rare dans la zone, au diable Vauvert. Un représentant du conseil général a constaté qu il existe trop peu de chauffages collectifs et de réseaux de chaleur sur la zone. Piste identifiée pour mieux faire : la biomasse et les cultures énergétiques. Le fret ferroviaire en déshérence Au rayon transports, un intervenant a indiqué que «le fret ferroviaire est en déshérence». Le président de la FDSEA a confirmé en citant les chiffres du transport de céréales. Pour lui, «seulement 50% des trains de fret arrivent à l heure ; alors la profession est obligée de mettre sur les routes des milliers de camions». L atelier a effleuré les dysfonctionnements récurrents de la ligne Le Mans-Chartres-Paris que la SNCF a reconnus elle-même, mais est revenu sur la nécessité de la liaison ferroviaire Chartres-Orléans, longtemps restée bloquée à un passage à niveau et qui avance à l allure d un tortillard, mais dont le chantier vient d être lancé. Côté voiture, pour un participant, «la décision prise par le gouvernement de réaliser une autoroute Orléans- Chartres (RN 154) sera grosse consommatrice de carburant et va accélérer la déprise agricole». En l espèce, la solution passe t-elle par le développement de la voiture électrique? Certes, mais à l heure de la catastrophe du Japon, cela engendrerait combien de centrale nucléaires de plus, s est-on demandé? Quelques éléments recueillis dans les questionnaires 96% des personnes ayant répondu au questionnaire ont trouvé ce forum utile ou très utile. Très utile 24% Inutile 4% Utile 72% 98% des participants estiment que la possibilité de s exprimer leur a été réellement donnée au cours de ce forum. Non 2% Oui 98% Avez-vous des suggestions, des idées, des projets pour «Préparer l avenir de votre territoire»? (Evaluation faite à partir de 49 questionnaires sur 150 participants) Le SCOT n a pas fait non plus l objet d explication / vision régionale. Il semble pourtant que cet outil d urbanisme soit tout à fait adapté pour décliner localement les orientations des grands axes du SRADDT. Surtout depuis le Grenelle. Consulter plus souvent le citoyen surtout pour construire des lotissements et ne pas toujours écouter le promoteur. Penser lors de la construction à la biodiversité et arrêter le «tout béton» (savoir garder des chemins de terre) ; apprendre à faire des pistes cyclables car très souvent un danger pour les vélos ; pour réduire les déchets, penser à sensibiliser les gens au compost. Prendre en compte tous les documents de planification et d aménagement élaborés et votés par les conseils généraux, communautés et/ou Pays (Loi Voynet) Concernant la N154, elle ne doit pas devenir une autoroute mais une 4 voies et gratuite pour tous Ouverture de la ligne SNCF, il est très urgent «pour les études de nos jeunes en direction d Orléans» Une grande salle de spectacles serait la bienvenue à Chartres Une nouvelle gare aménagée, moderne et accessible pour tous Pôle d excellence dans le secteur agricole (la région est la 1 ère en Europe) en lien avec la mondialisation et surtout le développement durable (créer une agriculture plus respectueuse de la Terre et qui fasse vivre les agriculteurs) Développement de la formation pour les métiers de l artisanat (métiers de bouche, dans le social, BTP )

5 Regard sur la zone d emploi de Chartres Forum territorial du mardi 5 avril 2011 Présentation générale de la zone d emploi de Chartres Sommaire : Présentation générale Les grandes évolutions du territoire La dynamique économique La formation tout au long de la vie L agriculture et le tourisme Changement climatique, énergie et environnement Chiffres clés Carte d identité de la zone d emploi Zone d emploi Région Centre Population (2007) dont part population urbaine part population périurbaine part population rurale Evolution Poids dans la région Population active résidente (2007) + 0,4 % + 0,4 % 7,9 % /// Superficie (km 2 ) Densité (habitants/ km 2 ) Nombre de communes Nombre d'emplois total (2007) Nombre d'emplois salariés (2007) Taux de chômage (2T 2010) 43,7 % 45,8 % 50,3 % 27,8 % 6,1 % 27,6 % 94,6 64, ,4 % 8,6 % Sources : Population : Insee, RP 2007 Effectifs salariés : Insee, Estimations d'emploi Chômage : Insee, Taux de chômage localisés La zone d emploi de Chartres s étend sur un large quart de l Eure-et-Loir, bordée par le Perche à l Ouest et l Ile-de-France à l Est. Ses paysages sont dominés par les vastes plaines céréalières de la Beauce, traversées par la vallée de l Eure. Près de habitants peuplent la zone d emploi, dont environ résident dans l unité urbaine chartraine, moteur économique du département. Le territoire compte 160 communes, dont une grande majorité de moins de 500 habitants. Chartres est située à seulement 88 km de Paris, accessible par la route (A11 ou N10) ou par le rail. La ligne TER Paris-Le Mans met Chartres à une heure de la gare Montparnasse. Une trentaine de départs sont programmés chaque jour, tandis qu une douzaine de trains font quotidiennement la liaison avec le Mans, située à 120 km. Orléans, la capitale régionale, est distante de 73 km (N154), mais non accessible par voie ferroviaire. Positionnée à un carrefour géographique stratégique, Chartres jouit également de la proximité de l aéroport d Orly (à trois quarts d heure par la route). Bâtie sur un promontoire rocheux, au bord de l Eure, la ville de Chartres trouve ses origines dans l antiquité. A l époque, elle s appelait Autricum (le port de l Eure). Elle était la capitale du peuple des Carnutes, à qui elle doit d ailleurs son nom. Evangélisée à la chute de l empire romain, Chartres fut le siège d un vaste évêché dès la fin du IV ème siècle. En 876, alors que les Normands venaient de mettre à sac la ville, Charles-le-Chauve fit don d une relique. Le Voile de la Vierge fut à l origine de nombreux pèlerinages, qui participèrent, avec les richesses de la Beauce, à la prospérité économique de la ville. En atteste la profusion d églises, et surtout la Cathédrale, édifiée à partir de 1194, sur les ruines de la précédente ravagée par un incendie. De style gothique cette fois, elle fut achevée en A cette époque, le mouvement religieux cohabitait avec un important mouvement intellectuel, illustré par l Ecole de Chartres. Menacée durant les guerres de religions, la Cathédrale fut protégée par les bourgeois chartrains. Elle abrita en 1594 le sacre d Henry IV. Aux XVI ème et XVII ème siècles, trois Chartrains se sont illustrés : les poètes Philippe Desportes et Mathurin Régnier, et le moraliste Pierre Nicole, tandis que la période révolutionnaire mit à l honneur le général Marceau. Aujourd hui, un lycée porte son nom tandis qu une statue, érigée sur la place des Epars, lui rend hommage. Au XIX ème siècle, la ville profita des richesses agricoles pour se développer. Entrée de plein pied dans la modernité, Chartres inaugura sa gare ferroviaire en 1849, son tramway en 1899 et créa, en 1909, l un des premiers aérodromes de France. Plus de pilotes y furent formés durant la première guerre mondiale. La seconde causa de grandes pertes à la ville, avec la destruction de la porte Guillaume et des trésors de la bibliothèque municipale. Au début de la guerre, le préfet d Eure-et-Loir s appelait Jean Moulin, figure héroïque de la résistance, mort en Alors que Chartres n était encore qu un gros bourg à vocation rurale et un lieu d échanges agricoles, la seconde partie du XX ème siècle, sous l effet de la décentralisation industrielle, a marqué un important développement économique et démographique emplois ont été créés dans l agglomération et la population chartraine est passée de à habitants en quatre décennies. Progressivement, les liens avec l agriculture se sont distendus. En 1961, le groupe pharmaceutique danois Novo Nordisk s est installé à Chartres. Il est aujourd hui le leader mondial du marché de l insuline et emploie 650 personnes sur le site chartrain. Dans les années 70, des industriels parisiens, notamment des parfumeurs, ont délocalisé leur production sur Chartres. Aujourd hui, l industrie du parfum et de la cosmétique est un important pourvoyeur d emplois, tout comme les secteurs de la sous-traitance automobile, de la pharmacie et de la plasturgie. Quelques grandes entreprises du tertiaire participent également au dynamisme de l économie locale. Enfin, l activité touristique, suscitée par l important patrimoine culturel chartrain, contribue au développement économique de la zone. Ces dernières années, le visage du centre-ville de Chartres a considérablement changé : aménagement d un vaste parking souterrain, réaménagement de la place des Epars ainsi que des boulevards offrant désormais un espace aux piétons et cyclistes, avec des promenades paysagées. Ajoutons également la transformation de l ancien Hôtel des Postes rénové et transformé en médiathèque ainsi que la construction d un complexe cinématographique. De plus, dans la continuité de ce remodelage urbain, la Ville prévoit de réaménager le quartier de la gare. Enfin, notons la construction récente du centre aquatique comprenant une patinoire et une fosse de plongée.

6 Page 2 Regard sur la zone d emploi de Chartres Les grandes évolutions du territoire Infrastructures La zone est traversée par l autoroute A11, longeant la N10, pour relier Paris et l Ouest de la France. La liaison Chartres-Orléans a fait l objet d une décision du gouvernement pour une concession autoroutière, à l étude, tandis que des aménagements de sécurisation et de déviation sont mis en place sur la RN154. Ces aménagements viennent compléter le contournement autoroutier de l Ile-de-France, tout en ouvrant des possibilités de dessertes avec les régions normandes (et leurs ports) ainsi que le Sud-est de la France. L extrême Est du territoire est traversé par l autoroute A10, avec un échangeur à proximité de Janville, permettant ainsi de relier Chartres par la nationale 154. Notons que les autoroutes A10 et A11 sont les deux axes les plus empruntés de la région. Le bassin de Chartres est situé sur l axe ferroviaire Paris-Chartres-Le Mans et bénéficie aussi de la ligne à voie unique Chartres-Courtalain (16 km à l Ouest de Châteaudun). La desserte ferroviaire est assurée exclusivement par le TER. La gare de Chartres est desservie en semaine par environ 90 TER principalement en provenance ou à destination de Paris, mais aussi de Nogent le Rotrou, du Mans et de Courtalain. La desserte ferroviaire est complétée par une desserte par autocars TER vers Courtalain, Châteaudun et Tours ainsi que par autocars départementaux vers Dreux et Orléans. L axe TER Paris-Chartres-Nogent le Rotrou est l axe le plus fréquenté de la région et concentre 44% du trafic régional. L Est du territoire est traversé par la ligne TER Paris -Tours via Châteaudun. Auneau et Voves disposent ainsi de 5 allers-retours journaliers vers la capitale. L infrastructure LGV Paris- Le Mans-Tours traverse la zone. La desserte ferroviaire Chartres-Orléans est aujourd hui réservée au fret, pour le transport de productions agricoles essentiellement. Les élus locaux et régionaux s emploient avec force à la réouverture aux services voyageurs de cet axe. Les travaux permettant, dans une première phase, la circulation de trains TER entre Chartres et Tours, ont démarré en 2010 sur la portion Chartres-Voves. Le réseau de proximité dédié au fret relie également Chartres à Châteauneuf-en-Thymerais et Coltainville. Il existe aussi une ligne de fret entre Janville et Toury. Chartres possède un aérodrome, essentiellement dédié aux activités de loisirs. Selon un recensement réalisé à l initiative de la Région en 2009, la zone d emploi de Chartres comprend une cinquantaine de zones d activités. Les zones les plus importantes en termes de superficie sont situées dans l agglomération de Chartes : Le Jardin des Entreprises et la zone industrielle Edmond Poillot à Chartres ou encore l Espace Activités à Lucé. En périphérie de l agglomération, Gellainville accueille une zone d activités d environ 150 hectares, faisant l objet d un projet d extension de plusieurs dizaines d hectares. Par ailleurs, le parc d activités du Val Drouette à Epernon, d une centaine d hectares, bénéficie d une situation favorable, à la limite de l Ile-de-France et à proximité de grands axes 11 cantons composent la zone d emploi de Chartres représentant habitants en 2007 Canton Population Auneau Chartres (Nord Est / Sud Est / Sud Ouest) Courville-sur-Eure Illiers-Combray (hormis St- Denis-des-Puits et Villebon) Canton Population Janville Lucé Maintenon Mainvilliers Voves 9 072

7 Regard sur la zone d emploi de Chartres Page 3 Population et logement Une zone d emploi fortement peuplée Avec résidents en 2007, la zone d emploi de Chartres regroupe près de 8 % de la population de la région. C est la zone la plus peuplée derrière celles de Tours et Orléans, regroupant chacune près de 16 % de la population régionale. L unité urbaine de Chartres¹ se positionne au 4 ème rang régional pour le nombre d habitants ( habitants), juste derrière celle de Bourges. La densité moyenne de la zone, égale à 95 habitants au km² (région : 65 hab./km², France métropole : 114 hab./km²), cache des espaces très différenciés : un espace à dominante rurale à faible densité au Sud-est (Beauce), de vastes espaces périurbains à densité moyenne autour de Chartres et jusqu aux franges des Yvelines, et l espace urbain de l agglomération de Chartres. Un ralentissement de la croissan- ce démographique La croissance démographique de la zone d emploi chartraine est modérée : +0,36 % de croissance annuelle entre 1999 et 2007 (soit habitants supplémentaires), contre +0,44 % par an sur la région. Depuis les années 90 on constate un ralentissement du dynamisme démographique expliqué par une chute conséquente des mouvements migratoires. Sur la période récente, le solde migratoire de la zone est devenu négatif ( personnes), et témoigne d une perte d attractivité résidentielle. Ceci est particulièrement vrai pour Chartres, certaines communes de sa banlieue et sa couronne périurbaine. En revanche, les communes rurales situées en frange Ouest et Sud enregistrent des soldes migratoires positifs. La croissance démographique du territoire chartrain tient uniquement à un solde naturel particulièrement élevé et relativement stable sur ces dernières décennies. Ainsi la zone se place au deuxième rang régional après Bases 100 en celle d Orléans, pour son dynamisme lié aux mouvements naturels. L unité urbaine de Chartres affiche un taux d évolution légèrement négatif (-0,1 %/ an en moyenne entre 1999 et 2007, son solde migratoire négatif (-0,7 %/an en moyenne) étant contrebalancé par un solde naturel élevé (+0,6 %/an). D autres pôles d appui de la zone perdent de la population (Voves, Illiers-Combray, Maintenon, Courville-sur-Eure), principalement au profit des communes alentours. Une population plutôt jeune D après la pyramide des âges, la part des jeunes de moins de 20 ans est plus importante que celle des plus de 60 ans (25,9 % contre 19,9 %). Elle est également plus élevée que la part régionale des moins de 20 ans (25,9 % contre 24,2 %). Une forte pression foncière et immobilière, la rénovation de l offre de logements sociaux Sur la zone chartraine, 5,8 % des logements sont vacants (contre 7,4 % en région) et 4,1 % sont des résidences secondaires (contre 7 %). Ces chiffrent illustrent deux principales caractéristiques locales : une optimisation du parc immobilier existant et une forte pression immobilière, liée à la proximité de l Ile-de- France. Le parc social présente de fortes disparités territoriales puisque 73 % des logements sociaux sont concentrés dans les trois communes de Chartres, Lucé et Mainvilliers. Les quartiers Beaulieu à Chartres et Bruxelles à Lucé font actuellement l objet d opérations de rénovation urbaine. Au sein du premier, il est 90 Evo lutio n de la po pulatio n (Source : Insee, RP 1968 à 2007) ZE Chartres M oyenne ZE Région Centre prévu la démolition puis la reconstruction d environ 430 logements ainsi que la réhabilitation et la résidentialisation de plus de logements. Pour le second, l objectif est de réhabiliter près de 440 logements et de réorganiser le quartier (boulevards urbains, liaisons Nord-Sud ). Pyramide des âges de la population (Source : Insee - RP 2007) A ge Hommes ZE Chartres Hommes région Centre Femmes ZE Chartres Femmes région Centre Evolution de la population de la ZE de Chartres Population Variation de la population en nombre ¹ Chartres Métropole, avec 32 communes, regroupe quant-à-elle habitants selon le recensement de à à à à à due au solde naturel due au solde migratoire Variation annuelle moyenne de la population en % + 2,1 % + 1,4% + 1,4 % + 0,6 % + 0,4 % - due au solde naturel en % + 0,8 % + 0,6% + 0,6 % + 0,5 % + 0,6 % - due au solde migratoire en % + 1,3 % + 0,9 % + 0,8 % + 0,0 % - 0,2 % Sources : Insee, RP1968 à 1990 dénombrements - RP1999 et RP2007 exploitations principales - État civil

8 Page 4 Regard sur la zone d emploi de Chartres Revenus 2008 ZE Revenu fiscal médian par unité de consommation Structure des revenus déclarés des ménages (part en %) Région Centre Revenus salariaux 66,4 % 61,4 % Pensions, retraites, rentes 21,4 % 26,6 % Revenus des professions non salariées 6,4 % 6,2 % Autres revenus 5,8 % 5,8 % % des ménages fiscaux non imposés 36,9 % 44,3 % Source : Insee, Revenus fiscaux localisés des ménages Le territoire chartrain arrive en tête des zones d emploi de la région pour le revenu fiscal moyen ( euros en 2008 pour la zone) La richesse des ménages chartrains est très supérieure à ce que l on observe en moyenne régionale : environ euros de plus que celui de la région Centre. En témoigne également la part des foyers fiscaux non imposés, donc aux revenus les plus modestes, qui est beaucoup moins élevée que celle de la région : 36,9 % contre 44,3 % en moyenne régionale. Ceci s'explique notamment par le poids moins important des ouvriers dans la zone au bénéfice des cadres et professions intermédiaires. La structure des revenus comparativement à celle de la région Centre montre une part plus importante des salaires (66,4 % contre 61,4 % en moyenne régionale), au détriment des pensions et retraites (21,4 % contre 26,6 % en moyenne régionale). Elle reflète le poids important des actifs, et la proportion réduite des personnes de 60 ans et plus sur la zone. Équipements et services à la population Au sein de la zone d emploi, la ville de 25 pôles de proximité viennent compléter le maillage de la zone d emploi, dont Chartres constitue un pôle de services supérieur. Elle offre 27 équipements la plupart se localise autour de l agglo- intermédiaires sur 27 et 35 équipements mération chartraine et sur la frange de gamme supérieure sur Nord-est du territoire, à proximité de Parmi les grands équipements, nous l Ile-de-France. Ces communes disposent des services et commerces néces- pouvons citer : le centre hospitalier, les cliniques, la médiathèque, le centre s a i r e s à l a v i e q u o t i d i e n n e des expositions, le complexe cinés matographique (boulangeries, écoles, bureaux de Poste ). Le territoire dispose d équipements commerciaux, essentiellement concentrés sur l agglomération chartraine, avec toutefois une répartition éparse des pôles. Ils rayonnent principalement sur l aire urbaine chartraine et peu en dehors des limites départementales. En termes de grandes surfaces commerciales, le territoire ne compte pas de gros équipements d échelle régionale ni même départementale. Dix communes, réparties sur l ensemble du territoire, font office de pôles de services intermédiaires : elles concentrent au moins la moitié des équipements de gamme intermédiaire (supermarché, collège, crèche/ halte-garderie ). Nombre d équipements Nombre de communes équipées % des communes équipées Le réseau des commerces de proximité est caractérisé par une densité et une diversité relativement faibles, ce qui est particulièrement le cas dans les secteurs ruraux et notamment le quart Sudest de la zone. On compte par exemple 2 épiceries-supérettes pour habitants, contre 3 en région ou encore moins de 6 boulangeries pour habitants contre 7 dans le Centre. La faible densité et diversité commerciale, la désertification des secteurs ruraux, et l attractivité des franges extérieures sont autant de facteurs qui expliquent la forte évasion commerciale (vers l Ilede-France ou le Loiret principalement). La densité de médecins généralistes de la zone d emploi de Chartres est identi- % de la population équipée Nombre d équipements pour habitants ZE région ZE région Épiceries, supérettes ,4 59,4 66,8 2 3,2 Boulangeries ,8 75,9 84,3 5,6 6,9 La Poste ,8 64,6 77,2 1,8 2,5 Banques, caisses d épargne Médecins, omnipraticiens libéraux ,5 63,8 66,8 5,5 5, ,8 77,2 8,7 8,8 Pharmacies ,6 71,6 74,3 3,4 3,6 Hébergements pour personnes âgées Garde enfants d âge préscolaire ,3 50,9 60,8 1,6 1, ,6 46,5 52,6 1,2 1,3 Equipements sportifs ,3 /// /// Source : INSEE, BP 2008-RP 2006, Inra UMR 1041 CESAER, Distancier Odomatrix Recensement national des équipements sportifs au que à celle de la région (9 médecins pour habitants) qui est plus faible que le niveau national. De nombreux secteurs ruraux souffrent d un déficit de professions médicales (médecins et surtout infirmiers : 5 infirmiers pour habitants contre 7 en région). Afin de pallier la désertification médicale une maison de santé pluridisciplinaire a été créée à Sours et d autres sont en projet comme à Maintenon, Bailleau-l Evêque ou Courville-sur- Eure par exemple. Les infrastructures de santé, concentrées sur l agglomération, avec le centre hospitalier de Chartres répartis sur trois sites (l Hôtel-Dieu et la résidence Val de l Eure à Chartres et l hôpital Louis Pasteur au Coudray) et deux cliniques non spécialisées (Notre Dame du bon Secours à Chartres, Saint François à Mainvilliers), présentent des capacités et une diversité médicales satisfaisantes. La densité de structures d hébergement pour les personnes âgées est identique à celle de la région. Cependant, il convient de noter une inégale répartition territoriale des équipements et des services à domicile, la partie Sud-est de la zone étant moins bien équipée. ¹ NOTE : Définition INSEE: L INSEE définit les pôles de services (supérieurs, intermédiaires, proximité) en se référant à la nomenclature de la Base Permanente des Equipements. Une commune est considérée comme pôle de service si elle concentre au moins la moitié des équipements de la gamme. Ainsi, la gamme de proximité comporte 24 équipements (services et commerces) nécessaires à la vie quotidienne : épicerie, bureau de poste, boulangerie, école maternelle, école élémentaire, banque, médecins omnipraticiens, pharmacie La gamme intermédiaire comporte 27 équipements : supermarché, gendarmerie, collège, école de conduite, laboratoire d analyse médicale, crèche/halte-garderie La gamme supérieure comporte 36 équipements : hypermarché, lycée, maternité, urgences, cinéma, agence de travail temporaire

9 Regard sur la zone d emploi de Chartres Page 5 En matière d accueil de la petite enfance, l offre est là aussi inégalement répartie et est moins développée à l Est du territoire. Certaines structures sont à améliorer, surtout au niveau des franges franciliennes, nécessitant de surcroît d horaires d ouverture adaptés à la population active résidant dans la zone et travaillant en Ile-de-France. Population active Une baisse du rythme de crois- sance de la population active Le nombre d actifs sur la zone d emploi de Chartres est passé de à entre 1999 et 2007, soit une hausse de 0,6 % par an en moyenne, quasiment identique à la région (+0,7 %). Le rythme d évolution de la population active ralentit depuis les années 90. Entre 1982 et 1990, la zone a connu une forte croissance de la population active : +1,6 % par an en moyenne, près de 3 fois supérieure à celle de la région (+0,6 %). Au cours de la période , la population active Déplacements domicile-travail L offre en équipements sportifs est diversifiée et d une densité équivalente à celle de la région. L agglomération de Chartres compte quelques grands équipements de rayonnement départemental voire régional : le complexe aquatique l Odyssée à Chartres, le dojo à Saint-Georges -sur-eure, le centre équestre à Fontenay-sur-Eure. s est accrue de +0,9 % par an en moyenne (contre +0,5 % en région). Une représentation des cadres et professions intermédiaires légè- rement supérieure à la moyenne régionale Les cadres et professions intermédiaires sont plus représentés qu au niveau régional : respectivement 13 % contre 11,3 % dans le Centre et 25,2 % contre 23,2 %. Ces deux catégories socioprofessionnelles ont vu leur part croitre de près de 3 points chacune entre 1999 et Les quatre autres catégories En 2007, actifs résidents vont travailler hors de la zone de Chartres et actifs extérieurs viennent y travailler. La zone de Chartres est donc marquée par un fort déséquilibre des migrations domicile-travail : les sorties d actifs sont presque deux fois plus nombreuses que les entrées. Ce déséquilibre s est toutefois légèrement atténué entre 1999 et 2007 : on recensait actifs sortants et actifs entrants en 1999, soit 2,2 fois plus de sortants que d entrants. Cette situation s explique principalement par la forte attractivité exercée par l Ile-de de-france. 76% des sorties d actifs de la zone s effectuent vers cette région. On recense ainsi sortants contre seulement entrants, soit 8 fois plus de sortants que d entrants. Entre 1999 et 2007, le solde des entrants-sortants avec l Ile-de-France est passé de à Plus précisément, les échanges sont fortement déficitaires avec les zones de Versailles (9 245 sortants contre entrants), Paris (4 407 sortants contre 220 entrants, soit 20 fois plus de sortants que d entrants), Boulogne-Billancourt (1 350 sortants contre 88 entrants), Nanterre (1 020 sortants contre 120 entrants), Etampes (880 sortants contre 175 entrants), Orsay (754 sortants contre 80 entrants) et Dourdan (690 sortants contre 240 entrants). En revanche, l offre culturelle de la zone d emploi est relativement faible et se concentre sur ( e m p l o y é s, a r t i s a n s - commerçants-chefs d entreprise, agriculteurs exploitants et ouvriers) ont un poids légèrement moins important qu en Dans une moindre mesure, les échanges sont également déficitaires avec la zone d Orléans (790 sortants contre 530 entrants). Le solde déficitaire des entrantssortants avec la zone orléanaise a doublé en huit années, passant de -121 en 1999 à -256 en En revanche, les échanges sont positifs avec les zones de Châteaudun (1 166 sortants contre entrants), Dreux (2 625 sortants contre entrants), et Nogent -le-rotrou (600 sortants contre entrants). De plus, le solde avec ces trois zones a presque doublé ces dernières années en passant de en 1999 à en Au total, le solde déficitaire de la zone est passé de à entre 1999 et La part des actifs résidents occupés allant travailler hors de la zone d em- ploi de Chartres s est élevée de 26,1 % en 1999 à 28,8 % en Ces actifs vont principalement travailler en Ile-de-France ( soit 22 % des actifs résidents), notamment vers Versailles (9 245 soit 10 % des actifs Répartition de la population active par catégorie socioprofessionnelle Professions intermédiaires Cadres Artisans, commerçants, chefs d'ent. Agriculteurs exploitants (Source : Insee, RP 2007 exploit at ions principales) Ouvriers Employés l agglomération chartraine (médiathèque, complexe cinématographique, théâtre ). L attraction de l Ile-de-France est constatée dans ce domaine. Toutefois, les manifestations culturelles se sont développées notamment au Sud-est du territoire, ces dernières années, grâce aux animations liées à la «Route du blé en Beauce» et au programme LEADER+ porté par le GAL (Groupe d Action Locale) Beauce-Dunois dont un des projets phare est le festival Euro Land Art créé en 2005, en coopération avec des territoires partenaires allemand et néerlandais. ZE Chartres Région Centre % région. Au cours de la période , leur part a diminué d environ un point pour les trois premières et de plus de 3 points pour les ouvriers. résidents) et Paris (4 407 soit 4,9 %), mais aussi vers Dreux (2 625 soit 2,9 %). Près de 17 % des emplois de la zone sont occupés par des actifs non rési- dents. Ces actifs résident principalement dans les zones de Dreux (3 735 soit 4,8 % des actifs travaillant dans la zone), Châteaudun (3 020 soit 3,9 %), Nogent-le-Rotrou (1 650 soit 2,1 %), et Orléans (530 soit 0,7 %). 3 % des emplois de la zone sont occupés par des franciliens (soit 2 390).

10 Page 6 Regard sur la zone d emploi de Chartres La dynamique économique D hier à aujourd hui Une structure des effectifs par sphère proche de celle de la région Centre Dans la zone de Chartres, la part de l'économie présentielle - regroupant les activités répondant aux besoins des habitants et usagers du territoire - est comparable à celle de la région Centre : elle emploie 63,9 % des effectifs salariés (64,4 % en région Centre). Le secteur de "l'administration publique" est bien représenté dans la zone de Chartres, chef-lieu du département de l'eure-et-loir : il em- ploie 11,4 % des effectifs de la zone (contre 10,6 % en région Centre). Ceci s'explique par la présence du Conseil Général de l'eure-et-loir, de la mairie de Chartres, et de celle de Lucé. La part du secteur "santé, action sociale" est, en revanche, moins importante qu'en moyenne ré- gionale (11,9 % des effectifs contre 13,1 % en région Centre), malgré la présence du Centre hospitalier de Chartres, premier employeur de la zone. La sphère non présentielle - couvrant les activités de production ou contribuant à la production de biens consommés hors du territoire - regroupe, quant à Effectif salarié des établissements en 2008 (Source : Insee, CLAP) elle, 36,1 % des emplois salariés de la zone (35,6 % en région Centre). Une industrie moderne, tournée principalement vers la plasturgie, les équipements électri- ques, la parfumerie-cosmétique et la pharmacie Pendant des siècles, Chartres a été une ville de négoce et d administration. Au 18 ème siècle, elle ne possède que quelques activités de bonneterie. Pendant tout le 19 ème siècle, on ne compte qu une seule usine : la fonderie qui emploie environ 300 ouvriers. L arrivée du chemin de fer en 1849 ne change pas la donne. C est uniquement après la seconde guerre mondiale que le desserrement de la région parisienne va permettre la création de milliers d emplois. En 1953, la Radiotechnique de Suresnes s'implante à Chartres et commence à y produire les premiers "tubes" pour les téléviseurs. Très rapidement, elle dépasse le millier d employés. Devenue Philips, l'entreprise emploie aujourd'hui 440 salariés à la fabrication de lampes automobiles. Dans le domaine Zone d emploi Nombre Structure (%) région Structure (%) Agriculture, sylviculture, pêche 353 0,5 1,3 Industrie ,9 21,1 dont Industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution ,6 2,4 Industrie agroalimentaire ,0 2,4 Fabrication d'équipements électriques, électroniques, informatiques ; machines ,8 3,5 Fabrication de matériels de transport 243 0,3 1,7 Fabrication d'autres produits industriels ,2 11,1 Construction ,0 7,6 Commerce, transports et services divers ,8 39,6 dont Commerce ; réparation automobiles ,0 13,3 Transports et entreposage ,7 6,4 Hébergement et restauration ,0 3,1 Information et communication 880 1,3 1,8 Activités financières et d'assurance ,3 3,2 Activités immobilières 717 1,0 0,9 Activités scientifiques et techniques ; services administratifs et de soutien ,5 7,7 Autres activités de services ,1 3,2 Administration publique, enseignement, santé et action sociale ,9 30,4 dont Administration publique ,4 10,6 Enseignement ,6 6,7 Santé, action sociale ,9 13,1 Ensemble des équipements électriques, le territoire accueille aussi FCI Automotive qui fabrique des installations électriques automobiles (530 salariés) et Metalor Technologies qui produit des contacts électriques (310 salariés). Ces deux entreprises font partie du pôle de compétitivité interrégional "Sciences et Systèmes de l'energie Electri- que" (Centre et Limousin) qui rassemble plus d'une centaine d'entreprises et organismes dans les domaines des technologies de l énergie électrique. Le secteur de la "fabrication d'équi- pements électriques" regroupe 2,8 % des effectifs de la zone contre 1,0 % en région Centre. Outre Philips et FCI Automotive, soulignons la présence dans la filière automobile d'autres soustraitants : Asco Joucomatic qui fabrique des composants pneumatiques (400 salariés) et Maflow, récemment rachetée par le groupe polonais Boryszew, qui produit des tuyauteries assemblées pour automobile (210 salariés). Dans les années 70, les créations concernent le secteur de la parfumerie-cosmétique. Aujourd'hui organisée autour du pôle de compétitivité "Cosmetic Val- ley", dont le siège se situe à Chartres, cette filière réunit de grands établissements, tels que Reckitt Benckiser (330 salariés), Lancaster (310 salariés), Guerlain (290 salariés), Pacific Création (220 salariés), Paco Rabanne (160 salariés), qui ont permis Novo Nordisk qui produit de l'insuline (650 salariés) et appartient au cluster interrégional "Polepharma" (Centre, Basse- Normandie, Haute-Normandie, Ile-de-France). Siégeant à Chartres, il accueille plus d'une centaine d'entreprises du secteur de la pharmacie. Polepharma s'est allié à la Technopole Chimie Biologie Santé et au Groupement régional des Etablissements Pharmaceutiques Industriels du Centre afin de former Pharma Valley, dans l'objectif de devenir une zone d'excellence européenne en matière de production pharmaceutique. Chartres accueille aussi, dans le secteur, Ethicon qui fabrique des sutures chirurgicales (370 salariés) mais qui est menacée de fermeture. Dans le territoire, c'est la "fabrication de produits en caoutchouc et en plastique" qui domine, regroupant 4,0 % des effectifs de la zone contre 2,7 % en région Centre. La zone de Chartres affiche l'une des plus fortes concentrations régionales d'emploi du domaine (juste derrière la zone de Tours), et ce avec la présence de Sealed Air (environ salariés) et Grace (180 salariés) dans la fabrication de films plastiques, Lorillard dans les fenêtres isolantes (380 salariés), Huhtamaki (120 salariés) et Ono Packaging (100 salariés) dans le thermoformage, et Nypro (100 salariés) dans la fabrication de stylos à insuline. à "l'industrie chimique" de pren- Comme en moyenne régionale, dre de l'essor. Ce secteur repré- l'agroalimentaire occupe 2,0 % sente ainsi 2,2 % des emplois des emplois, avec la présence contre une moyenne régionale notamment de la laiterie Novan- de seulement 0,8 %. die du groupe Andros (200 salariés) et de la sucrerie de Toury du groupe la Vermandoise (160 salariés). Cette dernière appar- "L'industrie pharmaceutique" est également bien implantée sur la zone de Chartres : elle emploie 2,3 % des effectifs contre 1,1 % tient au cluster "Agrodynamic et en région. Dans la filière, citons Effectif salarié selon les sphères de l économie en 2008 (Source : Insee, CLAP) Postes salariés % ZE % région Ensemble Sphère non présentielle ,1 35,6 dont domaine public 15 0,1 0,8 Sphère présentielle ,9 64,4 dont domaine public ,2 35,6 Note : l'emploi salarié est évalué ici en équivalent temps plein, alors que les estimations d'emploi (cf rubrique "emploi salarié") prennent également en compte les personnes à temps partiel. Note : Les activités présentielles sont les activités mises en œuvre localement pour la production de biens et de services visant la satisfaction des besoins de personnes présentes dans la zone, qu'elles soient résidentes ou touristes. Les activités non-présentielles sont les activités qui produisent des biens majoritairement consommés hors de la zone et des activités de services tournées principalement vers les entreprises de cette sphère. Les activités du domaine public sont partagées entre la sphère présentielle et la sphère non présentielle. Un établissement appartient à ce domaine s il fait partie d une entreprise de catégorie juridique 7 (Personne morale ou organisme soumis au droit administratif) ou si plus de la moitié de son effectif fait partie de la fonction publique d état.

11 Regard sur la zone d emploi de Chartres Page 7 Développement Durable" qui rassemble une trentaine d'entreprises autour de la valorisation des agro-ressources. Enfin, Chartres est le siège du cluster "Valbiom Centre", récemment labellisé grappe d'entreprises par la DATAR, qui fédère des entreprises industrielles et agricoles autour de la valorisation non alimentaire de la biomasse. Quelques activités bien repré- sentées dans le tertiaire Entreprises A la fin du 19 ème siècle, deux sociétés d assurance (la Beauce et les Travailleurs Français) se sont implantées sur la zone chartraine, qui fusionneront avec différentes sociétés pour former le Groupe Azur en 1981, devenu MMA IARD. L entreprise emploie actuellement environ personnes. Les assurances et protection sociale de la personne AG2R (470 salariés) et la Caisse Régionale du Crédit Agricole (250 salariés) sont également présentes sur la zone. Ainsi, les "activités financières et groupe Mousquetaires d'assurance" et les "activités salariés sur l'ensemble des sijuridiques, comptables, de gestes) et de la SNCF (plus de 250 tion et d'ingénierie" rassemblent salariés). 7,7 % des effectifs de la zone Le commerce occupe un poids contre 5,5 % en région Centre. non négligeable puisqu'il regrou- Le tertiaire est aussi représenté pe 14,0 % des effectifs de la à travers le secteur du zone (13,3 % en région centre). "transport et entreposage" qui On y trouve de grandes structu- rassemble 6,7 % des effectifs de res telles que Cinq sur Cinq la zone. Une part semblable à la (filiale de SFR salariés) et moyenne régionale qui s'explique principalement par la pré- salariés) à Chartres. l'hypermarché Carrefour (490 sence d'itm Logistique (filiale du Liste des plus grands établissements publics et privés de la zone d'emploi de Chartres (2008 actualisée) Raison sociale Taille Activité CENTRE HOSPITALIER DE CHARTRES LOUIS PASTEUR salariés Activités pour la santé humaine DEPARTEMENT DE L'EURE ET LOIR salariés Administration publique MMA IARD salariés Activités financières et d'assurance SEALED AIR SAS salariés Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique COMMUNE DE CHARTRES salariés Administration publique NOVO NORDISK PRODUCTION SAS salariés Industrie pharmaceutique FCI AUTOMOTIVE FRANCE salariés Fabrication d'équipements électriques - filière automobile PHILIPS FRANCE salariés Fabrication d'équipements électriques - filière automobile ASCO JOUCOMATIC SA salariés Fabrication de machines et équipements n.c.a. - filière automobile CARREFOUR HYPERMARCHES salariés Commerce ETHICON salariés Industrie pharmaceutique AG2R salariés Activités juridiques, comptables, de gestion, d'ingénierie SOC NAT DES CHEMINS DE FER FRANCAIS salariés Transports et entreposage RECKITT BENCKISER FRANCE salariés Industrie chimique ETABLISSEMENTS LORILLARD salariés Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique CINQ SUR CINQ salariés Commerce ITM LOGISTIQUE salariés Transports et entreposage METALOR TECHNOLOGIES FRANCE salariés Fabrication d'équipements électriques LANCASTER - FRAGRANCE PRODUCTION salariés Industrie chimique COMMUNE DE LUCE salariés Administration publique CENTRE HOSPITALIER DE CHARTRES - EHPAD ST BRICE salariés Hébergement médico-social et social et action sociale GUERLAIN salariés Industrie chimique CAISSE REGIONALE CREDIT AGRICOLE salariés Activités financières et d'assurance Source : INSEE - CLAP 2008 En 2009, la zone d emploi de "l'administration, enseigne- Chartres compte près de ment, santé, action sociale" et entreprises, soit 7,7 % des entreprises implantées en région Cen- celui de l industrie ont connu le moins de créations, avec des parts respectives de seulement tre. 8,6 % et 4,2 %. Avec entreprises en 2009, l'artisanat occupe un poids moins important qu'en région Centre puisqu'on dénombre 129 entreprises artisanales pour habitants dans la zone contre 139 en moyenne régionale. Parmi les établissements 1 que compte la zone d'emploi en 2009, ont leur siège social hors de la région Centre (soit 12,0 % des établissements de la zone contre 10,4 % en moyenne régionale). 7,9 % des établissements de la zone dépendent d'un siège social implanté en Ilede-France (6,4 % en moyenne régionale). En termes d'effectifs, 34,9 % des salariés de la zone d emploi de Chartres travaillent dans un établissement dont le siège social n est pas en région Centre (34,2 % pour le Centre). Plus précisément, 23,3 % des salariés de la zone d'emploi de Chartres travaillent dans un établissement dont le siège social se trouve en Ile-de-France (23,6 % en région) entreprises créées en 2009 En 2009, entreprises ont été créées dans la zone d emploi de Chartres, soit 8,0 % des créations de la région Centre. Près des deux tiers des entreprises créées sont des autoentreprises. Ce sont les secteurs "commerce, transports, services divers" et "construction" qui créent le plus d'entreprises, avec respectivement 73,9 % et 13,3 % des entreprises créées. Le secteur de Un important taux de création d'entreprises Avec 19,3 %, la zone d emploi de Chartres affiche un taux de % création d'entreprises supérieur à celui de la région Centre (18,7 %). La plupart des secteurs ont des taux de créations plus élevés que la moyenne régionale. Seule l'industrie affiche un taux de création plus faible que la moyenne régionale : 9,7 % contre 11,2 % en région Centre. T aux de créatio n d'entreprises par secteur en 2009 (Source : Insee, REE Sirène / Champ : act ivit és marchandes hors agricult ure) Ensemble Industrie ZE Chartres non auto-entrepreneurs ZE Chartres auto-entrepreneurs Commerce, transports, services divers Construction Administration, enseignement, santé, action sociale Région Centre non auto-entrepreneurs Région Centre auto-entrepreneurs (1) Note : Il convient de ne pas confondre entreprise et établissement. L'établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'entreprise. Ainsi, une même entreprise peut très bien avoir plusieurs établissements, si elle exerce son activité de façon permanente dans plusieurs lieux distincts.

12 Page 8 Regard sur la zone d emploi de Chartres Emploi salarié Emploi salarié sur la ZE de Chartres (Source : Insee, Estimations d'emploi) Emploi salarié (base 100 en 1999) Emploi salarié sur la ZE de Chartres par secteur (Source : Insee, Estimations d'emploi) agriculture construction total salariés industrie tertiaire Des pertes d emplois dans de nombreux secteurs industriels compensées par des créations d emplois dans quelques activités du tertiaire et dans la cons- truction Dans l'ensemble, l emploi salarié de la zone de Chartres s'est accru de +0,5 % par an en moyenne sur la période , un rythme plus faible qu'en région Centre (+0,7 %). L emploi salarié de la zone est soumis à d importantes variations conjoncturelles : une évolution très positive entre 1999 et 2001, suivie d'une diminution jusqu'en 2005, puis une reprise économique jusqu'en Au sein du secteur industriel l emploi diminue de -1,4 % par an en moyenne entre 1999 et De nombreux secteurs comme la chimie, le caoutchouc-plastique, les industries des équipements électriques et électroniques et l industrie automobile perdent des salariés. Les secteurs phares de la zone, la pharmacie et la parfumerie, constituent une exception dans le paysage industriel car ils progressent. L'industrie a vu son poids diminuer dans la zone et représente, en 2007, 20,2 % des emplois salariés (19,3 % en région Centre). moyenne entre 1999 et Le secteur ne regroupe, en 2007, que 0,5 % de l'emploi salarié contre 1,3 % en région Centre. tent pas de compenser à elles seules les pertes industrielles. Le secteur rassemble 6,2 % des emplois salariés de la zone en 2007, un poids proche de celui de la région Centre (6,8 %). La construction connaît la plus forte croissance des effectifs Avec une augmentation de salariés : +2,7 % en moyenne +1,0 % par an en moyenne annuelle entre 1999 et entre 1999 et 2007, le tertiaire L'agriculture également perd des Toutefois, les créations croît également. La croissance emplois : -1,1 % par an en d'emplois du secteur ne permet- concerne principalement les périodes et Structure de l'emploi salarié en 2007 : Comparaison ZE Chartres - région Centre Alors que les emplois disparaissent dans les services (Source : Insee, Estimations d'emploi) opérationnels, d autres secteurs sont en expansion, comme Tertiaire le commerce, le transport- logistique et certaines activités Construction de services (activités immobilières, conseil et assistance ) Industrie ZE Chartres Région Centre Agriculture % Les estimations pour 2008 semblent défavorables, la zone ayant été assez fortement touchée par la crise. Chômage Un taux de chômage inférieur à la moyenne régionale Entre 1999 et 2010, le taux de chômage de la zone chartraine suit les mêmes évolutions que celui de la région, tout en étant inférieur. Le taux de chômage du territoire correspond d ailleurs à l un des plus faibles des zones d emplois régionales. Un marché du travail tendu Les tensions sont fortes sur les emplois qualifiés de l industrie % 9 8,5 8 7,5 7 6,5 6 5,5 5 4, T T1 Evolution du taux de chômage (Source : Insee, Taux de chômage localisés trimestriels) 2001-T T T T T1 Chartres Région Centre 2006-T T T T T1 (électricité-électronique, travail des métaux -mécanique, maintenance) et de la construction. Les domaines agricoles sont confrontés à des pénuries de main d œuvre (emplois saisonniers) ainsi que le commerce (vendeurs, employés de libre service), les métiers de bouche, les employés de maison, les agents d entretien, de gardiennage et de sécurité

13 Regard sur la zone d emploi de Chartres Page 9 La formation tout au long de la vie Formation initiale Au sein du second cycle du second degré, on trouve principalement des lycéens préparant un baccalauréat général et technologique (54 %, niveau 4). Le reste des effectifs du second cycle est notamment constitué de bénéficiaires préparant un baccalauréat professionnel ou un brevet professionnel (19 %, niveau 4) et de bénéficiaires préparent un brevet d études professionnelles ou un certificat d aptitudes professionnelles (25 %, niveau 5). L apprentissage couvre à la fois l enseignement secondaire et l enseignement supérieur. Ce mode de formation est relativement bien représenté dans la zone d emploi de Chartres (20 % des effectifs, contre 13 % en moyenne régionale). Proportionnellement, c est la deuxième zone de la région à accueillir autant d apprentis en formation, derrière Châteauroux (22 %). En accueillant la plupart des CFA implantés dans le département de l Eure-et-Loir, la zone bénéficie d un effet aimant, au point que la majorité des apprentis se formant sur place sont domiciliés dans d autres zones (Châteaudun, Dreux ou 45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% Formations générales Administration, gestion, finances Santé Commerce, vente Électricité, électronique Serv. sociaux, serv. aux partic. Bâtiment, travaux publics Travail des métaux, mécanique Nogent-le-Rotrou, notamment) voire d autres régions (pour 242 d entre eux). En tant que capitale départementale, Chartres accueille de nombreux organismes de formation. Parmi eux, on trouve le lycée de Beauce, qui accueille la majorité des lycéens de la zone. Il dispense des formations dans un grand nombre de domaines, des formations générales (littéraires, économiques et sociales et scientifiques) à l électricité/électronique, la santé, la logistique ou la mécanique, et selon différents dispositifs (baccalauréat général, technologique ou professionnel, brevet de technicien supérieur, brevet d études professionnelles, etc.). Le lycée Marceau, juste derrière en termes d effectifs, propose quant à lui deux classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) scientifiques. Agriculture Étudiants F2S 255 Étudiants apprentis 152 F2S: Formations sanitaires et sociales Hôtellerie, restauration, tourisme Industries de transformation Alimentation Réparation automobile Étudiants 1421 Arts et spectacles, communication Bois et matériaux associés Transport logistique Propr., sécu., serv. aux collectiv. Type Lycées Dans le secteur sanitaire et social, l institut de formation aux soins infirmiers, géré par le centre hospitalier local, dispense deux formations (diplôme professionnel d aidesoignant et diplôme d État d infirmier) à 309 personnes. Le lycée Jean de Beauce prépare également à un brevet d études professionnel- Enseignement sup. F2S Centre de formation d apprentis Répartition par domaine des effectifs formés dans la zone d emploi, dans les zones voisines et dans la région Les établissements de formation de la zone de Chartres Stagiaires F2S 54 Cuir, textile et habillement Ens. sup Les établissements de formation de la zone de Chartres Formations transv. ou d'insertion Effectifs Industries graphiques Zone d emploi Chartres Zones voisines (Châteaudun, Dreux, Nogent-le-Rotrou, Orléans et Pithiviers) Région Enseignement secondaire (2 nd cycle) Apprentis pro Lycéens pro Nom de l organisme Lycées d enseignement général et technologique ou polyvalents DE BEAUCE : ; MARCEAU : ; FULBERT : ; MONFORT : Lycées d enseignement professionnel 837 Elsa TRIOLET : 423 ; Philibert DE L ORME : 414, dont 56 liés au CFA académique Lycée d enseignement général et technologique privé 833 Françoise D AUBIGNE : 101 ; GUÉRY : 74 ; Notre Dame : 658 Lycée d enseignement professionnel agricole du Cher 656 EFAGRIR : 394 ; La Saussaye : 262 EREA (Etablissement Régional d Enseignement Adapté) François 114 TRUFFAUT à Mainvilliers 306 Institut universitaire de formation des maîtres de Chartres Institut universitaire de technologie de Chartres 291 liés au Centre de formation d apprentis interuniversitaire en Région dont 40 Centre 115 Antenne scientifique universitaire de Chartres 309 Institut de formation de soins infirmiers de Chartres Centre de formation d apprentis interprofessionnel d Eure-et-Loir 717 Centre de formation d apprentis du bâtiment d Eure-et-Loir 147 Centre de formation d apprentis agricole d Eure-et-Loir 47 Centre de formation supérieure d apprentis de l association pour la formation technologique de l enseignement catholique (AFTEC) 10 Centre de formation d apprentis banque-finance bénéficiaires pour 23 organismes 3ème pro. 206 Lycéens géné. et techno L enseignement agricole dans la zone est notamment représenté par l établissement public local d enseignement et de formation professionnelle agricoles (EPLEFPA «La Saus- saye»). Celui-ci est constitué de trois centres (le lycée, le centre de formation d apprentis agricole, le centre de formation professionnelle et de promotion agricoles) et d une exploitation agricole. Cette dernière a reçu la qualification «quali terre» et «agriculture raisonnée». Une partie de sa superficie (11 hectares en 2010) est consacrée à l agriculture biologique.

14 Page 10 Regard sur la zone d emploi de Chartres les (niveau 6), un baccalauréat technologique (niveau 4) et un brevet de technicien supérieur (niveau 3) dans ce domaine. La zone chartraine accueille plus de étudiants. L université d Orléans est présente à travers l implantation d un institut universitaire de technologie, d une antenne scientifique universitaire et d un institut universitaire de formation des maîtres qui lui sont rattachés. L antenne scientifique propose notamment des formations en biologie et chimie du végétal, en biogéosciences, ou en physiologie et biologie cellulaire. L IUT propose quant à lui des formations en voie initiale, continue et en apprentissage. Il forme près de 300 techniciens supérieurs dans les domaines de la maintenance, la logistique, l électronique, l informatique industrielle, le management, la conduite d unités de production et l organisation de la gestion des achats. Les formations dispensées a l IUT prennent en compte la forte implantation régionale de l industrie pharmacosmétique sur l Eure-et-Loir, une partie de la formation au DUT GIM de l IUT de Chartres étant d ailleurs réservée aux sciences liées à cette industrie. La CCI est également un acteur important en matière d enseignement supérieur notamment avec l ESMA École Supérieure de Management en Alternance. On compte 180 étudiants sur le campus de la CCI en formation initiale et continue. Des effectifs globaux en baisse, un effectif de baccalauréat profes- sionnel en forte hausse Du niveau 1 à 6, les effectifs ont diminué d environ cinq cent jeunes entre 2006 et 2009 dans la zone d emploi de Chartres. Les évolutions entre les niveaux de formation sont contrastées. Alors que les effectifs de niveau CAP/BEP régressent, ceux de baccalauréat professionnel augmentent fortement. Cet écart résulte en partie de la mise en place d un nouveau parcours de formation dans les lycées professionnels, qui ont vu disparaître les traditionnels BEP au profit de nouveaux baccalauréats professionnels en trois ans (au lieu de deux). Panorama des effectifs en formation initiale Niveaux 1 à 3 (post-bac.) Niveau 4 (bac. géné. et techno.) Niveau 4 (bac pro.) Niveau 5 (CAP/BEP) Niveau 6 (3ème pro.) Total Formation continue DREUX 663 bénéficiaires La formation des demandeurs d emplois 2010 ZOOM sur le bassin de Chartres : Espace Libres Savoirs Mission Locale Point Relais Conseil bénéficiaires de formation (fonctionnement et rémunération) Notons, qu à proximité de la cathédrale de Chartres, se trouve le Centre international du vitrail, proposant une formation à la restauration de vitraux. NOGENT-LE-ROTROU 241 bénéficiaires CHARTRES CHÂTEAUDUN 277 bénéficiaires bénéficiaires ORLÉANS bénéficiaires PITHIVIERS 110 bénéficiaires Formations principalement dans les domaines : - agriculture, - alimentaire, - travail des métaux, mécanique, - industrie, - Réparation automobile, - bâtiment, travaux publics, - transports et logistique, - electricité, electronique, - bois et matériaux associés, - commerce, vente, - hotellerie, restauration, tourisme, - arts et spectacles, communication, - services sociaux, sport, autres services aux particuliers, - propreté, sécurité et autres services aux collectivités, - formations générales, - formations multisectorielles, - santé Nombre de visas sur la zone d emploi de Chartres proposés en 2010 VISA LANGUES VIVANTES 280 L acquisition des savoirs de base 2010 VISA INTERNET 1195 Les visas libres savoirs proposés par la Région Centre permettent d acquérir les savoirs essentiels à tout individu pour être autonome dans la société de la connaissance. VISA ECO CITOYEN VISA COMPETENCES JEUNES VISA ACCUEIL TOURISME 90 * Visa «Trois en un» : communication, mathématiques et raisonnement logique VISA «TROIS en UN» 595 VISA BUREAUTIC 1830

15 Regard sur la zone d emploi de Chartres Page 11 L agriculture et le tourisme Agriculture Les cultures céréalières ultra dominantes La zone d emploi de Chartres est située dans la zone de Beauce la plus productive. Au-delà des cultures céréalières traditionnelles (blé, orge et blé dur), qui après une forte érosion reviennent en force, on note aussi l existence de cultures oléagineuses et protéagineuses. La betterave est également très présente autour de la sucrerie/distillerie de Toury appartenant au groupe Vermandoise Industrie qui produit de l éthanol en partie pour la fabrication d agrocarburants. L utilisation à des fins non alimentaires des productions locales est d ailleurs une des pistes importantes explorées actuellement par la profession agricole. La zone se caractérise également par la production de légumes de pleins champs, oignons, pommes de terre essentiellement. La proximité du pôle cosmétique et d un leader des herbes aromatiques basé en Seine et Marne font également du territoire, une aire de production importante de plantes médicinales et aromatiques (ciboulette, estragon, ). L arrivée récente du groupe Andros/Novandie à Auneau a entraîné le développement d une culture de pommiers destinée directement à l industrie. Auneau est également le siège du couvoir de la Coopérative Avicole d Ile de France qui produit des œufs embryonnés à destination des laboratoires pharmaceutiques pour la production de vaccins. Le modèle dominant de la Beauce est aujourd hui à un tournant compte tenu des questions environnementales et de l évolution de la politique agricole commune. Tourisme Depuis 2003, le circuit «Chartres en lumières» a également enrichi le séjour des touristes, par des animations nocturnes en saison. Aujourd hui, les acteurs locaux, départementaux et régionaux du tourisme travaillent à la valorisa- Connue dans le monde entier tion des atouts des Vallées de pour sa cathédrale aux flèches l Eure et du Loir, autour des asymétriques, classée par l U- activités de pleine nature (randonnée pédestre et à Chartres a développé ses at- vélo). traits touristiques autour du NESCO dès 1979, la ville de patrimoine culturel et naturel, en Chartres est ainsi une étape du valorisant la création de vitraux Chemin de Saint-Jacques Jacques-de de- des maîtres-verriers, et la riches- Compostelle («voie Nord», en se agricole de la Beauce, provenance de Paris et à destination de Tours, via le Vendô- «grenier à blé de la France». mois), et de l itinéraire reliant Ainsi, le Centre International du Paris au Mont Saint-Michel Michel. Vitrail (CIV), créé en 1980, et le Conservatoire du Machinisme et Les hébergements de capacité des Pratiques Agricoles se répartissent entre : (COMPA), inauguré en 1990, - 6 campings, totalisant sont devenus des prolongements à la visite de l édifice lits), les établissements les plus lits (soit une moyenne de 190 majeur de la cité. importants, par la capacité d accueil, étant le «Camping municipal» **, à Courville-sur- Eure (342 lits), le «Camping municipal des Bords de l Eure» ***, à Chartres (288 lits) et le «Camping municipal de Montjouvin» ***, à Illiers-Combray (255 lits) ; - 30 hôtels (dont 19 également restaurants), totalisant lits (soit une moyenne de 86 lits), les plus importants, par la capacité d accueil, étant «Mercure» *** (224 lits) et «Ibis Centre» ** (158 lits) à Chartres, «Mercure» **, à Barjouville (156 lits) ; - 1 Centre Régional Jeunesse et Sports (CRJS), à Chartres (100 lits) ; - 1 Auberge de Jeunesse, à Chartres (70 lits). Hormis la visite libre (et payante pour la Tour et la Crypte) de la cathédrale de Chartres (fréquentation estimée à 1,2 million de visiteurs), les sites touristiques les plus fréquentés de la Préhistoire, à Chartres ( visiteurs), la Maison Picassiette, à Chartres ( visiteurs) et le Musée des Beaux -Arts Arts, à Chartres ( visiteurs). Notons également la présence de la «Route du Blé en Beauce» au Sud-est de la zone d emploi, constituant un itinéraire de découverte des paysages beaucerons, accompagné d un programme d animations. Les six structures d accueil et d information touristique de la zone (Offices de Tourisme et Syndicats d Initiatives) ont accueilli au total personnes aux guichets en 2009, la en 2009 ont été : le Conservatoi- principale étant l Office de Toure du Machinisme et des Prati- risme de Chartres *** ( ques Agricoles (COMPA), à Chartres-Mainvilliers ( visi- visiteurs). teurs), le Centre International du Vitrail (CIV), à Chartres ( visiteurs), le Château de Mainte- non ( visiteurs), le Mu- séum des Sciences Naturelles et P DURIEZ CRT Centre

16 Page 12 Regard sur la zone d emploi de Chartres Changement climatique, énergie et environnement Bilan des émissions de gaz à effet de serre (GES) Les émissions annuelles de GES de la zone d emploi de Chartres s élèvent à 1,5 million teqco2 (7,9 % des émissions régionales), soit environ 7,5 teqco2 / habitant. (NB : teqco2 =tonne équivalent de CO2). Le transport, 1 er secteur émet- teur de la zone En matière de transport, les émissions de gaz à effet de serre sont dues à la mobilité des personnes (16 %), à laquelle s ajoute le transport des marchandises généré par l activité du territoire (19 %). Les modes routiers (voitures particulières et camions) représentent 88 % des émissions de la mobilité des personnes et 80 % des émissions du fret. En ce qui concerne les motifs de déplacement, les déplacements domicile-travail sont à l origine de 50 % des émissions de GES, ils Patrimoine naturel Le paysage de la zone d emploi de Chartres est dominé par les grandes cultures et les bosquets, entrecoupés par les vallées (Eure, Loir) où se concentrent les principaux enjeux de préservation de la biodiversité. En effet, le plateau beauceron est relativement pauvre du fait d une exploitation en céréaliculture intensive. Son intérêt repose essentiellement sur la présence en période de reproduction des espèces caractéristiques de l avifaune de plaine (ce qui a justifié le zonage Natura 2000 «Beauce et vallée de la Conie»). Sur les coteaux de l Eure notamment, bien que l abandon de l élevage provoque un boisement progressif, on peut noter la présence de pelouses calcicoles originales riches en orchidées, souvent associées à des chênaies-charmaies à flore diversifiée. Les milieux humides d intérêt (boisements humides, roselières et prairies ) se concentrent également sur la vallée de l Eure et certains de ses affluents, avec des prairies de constituent en effet les trajets les plus longs (environ 25,2 km/ déplacements) et sont effectués à 75 % en voiture. Les bâtiments, 2 ème émetteur de GES secteur Le secteur du bâtiment contribue à hauteur de 32 % des émissions de GES de la zone (contre 28 % en région). Les émissions sont essentiellement causées par le secteur résidentiel (24 % du total). Ceci s explique notamment par le nombre important de logements (environ en 2006), mais également par la part de logements construits avant 1975 (60 % du parc résidentiel), date de la première réglementation thermique en France. De plus, 69 % des logements de la zone sont des maisons individuelles (73 % en région), qui sont généralement fortement consommatrices d énergie. La consommation fond de vallée remarquables, mais devenues rares. L exploitation de granulats y a laissé des plans d eau plus ou moins favorables à la biodiversité en fonction de leurs aménagements et de leur gestion. Une problématique rencontrée sur ce territoire est le maintien des connexions entre les quelques massifs boisés et les vallées. Ce territoire se caractérise également par la présence de la nappe de Beauce, ressource naturelle hydrogéologique considérable avec 20 milliards m 3, dont la qualité est préoccupante (nitrate & pesticides) et dont la surexploitation pose problème. La mise en œuvre du SAGE nappe de Beauce s attache à résoudre ces problèmes. Les dernières crues datent de 2000 sur l Eure et de 1999 sur le Loir. Répartition des émissions de GES de la zone d emploi et de la région Centre par secteur (hors UTCF : Utilisation des Terres, leurs Changements et la Forêt, soit des «puits d absorption de carbone») : Source : Bureau d études Energies demain/région Centre d énergie moyenne des logements est donc élevée (238 kwh/ m²/an), principalement en raison du chauffage (76 % de la consommation). Les énergies fossiles représentent 63 % de la consommation énergétique (dont 32 % pour le gaz naturel) et sont responsables de 81 % des émissions du secteur (37 % pour le gaz naturel). Source : Bureau d études Energies demain/région Centre Ce document a été réalisé par les services du Conseil Régional, avec l aide de l INSEE Centre.

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