MANUEL DE MÉDECINE DU SPORT

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "MANUEL DE MÉDECINE DU SPORT"

Transcription

1 MANUEL DE MÉDECINE DU SPORT 4 LÉSIONS DU SYSTÈME MUSCULO-SQUELETTIQUE I. Définitions II. Évaluation et examen du système musculosquelettique III. Études de cas A. Épaule Subluxation récidivante de l épaule Syndrome du lanceur de base-ball (Overhead Athlete s Shoulder) Lésions acromio-claviculaire Fractures B. Coude Épicondylite aiguë (Tennis Elbow) Luxation du coude Épicondylite des golfeurs (Golfer s/thrower s elbow) C. Poignet et main Fracture distale du radius Entorse du poignet Doigt en marteau Ténosynovite aiguë des tendons extenseurs D. Colonne vertébrale Atteinte discale lombo-sacrée Spondylolyse et spondylolisthésis Syndrome des facettes articulaires Lésion des racines du nerf cervical et lésion du plexus brachial E. Hanches, bassin et cuisses Fracture de fatigue du col fémoral Lésions apophysaires Traumatisme de la crête iliaque Contusion du quadriceps (myosite ossifiante) Élongation des ischio-jambiers Fracture du fémur

2 F. Genou Syndrome fémoro-patellaire douloureux Syndrome de friction de la bandelette iliotibiale (de Maissiat) Lésion grave du genou (sans contact) avec hémarthrose Lésion grave du genou G. Douleurs de la partie inférieure de la jambe H. Cheville et pied Cheville Douleurs du bord interne du pied Douleurs de l avant-pied Douleurs de l arrière-pied I. Références

3 LÉSIONS DU SYSTÈME MUSCULO- SQUELETTIQUE TIQUE 4 I. Définitions Apophysite - C est parce que l insertion ostéo-tendineuse se fait à l apophyse et à son cartilage de conjugaison correspondant qu elle peut s adapter à la croissance des os. Or, au cours des périodes de croissance de la prépuberté et de la puberté, une apophysite peut résulter d une traction du tendon sur l apophyse à la suite de contractions musculaires excessives. Un coup de pied sur l arrière du calcanéum pendant un match de football est un mécanisme assez courant de survenue de cette blessure. Les régions affectées sont souvent le calcanéum postérieur (maladie de Sever), le tubercule tibial (maladie d Osgood-Schlater), la tubérosité ischiatique et les crêtes iliaques. L avulsion de l apophyse est une complication possible. Les symptômes de l apophysite sont les suivants: douleur locale, douleur au toucher et aggravation de la douleur lors de l utilisation de l unité muscle/tendon. On remarque une sensibilité locale, un œdème et de la douleur à la compression de l apophyse. Les radiographies peuvent révéler une densité altérée de l apophyse et une fragmentation de l insertion ostéo-tendineuse. On traite ce problème par repos relatif, programme de renforcement musculaire et protection contre les contacts directs. Fracture-avulsion - Une contraction ou un étirement musculaires excessifs peuvent provoquer une séparation entre le site osseux de l insertion du tendon et le reste de l os. Ce problème qu on nomme fracture-avulsion se voit par radiographie. Chez les enfants, un grand nombre des sites d insertion musculaire sont associés à des cartilages de conjugaison (physe). Des contractions ou des étirements brusques peuvent entraîner une séparation entre l apophyse et l os (ex: les ischio-jambiers peuvent arracher l apophyse de la tubérosité ischiatique de l ischion). Les fractures-avulsions peuvent se produire à la fois sur les insertions ostéo-tendineuses et ostéoligamentaires. Syndrome des loges (à caractère grave) - Ce problème, qui peut survenir à la suite d une blessure grave à une jambe ou un bras, est un cycle d aggravation progressive de l ischémie. Il peut également être la conséquence d une blessure accompagnée de troubles vasculaires (ex: luxation du genou). Le syndrome des loges à caractère grave débute par un saignement ou un œdème qui entrave la circulation capillaire et provoque une ischémie musculaire. Voici les blessures qui présentent un risque élevé de cet «effet dominos»: fracture du tibia proximal, du coude et de l avant-bras, et lésions par écrasement ou coups directs dans les sports de contact. Ce syndrome est parfois le résultat d un effort excessif sans préparation adéquate ou d une contusion pour laquelle on a prescrit des anti-inflammatoires car ceux-ci prolongent le temps de coagulation. 30 minutes après l ischémie, l athlète peut avoir des paresthésies. Entre 2 et 4 heures après, des changements apparaissent dans le fonctionnement musculaire, et après 4 heures d ischémie totale, une myoglobinurie s installe. Les symptômes classiques de l ischémie incluent: douleur, paresthésies, pâleur, paralysie et absence de pouls dans l extrémité atteinte. À cause de la nature urgente de ce problème, il faudra établir le diagnostic bien avant que tous ces signes soient évidents. Un membre raide et enflé, présentant des douleurs inexpliquées même au repos, devrait suffire à alerter le médecin. Si, au cours de l examen préliminaire, on remarque une sensibilité exquise d un membre, une baisse de la discrimination spatiale (test d analyse sensorielle), et des douleurs provoquées par étirement musculaire passif sans commune mesure avec ce cas clinique, il faudra fréquemment réexaminer le patient et effectuer de nouvelles mesures de pression. Après une ischémie, des mesures de pression des loges supérieures à 40 mmhg exigent une décompression urgente de celles-ci par fasciotomie à foyer ouvert pour éviter la possibilité de destruction permanente des tissus

4 Syndrome des loges (chronique) - Ce syndrome, qui porte également le nom d ischémie induite par l exercice (ou syndrome des loges musculaires de la jambe), est le résultat d une augmentation de la pression intramusculaire au cours de l exercice. Dans la jambe, le syndrome des loges chronique est souvent la conséquence prévisible d une série à haute fréquence de flexions dorsales et plantaires (lors de la marche ou de la course, par exemple). On pense que ce sont les microtraumatismes musculaires résultant de cette activité qui provoquent une réaction inflammatoire des muscles et des lits capillaires, ce qui entraîne une augmentation du débit sanguin et donc un plus grand volume circulatoire et une plus grande pression à l intérieur des loges. Le signe pathologique en est un épaississement des fascias. L athlète présente des douleurs, un œdème, une sensibilité accrue, une diminution de la fonction musculaire et peut-être aussi un engourdissement et des démangeaisons dans la distribution du nerf périphérique associé à cette loge. La pression normale de repos des loges est entre 5 et 15 mmhg. Après l exercice, la pression redevient normale au bout de 2 à 5 minutes. Chez les sujets atteints de ce syndrome, la pression de repos est parfois élevée (>15 mmhg), la pression immédiatement après exercice est supérieure à 30 mmhg, et le retour aux valeurs normales est retardée (>3 minutes). Luxation - Une luxation est le résultat d une lésion des structures stabilisantes d une articulation: les surfaces articulaires sont déplacées et ne sont plus en contact. La luxation est une atteinte ligamentaire sérieuse (plus grave qu une subluxation). Comme un grand nombre de luxations qui se produisent au moment d un contact physique se replacent d elles-mêmes, on ne peut souvent que soupçonner cette blessure par la description du mécanisme de survenue et des forces impliquées. Si des ligaments ou des tissus mous environnants ont aussi été endommagés, des luxations récidivantes peuvent se produire. Un(e) athlète qui a une luxation grave tient souvent le membre blessé dans une position caractéristique et présente une limitation du mouvement et des douleurs. L apparence externe de l articulation est anormale, et les repères osseux peuvent être déplacés. Dans tous les cas de luxation, il faudra confirmer qu il ne s agit pas d une fracture-luxation. S il n y a pas de fracture, on réduira la luxation le plus rapidement possible sous conditions contrôlées, puis on immobilisera le membre pour donner le temps de guérir aux tissus mous endommagés. En cas de luxation grave, il faut impérativement effectuer un bilan neurovasculaire du membre avant et après réduction. Avant de remettre l articulation en place, il faudra également tenir compte du type, de la direction et de l étiologie de cette luxation. Lésions des muscles fléchisseurs de la hanche, de l aine ou du bas-ventre - L aine ou le bas-ventre sont deux autres régions qui présentent des problèmes diagnostiques des lésions musculo-tendineuses spécifiques. Bien qu un(e) athlète puisse se plaindre d une blessure musculaire dans ces régions, le diagnostic peut poser des problèmes puisqu il peut aller d une pathologie de la hanche à une hernie ou à une ostéite pubienne. Il faut donc être extrêmement vigilant pour différencier les divers problèmes qu on regroupe sous ces termes généraux. Hyperlaxité ligamentaire - Le terme «hyperlaxité» fait référence à l hypermobilité d une articulation donnée. Ce phénomène peut être local (résultat d une blessure ou d une infection) ou généralisé. Une hyperlaxité généralisée, souvent d origine génétique, affecte environ 5% de la population. Une hypermobilité articulaire n implique toutefois pas nécessairement une instabilité faisant courir le risque de luxation ou de subluxation. Instabilité ligamentaire - Ce problème peut affecter toutes les articulations, et il est souvent consécutif à un problème des structures ligamentaires. La stabilité articulaire dépend du jeu complexe entre les structures statiques (os, ligaments, capsules) et dynamiques (muscles). Entorse - Une entorse est une blessure ligamentaire résultant d une tension excessive. Selon l âge de l athlète, cet effort de traction peut provoquer des dommages à n importe quel endroit du ligament. Chez l adulte, la plupart des entorses se produisent généralement sur le trajet du ligament même, plutôt qu à ses points d insertion

5 On classe les entorses selon le degré de gravité du problème ligamentaire et des dommages aux structures environnantes. On prend également en considération les symptômes et les signes concomitants. C est sur la base de ces critères qu on a établi la classification ci-dessous. Tableau 4.1 Classification des entorses. Légère (1 e r egré) e e d Modérée ( 2 degré) Grave ( 3 degré) Pathologie Étirement ligamentaire microscopique, avec saignement minime. Degrés divers de déchirement des ligaments et de la capsule. Perte totale de la continuité ligamentaire ou capsulaire. Symptômes et signes Restriction douloureuse du mouvement, avec minimum de faiblesse mécanique. Douleurs locales, souvent avec saignement et tuméfaction, et certaine instabilité articulaire. Articulation instable avec œdème, aucune résistance au test de stress. Temps de guérison De quelques jours à 2 semaines. De 3 à 6 semaines. >6 semaines, ne se parfois pas seule. guérit Traitement Limiter l'amplitude mouvement. de Protéger l'amplitude de mouvement. Repos, puis rééducation de l'amplitude. Peut exiger une réparation chirurgicale. Contusion musculaire - Les contusions musculaires sont les conséquences d un traumatisme direct à un muscle. La plupart du temps, elles sont provoquées par des collisions dans les sports de contact ou lorsqu un joueur reçoit un coup direct (ballon, bâton ou palet). Elles consistent en un déchirement des fibres musculaires, une hémorragie et la formation d un hématome. On établit leur classification sur la base de la gravité du traumatisme, la taille de l hémorragie (légère, modérée ou grave), et le lieu de l hématome (intermusculaire ou intramusculaire). Comme les hématomes intermusculaires se produisent près des cloisons musculaires, cela facilite la résorption de l hématome. Les hématomes intramusculaires, par contre, présentent une inflammation plus importante et une période de récupération plus longue à cause de leur lente résorption. Un syndrome des loges à caractère grave peut en être une complication sérieuse, et des séquelles chroniques peuvent s installer: douleurs, récidive de cette blessure ou myosite ossifiante. Les patients ayant une contusion musculaire présentent généralement les signes suivants: douleurs à l endroit de la blessure, œdème, tuméfaction et restriction du mouvement. À l examen physique, on notera une sensibilité accrue, une diminution de l amplitude du mouvement et des douleurs au cours d étirements passifs. Initialement, les radiographies seront normales, mais dans les cas chroniques, on remarquera une calcification évidente. Le traitement dépend de la gravité du traumatisme, mais la priorité sera de contrôler l œdème et l hémorragie. Au fur et à mesure que les symptômes disparaîtront et que la tolérance à l exercice augmentera, on mettra en place un programme contrôlé d assouplissement articulaire et de renforcement musculaire. Les contusions musculaires les plus fréquentes sont celles des régions antérieures et latérales de la cuisse (quadriceps). Élongation - Une élongation est le résultat d une tension excessive dans l unité muscle/tendon. Celle-ci peut provoquer un simple étirement ne provoquant qu une douleur sans perte fonctionnelle, mais aussi parfois, dans les cas extrêmes, la rupture complète du muscle ou du tendon. Ces blessures sont généralement la conséquence d une surcharge excentrique par laquelle une tension et un étirement du muscle ont lieu en même temps. Les ruptures graves des tendons ou des muscles se produisent d habitude au cours du passage trop rapide d une contraction concentrique (ex: raccourcissement de l unité muscle/tendon) à une contraction excentrique. Dans

6 des conditions de surcharge rapides et excessives, c est le point le plus faible des tendons qui subit le plus de dommages. Chez les sujets dont le squelette n est pas complètement formé, et les adolescents en particulier, ces blessures se produisent d habitude à l apophyse. Chez les adultes, les zones de faiblesse sont plutôt l insertion des tendons sur le muscle et le tendon même. On classe les élongations en trois catégories. Une élongation de premier degré est une blessure mineure et partielle de l unité muscle/tendon qui ne présente pas d œdème, mais pour laquelle on remarque une tuméfaction et une sensibilité accrue de cette région. Le fonctionnement de l unité muscle/tendon n est pas affecté, bien que des contractions contrariées provoquent de la douleur. Le deuxième niveau représente des dommages aux fibres musculo-tendineuses. On note un œdème, une tuméfaction et des douleurs accrues, et parfois, par palpation, un défaut dans cette unité. Ces blessures de deuxième degré incluent également une faiblesse et une altération fonctionnelles. Dans les élongations du troisième degré, il y a un dysfonctionnement total de l unité muscle/ tendon (discontinuité palpable et perte complète de fonctionnement). Lorsque la blessure affecte l insertion des tendons sur le muscle, elle s accompagne d une tuméfaction et d une hémorragie importantes (celles-ci sont moindres lorsque c est le seul tendon qui est touché). Bien que les élongations du troisième degré soient accompagnées de douleurs importantes, et parfois d une sensation d arrachement, de déchirement ou de rupture, elles sont cependant moins douloureuses, après coup, que celles du deuxième degré. Luxation de l épaule - Une séparation de l épaule est une dislocation de l articulation acromio-claviculaire de l épaule, alors qu une luxation de l épaule est une dislocation de l articulation scapulo-humérale. Il faudrait en fait appeler ces deux problèmes «luxation de l épaule», car ils impliquent tous deux une dislocation d une partie de la ceinture thoracique. Subluxation - On définit ce problème comme une dislocation ou un dysfonctionnement partiel d une articulation dans laquelle les deux surfaces sont toujours en contact, mais pas dans leur orientation normale. Si ce problème devient chronique, il sera extrêmement gênant pour l athlète, car il pourra entraîner une luxation véritable, une fois que les ligaments seront trop distendus. Tendinopathie - La tendinopathie est un terme clinique qui regroupe les diverses pathologies des tendons et/ou de leur région: tendinose, tendinite, paratendinite et paratendinite avec tendinose. Une tendinopathie est le résultat d une surcharge aiguë ou chronique qui atteint souvent les régions suivantes: tendon patellaire, tendons de la coiffe des rotateurs, tendon postérieur du tibia et tendon d Achille. Poser le diagnostic de tendinopathie exige une visualisation directe et/ou un examen histologique, mais il faut d autres évaluations pour confirmer la pathologie exacte de cette lésion. Tout mouvement de l articulation provoque généralement de la douleur, et on note une faiblesse musculaire lors de contractions contrariées. Le tendon peut être sensible au toucher, enflé ou chaud et douloureux. L ultrason est la meilleure méthode diagnostique, et les radiographies pourront révéler une calcification du tendon affecté. Le traitement dépend de la tendinopathie diagnostiquée, et il comprendra souvent tout d abord des anti-inflammatoires non stéroïdiens et une modification de l activité comprenant un programme progressif d étirements et de renforcement musculaires. La déchirure partielle ou complète du tendon affecté est une des complications qui peuvent survenir. Tendinose - Il s agit d une dégénérescence des fibres intra-tendineuses provoquée par le vieillissement, par des microtraumatismes ou une déficience d alimentation vasculaire, sans aucun symptôme de réaction inflammatoire. Ce problème est probablement la seule lésion chronique des tendons qui ait une pertinence clinique. Tendinite - Il s agit d une dégénérescence d un tendon accompagnée d une réaction inflammatoire qui peut comprendre un déchirement du tendon (ce que certains spécialistes contestent). La paratendinite est la seule inflammation du paratendon (l enveloppe extérieure du tendon)

7 II. Évaluation et examen du système musculo-squelettique 1. Introduction Avant de commencer l examen physique d un(e) athlète blessé(e), il est essentiel d en obtenir le maximum de renseignements, car ce sont eux qui permettront de cerner le diagnostic, puis de l établir à l aide d examens ultérieurs. Le motif de la consultation étant le point de départ de l examen, on doit ensuite déterminer le mécanisme spécifique de la blessure. Vous trouverez ci-après le plan à suivre dans ce processus. Lorsqu on examine un(e) athlète blessé(e), il faut tenir compte de toutes les éventualités spécifiques à ce cas. Celles-ci pourraient inclure, entre autres, un traumatisme grave pour lequel on devra mettre en œuvre un protocole préventif de soins d urgence vitale (ou au minimum, des mesures de réanimation cardio-pulmonaire). On ne devra pas écarter l éventualité de problèmes cardio-respiratoires pour lesquels il faudra mettre en place un dispositif de réanimation cardio-pulmonaire, suivi d un protocole de soutien des fonctions vitales. Ces éventualités pourraient également inclure l examen d un athlète blessé sur le lieu même de l accident: le médecin devra alors opérer dans des conditions difficiles (règlements du sport et/ou ambiance «hostile» qui pourrait régner), mais surtout parce qu il devra effectuer son évaluation et prendre les décisions appropriées en un laps de temps très court. 2. Description du problème Identification du ou des symptôme(s) prédominant(s) (c.-à-d., le motif de la consultation). Identification de l apparition du ou des symptôme(s), comprenant le mécanisme de survenue de la blessure, qu elle soit de nature traumatique aiguë, de surmenage ou chronique. C est sur la base de ces renseignements initiaux qu on poursuivra l entretien avec le patient. Il est important de bien évaluer la gravité du cas que l on doit traiter. Un moyen simple est de demander au patient d évaluer ses symptômes (ex: douleurs) sur une échelle de 0 à 10. C est sur la base des évaluations subséquentes selon la même méthode que l on décidera si une intervention chirurgicale est appropriée. On s intéressera ensuite aux symptômes associés, aux circonstances aggravantes et atténuantes, au nombre et à l intensité des symptômes, à leur fréquence et à leur localisation. Il est important d évaluer les conséquences du problème sur les activités quotidiennes du patient, sur son travail et sur son style de vie (activités récréatives et sport inclus). On mettra en rapport antécédents médicaux et blessure/maladie actuelle. Il faudra identifier les soins prescrits précédemment et la réaction du patient à ceux-ci. Il faudra mettre en lumière toutes les autres implications articulaires, osseuses ou musculo-squelettiques locales. Il est important, tant pour le diagnostic que pour la thérapie, d effectuer un bilan physiologique et chronologique selon l âge du patient. On identifiera les antécédents médicaux personnels et familiaux, ainsi que les antécédents sociaux. Il faudra examiner les systèmes physiologiques associés, et identifier les médicaments que le patient prend actuellement, ainsi que les allergies qu il peut avoir

8 3. L examen physique Afin de pouvoir effectuer un examen efficace, il faut disposer de locaux adéquats et bien équipés. La table d examen doit permettre une évaluation bilatérale, antérieure et postérieure du patient. L examen physique général est une composante importante du bilan médical. D après la blessure, cet examen devra comprendre l évaluation des signes vitaux et de tous les systèmes organiques impliqués. Comparaison avec le côté opposé Le meilleur indicateur d anormalité est la différence objective qui existe entre le côté affecté et l autre. Articulations au-dessus et au-dessous de la blessure Lorsqu on doit soigner une articulation ou une région donnée, il faut évaluer les articulations avoisinantes. C est par là que l on pourra identifier les problèmes ou symptômes mentionnés ou associés. Cette inspection doit se faire de manière active (c est-à-dire, mettre en lumière tous les éléments pertinents au mécanisme de survenue de la blessure, avant de poser le diagnostic). Afin d identifier tous les problèmes possibles, on devra totalement dénuder la région (ex: pour faire une évaluation de la ceinture thoracique, il faut en voir ses aspects antérieurs et postérieurs), et en effectuer une palpation pour identifier les points de sensibilité accrue. Point de sensibilité maximale Pour obtenir une haute corrélation pathologique, un médecin peut généralement établir un rapport entre ses connaissances de l anatomie et le point de sensibilité maximale (ex: dans le genou, une sensibilité accrue de la ligne articulaire interne indiquera une déchirure du ménisque interne). Examen comparé des deux côtés C est par évaluation comparée des deux côtés de l organisme que l on obtient la meilleure comparaison. Pour déceler des anomalies, le médecin pourra donc effectuer des palpations fermes ou de vigoureux tests de contractions contrariées. Dans la plupart des cas, comme le patient percevra également les différences entre les deux côtés, il ne pourra se plaindre que le praticien lui fait subir un examen trop agressif du seul côté affecté. Il faudra effectuer une évaluation de l amplitude de mouvement de manière active (en demandant, par exemple, au patient de se déplacer dans la pièce) et passive (le médecin effectuant des manipulations de l articulation ou du membre affecté). Il faudra prendre note de toute perte de mouvement ou de toute différence entre les deux côtés. Douleur ne veut pas dire perte de mouvement Lorsque la douleur empêche un patient d utiliser une articulation, cela ne veut pas nécessairement dire que cette articulation soit bloquée. Normalité Le système musculo-squelettique a un éventail de normalité très large, particulièrement en ce qui concerne les articulations: amplitude de mouvement, puissance, laxité (translation de l articulation) et asymétrie adaptative. Tests de puissance Les tests de puissance mesurent un mouvement ou une fonction spécifique. Comme il est difficile d isoler un muscle particulier, on en examine généralement un groupe. Le système d évaluation du CRM, qui est reconnu dans le monde entier, se fonde sur les niveaux suivants: 0 = Aucune contraction, 1 = Ébauche ou trace de contraction, 2 = Mouvement actif sans pesanteur, 3 = Mouvement actif contre la pesanteur, 4 = Mouvement actif contre la pesanteur et en résistance (on utilise les chiffres 4-, 4 et 4+ pour indiquer une résistance légère, modérée ou forte), 5 = Puissance normale. Pour identifier chez les athlètes une faiblesse unilatérale qui n est pas évidente par des tests manuels, on effectuera des tests quantitatifs de puissance musculaire

9 Douleur ne veut pas dire faiblesse Lorsqu un patient se plaint de douleurs au cours d un test de puissance, il ne faudra pas considérer les faiblesses révélées par l examen comme un signe de faiblesse véritable. Tests Pour effectuer un test fiable de stabilité/instabilité, il faut que le patient y mette de la bonne volonté et qu il soit détendu. Au cours de la manœuvre bilatérale d une articulation (d un côté puis de l autre), on notera la direction et la magnitude spécifiques de la translation. Toute différence objective entre côté normal et anormal sera le signe d une instabilité. Lorsqu on effectue une translation, une rotation ou une provocation d une articulation donnée, il se peut que le patient ressente une certaine instabilité, et cela est la meilleure preuve de l existence d un problème de ce type. Lorsqu on effectue un test de provocation, il faut plutôt regarder le visage du patient que l articulation afin d y déceler tout signe d appréhension. C est d après ce facteur que l on décidera d interrompre la manipulation. L examen neurovasculaire devrait faire partie du bilan musculo-squelettique de tous les patients. Pour chaque région ou articulation, il existe des tests spécifiques qui devraient être une partie essentielle de l examen: la manœuvre de McMurray pour les déchirures du ménisque dans le genou, celle de Thomas pour les contractures de flexion de la hanche, celle de Thompson pour les ruptures du tendon d Achille, celle de Finkelstein pour les ténosynovites des tendons du pouce, et les tests d accrochage pour l épaule. On mesurera la longueur des jambes, les circonférences et l amplitude de mouvement à l aide d un mètre à ruban, de blocs de hauteur différente et d un goniomètre. On prendra ces mesures d après un point de repère spécifique tout en tenant compte de la marge d erreur inhérente à cet exercice. Un grand nombre de médecins considèrent que l imagerie par radiographie et les ultrasons sont un complément naturel de l examen du système musculo-squelettique. Analyse de la démarche L analyse du mouvement des membres inférieurs (au cours de la marche et de la course) est un aspect important de l examen du système musculo-squelettique. Celle-ci devrait se faire selon des perspectives différentes (ex: antérieure, postérieure et latérale). Évaluation du fonctionnement Dans la plupart des cas, il est nécessaire d évaluer non seulement les mouvements et la puissance spécifiques, mais aussi le fonctionnement et les habiletés d un individu donné. Cette évaluation comprendra les éléments suivants: équilibre sur une jambe les yeux fermés, sautillement sur un pied, accroupissement sur une jambe, sauts, marche en canard ou soulèvement du talon. Résumé Les explications ci-dessus décrivent l approche générique à employer pour effectuer un examen de n importe quelle partie du système musculo-squelettique. Il faut toutefois rappeler que l entraînement auquel les athlètes se soumettent pendant de nombreuses années provoque une adaptation de ce système selon les exigences spécifiques à leur sport. On note, par exemple, une hypertrophie et des modifications normales de l amplitude de mouvement de la ceinture thoracique chez ceux et celles qui pratiquent les sports de lancer (base-ball, etc). De même, les gymnastes féminines présentent une souplesse extraordinaire. Chez ces athlètes, ces caractéristiques sont normales, car elles sont typiques des sports pratiqués

10 4. Examen des régions spécifiques Colonne vertébrale Voici en quoi consiste l examen de la colonne vertébrale. Afin de pouvoir en identifier toutes les anomalies, on doit être capable de la voir postérieurement dans toute sa longueur. On en identifiera le point de sensibilité maximale et on effectuera la corrélation au niveau anatomique. On évaluera l amplitude de mouvement en flexion, en extension, en flexion latérale et en rotation dans toutes les directions. La combinaison de plusieurs mouvements (par exemple, extension, flexion latérale et rotation d un côté) provoquent souvent des symptômes (entre autres, douleurs radiculaires du rachis cervical). Dans le cadre de cette évaluation, il faudra effectuer un bilan neurologique détaillé (analyse de la démarche et coordination, y compris). On notera soigneusement tous les résultats neurologiques. On classe les problèmes vertébraux selon qu ils impliquent le système musculo-squelettique ou le système nerveux ou une combinaison des deux. Il est important de bien distinguer leurs caractéristiques spécifiques parce que les problèmes du système nerveux exigent d habitude des investigations et une évaluation supplémentaires. Épaule Chez la plupart des patients, l examen de l épaule est généralement complexe et difficile. Il faudra arriver à simplifier cette évaluation afin d effectuer une documentation plus poussée, d identifier des critères de reproductibilité et de poser un diagnostic plus précis. L examen de l épaule doit se faire antérieurement, postérieurement et en comparaison avec le côté opposé. On identifiera le point de sensibilité maximale de l épaule affectée par comparaison avec l autre. Il faudra prendre note de l amplitude de mouvement (active et passive). Voici les éléments obligatoires de cet examen: rotation externe avec le coude collé au côté, rotation interne avec le pouce posé sur la colonne, rotations externe et interne en abduction à 90 o, et élévation de l épaule au plan scapulaire. Il faudra, au minimum, évaluer la puissance en rotations externe et interne, ainsi que l élévation contrariée au plan scapulaire. On effectuera également un test de puissance en position fonctionnelle de lancer. On interprétera les tests de translation et d appréhension dans les directions antérieure, postérieure et inférieure, et ceux d accrochage (tout en reconnaissant que ceux-ci ne sont pas spécifiques, en particulier chez les athlètes). Bas-ventre et bassin (aine comprise) D un point de vue musculaire et squelettique, le bas-ventre, le bassin et l aine ont des rapports très proches. Il ne faut pas oublier que les organes intra-abdominaux et pelviens sont des zones potentielles de douleurs projetées. Pour simplifier l examen de cette région complexe, il faudra identifier le point de sensibilité maximale et le mettre en corrélation avec l anatomie. Afin d aider à identifier les structures atteintes de la paroi abdominale, on évaluera le fonctionnement des muscles de cette région à l aide d exercices abdominaux modifiés. Il est important d examiner l amplitude de mouvement des hanches, ainsi que le fonctionnement des muscles adducteurs et abducteurs. Au cours de l examen et du diagnostic différentiel, on éliminera la possibilité de hernies inguinales et fémorales. Pour aider à y voir plus clair dans les problèmes associés à l os du bassin (spécialement ceux qui ont trait à la symphyse pubienne, comme l ostéite pubienne ou les fractures de fatigue), on effectuera un test de stress sur cet os (compression, distraction et rotation)

11 Hanche Chez les athlètes, l hypertrophie musculaire rend parfois difficile l examen de la hanche, mais il est néanmoins essentiel de faire la corrélation entre le point de sensibilité maximale et le fonctionnement anatomique. On poursuivra l examen par des tests fonctionnels sur l athlète en position debout et par des mesures de puissance. Il est essentiel d évaluer l amplitude du mouvement. On considérera anormale toute différence entre un côté de la hanche et l autre, et on poursuivra les investigations. Genou Après avoir identifié le motif de la consultation, on s attachera à faire l historique du problème pour déterminer s il est la conséquence d une blessure spécifique ou d une apparition graduelle. On identifiera également les traitements effectués à ce jour et leurs résultats. On demandera au patient de s allonger sur le dos, et on effectuera un examen visuel du genou afin d identifier toute effusion, atrophie musculaire, tuméfaction ou abrasion, ainsi que l orientation de la rotule et l alignement du fémur et du tibia. On commencera l examen autour de la rotule pour en vérifier la laxité et identifier toute sensibilité de celle-ci ou du tendon rotulien. Si le patient fait preuve d une véritable appréhension, il faudra en tenir compte. On notera peut-être une effusion à l examen visuel ou à la palpation. Lorsque seule une faible quantité de liquide est présente, pour identifier la taille de l effusion, on diminuera le volume de l articulation en comprimant la poche supra-patellaire. On fera toujours la corrélation entre point de sensibilité maximale et anatomie. On fera effectuer au genou une série de mouvements actifs de flexion/extension, puis un éventail complet de mouvements passifs. L amplitude fonctionnelle complète du genou repose sur deux muscles qui sont souvent atteints. Il faudra donc tester indépendamment chacun des muscles qui traversent la hanche et le genou, ou la cheville et le genou: ischio-jambiers, muscle droit antérieur et muscle droit interne de la cuisse, tendons de l aponévrose fémorale et muscles gastrocnémiaux. On évaluera l anatomie de surface en faisant plier le genou à 90 o. On identifiera, particulièrement par palpation, toute sensibilité sur le ménisque et le long des ligaments et des tendons, ainsi que sur les os. Ramenant le genou atteint à une flexion d environ 30 o, on appliquera une tension sur les ligaments collatéraux en manipulant doucement le genou en varus et valgus pour tester les limites de sa laxité et les comparer avec celles du genou normal. Avec le même degré de flexion, on effectuera la même opération sur le ligament croisé antérieur pour identifier le niveau de translation du tibia sur le fémur, ainsi que la sensation au point extrême de ce stress pour voir s il semble serré ou lâche (manœuvre de Lachman). Une fois qu on en a l expérience, ce test est fiable à 90%. Un stress antérieur avec le genou en flexion de 90 o (manœuvre du tiroir antérieur) n est fiable qu à 60% en ce qui concerne la détection d un déchirement du ligament croisé antérieur. Le genou en flexion à 90 o, il faudra évaluer toute postposition du tibia, puis appliquer sur celui-ci un stress vers l arrière pour voir si le ligament croisé postérieur a encore plus de laxité (manœuvre du tiroir postérieur). Si cela n incommode pas le patient, vérifiez l instabilité rotatoire à l aide d une manœuvre de McIntosh, de tiroir flexion/rotation ou du ressaut. Une subluxation antérieure du tibia avec replacement en position normale (ressaut antéro-interne) est un signe totalement anormal. Pour identifier les blessures ligamentaires partielles, il est essentiel d isoler le ligament par positionnement spécifique. Il faut insister sur le fait qu un test ligamentaire doit s effectuer sur la base d une comparaison détaillée avec l articulation opposée normale. Si cette dernière présente aussi des anomalies, il est alors difficile d interpréter ce test. L examen de l intégrité des ménisques se fait à l aide de tests de stress. L un de ceux qu on peut utiliser requiert que l on manœuvre le genou en flexion totale, puis en rotation externe en position d extension en même temps que l on effectue une palpation sur le ménisque interne afin d essayer de sentir sous les doigts un bruit sourd ou tout autre événement mécanique. Si c est le cas, la probabilité d une déchirure instable du ménisque est alors très élevée. Pour le ménisque latéral, on effectuera le même test, mais avec une rotation interne. Il faut noter que, en cas de blessure grave, les tests précédents ne sont absolument pas valables parce que la douleur empêche généralement toute flexion importante du genou. C est d habitude l apparition soudaine d une diminution de l amplitude de mouvement qui signale une déchirure du ménisque avec déplacement, et ce cas devra être traité de manière chirurgicale. Si l on remarque, en outre, une sensibilité localisée sur la région du ménisque et l impossibilité d étendre complètement la jambe, c est que la probabilité d une déchirure du ménisque avec déplacement est très élevée et qu une intervention chirurgicale est nécessaire dans les plus brefs délais

12 On continue l examen visuel du genou en demandant au patient de se lever. Lorsqu il est en position debout, l alignement du mécanisme d extension du genou (fémur, quadriceps, rotule, tendon rotulien et tibia) est apparent. C est aussi en position debout que devient apparent l effet des diverses positions du pied et de la longueur fonctionnelle des jambes sur l articulation du genou. Pour aider à déterminer la capacité à l exercice et l irritabilité du genou, on pourra inclure une série de tests de performance. L observation des mouvements des jambes (marche et course, sautillements, montée et descente d escalier, accroupissement sur une jambe ou coup indirect par torsion) peut indiquer le niveau auquel le patient commence à compenser ses problèmes de genou en modifiant sa posture. Voici les changements que l on note le plus fréquemment: réduction de l amplitude de mouvement, diminution de la durée de la phase d appui et compensation par modification du mouvement des hanches et des chevilles. Pour tester le fonctionnement de l articulation du genou, on utilise souvent des tests simples de puissance au lieu de tests requérant un matériel spécialisé: par exemple, le sautillement sur une jambe, respectivement pour la distance et la hauteur (le patient doit prendre appui et atterrir sur le même pied). Figure 4.1 Stabilité patellaire. Figure 4.2 Amplitude de mouvement du genou

13 Figure 4.3 Manœuvre du tiroir antérieur. Figure 4.4 Manœuvre de Lachman. Figure 4.5 Pour la manœuvre de McIntosh, on effectue une flexion et une extension du genou tout en exerçant une contrainte en valgus

14 Figure 4.6 Manœuvre de McMurray. Cheville et pied L examen de la cheville et du pied devra mettre l accent sur la région qui présente la sensibilité maximale, et faire une évaluation détaillée de leur mouvement et de leur fonctionnement afin d isoler le mieux possible les diverses parties de cette région. À l examen physique, il devrait être possible de faire la différence entre un véritable problème de la cheville et un problème de l arrière-pied ou de l articulation subastragalienne. Pour effectuer une bonne évaluation de la cheville et du pied, il est important de distinguer les régions du pied moyen et de l avant-pied, d identifier toute difformité dans la phase d appui et la phase oscillante de la démarche, et d examiner l usure de la semelle des chaussures. Coude, main et poignet Les principes décrits ci-dessus s appliquent également à l examen des extrémités distales supérieures. Pour définir et confirmer une pathologie donnée, il faut faire une corrélation entre point de sensibilité maximale et anatomie. Il est également important de comprendre les asymétries normales qui se produisent, particulièrement chez les athlètes pratiquant les sports de lancer ou de raquette pour qui les extrémités supérieures dominantes présenteront une hypertrophie par rapport au côté opposé. En ce qui concerne le coude, il faudra documenter attentivement l amplitude du mouvement. Il est typique qu une pathologie intra-articulaire entraîne une diminution de l extension. Il faudra aussi prendre note de toute supination ou pronation. L examen de la stabilité du coude peut être difficile à cause de la nécessité de contrôler la rotation et la supination/pronation de l avant-bras. Chez les lanceurs, il arrive qu une instabilité typique, mais souvent subtile, se produise du côté interne. L application d une tension en valgus d abord en extension complète, puis en flexion de 15 à 20 o avec pronation de l avant-bras permet une comparaison des côtés gauche et droit, et donc la détection d instabilités subtiles. Une ouverture anormale au cours d une manœuvre d abduction (valgus) par rapport au côté opposé suggérera un problème des ligaments collatéraux internes ou cubitaux. La résistance à la supination/pronation et à l extension/flexion du poignet aideront à identifier les problèmes de sensibilité musculaire dans le coude et l avant-bras. En ce qui concerne le poignet, c est la complexité des os carpiens qui rend l examen confus et difficile. Afin d identifier le point de sensibilité maximale et toute difformité ou asymétrie possible, il faudra identifier systématiquement chacun de ces os et les comparer individuellement à ceux du poignet opposé. C est en évaluant l amplitude du mouvement et en leur appliquant une traction que la compression et la rotation effectuées permettront de mettre en évidence des instabilités carpiennes ou d autres régions douloureuses. Comme c est la fracture du scaphoïde qui est l une des blessures les plus fréquentes dans le sport, il faudra palper le tubercule du scaphoïde du côté palmaire, ainsi que la région médiane de cet os à travers la tabatière anatomique

15 L examen et la documentation détaillés de la condition neurovasculaire de la main et du poignet sont particulièrement importants dans les cas de traumatismes (dilacérations, lésions par écrasement ou blessures faisant soupçonner une fracture). Il faut prendre soin de bien noter le statut des nerfs médian, radial et cubital, particulièrement lors de l examen initial de l athlète blessé. C est en effet cet examen qui servira de référence à toutes les évaluations ultérieures (postopératoire, par exemple) pour s assurer du bon état neurovasculaire. Il faudra, en outre, examiner individuellement les tendons des doigts (fléchisseurs et extenseurs) pour s assurer de leur bon fonctionnement, car l avulsion des tendons, ceux des doigts en particulier, est une lésion fréquente. Une blessure punctiforme, qui peut également avoir provoqué des lésions complexes tant aux nerfs qu aux tendons, rendra le diagnostic encore plus difficile. III. Études de cas A. Épaule Les blessures de l épaule sont courantes dans la pratique du sport, mais les progrès technologiques des dernières années (ultrasons, IRM et arthroscopie) permettent désormais d établir un diagnostic très précis des problèmes particuliers de cette région. Cette évolution a aussi malheureusement apporté une certaine confusion par rapport à l évaluation clinique et au chevauchement entre les options diagnostiques et thérapeutiques. Instabilité de l épaule L instabilité de l épaule recouvre un éventail de problèmes complexes allant des luxations antérieures traumatiques évidentes aux cas individuels de distension ligamentaire excessive provoquant une hyperlaxité multidirectionnelle. Les causes peuvent en être un traumatisme grave, un problème chronique ou la conséquence d un surmenage articulaire. Les études de cas que vous trouverez ci-après illustrent les modalités typiques des instabilités de l épaule. 1. Luxation de l épaule Dans le cas d une luxation traumatique grave, le mécanisme de survenue de la blessure peut être une force indirecte exercée sur le bras tendu, ayant provoqué l avancée de la tête de l humérus par une action de levier. Une luxation peut aussi être le résultat 1) d un coup direct sur la region postérieure de l épaule ayant provoqué un déboîtement de la tête de l humérus, ou 2) d une blessure par distraction antérieure avec le même résultat. Dans les deux cas, le diagnostic sera une luxation antérieure, bien que le mécanisme de cette blessure, traumatique pour les deux, soit tout à fait différent. Étude de cas - Luxation de l épaule Un joueur de hockey sur glace âgé de 21 ans est mis en échec par un adversaire qui le fait tomber. Il atterrit sur son bras droit en extension. Il ressent immédiatement une douleur à l épaule, et ne peut ramener le bras le long du corps. Il ressent un fourmillement diffus qui irradie le long du bras droit et qui s estompe rapidement. Il a eu une sensation d éclatement au moment de la blessure, mais il ne se souvient pas d avoir ressenti de crissement ou de grincement important. On l emmène vers un centre médical. L examen révèle une déformation de l épaule droite, avec un bombement antérieur et une perte du centre normal latéral. Les fonctions neurovasculaires distales du membre supérieur droit (en particulier le nerf axillaire et les pouls distaux) sont dans la norme

16 Discussion Le diagnostic différentiel évoque les lésions suivantes: a. luxation antérieure (antéro-inférieure) grave de l épaule droite, b. fracture-luxation de l épaule droite, c. fracture proximale de l humérus de l épaule droite. Dans l idéal, il faudrait confirmer immédiatement le diagnostic par radiographie. Si le médecin est persuadé qu il s agit d une luxation, il pourra alors procéder à sa réduction. Il existe plusieurs manières de le faire, mais les principes de base sont d obtenir une relaxation musculaire qui permettra de surmonter le spasme musculaire typique, puis d appliquer une force de traction sur le membre affecté (avec poussée légère sur la tête de l humérus ou rotation de l omoplate), et enfin de réduire cette luxation le plus doucement possible. Il existe une grande controverse au sujet de la réduction des luxations de l épaule sur le terrain. Si l athlète blessé a des antécédents de subluxations récidivantes, il est raisonnable d envisager cette procédure. Dans les cas de primo-luxation, il est généralement plus facile d effectuer immédiatement la réduction (avant que la douleur, l inflammation et le spasme musculaire ne deviennent trop importants). La décision d effectuer la réduction d une luxation traumatique grave devra toutefois être prise sur la base de l expertise et de l expérience du médecin présent sur les lieux. De toutes façons, où que l on effectue cette procédure (sur la touche, le terrain ou dans une salle d infirmerie proche), avant et après tout traitement, il faudra faire par écrit un bilan neurovasculaire détaillé du patient. Comme nous l avons mentionné plus haut, on prendra, si possible, des radiographies avant et après réduction. Pour identifier une luxation et toute autre lésion osseuse associée, il faut, au minimum, prendre des clichés en incidence axiale et antérieure vraie de l articulation scapulo-humérale. On traitera cette blessure de la manière suivante: documentation de la blessure, réduction de la luxation, confirmation clinique et radiologique de la réduction, identification des lésions associées (osseuses, structures neurovasculaires et musculo-tendineuses), immobilisation jusqu à la disparition des symptômes, protection contre les luxations récidivantes, rééducation avant la reprise de l activité sportive. À la suite d une primo-luxation traumatique, les risques de récidives sont de 50 à 90%, et ils dépendent du type de sport pratiqué et de la dominance de l épaule. À cause du haut niveau d instabilité récurrente chez les athlètes de moins de trente ans, on pourra envisager une réparation chirurgicale. Les recherches médicales basées sur des études prospectives et des essais cliniques aléatoires soutiennent la valeur des réparations chirurgicales des primo-luxations chez les groupes à haut risque de récidives. Dans le cas d instabilité traumatique antérieure, le taux de succès des interventions chirurgicales est d environ 90%

17 Si la luxation est chronique et récidivante, l athlète devra porter un appareil orthopédique limitant l abduction et la rotation externe pour réduire les risques pendant la saison, et il faudra envisager un traitement chirurgical à la fin de celle-ci. Il existe plusieurs techniques de réparation chirurgicale qu on peut classer en deux groupes: arthroscopiques ou à foyer ouvert. Les principes en sont de traiter les problèmes qui incluent généralement des dommages à la marge glénoïdienne ou l avulsion du ligament scapulo-huméral antéro-inférieur. Que l on décide d un traitement chirurgical ou non, c est la rééducation de l épaule qui est essentielle au fonctionnement à long terme et à la reprise de l activité sportive à son niveau antérieur. Dans le cas précité du joueur de hockey, l athlète a porté un appareil orthopédique pendant deux semaines (jusqu à ce que ses symptômes disparaissent). Initialement, son programme de rééducation a inclus des exercices légers de mouvements et de renforcement isométriques. Bien que l athlète ne doive pas provoquer de positions d instabilité, des exercices légers de mobilisation active assistée à l aide de poulies bilatérales permettent de travailler sur le niveau de confort subjectif de l athlète et de recouvrer un fonctionnement normal de l articulation. Si l athlète peut effectuer des exercices isométriques dans une position confortable, on peut généralement les inclure très tôt dans son programme de rééducation. Au fur et à mesure que l amplitude de mouvement indolore et la force isométrique de ce joueur redevenaient normales, on lui a prescrit un programme de renforcement musculaire de la coiffe des rotateurs et de la région scapulaire, en conjonction avec des exercices de proprioception. On lui a interdit de placer son bras en position provoquante d abduction et de rotation externe pendant une période de six semaines. Au cours du programme d exercices de rotations interne/externe, on a limité l amplitude de la rotation externe à 10 o. On a également limité l abduction aux 45 premiers degrés. Pour encourager la contraction musculaire qui a pour effet de stabiliser l épaule, on augmente progressivement les exercices isométriques en position de flexion. Une fois que ce joueur a retrouvé une amplitude de mouvement complète et indolore, et qu il a été capable d offrir une résistance solide aux forces appliquées sur son bras dans des positions variées, on lui a fabriqué un soutien orthopédique qui lui a permis de reprendre les matchs. À la fin de la saison, on lui a conseillé de subir une réparation chirurgicale. 2. Subluxation récidivante de l épaule Étude de cas - Subluxation récidivante de l épaule Au cours d un match, un joueur de volley-ball âgé de 23 ans tente de bloquer un smash et, en frappant sa main, la balle force celle-ci dans une position anormale qui provoque une douleur dans le devant de son épaule non dominante. Cette douleur disparaît, et il termine le match. Plus tard, il remarque une douleur à cette épaule et y applique de la glace. Le lendemain, la douleur est plus prononcée. Comme le mécanisme de la blessure est assez évident, on lui demande s il pense que l épaule a pu se déboîter à ce moment-là. L athlète n en est pas sûr, mais le médecin ne croit pas que cela soit le cas. Il lui prescrit des compresses glacées et des anti-inflammatoires pour diminuer la douleur et l inflammation, et des exercices de rééducation ne provoquant pas de douleur. Comme on sait que le renforcement musculaire dépend du mode de contraction, les exercices ont suivi une progression typique: isométriques, isotoniques, isocinétiques et enfin excentriques. Les exercices excentriques imitent la séquence accélération/décélération qui se produit au volley-ball pendant les mises en jeu et les smashs. Le renforcement de l épaule dépend également de la position de celle-ci. On a donc commencé les exercices isométriques avec une flexion de l épaule de 20 o, puis de 170 o pour imiter la

18 position des blocages de smash. Des exercices de mise en charge (pompes d un bras contre un mur) ont également permis un renforcement de la ceinture thoracique et de la stabilité de l épaule en position de flexion. On a permis à l athlète de reprendre les matchs après que ses symptômes ont disparu et que sa puissance musculaire est revenue dans les limites normales. Ce joueur a connu trois épisodes semblables au cours du reste de la saison: le premier, alors qu il tentait de garder une balle en jeu et qu il est tombé le bras tendu; un autre, lorsqu il a dû effectuer un smash avec son bras non dominant; et le dernier, comme la toute première fois, en bloquant un smash. Chaque fois, il a ressenti une douleur aiguë sur le coup, puis diffuse pendant 2 ou 3 jours. Comme son bras dominant n était pas affecté, il a néanmoins pu terminer la saison. Il a alors consulté un médecin, et les radiographies étaient parfaitement normales. Ses symptômes ne disparaissent pas, même après une rééducation agressive. Sur la base du mécanisme des blessures et des symptômes récurrents, on pense qu il a une subluxation antéro-inférieure récidivante. On l envoie chez un spécialiste. Celui-ci effectue une arthroscopie qui décèle une déchirure labrale antéro-inférieure, et il en effectue la réparation. Discussion Le cas ci-dessus est un exemple de subluxation récidivante de l épaule non dominante, car bien que le mécanisme de cette blessure ait un rapport avec un problème d instabilité, on n a jamais pu faire la preuve clinique (ou autre) qu il y ait eu luxation de cette épaule. On pourrait croire que, comparé à une luxation, le diagnostic précédent aurait un meilleur pronostic, mais il n en est rien: en fait le pronostic des subluxations et des luxations récidivantes est pratiquement le même. Dans les deux cas, le traitement recommandé est l intervention chirurgicale. Puisque, dans ce cas, il s agit du bras non dominant, celleci pourrait se faire de manière arthroscopique ou ouverte. La question de perte d amplitude de mouvement consécutive à une intervention à foyer ouvert ne se pose pas autant que s il s agissait du bras frappeur. Les athlètes présentant une subluxation récidivante décrivent souvent ce syndrome clinique en termes de symptôme de «bras mort», car c est cette impression qu ils ont au moment où la subluxation se produit. Ils peuvent ressentir des fourmillements et des douleurs qui disparaissent au bout de quelques minutes et permettent à l athlète de reprendre le jeu. Il faut noter que les symptômes ci-dessus des subluxations récidivantes pourraient très bien aussi s appliquer à des mécanismes de blessure non traumatique (surmenage articulaire, par exemple), mais ceux-ci se présentent généralement dans le bras dominant. On traitera de ce problème dans l étude de cas suivante. 3. Syndrome du lanceur de base-ball (Overhead Athlete s Shoulder) Des activités comme la natation, le volley-ball, le tennis, la gymnastique et particulièrement le lancer au baseball provoquent un stress énorme sur les épaules. Ces stress répétés sont aggravés par le fait que le déséquilibre normal entre la puissance de rotation interne et externe est amplifiée par les répétitions des mêmes gestes. Chez les jeunes athlètes, il faut, de plus, tenir compte de la souplesse inhérente de cette articulation. Il n est, en effet, pas rare que des jeunes ou des adolescents excellent dans des sports comme la natation ou le base-ball (lancer) parce que leur flexibilité leur permet une plus grande rotation externe et donc une puissance de levier plus importante pour effectuer, en particulier, les mouvements des bras au-dessus de la tête. Bien que cette flexibilité

19 soit naturelle, l emploi répétitif de ce type de mouvement et le déséquilibre musculaire qu il provoque au niveau des épaules peuvent tous deux entraîner des problèmes ultérieurs. Les deux symptômes dont se plaignent le plus souvent les athlètes qui effectuent des mouvements répétés audessus de la tête sont des douleurs et la perte de cette fonction. Il n est pas rare qu ils présentent également une instabilité de l épaule. Il est essentiel d identifier le moment exact du mouvement où le symptôme se déclenche. Lorsqu on pose des questions très précises aux athlètes, certains peuvent y apporter des réponses utiles pour le diagnostic. Au base-ball par exemple, un lanceur ou un joueur de champ extérieur pourra indiquer que ses symptômes (douleur ou cliquètement) se produisent au moment où il arme son tir ou lorsque son bras retombe après avoir lancé la balle. Chez les nageurs, c est le mouvement du papillon qui provoque le plus de problème parce que le corps ne peut rouler d un côté sur l autre pour compenser l hyperabduction et la rotation externe de l épaule. Il faudra s intéresser aux performances des athlètes et leur poser des questions à ce sujet parce que tous les éléments qui les composent (chronos, vitesse de lancer, endurance et précision) sont affectés par ce problème articulaire. L examen physique d un(e) athlète qui utilise toujours le même bras au-dessus de la tête révèle généralement une augmentation de la puissance des muscles rotateurs internes par rapport à celle des rotateurs externes. On pourra noter une faiblesse du sus-épineux en le mesurant lors de l élévation au plan scapulaire. Le médecin remarque souvent des signes d accrochage en forçant le bras en position replié vers l avant, ou en flexion avec rotation interne, ou parfois avec un arc de mouvement de 60 à 120 o. En effectuant une comparaison entre les deux épaules, on trouve d habitude une différence dans leur amplitude de rotation interne: dans l épaule dominante, on remarque une perte d amplitude de rotation interne et une augmentation de la rotation externe en position d abduction. Bien qu on puisse considérer cela comme un changement adaptatif de l amplitude (qui peut même donner un avantage certain à l athlète), lorsque l épaule présente des problèmes articulaires, on a clairement affaire à une situation de mauvaise adaptation. Il est rare que ces athlètes présentent une appréhension vraie, mais on note parfois un signe de recentrage positif. On identifie cela en demandant au patient de s allonger sur la table d examen, en amenant le bras affecté en abduction passive de 90 o et en faisant effectuer à celui-ci une rotation externe jusqu à l apparition des symptômes, puis une rotation interne pour le ramener en position normale. Le médecin place ensuite sa main opposée sur la tête de l humérus en appliquant une force dirigée postérieurement. Il fait alors effectuer au bras une rotation externe maximale. On considère que ce test est positif lorsque la rotation externe est améliorée grâce à la force dirigée postérieurement et que les symptômes diminuent. Lorsqu on retire la main qui stabilisait l articulation, les symptômes réapparaissent généralement de manière plus prononcée, et le patient exprime une détresse immédiate. On peut également effectuer ce test de recentrage de l épaule en plaçant la main derrière l humérus, mais cela n est d habitude pas nécessaire. On compare les deux épaules pour s assurer que ce test n est positif que pour l épaule affectée. Ce test de comparaison des épaules peut s avérer difficile chez les nageurs ou les athlètes qui se servent des deux bras pour effectuer des mouvements au-dessus de la tête

20 Figure 4.7 Test de recentrage de l épaule. Figure 4.8 Test d appréhension de l épaule. Figure 4.9 Test de lésion de type SLAP: a) douleur provoquée par une flexion isométrique contrariée de l épaule avec rotation interne, b) aucune douleur avec flexion isométrique contrariée de l épaule avec rotation externe. Le traitement de ces problèmes doit d abord mettre l accent sur la rééducation. L objectif principal sera de corriger les déséquilibres de l amplitude de mouvement, de puissance et de contrôle proprioceptif de l épaule même. Il faut généralement prescrire des analgésiques pour que la rééducation soit efficace (anti-inflammatoires par voie orale et parfois injection de corticostéroïdes dans l espace sous-acromial). Il faut insister sur le fait qu aucun médicament ne peut remplacer la rééducation et qu on ne les prescrit que pour faciliter ce processus. L athlète devra suspendre temporairement l activité sportive responsable du problème, et pratiquer un entraînement en parcours ou tout autre type d exercice qui lui permettra de se maintenir en condition physique. Il faut aussi examiner la technique qu il/elle emploie pour effectuer ces mouvements au-dessus de la tête afin de trouver les meilleures méthodes possibles de rééducation. Si le problème est soigné avant qu il ne soit devenu trop grave, un programme court permettra à l athlète de reprendre rapidement son activité. Malheureusement, la plupart des athlètes attendent souvent trop longtemps avant de consulter un médecin, et dans ce cas, une rééducation efficace peut prendre des semaines ou même des mois avant la reprise de l activité. Dans les cas où la rééducation n apporte aucune amélioration, il faudra effectuer une évaluation et un traitement par arthroscopie. Avec cette technique, on identifie généralement les problèmes suivants: laxité plus importante dans l épaule affectée que dans l autre, pathologie labrale antérieure ou postérieure impliquant l insertion des tendons du biceps (lésion de type SLAP), et déchirures partielles dans l épaisseur de la surface humérale de la

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre Page 1 Garantie Responsabilité civile - Lésions corporelles de l assurance automobile - Étude des dossiers de demande d indemnisation fermés en Ontario Descriptions des blessures Élaborées à partir des

Plus en détail

REEDUCATION APRES RUPTURE DU LIGAMENT CROISE ANTERIEUR OPERE

REEDUCATION APRES RUPTURE DU LIGAMENT CROISE ANTERIEUR OPERE REEDUCATION APRES RUPTURE DU LIGAMENT CROISE ANTERIEUR OPERE REEDUCATION APRES RUPTURE DU LIGAMENT CROISE ANTERIEUR OPERE Eric HALLARD, Kinésithérapeute La rupture du LCAE est de plus en plus fréquente

Plus en détail

Ceinture Home Dépôt. Orthèse lombaire et abdominale. Mother-to-be (Medicus)

Ceinture Home Dépôt. Orthèse lombaire et abdominale. Mother-to-be (Medicus) Orthèse lombaire et abdominale Mother-to-be (Medicus) Prévention Soutient courbe lombaire Supporte poids du ventre Ajustable Soulage les maux de dos en position debout (Beaty et al. 1999) Ceinture Home

Plus en détail

LES ORTHESES DE COMPRESSION CONTENTION

LES ORTHESES DE COMPRESSION CONTENTION LES ORTHESES DE COMPRESSION CONTENTION Parfois sous estimées, les orthèses de compression contention augmentent le niveau de vigilance par leur mécanisme de «rappel à l ordre», préviennent les récidives

Plus en détail

Fiche pathologie n 1 : Tendinopathie

Fiche pathologie n 1 : Tendinopathie Fiche pathologie n 1 : Tendinopathie Fiches pathologies du danseur Inflammation d un tendon ou des structures avoisinantes résultant d une surcharge de travail ou d une contrainte anormale. 4 stades (du

Plus en détail

Préfaces... 6. Introduction... 8

Préfaces... 6. Introduction... 8 Préfaces... 6 Introduction... 8 Comment aborder une problématique musculosquelettique chronique?... 10 Termes importants... 12 La douleur... 14 Repérage anatomique... 24 Les principaux syndromes musculosquelettiques...

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

LES TROUBLES MUSCULO- SQUELETTIQUES

LES TROUBLES MUSCULO- SQUELETTIQUES LES TROUBLES MUSCULO- SQUELETTIQUES DE L EPAULE CHEZ DES TECHNICIENNES DE LABORATOIRE L. MERIGOT, F. MARTIN, Avec la participation des Drs G. DALIVOUST, G. GAZAZIAN 26 Janvier 2010 1 SOMMAIRE 1. Introduction

Plus en détail

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture 148 l e x a m e n m u s c u l o s q u e l e t t i q u e I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE Faites les exercices suivants au moins 2 fois par jour, tous les jours. Faites l effort de maintenir une

Plus en détail

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT A5-MNTrefonte.indd 1 28/07/2011 08:28:01 & BONNES S TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES Le guide Guide offert par la MNT A5-MNTrefonte.indd 2 28/07/2011 08:28:02 SOULEVER UN OBJET LOURD OU UNE PERSONNE

Plus en détail

Collection Soins infirmiers

Collection Soins infirmiers Collection Soins infirmiers Une production du Université de Caen Basse-Normandie Traumatologie : traitements des fractures Dr. J-P de ROSA CH. AVRANCHES-GRANVILLE Fractures diagnostic 2 Fractures-diagnostic

Plus en détail

Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003

Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003 Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003 Pré-Requis : Anatomie descriptive et fonctionnelle de l extrémité inférieure du radius Résumé : Les fractures

Plus en détail

Protocole de rééducation des syndromes fémoro-patellaires

Protocole de rééducation des syndromes fémoro-patellaires 1 Protocole de rééducation des syndromes fémoro-patellaires Dans la grande majorité des cas, les syndromes fémoro-patellaires (SFP) guérissent avec un traitement médical bien conduit. Pour être efficace,

Plus en détail

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER I : INTRODUCTION Dans le cadre de la Semaine Européenne de la Construction il est utile de se remémorer ou de prendre simplement conscience que notre

Plus en détail

Au programme. Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond

Au programme. Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond Au programme Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond Club La Foulée 5 août 2004 Dre Mireille Belzile La lombo-sciatalgie Inflammation du périoste au site d insertion des muscles du mollet Erreur

Plus en détail

w w w. m e d i c u s. c a

w w w. m e d i c u s. c a www.medicus.ca En appelant la colonne vertébrale «arbre de vie» ou «fleuve sacré qui irrigue tout le corps», les Anciens voyaient juste. De tout temps considéré comme fragile, cet axe du corps se révèle

Plus en détail

Risques liés à l'activité physique au travail Hyper sollicitation articulaire

Risques liés à l'activité physique au travail Hyper sollicitation articulaire Risques liés à l'activité physique au travail Hyper sollicitation articulaire Mireille Loizeau Cours DIUST Paris Descartes-20 janvier 2015 1 Définition et facteurs de risque 2 Définition Contraintes bio-mécaniques,

Plus en détail

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008 LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES Le 2 décembre 2008 DEROULEMENT DE LA RENCONTRE 1ère partie : les localisations des TMS, les facteurs d'apparition, la prise en charge thérapeutique 2ème partie : les chiffres

Plus en détail

A.V.C. Solutions aux séquelles neurologiques du membre inférieur et supérieur. d ATTELLES NEURO - ORTHOPÉDIQUES

A.V.C. Solutions aux séquelles neurologiques du membre inférieur et supérieur. d ATTELLES NEURO - ORTHOPÉDIQUES Solutions aux séquelles neurologiques du membre inférieur et supérieur A.V.C. Gamme innovante d ATTELLES NEURO - ORTHOPÉDIQUES Pour une réhabilitation motrice facilitée SYSTÈME DE RÉGLAGE BLOCABLE LIBERTÉ

Plus en détail

Quel que soit le matériel d ostéosynthèse, un certain nombre de principes permettent de bien conduire le geste chirurgical

Quel que soit le matériel d ostéosynthèse, un certain nombre de principes permettent de bien conduire le geste chirurgical Information supplémentaire 3 Quel que soit le matériel d ostéosynthèse, un certain nombre de principes permettent de bien conduire le geste chirurgical Installation Sur table normale, en décubitus dorsal

Plus en détail

Manuel de l ergonomie au bureau

Manuel de l ergonomie au bureau Manuel de l ergonomie au bureau 1 Manuel préparé par le Service environnement, santé et sécurité de l Université Concordia. Pour tout complément d information sur l ergonomie, les étirements et les autres

Plus en détail

MOUVEMENTS DE BASE (global) EN MUSCULATION. bphiver2013 Hamrouni Samy 1

MOUVEMENTS DE BASE (global) EN MUSCULATION. bphiver2013 Hamrouni Samy 1 MOUVEMENTS DE BASE (global) EN. bphiver2013 Hamrouni Samy 1 Squat Développé Couché Traction Traction bphiver2013 Hamrouni Samy 2 Un travail de ces mouvements sur appareils guidés est plus sécurisant mais

Plus en détail

Articulations du coude et de l avant-bras

Articulations du coude et de l avant-bras Articulations du coude et de l avant-bras 1 Articulation du coude 1.1 Définition Le coude est l articulation intermédiaire du membre supérieur. Elle comprend trois articulations distinctes entre l humérus,

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

Appareil Thérapeutique pour le Soin du Dos

Appareil Thérapeutique pour le Soin du Dos Appareil Thérapeutique pour le Soin du Dos des instruments ayant une très faible efficacité. Le Nubax Trio est maintenant soutenu par de nombreux brevets et distributeurs à travers le monde. Cet appareil

Plus en détail

La main traumatique: traumatismes ostéo- articulaires des doigts longs. DR Moughabghab

La main traumatique: traumatismes ostéo- articulaires des doigts longs. DR Moughabghab La main traumatique: traumatismes ostéo- articulaires des doigts longs. DR Moughabghab Rappel anatomique! Phalanges: P1 P2 P3 = os longs! Articulations IP = trochléennes un seul degré de liberté. - tête

Plus en détail

Marche normale et marche pathologique

Marche normale et marche pathologique Marche normale et marche pathologique Pr. JM Viton, Dr. L. Bensoussan, Dr. V. de Bovis Milhe, Dr. H. Collado, Pr. A. Delarque Faculté de Médecine, Université de la Méditerranée, Fédération de Médecine

Plus en détail

Institut Régional de Réadaptation Nancy DUHAM 2010

Institut Régional de Réadaptation Nancy DUHAM 2010 C. Gable - DUHAM 2010 Les orthèses provisoires en pathologie traumatique LES FRACTURES DIGITALES LA MAIN COMPLEXE LES ENTORSES DIGITALES Institut Régional de Réadaptation Nancy DUHAM 2010 Colette Gable,

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Information destinée aux patients Votre rééducation après une opération du ligament croisé antérieur du genou

Information destinée aux patients Votre rééducation après une opération du ligament croisé antérieur du genou Information destinée aux patients Votre rééducation après une opération du ligament croisé antérieur du genou Service de chirurgie orthopédique et traumatologie de l appareil moteur Objectif de votre rééducation

Plus en détail

Troubles musculo squelettiques. Institut de Formation en Ergothérapie de Nancy Cours Ergonomie 2004 TMS François Cail - INRS

Troubles musculo squelettiques. Institut de Formation en Ergothérapie de Nancy Cours Ergonomie 2004 TMS François Cail - INRS Troubles musculo squelettiques Institut de Formation en Ergothérapie de Nancy Cours Ergonomie 2004 TMS François Cail - INRS 2003 Les TMS sont des pathologies multifactorielles à composante professionnelle

Plus en détail

Athénée Royal d Evere

Athénée Royal d Evere Athénée Royal d Evere Prévention des hernies discales en milieu scolaire et dans la vie de tous les jours Présenté par Didier Vanlancker LEVAGE DE CHARGES POSITION INITIALE Levage de charges Jambes légèrement

Plus en détail

La chirurgie dans la PC

La chirurgie dans la PC La chirurgie dans la PC GF PENNECOT Marchant ou déambulant Grand handicapé Kinésith sithérapie Appareillage Médicaments Chirurgie neuro ortho LESION NEUROLGIQUE STABLE Spasticité Perte de la sélectivit

Plus en détail

RÈGLEMENT ANNOTÉ SUR LE BARÈME CORPORELS

RÈGLEMENT ANNOTÉ SUR LE BARÈME CORPORELS RÈGLEMENT ANNOTÉ SUR LE BARÈME DES DOMMAges CORPORELS 2010 RÈGLEMENT ANNOTÉ SUR LE BARÈME DES DOMMAges CORPORELS 2010 Le document a été préparé par la Direction des services médicaux en collaboration avec

Plus en détail

SOMMAIRE LE COU P.4 L EPAULE / LE BRAS / LE POIGNET / LA MAIN P.6 LE TRONC P.12 LE GENOU P.16 LA CHEVILLE P.20 LE PIED P.22

SOMMAIRE LE COU P.4 L EPAULE / LE BRAS / LE POIGNET / LA MAIN P.6 LE TRONC P.12 LE GENOU P.16 LA CHEVILLE P.20 LE PIED P.22 SOMMAIRE LE COU P.4 - Collier cervical souple, semi rigide ou rigide L EPAULE / LE BRAS / LE POIGNET / LA MAIN P.6 - La clavicule, l immobilisation d épaule - Coudière, soutien du bras - Immobilisation

Plus en détail

Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation

Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation 1 1 Contexte - Public ciblé 1/3 des accidents du travail sont dus à des manutentions. Coût annuel : 1,5 milliards d euros. Les lombalgies représentent

Plus en détail

La reprise de la vie active

La reprise de la vie active Prothèse de hanche Les conseils de votre chirurgien La reprise de la vie active Vous êtes aujourd hui porteur d une prothèse de hanche ; elle va vous permettre de reprendre vos activités sans gène ni douleur.

Plus en détail

Rééducation Posturale Globale

Rééducation Posturale Globale Rééducation Posturale Globale R.P.G. Créateur de la méthode : Philippe E. SOUCHARD France Petit guide à l attention de nos patients La Rééducation Posturale Globale est apparue en 1980 à la suite de plus

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Service de Chirurgie orthopédique et Traumatologique Hôpital Beaujon 100, boulevard du général Leclerc 92110 CLICHY Accueil : 01 40 87 52 53 Consultation : 01 40 87 59 22 Feuillet d information complémentaire

Plus en détail

La mécanique sous le capot

La mécanique sous le capot La mécanique sous le capot L ergonomie Comment éviter et diminuer les TMS aux membres supérieurs Pourquoi vos articulations vous font-elles souffrir? De nombreux travailleurs souffrent de troubles musculo-squelettiques

Plus en détail

Prenez soin de votre dos. Informations et astuces contre les douleurs lombaires

Prenez soin de votre dos. Informations et astuces contre les douleurs lombaires Prenez soin de votre dos Informations et astuces contre les douleurs lombaires Prenez soin de votre dos 1 2 3 4 Des causes diverses, souvent liées au travail Plaintes et lésions Prévention: mieux vaut

Plus en détail

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc CONGRES UCL DE MEDECINE GENERALE 1 juin 2013 PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc Philippe Mahaudens, PhD Faculté des sciences de la motricité UCL Service de Médecine Physique et Réadaptation, Saint-Luc

Plus en détail

ANALYSE DU MOUVEMENT EXEMPLE : LE SQUAT

ANALYSE DU MOUVEMENT EXEMPLE : LE SQUAT PACOUIL Christophe1 Option culturisme 2012-2013 ANALYSE DU MOUVEMENT 1. Nous étudions les articulations concernées 2. Nous analysons la mécanique 3. Nous cherchons les muscles sollicités au plan moteur,

Plus en détail

PLAN RÉÉDUCATION POUR LES UTILISATEURS DE L'ARTICULATION. Contrôle de la phase pendulaire. Par Jos DECKERS

PLAN RÉÉDUCATION POUR LES UTILISATEURS DE L'ARTICULATION. Contrôle de la phase pendulaire. Par Jos DECKERS PLAN de RÉÉDUCATION POUR LES UTILISATEURS DE L'ARTICULATION Contrôle de la phase pendulaire Par Jos DECKERS 02 Sommaire LA RÉÉDUCATION Objectifs : Pour que le patient puisse utiliser correctement l articulation,

Plus en détail

Accidents musculaires. Dr Marie-Eve Isner-Horobeti Praticien Hospitalier Service de Médecine Physique et de Réadaptation CHU Strasbourg-Hautepierre

Accidents musculaires. Dr Marie-Eve Isner-Horobeti Praticien Hospitalier Service de Médecine Physique et de Réadaptation CHU Strasbourg-Hautepierre Accidents musculaires Dr Marie-Eve Isner-Horobeti Praticien Hospitalier Service de Médecine Physique et de Réadaptation CHU Strasbourg-Hautepierre I. Lésions musculaires aiguës Classification Clinique

Plus en détail

Solva Thérapie traitement de la douleur, de la mobilité réduite et de la distorsion posturale

Solva Thérapie traitement de la douleur, de la mobilité réduite et de la distorsion posturale Solva Thérapie traitement de la douleur, de la mobilité réduite et de la distorsion posturale Cours de la formation continue dans les thérapies manuelles Pour ceux qui veulent ajouter des techniques efficaces,

Plus en détail

Qu est-ce qu un trouble musculosquelettique (TMS)?

Qu est-ce qu un trouble musculosquelettique (TMS)? Qu est-ce qu un trouble musculosquelettique (TMS)? Ensemble de symptômes et d atteintes qui touchent principalement : nerfs ligaments tendons vaisseaux sanguins articulations disques intervertébraux muscles

Plus en détail

Performance des organisations Santé au travail

Performance des organisations Santé au travail LA PRÉVENTION DES TMS ET DES ACCIDENTS DE TRAVAIL LIÉS A LA MANUTENTION DE CHARGES Centre de Gestion du Tarn et Garonne Le 4 octobre 2012 Performance des organisations Santé au travail SOMMAIRE Performance

Plus en détail

Le sport canin: les revers de la médaille

Le sport canin: les revers de la médaille 07 2011 InfoChiens COUP D ŒIL 25 Le sport canin: les revers de la médaille Les mouvements rapides sans échauffement préalable peuvent provoquer des blessures musculaires comme par exemple un claquage du

Plus en détail

Le guide de l orthopédie

Le guide de l orthopédie Le guide de l orthopédie PETIT APPAREILLAGE www.bastideleconfortmedical.com Le groupe Bastide, créé en 1977 par Guy BASTIDE, pharmacien, est spécialisé dans la prestation de services (location) et la vente

Plus en détail

Qu est-ce qu un trouble musculosquelettique (TMS)?

Qu est-ce qu un trouble musculosquelettique (TMS)? Qu est-ce qu un trouble musculosquelettique (TMS)? Symptômes et atteintes qui touchent principalement ces structures : nerfs muscles tendons ligaments articulations vaisseaux sanguins Cela peut se produire

Plus en détail

Les anomalies des pieds des bébés

Les anomalies des pieds des bébés Les anomalies des pieds des bébés Pierre Mary Consultation d orthopédie pédiatrique Service d orthopédie et de chirurgie réparatrice de l enfant Hôpital Jean Verdier Hôpital Trousseau Comment étudier un

Plus en détail

Biomécanique des pathologies de contraintes de l avant-pied et du médio-pied

Biomécanique des pathologies de contraintes de l avant-pied et du médio-pied Les Entretiens de Bichat Podologie 2013 Biomécanique des pathologies de contraintes de l avant-pied et du médio-pied C. Cazeau* * Clinique Geoffroy saint-hilaire, 59 rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris,

Plus en détail

Protocoles canins pour les traitements par ondes de choc radiales STORZ MEDICAL

Protocoles canins pour les traitements par ondes de choc radiales STORZ MEDICAL Delivered by Protocoles canins pour les traitements par ondes de choc radiales STORZ MEDICAL Docteur Artem Rogalev et Spok APPLICATEURS - PARAMETRES MACHINE CERA-MAX C 15 : Grâce à sa composition en poudre

Plus en détail

Douleur au cou, au dos et hernie: solutions en physiothérapie.

Douleur au cou, au dos et hernie: solutions en physiothérapie. www.cliniquephysioplus.com Une solution naturelle pour vous aider à vous rétablir : la physiothérapie Douleur au cou, au dos et hernie: solutions en physiothérapie. ÉRIC GUY PHYSIOTHERAPEUTE EST : par

Plus en détail

Les luxations et instabilités de l'épaule Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003

Les luxations et instabilités de l'épaule Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Les luxations et instabilités de l'épaule Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003 anatomie descriptive et fonctionnelle de la scapulo-humérale

Plus en détail

Genou non traumatique

Genou non traumatique Epidémiologie Genou non traumatique Laure Brulhart (Paola Chevallier) 25 37% des patients >50 ans souffrent de gonalgie 50% restriction dans les AVQ 33% consultent leur généraliste Facteurs associés avec

Plus en détail

La prévention c est pour la vie! LES MAUX DE DOS. La colonne vertébrale : un assemblage bien pensé

La prévention c est pour la vie! LES MAUX DE DOS. La colonne vertébrale : un assemblage bien pensé D O S S I E R S P É C I A L LES MAUX DE DOS La colonne vertébrale : un assemblage bien pensé La source du mal Éviter les maux de dos Écouter son corps Quand la douleur demeure : les maux de dos chroniques

Plus en détail

Muscles de l'avant-bras et de la main

Muscles de l'avant-bras et de la main Muscles de l'avant-bras et de la main CHAPITRE PLAN DU CHAPITRE Vue d'ensemble des actions : muscles de l'articulation du coude et des articulations radio-ulnaires, 182 Vue d'ensemble des actions : muscles

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

MANUEL DE MÉDECINE DU SPORT

MANUEL DE MÉDECINE DU SPORT MANUEL DE MÉDECINE DU SPORT PRINCIPES ET MÉTHODES DE RÉÉDUCATION A. Introduction...347 B. Méthodes communément employées en...348 C. Prévention des blessures...362 D. Références...365 11-345 - - 346 -

Plus en détail

dos La qualité au service de votre santé Avenue Vinet 30 1004 Lausanne - Suisse p r e n d r e s o i n d e s o n

dos La qualité au service de votre santé Avenue Vinet 30 1004 Lausanne - Suisse p r e n d r e s o i n d e s o n dos p r e n d r e s o i n d e s o n Avenue Vinet 30 1004 Lausanne - Suisse La qualité au service de votre santé Cette information, éditée par l Institut de physiothérapie de la Clinique de La Source, vous

Plus en détail

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE D. VAN LINTHOUDT La Chaux-de-Fonds Lausanne, le 19.11.2004 SYNDROMES DOULOUREUX PAR SURCHARGE DU MEMBRE SUPERIEUR épaule

Plus en détail

Allégez la charge! Dossier d enseignement: Soulever et porter des charges Exercices de consolidation niveau 2

Allégez la charge! Dossier d enseignement: Soulever et porter des charges Exercices de consolidation niveau 2 Allégez la charge! Dossier d enseignement: Soulever et porter des charges Exercices de consolidation niveau 2 Objectif Les apprenants soulèvent et portent des charges correctement. Public-cible - Des apprenants

Plus en détail

GUIDE D'INTERVENTION POST-RECONSTRUCTION DU LIGAMENT CROISÉ ANTÉRIEUR INTERVENTIONS EN PHYSIOTHÉRAPIE

GUIDE D'INTERVENTION POST-RECONSTRUCTION DU LIGAMENT CROISÉ ANTÉRIEUR INTERVENTIONS EN PHYSIOTHÉRAPIE GUIDE D'INTERVENTION POST-RECONSTRUCTION DU LIGAMENT CROISÉ ANTÉRIEUR INTERVENTIONS EN PHYSIOTHÉRAPIE DOCUMENT RÉALISÉ PAR : CAROLE BOUCHER, PHT (HÔTEL-DIEU DE QUÉBEC, CHUQ) PASCALE BOUDREAULT, PHT (HÔPITAL

Plus en détail

Généralités sur fractures, luxation et entorses

Généralités sur fractures, luxation et entorses Généralités sur fractures, luxation et entorses JP. MARCHALAND HIA Bégin Saint-Mandé I- Définitions PLAN II- Consolidation des fractures III- Etiologie IV- Etude anatomique V- Signes cliniques et radiographiques

Plus en détail

22/04/2013. Anamnèse. Examen clinique. Examen clinique et palpatoire de la cheville et du pied. Evaluation de la douleur

22/04/2013. Anamnèse. Examen clinique. Examen clinique et palpatoire de la cheville et du pied. Evaluation de la douleur Anamnèse Examen clinique et palpatoire de la cheville et du pied Evaluation de la douleur Localisation de la douleur Irradiation Apparition de la douleur Horaire et évolution Retentissement de la douleur

Plus en détail

Échographie normale et pathologique du grand pectoral

Échographie normale et pathologique du grand pectoral Échographie normale et pathologique du grand pectoral JL Brasseur, N Gault, B Mendes, D Zeitoun-Eiss, J Renoux, P Grenier G H Pitié-Salpêtrière Introduction La pathologie du grand pectoral est relativement

Plus en détail

Suva Sécurité durant les loisirs Case postale, 6002 Lucerne. Renseignements Tél. 041 419 51 11

Suva Sécurité durant les loisirs Case postale, 6002 Lucerne. Renseignements Tél. 041 419 51 11 «Top 10» de l hiver Suva Sécurité durant les loisirs Case postale, 6002 Lucerne Renseignements Tél. 041 419 51 11 Commandes www.suva.ch/waswo-f Fax 041 419 59 17 Tél. 041 419 58 51 Auteurs Dr Hans Spring,

Plus en détail

ERGONOMIE au bureau lutter contre les TMS

ERGONOMIE au bureau lutter contre les TMS Qu est ce que l ergonomie d un poste de travail? ERGONOMIE au bureau lutter contre les TMS Un poste de travail ergonomique est un poste qui offre un environnement et des équipements permettant de créer

Plus en détail

Démarche de prévention des TMS et outils pour l action

Démarche de prévention des TMS et outils pour l action Démarche de prévention des TMS et outils pour l action Ce document a pour objet de présenter de manière synthétique la démarche de prévention des TMS du membre supérieur avec des outils opérationnels permettant

Plus en détail

SIÈGE SURFACE DE TRAVAIL

SIÈGE SURFACE DE TRAVAIL Les accidents strictement de nature «ergonomique» coûtent une fortune aux entreprises canadiennes. En effet, Statistique Canada évaluait en 1996 à 1,5 milliards de dollars les coûts annuels associés aux

Plus en détail

La hernie discale Votre dos au jour le jour...

La hernie discale Votre dos au jour le jour... La hernie discale Votre dos au jour le jour... Votre dos est fragile. Ce document va vous aider à le préserver au jour le jour. Si vous venez de vous faire opérer, certaines activités vous sont déconseillées

Plus en détail

en s entraînant avec le Stability Trainer Votre guide professionnel d entrainement journalier

en s entraînant avec le Stability Trainer Votre guide professionnel d entrainement journalier En forme, en s entraînant avec le Stability Trainer Votre guide professionnel d entrainement journalier DEMANDEZ L O R I G I N A L www.thera-band.de Contenance Introduction...2 Le Stability-Trainer...3

Plus en détail

APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras

APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras Didier FONTÈS Institut Main, Epaule et Sport Paris Espace Médical Vauban - Paris VII e Séminaire DIU d Arthroscopie 2012 Le

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l attention du patient LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée, il faudrait

Plus en détail

Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône

Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône Santé travail Maladies chroniques et traumatismes Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône Étude du syndrome du canal carpien opéré 2008-2009 Septembre 2011 F. Sillam 1,

Plus en détail

Les postures, l appareillage Point de vue du médecin MPR. Dr. P. LUBLIN MOREL CMPR de COUBERT 2011

Les postures, l appareillage Point de vue du médecin MPR. Dr. P. LUBLIN MOREL CMPR de COUBERT 2011 Les postures, l appareillage Point de vue du médecin MPR Dr. P. LUBLIN MOREL CMPR de COUBERT 2011 Introduction Le rôle du médecin MPR : poser les indications Réflexion pluridisciplinaire Définir les objectifs

Plus en détail

LE TRAVAIL SUR ÉCRAN DANS LA BRANCHE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS

LE TRAVAIL SUR ÉCRAN DANS LA BRANCHE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS LE TRAVAIL SUR ÉCRAN DANS LA BRANCHE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS DOCUMENT ÉTABLI PAR LA COMMISSION PARITAIRE SANTÉ ET PRÉVENTION DES RISQUES DES TÉLÉCOMMUNICATIONS LE CONTEXTE Quel que soit le secteur d activité,

Plus en détail

TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES (TMS)

TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES (TMS) Repères Les troubles musculo-squelettiques (TMS) rassemblent un ensemble large de pathologies qui affectent les muscles, les tendons et les nerfs des membres supérieurs et inférieurs au niveau du poignet,

Plus en détail

D re Francine Borduas, médecin de famille, Québec D r Richard Blanchet, médecin de famille, expert en médecine du sport, Québec D r David Dixon,

D re Francine Borduas, médecin de famille, Québec D r Richard Blanchet, médecin de famille, expert en médecine du sport, Québec D r David Dixon, Conflits d intérêts Comité d élaboration D re Francine Borduas, médecin de famille, Québec D r Richard Blanchet, médecin de famille, expert en médecine du sport, Québec D r David Dixon, médecin de famille,

Plus en détail

ÉDITO SOMMAIRE DES ACCIDENTS TOUJOURS EN AUGMENTATION

ÉDITO SOMMAIRE DES ACCIDENTS TOUJOURS EN AUGMENTATION Septembre 2013 ÉDITO Accident du travail : les indicateurs d absence s aggravent dans les conseils généraux et régionaux Depuis 2006, près de 130 00 agents (1) TOS* et personnels DDE** ont intégré les

Plus en détail

Table des matières. Remerciements...v. Préface... vii. Avant-propos... xi. Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv

Table des matières. Remerciements...v. Préface... vii. Avant-propos... xi. Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv Remerciements...v Préface... vii Avant-propos... xi Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv Nomenclature française traditionnelle et terminologie anatomique officielle...xvii Table des matières...

Plus en détail

K I N é S I T H é R A P I E & D B C

K I N é S I T H é R A P I E & D B C KINéSITHéRAPIE & DBC KINéSITHéRAPIE & DBC Informations T (+352) 23 666-810 kine@mondorf.lu Rééducation Individuelle Le service de de Mondorf Domaine Thermal propose une gamme complète de traitements individuels

Plus en détail

Dans ce chapitre : Sommaire 93

Dans ce chapitre : Sommaire 93 Dans ce chapitre : Les différents types de contractions musculaires 78 Contraction statique 78 Contraction dynamique 80 Contraction isométrique 80 Contraction auxotonique 80 Contraction isotonique 82 Contraction

Plus en détail

Evaluation de la gravité et complications chez un traumatisé des membres

Evaluation de la gravité et complications chez un traumatisé des membres Evaluation de la gravité et complications chez un traumatisé des membres Dr. C. LAZERGES, Dr. B. COULET, Pr. M. CHAMMAS Service de Chirurgie Orthopédique 2 et Chirurgie de la Main CHU Lapeyronie Montpellier

Plus en détail

RAPPORT DE STAGE S ANNEE SCOLAIRE 2010-2011 B 3EME 5 CABINET DE MASSEUR KINESITHERAPEUTE. MONSIEUR Edouard CHEVALIER

RAPPORT DE STAGE S ANNEE SCOLAIRE 2010-2011 B 3EME 5 CABINET DE MASSEUR KINESITHERAPEUTE. MONSIEUR Edouard CHEVALIER S ANNEE SCOLAIRE 2010-2011 B 3EME 5 RAPPORT DE STAGE CABINET DE MASSEUR KINESITHERAPEUTE MONSIEUR Edouard CHEVALIER 42 Ter Rue Gambetta 58600 FOURCHAMBAULT Collège PAUL LANGEVIN 9, rue Dufaud 58600 FOURCHAMBAULT

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

Le guide de la Santé du. Pied. 1 personne sur 5 a besoin de consulter un professionnel du pied.

Le guide de la Santé du. Pied. 1 personne sur 5 a besoin de consulter un professionnel du pied. Le guide de la Santé du Pied 1 personne sur 5 a besoin de consulter un professionnel du pied. Petit cours d histoire Les origines... À l origine, l homme marchait pieds nus sur des sols irréguliers. Avec

Plus en détail

Projet de recherche. Patrick Gendron, B. Sc. Pht Clinique de médecine du sport CHUM et Université de Montréal patrick.gendron.1@icloud.

Projet de recherche. Patrick Gendron, B. Sc. Pht Clinique de médecine du sport CHUM et Université de Montréal patrick.gendron.1@icloud. Projet de recherche Retour au jeu chez des athlètes ayant subi une lésion des ischio-jambiers : valeur prédictive des mesures de l intégrité musculaire obtenue par échographie et des mesures cliniques

Plus en détail

La douleur est une mauvaise habitude.

La douleur est une mauvaise habitude. La douleur est une mauvaise habitude. Vous pourriez avoir envie de dire : "non, c'est impossible! Je ne peux pas me faire du mal à moi-même!" et vous auriez en partie raison. Comme exemple de douleurs

Plus en détail

Chirurgie articulaire secondaire Pr. Philippe PELISSIER

Chirurgie articulaire secondaire Pr. Philippe PELISSIER Pr. Philippe PELISSIER Service de Chirurgie Plastique Centre F.X. Michelet CHU de Bordeaux www.e-plastic.fr Introduction Kinésithérapie Dénervation Arthrolyse - Artholyse chirurgicale - Artholyse + ligamentotaxis

Plus en détail

Prise en charge des fractures du fémur par enclouage intra-médullaire

Prise en charge des fractures du fémur par enclouage intra-médullaire Prise en charge des fractures du fémur par enclouage intra-médullaire GUIDE POUR LES PARENTS 514-412-4400, poste 23310 hopitalpourenfants.com/trauma Le fémur est l os le plus long du corps humain : il

Plus en détail

IMAGERIE DES LESIONS MUSCULO SQUELETTIQUES DU FOOTBALLEUR PROFESSIONNEL

IMAGERIE DES LESIONS MUSCULO SQUELETTIQUES DU FOOTBALLEUR PROFESSIONNEL Journées Françaises de Radiologie Paris, Octobre 2008 IMAGERIE DES LESIONS MUSCULO SQUELETTIQUES DU FOOTBALLEUR PROFESSIONNEL M SAID*, S BEN YAHIA**, R ATALLAH*, R ELA BED*, M ALLEGUE, K ELABED*, J DAHMENE**,F

Plus en détail

Quelques pathologies traitées en physiothérapie :

Quelques pathologies traitées en physiothérapie : Quelques pathologies traitées en physiothérapie : Veuillez prendre note que cette liste est à titre indicatif et ne comprend pas toutes les pathologies existantes. Les définitions sont tirées du Larousse

Plus en détail

Respiration abdominale d effort encore appelée respiration abdominale inversée

Respiration abdominale d effort encore appelée respiration abdominale inversée Respiration abdominale d effort encore appelée respiration abdominale inversée Intérêt dans la prévention et le traitement des LOMBALGIES, SCIATIQUES et RACHIALGIES et dans les MANUTENTIONS DE CHARGES

Plus en détail

ÉTIREZ RENFORCEZ STABILISEZ. Tout le monde en a. Améliorez votre posture et votre santé. besoin!

ÉTIREZ RENFORCEZ STABILISEZ. Tout le monde en a. Améliorez votre posture et votre santé. besoin! ÉTIREZ RENFORCEZ STABILISEZ Améliorez votre posture et votre santé Tout le monde en a besoin! Votre incroyable anatomie et ses capacités de guérison Votre colonne vertébrale Votre colonne vertébrale est

Plus en détail

Cervicalgie, brachialgie et symptômes associés : troubles du disque cervical

Cervicalgie, brachialgie et symptômes associés : troubles du disque cervical Cervicalgie, brachialgie et symptômes associés : troubles du disque cervical Document de travail à l intention du Tribunal d appel de la sécurité professionnelle et de l assurance contre les accidents

Plus en détail