Partie. Géologie externe : évolution des paysages

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1 Partie 3 Géologie externe : évolution des paysages Y La géologie externe est l occasion de revenir sur l étude des paysages commencée en classe de 6 e, pour en préciser non pas les principales composantes, mais plutôt d en envisager l évolution, c est-à-dire les transformations au cours du temps, qu elles soient liées à des facteurs «naturels» ou aux activités humaines. Pour ne pas dissocier ces deux aspects de l évolution des paysages, mais aussi pour montrer à l élève que l homme est acteur des transformations des composantes minérales de son environnement, pour permettre également la mise en place d une démarche de projet, l étude de l influence de l homme n a pas été placée en fin d étude de cette géologie externe mais intégrée à la dynamique des paysages. Donc placée en amont de l étude du phénomène sédimentaire, objet important du programme de la classe de 5 e. Y Il s agit donc : - d observer l évolution parfois rapide des paysages - d identifier les différentes causes de cette évolution, dont les activités humaines - de rechercher une explication à la transformation des paysages et donc de préciser l influence de l eau, les relations entre ce paramètre environnemental et la lithologie - de présenter différentes roches présentes à l affleurement : aspect générale, composition, propriétés physico-chimiques. - de montrer qu une correspondance entre les phénomènes actuels et phénomènes passés peut être établie (à des effets identiques peuvent être associés les mêmes causes), ce qui aboutit à reconstituer, à partir de quelques indices observés sur le terrain, des paysages aujourd hui disparus. Y Dans un cadre éducatif, cette thématique complète les études de l environnement proche engagées dès la classe de sixième ; ici encore, une approche concrète avec une ou des séquences de travail effectuées sur le terrain, hors de la classe, peuvent être envisagées. Dans le cadre de l éducation au développement durable, on insistera sur les rôles de l homme dans la dynamique des paysages actuels. Y Trois chapitres sont donc proposés dans le manuel : - le premier conduit à souligner l influence que l homme peut avoir dans l évolution des paysages. Cette étude est très propice à la mise en œuvre d une démarche de projet, orientée vers la distinction entre aléa et risque, la perception de la diversité des risques encourus, les remèdes envisageables pour les stopper, les corriger éventuellement. CHAPITRE 8 : Paysages et influence de l homme - le deuxième cherche à expliquer les relations existant entre un certain nombre de roches présentes à l affleurement et l eau, facteur d altération et d érosion. Cette interaction eau/roches est responsable pour beaucoup des caractéristiques des paysages observés. CHAPITRE 9 : L eau et l aspect des paysages - le troisième revient sur l idée que si l on est capable d expliquer les faits actuels, en en recherchant notamment les causes, on peut, en appliquant le principe de l actualisme, reconstituer les géographies du passé. Les indices pris en compte sont autant minéraux (roches impliquées) que biologiques (fossiles en place au sein des formations géologiques étudiées). 83

2 CHAPITRE 10 : les roches, mémoires des paysages anciens Y Cette partie de programme peut être abordée en début ou en fin d année, lorsque les conditions climatiques sont compatibles avec des observations sur le terrain (approche recommandée par les instructions officielles). Ressources pour le professeur et pour la classe Ouvrages généraux Comprendre et enseigner la planète Terre, Eléments de Géologie, Sciences de la Terre et de l Univers, Géologie : objets et méthodes Plusieurs ouvrages de référence, souvent ré-édités et complétés, permettent de retrouver une présentation complète des grands processus de la géologie externe. Ces ouvrages sont présents chez différents éditeurs scientifiques (publications universitaires) : Vuibert, Dunod, Ophrys La Terre, planète vivante, A. Foucault - Éditions Vuibert Environnements géologiques et activités humaines, H. Chamley - Éditions Vuibert Géologie de l environnement, C. Tarits - Éditions Dunod Paléoécologie, J.-C. Gall - Éditions Dunod De petits ouvrages complétant utilement toute approche sur la géologie externe. Publications pédagogiques Guide pratique, classes du cycle central, CRDP de Lorraine Même si ces ouvrages ont été écrits dans le cadre de la mise en œuvre des programmes de 1997 et 1998, de nombreuses suggestions pédagogiques restent d actualité. Liens avec le CM2 Sciences, cycle 3, D. Pommier et G. Simonin - Magnard,

3 8 Paysages et influence de l Homme Manuel élève : p. 137 à 152 Programme officiel (application rentrée 2006) Durée conseillée : 3 heures soit environ 2 semaines. Notions contenus Compétences Exemples d activités L action de l Homme, dans son environnement géologique, influe sur l évolution des paysages. [Thèmes : Environnement, Énergie, Statistiques, Sécurité] [Français : compte rendu écrit, oral] L Homme prélève dans son environnement géologique les matériaux qui lui sont nécessaires tout en essayant de prendre en compte les conséquences de son action sur le paysage. L Homme peut prévenir certaines catastrophes naturelles en limitant l érosion. Discuter, sur un exemple local, de la responsabilité de l Homme dans la gestion de son environnement géologique. I recherche documentaire sur les raisons et l impact sur le paysage de l exploitation d une ressource géologique. [B2i] I/Ra recherche et exploitation de documents locaux sur l impact des aménagements liés à l eau. [B2i] I analyse d extraits de textes qui régissent l exploitation des carrières et des mines. I repérage sur une carte des aléas géologiques. Ra exploitation d une carte des zones à risques géologiques. Thème général Ce chapitre a pour objectifs de : rappeler les caractéristiques d un paysage (réinvestissement des notions abordées en classe de 6 e à propos de l étude de l environnement proche, en insistant sur les composantes minérales du paysage) ; noter qu un paysage évolue de façon naturelle ou en relation avec les activités humaines ; montrer que l environnement géologique constitue une source de matières premières aux usages multiples ; préciser que cet environnement peut aussi être source de risques pour les vies et les activités humaines. Objectifs de connaissances Intentions générales Ce chapitre constitue, dans la progression retenue, le premier chapitre de géologie pour les élèves de collège. Nous avons choisi d introduire la géologie par une entrée ancrée sur les activités humaines et les risques géologiques, afin de montrer les intérêts et enjeux de cette matière. Certains thèmes traités dans ce chapitre peuvent avoir été abordés lors d une sortie, en visitant une carrière ou en observant des filets de protection le long de certaines routes par exemple. Ce chapitre est propice aux activités de recherche et de documentation, à la réalisation d exposés et à l enseignement de l EEDD. Il s inscrit donc très naturellement dans une démarche de projet que l élève pourra présenter ultérieurement. Cohérence verticale Au cycle 3 (fiche 22), les élèves ont étudié certaines manifestations de l activité interne du globe (séisme et volcanisme) mais pas l activité externe. Cependant cette étude s accompagne d une sensibilisa- Chapitre 8 Paysages et influence de l Homme 85

4 tion aux risques majeurs naturels. Les élèves devraient donc avoir quelques notions relatives aux risques. Transversalité La réalisation de recherches et d exposés peut se faire en collaboration avec le documentaliste et le professeur de Français, lequel peut travailler sur la forme. La lecture de carte peut être travaillée avec le professeur d Histoire-Géographie. De même, l étude de situations locales peut être traitée avec le professeur d Éducation Civique dans le cadre de l EEDD, surtout si ces recherches peuvent amener les élèves à consulter des documents disponibles en mairie tel le dossier communal synthétique. Objectifs méthodologiques Ce chapitre est essentiellement basé sur l analyse et la mise en relation de documents afin d établir des liens entre les actions de l Homme et son environnement géologique. Il peut également se prêter à des activités de recherche individuelles, ou en groupe, sur des exemples locaux. Ces recherches peuvent donner lieu à la production d exposés, permettant de travailler la communication (orale, écrite). S informer saisir des informations à partir de textes, de clichés photographiques, de cartes d aléas, de PPR Réaliser rechercher sur Internet, au CDI, dans la presse régionale ou en mairie, des documents en rapport avec des exploitations ou des risques locaux Communiquer réaliser un compte rendu présenter un dossier, un exposé Raisonner identifier un aléa, un risque mettre en relation des données proposer une explication Découpage du chapitre : progression et programmation horaire Ce chapitre a été divisé en deux activités d exploitation de documents : la première illustre une action de l Homme sur l environnement géologique à travers l exemple de l exploitation d une carrière. L intérêt de cette exploitation et ses conséquences sur l environnement sont soulignés ; la seconde montre que des contraintes géologiques peuvent influer sur les activités humaines, notamment sur les choix d aménagement du territoire. Séquences Mise en route (0h15) Activité 1 (0h30) Activité 2 (0h50) Objectifs Établir un lien entre l Homme et son environnement géologique Identifier un prélèvement et son utilité Identifier un aléa et un risque naturel Comprendre un PPR Compétences mises en œuvre saisir des informations saisir et mettre en relation des informations lire une carte saisir et mettre en relation des informations Supports proposés photographies, articles de presse (documents pour s interroger ou exemples locaux) photographie d exploitation locale compte rendu/exposé de la visite d une exploitation illustrations de différents usages d une roche présence d échantillons bruts et transformés texte de loi PPR, cartes et photographies d un risque géologique local exposé sur des risques locaux Notions construites l Homme prélève des matériaux qui lui sont utiles l Homme peut prévenir certaines catastrophes naturelles en mettant en place des mesures de protection Les durées indiquées correspondent à la seule exploitation des documents du manuel. La programmation horaire tiendra compte, en réalité, des données locales que ne manquera pas d utiliser le professeur. 86 Paysages et influence de l Homme Chapitre 8

5 Supports pédagogiques utiles Bibliographie Aléas et enjeux, éduquer pour prévenir les risques majeurs, Scérén, CNDP 2003 Les falaises de Picardie, état des lieux, enjeux, action, JM Hoeblich, ed. LPBS, 2002 Multimédia Cassettes VHS ou DVD : Paysages, roches et affleurements (VHS, Jeulin) L érosion façonne les paysages et la Terre change en surface (VHS, Jeulin) L homme exploite les roches (VHS, Jeulin) Le calcaire, histoire d une roche sédimentaire (VHS, Jeulin) La Terre change en surface : les paysages évoluent (VHS, Pierron) De la roche au sédiment (VHS, Pierron) De la roche au sédiment (DVD, Pierron) Diapositives La Terre change en surface (Pierron) Transparents Magnard, classe de 5 e (2006) Informatique L érosion animée (Logiciel, Jeulin) Matériel scientifique Cartes d aléas, PPR, dossier communal synthétique (disponible dans votre mairie ou préfecture, ce document public rassemble les risques auxquels est exposée une commune), carte géographique (topographique), carte géologique. Sécurité et réglementation La sortie sur le terrain constitue souvent un préalable à l étude de la géologie au collège. De nombreux règlements régissent les sorties hors des murs du collège. L académie de Grenoble récapitule l essentiel sur son site : La Desco met en ligne, pour la rentrée 2007, un site officiel d information à la sécurité et aux règlements en SVT (site réactualisé) : Pour des informations plus larges, reprises à partir d études de cas et de jurisprudence : Accidents scolaires et responsabilités, F. Thomas-Bion et J.-D. Roque (2004), ed. Berger-Levrault. Sites Internet De nombreux documents sont mis en ligne par des organismes officiels tels les DDE ou les DRIRE. Les PPR de plusieurs départements sont ainsi déjà en ligne et cette offre devrait s élargir avec le temps. Ce site du BRGM propose de nombreuses bases de données en ligne, notamment : - BD Mvt (base de données nationales sur les mouvements de terrains) qui recense tous les mouvements de terrain en France et permet donc de trouver des exemples locaux - BOSCO (base nationale d observation pour le suivi des côtes) Ce site donne accès aux cartes géologiques du BRGM. Portail sur la prévention des risques majeurs du Ministère de l Écologie et du Développement Durable. Une page est consacrée aux PPR (explications et liens) et une autre est consacrée aux mouvements de terrain et propose une liste de liens utiles. Liste des différentes lithothèques qui propo- Chapitre 8 Paysages et influence de l Homme 87

6 sent de nombreuses ressources régionales. Brochure sur le littoral picard et de Haute-Normandie montrant les différentes interactions naturelles, humaines et économiques dans un milieu. Pour trouver les textes de loi et règlements. Site associatif sur les risques naturels et leur prévention. Google Earth ( ou Nasa World Wind ( tous deux gratuits, permettent d avoir des images satellitales de toutes les régions du monde, et permettent d avoir une vision 3D de la zone désirée. Certains sites de SVT permettent même de superposer les cartes géologiques aux vues données par Google Earth. Liens utiles Transparents Magnard (SVT 5 e ) : transparents 20 et 21 Internet : Aide à la mise en œuvre des activités Page d ouverture du chapitre Page 137 Photographie d un paysage de montagne (La Clusaz, Haute-Savoie) regroupant différents types d environnement, urbain au premier plan, artificialisé en deuxième plan (aménagement des versants), naturel en arrière plan. Cette photographie permet de remobiliser les acquis de 6 e sur les constituants de notre environnement, donc des paysages (composants minéraux, êtres vivants, traces d activités humaines). Observer pour s interroger Pages Document a : Cette photographie montre un aléa naturel : l éboulement d une falaise du littoral picard sous l action de la houle. Ce document permet d aborder la notion d évolution du paysage, mais aussi celle de risque (que serait-il advenu d une personne présente au pied ou au sommet de la falaise?). Document b : Cet article de presse illustré montre que les actions de l Homme ont des conséquences sur l environnement, et que ces conséquences peuvent affecter des intérêts humains. Cette fois, le risque n est pas naturel mais dû aux activités industrielles passées. Documents c, d, e : Série de photographies faites dans le sud-est de la France : l Homme aménage l environnement en fonction de ses besoins ; en cas de violents orages, un cours d eau peut déborder, les canaux installés sous une chaussée ne pouvant contenir toute cette eau ; ce scénario rappelle la notion de risque dû à une urbanisation galopante. Des habitations sont placées le long d un cours d eau canalisé. Lors de fortes pluies, les habitations risquent d être inondées. L aménagement du territoire doit donc être pensé afin d en diminuer les impacts négatifs (mise en place de bassins de rétention en amont, etc.). À l issue des ces observations, l élève doit avoir compris que les paysages évoluent, mais aussi qu avec cette évolution des vies humaines et des biens matériels peuvent être menacés par des événements géologiques, que ceux-ci soient naturels ou amplifiés, voire causés, par l Homme. Activité 1 - Extraction des matériaux et développement durable Pages Objectifs / Intentions pédagogiques Il s agit ici de montrer que l Homme réalise des prélèvements dans son environnement géologique, d en identifier l utilité et les conséquences. L exemple étudié est celui d une carrière de calcaire. 88 Paysages et influence de l Homme Chapitre 8

7 Commentaires des documents proposés Document 1 : Une carrière en exploitation (carrière de calcaire). Cette photographie montre qu une telle exploitation modifie le paysage : le relief est modifié sur le lieu de l exploitation et la végétation originelle a été arrachée. L activité de cette carrière produit des poussières qui vont recouvrir la flore avoisinante, des tirs de mine et le trafic de camions vont produire du bruit qui peut déranger la faune et les habitants des habitations les plus proches. L exploitation laisse donc une profonde cicatrice dans l environnement. Document 2 : Différents usages des roches calcaires. Sans être exhaustif, ce document montre les principales utilisations qui peuvent être faites des granulats calcaires. Cette roche est essentielle à la production de ciment, et le calcaire et la chaux qui en dérive ont de nombreux usages industriels (verrerie, papeterie, travaux public ). Document 3 : Les carrières en fin d exploitation. Deux photographies illustrent la remise en état d une carrière après son exploitation, notamment par revégétalisation du site et une utilisation à des fins de loisirs. Cette réhabilitation des carrières après exploitation est inscrite dans la loi, dont un extrait constitue le document b. Correction des pistes de travail 1. Le calcaire est exploité à des fins industrielles, notamment sous forme de granulats. Il est le principal constituant du ciment. Mais on en retrouve également dans le verre, dans le papier ou le dentifrice. La chaux est utilisée dans le traitement des eaux et dans l alimentation. Les granulats sont également nécessaires dans l industrie du bâtiment et les travaux routiers. 2. Par sa présence, une carrière modifie l aspect visuel de notre environnement. Son exploitation est source de bruit et de poussière, ce qui peut perturber les habitants ou la faune et la flore. Les eaux de pluies peuvent être polluées en traversant la carrière et entraîner la pollution des cours d eau si des précautions ne sont pas prises. 3. Quand leur exploitation cesse, les exploitants ont obligation de remettre le site en état, en revégétalisant le front de taille ou en inondant la carrière par exemple. 4. Recherche personnelle dont le résultat dépend du contexte géologique (voir «Démarche de projet»). 5. Les roches de notre environnement sont prélevées afin de fournir des matériaux de construction et d être utilisées dans différents processus industriels. Cette exploitation modifie le paysage et peut être source de gênes ou de pollutions. Activité 2 - Prévenir les risques naturels Pages Objectifs / Intentions pédagogiques À travers une exploitation de documents, le but de cette activité est de montrer que la géologie peut intervenir dans notre vie quotidienne et que de telles études nous permettent d éviter certaines catastrophes naturelles. L exemple étudié ici est celui du recul des falaises des façades maritimes. Commentaires des documents proposés Document 1 : Le recul du littoral. Cette photographie illustre un aléa naturel : le recul de la falaise suite à l érosion marine qui sape sa base. La présence d une habitation, l enjeu, fait de cet aléa un risque pour l Homme. Ce risque est naturel. Document 2 : Des habitations menacées. Ce document montre que le recul de la falaise autour du village d Ault-Onival représente un risque géologique pour l Homme puisqu il menace des habitations. On pourra noter : le recul de la falaise, attesté par la disparition de maisons et la position de la route en bordure ; l avancée de la mer, marquée par la disparition de la plage, de toutes les maisons du premier plan ; la protection du bourg par la construction d un perré protégeant l esplanade du casino. La carte du document b montre que ce phénomène va continuer. Un renvoi vers les pages Sciences Mag peut s avérer judicieux. Chapitre 8 Paysages et influence de l Homme 89

8 Document 3 : Prévenir les risques. Diverses parades ont été mises en place pour lutter contre le recul de la falaise : perré, digue Un renvoi vers les pages Sciences Mag permet de montrer les différents types de protection du littoral qui peuvent être envisagés. Un PPR a également été établi afin de déterminer les zones les plus menacées et de prendre des mesures permettant de protéger des vies humaines (évacuation d habitation, construction de digue ). Ce PPR permet aussi de planifier l aménagement de la commune en interdisant à la construction les zones les plus exposées. Corrections des pistes de travail 1. Les falaises d Ault s effondrent car la mer vient taper à leur base, ce qui les fragilise et provoque leur éboulement. 2. L éboulement de cette falaise est dû à l action de la mer, c est donc un aléa géologique. Comme cet aléa menace les habitations construites en haut de la falaise et ceux qui y vivent, on parle de risque géologique naturel. 3. Des ouvrages de défense contre la mer ont été construits afin de protéger la base des falaises de l action de la mer et donc de ralentir leur recul. Ces ouvrages sont des perrés, des digues et des enrochements. 4. Le PPR permet d identifier les zones les plus exposées et de prévoir des mesures de protection ou d évacuation pour les personnes qui y vivent. Il permet également d établir des règles d urbanisme afin d interdire toute construction dans les zones les plus exposées. 5. Pour se protéger contre les risques naturels, il est nécessaire de les étudier. Il est possible de ralentir certains phénomènes naturels en construisant des digues par exemple. Mais certains phénomènes sont inéluctables : l Homme ne peut que prévoir leurs conséquences à travers un PPR et évacuer les zones exposées et y interdire toute construction. Schéma bilan Page 145 Ce schéma indique de façon illustrée (premier temps), comment un aléa géologique (falaise se fissurant à son sommet) peut devenir un risque géologique dès qu une route (ou une maison) est située en contrebas et susceptible de recevoir des blocs de pierres. La prévention au risque passe par une information des utilisateurs (panneau : danger, chute de pierres ) ou la mise en place de filets protecteurs. La présentation de gauche (dessin figuratif) insiste sur l évolution des paysages susceptible de créer aléa(s) et risque(s) et les préventions qu elle impose pour protéger biens et personnes. Sciences Mag Pages Les glissements de terrain, une menace pour l Homme L étude du glissement de terrain de la Clapière permet d illustrer les notions d aléas, de risques, d enjeux et de parades. Cet exemple illustre également l importance du temps en géologie : bien que se manifestant depuis des dizaines d années, le glissement n est pas terminé. Cette dimension temporelle est importante pour comprendre les choix d aménagement du territoire et les difficultés pour les géologues de faire comprendre le risque encouru. Le site de la lithothèque de la région PACA regorge de documents qui permettent d approfondir cette étude en fonction du but recherché. On y trouve notamment des relevés de mesures du glissement qui peuvent être mis en corrélation avec la pluviométrie afin de souligner l interaction entre la géologie et le climat. Les glissements et mouvements de terrain étant très nombreux, des corrélations peuvent être établies avec des exemples de proximité. Défense contre la mer Différents exemples de lutte contre l érosion littorale sont illustrés. Ils permettent notamment de souligner la complexité de la lutte contre les événements naturels, toute action humaine ayant des conséquences sur les sites proches. 90 Paysages et influence de l Homme Chapitre 8

9 Une Grande Loi littorale Ce texte historique montre que la lutte contre les événements naturels n est pas un fait nouveau, que celle-ci a toujours entraîné des débats publics et que les phénomènes de grande ampleur sont bien souvent inéluctables, l Homme ne pouvant qu accompagner cette évolution. Correction des exercices Les exercices de la rubrique «Pour apprendre sa leçon» sont corrigés en fin de manuel de l élève Ce paysage comprend au premier plan une petite ville de montagne avec de nombreuses traces d activités humaines (bâtiments, routes, télésièges). Ce village est encadré par des prairies verdoyantes sur le versant exposé vers le sud (adret). À l arrière-plan se distinguent les sommets (terminaison des Bornes), les forêts sur les pentes exposées au nord (ubac). 2. Croquis du paysage de la page 137 (voir cicontre). 1. Correction dans le manuel de l élève, p Nord Agglomération Prairies (patûrages) Sud Forêts Sommets Télésiège Pour protéger les habitations construites au-dessus d anciennes carrières, il faut surveiller les carrières et les consolider afin d éviter leur écroulement. 2. Cette carte permet d éviter de construire dans les zones à risque d effondrement. Elle permet également de prévenir les personnes habitant des habitations menacées afin de procéder à des consolidations ou à des évacuations. 1. L extension de l urbanisation augmente le risque d inondation car elle remplace des terres où l eau de pluie peut facilement s infiltrer par des zones bétonnées, imperméables. Au lieu de s infiltrer dans le sol, les eaux de pluie vont faire grossir la rivière et favoriser les inondations. De plus certaines habitations se trouvent trop près de la rivière et sont donc plus exposées en cas de crue. 2. Certains habitants d Évreux sont en zone à fort risque d inondation. En cas de crue de l Eure, leurs habitations risquent d être inondées. 3. Contre les inondations, les cours d eau et les ouvrages hydrauliques ont été aménagés afin de réduire le risque de crue. Les cours d eau sont également surveillés afin de pouvoir donner l alerte rapidement. 4. Le PPR permet de connaître les zones où il ne faudrait plus construire car le risque est trop élevé. Il permet également de prévenir la population et d organiser les secours. 1. Cette commune est soumise aux aléas : - d inondation : par l Isère ou par les nombreux ruisseaux qui traversent la commune ; -de mouvements de terrain : dus à la proximité des falaises : chutes de pierres et éboulements. 2. Contre les chutes de pierres, des filets de protection peuvent être installés. Contre les inondations, des digues peuvent être construites ou rehaussées autour des cours d eau. 3. On parle de risque naturel quand un aléa naturel (glissement de terrain, chutes de pierres ) menace des vies humaines ou des intérêts économiques. Les zones rouges correspondent aux zones où l aléa est fort : il est donc interdit d y construire car les constructions seraient menacées, mettant des vies humaines en jeu. 4. Le PPR permet de connaître les zones les plus exposées et donc d organiser en priorité l évacuation des ces zones-là. La connaissance des zones peu exposées permet d y établir des zones de regroupement des personnes évacuées. Chapitre 8 Paysages et influence de l Homme 91

10 9 L eau et l aspect des paysages Manuel élève : p. 153 à 170 Programme officiel (application rentrée 2006) Durée conseillée : 4,5 heures soit environ 3 semaines. Notions contenus Compétences Exemples d activités Le modelé actuel du paysage résulte de l'action de l'eau sur les roches. [Physique-Chimie : l eau de notre environnement, l eau solvant] Les roches, constituant le sous-sol, subissent à la surface de la Terre une érosion dont l'eau est le principal agent. Les roches résistent plus ou moins à l'action de l'eau. Au cours de l'érosion des roches, des particules de différentes tailles peuvent s'accumuler sur place et participer à la formation d'un sol ou être entraînées par des agents de transport. Identifier dans un paysage, au cours d un travail de terrain, des manifestations actuelles ou récentes de l'érosion, du transport de particules et de la sédimentation. Reconnaître et expliquer l'action érosive de l'eau. Réaliser une manipulation mettant en évidence une propriété d'une roche. Mettre en évidence les propriétés des roches rencontrées par des manipulations et des observations à différentes échelles. Expliquer un aspect du modelé du paysage grâce aux propriétés des roches. I identification, lors d une sortie, des éléments d un paysage local. C - réalisation d'un vidéogramme et/ou de croquis, annotations de photos, rédaction d'un texte rendant compte d'observations effectuées sur le terrain. (B2i) l/re - observation sur le terrain et/ou sur une maquette de la mise en circulation des particules. I/Ra - comparaison de roches saines et altérées. Re - réalisation de manipulations montrant quelques propriétés (cohérence, porosité, perméabilité ) des roches rencontrées en rapport avec les explications recherchées. Ra - expliquer le modelé du paysage grâce aux observations et aux manipulations réalisées. Sont exclus : la description pour elle-même des paysages, l'explication globale du paysage choisi, l'étude typologique des paysages ; l'étude pour elle-même des roches et de leurs propriétés ; les différents types de sols, leur formation ; l'étude pour elle-même de cartes géologiques ou topographiques ; l'altération chimique des roches. Thème général L aspect d un paysage dépend des roches qui le composent et surtout de leur érosion, principalement sous l action de l eau. Chaque roche attaquée par l eau prend un aspect qui lui est propre et marque le paysage au niveau de ses affleurements. Ce chapitre est donc l occasion d apporter un certain nombre d explications aux observations faites précédemment (chapitre 8) : éboulements d une falaise, glissement de terrain et risques induits mais aussi morphologie d un paysage. Objectifs de connaissances Les roches qui affleurent sont des éléments caractéristiques des paysages. Toutes les roches sont attaquées par l eau mais chaque roche possède des propriétés par rapport à l eau qui lui sont propres. Les particules arrachées aux roches par l eau peuvent rester sur place ou être entraînées par les eaux de ruissellement. Chapitre 9 L eau et l aspect des paysages 93

11 Objectifs méthodologiques Dans ce chapitre la saisie d informations (données de terrain) et l expérimentation amènent à raisonner pour mieux comprendre le modelé des paysages. S informer observer des paysages différents les décrire énoncer des propriétés à partir de résultats expérimentaux Réaliser éprouver l action de l eau sur différentes roches Communiquer effectuer un croquis rédiger une conclusion Raisonner rechercher des indices émettre des hypothèses expliquer l action de l eau Découpage du chapitre : progression et programmation horaire Ce chapitre permet de rendre compte du modelé d un paysage selon les réponses à l érosion des roches qui le composent. Une double page «Observer pour s interroger» montre qu à l échelle d un paysage, l eau a manifestement une action sur les roches et que celle-ci dépend de la nature de la roche. Quatre doubles pages : une «Exploitation de documents» : observations de terrain ; deux pages «Réalisation pratique» : actions en laboratoire de l eau sur les roches ; une «Exploitation de documents» : confirmation des notions acquises sur l action de l eau sur une roche. permettent de mettre en scène les diverses actions de l eau sur les roches. Les pages consacrées à l action de l eau sur une roche pourront être utilisées selon les besoins dictés par les ressources locales. Ne pouvant être exhaustifs, les auteurs ont retenu trois roches dont les réponses à l eau sont très différentes : solubilisation, hydrolyse, absorption sans transformations notables. Ces roches ont également la propriété d être présentes dans de très nombreuses régions. Les enseignants dont le collège est situé en région sablo-gréseux, basaltique (volcanique), trouveront, sur le site accompagnant cet ouvrage, des documents adaptés : SVT 5 e. Ces pages spécifiques à une roche ne sont pas des monographies : elles fournissent, dans le cadre de la problématique du chapitre, des éléments permettant de relier des observations à l échelle des paysages aux propriétés des roches vis-à-vis de l eau. On peut ainsi envisager la programmation suivante. Séquences Observer pour s interroger et Activité 1 (1h30) Objectifs Observer et comprendre un paysage. Reconnaître la présence de roches différentes et des indices de l action de l eau. Compétences mises en œuvre saisir des informations émettre des hypothèses Supports proposés photographies de paysages différents croquis avec annotations Notions construites divers aspects de roches affleurantes Activité 2* Rechercher les propriétés d une marne Simuler l action de l eau à l échelle du banc saisir des informations expliquer un paysage photographies de résultats d expérience propriétés de la marne rapport entre propriétés et aspect du paysage Activité 3* Rechercher les propriétés d un calcaire saisir des informations proposer une explication expliquer un paysage photographies de résultats d expérience propriétés du calcaire rapport entre propriétés et aspect du paysage Activité 4* Reconnaître les transformations du granite propriétés de la marne rapport entre propriétés et aspect du paysage photographies de paysages granitiques et de détails de la roche transformation des minéraux du granite rapport entre ces transformations et l aspect du paysage *Les activités 2, 3 et 4 peuvent donner lieu à un travail d environ 2 heures, modulé par le choix retenu en fonction du sous-sol de la région étudiée. 94 L eau et l aspect des paysages Chapitre 9

12 À cette proposition de programmation, il est possible d associer une sortie à proximité du collège (prévoir alors une séance d environ 1h30). Supports pédagogiques utiles Matériel professeur diapositives ou documents vidéo présentant divers types de paysages régionaux ou locaux fiches de sortie pour observation du paysage si une sortie est envisagée transparents pour croquis paysage (on peut suggérer de réaliser un ou plusieurs tirages sur transparents de photographies faites aux environs du collège et servant de base pour réaliser, collectivement, des croquis sur transparents vierges, superposés aux précédents) échantillons de marne, calcaire, granite sain et pourri, arène granitique (ou tout autre selon les données locales) binoculaire bac à expérience pour l action de l eau sur la marne acide chlorhydrique, eau gazeuse, eau de rivière, bandelettes test webcam Sites Internet se référer aux sites locaux (notamment académiques) où de nombreuses données géologiques sont généralement disponibles Vieilles pierres Gypse Sédiments et roches sédimentaires Géologie et paysages des Alpes Liens utiles - Transparents Magnard SVT 5 e : transparents 22 et 23 - Internet : Aide à la mise en œuvre des activités Page d ouverture du chapitre Pages 153 Photographie : Paysage photographié dans le Sud du Vercors avec des composantes différentes qui attirent l attention : des falaises, des strates avec érosion différentielle, des zones plus ou moins pentues montrent que l érosion modèle les roches et donc le paysage. Les objectifs du chapitre clairement exprimés en bas de page : «Relier l aspect des paysages à l action de l eau, c est observer cette action sur les roches montrer comment l eau participe à la formation des paysages» Ces objectifs vont permettre d orienter l élève vers une recherche d explications aux différents modelés que révèlent les paysages. Chapitre 9 L eau et l aspect des paysages 95

13 Observer pour s interroger Pages Documents a et b : Dans deux régions au climat comparable et notamment à la pluviosité identique, l aspect des paysages varie avec la roche qui affleure. Il semble donc que la nature des roches et leur interaction avec les eaux de surface soient à l origine des différences observées au niveau des paysages. On peut donc s interroger sur l action de l eau sur des roches différentes. Document c : En montagne, où la pente est parfois très forte, les torrents charrient et déposent des matériaux arrachés aux versants, ce qui pose le problème du transport et déjà du dépôt des particules. Quelles sont les particules transportées? Jusqu à quand peuvent-elles être transportées? On notera le bassin de réception, au niveau duquel les particules sont arrachées, le torrent qui assure le transport, et le cône de déjection où se déposent de nombreux blocs. Ces observations permettent déjà de comprendre que l action de l eau va varier selon la nature de la roche et que le résultat de son action n est pas seulement un modelage mais aussi un déplacement de matériaux. Activité 1 - Des données de terrain Pages Objectifs / Intentions pédagogiques Cette activité peut être complétée ou mieux, remplacée par une sortie, si le paysage s y prête. Elle peut servir de base pour l étude d un paysage en préalable à une sortie : repérage des grandes zones de végétation et d affleurement, approche des roches qui affleurent. Elle permettra d établir des hypothèses sur l action de l eau, le but étant d amener les élèves à proposer de les vérifier au collège par différentes observations et manipulations. Commentaires des documents proposés Document 1 : Les éléments d un paysage. Le paysage de la région dioise (Vercors) a été choisi pour sa diversité (marnes, calcaire et zone marnocalcaire). L apparence est classique et caractéristique : falaise, zone ravinées, gorges, érosion différentielle, couvert végétal. Document 2 : Le détail des formations rocheuses. Chaque zone caractéristique est approchée et détaillée (zooms successifs), permettant ainsi de mieux observer l action imputée à l eau : falaise entaillée par le ruisseau, tracé des eaux de pluie dans les marnes, relief des couches «dures» calcaires dans les alternances marno-calcaires. Remarque : lors d une sortie, les roches présentes à l affleurement pourront être identifiées à partir d une clé de détermination comme celle proposée en fin de manuel (pages de garde). Corrections des pistes de travail 1. Croquis gris foncé = affleurements 2. Les indices apparents sont : la falaise est entaillée par le ruisseau, la roche calcaire apparaît en relief, la marne en creux, la pente marneuse (plus molle) est entaillée de minuscules vallées. 3. Les hypothèses que l on peut émettre sont : la falaise entaillée peut suggérer un enlèvement (dissolution) des matériaux calcaires, les marnes ravinées des éléments emportés par les eaux de ruissellement. Pour le vérifier il faut effectuer des expériences avec l eau, sur des échantillons de roches au laboratoire (faire alors formuler des hypothèses adaptées). 96 L eau et l aspect des paysages Chapitre 9

14 Activité 2 - L action de l eau sur la marne Pages Objectifs / Intentions pédagogiques Cette activité est proposée dans le cas (fréquent) où des marnes ont pu être identifiées à proximité du collège. De retour au collège, les élèves vont essayer de comprendre pourquoi des terrains marneux ont un aspect raviné quand ces roches affleurent. L action de l eau sur un échantillon permet de retrouver certaines propriétés de la roche. La présence d eau en quantité sur une couche de marne horizontale ou pentue rendra compte des observations de terrain. Commentaires des documents proposés Les documents présentés donnent une idée des résultats que l on peut obtenir en effectuant les diverses expériences sur l échantillon de marne ou une couche marneuse répartie au fond d un aquarium. Corrections des pistes de travail 1. Les propriétés des marnes sont, notamment : la porosité et l imperméabilité. 2. Dans le «MINI-DICO», on trouve le mot éroder qui signifie «arracher des fragments d une roche par les eaux de pluie». Ici on observe, quand le fond est incliné, un creusement de petites vallées et que l eau qui s écoule devient grise, arrachant de fines particules à la marne. Il y a donc érosion de la marne. 3. Dans un paysage marneux plat, après la pluie, on observe la présence de nombreuses flaques d eau rendant compte que la marne est imperméable. Dans un paysage marneux pentu (doc b, S interroger) on observe la présence de nombreuses ravines, rendant compte de l arrachage des particules par les eaux de pluie qui ne peuvent s infiltrer dans la roche (sauf si celle-ci est fissurée ). Activité 3 - L action de l eau sur le calcaire Pages Objectifs / Intentions pédagogiques Cette activité est proposée dans le cas où du calcaire a été identifié à proximité du collège. Le calcaire dans le paysage est une roche qui apparaît «dure» et pourtant elle est parfois découpée en gorges et présente fréquemment de nombreuses fissures. Cette activité doit permettre de comprendre comment le calcaire peut être dissout par l association des facteurs atmosphériques (air et eau). On amènera pas à pas l élève à comprendre que l eau chargée de dioxyde de carbone est un léger acide. Commentaires des documents proposés Document a : Le calcaire (lorsqu il n est pas fissuré) est imperméable à l eau : celle-ci glisse dessus. Document b : L acide chlorhydrique dilué attaque le calcaire. Il y a effervescence : du dioxyde de carbone est libéré, les ions calcium passent en solution. Document c : Dans les deux tubes avec acide dilué et eau gazeuse, les particules de calcaire sont «dissoutes». Document d : Les bandelettes tests permettent de comprendre que l eau chargée de dioxyde de carbone est légèrement acide. Corrections des pistes de travail 1. Les différentes propriétés de l échantillon de calcaire sont : le calcaire n est pas poreux, il est imperméable et fait effervescence avec l acide dilué (dégagement de dioxyde de carbone, dissolution du calcium). Chapitre 9 L eau et l aspect des paysages 97

15 2. L eau gazeuse se comporte comme l acide dilué envers le calcaire : elle le dissout. L apport de dioxyde de carbone à l eau lui confère les propriétés d un acide dilué. 3. L eau de pluie en traversant l atmosphère se charge en dioxyde de carbone : elle acquiert donc les propriétés d un acide dilué. 4. En circulant dans le calcaire fissuré, les eaux de ruissellement, qui sont légèrement acides, vont le dissoudre lentement. Au cours du temps, des rigoles se creusent, les fissures s élargissent et des gorges se forment (aspect caractéristique des lapiez en région karstique). Activité 4 - L action de l eau sur le granite Pages Objectifs / Intentions pédagogiques Ici encore, cette activité est avant tout proposée si le collège est situé en région granitique. Toutefois, cette Exploitation de documents peut être proposée comme exercice, quelle que soit la région (à titre de généralisation). Dans cette activité on va montrer un autre mode d action de l eau : la désagrégation du granite. Sans parler d altération chimique (non au programme en tant que telle), on montrera que le granite passe de l état sain à l état pourri puis à l état d arène. Commentaires des documents proposés Document 1 : Un paysage granitique. Cette coupe montre les modifications du granite, de la profondeur vers la surface, et présente déjà un résultat d ensemble de l action de l eau. Le cliché proposé permet de noter la transition sous-sol > sol. Document 2 : Une même roche, des aspects différents. Document a : Sur cette photo rapprochée apparaissent les trois formes du granite et la façon dont s opère la désagrégation : à partir des fissures, de la périphérie de la roche vers les zones plus internes d où la formation progressive des boules. Document b : En remontant le temps avant la désagrégation, c'est-à-dire en descendant en sous-sol, on constate que tout le granite est sain et que les fissures originelles sont très fines. Documents c, d, e : Des détails des trois formes du granite permettent de noter les transformations minérales par la disparition ou la réduction de certains minéraux. Remarque : certains élèves pourront indiquer que les granites ne s altèrent (= sont dégradés) que lorsqu ils sont fissurés. Se pose alors le problème des fissures. Une observation de granite en place, à l affleurement (voir site Magnard, rubrique SVT 5 e ), montre que ces fissures existent avant altération et qu elles permettent l écoulement des eaux à l origine de l hydrolyse des silicates (feldspaths dans ce cas). La mise en place de ces fissures (diaclases) est un phénomène naturel, non tectonique, déterminé par le refroidissement du matériel après sa mise en place : en passant de magma à granite solide, la roche se rétracte sur elle-même, favorisant l apparition des diaclases. De telles diaclases (non tectoniques) peuvent également s observer au niveau de formations calcaires : elles ont pour origine la compaction qui accompagne la diagenèse de la roche (passage du sédiment riche en eau, donc dilaté, à la roche solide). Corrections des pistes de travail 1. Sur le document 1 le granite profond apparaît bien cohérent, surtout dans la boule découpée ; puis, en montant, les boules sont plus petites et la roche moins apparente. Le sous-sol se termine par un sol contenant une roche friable, de petits rochers et la végétation. Le sol provient, en partie, de la transformation de matériaux rocheux au contact de l eau, de l atmosphère, et de la végétation. 2. Au cours du temps les minéraux quartz, feldspath et mica, bien soudés entre eux dans le granite sain, se séparent de plus en plus et alors que le quartz reste entier, le feldspath et le mica (noir) se désagrègent. 3. Après son action sur les minéraux, l eau joue le rôle de transporteur et enlève les particules précédemment détachées. Ne restent alors en place que des boules au contenu de granite sain, beaucoup plus résistantes. 98 L eau et l aspect des paysages Chapitre 9

16 Schéma bilan Page 165 Le dessin figuratif (à gauche) indique comment l eau peut être un agent de transformation d un paysage (dégradation des roches en place, déblaiement des résultats de la dégradation, transport des particules ) et favoriser la mise en place d un nouveau paysage : creusement de la vallée, mise en place d un chaos granitique, création d un marais au contact des couches marneuses La présentation organisée (à droite) facilite la mémorisation de ces étapes et souligne le rôle de l eau. Sciences Mag Pages La science au secours des vieilles pierres En dehors des actions parfois violentes et dramatiques comme les éboulements, glissements de terrains il existe des actions lentes et destructrices de l eau (et de la pollution humaine) sur les roches qui constituent la plupart des monuments anciens. Comment l ingéniosité des hommes permet-elle de réparer ces dégâts? L évolution des connaissances, notamment sur la biologie des bactéries, permet aujourd hui d employer ces auxiliaires au secours des roches! Géologie et curiosités naturelles Ces photographies sont des incitations à des recherches de documents locaux, régionaux au niveau desquels les paysages présentent des roches aux formes étonnantes, sculptées en partie par l action des eaux. Exemple de boules de granite dégagées (voir site : Correction des exercices Les exercices de la rubrique «Pour apprendre sa leçon» sont corrigés en fin de manuel de l élève Après la pluie, le sol reste en de nombreux endroits couvert d eau, qui forme de nombreux étangs. Cette eau ne semble pas pouvoir s inflitrer sur l ensemble de la surface observée. 2. Les roches qui constituent le sous-sol sont probablement des roches imperméables à l eau. Ne pouvant s infliltrer, celle-ci reste à la surface. 3. Les marnes sont des roches qui sont imperméables lorsqu elles sont gorgées d eau. 1. Un trou dans le marbre apparaît là où s égoutte le vinaigre. Ce dernier semble dissoudre le marbre. 2. Le vinaigre apparaît avoir les propriétés d un acide dilué. 3. Le calcaire est attaqué par les acides dilués. La plaque de marbre est de nature «calcaire». Correction dans le manuel de l élève, p Chapitre 9 L eau et l aspect des paysages 99

17 L eau agit sur le calcaire en dissolvant très lentement la matière. Elle agit sur la marne pentue en arrachant des particules, en creusant la roche. 2. L action sur la marne est plus rapide que sur le calcaire. En conséquence, elle sera creusée alors que le calcaire, plus cohérent, restera en relief. 1. À marée basse la falaise apparaît creusée à sa base (niveau plus blanc, parfois masqué par des éboulis roux). 2. À marée haute la mer vient s écraser à la base de la falaise qui a subi, préalablement, des infiltrations d eau à partir de son sommet : ces infiltrations l ont fragilisée (nombreuses fissures présentes). Le choc des galets sur la base de la falaise provoque une érosion et creuse la roche. Le creux de la base au cours du temps va s agrandir. La falaise située au-dessus sera alors en surplomb. Les roches ne seront plus soutenues et tout un pan de la falaise va s effondrer. Sol Érosion Cheminée de fée Blocs de grès Argiles (sous-sol) L eau et l aspect des paysages Chapitre 9

18 10 Les roches, mémoire des paysages anciens Manuel élève : p. 171 à 190 Programme officiel (application rentrée 2006) Durée conseillée : deux à trois semaines. Notions contenus Compétences Exemples d activités Les roches sédimentaires sont des archives permettant de reconstituer des éléments de paysages anciens. (École primaire : fiche 9, cycle 3) La sédimentation correspond essentiellement au dépôt de particules issues de l'érosion. Les sédiments, après transformations donnent des roches sédimentaires. Les roches sédimentaires peuvent contenir des fossiles, traces ou restes d'organismes ayant vécu dans le passé. L'être vivant à l'origine du fossile est contemporain de la sédimentation. Les observations faites dans les milieux actuels, transposées aux phénomènes du passé permettent de reconstituer certains éléments des passages anciens. Reconstituer un paysage du passé à partir de roches sédimentaires et des fossiles qu'elles contiennent. Relier la disposition en strates au niveau d'un affleurement aux conditions de formation d'une roche sédimentaire. Identifier un fossile en utilisant une clé de détermination. Déduire de l'étude des caractéristiques d'une roche sédimentaire et de son contenu fossilifère, certains éléments d'un paysage ancien. I - observation de photographies aériennes, d'images satellitales, afin d identifier les aires de sédimentation actuelles dans la mer, les estuaires, les plans d'eau. I - observation de dépôts actuels stratifiés dans les cours d'eau ou en bord de mer. Ra/Re - conception et réalisation d'une manipulation montrant la sédimentation dans l'eau. Re - modélisation de processus de fossilisation. I - détermination de fossiles à l'aide d'une clé de détermination. (B2i) Ra - positionnement de certains fossiles étudiés dans la classification actuelle. Sont exclues : la notion de cycle sédimentaire ; la recherche de corrélations régionales dans la reconstitution de paysages ; l étude détaillée des processus de fossilisation. Thème général Les roches sédimentaires possèdent des caractères qui donnent des renseignements sur l origine des matériaux qui les constituent. On peut donc retrouver leurs conditions de dépôts par comparaison avec les conditions actuelles identiques. Avec l apport des fossiles contemporains de la sédimentation, on pourra, notamment, essayer de reconstituer des paysages anciens. Objectifs de connaissances Les fleuves et rivières transportent et déposent des particules issues de l érosion des roches lorsque le courant devient faible : il y a sédimentation. Les dépôts sédimentaires peuvent devenir roches sédimentaires. Les fossiles contenus dans ces roches sont des traces ou restes d organismes anciens. Les caractères des roches sédimentaires et les fossiles qui y sont présents permettent de reconstituer des paysages anciens. Chapitre 10 Les roches, mémoire des paysages anciens 101

19 Objectifs méthodologiques Il s agit d un chapitre où la saisie d informations et les constats donnent toute son importance au raisonnement. S informer décrire des roches compléter un tableau à l aide de données Réaliser effectuer une reconstitution par croquis Communiquer décrire un paysage imaginé rédiger une conclusion résumer une démarche Raisonner formuler des explications émettre des hypothèses effectuer des déductions comparer divers éléments Découpage du chapitre : progression et programmation horaire Ce chapitre permet de reconstituer un environnement ancien à partir d observations de terrains (matériaux composant les roches sédimentaires, donc conditions de dépôt, contenu en fossiles), par comparaison avec les conditions actuelles et les êtres vivants actuels. Une double page «Observer pour s interroger» indique les grandes lignes de la recherche : transport et dépôts de sédiments, formations des roches sédimentaires, contenu fossilifère, restes de vie ancienne qui permettront, tels les éléments d une enquête, de reconstituer un paysage existant il y a des millions d années. Trois doubles pages «Exploitation de documents» fournissent des indices, la dernière synthétise les résultats par la reconstitution d un paysage ancien. On peut ainsi envisager la programmation suivante, établie pour un chapitre abordé sur une période de deux à trois semaines. Séquences Objectifs Compétences mises en œuvre Supports proposés Notions construites Mise en situation et Activité 1 (1h00) Activité 2 (0h30 à 1h00) Retrouver les divers stades de formation d une roche sédimentaire formuler une hypothèse rechercher une explication effectuer une synthèse photographies résultats d expériences lames mince de roches passage d alluvions aux sédiments et aux roches sédimentaires Rechercher les conditions de dépôts grâce à l actualisme identifier des éléments effectuer des comparaisons effectuer des déductions effectuer une synthèse décrire une suite d événements utiliser une clé de détermination résumer et généraliser documents photographiques retrouver, grâce à l actualisme, les conditions anciennes de dépôts Activité 3 (0h30 à 1h00) Connaître les conditions de fossilisation schémas de fossilisation au cours du temps comprendre le phénomène de fossilisation savoir utiliser une clé de détermination Activité 4 (1h00) Utiliser les données d un affleurement pour reconstituer un paysage ancien réaliser et compléter un tableau décrire et schématiser un paysage ancien photographies de fossiles documents photographiques utiliser les principes appris pour reconstituer un paysage Supports pédagogiques utiles Matériel professeur diapositives ou documents vidéo présentant un fleuve à l étiage et en crue eau d une rivière en crue grès et sable, poudingue et galets pour comparaison 102 Les roches, mémoire des paysages anciens Chapitre 10

20 lame mince de grès et de sable ou diapositive correspondante nombreux fossiles binoculaire ou microscope (non polarisant) photographies de fossiles Sites Internet Vision des fossiles en 3D Des fossiles dans l ambre Les phénomènes de fossilisation Pour le professeur : Liens utiles Transparents Magnard (SVT 5 e ) : transparents 24, 25, 26 et 27 Internet : Aide à la mise en œuvre des activités Page d ouverture Page 171 Photographie : empreinte d une ammonite dans une dalle calcaire. L évocation d une coquille, sinon d un être vivant suggère les pistes d étude du chapitre : «Reconstituer des paysages anciens, c est : identifier les roches présentes à l affleurement rechercher dans quelles conditions ces roches se sont formées» Observer pour s interroger Pages Document a : La disposition des roches en strates parallèles pose le problème de l origine de ces roches sédimentaires. Documents b et c : Les fossiles présentés sont de deux sortes : éléments entiers (trons d arbres en place), empreinte ou traces (pattes de dinosaures dans des grès). Ils illustrent la présence animale et végétale dans les temps anciens, rappelés par les âges indiqués en légende. Document d : Photographie satellite du littoral aquitain. On distingue bien l arrivée en mer des eaux chargées de sédiments de la Garonne, puis la couleur marron qui s estompe rapidement à quelques distances de l embouchure en mer (dépôt ou dilution?). Activité 1 Le devenir des particules arrachées Pages Objectifs / Intentions pédagogiques L érosion vue dans le chapitre précédent pose le problème du devenir des particules arrachées. Cette activité a pour but de montrer que ces particules sont d abord transportées puis déposées dès que les eaux sont calmes. Cette sédimentation est un entassement par à-coups (périodes post-crue) de particules de tailles différentes. Elle conduit à la formation par cimentation des roches sédimentaires, disposées en strates superposées. Chapitre 10 Les roches, mémoire des paysages anciens 103

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