CORRECTIONS. AES 1 Introduction aux Principes d'economie. Janvier Année Cours de T. Pénard TD : Emmanuelle Reulier, Françoise Thouard

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "CORRECTIONS. AES 1 Introduction aux Principes d'economie. Janvier 2003. Année 2002-2003. Cours de T. Pénard TD : Emmanuelle Reulier, Françoise Thouard"

Transcription

1 Année AES 1 Introduction aux Principes d'economie Cours de T. Pénard TD : Emmanuelle Reulier, Françoise Thouard CORRECTIONS Janvier 2003 Durée 2 heures - Calculatrice autorisée Exercice 1 : Taxe sur les emballages Le gouvernement français a l'intention de mettre en place une taxe sur les emballages (carton, plastique, ) qui sont utilisés par les industriels pour empaqueter leurs produits. Cette taxe serait fonction du poids de l'emballage. Plus particulièrement, considérons le marché des emballages cartons. Sur ce marché, l'offre mensuelle de cartons est représentée par la fonction O(p)= p où p est le prix en euro perçu par les fabricants d'emballages cartons et où les quantités offertes sont données en millions de tonnes. De même, supposons que la demande soit représentée par D(p)= p où p est le prix en euro acquitté par les industriels acheteurs de cartons et où les quantités demandées sont données en millions de tonnes. Supposons que les dommages externes générés par les industriels, acheteurs de cartons soient égaux, en millions d'euros, à 2,5*Q où Q est la quantité d'emballage carton utilisée en millions de tonnes. a) Une taxe sur les industriels acheteurs de carton peut-elle se justifier sur le plan économique? Déterminez le montant optimal de la taxe forfaitaire à appliquer aux industriels acheteurs de carton. Une taxe sur les industriels acheteurs de carton se justifie car ces derniers sont à l'origine d'externalités négatives. En effet, les cartons servant à emballer leurs produits constituent des déchets ménagers dont il est coûteux de se débarrasser - (coût de la collecte des ordures ménagers et de leur élimination ou de leur recyclage). Or ce coût externe, supporté par la collectivité, n'est pas intégré par les industriels dans leurs choix économiques (notamment les choix relatifs à la commercialisation et au packaging). Ainsi, la demande de carton par les industriels est supérieure à la demande socialement optimale et l'équilibre de marché est sous- 1

2 optimal (les quantités de carton échangées à l'équilibre sont supérieures aux quantités socialement optimales). Pour inciter les industriels à tenir compte des dommages externes générés par leur activité, une solution possible consiste à instaurer une taxe sur les emballages. Cette taxe appliquée aux acheteurs de carton augmenterait le coût du carton et réduirait ainsi la demande d'emballage carton (afin de la rapprocher de la demande socialement optimale). Compte tenu de la spécification des dommages externes, la taxe optimale consisterait à prélever 2,5 euros aux industriels sur toute tonne achetée. Cette taxe permettrait de faire coïncider la demande de carton avec la demande socialement optimale et ainsi l'équilibre de marché redeviendrait optimal. b) En déduire les nouvelles offre et demande de marché, ainsi que l'équilibre en présence de cette taxe optimale (ne faites pas de représentation graphique). Commentez. Calcul du nouvel équilibre du marché : Soient O t (p) et D t (p) les nouvelles fonctions d'offre et de demande de carton en présence d'une taxe forfaitaire sur les acheteurs de 2,5 euros par tonne. Comme la taxe porte sur les acheteurs, la fonction d'offre reste inchangée : O t (p)= p. Par contre la demande devient : D t (p)= (p+2,5) Soit D t (p)= p Sous l'hypothèse que le marché de l'emballage carton en France est concurrentiel, le prix de la tonne de carton à l'équilibre, noté p*, est défini par : O t (p*)=d t (p*) p*=200-10p* Soit p*=7 On en déduit les quantités d'équilibre : q*=130 Le prix du carton à l'équilibre serait alors égal à 7 euros et les quantités vendues égales à 130 millions de tonnes. La taxe rapporterait à l'etat 325 millions d'euros, ce qui compenserait exactement les dommages externes générées par les industriels. 2

3 Exercice 2 : Rossignole et les matériels de ski L'entreprise Rossignole est un des leaders sur le marché des matériels de ski (skis alpins, snowboard, fixations de ski, etc ). Concernant la production de paire de skis, nous disposons des informations suivantes. La production horaire de paires de ski se caractérise par des coûts fixes d'un montant de 100. Les coûts variables sont donnés dans le tableau suivant NOMBRE DE PAIRES DE SKI PRODUITES EN UNE HEURE COUT VARIABLE EN a) Calculez les coûts moyens et les coûts marginaux de Rossignole selon la production horaire de ski. Puis, représentez graphiquement. On sait que les coûts fixes (CF) s'élèvent à 100. NOMBRE DE PAIRES DE SKI PRODUITES EN UNE HEURE COUT VARIABLE EN CV(Q) COUT TOTAL C(Q)=CV(Q) +CF COUT MOYEN CM(Q)=C(Q)/Q COUT MARGINAL Cm(Q) COUT VARIABLE MOYEN CVM(Q)=CV(Q)/Q REPRESENTATION GRAPHIQUE DES COUTS VARIABLES ET COUTS TOTAUX en euros COUT VARIABLE EN CV(Q) COUT TOTAL C(Q)=CV(Q) +CF Production horaire de paires de ski 3

4 REPRESENTATION GRAPHIQUE DES COUTS MOYENS ET MARGINAUX ET FONCTION D'OFFRE en euros 80 CM COUT MOYEN COUT MARGINAL COUT VARIABLE MOYEN offre de Rossignole production horaire de paires de ski b) En déduire la valeur approximative du coût moyen minimum de l'entreprise Rossignole. On sait que le point d'intersection entre la courbe de coût moyen et de coût marginal correspond au coût moyen minimum (cela signifie que graphiquement votre courbe de coût moyen doit continuer à décroître après Q=3 jusqu'à l'intersection avec la courbe de coût marginal. Comme l'intersection se fait entre les quantités 3 et 4 et sachant par ailleurs que pour une production horaire de 3 paires de ski, on a un coût moyen de 70 et un coût marginal de 50, le coût moyen minimum prendra une valeur comprise entre 50 et 70 euros (la valeur exacte est à déterminer graphiquement). c) Ecrivez la fonction d'offre de l'entreprise Rossignole et représentez-la graphiquement. Soit CM, le coût moyen minimum de l'entreprise et p le prix de marché pour une paire de ski, la fonction d'offre de Rossignole O(p) s'écrit de la manière suivante : O(p)= 0 si p<cm O(p)=q* si p CM Avec q* définie par Cm(q*)=p 4

5 Voir sur le graphique la courbe rouge. Suite à un mauvais enneigement en Europe, l'hiver dernier, le prix de marché des paires de ski a connu une forte baisse. d) Supposons que ce prix s'établisse au début de la saison d'hiver à 20. A ce prix, l'entreprise Rossignole a-t-elle intérêt à rester sur le marché? Donnez la condition précise de sortie du marché pour Rossignole. Même lorsque le prix de marché est inférieur au coût moyen minimum de production, une entreprise peut avoir intérêt à rester sur le marché si elle fait face à des coûts fixes irrécupérables (liés à des actifs spécifiques qu'elle ne pourra pas revendre si elle sort du marché). En effet, les pertes d'exploitation dues à un prix de marché bas peuvent être bien inférieures aux pertes financières en cas de sortie du marché, si les coûts irrécupérables sont très importants. Condition précise de sortie : Rossignole quittera le marché si son coût moyen minimum hors coût irrécupérables est strictement supérieur à 20. Dans ce cas, l'entreprise perdrait plus d'argent à rester sur le marché qu'à en sortir. Cette condition est vérifiée dès lors que certains des coûts fixes sont récupérables. En effet, le coût moyen hors coût irrécupérables est défini par CM hci (Q)=[CV(Q)+CF -CI]/Q, où CI correspond aux coûts irrécupérables et CF aux coûts fixes. Si CF-CI>0 (existence de coûts récupérables), alors on a toujours CM hci >CV(Q)/Q (le coût moyen hors coût irrécupérable est alors strictement supérieur au coût variable moyen). Or le coût variable moyen est toujours supérieur ou égal à 20 (cf tableau et représentation graphique). Dans ces conditions, coût moyen hors coût irrécupérables sera toujours strictement supérieur à 20 et l'entreprise aura intérêt à sortir du marché. Le seul cas où Rossignole peut avoir intérêt à rester pour un prix de 20 est lorsque tous les coûts fixes sont irrécupérables (CF=CI). Dans ce cas, les coûts moyens hors coût irrécupérable sont confondus avec les coûts variables moyens. Ces derniers atteignent leur minimum (20 ) pour une production horaire d'une paire de ski (Q=1). Ainsi pour un prix de marché de 20, Rossignol aura intérêt à produire une paire de ski par heure, même si elle vend à perte. Exercice 3 : Elise et son portable Elise est étudiante en première année d AES. Pour Noël, ses parents lui ont offert un téléphone portable. Avec son téléphone, elle va pouvoir appeler ses copains et copines et discuter avec eux. Elle va pouvoir aussi leur envoyer des messages SMS. Malheureusement pour Elise, elle dispose d'un budget limité d'un montant de 20 par mois. a) Sachant qu'une minute de communication téléphonique coûte 20 centimes d'euros et que l'envoi d'un message SMS coûte 5 centimes d'euros, écrivez et représentez 5

6 graphiquement la contrainte budgétaire à laquelle fait face Elise, pour l'utilisation de son téléphone mobile, chaque mois. Soit x c le nombre de minute de communications mobiles Soit p c le prix d'une minute de communications mobiles Soit x m le nombre de messages SMS Soit p m le prix d'un message SMS La contrainte budgétaire d'elise correspond à l'ensemble des paniers (x c,x m ) qui sature son revenu de 20. Cette contrainte prend la forme d'une droite définie par : p c x c + p m x m =20 Soit 0,2x c + 0,05x m =20 Si Elise décide de consacrer tout son budget à l'un ou l'autre des usages, elle peut disposer de 100 mn de communications ou bien de 400 messages SMS Messages SMS A C B Minutes de communications Contrainte budgétaire Nouvelle contrainte budgétaire b) Heureusement pour Elise, ses cours d'économie en AES vont l'aider à optimiser l'utilisation de son téléphone mobile. Compte tenu de ses préférences et de sa contrainte budgétaire, elle choisit de consacrer 75 minutes par mois aux communications téléphoniques. Représentez graphiquement le panier optimal, noté A, de notre consommatrice rationnelle et la courbe d'indifférence associée. En déduire le taux marginal de substitution associée ce panier. 6

7 Son panier optimal A correspond à une utilisation de son téléphone mobile sous la forme suivante : 75 mn de communications et 100 messages SMS. Le TMS en A est égal à la pente de la tangente en ce point. Or cette tangente correspond à la droite budgétaire et la pente de cette droite est donnée par le rapport des prix des deux biens, soit p c /p m. Le TMS est donc égal à 4 (interprétation : pour obtenir un minute communications supplémentaires, Elise est prête à renoncer à 4 messages SMS). c) Quelques mois plus tard, l'opérateur de téléphonie mobile annonce une modification de ses tarifs. Le prix du message SMS passe de 5 centimes à 10 centimes d'euros. Elise réagit à ce changement de prix en décidant désormais d'envoyer 60 messages SMS par mois. Représentez la nouvelle contrainte budgétaire, le nouveau panier optimal noté B et la courbe d'indifférence associée, puis expliquez les différents effets en jeu. Déterminez graphiquement le panier noté C correspondant à l'effet de substitution pur. La nouvelle contrainte budgétaire d'elise est donnée par : 0,2x c + 0,1x m =20 Le panier optimal B, suite à cette hausse des prix des SMS (hausse de 100%) correspond à une utilisation de son téléphone mobile sous la forme de 70 mn de communications et de 60 messages SMS. Notons que le TMS en B est désormais égal à 2. Suite à la hausse du prix des SMS, deux effets vont jouer : Un effet de substitution conduisant Elise à passer plus d'appels et à envoyer moins de SMS, compte tenu de la baisse du prix relatif de communications. Un effet revenu conduisant Elise à passer moins d'appel et envoyer moins de SMS le temps de deux activités. En effet, la hausse du prix des SMS appauvrit Elise et réduit son espace de choix. Ces deux effets jouent dans le même sens pour les messages SMS : Elise va envoyer moins de SMS. Par contre, ils jouent en sens contraire pour les appels téléphoniques : l effet net est a priori indéterminé, mais les informations fournies dans le texte montre que l'effet revenu domine l'effet substitution et que le nombre d'appels passés par Elise a baissé. On peut résumer ces effets dans le tableau suivant : Effet sur x c (appels) Effet sur x m (SMS) Effet substitution Positif Négatif Effet revenu Négatif Négatif Effet net NEGATIF NEGATIF 7

8 De plus, on peut déterminer graphiquement le panier C correspondant à l'effet de substitution pure. Ce panier est situé sur la même courbe d'indifférence que le panier A, mais admet comme tangente une droite dont la pente correspond au nouveau rapport de prix, soit 0,2/0,1=2 (selon notre représentation graphique, ce panier est constitué de 85 mn de communications et 80 messages SMS). On peut ainsi décomposer le passage du panier A au panier B, tout d'abord en un passage du panier A au panier C (effet substitution), puis en un passage du panier C au panier B (effet revenu). Cette décomposition est résumée dans le tableau suivant : Quantités d'appels x c en Nombre de SMS x m mn PANIER INITIAL A PASSAGE DE A A C (EFFET SUBSTITUTION PURE) PASSAGE DE C A B (EFFET REVENU) d) En déduire l'élasticité prix de la demande de message SMS chez Elise. L'élasticité prix de la demande de SMS est calculée à partir des données précédentes. On sait qu'une hausse de prix des SMS de 0,05 à 0,1 euros a entraîné une baisse du nombre de SMS de 100 à 60. En appliquant la formule sur les élasticités-prix, on obtient : D E SMS = 100 0,1 0,05 0,05 = 0,4 L'élasticité prix de la demande de SMS est égale à 0,4 en valeur absolue (demande relativement inélastique). Exercice 4 Les relations agriculteurs-grande distribution Les agriculteurs ont obtenu des garanties contre les pratiques commerciales qu'ils jugent abusives Les agriculteurs sortent vainqueurs du conflit qui les opposent à la grande distribution. Après deux journées d'action, ils ont obtenu ce qu'ils réclamaient depuis plusieurs mois : des engagements du gouvernement et de la grande distribution sur la lutte contre les pratiques commerciales jugées "abusives" par la Fédération Nationale des syndicats d'exploitants agricoles. Actif dans la négociation, le gouvernement s'est montré sensible aux revendications de la FNSEA et des jeunes agriculteurs, tout en faisant en sorte que personne ne soit 8

9 humilié, a indiqué le secrétaire d'etat aux PME, au commerce et à l'artisanat, Renaud Dutreil. Avec le ministre (UMP) de l'agriculture, Hervé Gaymard,, il s'est attaché à convaincre les agriculteurs qu'il ne resterait pas inerte... Extrait du Monde du 24/25 novembre 2002, article de Pascal Ceaux et Gaëlle Dupont Suite à la pression des agriculteurs en novembre dernier (cf article précédent), une convention a été signée entre la grande distribution et la FNSEA, qui envisage la mise en place de prix minimaux en cas de crise des cours. Ce dispositif devrait s'appliquer aux fruits et légume, mais aussi à la viande de porc. a) Un dispositif de prix minimaux sur les produits agricoles constitue-t-il une solution "efficace" en cas de crise des cours? Justifiez graphiquement. Quelles autres solutions pouvait-on envisager pour rétablir les prix sur les marchés agricoles? Un prix minimum correspond à un prix plancher, c'est à dire un prix en dessous duquel le prix de marché ne peut pas descendre. Ce type de mesures est mis en œuvre lorsque les prix d'équilibre sont jugés par les producteurs trop bas. Toutefois, ce dispositif présente l'inconvénient de générer des excédents (quantités offertes supérieures aux quantités demandées). Le marché est dans une situation hors équilibre, puisque l'existence d'un prix plancher empêche tout ajustement par les prix. Ce déséquilibre a un coût lié à la gestion des excédents (stockage, destruction ou exportation vers l'extérieur). Demande Offre Prix Excédents Prix minimum P E Avec E la situation d'équilibre sans prix minimum Q O les quantités offertes en cas de prix minimum Q D les quantités demandées en cas de prix minimum Q D Q Q O Quantités Si le gouvernement souhaite un relèvement des cours sur les marchés agricoles, il est préférable d'agir sur les comportements d'offre et de demande (en réduisant 9

10 l'offre ou/ et en stimulant la demande), tout en laissant les prix jouer leurs rôles dans l'ajustement des offres et des demandes. Ces mesures sont souvent plus efficaces que des mesures visant à rigidifier les prix sur le marché. b) L'accord entre la grande distribution et la FNSEA a été signé après plusieurs journées d'actions collectives des agriculteurs. Après avoir rappelé la définition d'un bien public, vous présenterez la thèse d'olson, exposée dans son livre de 1966 "The logic of Collective Action", sur la capacité des groupes d'individus à promouvoir leurs intérêts. Illustrez votre réponse en prenant le cas des agriculteurs, mais aussi d'autres groupes d'intérêts. Bien public : bien non rival et non exclusif Selon Olson, le résultat d'une action collective est un bien public au sens où il bénéficie à tout le groupe ou la collectivité concernée, autant à ceux qui ont participé à l'action collective qu'à ceux qui n'ont pas participé (bien non exclusif et non rival). Par exemple, une action collective d'une profession donnée visant à obtenir de meilleures salaires et conditions de travail bénéficiera aux grévistes, mais aussi aux non grévistes. Dans ce contexte, les groupes partageant des intérêts communs ou ayant des intérêts à défendre vont se heurter à des problèmes de passagers clandestins. Si chacun laisse aux autres le soin de mener ou de financer les actions collectives nécessaires, alors aucune action collective ne sera engagée et les intérêts du groupe ne seront pas défendus. En effet, l'action collective est le seul moyen de promouvoir ses intérêts, de faire pression (lobbying). La thèse d'olson est donc la suivante : l'existence d'un intérêt en commun entre plusieurs individus n'est pas suffisante pour la mise en place d'action collective. Il est nécessaire que les individus parviennent à surmonter le problème de passager clandestin. Un des moyens est de s'organiser sous la forme d'un syndicat, d'une association, etc Ce type d'organisations permet de structurer l'action collective et le lobbying. Un des moyens de financer ces organisations est de rendre l'adhésion quasi-obligatoire pour les individus du groupe en question ou de fournir des incitations à l'adhésion (en proposant des services ou bien clubs exclusifs réservés aux adhérents). On comprend alors pourquoi certains groupes sont plus efficaces que d'autres à défendre leurs intérêts. C'est le cas par exemple des agriculteurs. Leurs intérêts sont défendus avec une certaine efficacité par des organisations agricoles puissantes. Ces dernières disposent de nombreux moyens financiers, reposant sur un fort taux de syndicalisation. La raison principale est qu'un agriculteur a généralement intérêt à se syndiquer pour bénéficier d'une aide et d'u soutien dans ces dossiers de prêts et de subventions agricoles (existence de services exclusifs). Plus généralement, dès qu'une profession a un fort taux de syndicalisation, elle réussit à bien défendre ses intérêts. La meilleure solution pour y parvenir est de rendre l'obligatoire l'adhésion au syndicat pour être embauché. A l'inverse, on voit que des groupes très nombreux comme les étudiants ne parviennent pas à bien défendre leurs intérêts faute d'organisations puissantes (faible taux de syndicalisation des étudiants). Les syndicats étudiants n'ont pas 10

11 encore réussi à inciter les étudiants à adhérer en masse, notamment parce qu'ils ne fournissent pas assez d'avantages exclusifs à leurs adhérents justifiant l'adhésion. 11

2.1.4. L'équilibre général des échanges

2.1.4. L'équilibre général des échanges 2.1.4. L'équilibre général des échanges La prise en compte des offres et des demandes de l'ensemble des pays participants au commerce mondial permet la détermination des prix mondiaux. L'existence d'un

Plus en détail

CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR. A - Propriétés et détermination du choix optimal

CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR. A - Propriétés et détermination du choix optimal III CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR A - Propriétés et détermination du choix optimal La demande du consommateur sur la droite de budget Résolution graphique Règle (d or) pour déterminer la demande quand

Plus en détail

LE MANDAT DE MELBOURNE Un appel à l'action pour accroître la valorisation de la gestion des relations publiques et des communications

LE MANDAT DE MELBOURNE Un appel à l'action pour accroître la valorisation de la gestion des relations publiques et des communications LE MANDAT DE MELBOURNE Un appel à l'action pour accroître la valorisation de la gestion des relations publiques et des communications FORUM MONDIAL SUR LES RELATIONS PUBLIQUES NOVEMBRE 2012 Le mandat des

Plus en détail

GROUPE DE CONFIANCE protection de la personnalité MEDIATION INFORMATIONS

GROUPE DE CONFIANCE protection de la personnalité MEDIATION INFORMATIONS GROUPE DE CONFIANCE protection de la personnalité INFORMATIONS MEDIATION La médiation fait partie du dispositif de protection de la personnalité des membres du personnel de l'etat de Genève et des institutions

Plus en détail

Les coûts de la production. Microéconomie, chapitre 7

Les coûts de la production. Microéconomie, chapitre 7 Les coûts de la production Microéconomie, chapitre 7 1 Sujets à aborder Quels coûts faut-il considérer? Coûts à court terme Coûts à long terme Courbes de coûts de court et de long terme Rendements d échelle

Plus en détail

Marchés oligopolistiques avec vente d un bien non homogène

Marchés oligopolistiques avec vente d un bien non homogène Marchés oligopolistiques avec vente d un bien non homogène Partons de quelques observations : 1. La plupart des industries produisent un grand nombre de produits similaires mais non identiques; 2. Parmi

Plus en détail

ACCORD NATIONAL du 19 septembre 2001 sur le compte épargne-temps dans les exploitations et entreprises agricoles

ACCORD NATIONAL du 19 septembre 2001 sur le compte épargne-temps dans les exploitations et entreprises agricoles ACCORD NATIONAL du 19 septembre 2001 sur le compte épargne-temps dans les exploitations et entreprises agricoles (étendu par arrêté du 19 décembre 2001 J.O. du 29/12/01, modifié par arrêté du 21 janvier

Plus en détail

NOTIONS DE PROBABILITÉS

NOTIONS DE PROBABILITÉS NOTIONS DE PROBABILITÉS Sommaire 1. Expérience aléatoire... 1 2. Espace échantillonnal... 2 3. Événement... 2 4. Calcul des probabilités... 3 4.1. Ensemble fondamental... 3 4.2. Calcul de la probabilité...

Plus en détail

Chapitre 4 : les stocks

Chapitre 4 : les stocks Chapitre 4 : les stocks Stocks et actifs Une entreprise achète généralement des biens pour les utiliser dans son processus de production, ce sont les matières premières et les fournitures, elle peut également

Plus en détail

2.1.2. La fixation du taux de change sur le marché

2.1.2. La fixation du taux de change sur le marché 2.1.2. La fixation du taux de change sur le marché La loi de l'offre et de la demande Comme tout marché concurrentiel, le marché des changes est régi par la loi de l'offre et de la demande. Les offres

Plus en détail

Terminale STMG Lycée Jean Vilar 2014/2015. Terminale STMG. O. Lader

Terminale STMG Lycée Jean Vilar 2014/2015. Terminale STMG. O. Lader Terminale STMG O. Lader Table des matières Interrogation 1 : Indice et taux d évolution........................... 2 Devoir maison 1 : Taux d évolution................................ 4 Devoir maison 1

Plus en détail

Les baisses d'impôts annoncées par Nicolas Sarkozy : priorité juste ou mal choisie?

Les baisses d'impôts annoncées par Nicolas Sarkozy : priorité juste ou mal choisie? Page 1 sur 9 Les baisses d'impôts annoncées par Nicolas Sarkozy : priorité juste ou mal choisie? 2894 avis exprimés Question 1 : D'après ce que vous savez, les mesures contenues dans le "paquet fiscal"

Plus en détail

Fixer son prix à l export

Fixer son prix à l export Fixer son prix à l export Commerce extérieur Juin 2009 Politique de prix Dans le cadre de votre stratégie internationale, vous devez fixer un prix de vente pour vos marchés d exportation. La politique

Plus en détail

2.2.4. La courbe en J et la condition de Marshall-Lerner

2.2.4. La courbe en J et la condition de Marshall-Lerner 224 file:///fichiers/enseignement/site%20web/impression/rmi/fiches/rmi224... 2.2.4. La courbe en J et la condition de Marshall-Lerner Introduction Paragraphe au format pdf L'exemple de l'italie comme les

Plus en détail

La demande Du consommateur. Contrainte budgétaire Préférences Choix optimal

La demande Du consommateur. Contrainte budgétaire Préférences Choix optimal La demande Du consommateur Contrainte budgétaire Préférences Choix optimal Plan du cours Préambule : Rationalité du consommateur I II III IV V La contrainte budgétaire Les préférences Le choix optimal

Plus en détail

CONSOMMATION INTERTEMPORELLE & MARCHE FINANCIER. Epargne et emprunt Calcul actuariel

CONSOMMATION INTERTEMPORELLE & MARCHE FINANCIER. Epargne et emprunt Calcul actuariel CONSOMMATION INTERTEMPORELLE & MARCHE FINANCIER Epargne et emprunt Calcul actuariel Plan du cours Préambule : la contrainte budgétaire intertemporelle et le calcul actuariel I II III Demandes d épargne

Plus en détail

INTRODUCTION A LA MACROECONOMIE Séance de travaux dirigés n 4 Construction des comptes de secteur

INTRODUCTION A LA MACROECONOMIE Séance de travaux dirigés n 4 Construction des comptes de secteur Université Montesquieu Bordeaux IV 1 ère année Licence AES Année universitaire 2012-2013 INTRODUCTION A LA MACROECONOMIE Séance de travaux dirigés n 4 Construction des comptes de secteur Questions préliminaires

Plus en détail

SUBVENTIONS. Notifications conformément à l'article XVI: 1 TURQUIE

SUBVENTIONS. Notifications conformément à l'article XVI: 1 TURQUIE ACCORD GENERAL SUR LES TARIFS DOUANIERS ET LE COMMERCE RESTRICTED L/7162/Add.l8 6 mai 1994 Distribution limitée (94-0829) Original: anglais SUBVENTIONS Notifications conformément à l'article XVI: 1 TURQUIE

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

Prévoyance collective, assurance santé et dépendance

Prévoyance collective, assurance santé et dépendance Juin 2012 Prévoyance collective, assurance santé et dépendance La Comarep vient de publier un état des lieux de la protection sociale complémentaire des branches à fin 2011. C est l occasion d en tirer

Plus en détail

RENTABILITE IMMOBILIERE ET PRESSION FISCALE

RENTABILITE IMMOBILIERE ET PRESSION FISCALE RENTABILITE IMMOBILIERE ET PRESSION FISCALE Conférence de presse 13 mars 2012 SOMMAIRE Introduction p. 3 CALCULS DE RENTABILITE IMMOBILIERE Cinq exemples avec des prélèvements sociaux portés à 15,5 %...p.

Plus en détail

Macroéconomie Le Modèle Keynésien Simple

Macroéconomie Le Modèle Keynésien Simple Université Paris IX Dauphine UFR Mathématiques de la Décision 2ème année de DEUG MASS Macroéconomie, Cours de C. Hurlin Année 2001/2002 Macroéconomie Le Modèle Keynésien Simple Sujet 1 - Exercice 1 : On

Plus en détail

Chapitre 4 Quelles sont les principales défaillances du marché?

Chapitre 4 Quelles sont les principales défaillances du marché? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 12 octobre 2014 à 18:25 Chapitre 4 Quelles sont les principales défaillances du marché? Introduction Dans la réalité les marchés peuvent être défaillants dans le

Plus en détail

Banque nationale suisse

Banque nationale suisse IFFP Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle Combinaison des politiques budgétaires et monétaires 22.01.2010, Lausanne 8h45 12h 12h45 16h David Maradan, chargé de cours UNIGE et

Plus en détail

Chapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne

Chapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne hapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne I : La fonction de consommation keynésienne II : Validations et limites de la fonction de consommation keynésienne III : Le choix de consommation

Plus en détail

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation )

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation ) DÉRIVÉES I Nombre dérivé - Tangente Eercice 0 ( voir animation ) On considère la fonction f définie par f() = - 2 + 6 pour [-4 ; 4]. ) Tracer la représentation graphique (C) de f dans un repère d'unité

Plus en détail

LE PROBLEME DU PLUS COURT CHEMIN

LE PROBLEME DU PLUS COURT CHEMIN LE PROBLEME DU PLUS COURT CHEMIN Dans cette leçon nous définissons le modèle de plus court chemin, présentons des exemples d'application et proposons un algorithme de résolution dans le cas où les longueurs

Plus en détail

La carte d'achat dans les organisations françaises

La carte d'achat dans les organisations françaises CHAPITRE 2 La carte d'achat dans les organisations françaises Pour bien appréhender l'usage efficace de la carte d'achat, il est important de toujours la considérer comme un moyen d'exécution de la commande.

Plus en détail

PREMIERE PARTIE DESCRIPTION DE L'UNITE COMMERCIALE

PREMIERE PARTIE DESCRIPTION DE L'UNITE COMMERCIALE TS2 MUC PREMIERE PARTIE DESCRIPTION DE L'UNITE COMMERCIALE 2009-2010 I. IDENTIFICATION DE L'UNITE COMMERCIALE Le Crédit Mutuel de Thérouanne est le bureau relié à l'agence d'aire sur la Lys. Il fait parti

Plus en détail

CHAPITRE 1 : DE LA FONCTION DE DEMANDE DU CONSOMMATEUR À LA DEMANDE DE MARCHÉ

CHAPITRE 1 : DE LA FONCTION DE DEMANDE DU CONSOMMATEUR À LA DEMANDE DE MARCHÉ CHAPITRE : DE LA FONCTION DE DEMANDE DU CONSOMMATEUR À LA DEMANDE DE MARCHÉ..Introduction.2. Le point de départ de l analyse micro-économique du consommateur.3. La fonction de demande individuelle.4. Effets

Plus en détail

mais on suppose maintenant que ses préférences sont représentées par la fonction

mais on suppose maintenant que ses préférences sont représentées par la fonction Ecole Nationale de la Statistique et de l Administration Economique 2ème année, 1er semestre, 2007/2008 Examen de Macroéconomie Stéphane Gauthier 2 heures, sans document ni calculatrice 1. Questions de

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES 3 D-2-09 N 11 DU 4 FEVRIER 2009 TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE. REMBOURSEMENT MENSUEL DES CREDITS DE TAXE DEDUCTIBLE NON IMPUTABLE. (C.G.I.,

Plus en détail

A. LA VENTE A DISTANCE

A. LA VENTE A DISTANCE LES REGLES APPLICABLES AUX VENTES A DISTANCE ET AUX OFFRES PROMOTIONNELLES Ventes par Internet, vente par correspondance, opérations commerciales promotionnelles, soldes..., les obligations en matière

Plus en détail

Guide du Plan d'indemnisation en assurances IARD

Guide du Plan d'indemnisation en assurances IARD Guide du Plan d'indemnisation en assurances IARD Le Plan d'indemnisation en assurances IARD (le «Plan») est le fruit de cinq ans de négociations avec les surintendants provinciaux et fédéral des assurances.

Plus en détail

Associations en France

Associations en France Associations en France 1) Association de loi 1901 1.1) Idées reçues Contrairement à ce qu'on entend souvent : une association peut se composer de deux personnes seulement ; une association n'est pas nécessairement

Plus en détail

Assurance téléphone mobile et tablette /

Assurance téléphone mobile et tablette / Assurance téléphone mobile et tablette / Votre assurance en bref Tout ce qu'il faut savoir sur notre offre d'assurance. Obligation d'informer de l'intermédiaire conformément à l'art. 45 LSA Qui est l'assureur?

Plus en détail

Marketing III. Calcul du prix & Indicateurs. Contenu

Marketing III. Calcul du prix & Indicateurs. Contenu Calcul du prix & Indicateurs Pour la gestion économique de l'entreprise, il est essentiel que les prix des biens et services soient soigneusement calculés en tenant compte de tous les facteurs internes

Plus en détail

BROCHURE DESTINÉE A ACCOMPAGNER LA MISE EN OEUVRE DE LA PART INCITATIVE DE LA TAXE D ENLEVEMENT DES ORDURES MENAGERES

BROCHURE DESTINÉE A ACCOMPAGNER LA MISE EN OEUVRE DE LA PART INCITATIVE DE LA TAXE D ENLEVEMENT DES ORDURES MENAGERES BROCHURE DESTINÉE A ACCOMPAGNER LA MISE EN OEUVRE DE LA PART INCITATIVE DE LA TAXE D ENLEVEMENT DES ORDURES MENAGERES SOMMAIRE I- AVANT-PROPOS I.1- LES TROIS MODES DE FINANCEMENT DU SERVICE PUBLIC D ÉLIMINATION

Plus en détail

DÉCLARATION DES RISQUES

DÉCLARATION DES RISQUES DÉCLARATION DES RISQUES Tenant compte du fait que CM Marketing Associates Ltd accepte de conclure, à la base de gré à gré ( OTC ) des contrats financiers pour différences ( CFD ) et contrats de change

Plus en détail

Joueur B Pierre Feuille Ciseaux Pierre (0,0) (-1,1) (1,-1) Feuille (1,-1) (0,0) (-1,1) Ciseaux (-1,1) (1,-1) (0.0)

Joueur B Pierre Feuille Ciseaux Pierre (0,0) (-1,1) (1,-1) Feuille (1,-1) (0,0) (-1,1) Ciseaux (-1,1) (1,-1) (0.0) CORRECTION D EXAMEN CONTROLE CONTINU n 1 Question de cours Question 1 : Les équilibres de Cournot et de Stackelberg sont des équilibres de situation de duopole sur un marché non coopératif d un bien homogène.

Plus en détail

PREAMBULE. Les 3 statuts possibles de l entrepreneur :

PREAMBULE. Les 3 statuts possibles de l entrepreneur : 1 PREAMBULE Les 3 statuts possibles de l entrepreneur : 1. Le «quasi salarié» : Le dirigeant de SA et de SAS ou le gérant minoritaire de SARL. Sa rémunération relève des traitements et salaires. Il peut

Plus en détail

Consolidation du budget l Etat répercussions sur le secteur communal. Prise de position du SYVICOL

Consolidation du budget l Etat répercussions sur le secteur communal. Prise de position du SYVICOL mc14 036 Consolidation du budget l Etat répercussions sur le secteur communal Prise de position du SYVICOL Suite à la réunion du Conseil supérieur des finances communales du 20 mai 2014, le SYVICOL souhaite

Plus en détail

Le défi : L'avantage Videojet :

Le défi : L'avantage Videojet : Note d'application Impression-pose d'étiquettes Améliorez votre rendement : passez des applicateurs mécaniques à l'étiquetage Direct Apply TM Le défi : Au cours de ces 20 dernières années, les systèmes

Plus en détail

TRAVAIL ET GESTION DE L EMPLOI?

TRAVAIL ET GESTION DE L EMPLOI? INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES E n s e l i m i t a n t à u n e présentation graphique simple et en insistant sur les déterminants de l'offre et de la demande, on expliquera l'analyse néoclassique du fonctionnement

Plus en détail

SANTÉ ET PRÉVOYANCE DES AGENTS TERRITORIAUX

SANTÉ ET PRÉVOYANCE DES AGENTS TERRITORIAUX Circulaire n 23/2012 Cl. C 451 / C 456 Colmar, le 05 juin 2012 CENTRE de GESTION du HAUT-RHIN FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE 22, rue Wilson - 68027 COLMAR CEDEX 03 89 20 36 00-03 89 20 36 29 - cdg68@calixo.net

Plus en détail

Alternatives Économiques - Hors-Série Numéro 105 - avril 2015

Alternatives Économiques - Hors-Série Numéro 105 - avril 2015 Pages 38 à 41. Pourquoi on a fait l'euro. Alternatives Économiques - Hors-Série Numéro 105 - avril 2015 - situe en 1970 le projet de créer une monnaie unique au sein de la Communauté économique européenne

Plus en détail

l énergie GUIDE OUVERTURE À LA CONCURRENCE DES MARCHÉS DE Depuis le 1 er juillet 2004,

l énergie GUIDE OUVERTURE À LA CONCURRENCE DES MARCHÉS DE Depuis le 1 er juillet 2004, OUVERTURE À LA CONCURRENCE DES MARCHÉS DE l énergie Depuis le 1 er juillet 2004, les marchés de l énergie sont ouverts à la concurrence pour les collectivités locales. Cela signifie que la collectivité

Plus en détail

COURS 2 : LA DEMANDE DU CONSOMMATEUR

COURS 2 : LA DEMANDE DU CONSOMMATEUR Université Pierre et Marie Curie Licence Informatique 2014-2015 Cours LI 352 - Industrie Informatique et son Environnement Économique Responsable : Jean-Daniel Kant (Jean-Daniel.Kant@lip6.fr) COURS 2 :

Plus en détail

Tonnages mis sur le marché (kt)

Tonnages mis sur le marché (kt) Synthèse des résultats 2006 Les résultats du recyclage sont présentés ci-dessous. Type d emballages 1 Systèmes Tonnages mis sur le marché (kt) Tonnages de déchets retournés / recyclés (kt) Taux de recyclage

Plus en détail

RAPPELS DU COURS PRÉCÉDENT

RAPPELS DU COURS PRÉCÉDENT RAPPELS DU COURS PRÉCÉDENT PIB + M = CF+ FBCF + S + X Demande intérieure Valeur 2006 en milliard s d'euros ) Évolutions en volume au prix de l'année précédente Évolutions en volume au prix de l'année précédente

Plus en détail

Monnaie, chômage et capitalisme

Monnaie, chômage et capitalisme Franck Van de Velde Monnaie, chômage et capitalisme Presses Universitaires du Septentrion internet : www.septentrion.com Sommaire Introduction Générale 7 1. Monnaie 7 2. Monnaie et capitalisme 10 3. Monnaie,

Plus en détail

CONDITIONS GENERALES DES PRETS POUR LE LOGEMENT LOCATIF SOCIAL AVEC PREFINANCEMENT - DUREE AJUSTABLE

CONDITIONS GENERALES DES PRETS POUR LE LOGEMENT LOCATIF SOCIAL AVEC PREFINANCEMENT - DUREE AJUSTABLE www.caissedesdepots.fr DIRECTION REGIONALE UNDEFINED Fascicule LSPA 04-01 CONDITIONS GENERALES DES PRETS POUR LE LOGEMENT LOCATIF SOCIAL AVEC PREFINANCEMENT - DUREE AJUSTABLE ARTICLE 5 - DEFINITIONS La

Plus en détail

FONCTION DE DEMANDE : REVENU ET PRIX

FONCTION DE DEMANDE : REVENU ET PRIX FONCTION DE DEMANDE : REVENU ET PRIX 1. L effet d une variation du revenu. Les lois d Engel a. Conditions du raisonnement : prix et goûts inchangés, variation du revenu (statique comparative) b. Partie

Plus en détail

ALLOCATIONS POUR FRAIS D'EMPLOI

ALLOCATIONS POUR FRAIS D'EMPLOI 2041 GP N 50688#14 DOCUMENT POUR REMPLIR LA DÉCLARATION DES REVENUS DE 2012 Ce document n'a qu'une valeur indicative. Il ne se substitue pas à la documentation officielle de l'administration. ALLOCATIONS

Plus en détail

Cas 9 - Le rôle de l Etat et de l environnement légal

Cas 9 - Le rôle de l Etat et de l environnement légal Cas 9 - Le rôle de l Etat et de l environnement légal Objectif : comprendre le rôle de l Etat dans l économie et son influence sur les décisions de production des entreprises. Introduction Théorie néoclassique

Plus en détail

CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE

CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE ARTICLE PREMIER - Champ d'application Les présentes conditions générales de vente constituent le socle de la négociation commerciale et s'appliquent sans réserve et en priorité

Plus en détail

Documents comptables : bilan, compte de résultat et annexe

Documents comptables : bilan, compte de résultat et annexe Documents comptables : bilan, compte de résultat et annexe La fin de l'année, pour les trésoriers, rime avec synthèse comptable. Trois documents doivent être produits. Les deux premiers (bilan et compte

Plus en détail

Complémentaire santé PQSR (Pas de Question Sans Réponse) Questions sur la négociation de l accord :

Complémentaire santé PQSR (Pas de Question Sans Réponse) Questions sur la négociation de l accord : Complémentaire santé PQSR (Pas de Question Sans Réponse) Date de création : 31/03/2014 Date de mise à jour : 25/09/2014 SOMMAIRE : Questions sur la négociation de l accord : LEGENDE : rouge : question

Plus en détail

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre

Plus en détail

L'ELASTICITE-PRIX I- QUAND LES PRIX VARIENT...

L'ELASTICITE-PRIX I- QUAND LES PRIX VARIENT... L'ELASTICITE-PRIX La consommation dépend, entre autre, du prix des biens et des services que l'on désire acheter. L'objectif de ce TD est de vous montrer les liens existants entre le niveau et l'évolution

Plus en détail

CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU

CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU 1. Le compte de production... 129 2. Le compte d exploitation... 129 3. Le compte de revenu d entreprise... 130 4. Les indicateurs de revenu

Plus en détail

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 1 ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 2 Les simulations

Plus en détail

PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES

PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES Leçon 11 PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES Dans cette leçon, nous retrouvons le problème d ordonnancement déjà vu mais en ajoutant la prise en compte de contraintes portant sur les ressources.

Plus en détail

ACCORD SUR LES ASTREINTES UES CAPGEMINI

ACCORD SUR LES ASTREINTES UES CAPGEMINI ACCORD SUR LES ASTREINTES UES CAPGEMINI PREAMBULE Pour répondre à la continuité du service que l entreprise doit assurer à ses clients, certaines activités pour certains rôles ou fonctions, recourent à

Plus en détail

CONVENTION DE PORTAGE

CONVENTION DE PORTAGE S.A.R.L. au capital de 9 000 - SIRET : 505 565 568 00018 RCS Toulouse Siège social : 9 les hauts de Cante 31380 Montastruc la Conseillère code NAF : 741G Tél. : 0971 333 814 Fax : 05 34 26 19 34 Courriel

Plus en détail

Rôle d un prestataire de domiciliation commerciale?

Rôle d un prestataire de domiciliation commerciale? Rôle d un prestataire de domiciliation commerciale? Que proposent les prestataires de domiciliation? La possibilité de louer une adresse avec automatiquement un loyer modeste et d obtenir des prestations

Plus en détail

Objet : Mise en place d'un régime collectif de remboursement de frais de santé à adhésion obligatoire.

Objet : Mise en place d'un régime collectif de remboursement de frais de santé à adhésion obligatoire. Raison Sociale : SIRET : Adresse : À, le / / Objet : Mise en place d'un régime collectif de remboursement de frais de santé à adhésion obligatoire. Madame, Monsieur, La Direction de l'entreprise 1 a pris

Plus en détail

L État et la TVA SENS ET PORTÉE DE L ÉTUDE

L État et la TVA SENS ET PORTÉE DE L ÉTUDE L État et la TVA 25 C H A P I T R E8 SENS ET PORTÉE DE L ÉTUDE La TVA représente plus de 40 % des recettes de l État. Son importance justifie l étude de son fonctionnement pour lequel les entreprises jouent

Plus en détail

Chapitre 3. La répartition

Chapitre 3. La répartition Chapitre 3. La répartition 1. La répartition de la valeur ajoutée La valeur ajoutée (1) Valeur ajoutée : solde du compte de production = > VA = P CI = > Richesse effectivement créée par les organisations

Plus en détail

RÉSUMÉ POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC. Par : Service de fiscalité

RÉSUMÉ POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC. Par : Service de fiscalité RÉSUMÉ POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Par : Service de fiscalité PRÉSENTATION Veuillez prendre note qu'il ne s'agit pas d'un résumé exhaustif de toutes les mesures contenues

Plus en détail

Associations, Syndicats, Ordre. Mardi 21 octobre 2014 Ecole de Pédicurie-Podologie 33000 BORDEAUX

Associations, Syndicats, Ordre. Mardi 21 octobre 2014 Ecole de Pédicurie-Podologie 33000 BORDEAUX Associations, Syndicats, Ordre Mardi 21 octobre 2014 Ecole de Pédicurie-Podologie 33000 BORDEAUX Trois systèmes complémentaires aux fonctions et missions bien définies : Associatif regroupement de personnes

Plus en détail

CHAPITRE 2 : L'INVESTISSEMENT ET SES DETERMINANTS

CHAPITRE 2 : L'INVESTISSEMENT ET SES DETERMINANTS CHAPITRE 2 : L'INVESTISSEMENT ET SES DETERMINANTS Notions à connaître: Taux de rentabilité, taux d'intérêt, demande anticipée, investissement matériel, investissement immatériel, investissement public,

Plus en détail

www.1sms.re Définition des termes ARTICLE 1 - Objet : ARTICLE 2 - Règles : ARTICLE 3 - Participation : REGLEMENT GENERAL DES JEUX SMS DE SYSEXPERT

www.1sms.re Définition des termes ARTICLE 1 - Objet : ARTICLE 2 - Règles : ARTICLE 3 - Participation : REGLEMENT GENERAL DES JEUX SMS DE SYSEXPERT SysExpert 2011 Règlement des jeux SMS de SysExpert - V1.0 - Olivier BORTONE Page 1 de 5 Définition des termes «SMS» désigne un ou plusieurs messages texte alpha numérique (maximum 120 caractères) rédigé

Plus en détail

Date : 18.11.2013 Tangram en carré page

Date : 18.11.2013 Tangram en carré page Date : 18.11.2013 Tangram en carré page Titre : Tangram en carré Numéro de la dernière page : 14 Degrés : 1 e 4 e du Collège Durée : 90 minutes Résumé : Le jeu de Tangram (appelé en chinois les sept planches

Plus en détail

le 25 juin 1985 SECONDE SESSION ORDINAIRE DE 1984-1985 PROJET DE LOI MODIFIÉ PAR LE SÉNAT relatif à certaines activités d'économie sociale.

le 25 juin 1985 SECONDE SESSION ORDINAIRE DE 1984-1985 PROJET DE LOI MODIFIÉ PAR LE SÉNAT relatif à certaines activités d'économie sociale. PROJET DE LOI adopté N 142 SÉNAT le 25 juin 1985 SECONDE SESSION ORDINAIRE DE 1984-1985 PROJET DE LOI MODIFIÉ PAR LE SÉNAT relatif à certaines activités d'économie sociale. (Urgence déclarée.) Le Sénat

Plus en détail

Déductibilité des cotisations «Madelin» pour les agents généraux d assurance aux traitements et salaires

Déductibilité des cotisations «Madelin» pour les agents généraux d assurance aux traitements et salaires Déductibilité des cotisations «Madelin» pour les agents généraux d assurance aux traitements et salaires La cour administrative d'appel de Lyon 1 a fait une lecture pénalisante des articles du Code général

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE DE RÉDUCTION DES COÛTS AVEC LES COMMUNICATIONS UNIFIÉES

FICHE TECHNIQUE DE RÉDUCTION DES COÛTS AVEC LES COMMUNICATIONS UNIFIÉES FICHE TECHNIQUE DE RÉDUCTION DES COÛTS AVEC LES COMMUNICATIONS UNIFIÉES Aujourd'hui, profiter des opportunités économiques qui vous sont offertes implique de prendre des décisions audacieuses sur la manière

Plus en détail

Certificat de Spécialisation «RESPONSABLE TECHNICO-COMMERCIAL : AGRO-FOURNITURES»

Certificat de Spécialisation «RESPONSABLE TECHNICO-COMMERCIAL : AGRO-FOURNITURES» Certificat de Spécialisation «RESPONSABLE TECHNICO-COMMERCIAL : AGRO-FOURNITURES» S appuyant sur le Brevet de Technicien Supérieur Agricole : Analyse et conduite des systèmes d exploitation Arrêté du 27

Plus en détail

Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage?

Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage? Etudes Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage? Table des matières Introduction...7 Objectif, méthodologie

Plus en détail

Les indices à surplus constant

Les indices à surplus constant Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté

Plus en détail

Partie 5 : La consommation et l investissement

Partie 5 : La consommation et l investissement Partie 5 : La consommation et l investissement Enseignant A. Direr Licence 2, 1er semestre 2008-9 Université Pierre Mendès France Cours de macroéconomie suite La troisième partie a exposé les théories

Plus en détail

Conditions Générales Location d équipements terminaux

Conditions Générales Location d équipements terminaux Conditions Générales Location d équipements terminaux Vous trouverez dans le présent document les conditions générales qui s'appliquent à la location des équipements terminaux de Orange. Elles peuvent

Plus en détail

RÉSUMÉ DES MESURES FISCALES DU BUDGET DU QUÉBEC DU 26 MARS 2015

RÉSUMÉ DES MESURES FISCALES DU BUDGET DU QUÉBEC DU 26 MARS 2015 LE RÉSEAU DES SERVICES DE COMPTABILITÉ ET DE FISCALITÉ DE L'UPA RÉSUMÉ DES MESURES FISCALES DU BUDGET DU QUÉBEC DU 26 MARS 2015 AVIS Prenez note que les mesures fiscales du budget du Québec ne sont pas

Plus en détail

CHAP 1 LE MARCHÉ PEUT-IL COORDONNER TOUTES LES ACTIVITÉS HUMAINES?

CHAP 1 LE MARCHÉ PEUT-IL COORDONNER TOUTES LES ACTIVITÉS HUMAINES? CHAP 1 LE MARCHÉ PEUT-IL COORDONNER TOUTES LES ACTIVITÉS HUMAINES? Introduction: La diversité et l'interdépendance des marchés Depuis la chute du mur de Berlin en 1989, la quasi totalité des économies

Plus en détail

INTERROGATION ECRITE N 3 PFEG INTERROGATION ECRITE N 3 PFEG

INTERROGATION ECRITE N 3 PFEG INTERROGATION ECRITE N 3 PFEG Q1 - Quelle est la différence entre une banque de détail et une banque de gros ou universelle? Une banque de détail reçoit des dépôts de ses clients et leur accorde des crédits. Elle se limite aux métiers

Plus en détail

Gestion économique du produit agricole, dossier 3, Arnaud Diemer, IHEDREA, MCF Clermont-Ferrand LES MARCHES A TERME

Gestion économique du produit agricole, dossier 3, Arnaud Diemer, IHEDREA, MCF Clermont-Ferrand LES MARCHES A TERME LES MARCHES A TERME Institut des Hautes Etudes en Droit Rural et Economie Agricole 1 PLAN I ) CARACTERISTIQUES DES MARCHES A ) Objectifs B ) Fonctions C ) Conditions d existence D ) Types d intervention

Plus en détail

REGLEMENT DE LA CONSULTATION (R.C.)

REGLEMENT DE LA CONSULTATION (R.C.) Montélimar Sésame Règlement de la consultation Collecte des cartons des activités sur la commune de Montélimar MARCHE PUBLIC DE SERVICES OOO REGLEMENT DE LA CONSULTATION (R.C.) OOO Pouvoir adjudicateur:

Plus en détail

ANALYSE FINANCIERE RETROSPECTIVE (2005-2009) SICTOBA. Mai 2010

ANALYSE FINANCIERE RETROSPECTIVE (2005-2009) SICTOBA. Mai 2010 ANALYSE FINANCIERE RETROSPECTIVE () SICTOBA Mai 2010 Pascal HEYMES Stratorial Finances Agence de Montpellier 2, rue des Arbousiers 34070 MONTPELLIER Tél. : 04 99 61 47 05 - Fax : 04 99 61 47 09 www.stratorial-finances.fr

Plus en détail

Document de recherche n 1 (GP, EF)

Document de recherche n 1 (GP, EF) Conservatoire National des Arts et Métiers Chaire de BANQUE Document de recherche n 1 (GP, EF) Taxation de l épargne monétaire en France : une fiscalité potentiellement confiscatoire Professeur Didier

Plus en détail

Comparer des offres de prêts

Comparer des offres de prêts Comparer des offres de prêts Prêts immobiliers : les critères de choix Nom de l établissement contact et n de téléphone Montant du prêt proposé Type de prêt taux fixe ou variable S agit-il d un prêt modulable?

Plus en détail

Macroéconomie chapitre IV : L'économie ouverte, le marché des changes Le modèle Mundell-Fleming, Changes Flexibles

Macroéconomie chapitre IV : L'économie ouverte, le marché des changes Le modèle Mundell-Fleming, Changes Flexibles Université Paris IX Dauphine UFR Mathématiques de la Décision 2ème année de DEUG MASS Macroéconomie, Cours de C. Hurlin Année 2001/2002 Macroéconomie chapitre IV : L'économie ouverte, le marché des changes

Plus en détail

Synthèse de l'audit financier par la société d'expertise Ressources Consultants Finances de la commune de Mézières sur Seine

Synthèse de l'audit financier par la société d'expertise Ressources Consultants Finances de la commune de Mézières sur Seine Synthèse de l'audit financier par la société d'expertise Ressources Consultants Finances de la commune de Mézières sur Seine 1 SOMMAIRE I. INTRODUCTION... 3 1.1 Les indicateurs de la santé financière d'une

Plus en détail

Guide Compte-Epargne-Temps

Guide Compte-Epargne-Temps Juillet 2000 Guide Compte-Epargne-Temps - Nos analyses et positions - Les textes et nos commentaires. Un peu d'histoire... La création du Compte Epargne-Temps remonte à la loi du 25 juillet 1994, le compte

Plus en détail

Votre implantation à l étranger

Votre implantation à l étranger Votre implantation à l étranger Afin de déterminer la forme de présence la plus adaptée à la commercialisation de vos produits et de vos services, un choix est nécessaire entre quelques grandes options

Plus en détail

Institut Supérieur de Commerce et d Administration des Entreprises

Institut Supérieur de Commerce et d Administration des Entreprises Institut Supérieur de Commerce et d Administration des Entreprises E MBA Séminaire Marketing Enseignant : Fadel DRISSI Evaluation marketing Mai 2007 @ Ce document est distribué pour une utilisation strictement

Plus en détail

Baccalauréat ES Antilles Guyane 12 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat ES Antilles Guyane 12 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat ES Antilles Guyane 12 septembre 2014 Corrigé EXERCICE 1 5 points Commun à tous les candidats 1. Réponse c : ln(10)+2 ln ( 10e 2) = ln(10)+ln ( e 2) = ln(10)+2 2. Réponse b : n 13 0,7 n 0,01

Plus en détail

TD n 1 : la Balance des Paiements

TD n 1 : la Balance des Paiements TD n 1 : la Balance des Paiements 1 - Principes d enregistrement L objet de la Balance des Paiements est de comptabiliser les différentes transactions entre résidents et non-résidents au cours d une année.

Plus en détail

Livret du joueur KEY FLASH. Montage et commercialisation de clés USB originales. Sommaire

Livret du joueur KEY FLASH. Montage et commercialisation de clés USB originales. Sommaire Livret du joueur KEY FLASH Montage et commercialisation de clés USB originales Sommaire Préambule page approvisionnement page 4 production page 6 marketing page 10 administration finance page 1 Partenaires

Plus en détail

Bulle ou pas bulle? 1. Qu'est ce qu'une bulle immobilière? 2. Comment se forme une bulle? 3. Comment détermine t on si il y a une bulle?

Bulle ou pas bulle? 1. Qu'est ce qu'une bulle immobilière? 2. Comment se forme une bulle? 3. Comment détermine t on si il y a une bulle? Bulle ou pas bulle? 1. Qu'est ce qu'une bulle immobilière? Une bulle immobilière est caractérisée par une hausse rapide de la valeur des biens immobiliers. Elle caractérise un écart important et persistant

Plus en détail