Lecture régionale des dynamiques territoriales en. Pays de Brocéliande

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1 Lecture régionale des dynamiques territoriales en Pays de Brocéliande version provisoire septembre 2013

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3 La Bretagne n est pas un espace immuable et figé. Elle est en évolution permanente. Les dynamiques à l œuvre y sont en mouvement perpétuel et diverses selon les échelles territoriales auxquelles on s intéresse. Chacun les appréhende par ailleurs avec un regard qui lui est propre, selon ses centres d intérêt, ses compétences Or, si de nombreuses données sur les dynamiques de territoires existent, celles-ci ne se croisent pas toujours, ni n interagissent entre elles Il arrive également que certaines informations, pourtant utiles à tous, soient méconnues de certains. Ainsi, des données sont produites par des observatoires régionaux, d autres, disponibles à l échelle des départements, viennent compléter cette connaissance. A l échelle des pays, des intercommunalités, d autres travaux d analyse peuvent également être conduits. Toutes ces analyses, consolidées, peuvent permettre de mieux comprendre les mouvements à l œuvre en Bretagne. Il y a donc un enjeu fort à les mettre en perspective, à les partager, voire les confronter, dans le cadre d une démarche d observation mutualisée des territoires. C est cet exercice que le Conseil régional désire mener, notamment sur la base du document qui vous est ici soumis. A partir des données régionales, il souhaite restituer à chaque pays les informations dont il dispose. Au regard de ses champs d interventions, il a également tenté de formaliser une «lecture régionale des dynamiques de développement» sur chaque pays. Cette lecture ne se prétend pas exhaustive et doit être appréciée comme une contribution, sans doute incomplète, mais ayant vocation à nourrir des échanges avec tous les acteurs intervenant à l échelle du pays. La volonté du Conseil régional est que cette «lecture régionale» puisse, aux côtés de lectures départementales, de lectures locales produites par la diversité d acteurs qui font le territoire, contribuer à l organisation d un débat fructueux sur ce que, tous ensemble, nous voulons comme avenir pour les pays et la Bretagne toute entière. Partager un projet de développement pour toutes les Bretonnes et les Bretons, telle est l ambition de la démarche proposée. Nous souhaitons que le présent document soit une pierre utile à cet édifice dont les fondations ne seront robustes que si tous les acteurs y contribuent. Le Conseil régional compte donc beaucoup sur la mobilisation de tous. Cette démarche revêt enfin un intérêt particulier au moment où se prépare une nouvelle politique territoriale régionale dont la traduction contractuelle avec chacun des pays de Bretagne devra apporter des éléments de réponses aux opportunités et menaces identifiées dans le cadre de ce travail. Cet exercice doit nous permettre, ensemble, de mieux appréhender les priorités de chaque pays car contractualiser, c est aussi choisir. Pierrick MASSIOT Président du Conseil régional de Bretagne 3

4 LE TERRITOIRE CHIFFRES CLÉS DECOUPAGE TERRITORIAL... 6 I. POPULATION DÉMOGRAPHIE ACTIVITÉ, REVENUS ET FISCALITÉ NIVEAU DE FORMATION ÉTAT DE SANTÉ DE LA POPULATION LANGUES DE BRETAGNE...16 II. MODES DE VIE LOGEMENT OFFRE DE SOINS ÉTABLISSEMENTS D ENSEIGNEMENT CULTURE SPORT COMMERCES ET SERVICES DE PROXIMITÉ...32 III. ÉCONOMIE, INNOVATION ET MARCHÉ DU TRAVAIL CARACTÉRISTIQUES DE L ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE DYNAMISME ÉCONOMIQUE ET ATTRACTIVITÉ ZOOMS SUR CERTAINES FILIÈRES ÉCONOMIQUES...41 L agriculture...41 Le tourisme...43 L économie sociale et solidaire FONCIER ÉCONOMIQUE ET IMMOBILIER D ENTREPRISE MARCHÉ DU TRAVAIL...48 Caractéristiques de l emploi sur le territoire...48 Demande et offre d emploi FORMATION PROFESSIONNELLE...52 IV. ACCESSIBILITÉ MOBILITÉS DES POPULATIONS LOGISTIQUE NUMÉRIQUE...57 V. RESSOURCES OCCUPATION DE L ESPACE ET ARTIFICIALISATION DES SOLS PATRIMOINE BÂTI ET MOBILIER PATRIMOINE NATUREL...63 Paysages et biodiversité...63 Eau

5 4. ÉNERGIE...67 Consommation d énergie...67 Production d énergie CLIMAT...69 Émissions de gaz à effet de serre...69 Effets du changement climatique...70 VI. ACTEURS INSTITUTIONNELS ET STRATÉGIES SUR LE PAYS...71 STRATÉGIE ET OUTILS DE PLANIFICATION TERRITORIALE...72 SYNTHÈSE GÉNÉRALE INDICE DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN CARACTÉRISTIQUES DU PAYS SYNTHÈSE DES ENJEUX SYNTHÈSE DE LA LECTURE RÉGIONALE DES DYNAMIQUES TERRITORIALES DU PAYS...77 Avertissement : Les données statistiques et territoriales figurant dans ce document sont les dernières disponibles à l échelle régionale au moment de sa rédaction. Depuis l écriture de certaines rubriques, des données ont pu faire l objet d une actualisation. Il n a pas toujours été possible au Conseil régional d intégrer ces dernières avant la transmission du document. Ce travail sera opéré prochainement. Il est rappelé que ce document est une première base de réflexion qui a vocation à être actualisée, complétée, amendée. Nous vous remercions de votre indulgence et de votre compréhension. 5

6 LE TERRITOIRE 1. CHIFFRES CLÉS Document de travail soumis au débat version du 28/10/2013 Pays Bretagne Population Population Pays/Bretagne (%) 2,3 - Superficie (km²) Densité 2009 (hab/km²) Nombre de communes Source : Insee RP Découpage territorial arrêté au 1 er janvier DECOUPAGE TERRITORIAL Découpage territorial arrêté au 1 er janvier

7 EPCI (au 01/01/2012) Communes (au 1 er janvier 2012) Population 2009 Population 1999 Evolution annuelle moyenne entre 1999 et 2009 en % Montfort Communauté CC de Brocéliande CC du Pays de Bécherel* CC du Pays de Saint- Méen-le-Grand CC du Pays de Montauban-de- Bretagne Pays de Brocéliande 8 communes : Bédée, Breteil, Iffendic, La Nouaye, Montfort-sur-Meu, Pleumeleuc, Saint-Gonlay, Talensac. 8 communes : Bréal-sous-Montfort, Maxent, Monterfil, Paimpont, Plélan-le-Grand, Saint-Péran, Saint-Thurial, Treffendel. 10 communes : Bécherel, Cardroc, Irodouër, La Chapelle-Chaussée, Langan, Les Iffs, Miniac-sous- Bécherel, Romillé, Saint-Brieuc-des-Iffs, Saint-Pern. 9 communes : Bléruais, Gaël, Le Crouais, Muel, Quédillac, Saint-Malon-sur-Mel, Saint-Maugan, Saint-Méen-le-Grand, Saint-Onen-la-Chapelle. 8 communes : Boisgervilly, La Chapelle-du-Lou, Landujan, Le Lou-du-Lac, Médréac, Montauban-de- Bretagne, Saint-M Hervon, Saint-Uniac ,0% ,5% ,7% ,2% ,1% 43 communes ,3% 0 commune dépassant le seuil des habitants (35 en Bretagne) * Plusieurs modifications de périmètre interviendront au 1 er janvier 2014 dont : Par arrêté préfectoral du 31 mai 2013, la dissolution de la Communauté de Communes du Pays de Bécherel est constatée et prendra effet au 1 er janvier Par arrêté préfectoral fusion de la communauté de communes du «Pays de Montauban-de-Bretagne» avec la communauté de communes du «Pays de Saint-Méen-le-Grand», en intégrant au nouvel ensemble les communes de Saint-Pern et d'irodouër (issues de la CC de Bécherel) au 01/01/2014 Par arrêté préfectoral extension du périmètre de la communauté de communes de la «Bretagne Romantique» aux communes de Saint-Brieuc-des-Iffs, des Iffs et de Cardroc (issues de la CC de Bécherel) au 01/01/2014 Par arrêté préfectoral extension du périmètre de la communauté d agglomération de «Rennes Métropole» aux communes de Langan, Romillé, La Chapelle-Chaussée, Miniac-sous-Bécherel et Bécherel (issues de la CC de Bécherel) au 01/01/2014 7

8 I. POPULATION Document de travail soumis au débat version du 28/10/2013 Forces Faiblesses Forte croissance homogène, devant se maintenir à horizon 2040 Forte attractivité résidentielle (proximité du pôle rennais) Population nettement plus jeune qu en Région. Des ménages en moyenne plus grands que sur l ensemble régional Nombre de jeunes en emploi nettement plus élevé qu en moyenne régionale, moins touchés par le chômage. Situation très favorable en matière d état de santé de la population comparativement aux situations bretonne et française Pas de pôle urbain moteur supérieur à habitants Un taux de scolarisation des ans plus faible que la moyenne bretonne Davantage de personnes de plus de 15 ans sans diplôme et moins de diplômés de l enseignement supérieur qu en moyenne bretonne Titulaires de diplômes de l enseignement supérieur moins nombreux, notamment audelà du Bac+2 Economie locale caractérisée par la place importante de l industrie agroalimentaire et de la grande distribution, pourvoyeuses de nombreux emplois peu ou non qualifiés, facteur d explication de ces constats Mortalité par suicide élevée dans le Pays de Brocéliande par rapport à l échelle nationale. Enjeux prospectifs Santé publique, prévention et sensibilisation des populations par rapport au suicide Agir pour favoriser la poursuite des parcours scolaires des jeunes 8

9 1. DÉMOGRAPHIE Evolution de la population depuis 1990 : Pays de Brocéliande Bretagne Population Evolution annuelle moyenne de la population : 1999/2009 Pays de Brocéliande 2,27% Bretagne 0,89% Source : Insee Recensements de la population En 10 ans, habitants pour le Pays de Brocéliande, qui connaît un fort dynamisme démographique En 2009, le Pays de Brocéliande compte habitants, soit de plus qu en La population du pays a ainsi crû de 25,2% au cours de la décennie, contre +8,3% en Bretagne. Le rythme de croissance annuelle est en effet 2,5 fois plus élevé dans le pays qu en moyenne régionale, à +2,27%/an (+0,89% en Bretagne). L ensemble du territoire affiche une nette progression, avec des taux de croissance annuelle compris entre +2,0 et +2,7% dans tous les EPCI. A l échelle communale, on relève des rythmes de croissance particulièrement soutenus, notamment à La Chapelle-du-Lou (+5,60%/an, soit +271 habitants en 10 ans), à Saint-Péran (+5,48%/an, +139 hab.) et à Treffendel (+5,01%/an, +483 hab.). Lou-du-Lac (98 habitants en 2008) est la seule commune du territoire à enregistrer un recul démographique, toutefois insignifiant puisqu elle a perdu 3 habitants au cours de la décennie. Aucune ville ne franchit le seuil de habitants dans le pays. La commune la plus peuplée est Montfort-sur-Meu, qui compte habitants en 2009, gagnant 939 résidents par rapport à 1999 (+1,61% par an). Evolution des soldes naturel et migratoire des 21 pays bretons entre 1999 et 2008 : Pays de Vitré - Porte de Bretagne Pays de Vannes Pays des Vallons de Vilaine Pays du Trégor-Goëlo Pays de Saint-Malo Pays de Saint-Brieuc Pays de Rennes Pays de Redon - Bretagne Sud Pays de Pontivy Pays de Morlaix Pays de Lorient Pays de Guingamp Pays de Fougères Pays de Dinan Pays de Cornouaille Pays du Centre-Ouest Bretagne Pays de Ploërmel - Coeur de Bretagne Pays du Centre-Bretagne Pays de Brocéliande Pays de Brest Pays d'auray Solde naturel Solde migratoire Une croissance démographique due pour les deux tiers au solde migratoire Entre 1999 et 2008, le Pays de Brocéliande enregistre un solde naturel égal à habitants et un solde migratoire de Ce dernier contribue ainsi aux deux-tiers de la croissance démographique sur le territoire, caractérisé par une attractivité résidentielle importante du fait de sa proximité du pôle rennais. En effet, la progression annuelle moyenne de la population dans le pays s établit à +2,3% entre 1999 et 2008, dont +1,6% dû au solde migratoire, (en Bretagne, +0,9% dont +0,7% dus au solde migratoire) Source : Insee Recensements de la population 1999 et

10 Evolution de la population entre 1999 et 2008 par tranche d âge (en %) : Pays de Brocéliande Pays de Brocéliande 1999 Bretagne 2008 Bretagne ans ans ans ans ans 75 ans ou + Source : Insee, recensements de la population 1999 et 2008 La part de 0-14 ans plus importante et celle des 60 ans ou + moins forte dans le Pays de Brocéliande qu en Bretagne En 2008, la population du pays se répartit de la façon suivante : 38,8% de moins de 30 ans, 42,3% de ans et 18,8% de 60 ans ou plus, contre des moyennes régionales de 35,8% ; 40,2% et 24,0%. On observe ainsi sur le territoire une nette surreprésentation des 0-14 ans, soit 22,6% des habitants du pays, contre 18,2% des Bretons. A l inverse, la part des personnes de 60 ans ou plus est nettement moins élevée, avec 18,8% de la population totale, soit 5,2 points de moins que sur l ensemble régional. Entre 1999 et 2008, la part des 0-14 ans dans la population augmente mais celle des recule, de même que celle des personnes âgées de 60 ans ou plus On relève une croissance de 2,0 points de la part des 0-14 ans dans le Pays de Brocéliande entre 1999 et 2008, tandis qu elle baisse de 0,1 point en Bretagne. En revanche, même si leur nombre augmente de 382 pour atteindre jeunes de ans en 2008 (voir encart Zoom sur les jeunes), la part de ceux-ci dans la population totale du pays décroît de -3,0 points entre 1999 et 2008 (-2,4 points en Bretagne). Le territoire se distingue surtout significativement de l ensemble régional concernant l évolution de la population de 60 ans ou plus. En effet, la part des ans diminue de -2,4 points et celle des 75 ans ou plus croît de seulement 0,7 point, tandis qu on observe des progressions respectives de -0,8 et +1,8 point à l échelle régionale sur ces classes d âge. Répartition femmes-hommes : une quasi-parité dans le pays En 2008, le Pays de Brocéliande compte femmes (50,2%) et hommes (49,8%). La proportion de femmes sur le territoire est donc sensiblement inférieure à la moyenne régionale (51,4% de femmes). Une forte croissance démographique à l horizon 2040 En 2040, la population du Pays de Brocéliande devrait atteindre habitants selon le scénario central, soit une progression de +59% entre 2007 et 2040, nettement plus rapide que sur l ensemble de la Bretagne (+24%). Cette projection ne prend pas en compte les changements issus de la disparition de la communauté de communes de Bécherel au 1 er juin Par ailleurs, le territoire resterait caractérisé par la relative jeunesse de sa population au regard de l ensemble régional. En effet, malgré une croissance de +131% du nombre de personnes de 60 ans ou plus (contre +76% en Bretagne), ces derniers ne représenteraient que 27% de la population totale en 2040 (contre 33% des Bretons) tandis que 26,2% des Bréciliens auraient moins de 20 ans (22,4% à l échelle régionale). 10

11 Méthodologie Insee : A partir des données du recensement de la population 2007, l Insee a réalisé des projections de populations à l aide du modèle Omphale Ce modèle applique, avec un pas quinquennal, pour chaque sexe et âge, des quotients d émigration, de fécondité et de mortalité propres aux populations correspondantes. Ces projections à pas quinquennal sont ensuite annualisées. Les divers quotients sont déterminés en ne prenant en compte que les tendances de fécondité, mortalité et de migrations observées par le passé, sans intégrer les réactions complexes qu elles peuvent susciter (effet sur le marché foncier, impact des politiques publiques territoriales ) ni les facteurs exogènes. Ces projections ne peuvent donc s assimiler à des prévisions. Le scénario central de l Insee reconduit les tendances observées au cours de la décennie 2000, à savoir les taux de fécondité de 2007, le rythme de décroissance de la mortalité constaté en France métropolitaine et les quotients migratoires entre zones observés entre 1999 et Pour aller plus loin : «Projections démographiques à l horizon 2040 en Bretagne», Insee Bretagne, Octant Analyse n 10, décembre ZOOM : La population de la Bretagne à l horizon 2040 : cinq scénarios alternatifs En complément des projections tendancielles de l Insee, les agences d urbanisme et de développement de Bretagne et le conseil régional en partenariat avec l Insee ont élaboré cinq scénarios alternatifs, aux dynamiques économiques et démographiques différenciées, qui dessinent les futurs possibles pour la Bretagne et ses pays à l horizon Si certains invariants apparaissent inéluctables (croissance de la population, vieillissement ), les différents scénarios modifient, atténuent ou amplifient les contrastes territoriaux internes à la région. Le scénario central de l Insee reconduit les tendances observées au cours de la décennie 2000 (cf. encart Méthodologie Insee ci-dessus). Les cinq scénarios alternatifs reproduisent quant à eux les hypothèses de fécondité et de mortalité mais diffèrent sur leur hypothèse migratoire. Rappel : le scénario tendanciel Population bretonne : habitants en 2040, soit +17,4% par rapport à 2012 (+11% en France métropolitaine), la croissance se concentrant particulièrement sur le bassin rennais (plus de 40% pour Brocéliande et Vallons de Vilaine) et les Pays de Vannes et d Auray, tandis que la moitié Ouest de la région connaîtrait une croissance inférieure à 15%. Âge moyen en 2040 : 45 ans, soit + 3,8 ans par rapport à Part des personnes de 65 ans ou plus en 2040 : 28%, contre 19% en Les scénarios alternatifs : Scénario 1 : «le fil de l eau ajusté» Scénario 2 : «une attractivité débridée» Scénario 3 : «la Bretagne au ralenti» Scénario 4 : «polarisation et renforcement des contrastes» Scénario 5 : «le partage» Les modifications des quotients d émigration Contexte Evolution de l urbanisation des côtes progressant au-delà du Morbihan vers le Finistère sud, les Côtes d Armor Attractivité de la Bretagne sur les actifs Développement des universités bretonnes Perte de vitesse des universités bretonnes Conséquences Modification de l attractivité des pays vis-à-vis de l extérieur de la Bretagne (-50% pour Vannes) Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 Scénario 4 Scénario 5 +20% d installations d actifs sur le littoral +30% d arrivées de jeunes non bretons ans -30% d arrivées de jeunes non bretons ans Les départs de Rennes vers Réimplantation des ménages dans Brocéliande et Vallons de Vilaine les agglomérations diminuent de 50% Renouvellement du tissu industriel +20% d emplois industriels Déclin industriel -50% d emplois industriels Développement de l économie présentielle Diminution de l économie présentielle Augmentation du nombre de personnes âgées localisées sur les côtes Attractivité bretonne +20% Attractivité bretonne -20% +10% d arrivées de personnes âgées de plus de 60 ans 11

12 Trop de pression foncière Accroissement de la consommation foncière par l urbanisation +20% d arrivées sur les 2 pays du centre Bretagne -20% d arrivées sur les 2 pays du centre Bretagne Les impacts dans le Pays de Brocéliande : (en milliers d habitants) Population en 2012 Brocéliande 76 Total 21 pays Scénario central ,1% ,4% Population en 2040 Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 Scénario 4 Scénario ,4% ,2% ,0% ,8% ,8% ,7% ,8% ,9% ,0% ,0% Dans le scénario tendanciel, le Pays de Brocéliande connaît la 2 ème croissance démographique la plus forte des pays bretons (+42,1%). Dans le scénario du «fil de l eau ajusté» (scénario 1), le territoire connaît toujours une croissance significative mais nettement plus atténuée (+18%). Dans le scénario de «la Bretagne au ralenti» (scénario 3), le solde migratoire du Pays de Brocéliande devient en revanche déficitaire et la croissance démographique chute à +12%. Elle est à l inverse majorée dans le scénario du «partage» (scénario 5), atteignant +50%. Par ailleurs, une croissance de la population d âge actif (20 à 64 ans) est projetée sur le territoire brécilien, plus ou moins accentuée selon les scénarios (de à ), à l exception de «Bretagne au ralenti» ( actifs). Pour aller plus loin : La population de la Bretagne à l horizon 2040 : 5 scénarios alternatifs, Insee Bretagne, Octant analyse n 43, février Des ménages en moyenne plus grands dans le Pays de Brocéliande : Pays de Brocéliande Bretagne Nbre de ménages Taille des ménages 2,67 2,56 2,40 2,28 Source : Insee Recensements de la population 1999 et 2008 Des ménages en moyenne plus grands que sur l ensemble régional En 2008, les ménages du pays comptent en moyenne 2,56 personnes et sont ainsi un peu plus grands qu en moyenne régionale (2,28). Cette taille s est toutefois réduite à un rythme comparable au cours de la décennie, diminuant de 0,11 (-0,12 sur l ensemble de la Bretagne). Evolution de la composition des ménages entre 1999 et 2008 (en %) : Autres Familles monoparentales Couples avec enfants Couples sans enfant Ménages 1 personne Bretagne en 2008 Pays de Brocéliande 2008 Pays de Brocéliande ,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0 30,0 35,0 40,0 45,0 Sources : Insee Recensements de la population 1999 et 2008 Les couples avec enfants restent largement majoritaires Le Pays de Brocéliande se distingue nettement de l ensemble régional en termes de composition des ménages. En effet, les couples avec enfants y restent très majoritaires en 2008, représentant 37,4% de l ensemble des ménages, contre 27,2% sur l ensemble de la Bretagne. Ce sont les effets de l arrivée massive de jeunes ménages venus s installer en deuxième couronne de Rennes. Leur part recule cependant de 3,5 points par rapport à A l inverse, les personnes vivant seules sont largement sous-représentées sur le territoire : elles ne sont en effet que 25,8% des ménages, contre 35,1% des ménages bretons. 12

13 2. ACTIVITÉ, REVENUS ET FISCALITÉ Répartition de la population de 15 ans ou plus par activité (en %) : 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 Agriculteurs exploitants Artisans, Comm., Chefs d'entr. Pays de Brocéliande 1999 Pays de Brocéliande 2008 Bretagne 2008 Cadres, Prof. intel. sup. Prof. Intermédiaires Employés Ouvriers Retraités Autres Source : Insee Recensement de la population 2008 Plus d ouvriers et moins de retraités qu en moyenne bretonne En 2008 dans le Pays de Brocéliande, la population de 15 ans ou plus est composée de habitants ( en 1999). La répartition de la population par activité se distingue sensiblement de celle observée à l échelle régionale : - Les ouvriers sont surreprésentés, avec une part de 18,6% des personnes de plus de 15 ans en 2008 (14,6% en Bretagne). - Dans une moindre mesure, les professions intermédiaires sont également plus nombreuses sur le territoire qu en moyenne bretonne (14,7% contre 12,9%). - En revanche, les retraités sont moins présents, représentant 25,2% de la population du pays, contre 29,6% des Bretons. Ce constat est sans doute à relier à la part importante des jeunes couples actifs dans la population du pays. Un revenu médian comparable à celui de la Bretagne mais une part nettement plus grande des revenus salariaux et nettement moindre des retraites Revenus et fiscalité des ménages : Année Pays de Brocéliande Bretagne Médiane du revenu fiscal par UC Part des salaires dans le revenu fiscal ,9% 59,6% Part des retraites dans le revenu fiscal ,3% 28,0% Part des ménages imposés ,5% 55,5% Nombre de bénéficiaires de minima sociaux (RMI, API, AAH, ASS) et part de la population totale Poids des impôts locaux (TH, TF, TEOM) payés par les ménages résidents dans leurs revenus (2,1%) (4,1%) ,79% 4,30% En 2009, la médiane du revenu fiscal par Unité de consommation est de dans le Pays de Brocéliande, proche du revenu médian breton ( ). La structure des revenus fiscaux des ménages du territoire se distingue en revanche très nettement de celle observée à l échelle régionale : la part des revenus salariaux est beaucoup plus élevée (+9,3 points), tandis que les retraites ont un poids nettement moindre (20,3% contre 28,0% en Bretagne). Par ailleurs, la proportion de ménages imposés est sensiblement inférieure dans le Pays de Brocéliande, à 54,5% en 2009, contre une moyenne régionale de 55,5%. Enfin, le poids des impôts locaux acquittés par les ménages est inférieur à la moyenne, les taxes locales prélevant dans le Pays de Brocéliande 3,79% des revenus des ménages, contre 4,30% en moyenne régionale. Ce dernier point est également lié à la forte présence des jeunes couples sur le territoire. Sources : tableau de bord du Pays de Brest, INSEE (- DGFiP), CAF et Etude «Richesse et capacité d intervention publique des territoires bretons, RCF, février

14 ZOOM SUR LES JEUNES Source : Insee RP 1999 et 2008 DEMOGRAPHIE (2008) Brocéliande Définition Insee : *Les non-salariés comprennent les indépendants ou les personnes travaillant à leur compte, les chefs d'entreprises ou PDG ou gérants minoritaires de SARL, et les personnes aidant une autre personne dans son travail sans être rémunérées (exploitants agricoles par exemple). **Les chômeurs au sens du recensement de la population sont les personnes (de 15 ans ou plus) qui se sont déclarées chômeurs (inscrits ou non à Pôle Emploi) sauf si elles ont, en outre, déclaré explicitement ne pas rechercher de travail ; et d autre part les personnes (âgées de 15 ans ou plus) qui ne se sont déclarées spontanément ni en emploi, ni en chômage, mais qui ont néanmoins déclaré rechercher un emploi. Bretagne Nombre de personnes âgées de 15 à 29 ans en Evolution du nombre des ans entre 1999 et ,5% -4,3% Part des ans dans la population totale en ,2% 17,6% FORMATION (2008) Taux de scolarisation des ans 41,8% 47,8% Part des ans non scolarisés sans diplôme 4,2% 4,5% Part des ans non scolarisés ayant un diplôme universitaire 19,3% 17,2% ACTIVITES ET REVENUS (part des ans en 2008) Ayant un emploi 56,8% 48,7% Ayant un emploi à temps partiel (sur 100%) 16,2% 18,9% Non salariés* (sur 100%) 3,6% 4,0% Chômeurs** 6,9% 9,2% Elèves, étudiants, stagiaires non rémunérés 32,9% 38,3% Au foyer 1,0% 1,2% Inactifs 2,3% 2,5% CSP Agriculteurs exploitants 1,1% 0,8% CSP Artisans, commerçants et chefs d'entreprise 2,3% 2,2% CSP Cadres et Professions intellectuelles supérieures 5,5% 7,4% CSP Professions intermédiaires 22,6% 23,0% CSP Employés 29,8% 32,9% CSP Ouvriers 38,8% 33,6% Le nombre des ans en augmentation dans le Pays de Brocéliande Le Pays de Brocéliande compte habitants âgés de 15 à 29 ans. Ils représentent 16,2% de sa population, soit une part un peu moins élevée qu en Bretagne (17,6%). En revanche, leur nombre a progressé de +3,5% entre 1999 et 2008, tandis qu il a décrû de -4,3% au niveau régional. Seulement 41,8% des ans sont scolarisés sur le territoire, soit un taux inférieur de 6,0 points à la moyenne bretonne. Cependant, la proportion de jeunes non scolarisés titulaires d un diplôme universitaire y est plus élevée (19,3% contre 17,2%). Par ailleurs, les jeunes du pays en emploi sont nettement plus nombreux qu en moyenne régionale, à 56,8% contre 48,7%. Ils sont également moins touchés par le chômage, avec un taux de 6,9% contre 9,2% en Bretagne. De manière en partie corrélée, la part d élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés est en revanche plus faible dans le pays (32,9% contre 38,3% en Bretagne). En termes d activités, les jeunes du pays se différencient de la moyenne bretonne par une proportion sensiblement plus faible de cadres professions intellectuelles supérieures (5,5% contre 7,4%) et une part plus élevée d ouvriers (38,8% contre 33,6%). 3. NIVEAU DE FORMATION Un taux de scolarisation des plus jeunes inférieur à la moyenne régionale dans le Pays de Brocéliande Le taux de scolarisation des enfants de 2 à 5 ans dans le Pays de Brocéliande est inférieur à la moyenne bretonne en 2008, à 82,0 % contre 84,0%. Entre 1999 et 2008, ce taux a toutefois diminué dans des proportions légèrement plus faibles que celles observées à l échelle régionale, affichant un recul de 2,9 points (contre 3,3 en Bretagne). Cette tendance, observée de manière générale au niveau national, s explique essentiellement par la diminution de la scolarisation des enfants de 2 à 3 ans, la Bretagne restant néanmoins la région française dans laquelle elle est la plus élevée (34,0 % à la rentrée 2010, contre 13,6 % de moyenne nationale). Un taux de scolarisation des ans plus faible que la moyenne bretonne En 2008, on observe un taux de scolarisation des personnes de 18 à 29 ans nettement plus faible dans le Pays de Brocéliande qu à l échelle bretonne. Cet écart est surtout marqué concernant les ans, tant pour les femmes que pour les hommes, avec respectivement -11,3 et -10,3 points par rapport aux valeurs régionales, tandis que 4,4% des personnes de 25 à 29 ans sont scolarisées dans le Pays de Brocéliande, contre 6,6% en moyenne en Bretagne. 14

15 120% Taux de scolarisation par tranche d'âge en % Taux de scolarisation par tranche d'âge dans le Pays de Brocéliande, % Brocéliande Bretagne 100% Hommes Femmes 80% 80% 60% 60% 40% 40% 20% 20% 0% 2-5 ans 6-14 ans ans ans ans 30 ans ou plus 0% Source : INSEE RP ans 6-14 ans ans ans ans 30 ans ou plus Méthodologie Insee : Définition Insee : le taux de solarisation est le pourcentage de jeunes d'un âge de scolarisation donné qui sont scolarisés par rapport à l'ensemble de la population du même âge. Les élèves et étudiants mineurs sont comptabilisés dans leur résidence familiale quand les élèves et étudiants majeurs sont recensés dans la résidence de la commune de leur lieu d étude ou dans l'établissement qui les héberge. Les données statistiques ci-dessus sont donc à relativiser dans la mesure où une partie des 18 ans ou plus sont amenés à déménager pour poursuivre leurs études. Ainsi les Pays de Rennes et Brest présentent des taux de scolarisation nettement plus élevés que la moyenne régionale. Population de plus de 15 ans non scolarisée : davantage de personnes sans diplôme et moins de diplômés de l enseignement supérieur dans le Pays de Brocéliande qu en moyenne bretonne En 2008, la population du Pays de Brocéliande se caractérise par un niveau de diplôme 1 globalement plus faible que la moyenne bretonne. Ainsi, les personnes de plus de 15 ans sans diplôme, soit 17,0% des femmes et 16,2% des hommes, sont sensiblement plus nombreuses qu en Bretagne (respectivement 15,1% et 12,6%). Par ailleurs, les titulaires de diplômes de l enseignement supérieur sont relativement moins nombreux, notamment parmi les hommes et au-delà du Bac+2 (-2,9 points par rapport à la moyenne régionale). Ces observations peuvent être mises au regard du tissu économique local, caractérisé par la place importante de l industrie agroalimentaire et de la grande distribution, pourvoyeuses de nombreux emplois peu ou non qualifiés. La proportion d ouvriers est ainsi supérieure à la moyenne régionale sur le territoire brécilien (18,6% de la population du pays en 2008 contre 14,6% en Bretagne). 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% Niveau de diplôme des femmes et des hommes non scolarisés de 15 ou plus en 2008 Femmes Brocéliande Hommes Brocéliande Femmes Bretagne Hommes Bretagne 0% Sans diplôme CEP BEPC- Brevet CAP-BEP BAC-BP BAC +2 SUP BAC +2 Source : INSEE RP Les résultats du recensement de la population font référence au diplôme de niveau le plus élevé que les individus ont déclaré posséder (définition Insee). Il s agit donc du niveau de diplôme déclaré des habitants du territoire. 15

16 4. ÉTAT DE SANTÉ DE LA POPULATION Document de travail soumis au débat version du 28/10/2013 Le Pays de Brocéliande présente une situation très favorable en matière d état de santé de la population comparativement aux situations bretonne et française. Comme il apparaît dans le calcul de l IDH-B, le pays se classe au 2 ème rang des pays bretons relativement à l indicateur de santé. Ce constat est corroboré par le diagnostic de l Observatoire Régional de Santé de Bretagne (ORSB) réalisé en 2010, qui fait apparaître, pour la période , une mortalité générale et surtout une mortalité prématurée (avant 65 ans), féminine comme masculine, significativement inférieures aux moyennes françaises et bretonnes. Il ressort notamment une situation nettement plus favorable que sur l ensemble de la région en matière de mortalité prématurée évitable liée à des comportements à risque, et plus particulièrement liée aux pathologies alcooliques. En effet, le territoire se situe à ces égards à des valeurs comparables à celles de la France métropolitaine, tandis que la Bretagne affiche des surmortalités allant de +25 à +42%. Toutefois, la mortalité par suicide est élevée dans le Pays de Brocéliande, qui enregistre des surmortalités féminines et masculines de +68% et +48% par rapport à l échelle nationale. Ceci est une problématique partagée par l ensemble de la Bretagne et constitue un enjeu important de santé publique, en particulier en matière de prévention et de sensibilisation des populations. Le tableau suivant reprend les valeurs des principaux indicateurs de l état de santé de la population présentés par l ORSB dans son diagnostic territorialisé de 2010 : ICM Mortalité générale * Différence de mortalité non significative par rapport à la moyenne nationale ** Consommation d alcool, de tabac, de drogues, suicide, accidents de la circulation, Avertissement : L Indice de Mortalité Générale (ICM) que l on retrouve ici, est l indice sur lequel se fonde le calcul de l indicateur de santé, qui est l une des trois composantes de l IDH-B. Cependant, compte tenu, d une part, des périodes différentes prises en compte ( dans le diagnostic de l ORSB et dans le calcul de l IDH-B) et, d autre part, des marges d analyse à intégrer dans ce type de réflexion (limites de significativité des écarts ), il est possible de voir apparaître certains décalages entre les deux données. 5. LANGUES DE BRETAGNE Pays de Brocéliande Bretagne France métropolitaine Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Non différent* ICM Mortalité prématurée (< 65 ans) ICM Mortalité prématurée évitable liée à des comportements à risque** ICM Mortalité pathologies alcooliques Non différent* Non différent* Non différent* Non différent* ICM Mortalité suicide Environ 200 brittophones Par extrapolation des données disponibles (enquête «Etude de l histoire familiale» réalisée par l Insee en 1999), on estime à environ 200 le nombre de brittophones dans le Pays de Brocéliande. Ces chiffres s expliquent par le fait qu actuellement, il n existe pas d offre bilingue dans ce pays (il reste 4 pays sur 21 dans ce cas). Les locuteurs sont soit des personnes ayant appris la langue sur place, soit des personnes ayant emménagé dans une des communes du pays. Estimation de la population brittophone en Pays de Brocéliande en 1999 : Pays de Brocéliande Bretagne historique Nombre de brittophones Taux de brittophones 0,30% 6,70% Une offre de cours du soir de breton pour les adultes En 2011, 15 adultes ont suivi des cours du soir de breton. Il existe aujourd hui 2 sites d apprentissage sur le territoire à Bédée et Bréal-sous-Montfort. Une offre de cours de gallo au lycée Au cours de l année scolaire 2002/2003, 2 établissements du secondaire proposaient des cours de gallo qui concernaient 16 élèves du collège Jacques Prévert à Romillé (cours fermés en 2009) et 9 lycéens du lycée René Cassin à Montfort-sur-Meu. En 2012, 8 élèves de Terminale suivent des cours de gallo à Montfort-sur-Meu. Le gallo se transmet surtout à travers sa pratique traditionnelle et grâce à la vie associative du pays. En résumé, le pays de Brocéliande est un des pays bretons les plus en retard en matière d'offre d'enseignement tant pour le breton que pour le gallo. Source : Office Public de la langue bretonne, Pôle Étude et développement, Observatoire des pratiques linguistiques. 16

17 II. MODES DE VIE Document de travail soumis au débat version du 28/10/2013 Forces Faiblesses LOGEMENT Progression forte du nombre de logements 2/3 de propriétaires occupants Moins de locataires HLM qu en moyenne régionale Forte hausse de la production annuelle de logements mais surface du terrain consommée par logement en nette baisse Les acteurs locaux posent le Scot comme un facteur limitant les surfaces urbanisables LOGEMENT Forte hausse de la consommation foncière pour l habitat Part de logement autorisé en secteur diffus majoritaire Logements vacants au Sud et à l ouest, pression à l Est (bassin rennais) Parc vieillissant Territoire ne bénéficiant pas des dispositifs Etat incitatif en matière d immobilier locatif Habitat des centres-bourgs en souffrance SANTE 2 hôpitaux : St Méen-le-Grand et Montfort-sur-Meu, médecine générale Des services de transport médicalisé bien présents sur l ensemble du territoire Un équipement en EHPAD supérieur à la moyenne régionale SANTE Hôpitaux sans service chirurgie, obstétrique, urgences Des densités de médecins généralistes et d infirmiers libéraux nettement inférieures aux moyennes régionales même si homogènes sur le territoire Des infirmiers libéraux implantés de manière nettement plus inégale au sein du pays Un territoire bien doté en services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) Densité des médecins spécialistes libéraux très faible Accès aux soins spécialisés : Pays de Rennes disposant d une offre tant libérale qu hospitalière dense FORMATION PROFESSIONNELLE Partenariat MEIF/Pays à destination des FORMATION INITIALE Très forte évasion vers les établissements 17

18 demandeurs d emploi et entreprises. d enseignements rennais, pour les formations techniques et professionnelles ne bénéficiant pas d une offre locale Formation supérieure : offre diplômante réduite dans le pays de Brocéliande EQUIPEMENTS SCOLAIRES Bon niveau d équipement EQUIPEMENTS SPORTIFS Territoire peu doté en équipements sportifs CULTURE Diversité et qualité des projets artistiques et culturels PETITE ENFANCE Une offre de structures collectives d accueil de la petite enfance peu développée Enjeux prospectifs Maintenir, voire renforcer l offre de santé de premier recours, notamment médecins généralistes et infirmiers libéraux Renforcer l offre d accueil de la petite enfance, favoriser l émergence de nouveaux projets (ex : Montfort, Saint-Méen-le-Grand ) Maîtriser la planification foncière et le coût du foncier liés à l habitat via les outils d urbanisme, à généraliser ou renforcer (PLH, SCOT) Prospective en matière de réhabilitation des centres bourgs (ex de Montauban de Bretagne) 18

19 1. LOGEMENT Le parc du logement Préalable : les données utilisées ci-après sont majoritairement issues de l exploitation du recensement par l INSEE. De par le statut déclaratif des données, il existe parfois de fortes différences avec celles issues d autres sources (fichier des impôts par exemple), en particulier pour les données sur la vacance et la part de logements sociaux dans le parc total. Entre 1999 et 2008, le nombre de logements a progressé de +25% passant de à , soit un rythme supérieur à la moyenne régionale (+15%). Toutes les communes du pays enregistrent une croissance plus ou moins marquée de leur parc de logements. De petites communes proches de la RN 12 et de la RN 24 telles que La Chapelle-du-Lou (+60,1%, soit +83 logements) et Saint- Péran (+50,3%, soit +51) connaissent les plus fortes progressions liées à une forte croissance démographique. Mais les communes principales du territoire affichent aussi de nettes croissances : +34,8% à Bréal-sous-Montfort (+509 logements), +21,8% à Montfort-sur-Meu (+471) et +21,6% à Montauban-de-Bretagne (+359). Une nette prédominance des résidences principales et peu de résidences secondaires En 2008, le parc de logements est composé à 90% de résidences principales, une part supérieure de 10 points à la moyenne régionale en raison de la très faible part de résidences secondaires (3,9%). Entre 1999 et 2008, la croissance du parc de résidences principales a été de +28% dans le pays, ainsi deux fois plus accentuée que sur l ensemble régional (+14%). Dans le pays de Brocéliande, cette hausse s effectue principalement aux dépens des résidences secondaires. En effet, alors que sur l ensemble du territoire breton le nombre de résidences secondaires a fortement augmenté entre 1999 et 2008 ( ), le pays de Brocéliande en a perdu 451, soit presque 30% de son parc de 1999 (1 638). La part de logements vacants, suit la tendance à la hausse observée en Bretagne. Entre 1999 et 2008, leur part dans l ensemble des logements est passé de 5,6% à 6,1%, une part voisine de la moyenne régionale (6,2% en 2008). Leur nombre a également progressé de +489 logements. La vacance joue certes un rôle important dans le fonctionnement du parc de logements en conditionnant l offre disponible à un moment donné. C est pourquoi un minimum de vacance est indispensable. Il est admis qu un taux de vacance situé entre 6 et 7% est raisonnable. Il garantit la fluidité des parcours résidentiels adaptée à la mobilité croissante des ménages et correspond à un temps de latence normal entre deux occupants successifs. Ce taux favorise de la même manière l entretien du parc de logements. Se situant au niveau de ce seuil, le taux de vacance du pays de Brocéliande semble traduire, en apparence, un certain équilibre sur le marché du logement. Nous verrons cependant plus loin que ce taux moyen à l échelle du pays, cache des disparités importantes au sein du territoire. Pays de Brocéliande Bretagne Résidences principales ,7% ,0% ,0% ,3% Rés. secondaires et logements occasionnels ,7% ,9% ,2% ,5% Logements vacants ,6% ,1% ,7% ,2% Total Logements % % % % Maisons ,4% ,2% ,3% ,8% Appartements ,6% ,8% ,7% ,2% Source : Insee RP 1999 et 2008 Un pays qui traditionnellement comprend peu d appartements mais dont le nombre a presque doublé entre 1999 et 2008 La Bretagne se distingue du territoire national par un fort attachement à la maison individuelle (56 % en France contre 73% en Bretagne). Cette caractéristique est encore plus prégnante sur le pays de Brocéliande où 87,2% des logements sont des maisons contre 72,8 % en moyenne sur le territoire breton. Néanmoins, cette particularité tend à s estomper. Entre 1999 et 19

20 2008, le nombre d appartements a crû de +146%, dans le Pays de Brocéliande (contre +24% en Bretagne), tandis que le parc de maisons a progressé à un rythme légèrement supérieur à la moyenne régionale (+19% contre +15% en Bretagne). Toutefois, la proportion d appartements dans le parc total de logements du territoire reste plus de deux fois plus faible que sur l ensemble de la région, à 12,8% contre 27,2%. 100% 80% 60% 40% 20% 0% 3,0 6,9 1,2 6,0 3,4 10,9 1,7 10,1 20,3 20,2 22,2 21,7 69,8 72,6 63,5 66, Pays de Brocéliande Bretagne Logés gratuitement Locataires HLM Locataires privés Propriétaires occupants Source : Insee RP 2008 Au sein des résidences principales, des propriétaires plus nombreux En Bretagne, terre de propriétaires, la part des propriétaires est supérieure de 10 points à la moyenne nationale. Le Pays de Brocéliande comprend une part encore plus importante de propriétaires que la Bretagne puisqu en 2008, 72,6% des résidences principales (soit ) sont occupées par leurs propriétaires (66,5% en Bretagne). Cette part est en croissance par rapport à 1999, où elle était de 69,8%. Les locataires privés sont quant à eux un peu moins nombreux qu en Bretagne (-1,5 point). On observe surtout une proportion de locataires HLM significativement moins élevée sur le territoire brécilien que sur l ensemble de la Bretagne (6,0% en 2008, contre 10,1% dans la région). De nombreux propriétaires de moins de 40 ans dans le Pays de Brocéliande Le territoire brécilien se caractérise de manière générale par une proportion élevée de propriétaires occupants de moins de 40 ans (24% en 2008 contre 16% sur l ensemble de la Bretagne). Cela traduit l afflux de jeunes ménages primo-accédants dans ce pays situé en 3 ème et 4 ème couronnes rennaises et dont les ressources ne leur permettent pas d acquérir un logement à plus grand proximité de la métropole. La part de jeunes propriétaires est sensiblement plus faible à l Ouest du pays, dans les communes les plus éloignées de l influence rennaise, ainsi que dans les communes principales du pays, (16% à Saint-Méen-le- Grand, 17% à Montauban-de-Bretagne et Montfortsur-Meu, ou encore 18% à Paimpont et Plélan-le- Grand). A l inverse, les taux de propriétaires de moins de 40 ans les plus élevés se situent dans certaines petites communes périphériques de Montauban (41% à Saint-M Hervon, 39% à La Chapelle-du-Lou) ou plus proches du bassin rennais (36% à Treffendel, 33% à La Chapelle-Chaussée ). Une offre de logements sociaux inférieure à la moyenne régionale En Bretagne, les logements sociaux sont majoritairement situés dans les grandes agglomérations où s est concentré l effort de reconstruction après-guerre. Par conséquent, les pays ne comprenant pas de métropoles comptent en général moins de logements sociaux. C est le cas du pays de Brocéliande puisqu en 2008, les HLM représentent 6,0% du parc de résidences principales (RP), soit 4,1 points de moins que la moyenne bretonne (10,1 %). L offre de logements sociaux apparaît répartie dans les cinq intercommunalités qui composent le pays, Montfort Communauté étant néanmoins la mieux dotée avec un taux de 7,3 %. Le logement social en 2008 : Nombre d Habitations à Loyer Modéré (HLM) Part des HLM dans le parc de RP Part des HLM dans le parc locatif en RP Pays de Brocéliande ,0% 22,9% CC du Pays de Saint Méen le Grand 267 6,3% 21,3% CC Montfort Communauté 647 7,3% 28,3% CC du Pays de Montauban de Bretagne 255 6,3% 22,6% CC de Brocéliande 301 4,7% 19,6% CC du Pays de Bécherel 183 4,5% 18,1% Bretagne ,1% 31,8% Source : Insee, recensements de la population 1999 et

21 Aucune commune soumise aux lois SRU et DALO en 2011 Document de travail soumis au débat version du 28/10/2013 Les communes soumises à la loi SRU ont pour obligation de compter, au sein de leur parc de logements, 20% de logements sociaux, celles qui ne respectent pas ce taux sont soumises à un prélèvement. Les communes peuvent réduire le montant du prélèvement, voire l annuler si elles prouvent leurs efforts financiers afin de rattraper leur retard (subventions foncières pour la construction de logements sociaux, viabilisation des terrains ). A partir du 1 er janvier 2014, les communes soumises à la loi DALO devront également atteindre ce taux de 20% de logements sociaux. Cependant, aucune commune bretonne n est concernée par le relèvement du taux de 20 à 25% décidé par la loi de 2013 relative au renforcement des obligations de production de logement social dans les zones au marché immobilier tendu. Dans le Pays de Brocéliande, aucune commune n est soumise à cette obligation. La consommation foncière à vocation d habitat et le logement neuf Forte hausse de la production annuelle de logements et de la consommation de superficies pour l habitat mais avec une réduction de la taille des parcelles Sur la période , 275 logements étaient produits en moyenne par an. Cette moyenne a augmenté de +141% sur la période pour atteindre 662 logements commencés par an en moyenne. Cette croissance s accompagne d une forte hausse de la consommation annuelle moyenne de foncier pour l habitat, qui est passée de m² entre à m² entre Cependant, la surface de parcelle par logement est en nette baisse. Elle avait déjà chuté de 1847 m² à 1034 m² entre et , et s établit à 790 m² de moyenne entre 1998 et La SHON 2 par logement a elle aussi affiché une baisse dans un premier temps en passant de 129 m² en moyenne entre 1984 et 1990, à 112 m² entre 1991 et Elle semble désormais se stabiliser avec 115 m² en moyenne sur la période Permis de construire : la construction de logements en secteur opérationnel en progression constante Dans le Pays de Brocéliande, la part de logements autorisés en secteur diffus reste majoritaire. Cependant, le secteur opérationnel est significatif et se développe progressivement. Ainsi, la proportion de constructions en secteur opérationnel, c est-à-dire en ZAC ou lotissement, est passée de 39% entre 1984 et 1990 à 41% entre 1991 et 1997, puis 46% entre 1998 et Reprise du nombre de logements neufs autorisés en 2011 Au niveau national, l activité de la construction traverse une période de fluctuations importantes. Par conséquent les chiffres présentés doivent être interprétés avec précaution. Les tendances de la construction de logements neufs dans le Pays de Brocéliande suivent globalement celles observées en Bretagne, avec toutefois une reprise plus tardive. Ainsi, après un fort recul entre 2005 et 2010 (-62% de logements autorisés), on constate une reprise de la construction de logements neufs en 2011 (dès 2010 sur l ensemble de la Bretagne), principalement sur les logements autorisés, tandis que le nombre de logements commencés croît très légèrement. La construction neuve de logements en 2011 dans le Pays de Brocéliande : - logements autorisés : 523 individuels et 54 collectifs, - logements commencés : 441 individuels et 65 collectifs. Indicateurs de fragilité et de tension La construction de logements neufs dans le Pays de Brocéliande Logements autorisés Logements commencés Des logements vacants plus nombreux au Sud et à l Ouest du Pays de Brocéliande Source : DREAL Bretagne Sit@del 2 (logements ordinaires) En 2008, 6,1% du parc de logements du Pays de Brocéliande est composé de logements vacants, situant le territoire dans la moyenne régionale (6,2%). En 9 ans, leur nombre a en revanche progressé plus rapidement, de +35,5%, passant de à (+24% en Bretagne). Ils sont moins nombreux notamment dans la partie Est du territoire, la plus proche de l influence rennaise, tandis que les taux les plus élevés de logements vacants sont observés dans les franges Ouest et dans une moindre mesure Sud du territoire. Avec 12,8%, la commune de Muel enregistre le taux le plus haut. 2 - La surface hors œuvre nette (SHON) indique la superficie des planchers pour les projets de construction immobilière. Elle est aujourd hui remplacée par la Surface de Plancher (SP). 21

22 23, soit près de la moitié des communes du pays, présentent un taux de logements vacants inférieur à 6% ; 13 communes, un taux inférieur à 4%. Le pôle de Montfort-sur-Meu affiche un taux de vacance de 5,6%. Ces taux faibles concernent notamment Montfort Communauté, ainsi que les communautés de communes du Pays de Bécherel et de Montauban-de- Bretagne. Ils sont synonymes d une tension forte sur le marché du logement. A l inverse, 11 communes, soit plus du quart des communes du pays, présentent un taux de logements vacants supérieur à 7% ; 6 communes, un taux supérieur à 9%. Ce constat concerne essentiellement les communautés de communes du Pays de Saint Méen-le-Grand et de Brocéliande, ainsi que la commune de Bécherel (11,5%). Ces taux élevés concernent à la fois de petites communes rurales 3 et des pôles secondaires plus importants comme Saint Méen-le-Grand (qui voit passer son taux de vacance de 7,5% en 1999 à 10,4% en 2008), Plélan-le-Grand (8,5% en 2008) ou Paimpont (7,7%). Ce phénomène de vacance élevée est observé y compris sur les communes qui connaissent des évolutions démographiques positives. Il peut alors traduire un problème d inadéquation entre ces logements et les aspirations des populations, qui préfèrent souvent un logement neuf prenant en compte les nouvelles normes d habitabilité à un logement vacant ancien dont la réhabilitation pourrait s avérer très onéreuse. Peu de résidences secondaires, toutefois plus nombreuses dans la partie Sud-Ouest du pays En 2008, seulement 3,9% du parc de logements du Pays de Brocéliande est composé de résidences secondaires, soit une part nettement inférieure à la moyenne régionale (13,5%). En 9 ans, leur nombre a de plus diminué de -28%, passant de à (contre +17% de moyenne régionale). On observe toutefois des disparités entre les deux tiers Nord-Est du territoire, dans lesquels les résidences secondaires sont très peu nombreuses, et une partie Sud-Ouest où les taux sont sensiblement plus élevés. Ce qui peut sans doute s expliquer par la proximité de la forêt de Paimpont, attrait touristique majeur du pays. On relève ainsi par exemple 18,5% de résidences secondaires à Paimpont, 12,2% à Maxent et 11,8% à Saint-Gonlay. ZOOM sur les jeunes : 389 places au sein des logements dédiés aux jeunes Recensement du nombre de places au sein des unités résidentielles : ALT (aide au logement temporaire) Auberge de jeunesse Logement en ville (hors CROUS et FJT) Résidence sociale FJT Centre AFPA Internat CFA Internat lycée privé Internat lycée public Résidence étudiante autre Logement en ville CROUS Résidence CROUS TOTAL Pays de Brocéliande Bretagne % Brocéliande en Bretagne 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 7,5 1,9 0,0 0,0 0,1 0,0 0,7 Source : "Diagnostic des logements pour les jeunes en Bretagne", Conseil régional de Bretagne, Etude TMO, Le chiffre est alors à nuancer car il correspond à un faible nombre de logements vacants. 22

23 Le Pays de Brocéliande propose 389, soit 0,7%, des places pour les jeunes au sein d unités résidentielles que compte la Bretagne. Ce chiffre est inférieur à celui des effectifs de la population potentiellement intéressée par ces logements dans le Pays de Brocéliande, qui représente 1,9% des effectifs bretons. Le concept de «taux de couverture» utilisé ci-après définit le ratio entre l offre de places (logement et hébergement) à destination des jeunes et le nombre de jeunes potentiellement concernés. L enjeu du ratio tient donc à l appréciation des écarts selon les territoires et non à une mesure objective d un taux de couverture (les besoins peuvent aussi être couverts par des solutions de logement «classiques»). Le pays se distingue particulièrement par son taux de couverture très élevé en places d internat pour les apprentis (176% contre 12% sur l ensemble de la Bretagne), ce qui s explique par la nature des formations dispensées dans les CFA du pays, pour certaines d échelle et d aire de recrutement régionales. Ainsi, si 90 apprentis sont recensés comme domiciliés sur le pays, 158 places sont proposées en internat CFA pour les apprentis provenant de communes plus éloignées. On note en revanche une faible couverture en places d internat pour les lycéens, tandis que le Pays de Brocéliande est le seul à ne pas proposer de places en logements destinés à l insertion des jeunes actifs, malgré leur présence significative sur le territoire. Taux de couverture du logement dédié aux jeunes au sein du Pays de Brocéliande : Nombre de la population observée Pays de Brocéliande Bretagne Nombre de places totales Pays de Brocéliande Bretagne Taux de couverture Bretagne Pour les lycéens En internats : % 18% Pour les apprentis En internats CFA : % 12% Pour les étudiants 97 En résidences étudiantes, résidences et logements CROUS : 10 Pour les jeunes actifs En logements destinés à l'insertion des jeunes : 0 Source : "Diagnostic des logements pour les jeunes en Bretagne", Conseil régional de Bretagne, Etude TMO, % 26% % 2% 2. OFFRE DE SOINS Deux établissements hospitaliers mais pas de services de chirurgie, de maternité et d urgences L offre hospitalière du Pays de Brocéliande repose sur deux hôpitaux, situés à Saint-Méen-le-Grand et Montfort-sur-Meu. Ces derniers ont uniquement des activités relevant de la médecine mais ne possèdent pas de services de chirurgie, d obstétrique, ni de services et équipements d urgences médicales. Pour accéder à ces soins, les habitants du pays se tournent principalement vers les établissements rennais, qui sont relativement proches. Sur le territoire brécilien, les résidents ont par ailleurs accès à des soins en psychiatrie dans des Centres Médico- Psychologiques pour adultes ou enfants. Etablissements hospitaliers CH de Montfort-sur-Meu : médecine CH de Saint-Méen-le-Grand : médecine Sites de structures et équipements d urgence - Source : ARS de Bretagne, données 2010 Des densités de médecins généralistes et d infirmiers libéraux nettement inférieures aux moyennes régionales En considérant les chiffres BPE-INSEE 2010, les densités de médecins généralistes et d infirmiers libéraux s établissent respectivement à 7,4 et 10,5 pour habitants dans le Pays de Brocéliande, contre 9,9 et 13,3 sur l ensemble de la Bretagne. Concernant les médecins généralistes, le niveau d offre apparaît homogène sur le territoire, avec des densités intercommunales comprises entre 7,7 et 8,3 pour habitants, à l exception de la CC de Brocéliande, où elle n est que de 5,7 malgré les 9 médecins omnipraticiens en exercice. Selon les chiffres 2011 du Conseil National de l Ordre des Médecins (CNOM) 4, en Bretagne, un bassin de vie compte en moyenne 4,2 médecins généralistes pour habitants. Dans le Pays de Brocéliande, quatre bassins de vie, soit la majorité du territoire, sont considérés par le CNOM comme en situation de densité faible (ie, inférieure à la moyenne régionale) : Montauban-de-Bretagne, Saint-Méen-le-Grand, Plélan-le-Grand, Montfort-sur-Meu. 4 - La source et l année de référence étant différentes de celles évoquées précédemment, des différences peuvent exister entre les densités de professionnels de santé mentionnées ici et celles citées plus haut. 23

24 Bassins de vie bréciliens en densité faible de médecins généralistes en 2011 Montauban-de-Bretagne : densité = 3,7 / moyenne d âge = 58 ans Montfort-sur-Meu : densité = 3,7 / moyenne d âge = 54 ans Plélan-le-Grand : densité = 2,5 / moyenne d âge = 53 ans St-Méen-le-Grand : densité = 4,0 / moyenne d âge = 51 ans Source : Atlas de la démographie médicale, Conseil National de l Ordre des Médecins, 2011 Les infirmiers libéraux sont implantés de manière nettement plus inégale au sein du pays. Les densités intercommunales varient en effet du simple au double (7,7 pour hab. dans la CC de Montauban contre 14,8 dans celle de Bécherel). Néanmoins, le pays apparaît bien doté en Services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), avec trois services répartis sur l ensemble du territoire et une capacité de 134 places, soit 26 places pour habitants de 75 ans ou plus, qui situe le pays au-dessus de la densité régionale (20 places pour habitants de 75 ans ou plus). Le maintien, voire le renforcement, de l offre de santé de premier recours, notamment médecins généralistes et infirmiers libéraux, constitue donc un enjeu important dans le Pays de Brocéliande. 24

25 Le zonage réalisé par l ARS en 2011, fondé à la fois sur le niveau actuel de l offre de soins de premier recours et les tendances d évolution perçues sur les territoires, permet d affiner ces observations. Ainsi, dans le Pays de Brocéliande, la zone de Plélan-le-Grand est jugée prioritaire, ce qui corrobore les observations précédentes (densité de médecins généralistes la plus faible au Sud du pays). Une densité de pharmacies inférieure à la moyenne bretonne Le Pays de Brocéliande apparaît relativement sous-équipé en pharmacies par rapport à la moyenne régionale, avec une densité de 2,8 pour habitants, contre 3,8 en Bretagne. La répartition des officines et les densités par habitant sont homogènes à l échelle intercommunale. Nota : cette répartition territoriale et la relative faiblesse de l offre s expliquent en majeure partie par la réglementation en vigueur concernant l implantation des pharmacies en France, qui conditionne l ouverture d officines à des seuils minimum de population à l échelle communale. Une commune doit notamment atteindre habitants pour qu une première ouverture soit autorisée, or seules 10 communes sur 43 dépassent ce seuil dans le Pays de Brocéliande, d où le grand nombre de communes non dotées d officine pharmaceutique sur le territoire. Une densité de médecins spécialistes libéraux très faible En 2009, on recense dans le Pays de Brocéliande 13 médecins spécialistes libéraux* pour habitants, contre 71 en moyenne sur l ensemble de la Bretagne. Sur trois spécialités parmi les plus fréquemment consultées, le Pays de Brocéliande est dépourvu de psychiatre et de pédiatre libéraux. On recense par ailleurs seulement deux gynécologues, exerçant à Paimpont et Montfort-sur-Meu, soit une densité de 2,8 pour habitants dans le pays, contre 5,4 à l échelle régionale. Pour accéder à ce type de soins spécialisés, les résidents bréciliens se dirigent principalement vers le Pays de Rennes, où l offre tant libérale qu hospitalière est dense. * Praticiens exerçant en dehors des établissements sanitaires (hôpitaux, cliniques ) Sources : BPE 2010, Insee - Diagnostic «La santé dans le Pays de Brocéliande», ORSB,

26 Une offre de soins dentaires sensiblement inférieure à la moyenne régionale et très inégale sur le territoire Dans le Pays de Brocéliande, la densité de chirurgiens-dentistes est de 5,4 pour habitants, contre 6,2 en Bretagne. On constate en outre d importantes disparités territoriales dans l implantation de ces praticiens. Ainsi, les CC de Montfort (18 dentistes) et de Montauban affichent des densités de 7,7 et 7,8 pour habitants, tandis que celles de Bécherel (3 dentistes) et de Brocéliande enregistrent des densités de 2,5 et 2,8, très inférieures donc à la moyenne bretonne. Des services de transport médicalisé bien présents sur l ensemble du territoire Avec 16 services d ambulances recensés en 2010, le Pays de Brocéliande affiche une densité de 22,6 pour habitants, nettement supérieure à la moyenne régionale (14,2 pour ). Ces services, par définition mobiles, sont en outre implantés sur l ensemble du territoire, au nombre de deux ou plus dans chaque intercommunalité. Ceci semble constituer un atout intéressant pour le territoire, les services de transports médicalisés constituant un maillon essentiel du système de santé, support de la mobilité et de l accessibilité aux soins, notamment pour des personnes à mobilité réduite, et pouvant concourir à compenser la polarisation de certains professionnels et équipements de santé dans les principales communes, voire à l extérieur du pays : chirurgie, médecins spécialistes, maternités, etc. Un équipement en EHPAD supérieur à la moyenne régionale Avec 11 Etablissements d Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes, soit une densité de 20,1 pour personnes âgées de 75 ans ou plus, le Pays de Brocéliande est bien doté au regard de l ensemble de la Bretagne (16,3 pour ). On observe de plus une répartition territoriale équilibrée de ces structures, qui sont implantées sur l ensemble du territoire. Par ailleurs, la population du Pays de Brocéliande apparaît nettement plus jeune que sur l ensemble de la Bretagne. En effet, en 2008, 11,1% des Bréciliens sont âgés de 60 à 74 ans et 7,7% d entre eux ont 75 ans ou plus (contre respectivement 14,4 et 9,6% en Bretagne). Ces tendances devraient de plus se prolonger d après les projections à l horizon 2040 réalisées par l INSEE, qui prévoient une part de personnes de 60 ans ou plus de 27% dans le Pays de Brocéliande, contre 33% à l échelle régionale. Le niveau d équipement en EHPAD semble donc très bon, tant à l heure actuelle qu au regard des perspectives démographiques du territoire. 26

27 3. ÉTABLISSEMENTS D ENSEIGNEMENT Un bon niveau d équipement en écoles préélémentaires et élémentaires dans le Pays de Brocéliande La Bretagne est une région dans laquelle la scolarisation en maternelle est l une des plus élevées, en particulier concernant les enfants de moins de trois ans, bien que celle-ci recule, comme sur l ensemble de la France. Le Pays de Brocéliande est bien équipé en écoles préélémentaires, avec une densité de 6,8 établissements pour habitants, contre 6,0 en Bretagne en Seules 15 communes, parmi les moins peuplées du pays et principalement situées dans les CC du Pays de Bécherel et du Pays de Saint-Méen-le-Grand, en sont dépourvues. Le pays apparaît également bien équipé en écoles élémentaires, au nombre de 7,1 pour habitants en 2010, contre une densité de 6,4 pour à l échelle régionale. Ce niveau élevé d équipement est un atout compte tenu de la forte croissance démographique observée sur le territoire entre 1999 et 2009 (+22,5% contre +8,3% pour la Bretagne) et de la part importante de jeunes de 0 à 14 ans, qui représentent 22,6% de la population du pays (contre 18,1% des Bretons). Chaque intercommunalité compte au minimum huit écoles élémentaires et seules treize communes, dont la population est comprise entre 96 et 1021 habitants, en sont dépourvues, tandis que cinq communes possèdent des classes de RPI dispersé*, c est-à-dire une école ne dispensant pas tous les niveaux pédagogiques. Le Regroupement Pédagogique Intercommunal (RPI) dispersé consiste à rassembler les élèves de plusieurs communes, pour chaque niveau pédagogique, au sein de l école d une des communes : ainsi, chaque commune conserve son école mais tous les niveaux n y sont pas enseignés. Un bon niveau d équipement en lycées, essentiellement professionnels, techniques et agricoles Le Pays de Brocéliande apparaît bien équipé en lycées en termes de densité, avec 17,2 établissements pour jeunes de 15 à 19 ans en 2010, contre 12,9 en moyenne en Bretagne 5. Cette densité est cependant inférieure à la moyenne régionale concernant les lycées généraux et technologiques. En effet, cinq des sept établissements du pays sont des lycées professionnels, techniques ou agricoles. Ces établissements sont implantés dans trois communes : Montfort-sur-Meu, Saint-Méen-le-Grand et Montauban-de- Bretagne. On constate toutefois la forte attractivité des établissements rennais, nombreux et proposant des formations très diversifiées. Le territoire fait ainsi partie des pays bretons qui connaissent la plus forte évasion d élèves. Source : SCoT du Pays de Brocéliande, rapport de présentation, diagnostic approuvé le 8 décembre Source des chiffres de population de ans : Insee, RP

28 2010 Total Lycées* Densité rapportée aux ans** Total des effectifs Part des effectifs du pays en Bretagne 6 Pays de Brocéliande 7 17, ,5% Bretagne , % *Source : Conseil régional de Bretagne. ** Nombre d établissements pour habitants âgés de 15 à 19 ans (données population INSEE RP 2009). En 2010, les lycées du pays de Brocéliande réunissent un total de élèves, soit 1,5% des effectifs bretons (une part sensiblement inférieure à celle des ans du pays en Bretagne, de 2,1%). 64,5% d entre eux sont répartis dans les établissements privés sous contrats. Les villes de Montfort-sur-Meu et de Montauban-de-Bretagne rassemblent respectivement 42,2% et 40,1% des élèves Effectifs des lycées publics Part des effectifs du pays parmi les effectifs bretons des lycées publics Effectifs des lycées privés sous contrat Part des effectifs du pays parmi les effectifs bretons des lycées privés Pays de Brocéliande 775 1,0% ,1% Bretagne % % Source : Conseil régional de Bretagne. Les effectifs des lycées publics du Pays de Brocéliande progessent légèrement jusqu en 2006 pour chuter ensuite jusqu en La période récente marque une reprise de la croissance des effectifs. Les lycées privés connaissent des variations importantes de leurs effectifs, inverses au phénomène observé pour les établissements publics : après une baisse entre 2003 et 2006, particulièrement marquée cette dernière année, les effectifs repartent à la hausse jusqu en 2009, pour diminuer à nouveau sur la période récente. Effectifs 2010 Effectifs lycée public : Lycée d enseignement général René Cassin à Montfort-sur-Meu lycées privés sous contrat (7 jusqu en 2005) : Montauban-de-Bretagne : - Lycée d enseignement agricole Saint Nicolas La Providence - Lycée et section d enseignement professionnel La Providence - Maison Familiale Rurale d Education et d Orientation Saint Méen-le-Grand : - Lycée d enseignement professionnel Notre Dame* - Maison Familiale Rurale d Education et d Orientation Montfort-sur-Meu : - Maison Familiale Rurale d Education et d Orientation - CFTA Breteil : - Institut Rural d Education et d Orientation Source : Conseil régional de Bretagne *Le lycée Notre Dame de Saint Méen-le-Grand est labellisé lycée des métiers de la restauration et du service (liste arrêtée au 1 er septembre 2010 source : Rectorat d académie de Rennes/DAFPIC) 7. Une offre de formation diplômante réduite dans le Pays de Brocéliande Le Pays de Brocéliande, situé à proximité du pôle universitaire rennais, dispose d une offre de formation diplomante réduite. Trois BTS (Brevets de Technicien Supérieur), dont deux BTS agricoles, sont enseignés dans les lycées du pays. Par ailleurs, plusieurs CFA (Centres de Formation des Apprentis) sont présents sur le territoire et proposent de la formation continue. Source : «Enseignement supérieur et territoires : enjeux et défis pour la Bretagne», par le Conseil économique, social et environnemental, Région Bretagne, mars A titre de repère, la part de la population des ans du Pays de Brocéliande parmi la population bretonne des ans était de 2,1% en 2009 (soit jeunes - données INSEE, RP 2009). 7 - Le label «lycée des métiers» qualifie certains établissements qui offrent une palette étendue de formations et de services, grâce notamment à un partenariat actif, tant avec le milieu économique qu'avec les collectivités territoriales, et en premier lieu la Région Bretagne. Le label met en évidence la cohérence d'une offre de formation, la prise en compte des attentes des élèves et l'adaptation aux besoins des employeurs. Il constitue un indicateur d'excellence pour les voies technologique et professionnelle. Les critères qui permettent à un lycée d'obtenir ce label sont des éléments clefs pour faciliter l'insertion des jeunes dans le monde du travail. Pour plus d informations : 28

29 4. CULTURE Le diagnostic suivant, portant sur le domaine culturel, ne constitue qu une vision partielle de la vitalité du territoire telle que perçue par la Direction de la culture du Conseil régional. Elle ne saurait illustrer de façon exhaustive la réalité et l activité de celui-ci en matière artistique et culturelle. Malgré la proximité de la métropole rennaise et son caractère centralisateur, le Pays de Brocéliande parvient à maintenir des activités culturelles pérennes bien en prise avec l identité du territoire. La diversité et la qualité des projets artistiques et culturels semblent démontrer que le Pays de Brocéliande réussit mieux que d autres à ne pas «subir» l attractivité culturelle de Rennes et à exister sur le plan culturel tout en ayant une certaine exigence artistique. Principaux équipements structurants et/ou projets artistiques et culturels en Pays de Brocéliande : L Aparté, lieu d expositions d art contemporain L Avant-Scène, centre culturel de Montfort sur Meu Festival de la Gallésie en fête Etangs d art (biennale d art contemporain) Présence de nombreuses librairies indépendantes Indicateurs Conseil régional - Année 2011 (programme 711) : Nombre de demandes de subventions: 12 Nombre de projets aidés : 6 Total des aides en fonctionnement : euros Indicateurs Conseil régional - Année 2011 (programme 714 : cinéma, audiovisuel, livre, disque, radios) : Nombre de projets aidés : 5 Total des aides en fonctionnement : Total des aides en investissement (dont aides aux salles de cinéma et films) : SPORT Première région sportive de France avec licences dans plus de clubs, la Bretagne compte près de 2 millions de pratiquants réguliers (2 Bretons sur 3). Elle compte également près de 300 sportifs de haut niveau, des équipes professionnelles, 86 ligues et comités régionaux, plus de emplois liés aux activités physiques et sportives, plusieurs milliers de bénévoles et d éducateurs professionnels. La Bretagne se distingue dans le football, le cyclisme, la voile, le canoë kayak mais s attache également à développer toutes les disciplines y compris celles ancrées dans la tradition, notamment la lutte gouren et les jeux traditionnels. Le sport étant un vecteur important de vie sociale et économique, le Conseil régional de Bretagne a donc souhaité s engager dans la construction et le développement d une politique sportive de qualité. Depuis 2006, alors que le sport est une compétence partagée et choisie par le Conseil régional, ce dernier contribue à la promotion, au développement et à la démocratisation des pratiques sportives. Ainsi en 2012, près de 22 programmes budgétaires de la collectivité ont participé au développement du sport pour un montant de 31 millions d euros. Le nouvel engagement de la Région en faveur d une politique sportive régionale réaffirmée se décline opérationnellement en trois axes : - Un effort d équipement et de soutien aux pratiquants sur l ensemble du territoire pour le développement de la pratique de toutes et tous (partie A). - Un soutien marqué à l excellence sportive (partie B). - Une contribution au rayonnement du sport en Bretagne. 29

30 A. Le sport pour tous 2009 Pays de Brocéliande Part bretonne Bassin de natation 5 2,0% Courts de tennis 25 1,5% Boucle de randonnées 83 3,9% Equipement d'athlétisme 7 1,4% Equipement de cyclisme 3 2,6% Equipement équestre 10 1,5% Parcours de Golf 0 0,0% Parcours sportif/santé 5 3,3% Salle de combat 6 1,8% Salle multisports 28 2,3% Site d'activités aquatiques et nautiques Skate park & vélo Freestyle 6 0,4% 3 1,5% Terrain de grands jeux (1) 74 2,4% Terrain extérieur de petits jeux collectifs (2) 5 0,5% Population ,3% > Les équipements : un territoire relativement peu doté en équipements sportifs, à l exception des boucles de randonnée et parcours sportifs et de santé Le Pays de Brocéliande possède relativement peu d équipements sportifs au regard de sa population en En effet, les seules activités pour lesquelles le taux d équipements - en part bretonne - est supérieur au poids démographique du pays en Bretagne, soit 2,3%, sont les parcours sportifs et de santé (3,3 % des équipements régionaux) et les boucles de randonnée (3,9%). En revanche, le territoire est très peu équipé en sites d activités nautiques et aquatiques (0,4%) et terrains extérieurs de petits jeux collectifs (0,4%), tandis qu il est dépourvu de parcours de golf. Source : Ministère en charge des sports - RES. (1) Football, rugby, baseball, hockey sur gazon. (2) Basket-ball, handball, volley-ball, beach-volley. > Zoom sur les centres aquatiques : En 2009, le Pays de Brocéliande possède 4 des 110 équipements aquatiques régionaux (ou projets). Il dispose de deux piscines extérieures, une piscine dédiée à l apprentissage et aux pratiques sportives ainsi qu une piscine davantage vouée aux pratiques ludiques et sportives. Action de la Région Bretagne : L action de la Région Bretagne se traduit notamment par un soutien à l effort d équipement des territoires (voir page suivante). Les centres aquatiques ainsi que les terrains de grands jeux synthétiques entrent dans ce cadre. Centres aquatiques soutenus entre 2005 et 2013 au titre du programme 751 : - Pays de Brocéliande : 1 à Montfort-sur-Meu - Bretagne : 28 Terrains de grands jeux synthétiques soutenus entre 2007 et 2013 : - Pays de Brocéliande : 0 - Bretagne : 33 30

31 > Zoom sur les terrains de grands jeux : un pays bien doté en terrains de grands jeux Le Pays de Brocéliande enregistre une densité en terrains de grands jeux légèrement plus forte que la densité bretonne, de 10,4 terrains pour habitants contre 9,5 de moyenne régionale. La majorité des communautés de communes comptent donc des densités supérieures à la densité régionale, le maximum étant atteint par celle du Pays de Saint Méen le Grand avec 14,1 terrains pour habitants. Montfort Communauté possède l unique densité du territoire inférieure à la moyenne régionale. > Les clubs Selon un recensement effectué en 2012 par les ligues et comités régionaux, la Bretagne compte clubs 8. Le Pays de Brocéliande en réunit 172, soit 2,6% des clubs bretons, un taux comparable au poids démographique du pays en Bretagne qui de 2,3%. Comme en Bretagne, les clubs de football sont les plus nombreux sur le territoire. Au nombre de 28, ils représentent plus de 16% des clubs sportifs du pays et 2,5% des clubs de football bretons. Les clubs les plus nombreux (hors multisport) : Pays de Brocéliande : 28 clubs de football. 15 de basket-ball. 14 de cyclotourisme. 12 d équitation. 9 de badminton. Bretagne : clubs de football. 447 d équitation. 400 de tennis. 280 de cyclotourisme. 236 de basket-ball. Par ailleurs, le territoire se distingue des autres pays bretons en réunissant 9 : - 15 des 236 clubs régionaux de basket-ball, soit 6,4% des clubs bretons, un taux plus élevé que le poids démographique en Bretagne des 280 clubs régionaux de cyclotourisme, soit 5% des clubs bretons des 168 Fédérations sportives multisports (UFOLEP) régionales, soit 6,5% des UFOLEP bretonnes. Enfin, il accueille une discipline peu répandue en Bretagne, le football gaëlique (1 des 6 clubs bretons). B. Le sport de haut niveau Le sport de haut niveau du Pays de Brocéliande est caractérisé par des activités de pleine nature. > Les équipes seniors féminines et masculines disputant un championnat de France annuel par équipe de club dans l une des trois premières divisions (professionnelles ou non) du Pays de Brocéliande en 2012/2013 : 1 re division - Athlétisme : Haut Bretagne Athlétisme (Elite toutes catégories mixte) Siège social du club : Tréffendel 2 ème division - Kayak Polo : Brocéliande (N2 Hommes) > Les sportifs de haut niveau : 280 sportifs bretons sont inscrits sur les listes ministérielles des «sportifs de haut niveau» 10. Le Pays de Brocéliande en rassemble 3 d entre eux, dont deux en canoë kayak. 8 - Données non exhaustives. 9 - Disciples pour lesquelles la part des clubs du pays en Bretagne est nettement plus élevée que le poids démographique du territoire en Bretagne La Région Bretagne apporte son soutien à l excellence sportive et notamment aux sportifs de haut niveau et aux clubs bretons de haut niveau. Dans le cadre de sa politique sportive, elle a décidé de soutenir les athlètes listés «sportifs de haut niveau» non professionnels, soit 250 sportifs bretons. 31

32 > Les centres d entraînement et de formation des clubs «phares» (CEFC) : La Bretagne compte 8 clubs labellisés CEFC en 2012/2013 mais aucun ne se trouve dans le Pays de Brocéliande. Par ailleurs, la Bretagne dénombre 32 structures d entraînement des Parcours de l Excellence Sportive (PES liste actualisée en octobre 2012). Si le Pays de Rennes en réunit à lui seul plus du tiers, le Pays de Brocéliande en compte aucune. > Une manifestation majeure : Concours Hippique de Sauts d'obstacles National Pro - Elite Grand Prix. L action de la Région Bretagne : Le schéma régional des équipements sportifs est né d une concertation entre les départements bretons, les agglomérations, les principales villes et le mouvement sportif. Il se traduit notamment par un effort d équipement et de soutien aux pratiquants sur l ensemble du territoire pour le développement de la pratique de toutes et de tous. Ce schéma s organise autour de plusieurs niveaux d équipement et notamment autour : - Des équipements d intérêt régional : - Les centres aquatiques : La cartographie des équipements aquatiques en 2004/2005 montrait un déficit et un vieillissement des piscines sur le territoire breton. S appuyant sur ce constat la Région apporte son soutien, dans le cadre de sa politique sportive, à des projets de centres aquatiques lorsqu il s agit d équipements qui ont un réel caractère sportif (possédant un bassin dédié au sport). Bénéficiaires du pays entre 2005 et 2013 au titre du programme 751 : l espace aquatique Océlia de Montfort-sur- Meu (28 en Bretagne). 6. COMMERCES ET SERVICES DE PROXIMITÉ Jeunesse : une offre de structures collectives d accueil de la petite enfance peu développée ; un site d information de la jeunesse sur le territoire et la proximité du bassin Rennais bien équipé en la matière Un faible équipement en structures collectives d accueil des enfants d âge préscolaire : Le Pays de Brocéliande apparaît très peu équipé en matière d accueil de la petite enfance au regard de l ensemble régional, avec une densité de 1,4 place pour 100 enfants de 0 à 4 ans, la plus faible des pays bretons (5,5 en Bretagne). Le pays compte seulement 5 établissements totalisant 81 places, situés dans les quatre intercommunalités les plus à l Est du territoire, celle de Saint-Méen-le-Grand en étant quant à elle dépourvue. Le Pays de Brocéliande se caractérisant par une proportion plus élevée qu en moyenne bretonne de jeunes enfants dans sa population totale, l offre d accueil de la petite enfance semble ainsi constituer un enjeu important pour le territoire. Nota : les assistantes maternelles indépendantes, non prises en compte ici, proposent une offre d accueil complémentaire des jeunes enfants, qui peut être importante sur certains territoires. Un Point Information Jeunesse à Plélan-le-Grand et la proximité des services rennais : Le réseau Information Jeunesse au 31 mars 2012 : Le Pays de Brocéliande accueille un Point Information Jeunesse, situé dans la commune de Plélan-le-Grand au Sud du pays. Par ailleurs, les résidents du Nord du territoire ont accès au PIJ de Plouasne tout proche, tandis que la population brécilienne bénéficie également de la proximité géographique des nombreuses structures d information et d orientation des jeunes implantées dans le Pays de Rennes. 32

33 Une offre commerciale alimentaire satisfaisante Document de travail soumis au débat version du 28/10/2013 Une bonne offre en matière d alimentation générale, toutefois plus faible qu en moyenne régionale en matière d épiceries-supérettes : 2010 Hypersupermarchés Densité par habitant* Pays de Brocéliande 18 2,5 Bretagne 758 2,4 * Nombre de commerces pour habitants Source : INSEE, BPE 2010 L équipement du Pays de Brocéliande en commerces généralistes apparaît satisfaisant, avec une densité de Grandes et Moyennes Surfaces comparable à la moyenne régionale, mais relativement moins d épiceries et supérettes. Les CC de Montfort et de Saint-Méen-le-Grand apparaissent particulièrement bien dotées, concentrant notamment 11 supermarchés sur les 18 que compte le pays. En revanche, la partie Sud du territoire CC de Brocéliande se caractérise par un niveau d offre plus faible, avec trois supermarchés (soit une densité de 1,9 pour habitants) et une épicerie (densité 0,6) Supérettes et épiceries Densité par habitant* Pays de Brocéliande 15 2,1 Bretagne 904 2,9 Des boulangeries et boucheries-charcuteries bien présentes sur l ensemble du territoire : L offre de commerces alimentaires de proximité apparaît également satisfaisante dans le Pays de Brocéliande, où l on compte 7,1 boulangeries et 3,5 boucheries pour habitants, contre respectivement 8,2 et 3,3 en Bretagne. Cette offre est en outre bien présente dans tout le pays. En effet, malgré une densité par habitant sensiblement plus faible que la moyenne bretonne, chaque intercommunalité compte au minimum 7 boulangeries, tandis que l équipement en boucheries-charcuteries est élevé au regard de la moyenne régionale, avec 4 commerces ou plus dans chaque EPCI, ce qui peut être rapproché de l importance de l élevage - notamment bovin - dans le pays. Services aux populations : une bonne offre postale mais un faible équipement en agences bancaires ; des services de l emploi-formation bien présents dans tout le pays Une bonne offre postale sur l ensemble du territoire : Avec 25 points de contact de La Poste en 2010, le Pays de Brocéliande apparaît bien doté. La densité est de 3,5 pour habitants, contre 2,9 sur l ensemble de la Bretagne, et seules certaines petites communes sont dépourvues de point de contact. Cette offre est par ailleurs répartie équitablement sur l ensemble du territoire, avec au minimum 3 points de contact par EPCI et des densités partout supérieures à la moyenne régionale (ou très proche dans la CC de Montfort, la plus peuplée) Points de contact Densité par habitant* Pays de Brocéliande 25 3,5 Bretagne 929 2,9 * Nombre de points de contact pour habitants 2010 Bureau de poste Relais poste commerçant Agence postale communale Pays de Brocéliande Bretagne

34 Une implantation nettement inférieure à la moyenne régionale des agences bancaires et caisses d épargne : Avec une densité de 3,1 pour habitants, le Pays de Brocéliande enregistre en revanche une densité de services bancaires près de deux fois plus faible que la moyenne régionale (5,9 pour ). Le constat est relativement homogène en la matière sur l ensemble du territoire. De nombreux services de l emploi et de la formation répartis sur l ensemble du territoire : Les services de Pôle Emploi ne sont par présents dans le Pays de Brocéliande. L offre en la matière est cependant très satisfaisante, grâce à la présence de six Points Accueil Emploi (PAE) situés à Saint-Méen-le-Grand, Montauban-de- Bretagne, Montfort-sur-Meu, Bréal-sous-Montfort, Irodouër et Plélan-le-Grand. L ensemble de la population brécilienne a ainsi facilement accès à ces services, ce qui constitue un atout pour le territoire. Sources : INSEE, BPE 2010 / Région Bretagne Pas de structure judiciaire dans le pays : Le Pays de Brocéliande n accueille aucun service de la justice. En effet, le Tribunal d Instance de Montfort-sur-Meu a fermé dans le cadre de la réforme de la carte judiciaire française mise en œuvre entre 2008 et Les résidents du territoire bénéficient toutefois de la proximité des structures judiciaires rennaises, composées d un Tribunal de Grande Instance (et de commerce), du Tribunal Administratif de Bretagne et du Conseil de Prud hommes de Rennes. 34

35 III. ÉCONOMIE, INNOVATION ET MARCHÉ DU TRAVAIL Forces Faiblesses ECONOMIE, ENTREPRISES ET ZAE Activité industrielle dynamique, portée par une industrie agroalimentaire fortement pourvoyeuse d emplois (axe Médréac/Saint-M Hervon/Montauban-de- Bretagne Agriculture forte Plan de Développement des zones d activités : une stratégie visant une répartition spatiale multipôlaire Les plus grandes disponibilités en foncier économique d Ille-et-Vilaine Bonne accessibilité aux zones d activités économiques (dessertes routière et ferroviaire favorables) ZAE très bien équipées (éclairage, traitement des eaux, ADSL, ) et parfois connectées à des installations terminales embranchées (ITE) pour des unités logistiques structurantes Offre de mobilité locale innovante visant à faciliter les activités économiques et les déplacements des salariés sur le pays Commune de Gaël : plate-forme logistique du distributeur Casino-Easydis, la plus grande de Bretagne avec m² d entrepôts ECONOMIE, ENTREPRISES ET ZAE Poids important de la construction Poids très important des IAA et dépendance associée Dépendance vis-à-vis de l industrie automobile Sous-représentation des services par rapport à l ensemble régional Absence d une dynamique «promotion du territoire» à l échelle pays. EMPLOI En 2008, personnes en emploi dans le Pays de Brocéliande, soit 1,5% des Bretons Emploi plus précaire qu en moyenne régionale. Part des CDI significativement inférieure au taux moyen breton Augmentation continue de l emploi privé (baisse observée sur l ensemble breton) Baisse significative de l emploi industriel, progression de l emploi EMPLOI Contrats de très courte durée Demandeurs d emploi de longue durée et senior Hausse continue du nombre de personnes en recherche d emploi dans le Pays de Brocéliande Recrutements principalement du secteur tertiaire Mobilités internes au territoire liées aux emplois crées (déficit au regard des 35

36 portée par la construction et le tertiaire. Agriculture : 11,5% de l emploi du Pays de Brocéliande mobilités vers Rennes (TER,route) ESS Un important poids de l ESS dans l économie par rapport à la moyenne régionale AGRICULTURE Diminution relative du nombre d exploitations agricoles et de la population active Production majoritairement céréalières et bovine (laitière) Développement de la filière commercialisation via circuits courts AGRICULTURE Part de l agriculture biologique plus faible qu en Bretagne TOURISME Localisation du pays à proximité de Rennes, Saint-Malo, Vannes et bonne accessibilité routière et ferroviaire atouts en matière touristique Peu d hébergements haut de gamme et offres d équipements, d animations touristiques et de restauration relativement limitées et faibles en basse saison malgré une offre en renouvellement à Montfort communauté (chambres d hôtes en forte augmentation) TOURISME Tourisme saisonnier (mai à septembre) mais volonté de se diriger vers un tourisme «des 4 saisons» Signalétique en lisière de territoire peu visible/lisible Perte de la référence au «Livre» avec le départ de la communauté de communes de Bécherel? Enjeux prospectifs Mutations du secteur IAA Développer le secteur logistique à partir des pôles identifiés sur le pays Engager le territoire dans une démarche de marketing touristique grâce à l image «Brocéliande» (label?) 36

37 1. CARACTÉRISTIQUES DE L ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE Au 31 décembre 2010, établissements sont implantés sur le Pays de Brocéliande, soit 2,0% du tissu économique régional Répartition par grands secteurs d activités : Composition du tissu économique : Spécificités du territoire : les filières sur- ou sousreprésentées par rapport à la moyenne régionale Les 10 plus grands établissements du pays au 31 décembre 2009 : 500 à 749 salariés : - Cooperl Arc Atlantique, Montfort-sur-Meu (Transformation et conservation de la viande de boucherie) 250 à 499 salariés : - Entremont alliance, Montauban-de-Bretagne (Fabrication de fromage) - Grand saloir Saint-Nicolas, Bédée (Préparation industrielle de produits à base de viande) 200 à 249 salariés : - Easydis, Gaël (Entreposage et stockage non frigorifique) 150 à 199 salariés : - Brocéliande ALH, Bécherel (Préparation industrielle de produits à base de viande) - Salaisons celtiques, Saint-Méen-le-Grand (Préparation industrielle de produits à base de viande) 100 à 149 salariés : - Montfort force unie, Breteil (Supermarchés) - Etablissements Maurice Théaud SA, Saint-Méen-le- Grand (Traitement et élimination des déchets non dangereux) - EHPAD Les Grands Jardins, Montauban-de-Bretagne (Hébergement médicalisé pour personnes âgées) - Hôpital de Saint-Méen-le-Grand Source : INSEE, Tableaux de bord des pays bretons L indice de spécificité situe les secteurs économiques du territoire par rapport à la Bretagne. Il s agit du rapport entre la part des effectifs du secteur dans l emploi total du pays et cette part à l échelle régionale. Un indice supérieur à 1 indique une sur-représentation du secteur par rapport à la moyenne régionale, un indice inférieur à 1 une sous-représentation Sources : Tableaux de bord Emploi Formation par pays (Edition 2012) réalisés conjointement par le GREF Bretagne et la Direction de l'égalité et de la formation tout au long de la vie - Conseil Régional de Bretagne Insee CLAP 2010, SIRENE

38 Les cinq premières activités économiques en termes d effectifs : Bien que situé à la périphérie de Rennes, le Pays de Brocéliande est doté d une activité économique qui lui est propre. S il connaît le 2 ème taux le plus élevé de Bretagne en matière d entreprises sans salarié (72%, la moyenne régionale étant de 66%), avec un poids important des entreprises individuelles et de l autoentreprenariat, il reste surtout caractérisé par une activité industrielle particulièrement dynamique. Portée par une industrie agroalimentaire fortement pourvoyeuse d emplois (plus de 70% des emplois industriels), l industrie regroupe 6,2% des entreprises et près du quart des effectifs salariés du pays. L activité liée à la viande concentre à elle seule plus de 10% des effectifs salariés. Le Pays de Brocéliande est le seul à avoir connu une hausse de ses effectifs salariés dans l industrie sur la période (+2,2%). Cette industrie agroalimentaire dynamique s appuie sur l agriculture, dont relèvent plus de 25% des entreprises du territoire. En revanche, le secteur tertiaire, bien que majoritaire, est nettement moins développé qu en moyenne bretonne. Il représente ainsi 58,2% des entreprises et 63,3% des salariés, contre respectivement 68% et 74% en Bretagne. D un point de vue territorial, trois pôles économiques principaux structurent le territoire : Saint-Méen-le-Grand, Montauban-de-Bretagne et Montfort-sur-Meu. Cependant, au cours de la dernière décennie, c est dans les pôles secondaires du pays que la croissance de l emploi a été la plus forte : Iffendic, Gaël, Pleumeuleuc et surtout Bréal-sous-Montfort, qui devient à présent le quatrième pôle économique brécilien, d égale importance que Saint-Méen, Montauban et Montfort. Un poids plus faible qu en moyenne régionale de la sphère publique en termes d emploi : 31/12/2009 Pays de Brocéliande Bretagne Etablissements actifs du domaine privé (part du total) (95,3%) (96,1%) Etablissements actifs du domaine public (part du total) 241 (4,7%) (3,9%) Effectifs salariés du domaine privé (part du total) (79,4%) (74,8%) Effectifs salariés du domaine public (part du total) (20,6%) (25,2%) Pas d établissement industriel à risque identifié dans le Pays de Brocéliande Au 1 er janvier 2011, aucun établissement industriel n est identifié comme présentant un risque technologique majeur dans le Pays de Brocéliande. Les établissements concernés par un Plan de prévention des risques technologiques Les établissements Seveso au 1 er janvier

39 2. DYNAMISME ÉCONOMIQUE ET ATTRACTIVITÉ Document de travail soumis au débat version du 28/10/2013 En 2011, 370 créations, soit 1,9% des créations régionales, dont 55,9% d auto-entreprenariat Principaux secteurs de création d établissements en 2011 : Source : Tableaux de bord Emploi Formation par pays (Edition 2012) Insee CLAP 2010, SIRENE Traitement GREF Bretagne La moindre tertiarisation de l économie brécilienne se retrouve dans les chiffes de la création d entreprises, au profit notamment de la construction. Il est également à noter que la création d entreprises (hors auto entreprenariat) a connu une baisse significative de 19,6% entre 2010 et 2011 dans le Pays de Brocéliande. Marché des cédants Reprises de PME : Le parc de PME bréciliennes se caractérise par un poids plus important de la construction (27% des PME contre 20% en Bretagne), tandis que les services sont relativement sous-représentés par rapport à l ensemble régional (27% contre 34%). Par ailleurs, l âge moyen des dirigeants de PME est inférieur à la moyenne bretonne, en particulier dans le secteur secondaire (construction et industrie-énergie). Par conséquent, on observe un marché des cédants potentiels plus favorable qu à l échelle bretonne en 2011, avec moins d entreprises et moins d emplois concernés, qui devrait en outre rester plus étroit que sur l ensemble régional à l horizon Nombre d entreprises potentiellement à reprendre (dirigeants atteignant 60 ans ou plus) 2011 Entre 2011 et 2020 % parc total 263 PME de 5 à 199 salariés en 2011 dans le Pays de Brocéliande, soit 1,7% du total régional emplois, soit 1,7% du total régional Source : CCI de Bretagne % des emplois Nombre d entreprises potentiellement à reprendre (dirigeants 60 ans) % parc total % des emplois Pays de Brocéliande 29 11% 12% % 44% Bretagne % 15% % 49% Avertissement : l étude se limite aux possibles transmissions ou cessions liées au départ à la retraite des dirigeants, ce qui ne représente que 2 cessions d entreprise sur 3. De plus, nombre de ces entreprises ne seront pas sur le marché de la transmission pour diverses raisons : elles seront transmises à un membre de la famille (10%), à un ou plusieurs salariés de l entreprise (30%), ou seront non «vendables» faute d avenir sur leur marché (cas de nombreuses TPE). PME «à reprendre» (dirigeants 60 ans) et «à préparer» à la transmission dans les Pays Bretons en 2011 : Source : CCI de Bretagne 39

40 La plateforme d initiative locale du Pays de Brocéliande Document de travail soumis au débat version du 28/10/2013 Créée en 1999, la plateforme Initiative Brocéliande a pour ambition d'augmenter les chances de succès et de pérennité des entreprises nouvelles, en accompagnant les créateurs et les repreneurs du Pays de Brocéliande. En lien étroit avec l'antenne 3C de Montfort-sur-Meu, elle fournit, à titre gratuit, les services suivants : un accompagnement et des conseils ; un prêt d'honneur (à 0% et sans garantie) ou un dispositif équivalent ; un suivi après la création. Source : pays de Brocéliande A l occasion de l'assemblée Générale d Initiative France qui a eu lieu le 27 mai 2013 à Paris, plusieurs plateformes du réseau ont été mises à l'honneur pour leur engagement dans la démarche qualité. Initiative Brocéliande figure parmi les lauréates au «Tableau d'honneur 2013», élue pour ses performances, sa réactivité et pour l implication de l animatrice et des instances dans la démarche qualité. L objectif de cette plateforme est de financer en 2013 près d une entreprise sur quatre en création sur son territoire. Elle en finance déjà un peu plus d'une sur cinq. Investissements Directs Etrangers (IDE) : 2011 Automobile IDE dans le Pays de Brocéliande 1 site 1 nationalité* Entreprises attirant des IDE, Commune (Nationalité de l actionnaire) 1 à 9 salariés : Centigon France, Bédée (Belgique) Numérique - - IAA Environnement Energie Eco-activités 2 sites 2 nationalités* 1 à 9 salariés : Schippers France, Bréal-sous-Montfort (Pays-Bas) 50 à 99 salariés : Saveur (Savena), Bréal-sous-Montfort (Suède) - - Centres de R&D - - * Nationalité des actionnaires IDE en Bretagne 20 sites 4416 emplois 7 nationalités* 74 sites 5076 emplois 15 nationalités* 112 sites 8319 emplois 24 nationalités* 39 sites 598 emplois 10 nationalités* 26 sites 1007 emplois 12 nationalités* Le Pays de Brocéliande, situé en immédiate périphérie du territoire Rennais - particulièrement attractif et dynamique en la matière, est peu concerné pas des investissements étrangers. On note toutefois quelques capitaux européens investis dans l automobile et la filière agro-alimentaire. 40

41 3. ZOOMS SUR CERTAINES FILIÈRES ÉCONOMIQUES L agriculture Document de travail soumis au débat version du 28/10/2013 Une diminution sensiblement moins marquée du nombre d exploitations et de la population active agricole que sur l ensemble de la région entre 2000 et 2010 ; une population agricole exploitante qui reste plus nombreuse Au cours de la décennie, le nombre d exploitations a reculé de 28,1% dans le Pays de Brocéliande, contre -32,7% en moyenne bretonne, et la population active agricole a diminué de 27,4%, contre 31,7% en Bretagne. Le territoire se caractérise en outre par la proportion relativement élevée d agriculteurs exploitants dans la population de plus de 15 ans en 2008 : 3,2%, contre 1,8% sur l ensemble de la Bretagne. En revanche, les salariés ne représentent que 9,8% de la population active agricole permanente du pays en 2010, contre 16,9% en Bretagne, bien que leurs effectifs aient progressé de 26% au cours de la décennie (+11,5% en moyenne bretonne). Un recul plus contenu qu à l échelle bretonne de la Surface Agricole Utile (SAU), qui occupe une proportion plus grande du territoire On observe dans le Pays de Brocéliande un recul de 2,8% de la Surface Agricole Utile (SAU), reflet de la pression exercée sur les terres agricoles, toutefois plus atténué que sur l ensemble de la Bretagne (-3,7%). Données générales Brocéliande Bretagne Nombre d exploitations SAU (% du territoire) Population active permanente (effectifs) dont - Chefs et coexploitants - Salariés Evol ,1% - 32,7% (64,1%) (60,2%) (66,0%) (62,5%) Evol ,8% - 3,7% Total : Expl. : Salariés : 247 Total : Expl. : Salariés : 196 Total : Expl. : Salariés : Total : Expl. : Salariés : permanents Evol Total : - 27,4% Total : - 31,7% Source : Agreste - DRAAF Bretagne - recensements agricoles 2000 et 2011 La SAU représente en outre 64,1% du territoire en 2010, soit 4 points de plus que sur l ensemble de la région, mais elle est en baisse de 2 points par rapport à 2000, comme en Bretagne. Sur la même période, la superficie moyenne des exploitations bréciliennes a crû un peu moins fortement qu en moyenne, passant de 34,3 à 46,4 ha, soit une hausse de + 35,3%, tous types d exploitations confondues (+43,4% en Bretagne). La superficie moyenne des exploitations agricoles est toutefois très proche de la moyenne régionale en 2010 (47,6 ha). L évolution dans le sens d une croissance de la taille des exploitations, partagée par l ensemble de la Bretagne, accompagne la réduction de leur nombre ainsi que le fort recul des effectifs d agriculteurs exploitants, tandis que le nombre de salariés agricoles permanents progresse. Une agriculture essentiellement basée sur les cultures céréalières et l élevage bovin, majoritairement laitier En termes d orientations technico-économiques des exploitations agricoles, une nette spécialisation dans les grandes cultures de céréales et l élevage bovin apparaît dans le Pays de Brocéliande. En effet, 4 exploitations du pays sur 5 cultivent des céréales grains, ces cultures occupant 41% de la SAU en 2010 (contre resp. 72% et 35% à l échelle régionale), et la culture de maïs destiné au fourrage-ensilage concerne quant à elle 53% des exploitations bréciliennes et couvre 21% de la SAU, parts également supérieures aux moyennes pour l ensemble de la Bretagne. Par ailleurs, l élevage bovin a un poids important sur le territoire: 64% des exploitations le pratiquent, à 80% dans la filière laitière (59% en Bretagne). En revanche, on note le très faible développement de la filière maraîchère, qui est représentée par seulement 2% des exploitations et occupe une proportion marginale de la SAU en Orientations technico-économiques des exploitations en 2010 Pays de Brocéliande Bretagne Céréales (blé, maïs, etc.) % des exploitations 80 % 72 % % de la SAU 41 % 35 % Maïs fourrage et ensilage % des exploitations 53 % 49 % % de la SAU 21 % 18 % Légumes frais (maraîchage, transformation) % des exploitations 2 % 12 % % de la SAU < 1 % 3 % Bovins (dont vaches laitières) % des exploitations 64 % (50 %) 59 % (43 %) % de la SAU - - Porcins % des exploitations 17 % 17 % % de la SAU - - Volailles (Poules pondeuses, poulets chair, etc.) % des exploitations 18 % 15 % Source : Agreste - DRAAF Bretagne - recensements agricoles 2000 et

42 Moins d agriculture biologique qu en moyenne en Bretagne mais un bon développement de la commercialisation via des circuits courts et des activités de diversification Seules 2,4% des exploitations agricoles du Pays de Brocéliande pratiquent l agriculture biologique, contre 3,8% en moyenne en Bretagne. Par ailleurs, 9,4% d entre elles commercialisent tout ou partie de leurs productions au sein de circuits courts (vente directe à la ferme, sur les marchés, ), tandis que cette part est de 9,7% sur l ensemble de la Bretagne. On remarque la très forte prédominance, au sein de ces canaux de vente, des produits animaux (viande, charcuterie, ), en lien avec la forte orientation de l agriculture locale vers l élevage, notamment bovin. En revanche, la filière maraîchère y est moins présente. Enfin, 8,0% des exploitations bréciliennes diversifient leurs activités (hébergement, loisirs ), contre 7,4% sur l ensemble de la Bretagne en 2010, ce qui témoigne d un certain dynamisme local en la matière. Agriculture biologique, circuits courts et diversification en 2010 Pays de Brocéliande Nombre exploitations Part des exploitations Nombre exploitations Bretagne Part des exploitations Agriculture biologique 31 2,4 % ,8 % Commercialisation via des circuits courts (Vente directe, à la ferme, sur les marchés, etc.) Activités de diversification (Hébergement, activités de loisirs, travail à façon agricole, etc.) Total 121 9,4 % ,7 % Dont : Plus de 75% du CA concerné Principaux produits % * % * Autres produits animaux : 59,5 % (viande, charcuterie, ) Légumes : 12,4 % Œufs et volailles : 9,9 % Autres produits animaux : 41,8 % (viande, charcuterie, ) Légumes : 23,0 % Œufs et volailles : 11,9% Total 103 8,0 % ,4 % Dont : Plus de 75% du CA concerné 13 13,0 % * % ** * Pourcentage ramené au total des exploitations commercialisant tout ou partie de leurs produits via des circuits courts ** Pourcentage ramené au total des exploitations ayant une ou plusieurs activités de diversification Source : Agreste - DRAAF Bretagne 42

43 Le tourisme Préalable : La mise en œuvre de l Acte 2 du Schéma régional du tourisme propose une organisation spatiale renouvelée pour le tourisme breton avec la mise en place des Destinations touristiques de Bretagne. Ces Destinations sont dessinées par l observation des aires de fréquentation et la circulation des visiteurs en Bretagne. La mise en place concertée des Destinations doit permettre une meilleure efficacité pour les politiques touristiques en adaptant celles-ci aux problématiques des bassins déterminés par les visiteurs eux-mêmes et en donnant une nouvelle lisibilité aux univers touristiques de Bretagne. Le Schéma régional du tourisme propose ainsi la mise en place de dix Destinations touristiques de Bretagne continentales et d une Destination regroupant les îles. Dans sa version 2013, l état des lieux du tourisme présenté ci-dessous repose sur le périmètre des Pays touristiques. A l avenir, les Destinations touristiques de Bretagne constitueront le cadre de ces diagnostics. Le Pays de Brocéliande (pays Voynet) fait partie du périmètre de la Destination touristique de Bretagne de Brocéliande constituée par les acteurs locaux début Cette Destination intègre les territoires des Pays touristiques de Brocéliande et d Oust à Brocéliande et leur périphérie. Hébergement : - 10 hôtels, 342 lits. - 9 campings, lits gîtes, 307 lits. - 7 gîtes de groupes, 576 lits chambres d hôtes, 112 lits. - 1 auberge de jeunesse, 20 lits résidences secondaires dans le Pays de Brocéliande (Insee RP 2008). Patrimoine naturel : - Domaine de Trémelin - Iffendic. - Sites légendaires de la Forêt de Paimpont, notamment le Val sans Retour. Offre en équipements culturels et de loisirs (billetterie entrées en 2010) : - Patrimoine bâti et mobilier : - Château de Caradeuc - Château de Montmuran Les Iffs : Jardins : - Jardins de Brocéliande Bréal-sous-Montfort : > Parc du Château de Caradeuc Potentiel touristique du Pays de Brocéliande (chiffres de 2010) Source : données fournies par les Pays touristiques Un patrimoine naturel et culturel intéressant dans le Pays de Brocéliande mais dont la notoriété reste limitée Le Pays de Brocéliande est doté d un patrimoine naturel remarquable par la présence notamment de la Forêt de Paimpont, allié à un patrimoine culturel reposant sur les thématiques des contes et légendes, du livre et de la culture gallèse, qui donnent lieu à un certain nombre de manifestations organisées sur le territoire. La localisation du pays à proximité de Rennes, Saint-Malo, Vannes et sa bonne accessibilité routière et ferroviaire constituent en outre des atouts en matière touristique. Cependant, la mise en valeur des patrimoines naturel et culturel locaux reste relativement faible : la Forêt de Paimpont étant en grande partie privée, elle est inaccessible en basse saison (octobre à mars) ; malgré la renommée nationale du site de Brocéliande, le territoire peine à s imposer vis-à-vis des destinations concurrentes proches, notamment littorales. Par ailleurs, si les prix sont moins élevés que sur d autres territoires bretons, en particulier littoraux, le Pays de Brocéliande propose peu d hébergements de gamme supérieure et les offres d équipements, d animations touristiques et de restauration sont relativement limitées et faibles en basse saison. Un poids faible du secteur touristique dans l économie du Pays de Brocéliande - Musées : - Ecomusée du Pays de Montfort : Autres : - Parc de Treffendel - cirque. - Centre culture de l Abbaye - Paimpont : Gare Vélo-rail Médréac : Forges de Paimpont : restaurants (Insee BPE 2010). Nautisme : - 2 centres nautiques sans hébergement. Principaux évènements culturels et sportifs (> visiteurs) : - La Gallésie en fête - Monterfil. - La Fête du Fer Paimpont. - Etangs d Art Brocéliande. Appartenance aux réseaux : - Petite cité de caractère : Bécherel. 4 offices de tourisme et syndicats d initiatives (OT-SI) et 2 Points info. Préalable : les données ci-dessous ont pour objet d étude les pays Voynet et ne sont parfois accessibles que par le biais d un regroupement de territoires (secret statistique Insee). En 2011, le parc hôtelier des Pays de Brocéliande, Redon et Ploërmel a recensé un total de nuitées, soit 2,2% des nuitées régionales. Le taux d occupation de ce parc, de 47,5%, est significativement inférieur au taux d occupation moyen breton de 54,2%. Il en est de même concernant les nuitées en camping. Avec nuitées en camping en 2011, les trois pays regroupent seulement 1,2% des nuitées bretonnes, tandis que le taux d occupation est de 18,6% (contre 32,1% de moyenne régionale). En matière d hébergement non marchand, le Pays de Brocéliande se distingue en outre de la moyenne régionale par une faible part de résidences secondaires dans le parc de logements : 3,9% contre 13,5% de moyenne en Bretagne. En 2007, les Pays de Brocéliande, du Centre Bretagne et de Ploërmel comptent emplois liés au tourisme, soit 2,4% des emplois touristiques bretons. Le secteur représente ainsi 2,8% de l emploi total des pays. Dans le Pays de 43

44 Brocéliande, on note en effet un assez faible développement de l offre d hébergement, notamment haut-de-gamme, et de restauration, tandis que les équipements et animations touristiques sont marqués par un important phénomène de saisonnalité (fermeture en basse saison). Enfin, en 2010, 25 des 43 communes du Pays de Brocéliande ont perçu la taxe de séjour (un total de 469 en Bretagne), toutefois pour un montant total modeste de euros, soit 0,2% de la taxe de séjour bretonne. Le territoire ne possède en effet pas de grand équipement d hébergement (centre de vacances ) ou de manifestation de rayonnement large attirant une clientèle nombreuse. Pour les Pays de Brocéliande, Redon et Ploërmel : Taux d occupation Nombre de nuitées totales Part des nuitées du pays sur le total des nuitées bretonnes Fréquentation hôtelière 47,5% ,2% Fréquentation camping 18,6% ,3% Source : Enquête de fréquentation hôtelière et hôtellerie de plein air DGIS et Insee Bretagne- Réseau MORGOAT Module hôtellerie 2011 Pour les Pays de Brocéliande, Centre Bretagne et Ploërmel : Volume (moyenne annuelle) Part des emplois touristiques du pays parmi ceux de la Bretagne Part dans l emploi total du pays (moyenne annuelle) Emplois liés au tourisme ,4 2,8% Source : Enquête sur l emploi lié au tourisme en Bretagne DADS 2007 Insee Bretagne et Pôle Observatoire Comité régional du tourisme Pour le Pays de Brocéliande : Nombre de communes percevant la taxe de séjour Montant de la taxe de séjour Part de la taxe de séjour du pays dans celle de la Bretagne Taxe de séjour ,2% Source : Préfectures Données 2010 Les enjeux prospectifs : - Amélioration de la notoriété et de l échelle de rayonnement du territoire par une meilleure mise en valeur des patrimoines naturel et culturel locaux. - Engagement dans le tourisme durable (écotourisme, tourisme équitable, solidaire, éthique) en particulier en lien avec l image «nature» du Pays de Brocéliande. - Développement des activités touristiques utilisant les TIC : visites GPS, géocaching... - Structuration et renforcement de la filière du tourisme d affaire, moins marquée par la saisonnalité que le tourisme d agrément, notamment par l augmentation des capacités d accueil de groupes (hébergement). Pour aller plus loin : «Schéma de développement touristique» (document de travail), Pays touristique de Brocéliande, Juin

45 L économie sociale et solidaire 270 établissements et salariés de l ESS dans le Pays de Brocéliande 11 En 2009, le Pays de Brocéliande rassemble 270 établissements employeurs de l ESS dont : - 81% d associations, soit une part équivalente à la moyenne régionale ; - 18% de coopératives, soit une part supérieure aux 16% de moyenne régionale ; - 1% de mutuelles soit une part inférieure aux 3% de moyenne régionale ; - Aucune fondation, une part proche de la moyenne régionale. Ces établissements comptent salariés (2 080 ETP). La composition de l ESS du territoire se rapproche donc de la moyenne bretonne. Il se caractérise néanmoins par le dynamisme et le fort poids de son secteur coopératif. Un important poids de l ESS dans l économie du Pays de Brocéliande en comparaison à la moyenne bretonne Le poids des établissements employeur de l ESS représente 13,8% dans l économie du pays (une part supérieure aux 11,5% de moyenne régionale), plus de 18% des effectifs salariés (une part également supérieure aux 13,9% de moyenne bretonne) et 22,4 % des effectifs salariés du privé (une part encore supérieure à la moyenne régionale de 18,5%). Le Pays de Brocéliande se caractérise donc par l importance de l ESS dans l économie du pays. Associations % Associations % Pays de Brocéliande Bretagne Etablissements employeurs par famille de l ESS : Coopératives 49 18% Mutuelles 3 1% Associations % Effectifs salariés par famille de l ESS : Coopératives et mutuelles % Associations % Coopératives % Mutuelles 348 3% Fondations 53 0% Coopératives % Mutuelles % Fondations % Source : ORESS Bretagne- Insee CLAP 2009 Au 31/12/2010, l ESS du Pays de Brocéliande compte salariés, soit 54 de plus qu en La croissance de l emploi est forte et suit la tendance observée dans l Est d une ligne allant du Pays de Dinan au Pays d Auray. En effet, les effectifs salariés de l Est en comparaison avec ceux de l Ouest enregistrent une croissance plutôt soutenue. 24,2% des emplois de l ESS dans le secteur de l industrie Au 31/12/2008, 24,2% des effectifs salariés de l ESS du Pays de Brocéliande (soit 569 personnes) travaillent du secteur de l industrie, des effectifs pouvant être rattachés à l importance du secteur coopératif et notamment des coopératives agricoles et celles de la filière bois. Ce sont ensuite les secteurs du social et de l éducation/formation qui emploient les plus en accueillant respectivement 16,9% et 16,4% des salariés. Evolution de l emploi dans l ESS par pays en 2010 : Source : ORESS, Conjonctur ess, décembre 2011 Acoss-Urssaf Effectifs salariés moyens annuels Bilans 2009 et Les sources : CLAP (Connaissance Locale de l Appareil Productif) est un système d information de l INSEE alimenté par différentes sources dont l objectif est de fournir des statistiques localisées par activité, sur l emploi et les rémunérations. CLAP prend en compte les effectifs de la Fonction publique d Etat (hors militaires du Ministère de la Défense). Les données d emploi résultent d une mise en cohérence des sources DADS (Déclaration Annuelles des Données Sociales), URSSAF et Fonction Publique d Etat. Le secteur d activité «agriculture, sylviculture, pêche» a été exclu par l Insee. 45

46 4. FONCIER ÉCONOMIQUE ET IMMOBILIER D ENTREPRISE 1/ Etat de l observation en matière de foncier économique : Document de travail soumis au débat version du 28/10/2013 Les principaux acteurs investis sur ce sujet sur le territoire sont le Pays de Brocéliande, en partie dans le cadre de l élaboration du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT), et l agence de développement économique Idéa 35. Certains documents ont ainsi été publiés, notamment l étude «Les zones d activités en Ille-et-Vilaine. Etat des lieux 2011» par Idéa 35, tandis que les documents du SCoT traitent également du développement économique et du foncier économique. Par ailleurs, un travail intitulé «Elaboration d un schéma de zones d activités économiques sur le Pays de Brocéliande» a été réalisé par le service économie du Pays de Brocéliande en / Stratégies économiques et foncières : Le Pays de Brocéliande a choisi, dans son Plan de Développement , une stratégie visant une répartition multipolaire des activités économiques sur le territoire. L élaboration de ce plan a permis d identifier des zones et des secteurs géographiques dits «zones d intérêt Pays» de développement économique prioritaires. Par ailleurs, un Schéma des Zones d activités a été réalisé par le GIP du Pays de Brocéliande en Il définit trois catégories de zones, hiérarchisées en fonction de leur échelle de rayonnement (national/international, régional, local) et de leur surface, dimensionnée proportionnellement : des zones structurantes (167 ha de surface existante), des zones d appui (181 ha) et des zones locales (82 ha). Des vocations particulières peuvent en outre être attribuées à chacune de ces zones, bien que, dans la pratique actuelle, plusieurs activités et filières soient généralement présentes sur une même zone. D un point de vue foncier, la gestion de la consommation de l espace naturel par l ouverture à l urbanisation de nouvelles zones se fera également dans le cadre de ce Schéma des Zones d Activités du Pays de Brocéliande. Les surfaces à aménager 1 AUA et 2 AUA : Source : «Elaboration d un schéma de zones d activités économiques sur le Pays de Brocéliande», Pays de Brocéliande, septembre

47 3/ Quelques repères et données sur les espaces d activités du territoire : Les zones d activités du Pays de Brocéliande : Document de travail soumis au débat version du 28/10/2013 Idéa 35 recense 58 zones d'activités économiques (ZAE) en 2011 dans le Pays de Brocéliande, totalisant une surface de 430 ha. Un tiers de ces zones accueillent des activités à vocation artisanale, qui est ainsi dominante. Cependant, en termes de surfaces, la vocation prépondérante est l industrie (26% des surfaces en ZAE). Cinq projets de création de ZAE sont en outre identifiés. Le Pays de Brocéliande est celui qui dispose des plus grandes disponibilités en foncier économique d Ille-et-Vilaine. En effet, 25 ZAE ont de la surface disponible, totalisant 163 ha disponibles, dont 72 ha pour la logistique le territoire brécilien possédant 64% des surfaces dédiées à la logistique disponibles dans le département, 62 ha pour l industrie et 10 ha pour l artisanat. Caractéristiques des ZAE : On observe une bonne accessibilité aux zones d activités économiques du pays, grâce à des dessertes routière et ferroviaire favorables : les ZAE du territoire se situent ainsi en moyenne à 3 km d une route à 2x2 voies et à 14 km d une gare voyageurs (en moyenne en Ille-et-Vilaine, les ZAE sont à 4 km d une 2x2 voies et 11 km d une gare voyageurs). Par ailleurs, du point de vue d Idéa 35, le Pays de Brocéliande possède les ZAE les mieux équipées du département d Illeet-Vilaine (éclairage, traitement des eaux, ADSL, ). Les ZAE du Pays de Brocéliande : surfaces existantes, dont disponibles : Source : «Elaboration d un schéma de zones d activités économiques sur le Pays de Brocéliande», Pays de Brocéliande, septembre / Approche qualitative des espaces d activités : la démarche Bretagne Qualiparc Dans le Pays de Brocéliande, en 2012, aucun parc d activités n a reçu d agrément Bretagne Qualiparc mais 19 ZAE sont inscrites dans la démarche Bretagne Qualiparc (BQ), réparties de la manière suivante à l échelle intercommunale : 47

48 - CC de Brocéliande : 4 ZAE dans BQ (dont 1 création, 1 extension, 1 extension/requalification) - CC du Pays de Bécherel : 2 ZAE dans BQ (1 extension, 1 extension/requalification) - CC du Pays de Montauban-de-Bretagne : 2 ZAE dans BQ (1 extension, 1 extension/requalification) - CC du Pays de Saint-Méen-le-Grand : 3 ZAE dans BQ (2 créations, 1 requalification) - Montfort Communauté : 8 ZAE dans BQ (2 créations, 2 extensions, 2 requalifications et 2 extensions/requalifications) 5/ Quelle approche en matière de renouvellement et de friches? Tel qu il a été défini dans le Schéma des Zones d activités du Pays de Brocéliande, les PLU du territoire seront en charge d identifier les zones d activités économiques en déshérence ou en mutation afin de définir les orientations contribuant à leur réhabilitation. 5. MARCHÉ DU TRAVAIL Caractéristiques de l emploi sur le territoire En 2008, personnes travaillent dans le Pays de Brocéliande, soit 1,5% des Bretons en emploi Profil et statut des personnes en emploi : Les dix premières professions (nombre d emplois) : Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles : Evolution de l emploi privé salarié : En 2008, sur un total de personnes travaillant sur le Pays de Brocéliande, près de 20% sont non salariés, contre 12,5% sur l ensemble de la Bretagne. Par ailleurs, la répartition par classe d âge de la population en emploi apparaît similaire à celle observée au niveau régional. Néanmoins, la part des femmes varie d une classe d âge à l autre. Ainsi, chez les moins de 40 ans, la part des femmes en emploi est plus élevée qu à l échelle régionale. En outre, les femmes sont nettement plus représentées que les hommes dans les emplois à temps partiel. De plus, l emploi dans le Pays de Brocéliande est plus précaire qu en moyenne en Bretagne. Ainsi la part des CDI est significativement inférieure au taux moyen breton : 66,3% contre 73,6%. 48

49 En termes de répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle et en lien avec le tissu économique local, le Pays de Brocéliande se caractérise par une forte représentation des ouvriers (31,4% contre 25,8% en Bretagne) et des agriculteurs exploitants (9,1% contre 3,6% en Bretagne). A l inverse, les cadres et les professions intermédiaires sont proportionnellement moins présents. Entre 2005 et 2010, l emploi privé a augmenté de manière continue. En effet, entre 2008 et 2012, le Pays de Brocéliande enregistre un gain de 880 emplois salariés privés (tandis qu une baisse est observée sur l ensemble breton)*. Tandis que l emploi industriel connaît une baisse significative, ce sont les secteurs de la construction et du tertiaire qui portent la progression de l emploi. Ainsi, entre 2008 et 2012, les secteurs perdant le plus d emplois sur le territoire sont l imprimerie et l installation de machines ; tandis que les transports, l industrie alimentaire, la construction et l intérim sont les principaux créateurs d emplois*. Par ailleurs, l agriculture représente 11,5% de l emploi du Pays de Brocéliande. * Source : «Les pays bretons dans la crise Evolution de l emploi et du chômage entre 2008 et 2012», note des agences d urbanisme et de développement bretonnes, mars 2013 En 2011, recrutements effectués par les entreprises du pays (1,5% des recrutements régionaux) Evolution des recrutements (hors très courte durée) : Caractéristiques des recrutements en 2011 : Répartition des recrutements par secteurs d activités : Sur un total de recrutements en 2011, la majorité des contrats sont de très courte durée (65,1%), à l image de la situation régionale. Les recrutements dans le Pays de Brocéliande concernent majoritairement des femmes, bien que dans une proportion légèrement inférieure à la moyenne bretonne. Les jeunes de moins de 26 ans représentent par ailleurs 34,6% des recrutements, soit 4 points de moins que le taux régional. A l inverse, les personnes de plus de 55 ans (11,6%) sont proportionnellement plus nombreuses parmi les personnes recrutées sur le territoire (8,0% en Bretagne). Les recrutements relèvent principalement du secteur tertiaire, notamment dans le commerce, l administration - santé action sociale et l hébergement - restauration. Ceci reflète la place importante de ce secteur dans l économie du territoire, qui reste toutefois inférieure à celle observée sur l ensemble breton (86,9% contre 90,4%). Sources : Tableaux de bord Emploi Formation par pays (Edition 2012) réalisés conjointement par le GREF Bretagne et la Direction de l'égalité et de la formation tout au long de la vie - Conseil Régional de Bretagne Insee EAR au lieu de travail 2008, Pôle Emploi-Unistatis 2010, Urssaf - Déclarations uniques d'embauche 2011 Les groupements d employeurs sur le territoire du pays de Brocéliande HELYS HELYS est un groupement d employeurs multisectoriel du bassin d emploi de Rennes, Vitré, Chateaubourg et Redon. Le groupement d'employeurs HELYS est, via le Centre de Ressources des Groupements d'employeurs de Bretagne, partenaire de Bretagne Commerce International et de la Région Bretagne afin d'aider les entreprises bretonnes à exporter. Créé en 2006, sous l impulsion du Centre des Jeunes Dirigeants (CJD), HELYS employait fin salariés en CDI dans divers métiers répartis dans les 70 entreprises adhérentes. RESO 35 Des Restaurateurs, des Hôteliers, des Traiteurs et d'autres professionnels du secteur CHR et Tourisme ont décidé de se regrouper en créant un groupement d'employeurs selon le modèle RESO ( Ce groupement d employeurs intervient dans différents corps de métiers liés au CHR : cuisine, salle, entretien, accueil et réception, comptabilité, webmaster, yield manager... Sur l'ille et Vilaine, Réso 35 compte plus de 230 adhérents Hôteliers, Restaurateurs, Traiteurs... 49

50 GEDES 35 De forme associative, le GEDES 35 s est créé en mars 2005 à l initiative de 4 associations rennaises (Association Rennaise des Centres Sociaux ; Cercle Paul Bert, Aroeven et Ligue de l Enseignement). Il s adresse aux structures de l économie sociale du Département d Ille-et-Vilaine. Ses membres partagent des valeurs de l éducation populaire et de l économie sociale. Le GEDES 35 constitue un outil rendant possible des formes de travail différentes qui favorisent la coopération entre associations et leur développement mutuel. Ainsi, il mutualise les besoins d emploi et cherche à construire des emplois en CDI à temps complet à partir des besoins d emplois à temps partiel des associations. Au 1er janvier 2013, le GEDES 35 représente 63 associations et 19 salariés mis à disposition. Demande et offre d emploi En 2011, personnes recherchent un emploi dans le Pays de Brocéliande, soit 1,9% de la demande régionale Evolution du nombre de demandeurs d emploi : Caractéristiques des demandeurs d emploi : Principaux métiers recherchés : En 2011, offres d emplois déposées à Pôle Emploi (1,3% des offres régionales) Evolution du nombre d offres d emploi (CDI et CDD de plus de 6 mois) : Principaux métiers concentrant le plus d offres : Fin 2011, le Pays de Brocéliande totalise demandeurs d emploi (catégories A, B, C). La demande d emploi du territoire présente quelques spécificités par rapport à la moyenne régionale : ainsi, les parts des séniors et des demandeurs d emploi de longue durée parmi les demandeurs d emploi sont supérieures à celles enregistrées au niveau de la Bretagne, tandis que celles des jeunes et des femmes sont moindres. La demande d emploi connaît une hausse continue depuis 2007, légèrement plus accentuée que sur l ensemble de la Bretagne. Ainsi, au 31 décembre 2012, 4319 personnes sont en recherche d emploi dans le Pays de Brocéliande. 50

51 En matière d offre, la proportion d offres d emploi durables sur le pays est plus élevée qu à l échelle régionale : les CDI et CDD de plus de 6 mois représentent en effet 47,4% des offres, contre 39,9% sur l ensemble breton. Les offres émanent le plus souvent des PME de 10 à 49 salariés. Néanmoins, le nombre d offres d emploi stagne depuis 2010, après avoir beaucoup décru entre 2008 et 2009 puis connu une hausse faisant plus que compenser entre 2009 et 2010, plus forte qu en moyenne bretonne. Les offres d emploi concernent en premier lieu les métiers de la restauration, qui ne figurent pas parmi les métiers les plus recherchés par les demandeurs d emploi. En revanche, sur les secteurs clés du territoire, il existe une concordance entre l offre et la demande d emploi sur les métiers du magasinage et de l agroalimentaire. Les enjeux de mobilités sont une dimension importante en matière d insertion professionnelle. De ce point de vue, le territoire brécilien bénéficie d une accessibilité de bonne qualité, grâce à une desserte par les réseaux de transport de qualité : axes routiers Rennes - Saint-Brieuc, Rennes - Lorient et du Centre Bretagne (RN164), liaison ferroviaire TER Montauban-Rennes. Par ailleurs, le territoire engage des actions volontaristes en vue d améliorer l offre de mobilité locale : service de transport à la demande dans la CC du Pays de Montauban-de-Bretagne, lignes de transports collectifs de rabattement au départ d Iffendic et Talensac vers la gare SNCF de Montfort-sur-Meu, parcours mobilité proposé par Eurêka Emploi Service (mise à disposition de cyclomoteurs, cours de préapprentissage du code de la route). Par ailleurs, de nombreuses actions menées dans le cadre du partenariat Pays de Brocéliande MEIF s adressent à l ensemble des personnes en recherche d emploi et entreprises du territoire : forums services à la personne, forum Univers emploi, découverte de métiers-visites d entreprises locales, démarche en faveur de l emploi des séniors (CC de Montfortsur-Meu), expérimentation Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences territoriales, actions de formation (savoirs de base ; outils informatiques, Internet et numériques), plateforme Mobiliclés, Sources : Tableaux de bord Emploi Formation par pays (Edition 2012) réalisés conjointement par le GREF Bretagne et la Direction de l'égalité et de la formation tout au long de la vie - Conseil Régional de Bretagne Pôle Emploi, DARES Demande (Cat. A, B et C) et offres d emploi 2011 ZOOM SUR LES JEUNES : baromètre de la demande d emploi au 31 mars 2013 des jeunes bretons Pays de Brocéliande : Au 31 mars 2013, jeunes de moins de 26 ans en recherche d emploi, - une croissance de +30,2% de la demande d emploi des jeunes en un an. Source : DIRECCTE Bretagne et GREF Bretagne, Baromètre de la demande d emploi au 31 mars 2013 des jeunes bretons de moins de 26 ans 12, n 13, juin Demandeurs d emploi de fin de mois, de moins de 26 ans, inscrits auprès de Pôle Emploi Bretagne. 51

52 6. FORMATION PROFESSIONNELLE En 2010, lycéens, apprentis, étudiants et stagiaires en formation sur le pays (1,0% des effectifs régionaux) Avertissement : Les effectifs de la formation initiale professionnelle concernent uniquement les jeunes se formant dans le cadre d une formation qualifiante sous statut scolaire, par apprentissage ou en enseignement supérieur hors établissements privés. En 2010, personnes sont en formation professionnelle dans le Pays de Brocéliande. Le territoire voit son offre de formation, ainsi que le nombre de ses stagiaires, fortement impactés du fait de sa proximité avec Rennes. Ainsi, seulement 4,8% des formés sont des stagiaires relevant de la formation professionnelle continue. Une forte majorité d entre eux est en contrat de professionnalisation. Les femmes sont en outre nettement sous-représentées parmi les personnes formées. Par ailleurs, les niveaux V et IV* représentent une écrasante majorité des effectifs en formation comparativement aux moyennes régionales. La répartition des effectifs par domaine de formation apparaît en revanche plus équilibrée sur le Pays de Brocéliande, le tertiaire ne concentrant que 55,3% des effectifs, soit 7 points de moins que la moyenne bretonne. A l inverse, l agriculture est nettement plus représentée ainsi que, dans une moindre mesure, le domaine de l industrie. Sources : Tableaux de bord Emploi Formation par pays (Edition 2012) réalisés conjointement par le GREF Bretagne et la Direction de l'égalité et de la formation tout au long de la vie - Conseil Régional de Bretagne Bases formation du GREF Bretagne * Classification des niveaux de formation : Niveau VI et V bis : sorties en cours de 1 e cycle de l'enseignement secondaire (6ème à 3ème) ou abandons en cours de CAP ou BEP. Niveau V : sorties après l'année terminale de CAP ou BEP ou sorties de 2 nd cycle général et technologique avant l'année terminale (Seconde ou Première). Niveau IV : sorties de classe de Terminale (avec ou sans le baccalauréat). Abandons d études supérieures sans diplôme. Niveau III : sorties avec un diplôme de niveau Bac + 2 ans. Niveaux II et I : sorties avec un diplôme de niveau supérieur à Bac

53 IV. ACCESSIBILITÉ Document de travail soumis au débat version du 28/10/2013 Forces Faiblesses Bonne desserte routière : axes structurants régionaux (RN 12, RN 24, RN 164) Bonne desserte ferroviaire : ligne SNCF Rennes/Saint-Brieuc, gares TER de Montauban-de-Bretagne et de Montfortsur-Meu Aires de covoiturage, système de transport à la demande de la commune de Montauban-de-Bretagne, Pleumeleuc, Bréal sous Montfort Bonne couverture ADSL Pas de réseau THD (très haut débit), pas de déploiement France Telecom prévu sur le territoire Augmentation du trafic routier marquée sur la portion de la RN164 rejoignant la RN 12 en direction de Rennes Enjeux prospectifs Réflexion sur les mobilités professionnelles (trajets domicile-travail notamment) au travers des alternatives possibles à la voiture, inter-modalité, multimodalités Le très haut débit numérique : inscription du territoire dans la feuille de route BTHD 53

54 Principales infrastructures de transport au 1er janvier 2011 Le Pays de Brocéliande bénéficie d une bonne desserte routière réalisée par des axes structurants régionaux et notamment la RN12 à 2x2 voies Rennes/Saint-Brieuc, la RN24 à 2x2 voies Rennes/Lorient et la RN164. Il est également desservi par la ligne ferroviaire Rennes/Brest, avec 5 points d arrêts sur le territoire : Quédillac, la Brohinière, Montauban-de-Bretagne, Montfort-sur-Meu et Breteil. Le territoire est également desservi par le réseau départemental Illenoo (5 lignes). A noter également l aire de covoiturage et le système de transport à la demande de la commune de Montauban-de-Bretagne ainsi que des projets à Montfort-sur-Meu. Enfin, le pays est caractérisé par la mobilisation des élus sur la question des déplacements doux et multimodaux, notamment en rabattement sur les transports collectifs. A noter : le Conseil régional a implanté, à titre expérimental, un abri deux roues à contrôle d accès KorriGo en gare de Montfort. 1. MOBILITÉS DES POPULATIONS L importance des gares de Montfort-sur-Meu et de Montauban-de-Bretagne Le pays possède 3 gares TER classées «périurbain de Rennes», celles de Breteil, Montfort-sur-Meu et Montauban-de- Bretagne. Entre 2008 et 2011, le trafic des liaisons Rennes/Montauban-de-Bretagne et Rennes/Montfort-sur-Meu connaissent des croissances très importantes, respectivement +21% et +20% (pour et voyages en 2011), supérieures à la moyenne des principales relations TER. De plus, le territoire adopte une approche multimodale cohérente avec le programme de modernisation des gares. Une augmentation du trafic routier du Pays de Brocéliande plus marquée sur la portion de la RN164 rejoignant la RN12 en direction de Rennes Les Bretons effectuent 3,5 déplacements locaux quotidiens et réalisent ainsi en moyenne 28,7 km. L étude sur la mobilité des Bretons 13 place ainsi la Bretagne (et les Pays de la Loire) au 1 er rang des régions françaises pour le nombre de déplacements quotidiens par habitant les jours de semaine. Or 72% des Bretons utilisent la voiture comme principal mode de transport (contre 64,8% des Français). La carte ci-contre fait apparaître l évolution du trafic des routes nationales en 2009 comparé à la moyenne des 5 années précédentes. Les principaux axes routiers structurants du territoire enregistrent une croissance de leur trafic, en moyenne entre 0 et +5%. Celui de la portion de la RN164 reliant le Nord-Ouest du Pays à la RN12 connait la plus forte augmentation comprise entre +5 et +10% avec un trafic moyen journalier de véhicules. La taille des flux évolue en se rapprochant de Rennes. En effet, à l Est du territoire aux frontières du pays, la RN 12 compte une moyenne quotidienne de véhicules et la RN (dont 9,8% de trafic poids lourds). Trafic moyen journalier annuel 2009 et évolution : Source de la carte : Mémento 2010 Les transports en Bretagne - ORTB 13 - Source : La mobilité des Bretons Enquête nationale Transports et Déplacements 2008, décembre 2011, Observatoire régional des transports de Bretagne (ORTB). 54

55 Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un Pays de Brocéliande Bretagne emploi qui résident dans la zone : 2008 % 1999 % 2008 % Ensemble , , ,0 Travaillent : dans la commune de résidence , , ,4 dans une commune autre que la commune de résidence , , ,6 située dans le département de résidence , , ,8 située dans un autre département de la région de résidence , , ,1 située dans une autre région en France métropolitaine 494 1, , ,5 située dans une autre région hors de France métropolitaine 21 0,1 25 0, ,2 Source : Insee RP 1999 et 2008 Le travail, motif structurant de la mobilité en Bretagne et plus encore dans le Pays de Brocéliande Les Bretons parcourent plus de kilomètres que les Français pour se rendre au travail. En effet, ils réalisent 15,7 kilomètres. La moyenne française compte un kilomètre de moins. Le 1 er moyen de transport pour aller travailler reste la voiture 85,8% des actifs bretons l empruntent contre 72,3% des actifs français. En 2008, seuls 36,4% des actifs bretons de 15 ans et plus ayant un emploi mais surtout seuls 23,3% de ceux du Pays de Brocéliande travaillent dans leur commune de résidence. Dans le pays, la part des actifs de 15 ans et plus ayant un emploi dans une commune autre que leur commune de résidence est de 76,7% en 2008 (contre 69,0% en 1999), une part nettement supérieure aux 63,6% de moyenne régionale. Le travail est donc un motif structurant de la mobilité en Bretagne mais plus encore dans le Pays de Brocéliande. Les déplacements domicile/travail en Bretagne : La carte des déplacements domicile/travail en Bretagne vient compléter ce constat. En effet, dans le Pays de Brocéliande, les déplacements les plus longs (en kilomètres) se concentrent dans les communes situées à l Est du territoire en direction de Rennes. Cette carte est donc cohérente avec celle du trafic routier. Dernier élément concernant les mobilités du Pays de Brocéliande, la proportion de ménages ayant au moins une voiture a évolué entre 1999 et 2008 passant de 86,3 à 90,3% (86,1% des ménages bretons en 2008). Cette augmentation s est essentiellement traduite chez les ménages possédant deux voitures ou plus. Leur part est de 49,6% en 2008 (contre 43,3% en 1999), une part bien supérieure aux 38,6% de moyenne régionale, ce qui traduit un fort équipement des ménages sur le territoire. Source : Insee RP Distancier ODOMATRIX INRA UMR 1041 CESAER Les enjeux prospectifs : - Une réflexion sur les navettes domicile-travail et les alternatives à la voiture. - La réflexion des élus du territoire autour des déplacements doux. Augmentation de la part des ménages possédant 2 voitures dans le Pays de Brocéliande comme en Bretagne (en %) : 50,0 45,0 40,0 35,0 Pays de Brocéliande 1999 Pays de Brocéliande 2008 Bretagne ,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 Ménages sans voiture Ménages 1 voiture Ménages 2 voitures ou plus Source : Insee Recensement de la population

56 2. LOGISTIQUE La logistique est devenue en quelques années un levier stratégique essentiel du développement et de l aménagement des territoires au service de la compétitivité des entreprises et ce afin d optimiser leurs connexions aux marchés nationaux et internationaux. L optimisation des activités logistiques (foncier, transport, pilotage de flux entreprises) s inscrit aussi comme une réponse aux différents enjeux économiques et environnementaux du territoire. A défaut, de présenter des indicateurs territoriaux logistiques, il est proposé ci-dessous un panorama des principaux secteurs d activités intervenant dans la chaîne logistique et contribuant à l attractivité du territoire et à sa compétitivité : entreprises de transport, ports de commerce, foncier mis en construction et projets logistiques majeurs à l échelle du pays. Quelques chiffres clés en Bretagne : - Le trafic routier intrarégional représente 99,5% des flux et est constitué à 81% d échanges interdépartementaux. Source : Mémento 2011, ORTB. - Répartition modale du trafic interregional en Bretagne (répartition en % des tonnes de marchandises transportées en ) : Route Fer Mer 90% 5 % 5 % Source : SRMDT - Le coût logistique global représente 12% du chiffre d affaires net des entreprises dont 50% environ dédiés aux activités de transport 15. Ce chiffre varie selon les secteurs d activité de 9,9% (automobile) à 14,3% (commerce et grande distribution), la taille de l entreprise, le degré d intégration de la logistique dans son organisation et le type de produits commercialisés. Source : ASLOG Enquête 2008/ Les activités de transport et de la logistique représentent au total 24 professions et catégories professionnelles (hors emplois dits «supports») et représentent en Bretagne emplois avec une plus forte représentation qu au niveau national pour le transport. Les emplois logistiques séparés du transport regroupent plus de emplois en Bretagne essentiellement des ouvriers et employés (85%). Source : DADS 2008 Entreprises de transport : une activité située principalement à proximité des infrastructures de transport structurantes En 2010, le Pays de Brocéliande compte 42 établissements employant au moins un salarié dans les activités de transports de marchandises. Ils représentent 3% des établissements régionaux et emploient salariés, soit 3,3% des salariés bretons du secteur (des parts sensiblement supérieurs à celles du poids démographique du pays en Bretagne) 16. Le territoire compte donc une moyenne de 23 salariés par établissement (contre 21 à l échelle régionale). Les trois plus gros employeurs sont basés à Saint-Méen-le-Grand et Gaël, des communes situées à proximité d infrastructures structurantes pour le fret : la RN164 desservant le centre Bretagne, la RN12 reliant Saint-Brieuc à Rennes et les voies ferrées de Saint-Lévy/Le Crouay et Saint-Brieuc/Rennes. A noter enfin, l entreprise Ph. Gillet Transports a intégré la démarche nationale «Objectifs CO2 : les transporteurs s engagent» 17 (1 des 44 entreprises bretonnes signataires en février 2013), ce qui témoigne d une réelle volonté pour réduire leur empreinte CO2. La mise en construction de surfaces de stockage 18 : un territoire bénéficiant de l attractivité de l aire rennaise Entre 2000 et 2010, 461 bâtiments non agricoles de plus de m² ont obtenu un permis de construire en Bretagne pour une surface de près de 1,4 millions de m² dont la moitié se situe en Ille-et-Vilaine. Dans le pays, 11 bâtiments non agricoles de plus de m² ont été autorisés (soit 2,4% des projets bretons) représentant un total de m². Les projets les plus importants se situent sur Saint-Méen-le-Grand (2 permis de construire pour un total de m², soit près de 76% de la SHON autorisée d entrepôts non agricoles de plus de m² entre 2000 et 2010). En Bretagne comme sur le territoire, les infrastructures logistiques se placent le long des axes routiers structurants (RN ou RD). Les plates-formes logistiques des grands distributeurs et des industriels sont localisées autour des agglomérations bretonnes et notamment de Rennes, Brest et Saint-Brieuc. D ailleurs, l attractivité de l aire rennaise de par sa proximité 14 - Depuis 2006 date de l'ouverture à la concurrence du fret ferroviaire, les données ne sont plus transmises par les entreprises ferroviaires Il s agit ici de données nationales. Mais ce sont des données de références pertinentes lorsque l on parle de la logistique au sens le plus transverse Pour rappel, le poids démographique du Pays de Brocéliande en Bretagne est de 2,3% en Initiée fin 2008, par le Ministère en charge des transports et l ADEME (agence de l environnement et de la maîtrise de l énergie), en collaboration avec les organisations professionnelles du secteur, cette démarche nationale baptisée «Objectif CO2 : les transporteurs s engagent» s inscrit dans le cadre des engagements du Grenelle Environnement de réduire de 20% d ici 2020 les émissions de dioxyde de carbone (CO2). Cette démarche volontaire vise à améliorer la performance environnementale du transport routier ; fournir aux entreprises un cadre méthodologique ; permettre aux entreprises signataires de la charte de valoriser leur engagement en faveur du développement durable en interne et en externe. Source : Le transport routier et la sécurité des véhicules en Bretagne, Compte-rendu d activités 2011, DREAL Bretagne Surfaces de stockage des activités industrielles génératrices d opérations logistiques et de flux de transport. 56

57 avec les grands centres urbains et les grands axes de communication français est de plus en plus effective. Elle explique que la commune de Gaël de la Communauté de Communes du Pays de Saint-Méen-le-Grand accueille la plate-forme logistique du distributeur Casino-Easydis, la plus grande de Bretagne avec m² d entrepôts (autrefois établie à Lanester et Landivisiau). Elle emploie plus de 200 salariés et approvisionne plus de 150 magasins du quart Nord-Ouest de la France. Enfin, sur la commune de Saint-Méen-le-Grand, le logisticien Khuen & Nagel assure la logistique régionale du groupe Kronembourg qui achemine sa marchandise exclusivement par le rail. Les entreprises de transport de marchandises : Pays de Brocéliande Part en Bretagne Bretagne Nbre d établissements en ,0% Effectifs salariés en ,3% Effectif moyen des salariés par établissement en La mise en construction de surfaces de stockage : Nbre de permis de construire accordés pour des locaux d entrepôts non agricoles de plus de m² Cumul de 2000 à 2010 SHON autorisée de locaux d entrepôts non agricoles de plus de m² - Cumul de 2000 à 2010 En m² SHON moyenne par permis de construire accordé De 2000 à 2010 En m² 11 2,4% ,2% Source : DREAL Bretagne Base SITADEL A noter : sur le territoire, plusieurs industriels assurent l organisation de leurs approvisionnements via le transport ferroviaire. Le pays dispose ainsi d installations terminales embranchées actives (ITE) qui contribuent au maintien de l activité fret en Bretagne. Les enjeux prospectifs : - Afin de répondre aux enjeux environnementaux, garantir la connexion aux marchés et contribuer au redéploiement du fret ferroviaire en Bretagne, la Communauté de communes du Pays de Montauban de Bretagne est investie dans un projet de chantier de transport multimodal dédié aux activités de fret de marchandises. 3. NUMÉRIQUE Principale source et pour aller plus loin : Les transports en Bretagne Mémento 2011, Observatoire régional des transports de Bretagne. L accès à Internet par l ADSL (réseau téléphonique) et débits disponibles : Le Pays de Brocéliande bénéficie globalement d une bonne couverture par l ADSL. La situation laisse toutefois apparaître quelques zones encore inéligibles ou accédant seulement à de faibles débits. Le Département a par ailleurs déployé un réseau hertzien WIMAX, qui permet de couvrir les zones inéligibles en apportant un service de 2 Mbit/s. Un accompagnement à l équipement satellite est également possible pour les zones résiduelles. 57

58 La fibre optique : Document de travail soumis au débat version du 28/10/2013 Les réseaux de télécommunications de prochaine génération seront basés sur des câbles optiques. Ceux-ci sont encore peu présents dans le Pays de Brocéliande, excepté sur de grandes artères appartenant à des opérateurs privés. La desserte des foyers, des sites publics et des entreprises sera réalisée par les collectivités publiques dans le cadre du projet Bretagne Très Haut Débit et en complément de l initiative privée. France Télécom Orange, seul opérateur investisseur sur ces nouveaux réseaux en Bretagne, n a pas prévu de déploiements sur le Pays de Brocéliande. La carte ci-dessus présente, à l échelle du Pays, les zones concernées par les déploiements du Très Haut Débit pour la première phase du projet public Bretagne Très Haut Débit (BTHD) ainsi que, pour certains territoires, les communes concernées par les déploiements privés (en orange sur la carte). Le «zonage» BTHD a été discuté avec les EPCI qui ont ou doivent délibérer sur le principe de participation au projet et son périmètre. Les zones ont été définies par agrégation des zones de sous-répartition téléphonique actuelle et ne respectent donc pas les limites administratives. Elles sont réparties en fonction des axes de la feuille de route de BTHD : - axe cohésion (zones à faible débit), en vert sur la carte ; Si l axe «équilibre» permet de répondre au risque identifié de fracture entre les différentes villes de Bretagne, il ne prend pas en compte l autre risque de fracture lié à l amplification de l échelle des débits offerts en Bretagne dès que le déploiement du FTTH sera initié. Il est donc nécessaire de porter une attention aux zones présentant des débits faibles, afin de maintenir la cohésion du territoire. Un second axe de déploiement axe «cohésion» - consiste donc à déployer le FTTH sur les territoires «à faibles débits», qui sont, majoritairement, des territoires à dominante rurale. Ces territoires représentent des coûts de déploiements supérieurs mais des appétences sans doute plus fortes pour le très haut débit en raison d un niveau de service haut débit inférieur à la moyenne. Ainsi, cet axe vise à déployer le FTTH sur les territoires «à faibles débits». Il se conçoit donc par un déploiement sur le territoire dans le sens croissant des débits disponibles. - axe «montée vers le très haut débit», en rose sur la carte. Le déploiement du FTTH doit s'opérer en portant une vigilance soutenue aux territoires qui bénéficient aujourd'hui d'une desserte haut débit la moins performante, ceci en raison des limites techniques de l'adsl au regard des configurations de ces territoires. Si l'axe "cohésion" vise spécifiquement à répondre à cette préoccupation, il ne pourra être mis en œuvre que de manière progressive et il existera encore des territoires de desserte haut débit "faible" sur lesquels le FTTH ne sera pas déployé. Pour ces territoires, il est donc nécessaire d'étudier et de mettre en œuvre les solutions techniques permettant d'améliorer les débits disponibles, dans le sens d'une poursuite de l'opticalisation des réseaux et de l'anticipation du déploiement FTTH. L'ensemble de ces actions peut être regroupé dans un axe - axe «montée vers le très haut débit». Cet axe vise à garantir une amélioration de la situation pour les territoires qui connaissent aujourd'hui des débits considérés objectivement comme non suffisants et qui ne feront pas l'objet d'un déploiement FTTH dans les cinq prochaines années au moins. 58

59 Les points d intérêts qui pourraient être raccordés par une fibre optique dédiée et qui ne sont pas dans ces zones ne sont pas représentés sur la carte. La finalisation de cette cartographie des zones concertées avec les territoires est une étape importante du projet, car elle constitue le cahier des charges de la première phase de BTHD. Elle pourra cependant être amenée à évoluer en fonction des discussions avec les opérateurs sur leurs capacités à «commercialiser» ces zones. Téléphonie mobile : Les usages mobiles se développent. La téléphonie mobile est aujourd hui un usage généralisé. L infrastructure déployée pour celleci permet également une connexion à Internet mobile en utilisant des normes dites «3G», et «4G» demain. La couverture «3G» actuelle apparaît globalement satisfaisante sur le Pays de Brocéliande mais laisse toutefois apparaître quelques zones blanches. Concernant la 4G, cette technologie a fait l objet d attribution de licences auprès des grands opérateurs nationaux de téléphonie mobile. Ceux-ci devront dans les prochaines années déployer ce service en respectant certaines zones jugées prioritaires, car aujourd hui mal desservies. Une partie de l Ouest du Pays de Brocéliande sera concernée par ces déploiements prioritaires. Source : ARCEP, Juillet 2012 La TNT : La situation apparaît favorable en ce qui concerne la couverture par la télévision numérique terrestre (TNT) dans le Pays de Brocéliande, l ensemble du territoire étant bien desservi. Nota : la carte ci-contre est issue d une simulation informatique ; la réalité constatée sur le terrain peut donc être différente des estimations théoriques. Source : CSA 59

60 Les Services publics numériques : Les Espaces Publics Numériques (EPN) : Document de travail soumis au débat version du 28/10/2013 Le Pays de Brocéliande compte 23 espaces publics numériques, répartis dans 22 communes. 51% des communes du pays sont ainsi équipées d un espace multimédia. Ce taux de couverture géographique est significativement inférieur à la moyenne régionale (65%). Parmi ces espaces, 1 est porté par un EPCI, 20 par des communes et 2 par des structures indépendantes de type associations. Chaque communauté de communes compte au minimum un EPN. Par ailleurs, un seul de ces espaces est Centre de ressources et d animation Cybercommune dans le pays, situé à Plélanle-Grand (portage par la commune). Depuis 2011, le pays a engagé une réflexion sur la manière d aborder la thématique des cybercommunes/epn sur le territoire. Pour le moment, aucune information n est remontée des réunions organisées avec les animateurs. La Visioconférence : Dans le Pays de Brocéliande, aucun point Visioconférences n est présent. Seul un projet de point Visio est identifié sur la Communauté de Commune de Montfort Communauté. Les P@t (points d accès à la téléformation), les organismes de formation agréés «Visa Internet Bretagne» et les relais «Ordi Solidaire Bretagne» : Un seul organisme de formation «Visa Internet Bretagne» est identifié sur le Pays de Brocéliande. Il n a pas développé d activité significative à ce jour. 60

61 V. RESSOURCES Document de travail soumis au débat version du 28/10/2013 Forces Faiblesses PATRIMOINE Patrimoine bâti et mobilier caractérisé par sa diversité et son inégale répartition Au Sud : le secteur de Plélan-le-Grand avec un passé historique riche et un attrait touristique, un patrimoine architectural typé schiste et grès, la légende arthurienne Patrimoine naturel : nombreuses zones classées, très grande variété des milieux naturels PATRIMOINE Au centre du territoire : peu d éléments structurants de patrimoine bâti Pays situé en Bretagne intérieure, défi de valorisation de cette situation géographique ENERGIES Energie : une faible consommation en explosion récente, en lien avec la démographie Gisements éoliens et bois-énergie Enjeux prospectifs Mieux valoriser le patrimoine naturel spécifique au territoire en s appuyant sur une communication renouvelée, sur la station intérieure «Paimpont» Affirmer l identité touristique du territoire dans une logique de tourisme vert intérieur Créer une homogénéité entre les éléments patrimoniaux diffus en les articulant dans une offre sur-mesure selon les publics Faire la passerelle entre patrimoine et culture, très liés sur le territoire 61

62 1. OCCUPATION DE L ESPACE ET ARTIFICIALISATION DES SOLS 2,1% des surfaces artificialisées bretonnes dans le Pays de Brocéliande, tandis qu il regroupe 2,2% de la population bretonne en 2005 Pour rappel : la population du Pays de Brocéliande ( habitants en 2009) a connu une croissance forte entre 1999 et 2009 de +25,2% (largement supérieure aux +9,2% de moyenne régionale) après une croissance plus entre 1990 et 1999 (+7,3%). Cette progression a bien entendu des répercussions sur la consommation du foncier. Ce dynamisme démographique est cependant à relativiser puisque le pays possède une densité de 78 habitants au km² nettement inférieure aux 118 hab/km² relevés en Bretagne. La population se répartit ainsi : - cinq communes de plus de habitants regroupant près de 34% de la population du territoire : Montfort-sur-Meu (6 347 hab.), Bréal-sous-Montfort (4 967 habitants), Montauban-de-Bretagne (4 606 hab.), Saint-Méen-le-Grand (4 350 hab.) et Iffendic (4 204 hab.). - et 38 communes réunissant 66% de la population du pays. Il est à noter que la population totale du pays diminuera d environ habitants à compter du 1 er juin 2013 puisque l une des Communauté de communes (Pays de Bécherel) sera dissoute à cette date. Le pays passerait donc de habitants à approximativement habitants. L agriculture reste la principale forme d utilisation des sols. En effet, la Surface agricole utilisée (SAU) du pays recule à un rythme plus contenu que la moyenne bretonne de -2,8% contre -3,7% et occupe en 2010 une proportion plus élevée sur le territoire qu en Bretagne, 64,1%, soit ha, contre 60,2%. En 2000, elle représentait 66,0% du pays, soit ha. Enfin, selon une étude dirigée par le réseau des agences d urbanisme et de développement de Bretagne sur l artificialisation des sols entre 1985 et : - Entre 1985 et 2005, la surface artificialisée 20 dans le pays a progressé de 108 ha/an, soit une augmentation remarquable de +370% sur 20 ans (chiffres Bretagne : ha/an artificialisés, soit +107% sur 20 ans). - Cependant, les surfaces artificialisées ne représentent, en 2005, que ha dans le pays, soit 4,4% du territoire (en Bretagne : ha artificialisés, soit 7,1% du territoire). - Le pays rassemble ainsi seulement 2,1% des surfaces artificialisées bretonnes, alors qu il représente 2,2% de la population bretonne. - En 2005, la surface artificialisée par habitant est proche de la moyenne régionale, avec 616 m² (Bretagne : 623 m²/ hab). Cependant, ces dernières années, la pression foncière est plus importante du fait de la proximité de l agglomération rennaise et de l accessibilité forte du territoire. Evolution de l artificialisation des sols du Pays de Brocéliande : Sources de la carte : BD CARTOO - IGN - Paris SPOT IMAGE Traitement Laboratoire COSTEl - CNRS - UMR 6554LETG - INSEE - Typologie espaces urbains 1999 et communes littorales. Cartographie ADEUPa La Bretagne a doublé ses surfaces artificialisées en 20 ans, juillet 2010, Réseau des agences d urbanisme et de développement de Bretagne Hors mitage, uniquement dans les zones agglomérées de plus de 1 ha. 62

63 2. PATRIMOINE BÂTI ET MOBILIER Le patrimoine bâti et mobilier du Pays de Brocéliande est caractérisé par sa diversité et son inégale répartition sur le territoire. Au Sud, le secteur de Plélan-le-Grand bénéficie d un passé historique riche et de son attrait touristique. La forêt de Paimpont ainsi que les forges sont autant d atouts. La commune de Paimpont réunit les maisons d ouvriers, la maison du maître des forges, la chapelle Plélan-le-Grand rassemble davantage les moyens de production (hauts fourneaux, fonderie ). D autre part, le Sud du pays se distingue par un patrimoine architectural typé schiste et grès qui mériterait d être conservé et valorisé. Il y a également un enjeu autour de la conservation-utilisation du bocage et de l identité visuelle des trognes ou «ragosses» (arbres) qui ont joué un rôle essentiel dans l économie paysanne et qui aujourd hui représentent un patrimoine biologique et culturel important. Enfin, ce secteur géographique est défini par la légende arthurienne valorisée notamment par le Centre de l imaginaire arthurien. La promotion autour de cette image de Brocéliande nécessiterait d être revitalisée et modernisée. Le Nord du pays, quant à lui, compte la cité du livre, Bécherel. Cette dernière est labellisée «Petite cité de caractère» et possède le 2ème centre d interprétation de l architecture et du patrimoine après Pont-Croix. Le centre du territoire recense donc peut d éléments structurants du patrimoine bâti sauf à et autour de Montfort-sur-Meu qui possède le seul équipement labellisé Musée de France du pays : l écomusée du Pays de Montfort-sur-Meu. Par ailleurs, on peut citer : - un patrimoine religieux méconnu : église et vitraux du 16 ème siècle dans la commune des Iffs, peintures murales des 13 ème et 14 ème siècles dans l une des rares églises romanes de Bretagne, l Abbaye de Paimpont, l église de Saint-Méen... - Un secteur de mottes féodales attestées par des fouilles archéologiques et par le réseau viaire - 2 parcs et jardins labellisés «remarquables» à Bécherel et Bréal-sous-Montfort. - Et un mégalithisme présent au Sud (Paimpont) comme au Nord (Médréac). Les enjeux prospectifs : - La création d une homogénéité et d un lien entre les multiples atouts du territoire aujourd hui diffus. Nécessité d articuler l offre patrimoniale et culturelle. - Le projet «Découverte de la Bretagne» dont le volet 1 est Brocéliande à la fin du 12 ème siècle en réalité augmentée à vocation culturelle et de loisir. Cela pourrait concourir au renouvellement de l image du territoire. 3. PATRIMOINE NATUREL Paysages et biodiversité Les paysages du Pays de Brocéliande sont essentiellement caractérisés par le massif forestier de Paimpont et ses milieux naturels associés (étangs, landes et tourbières). La Région Bretagne et l Université de Rennes 2 ont réalisé un inventaire des paysages bretons 21. Elles identifient sur le pays de Brocéliande 4 principaux ensembles paysagers : le massif de Brocéliande, au Sud-Ouest du pays. Cet ensemble s inscrit dans la famille du paysage boisé et de bosquets qui, du fait de sols pauvres et acides, est caractérisée par la forte présence de bois sous forme de très nombreux bosquets. La présence de landes et de bocage dense est souvent associée à ces bois, qui sont pour l essentiel constitués de feuillus. L enjeu majeur de ces ensembles est la gestion des espaces boisés, qui par ailleurs ont une nette tendance à augmenter puisque la surface boisée bretonne a doublé en un siècle et demi passant de hectares en 1835 à hectares en Associés à d autres sources de bois-énergie (déchets bois, connexes de scierie, bois de bocage ) les espaces boisés pourraient notamment constituer aujourd hui une ressource importante pour la filière, en plein développement, et permettraient de diversifier les sources d approvisionnement en boisénergie. L exploitation durable de cette ressource passe nécessairement par la mise en place de plans de gestion. Leur insertion au sein des trames vertes est également une question d actualité qui peut orienter le devenir de ces paysages boisés. Enfin les paysages de forêts sont fortement investis par la demande sociale de loisirs. Il s agit donc de composer avec ces différentes attentes, soit en dédiant les massifs à des usages spécifiques, soit plus souvent en organisant un partage des lieux et une mixité des pratiques. L éclatement de la propriété foncière (90% de la forêt bretonne est privée) ne facilite pas cette gestion prospective. le plissement de Bain-de-Bretagne, au Sud-Est du territoire de Brocéliande, le bassin de Rennes, sur la partie centrale du pays, et les collines de Bécherel, au Nord. Ces ensembles paysagers appartiennent à la famille du paysage cultivé à ragosse : dans les bas plateaux et bassins schisteux, les sols plus profonds favorisent les labours et les surfaces en herbe sont donc minoritaires. Les pratiques d émondage sur les haies ont créé un bocage à ragosses caractéristique des paysages de Haute-Bretagne (notamment bassin de Rennes) qui a souvent totalement disparu au gré des agrandissements de parcelles, laissant place localement à un néo openfield (notamment bassin de Pontivy). Le remembrement a en effet marqué le paysage avec des parcelles élargies et des haies restantes majoritairement déconnectées les unes des autres. Peu encaissées, les vallées sont souvent drainées et donc cultivées de manière 21 - Source : Les paysages en Bretagne, Région Bretagne, Université de Rennes 2, CNRS,

64 intensive, ce qui n est pas sans conséquences sur la régression des zones humides, la disparition des prairies permanentes et la dégradation de la qualité de l eau. Les habitations sont dispersées en hameaux et sites d exploitations agricoles de taille importante sur le territoire communal de chaque bourg. ainsi que deux petites zones de transition vers : le bassin d Evran, à la pointe Nord-Est du pays, le bassin de Pontivy-Loudéac, sur la frange Centre-Ouest du territoire de Brocéliande, qui s inscrivent dans la même famille du paysage cultivé à ragosses. Source : Les paysages en Bretagne, Région Bretagne, Université de Rennes 2, CNRS, Les sites et milieux naturels du pays font l objet de plusieurs mesures de protection. Sont inventoriés à ce jour sur le territoire du Pays de Brocéliande : - 1 Zone Natura 2000 : la forêt de Paimpont, - 23 Zones Naturelles d Intérêts Écologique, Floristique et Faunistique (ZNIEFF) de type 1 regroupant 16 étangs, 2 landes, 2 tourbières, 2 rivières, 1 site forestier, - 2 ZNIEFF de type 2 dont la forêt de Paimpont, - 8 tourbières d intérêt régional (dont les 2 citées précédemment), - 5 sites géologiques remarquables. Le département d Ille et Vilaine a acquis, sur le territoire, 4 sites au titre des espaces naturels sensibles ouverts au public : l étang de l Abbaye de Paimpont, le domaine de Careil et le vallon de la Chambre au Loup à Iffendic ainsi que les alignements mégalithiques de Lampouy à Médréac. Espaces naturels sensibles ouverts au public en Pays de Brocéliande : Le Vallon de la Chambre au Loup - Vallée boisée 28 Iffendic 29 L étang de l abbaye - Paimpont Etang 45 Le Domaine de Careil - Iffendic Les alignements mégalithiques de Bocage 48 Lampouy - Médréac Source : «Schéma départemental des espaces naturels en Ille-et-Vilaine, », Département d Ille-et-Vilaine, service des espaces naturels, mars

65 Zone Natura 2000 et Zones Naturelles d Intérêts Ecologique Floristique et Faunistique (ZNIEFF) La Bretagne compte 83 zones Natura 2000 et 870 ZNIEFF 2 ème génération (dernière mise à jour en 2009). Le Pays de Brocéliande est concerné par un site Natura 2000 : la Forêt de Paimpont. 25 ZNIEFF sont en outre inventoriées sur le territoire et reflètent notamment la présence de nombreux étangs. Elles recouvrent également des landes, des rivières, des tourbières et un site forestier. NOTA : Les sites classés Natura 2000 sont de plusieurs types : les Zones Spéciales de Conservation (ZSC) de la directive européenne «Habitat» et les Zones de Protection Spéciale (ZPS) et Sites d Intérêt Communautaire (SIC) de la directive «Oiseaux». De nombreux sites relèvent des 2 directives. Les ZNIEFF de type I comportent des espèces ou habitats remarquables caractéristiques de la région. Ce sont des secteurs de grande valeur écologique. Les ZNIEFF de type II correspondent à de grands ensembles naturels, riches et peu modifiés ou offrant de fortes potentialités biologiques. Eau Une qualité de l eau relativement bonne dans le Pays de Brocéliande A différents égards, les prélèvements effectués dans les cours d eau et nappes d eau souterraine du territoire révèlent une qualité satisfaisante dans le Pays de Brocéliande, avec néanmoins un point de vigilance concernant les matières organiques et oxydables, en provenance notamment des rejets agricoles et industriels : - Les nitrates : ils facilitent le développement des végétaux aquatiques. Dans le Pays de Brocéliande, la concentration en nitrates dans les cours d eau est satisfaisante. Elle se situe en 2010 entre 25 et 50mg/l (limite réglementaire définie comme seuil de potabilité) dans la Rance, à Caulnes, et dans la Meu, à Mordelles. La qualité des eaux de l Aff, avec un prélèvement à Paimpont, apparaît quant à elle bonne, avec un taux de nitrates inférieur à 25mg/l. - Les matières phosphorées : elles sont les principales responsables du développement excessif des végétaux (eutrophisation, algues vertes). Les relevés effectués indiquent également sur le Pays de Brocéliande une bonne qualité des eaux au regard de cet indicateur, en stabilité entre 2009 et Les matières organiques et oxydables : l altération détermine la quantité de matières organiques carbonées et azotées dans l eau. Ces matières organiques peuvent être d origine urbaine, industrielle ou agricole (élevage) et leur dégradation par les micro-organismes conduit à une désoxygénation de l eau, tandis qu elles libèrent des substances toxiques et des éléments pathogènes (bactéries, virus, etc.), néfastes pour les écosystèmes et la santé publique. Relativement à ce critère, le Pays de Brocéliande présente une situation moins bonne, avec une qualité des cours d eau moyenne. En effet, des concentrations relativement élevées en pesticides sont mesurées, principalement dans le bassin de Chèze-Canut. Ceci constitue donc un point de vigilance pour le territoire, en partie en lien avec l évolution des pratiques agricoles (élevage) et de l industrie agroalimentaire. 65

66 - Enfin, l Indice biologique global normalisé (IBGN) est un indicateur synthétique de la qualité physique, chimique et bactériologique des cours d eau fondé sur la mesure des populations de microinvertébrés (larves d insectes, mollusques, vers...). Il permet de suivre l état biologique global d un écosystème et de détecter d éventuelles perturbations (pollution, hausse de température, ). De manière générale, on observe un bon état biologique des cours d eau bretons au regard de cet indicateur, la quasi-totalité du territoire étant classé «bon» à «très bon», notamment l ensemble du Pays de Brocéliande. Sources : Agence de l Eau Loire-Bretagne ; Rapport de présentation, état initial de l environnement du SCoT du Pays de Brocéliande, approuvé le 8 décembre Gestion de l eau : les SAGE La stratégie Régionale de l'eau est territorialisée et adossée à des Schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE). Le SAGE est élaboré et validé par une Commission locale de l'eau (CLE) qui comprend des représentants de l'état (25 %), des collectivités locales (50 %) et des usagers (25 %). Le SAGE énonce les enjeux propres au territoire et les priorités à retenir. Le territoire du Pays de Brocéliande est entièrement couvert par le SAGE Vilaine (en cours de révision), qui est le plus vaste de Bretagne, s étendant sur l ensemble du quart Sud-Est de la région. Risques naturels : des risques d inondations dans le Pays de Brocéliande Dans le Pays de Brocéliande, une vingtaine de communes sont confrontées à des risques d inondations, principalement dans la partie Sud-Est du territoire. En réponse, deux Plans de prévention des risques d inondation (PPRI) ont été approuvés sur les bassins du Garun et du Meu, ainsi que sur la Vilaine. Par ailleurs, les communes de Bréal-sous- Montfort et de Saint-Thurial sont exposées à un risque de rupture du barrage de la Chèze et neuf communes sont concernées par un risque de rupture de digues. En matière de prévention, un atlas des zones inondables a été réalisé et couvre une partie de la Meu et de la Rance. Source : Rapport de présentation, état initial de l environnement du SCoT du Pays de Brocéliande, approuvé le 8 décembre

67 4. ÉNERGIE Zoom : la dépendance énergétique de la Bretagne De manière générale, le territoire breton est très dépendant de l extérieur pour ses approvisionnements énergétiques. En effet, en 2010, la Bretagne produit seulement 8,5% de l électricité qu elle consomme. Dans le cadre du Pacte énergétique breton et afin de répondre aux ambitions définies par le Grenelle de l environnement, l objectif est de parvenir à 34% d autonomie à l horizon 2020 en engageant, d une part, des actions visant une meilleure maîtrise de la consommation électrique (isolation thermique des bâtiments ) et, d autre part, en augmentant les capacités de production du territoire par le déploiement massif des énergies renouvelables (éolien terrestre et offshore, énergies marines, photovoltaïque, biomasse ). Consommation d énergie Une faible consommation énergétique mais qui enregistre l une des plus fortes hausses récentes La consommation d énergie du Pays de Brocéliande se situe à un niveau relativement faible, ce qui peut être mis au regard de son poids démographique, la population du pays représentant seulement 2,3% de la population régionale en En particulier, la consommation électrique du territoire est faible au regard de l ensemble de la région mais a connu une des plus fortes croissances dans la période récente. Ceci apparaît cohérent avec la forte dynamique démographique observée dans le pays, dont la population a crû de 27% entre 1999 et 2010 (contre +10% en Bretagne), et le développement que connaît le territoire en conséquence (construction, transports ). Source : Rapport de présentation, diagnostic du SCoT du Pays de Brocéliande, approuvé le 8 décembre 2009 La répartition par secteurs des consommations d énergie dans le Pays de Brocéliande est relativement proche de celle observée sur l ensemble de la Bretagne. Le secteur du bâtiment résidentiel et tertiaire y occupe une part majeure, bien que dans une moindre mesure (48% de l énergie totale consommée sur le territoire ; 54% en région), suivi du secteur des transports (24% dans le pays ; 23% en Bretagne). On note cependant un poids un peu plus important de l industrie brécilienne, qui consomme 19% de l énergie du pays (contre 16% à l échelle régionale). Les secteurs du bâtiment et de l industrie consomment une majorité de leur énergie sous forme d électricité, notamment dans le tertiaire, tandis que dans les transports, l essentiel de l énergie est issue de produits pétroliers. Enfin, le secteur agricole a un poids très modéré dans le bilan énergétique du territoire bien que supérieur à la moyenne bretonne : il consomme 8% de l énergie totale du pays (6% au niveau régional), l énergie constituant une charge croissante pour ces activités. Par ailleurs, l électricité représente 46,4% de l énergie consommée dans le Pays de Brocéliande. Viennent ensuite les produits pétroliers (35,7%), le gaz de réseau (8,9%) et le bois (5,9%). Consommation totale d énergie par secteur en 2005 : Industrie 19% Agriculture 8% Pays de Brocéliande Déchets 0% Pêche 0% Bâtiment résidentiel 38% Agriculture 6% Industrie 16% Bretagne Pêche 0% Déchets 1% Bâtiment résidentiel 38% Transport de voyageurs 18% Fret 6% Bâtiment tertiaire 10% Transport de voyageurs 16% Fret 7% Bâtiment tertiaire 16% 67

68 Répartition par types d énergies consommées : Pays de Brocéliande Bois 5,9% Charbon 0,0% Bois 4,4% Bretagne Charbon 0,2% Produits pétroliers 35,7% Chauffage urbain 0,0% GPL 3,1% Gaz 8,9% Source : Energes, Gip Bretagne Environnement Electricité 46,4% Produits pétroliers 34,2% Chauffage urbain 0,5% GPL 2,6% Gaz 12,2% Electricité 45,9% Production d énergie Une production d énergie finale faible dans le Pays de Brocéliande mais un potentiel de développement de la filière bois-énergie et de l éolien La production d énergie dans le Pays de Brocéliande se situe à un niveau faible et provient pour l essentiel de l exploitation du bois, comme dans la majorité des pays bretons. Cette filière apparaît d autant plus intéressante pour le pays qu il existe un savoir-faire local en la matière, ainsi qu un important potentiel forestier. Par ailleurs, l énergie d origine éolienne représente presque l intégralité de la production d électricité et constitue un potentiel important en vue d augmenter les capacités de production énergétique du pays, avec à l heure actuelle des parcs éoliens installés essentiellement dans les communes de Plélan-le- Grand, Tréffendel, Maxent et Iffendic. Le pays s est en outre doté d un Schéma de développement éolien en UIOM = Unité d Incinération d Ordures Ménagères TAC = Turbine à Combustion (Centrale Thermique) 68

69 5. CLIMAT Émissions de gaz à effet de serre Le périmètre de la comptabilisation des gaz à effet de serre porte sur la liste établie dans le Protocole de Kyoto: CO 2 (dioxyde de carbone), CH 4 (méthane), N 2 O (protoxyde d azote) et les gaz de froid (halocarbures) utilisés dans l industrie. Les différents gaz à effet de serre ont un pouvoir de réchauffement variable. Dans la mesure où il s agit du gaz à effet de serre dominant, les émissions de gaz à effet de serre sont exprimées en tonnes équivalent CO 2 (t CO 2 ). Le calcul des émissions de gaz à effet de serre a porté sur le secteur du bâtiment (résidentiel et tertiaire), de l agriculture, des transports (de voyageurs et de marchandises), de la pêche et des déchets. En 2005, année de référence pour la détermination des objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre (Facteur 4), les émissions s élèvent à environ t CO 2 dans le Pays de Brocéliande, soit 9,9 t par habitant. Ceci est plus élevé que la moyenne bretonne (8,0 t par habitant) et s explique par la plus forte présence des activités agricoles, notamment d élevage bovin et avicole, ainsi que par la faible densité de population du pays (78 hab/km² contre 117 en Bretagne). Ainsi, l agriculture est responsable de 58% des émissions de GES, contre 40% en moyenne en Bretagne. En revanche, les transports et le secteur du bâtiment sont sous-représentés dans le bilan des émissions totales, avec des parts respectives de 21% et 14% (25% et 23% en Bretagne). 69

70 Répartition des émissions de gaz à effet de serre par secteurs en 2005 : Pays de Brocéliande Déchets 1% Industrie 6% Pêche 0% Transport de voyageurs 15% Fret 6% Industrie 9% Déchets 2% Bretagne Pêche 1% Transport de voyageurs 17% Fret 8% Agriculture 58% Résidentiel 11% Tertiaire 3% Agriculture 40% Source : Energes, GIP Bretagne Environnement Tertiaire 7% Résidentiel 16% ZOOM : Les gaz à effets de serre proviennent de deux grands types de sources. Les émissions dites «énergétiques» : une grande proportion des émissions (chauffage, transport, éclairage etc.) est liée à la consommation d énergie, avec le recours à des combustibles majoritairement fossiles. La combustion des énergies fossiles (utilisée directement ou pour produire de l électricité) génère des émissions de dioxyde de carbone ; Les émissions dites «non énergétiques» : une part moindre des émissions résulte de processus biochimiques, surtout liés à l agriculture (élevage) et, dans une moindre mesure, à l industrie et aux déchets. Les principaux gaz émis sont le méthane qui résulte de la décomposition de la matière organique - et le protoxyde d azote - lorsque les apports d azote via la fertilisation excèdent les besoins des plantes. L industrie émet aussi des halos carbures (climatisation/réfrigération). Dans le Pays de Brocéliande, la part des émissions non énergétiques s élève à 55,6% (poids important de l agriculture). Par ailleurs, les prairies et forêts absorbent 56,1% des gaz à effet de serre émis sur le territoire brécilien, ce qui est très élevé (14,5% sur l ensemble de la Bretagne), et s explique par la moindre artificialisation des sols du pays (4,4% en 2005 contre 7,1% en moyenne en Bretagne) et le caractère très boisé du territoire. Les végétaux absorbent le CO 2 lors de leur croissance et le stockent sous forme de carbone, neutralisant ainsi son effet sur le climat. Lorsque la biomasse est constituée durablement, le stockage de carbone peut être permanent : les sols reçoivent la matière organique en décomposition et constituent des stocks de carbone, pérennes s ils ne sont pas travaillés (prairies permanentes, sols forestiers). Effets du changement climatique En Bretagne, le réchauffement climatique se mesure par une augmentation de la température moyenne de +1 C depuis 1946, qui devrait se poursuivre par une hausse des températures comprise entre +2 et +5 C à l horizon Par ailleurs, des températures plus élevées induiront vraisemblablement une consommation d eau plus importante par les végétaux (par évapotranspiration), qui pourrait se traduire par un risque de sécheresse accrû. Ces évolutions, dans un contexte de croissance démographique soutenue, pourraient avoir de nombreux impacts en Bretagne : L agriculture devrait voir ses pratiques évoluer ; Les espaces boisés et forêts se modifieront ; les risques de feu de forêt seront accrus et s étendront à de nouvelles zones ; La pêche et l aquaculture seront concernées par le réchauffement et l acidification des eaux ; L élévation du niveau de la mer entraînera un recul de la ligne côtière, accroîtra les conséquences des tempêtes littorales et favorisera les intrusions d eau salée dans les nappes souterraines. Le nombre de zones humides devrait se réduire, en particulier en amont des bassins versants. 70

71 VI. ACTEURS INSTITUTIONNELS ET STRATÉGIES SUR LE PAYS Forces Faiblesses Dialogue et travail commun entre élus Forte mobilisation autour de la réforme de la carte territoriale Office de tourisme et Pays d accueil touristique, rapprochement actuel avec le PAT d Oust et Brocéliande pour la Destination touristique Brocéliande Conseil de développement très investi et partie prenante du débat local Un territoire dont les frontières changent à partir de 2014 et disparition au 1 er juin 2013 de la communauté de communes du Pays de Bécherel : quelles conséquences? Multitude de structures satellitaires au pays, cependant une action mutualisation- simplification de la gouvernance est lancée Productions du Conseil de Développement à exploiter encore plus? Enjeux prospectifs Elaborer une stratégie de territoire en lien avec l évolution des périmètres 71

72 STRATÉGIE ET OUTILS DE PLANIFICATION TERRITORIALE Domaines d intervention Population et niveau de vie Documents de référence (validé, en cours, en projet) Foncier et habitat Scot, validé en décembre 2009 PLH Montfort communauté en avril 2007 et la CC du Pays de Montauban-de-Bretagne en février 2012 CUCS, quartier ZRU (carte et liste au Scops) Mobilités et transports Etude en 2008, prospective transport 2050 Numérique : Diagnostic décembre 2012 Economie et innovation Diagnostic et plan d'actions Système d'alimentation local (?) Schéma des zones d activités économiques 2007 Emploi formation Mer et littoral Energie Environnement SAGE ***, mise en œuvre en Schéma de développement éolien 2008, délibération SCoT en novembre ZDE CC de Brocéliande en 2011 Santé Diagnostic territorial et plan d'actions (phase 1 et 2) Services d intérêt public Numérique Tissu culturel et associatif Patrimoines et tourisme SDAN 2012 diagnostic et sensibilisation enjeux THD sur le territoire Tableau en cours d élaboration 72

73 SYNTHÈSE GÉNÉRALE 1. INDICE DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN Parmi les «nouveaux indicateurs alternatifs de mesure des richesses», l indice de développement humain (IDH) est le plus reconnu et le plus facilement mobilisable, notamment du fait qu il ne supprime pas la dimension revenu mais qu il la rapproche de deux autres dimensions du développement : la santé et le niveau de diplôme. Ces trois dimensions, d égale importance, ne sont pas pondérées. L IDH-B proposé par la Région Bretagne s inspire de la collaboration antérieure entre PEKEA et l'ille-et-vilaine (IDH-35), d une part, et des travaux de l'association des Régions de France et du Nord-Pas-de- Calais d autre part (IDH-4). Ce calcul territorialisé, s appuyant sur les valeurs réelles constatées (ici celles des pays en 2008), permet une forte comparabilité entre les territoires. Comme tout indice, l IDH-B présente des limites et doit être associé à d autres éléments d analyse. Par exemple, un territoire proposant peu de fonctions de centralité (des administrations et des entreprises) aura structurellement un indice de diplôme pondéré de sa population adulte plus faible puisqu il offre moins d emplois très qualifiés. L intégration des principales villes 22 au calcul de l IDH-B des pays nous donne une information complémentaire sur l équilibre du développement du territoire. L IDH-B est par nature un indice contextuel. Dans la mesure où son calcul intègre des valeurs réelles constatées, un IDH-B proposé dans un contexte donné ne peut être comparé à un autre. C est pourquoi, pour maintenir une comparabilité, les valeurs des indicateurs de revenu, de santé et de niveau de diplôme des villes ont été intégrées dans le calcul effectué à l échelle des pays. Il a donc été choisi de conserver les bornes minimum et maximum des pays pour chaque dimension même quand les valeurs les plus fortes et les plus faibles étaient celles des villes. Cela explique que l on puisse obtenir des valeurs supérieures à un et inférieures à zéro. L IDH-B du Pays de Brocéliande est plus élevé que celui de l ensemble de la Bretagne et le classe au 5 ème rang parmi les pays bretons. C est en matière de santé que le pays se démarque le plus de la situation régionale, avec un indicateur nettement supérieur (0,676 contre 0,412). En effet, le pays se caractérise par une sous-mortalité relative par rapport à l ensemble de la Bretagne, également mise en lumière par l ORSB*, notamment concernant la mortalité prématurée (avant 65 ans) et liée à des comportements à risque - consommation d alcool, drogues, accidents de la circulation, L indicateur de niveau de vie - fondé sur le revenu médian des ménages est quant à lui comparable à celui observé sur l ensemble de la Bretagne. En revanche, l indicateur d éducation du territoire basé sur le niveau de diplôme de la population est sensiblement inférieur. * Observatoire Régional de la Santé de Bretagne Le calcul de l IDH-B de la commune-centre du territoire, Montauban-de-Bretagne, révèle une situation moins favorable et très contrastée. En effet, si la commune affiche un indicateur de niveau de vie supérieur à ceux du pays et de la région, elle enregistre en revanche un indicateur de santé nettement plus bas que celui du pays et légèrement inférieur à la moyenne bretonne. Surtout, l indicateur d éducation apparaît très faible (- 0,159 contre 0,432 dans le pays et 0,534 en Bretagne). 1,0 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0,0 IDH-B du pays et des principales villes Calcul pays de Bretagne 2008 ~ Traitement CRB IDH-B Bretagne Pays de Brocéliande Montauban-de-Bretagne 22 - La sélection des communes pour lesquelles un calcul de l IDH-B a été réalisé est fondée sur deux dimensions. D une part, leur poids démographique a conduit à une première sélection, qui comprend toutes les communes bretonnes de plus de habitants. D autre part, leur rôle de commune-centre ou de commune-pôle au sein du pays dans lequel elles se situent a permis d élargir et d affiner la sélection en tenant compte des spécificités de chaque pays (plus ou moins polarisé, plus ou moins densément peuplé, ) pour retenir certaines communes au poids démographique plus faible mais assurant des fonctions de centralité et/ou de pôle de services sur leur territoire. 73

74 Le tableau ci-après synthétise les valeurs des différentes composantes de l IDH-B calculé pour le Pays de Brocéliande et la commune-centre du territoire, ainsi que le rang du pays parmi les pays bretons : 2008 Indicateur d éducation Indicateur de niveau de vie Indicateur de santé IDH-B Pays de Brocéliande 0,432 (11 ème ) 0,540 (8 ème ) 0,676 (2 ème ) 0,550 (5 ème ) Montauban-de-Bretagne - 0,159 0,626 0,392 0,286 Bretagne 0,534 0,548 0,412 0, CARACTÉRISTIQUES DU PAYS DEMOGRAPHIE Forces Forte croissance démographique, y compris par captation de population de Rennes Projections à l horizon 2040 selon le scénario central : Une croissance de la population très forte Une croissance des 60 ans très forte DEMOGRAPHIE Faiblesses Vieillissement de la population plus important qu à l échelle régionale dans les décennies à venir Perte de habitants au 1 er juin 2013 lors de la dissolution de la Communauté de communes du Pays de Bécherel ECONOMIE Présence de gros employeurs notamment dans le secteur IAA Filière logistique, ex : Saint Méen le Grand, Bédée ECONOMIE Risques sur l emploi liés aux effectifs des gros employeurs, dépendance par rapport à la filière agroalimentaire FORMATION Mobilisation politique locale forte pour la formation et l emploi Présence du PAE, point accueil emploi, relai important Action MEIF indépendamment de Rennes, présence d un chargé de mission MEIF identifié Réseau MFP bien identifié et dynamique Présence d acteurs insertion associatifs (Eureka) FORMATION Peu de formations qualifiantes Moindre développement de la formation car le public choisit Rennes en priorité Absence de Pôle Emploi Problème de mobilité des jeunes en matière de formation : sortie difficile du territoire TRANSPORT Transport à la demande sur le territoire de Montauban de Bretagne avec une implication politique sur ce thème Présence de deux gares importantes : Montfort et Montauban de Bretagne, fréquentation en hausse, approche multimodale cohérente avec programme régionale de modernisation des gares Innovation à Montfort avec des projets de véhicules électriques et libre service vélo, le site de stationnement vélo de Montfort accompagné par la Région parmi 4 sites pilotes bretons Desserte Ilenoo du territoire TRANSPORT Faiblesse du transport en zone rurale, obstacle à l attractivité des zones rurales et facteur de désertification LOGEMENT Existence d OPAH sur les communautés de Montfort, St Méen-le-Grand et Montauban-de-Bretagne LOGEMENT Dispositif OPAH sur Montfort insuffisamment attractif pour les particuliers 74

75 Forces Faiblesses CULTURE Biennale étangs d art, art contemporain Culture gallèse identité forte avec 2 festivals : La Gallesie, Le roi Arthur Piège de la «facilité arthurienne» évité : La Porte des Secrets, nouvel équipement phare Différentes saisons culturelles Iffendic, l Aparté, petit centre art contemporain avec résidence d artistes Cinémas associatifs nouvellement inaugurés (Plélan-le- Grand, Bréal-sous-Montfort), Eco musée de Montfort TOURISME Légende arthurienne, forêt Mottes féodales méconnues à valoriser Architecture schiste pourpre et grès typée Vélorail à Médréac Paimpont : forges, abbatiale, porte des secrets Musée Bobet, musée école à Saint Gonlay Patrimoine religieux diffus dans les communes (3 abbatiales, chemin de Saint Jacques présent et à valoriser) TOURISME Disparités de fréquentation infra-territoriales Légende arthurienne, forêt comment renouveler l image? -Un «vide inventaire» sur St-Méen-le-Grand et Montauban-de-Bretagne Un manque de liant au niveau patrimonial SANTE Etat de santé favorable globalement selon ARS Part des cancers plus faible qu ailleurs Constat favorable de l ARS sur l offre de soins ambulatoires 2 centres hospitaliers avec Montfort sur Meu et Saint Méen-le-Grand, maisons de garde Offre de soins libérale diversifiée SANTE Constat différent à l échelle locale : le volume de service augmente mais moins vite que la croissance démographique d où une sous dotation de l offre de soins sur le territoire 1 zone prioritaire sur Plélan-le-Grand Accès au soin des handicapés et personnes âgées Zone blanche sur une partie du pays en matière d accès en moins de 30 mn à un service d urgence 75

76 3. SYNTHÈSE DES ENJEUX Enjeux prospectifs Repenser le projet de territoire et prendre en compte les évolutions géographiques Développer la filière logistique implantée sur le territoire Accroître les services à la population : Santé publique (prévenir et sensibiliser les populations par rapport au suicide, maintenir voire renforcer l offre de santé de premier recours, notamment les médecins généralistes et infirmiers libéraux) ; petite enfance (renforcer l offre d accueil) ; maintien des personnes âgées à leur domicile Maîtriser la planification foncière des activités liée à l habitat via les outils d urbanisme, à généraliser ou renforcer (PLH, SCOT) et aux activités économiques, dans un objectif d économie foncière Structurer et renforcer la filière du tourisme d affaire, notamment par l augmentation des capacités d accueil de groupes, poursuivre (ou pas) l effort sur le secteur logistique Réfléchir sur les transports: alternatives à la voiture, inter-modalité, multimodalités et évaluer les initiatives en cours Promouvoir et mettre en œuvre le très haut débit numérique, autre voie de circulation du futur Reconquérir une image forte du territoire basée sur une communication renouvelée autour de l imaginaire Arthurien et de la légende de Brocéliande et s appuyant sur la mise en valeur du binôme patrimoine/culture 76

77 4. SYNTHÈSE DE LA LECTURE RÉGIONALE DES DYNAMIQUES TERRITORIALES DU PAYS Entre 1999 et 2009 la population du Pays de Brocéliande s est accrue de nouveaux habitants, soit +2,3% par an (+0,9% pour l ensemble de la Bretagne). En 2009, le pays compte donc habitants (contre en 1999). A l horizon 2040, selon le scénario central de l Insee, le Pays de Brocéliande devrait connaître une augmentation plus forte de sa population qu en Bretagne : +42,1% (+17,4% en moyenne bretonne). Le pays restera caractérisé par la relative jeunesse de sa population. La structuration de la population du pays fait apparaître une nette surreprésentation des jeunes : 22,6% d habitants de 0-14 ans (18,2% en Bretagne) et 38,8% d habitants de moins de 30 ans (35,8% en Bretagne). Les couples avec enfants représentent 37,4% de l ensemble des ménages contre 27,2% sur l ensemble de la Bretagne. Une industrie très présente : 25% des emplois salariés (16,9% en moyenne bretonne) et 6,2% des établissements (6,5% en région) Le pays compte 270 établissements de l économie sociale et solidaire qui représentent 18% des effectifs salariés contre 13,9% en moyenne en Bretagne. Repères : quelques chiffres clés 1- Population Evolution de la population depuis 1990 : Pays de Brocéliande Bretagne Population Evolution annuelle moyenne de la population : 1999/2009 Pays de Brocéliande 2,27% Bretagne 0,89% Source : Insee Recensements de la population Synthèse Depuis une dizaine d années, le pays connaît une croissance démographique beaucoup plus forte qu à l échelle régionale : +2,3% de croissance annuelle moyenne contre +0,89% en Bretagne entre 1999 et Soit une augmentation de population de +25,2% en 10 ans contre +8,3% en Bretagne et +7,3% dans le pays sur la décennie précédente. Selon le scénario central de l Insee de prévisions démographiques à l horizon 2040, le Pays de Brocéliande devrait connaître une croissance démographique supérieure à la moyenne régionale (+24,7 points) ce qui s explique notamment par un positionnement relativement nouveau de «troisième couronne rennaise». Les couples avec enfants représentent encore 37,4% des ménages contre 28,7% en Bretagne, malgré une baisse de 3,5 points qui suit la tendance régionale. La proportion des jeunes des 0-14 ans est plus forte que la moyenne bretonne : 22,6% contre 18,2%. Corrélativement, les 60 ans ou plus du pays sont moins nombreux qu en Bretagne (18,8% soit 5,2 points de moins que l ensemble régional). Sur le territoire, le taux de scolarisation des jeunes (15-29 ans) est inférieur de 6 points à la moyenne régionale. En outre, il y a davantage de personnes sans diplôme et moins de diplômés du supérieur dans la population de plus de 15 ans non scolarisée. Le territoire est caractérisé par l absence d un pôle urbain supérieur à habitants. 2- Modes de vie En 2008, le Pays de Brocéliande présente une part nettement inférieure à la moyenne régionale de résidences secondaires (3,9% pour 13%). Entre 1999 et 2008, la croissance du parc de résidences principales est de +28% dans le pays contre +14% à l échelle régionale. La part des propriétaires de moins de 40 ans est plus forte que sur l ensemble de la région Bretagne (24% en 2008 contre 16%). Ils sont plus concentrés à l est du pays, en situation de 3 ème couronne rennaise. L offre de logements sociaux est plus faible que la moyenne bretonne de 4,1 points ce qui s explique par l absence de commune soumise aux lois SRU et DALO. Le pays compte 2 établissements hospitaliers mais pas de services de chirurgie, de maternité et d urgence. Les établissements rennais, proches et accessibles forment les pôles les plus attractifs sur le plan de la santé. En 2010, la densité de médecins généralistes et d infirmiers libéraux est plus faible qu en moyenne bretonne. Si l offre de médecins, bien que faible, est relativement bien répartie, l offre d infirmiers libéraux en revanche est plus déséquilibrée sur le territoire. Enfin, on note la présence d une zone prioritaire à Plélan-le-Grand (zonage ARS 2011). L équipement du territoire en établissements d enseignement est bon. En 2010, on dénombre 7 lycées essentiellement professionnels, techniques ou agricoles (5 sur les 7). Le Pays de Brocéliande est caractérisé par une offre de formation diplômante réduite, que vient compenser la proximité du pôle universitaire rennais (seulement 3 BTS sur tout le territoire). 3- Economie, innovation et marché du travail 77 Seulement 63% des postes salariés du Pays de Brocéliande appartiennent au secteur tertiaire contre 74% en Bretagne en Par ailleurs le tissu économique du Pays de Brocéliande est marqué par un poids important des entreprises individuelles et de l auto-entreprenariat.

78 Source : Tableaux de bord Emploi Formation par pays (Edition 2012) Insee CLAP 2010, SIRENE Traitement GREF Bretagne Synthèse Le pays est attractif grâce à son patrimoine naturel et culturel intéressant (forêt de Paimpont) mais dont l ouverture au public reste limité. La proximité de Rennes, Saint-Malo et Vannes, la bonne accessibilité routière et ferroviaire du pays constituent des atouts majeurs. Cependant, on note le faible poids du secteur touristique dans l économie locale. Un poids important de l agriculture sur le territoire : les agriculteurs représentent 3,2% de la population de plus de 15 ans en 2008 (1,8% en moyenne régionale). De plus, la diminution du nombre d exploitations agricoles a été moins marquée sur ce territoire que sur l ensemble de la Bretagne (-28,1% contre -32,7%). Les emplois du pays sont plus précaires avec une part de CDI significativement inférieure au taux moyen breton : 66,3% contre 77,6% en Bretagne. Le Pays de Brocéliande est caractérisé par une grande disponibilité en foncier économique et un fort dynamisme de l activité industrielle. 19 zones d activités économiques sont inscrites dans la démarche «Bretagne Qualiparc». 4- Accessibilité Le pays bénéficie d une bonne desserte routière avec des axes régionaux structurants : RN12 (Rennes/Saint-Brieuc), RN24 (Rennes/Lorient) et la RN164 (Montauban-de-Bretagne/Châteaulin). La présence de la ligne ferroviaire Rennes/Brest et de 5 lignes Illenoo permettent également une bonne connexion du territoire. Les déplacements domicile/travail sur le territoire se font essentiellement en direction de Rennes et en voiture. Il existe une aire de covoiturage et plusieurs infrastructures innovantes qui favorisent la multimodalité (abri deux roues à contrôle d accès KorriGo en gare de Montfort par exemple). Seuls 23,3% des actifs de 15 ans ou plus du Pays de Brocéliande travaillent dans leur commune de résidence (contre 36,4% des actifs bretons). Sur le territoire, plusieurs industriels assurent l organisation de leurs approvisionnements via le transport ferroviaire. Le pays dispose ainsi d installations terminales embranchées actives qui contribuent au maintien de l activité fret en Bretagne. La couverture numérique du pays apparaît satisfaisante, même si les réseaux de fibres optiques sont encore peu développés. 5- Ressources Le Pays de Brocéliande dispose d un patrimoine bâti et mobilier diversifié mais caractérisé par une inégale répartition sur le territoire. L espace sud est marqué par un passé historique riche et un fort attrait touristique. Le centre du territoire en revanche recense peu d équipements structurants. Le territoire est couvert par le SAGE «Vilaine» en cours de révision. La consommation électrique du pays est encore modérée mais en forte augmentation en raison de la croissance démographique. Même si le territoire ne produit qu une faible part d énergie, il est propice au développement des filières bois et éoliennes. L indice de développement humain (IDH) est un indicateur qui permet d intégrer trois dimensions dans son calcul : le revenu, la santé et le niveau de diplôme. Ces trois dimensions, d égale importante, ne sont pas pondérées. L IDH-B proposé par la Région Bretagne s inspire de différentes collaborations (PEKEA et l Ille et Vilaine (IDH-35), l Association des Régions de France et du Nord-Pas-de-Calais (IDH-4)). Ce calcul territorialisé, s appuie sur des valeurs réelles et constatées : celles des pays bretons en Même si cet indicateur présente certaines limites, il nous donne une information complémentaire sur l équilibre du développement du territoire. L IDH-B du Pays de Brocéliande est supérieur à la moyenne bretonne et le situe au 5 ème rang des pays bretons : 0,550 en 2008 (0,498 en Bretagne). L indicateur de niveau de vie est proche de celui calculé à l échelle bretonne et l indicateur de santé très supérieur, occupant respectivement la 8 ème et la 2 ème place. En revanche, l indicateur d éducation est inférieur à la moyenne régionale, le pays se classe en effet au 11 ème rang breton. Quelques enjeux prospectifs Les défis posés par la croissance démographique : repenser le territoire face aux évolutions. Face à la très forte croissance démographique actuelle et à venir, apporter des réponses en termes d équipements et de services à la population en termes de santé publique, maîtriser la ressource foncière en mobilisant les outils d urbanisme (les PLH et SCOT) pour une meilleure gestion de la planification du foncier lié aux activités économiques et liées à l habitat. L attractivité rennaise implique également de repenser les mobilités quotidiennes. L économie : innovation et mutations économiques futures. Face aux mutations actuelles du secteur agricole, les Industries Agroalimentaires fortement présentes sur ce territoire, doivent s adapter, tout comme l ensemble du secteur économique du territoire. La question de l accompagnement de ces mutations économiques à l œuvre se pose notamment au travers de la diversification des activités économiques. Le positionnement aux côtés du bassin rennais est un axe de réflexion majeur pour le Pays de Brocéliande. L image du territoire : vers un renforcement de l attractivité. Réorienter l économie du pays à travers une communication renforcée autour de l imaginaire Arthurien et de la légende de Brocéliande pour dynamiser la filière touristique autour d une image «verte et nature». Structurer et consolider la filière du tourisme d affaire à travers l augmentation des capacités d accueil de groupes et s appuyer sur la mise en valeur du patrimoine et de la culture. Pérenniser l activité à travers la mise en place d un tourisme de proximité réparti sur les quatre saisons. Travailler le marketing touristique à travers la mise en place 78 d un système de labellisation pour valoriser les activités économiques locales.

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