ETUDE TECHNIQUE ASSURANCE QUALITÉ DES SERVICES VÉTÉRINAIRES EN ABATTOIR : GESTION DES PRÉLÈVEMENTS

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1 INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES PERSONNELS DU MINISTERE DE L AGRICULTURE ETUDE TECHNIQUE Soutenue dans le cadre de la formation des Techniciens Supérieurs des Services du Ministère de l Agriculture Spécialité vétérinaire par Thomas LONGLEY PROMOTION ASSURANCE QUALITÉ DES SERVICES VÉTÉRINAIRES EN ABATTOIR : GESTION DES PRÉLÈVEMENTS Jury composé de : Madame Isabelle FRANZETTI, Président de jury Monsieur David CADOT Monsieur Franck COMMANDEUR DDSV de stage : Haute-Vienne Maître de stage : Monsieur Cédric BAILLY Référent Infoma : Madame Corinne Gaillot CADRE RESERVE A L INFOMA DIFFUSION : AUTORISEE NON AUTORISEE

2 INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES PERSONNELS DU MINISTERE DE L AGRICULTURE ETUDE TECHNIQUE Soutenue dans le cadre de la formation des Techniciens Supérieurs des Services du Ministère de l Agriculture Spécialité vétérinaire par Thomas Longley PROMOTION ASSURANCE QUALITÉ DES SERVICES VÉTÉRINAIRES EN ABATTOIR : GESTION DES PRÉLÈVEMENTS Jury composé de : Madame Isabelle FRANZETTI, Président de jury Monsieur David CADOT Monsieur Franck COMMANDEUR DDSV de stage : Haute-Vienne Maître de stage : Monsieur Cédric BAILLY Validation du document 1 : Signature du maître de stage Date : Autorisation de diffusion 2 : Signature du DDSV OUI NON 1 La validation du document par le maître de stage ne constitue aucunement une validation formelle des propositions contenues dans le document. 2 La diffusion est limitée aux services du MAP et ne sera effective qu à condition d avoir obtenu la double autorisation du DDSV et du jury.

3 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne REMERCIEMENTS Je tiens à exprimer mes plus sincères remerciements à, Monsieur Thierry Barron, directeur départemental des services vétérinaires de la Haute Vienne, pour m avoir accueilli au sein de sa direction. Monsieur Cédric Bailly, chef du service de sécurité sanitaire des aliments, pour sa grande disponibilité et son accueil chaleureux au sein de son service. Madame Véronique Barthélémy, responsable assurance qualité, pour son aide précieuse concernant le système qualité de la DDSV 87 et la rédaction des instructions qui m ont été demandées. Madame Christine Le Mao, chef du service de santé et protection animales, pour son aide dans l élaboration d une partie de mes instructions. Tous les agents des services vétérinaires d inspection des abattoirs de la Haute Vienne, pour m avoir consacré du temps, et pour avoir partagé leur expérience ainsi que leurs attentes. Tous les agents de la Direction Départementale des Services Vétérinaires de la Haute Vienne pour leur gentillesse et leur accueil. Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/2008

4 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne SOMMAIRE page INTRODUCTION 1 1. QUALITE: DEFINITIONS, OBJECTIFS, HISTORIQUE DE LA MISE EN PLACE 1.1. Quelques définitions Les objectifs de l'assurance qualité en sécurité sanitaire des aliments La mise en place de l'assurance qualité à la DGAL Au niveau National: Le ministère et la DGAL Aspects concrets au niveau local 6 2. LA DIRECTION DEPARTEMENTALE DES SERVICES VETERINAIRES DE LA HAUTE VIENNE Présentation de la DDSV Etat d'avancement de l'assurance qualité en Haute Vienne ASSURANCE QUALITE DES SERVICES VETERINAIRES EN ABATTOIR: GESTION DES PRELEVEMENTS Objectifs Les prélèvements systématiques Le dépistage des ESST La recherche de larves de trichine Les plans de surveillance et les plans de contrôle Les prélèvements pour suspicion de maladie à l'abattoir Les fiches "maladies" Fiches d'information de la DDSV 19 CONCLUSION 22 ANNEXES BIBLIOGRAPHIE ET REFERENCES REGLEMENTAIRES Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/2008

5 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne GLOSSAIRE AESA AFSSA APDI ATNC BNEVP BRC CE COFRAC CSO CVI DAB DAOA DAP DAUB DDAF DDE DDSV DGAl DGCCRF DGS DGSANCO DIREN DRAF DRE EN ESB ESST FA FCO HACCP INVS ISO LBE LOLF MCJ MRS nmcj OGM PIF PMS PSPC PV RAQ RésAQ RGPP SIGAL SPA SRPV SSA SVI TB Autorité Européenne de Sécurité des Aliments = EFSA : European Food Safety Authority Agence Francaise de Sécurité Sanitaire des Aliments Arrêté Prefectoral portant Déclaration d'infection Agent Transmissible Non Conventionnel Brigade Nationale d'enquête Vétérinaire et Phytosanitaire Brucellose Communauté Européenne Comité Français d'accréditation Contrôle Sanitaire Officiel Certificat Vétérinaire d'information Document d'accompagnement du Bovin Denrée Alimentaire d'origine Animale Document d'accompagnement de Prélèvement Document d'accompagnement Unique du Bovin Direction Départementale de l'agriculture et de la Forêt Direction Départementale de l'equipement Direction Départementale des Services Vétérinaires Direction Générale de l'alimentation Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes Direction Générale de la Santé Direction Générale de la Santé du Consommateur Direction Régionale de l'environnement Direction Régionale de l'agriculture et de la Forêt Direction Régionale de l'equipement European Norm Encéphalopathie Spongiforme Bovine Encéphalopathie Spongiforme Subaiguë Transmissible Fièvre Aphteuse Fièvre Catarrhale Ovine Hazard Analysis and Critical Control Point : analyse des dangers et maîtrise des points critiques Institut National de Veille Sanitaire International Standards Organization Leucose Bovine Enzootique Loi Organique Relative à la loi de Finance Maladie de Creutzfelt Jacob Matériel à Risque Spécifié Nouvelle Variante de la MCJ Organisme Génétiquement Modifié Poste d'inspection Frontalier Plan de Maîtrise Sanitaire Plan de Surveillance et Plan de Contrôle Procès Verbal Responsable Assurance Qualité Réseau Assurance Qualité Révision Générale des Politiques Publiques Système d'information de la direction Générale de l'alimentation Santé et Protection Animales (service de) Service Régional de la Protection des Végétaux Sécurité Sanitaire des Aliments (service de) Services Vétérinaires d'inspection en abattoir Tuberculose Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/2008

6 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne INTRODUCTION La fin du vingtième siècle a été marquée par de nombreuses crises sanitaires dont l ensemble de la population de l Union Européenne a été informé par des images chocs diffusées sur les journaux télévisés : maladie de la vache folle, charniers de moutons aphteux, poulets à la dioxine, fromages contaminés par la Listeria Ces crises ont abouti à une véritable perte de confiance des consommateurs, qui se sont montrés sceptiques vis à vis des systèmes de production employés alors et de l efficacité des services de contrôle officiels. Des mesures ont été prises au niveau communautaire et français afin de redonner confiance à la population et aux acteurs des filières agro-alimentaires. D une part des mesures d ordre sanitaire visant à assurer un niveau élevé de protection du consommateur et d autre part, la mise en place d une démarche assurance qualité ayant pour objectif l amélioration de l efficacité des services de contrôle et d assurer la transparence de l action de l Etat. La France s est fixée comme date d accréditation de ses services d inspection sanitaire l année La démarche, initiée il y a un peu plus de dix ans, est en passe de devenir réalité sur l ensemble du territoire. Au point de rencontre entre les activités d élevage et les filières de transformation des viandes, l inspection sanitaire en abattoir joue un rôle clé dans la protection de la santé publique, le contrôle de la traçabilité et la prévention des maladies animales (les premiers cas de fièvre aphteuse en 2001 en Grande-Bretagne ont été décelés lors de l inspection sanitaire à l abattoir ). Les services d inspection vétérinaire de l Etat oeuvrent depuis de nombreuses décennies dans l inspection des viandes, la démarche assurance qualité a pour but de rendre leur travail transparent, et contribue à l harmonisation des services dans tous les abattoirs de France. L inspection post mortem classique (examen anatomopathologique) ne suffit pas à repérer toutes les anomalies, et de nombreux prélèvements sont à réaliser pour avoir des diagnostics de laboratoire précis sur des agents biologiques ou chimiques indécelables à l œil nu. L abattoir un lieu privilégié pour la découverte de maladies, particulièrement à l ère où des mesures de prophylaxies sont allégées dans les élevages. Ces suspicions sont à confirmer par des analyses de laboratoire. Les inspecteurs en abattoir doivent donc pouvoir repérer toute anomalie pouvant conduire à une suspicion de maladie lors de leurs inspections ante et post mortem et adopter la bonne conduite à tenir. C est là l objet de cette étude technique : la rédaction d instructions conformes aux prescriptions du manuel qualité, pour le prélèvement d échantillons en abattoir, en intégrant le circuit de l information entre les Services Vétérinaires d Inspection des abattoirs et le site de la Direction Départementale des Services Vétérinaires de la Haute Vienne. Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/ sur 23

7 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne Ce travail s articule en trois parties, une présentation de l assurance qualité, de son historique et de ses objectifs ; une présentation de la Direction Départementale des Services Vétérinaires de la Haute Vienne, ses abattoirs et l état d avancement de l assurance qualité dans le département ; et finalement, une présentation de la méthodologie de travail employée pour la rédaction des différentes instructions, et quelques précisions sur les domaines d applications de ces dernières. Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/ sur 23

8 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne 1. QUALITE : DEFINITIONS, OBJECTIFS, HISTORIQUE DE LA MISE EN PLACE 1.1. Quelques définitions La mise sous assurance qualité de la DGAL et de ses services déconcentrés fait référence à de nombreux termes qui méritent d être définis en préambule à tout développement. Qualité : Ensemble des propriétés et des caractéristiques d un produit ou service qui lui confèrent l aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites. Dans notre domaine, satisfaire des besoins implicites pour les consommateurs (avoir l assurance de consommer des produits sains), satisfaire des besoins exprimés par l administration (mise en œuvre de moyens pour satisfaire le consommateur). Assurance qualité : Ensemble des dispositions préétablies et systématiques, mises en œuvre dans le cadre du système qualité et démontrées en tant que de besoins, visant à donner la confiance en ce que l entité satisfera aux exigences pour la qualité. L assurance qualité consiste donc à prévenir la non-qualité par des dispositions : o Préétablies : dispositions réfléchies, et démontrées efficaces. o Ecrites : «Seuls les écrits restent», le fruit de la réflexion et de la conception doivent être conservés par écrit. Cette réflexion est matérialisée par l élaboration de documents qualité de prescription : Manuel qualité Procédures, instructions, enregistrements o Systématiquement appliquées et enregistrées : mise en place de registres, certificats, constats, etc. o Adaptées et révisées régulièrement Accréditation : Procédure par laquelle un organisme faisant autorité reconnaît formellement qu un organisme ou un individu est compétent pour effectuer des tâches spécifiques. Cette accréditation est le résultat d audits et est délivrée, sous réserve de conformité avec les prescriptions normatives, par le COFRAC ( Comité Français d Accréditation). Système qualité : Ensemble de l organisation, des responsabilités, des procédures, des processus et des moyens Les objectifs de l assurance qualité en sécurité sanitaire des aliments La succession de crises sanitaires dans les années quatre vingt dix (ESB, Dioxine, Fièvre aphteuse, OGM ) a bousculé les pensées et conduit à une prise de conscience des consommateurs devenus plus exigeants en termes de sécurité sanitaire des aliments. Ayant l impression d avoir été trompés par les professionnels et par les services de l Etat, ils réclament plus de transparence et d informations. Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/ sur 23

9 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne S en est donc suivi une réorganisation de la Commission Européenne avec la création de la DGSANCO (Direction Générale de la Santé du Consommateur) : la sécurité sanitaire des aliments est devenue un incontournable de toute politique moderne. La commission a édité, en 2000, un Livre Blanc sur la sécurité alimentaire précisant les objectifs poursuivis par l Union Européenne et notamment la préparation d un nouvel arsenal réglementaire et la création de l AESA (l Autorité Européenne de Sécurité des Aliments). On peut y lire que le principal objectif de ce nouvel élan est de renforcer la protection de la santé des consommateurs. A cette fin, la sécurité sanitaire des aliments constitue une condition préalable nécessaire. En outre, pour restaurer la confiance du consommateur et répondre aux préoccupations que suscitent certains modèles de production dans lesquels les rendements sont surdéveloppés, il importe également de protéger la santé des animaux et des plantes et de respecter le bien-être des animaux. La sécurité sanitaire des aliments ne préoccupe pas seulement le consommateur, mais est vitale pour le bon fonctionnement du marché. Le problème est posé, il faut redonner confiance aux consommateurs et aux opérateurs sur le plan national et international. Chaque maillon des filières agricoles et agroalimentaires est concerné, les services contrôlant ces filières également. Une nouvelle réglementation est née de cette réflexion, le «Paquet Hygiène», ensemble de règlements européens destinés aux professionnels et aux services de contrôle officiels, dont les principaux méritent d être cités : R (CE) 178/2002 FOOD LAW Principes généraux et prescriptions générales de la législation alimentaire, instituant l EFSA et fixant des procédures relatives à la sécurité des denrées alimentaires R(CE) 183/2006 R(CE) 852/2004 R(CE) 853/2004 R(CE) 882/2004 R(CE) 854/2004 Hygiène des aliments pour animaux Hygiène des denrées alimentaires Règles spécifiques aux DAOA Règlements destinés aux professionnels Contrôles officiels en matière de denrées alimentaires, d aliments pour animaux, de santé animale et de bien-être animal Organisation des contrôles officiels concernant les produits d origine animale destinés à la consommation humaine Règlements destinés aux organismes de contrôles officiels Ces textes instituent une approche nouvelle et confient aux professionnels une responsabilité majeure en terme de sécurité sanitaire des aliments, leur imposant une obligation de résultats et non plus de moyens. Chaque état membre conserve néanmoins une responsabilité secondaire en étant le «garant ultime» par la délivrance d un agrément. En outre, plusieurs points des «considérants» du règlement 882/2004 relatif à l organisation des contrôles officiels orientent les Etats membres vers une politique qualité : Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/ sur 23

10 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne Il y a lieu ( ) d établir au niveau communautaire un cadre harmonisé de règles générales pour l'organisation de ces contrôles Les autorités qui sont compétentes pour exécuter les contrôles officiels devraient satisfaire à un certain nombre de critères opérationnels, de manière à garantir leur impartialité et leur efficacité. Les contrôles officiels devraient avoir lieu sur la base de procédures documentées de manière à ce que ces contrôles soient effectués uniformément et soient d'une qualité élevée constante. Pour un certain nombre d'activités liées aux contrôles officiels, le Comité européen de normalisation (CEN) a mis au point des normes européennes (normes EN) adaptées aux fins du présent règlement. Ces normes EN ont trait en particulier au fonctionnement et à l'agrément des organismes de contrôle. De fait, une norme ISO (International Standards Organization) prévoit la mise sous assurance qualité des organismes procédant à des inspections, l ISO (EN 45004). Elle permet aux services l adoptant de garantir une qualité technique de l inspection en assurant la fiabilité, la traçabilité, l harmonisation, la déontologie 1 et la réactivité du processus d inspection. En somme, elle permet de garantir la crédibilité de l organisme d inspection. Cette norme, tout en respectant l esprit des règlements du «Paquet Hygiène», permet donc aux services d inspection d apporter aux professionnels et aux consommateurs la preuve du respect de la réglementation, et la preuve de l effectivité des contrôles. Elle est un outil de transparence, ce qui répond à la demande générale. C est pour cela que la DGAL a fait le choix de faire accréditer ses services centraux sous la norme ISO 9000 et ses services déconcentrés (DDSV et SRPV) sous la norme ISO La mise en place de l assurance qualité à la DGAL Au niveau national : Le ministère et la DGAL La démarche d assurance qualité au sein du ministère de l agriculture a été initiée en 1996 par Philippe Vasseur. Il affirmait dans sa déclaration de politique qualité du 27 janvier 1997 que «[le ministère] doit être en mesure d organiser, en son sein, les missions techniques de contrôle et d inspection dans des conditions satisfaisantes et crédibles pour les consommateurs». La mise en place est alors basée sur le volontariat dans une dizaine de sites pilotes. Ses successeurs réaffirment la volonté de l Etat français de mettre en place l assurance qualité dans ses services de contrôles en matière de sécurité sanitaire des aliments. C est ainsi que Jean Glavany, en 1999, inscrit dans sa déclaration de politique qualité la généralisation à tous les services déconcentrés et à la DGAL, et 1 Déontologie : indépendance, intégrité, impartialité et confidentialité Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/ sur 23

11 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne demande à ces services de s organiser dans le cadre de la norme européenne d assurance de la qualité EN (ISO 17020). En 2002, Hervé Gaymard souhaite que le réseau de l alimentation s organise en mesure d obtenir une reconnaissance externe de son système qualité. Une échéance d accréditation par le COFRAC est portée à En 2006, Jean Marc Bournigal, Directeur Général de l Alimentation, profite de la convergence des chantiers de modernisation de l Etat pour réaffirmer la nécessité de la mise en place de l assurance qualité dans ses services pour répondre aux nouveaux règlements communautaires et remplir les objectifs de la LOLF (Loi Organique relative à la loi de Finance). La dernière déclaration de politique qualité du ministre de l agriculture Michel Barnier reprend les objectifs de l assurance qualité et fixe une date d accréditation, janvier 2009, quelque soit le résultat de la révision générale des politiques publiques (RGPP). Par la même occasion, le champ de l accréditation a été redéfini et concerne en Sécurité Sanitaire des Aliments : Les salmonelles en élevage de poules pondeuses L inspection des ateliers au titre de la santé publique, ce qui comporte également les inspections dites hors chaîne en abattoir d animaux de boucherie Aspects concrets au niveau local Parmi les prescriptions du Paquet Hygiène : L article 8 du règlement CE 882/2004 stipule que: «Les autorités compétentes effectuent les contrôles officiels conformément à des procédures documentées. Ces procédures comportent des informations et des instructions à l'intention du personnel effectuant les contrôles officiels» L article 4 du règlement CE 882/2004 stipule que : «Les autorités compétentes procèdent à des audits internes, ou peuvent faire procéder à des audits externes, et prennent les mesures appropriées à la lumière de leurs résultats pour s'assurer qu'elles atteignent les objectifs fixés par le présent règlement. Ces audits font l'objet d'un examen indépendant et sont exécutés de manière transparente.» La norme ISO est l outil employé pour atteindre ces objectifs et implique, la mise en place d un système documentaire hiérarchisé important qui peut se résumer schématiquement comme suit : Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/ sur 23

12 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne La manuel qualité : Il est une image du système qualité de la DDSV, c est à dire l organisation générale de la structure (évaluation des besoins, gestion des compétences, formations, système de maîtrise de la documentation interne, méthodes et procédures d inspection). Sa mise à jour est au minimum annuelle. Les procédures correspondent au niveau fonctionnel et décrivent la succession des étapes d un processus et les responsabilités correspondantes. Elles sont rédigées sous forme de logigrammes. Les instructions décrivent la manière dont les opérations sont réalisées. Les enregistrements apportent une preuve et un suivi de la réalisation des tâches. Tous ces documents «qualité» sont mis en forme selon un modèle propre à la DDSV, quelque soit leur domaine d application. Les orientations des systèmes qualité au niveau local sont définies par la déclaration de politique qualité du Directeur Départemental des Services Vétérinaires et révisées annuellement. La mise en œuvre du système qualité a pour conséquence une modification des méthodes de travail et de l organisation administrative des différents services de DDSV avec notamment: la mise en place de méthodes d inspection l édition de rapports d inspection systématiques la gestion des ordres de service la programmation des inspections la gestion des qualifications et des compétences Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/ sur 23

13 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne Si ces mutations dans l organisation du travail des inspecteurs effraient certains agents, il faut insister sur le fait que : L assurance qualité est un projet : Il permet de revaloriser le travail de chacun par une implication dans la conception du système. La participation de chaque agent crée une dynamique et des échanges basés sur la pratique de chacun. L assurance qualité est un outil d organisation du travail dans le sens où elle permet de sécuriser les processus (méthodes de travail, etc.) et d améliorer les conditions de prise de décision. Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/ sur 23

14 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne 2. LA DIRECTION DEPARTEMENTALE DES SERVICES VETERINAIRES DE LA HAUTE VIENNE 2.1. Présentation de la DDSV Le siège de la DDSV de Haute Vienne se situe à Limoges et est hébergé dans un bâtiment regroupant les administrations en lien avec l agriculture, l environnement et l aménagement du territoire (DDSV, DRAF, DDAF, DIREN, DDE, DRE). Au siège, une trentaine d agents sont répartis dans les services de Santé et Protection Animales (SPA), Sécurité Sanitaire des Aliments (SSA), Environnement, Affaires Régionales et Administration Générale. Par ailleurs, le département possède cinq abattoirs d animaux de boucherie dans lesquels sont déployés environ 25 agents. Abattoir de Bellac (LIMOVIN SAS): Bellac, sous préfecture du département, est située dans le nord-ouest du département. L abattoir privé abat principalement des ovins mais possède également une chaîne «bovins». Son tonnage annuel d élève à tonnes environ, dont tonnes d ovins. L abattoir, actuellement en travaux de mise aux normes, est classé 2 III par la DDSV. L équipe du Service Vétérinaire d Inspection (SVI) est composée de 3 inspecteurs et d un vétérinaire vacataire. Abattoir municipal de Bessines sur Gartempe : Bessines sur Gartempe est une commune située au nord-est du département, à environ 35 km de Limoges. L abattoir est multi-espèces (bovins ovins) et réalise un tonnage annuel d environ tonnes. L abattoir actuellement classé II souffre d une instabilité de direction, lui conférant certains retards en terme de documents qualité (PMS, HACCP, ). Actuellement municipal, un rachat par son principal usager est en cours de négociation. L équipe du SVI est composée de 5 inspecteurs et de 2 vétérinaires vacataires dont un est employé à temps plein. 2 Depuis 1994, chaque abattoir est classé annuellement de I à IV en fonction de sa conformité au regard de la réglementation communautaire et nationale : Abattoirs classés I : Etablissements qui respectent toutes les dispositions communautaires. Abattoirs classés II : Etablissements conformes bien que présentant quelques non-conformités. Abattoirs classés III : Etablissements présentant une ou plusieurs non conformités importantes. Abattoirs classés IV : Etablissements présentant de graves non conformités pouvant justifier une suspension d agrément. Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/ sur 23

15 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne Abattoir municipal de Limoges : L abattoir de Limoges est le plus important en volume du département. Abattoir municipal multi-espèces, il réalise un tonnage annuel d environ tonnes, dont tonnes de petits ruminants, tonnes de porcins et tonnes de bovins. Cet abattoir est classé II par la DDSV. L équipe du SVI est composée de 10 inspecteurs et 2 vétérinaires vacataires à temps plein. Abattoir de Saint Mathieu (MULTILAP) Il s agit d un petit abattoir privé situé sur la commune de Saint Mathieu dans l ouest du département. Son tonnage annuel est d environ 370 tonnes, dont 320 tonnes de lapins, et 50 tonnes de chevreaux. Abattoir classé II, l inspection y est réalisée par un vétérinaire vacataire. Abattoir municipal de Saint Yrieix la Perche : Saint Yrieix est une petite ville située au sud du département, non loin de la frontière avec la Dordogne. Cet abattoir municipal réalise un tonnage annuel d environ tonnes, toutes espèces confondues (petits ruminants, porcins, bovins). Il souffre d infrastructures vieillissantes et aucun projet de rénovation n est sérieusement envisagé par le conseil municipal. Il est actuellement classé III par la DDSV. L équipe du SVI est composée de 4 inspecteurs et 1 vétérinaire vacataire à temps plein Etat d avancement de l assurance qualité en Haute Vienne Un audit de type COFRAC a eu lieu à la DDSV de Haute Vienne en juin Les conclusions de cette évaluation ont été favorables. Les objectifs prioritaires définis dans la Déclaration de Politique Qualité de 2008 de Thierry Barron, directeur de la DDSV de Haute Vienne, recoupent ceux énoncés au niveau central par Jean Marc Bournigal. Un nouvel audit (réalisé par le RésAq) aura lieu à la fin du mois de juin 2008 et permettra d évaluer les avancées réalisées au cours de l année passée. Le siège de la DDSV sera évalué, ainsi qu un site extérieur, qui sera cette année le SVI de l abattoir de Bessines sur Gartempe. Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/ sur 23

16 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne 3. ASSURANCE QUALITE DES SERVICES VETERINAIRES EN ABATTOIR : GESTION DES PRELEVEMENTS 3.1. Objectifs Dans le cadre de la mise sous assurance qualité, la méthodologie de l inspection est formalisée, entre autres, par des documents qualité appelés instructions. Elles permettent à tous les agents de s y reporter en cas de doute ou d oubli, sans avoir à parcourir des quantités de textes réglementaires. Elles peuvent également servir de complément de formation, notamment aux agents recrutés avec le statut de vacataire. Par conséquent, pour répondre à ces objectifs primaires, elles doivent être mises à jour de façon régulière, au fur et à mesure des évolutions techniques et réglementaires. Les prélèvements occupent une part importante de l inspection de la salubrité des viandes, et selon les analytes recherchés, les agents de SVI doivent renseigner un certain nombre de documents papiers ou informatiques, et respecter certaines règles et consignes pour l envoi des échantillons. Certaines informations sont réceptionnées systématiquement à l arrivée des animaux à l abattoir (identification par exemple), d autres sont réceptionnées de façon plus circonstancielle (CSO, Laissez Passer Sanitaire, etc.). Ces informations permettent aux SVI et aux abatteurs de savoir quels prélèvements sont à réaliser et sur quels animaux, notamment pour les programmes d épidémiosurveillance. D autres prélèvements sont réalisés dans le cadre des plans de surveillance et de contrôle, le caractère régulier et systématique est moins évident que pour l épidémiosurveillance, et chaque année, la DGAL fournit des instructions précises portant sur les animaux à cibler, et les analytes à rechercher. Et finalement, des prélèvements sont à réaliser lors de suspicion de maladies. En effet, bien qu il soit interdit d introduire des animaux malades à l abattoir, certaines lésions évocatrices ne s observent que lors de l inspection post mortem. L abattoir est donc un lieu de prédilection pour mettre en évidence des animaux atteints de maladies réglementées. En plus des instructions rédigées pour gérer la diversité de ces prélèvements, une fiche d information de la DDSV a été élaborée en cas de suspicion de maladies réglementées pour lesquelles aucun document formalisé au niveau national n existe Les prélèvements systématiques La transformation d animaux vivants en denrées alimentaires fait de l abattoir un lieu d inspection stratégique en matière de santé publique vétérinaire. Les agents des SVI assurent de manière systématique une inspection ante-mortem et post-mortem. L inspection post-mortem est complétée par certains prélèvements Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/ sur 23

17 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne systématiques, dont les critères de criblage des animaux prélevés sont définis réglementairement (avec le concours des agences sanitaires indépendantes comme l AESA et l AFSSA). La mise sur le marché des denrées prélevées ne peut avoir lieu qu en cas de résultats favorables. Certains de ces prélèvements constituent un outil d épidémiosurveillance, c est à dire qu ils permettent de suivre l état de santé dans une population animale définie. Plusieurs instructions ont été rédigées pour fournir une méthodologie aux agents de SVI dans la réalisation de ces prélèvements : Les modalités de prélèvement pour la recherche des ESST Le modalités de prélèvement pour la recherche de la larve de trichine Les modalités de prélèvements dans le cadre des plans de contrôle et des plans de surveillance La démarche suivie pour l élaboration de ces instructions a été la suivante : Recherche bibliographique et réglementaire (notamment les fiches publiées par l AFSSA et la base réglementaire de la DGAL : GALATEE) Elaboration d ébauches d instructions Visite de chaque abattoir du département avec observation des pratiques, échanges avec les agents de SVI et les opérateurs d abattoirs Collecte de documents utilisés sur les différents sites Révision des instructions (informations rajoutées et adaptées à chaque situation) Mise en forme au format assurance qualité de la DDSV 87 Des points réguliers ont été faits avec le Chef de Service SSA et la RAQ de la DDSV Le dépistage des ESST L encéphalopathie spongiforme bovine, ESB (ANNEXE I) L ESB appartient au groupe des maladies dégénératives du système nerveux central dues à des «agents transmissibles non conventionnels», ATNC, à savoir des protéines appelées prions. Cette maladie est apparue en Grande-Bretagne dans les années quatre-vingts, après que des bovins ont consommé des farines d origine animales n ayant pas reçu un traitement thermique suffisant. La maladie s exprime chez les bovins après une incubation longue et se manifeste par des symptômes nerveux (troubles du comportement, hyperexcitabilité, problèmes locomoteurs, etc.) et est inéluctablement mortelle. Sa répartition est mondiale mais la majorité des cas sont recensés en Europe. C est une maladie transmissible à l homme et sa variante humaine est appelée nouvelle variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (nmcj), à Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/ sur 23

18 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne cause des similitudes avec la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ), notamment en terme de symptômes (d ordre nerveux). A la différence de cette dernière, la nmcj affecte principalement des sujets jeunes (moyenne d âge de 29 ans), et les modes de contaminations sont encore hypothétiques. Si la voie alimentaire est la plus privilégiée, certaines études évoquent la possibilité de transmission par le sang, ou par l utilisation d outils chirurgicaux pourtant stérilisés. Une étude britannique estime à le nombre de porteurs sains de la nmcj en Grande-Bretagne Dès le début de la crise, des mesures ont été prises pour limiter la diffusion du prion : retrait des tissus potentiellement infectés lors de l incubation de la maladie (MRS : Matériels à Risques Spécifiés) et mise en place d un dépistage systématique à l abattoir et à l équarrissage des animaux d une classe d âge définie. Ces mesures sont définies réglementairement par : Le règlement CE 854/2004 relatif à l organisation des contrôles officiels concernant les DAOA. Le règlement CE 853/2004 fixant les règles spécifiques d hygiène applicables aux denrées d origine animale Le règlement CE 999/2001 fixant les règles pour la prévention, le contrôle et l éradication de certaines ESST L arrêté du 17 mars 1992 relatif aux conditions auxquelles doivent satisfaire les abattoirs d animaux de boucherie Notes de service de la DGAL Quatre abattoirs du département abattent des bovins, donc procèdent à des prélèvements d obex pour la recherche du prion sur les bovins de plus de 30 mois et les bovins accidentés de plus de 24 mois. Les informations nécessaires à l identification des animaux éligibles au test figurent sur les documents d accompagnement des bovins (DAB, DAUB, passeports), et les animaux accidentés sont obligatoirement accompagnés d un CVI. Les prélèvements sont réalisés par le personnel de l abattoir et les missions des agents des services vétérinaires consistent à vérifier la conformité des prélèvements, la concordance «prélèvement-prélevé», et à gérer le devenir des produits (carcasses, abats et sous produits qui doivent être identifiés) à la réception des résultats. Si les modalités de surveillance sont maîtrisées et semblables sur les quatre sites, il existe quelques variations dans l organisation de la gestion des consignes en attente des résultats. Différentes méthodes «physiques» sont employées (rails cadenassés, frigos, marquage, etc.), et la procédure documentaire n est pas harmonisée (certificats de mise en consigne et de levée de consigne). Une des évolutions de l instruction rédigée sera certainement de tendre vers une harmonisation des procédures 3 Prof John Collinge de University College London et conseiller officiel du gouvernement britannique, repris après une publication en juin 2006 dans The Lancet, dans le Daily Telegraph le 10 novembre 2007 Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/ sur 23

19 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne documentaires (les infrastructures des différents abattoirs ne permettant pas d harmoniser la consigne physique). La tremblante ovine et caprine (ANNEXE II) La tremblante est une maladie neurodégénérative des ovins et caprins causée par un ATNC. L agent responsable de la tremblante est différent de celui de l ESB. Bien qu aucune recherche n ait pu démontrer un risque de transmission à l homme, les similitudes entre les prions ESB et tremblante ont conduit à appliquer le principe de précaution, soit à mettre en place un dépistage systématique et à retirer et détruire des organes considérés comme MRS. A la différence de l ESB, un gène de résistance a été mis en évidence. Le génotypage permet donc de déceler les individus sensibles, et permet par conséquent aux éleveurs de sélectionner des animaux résistants à la tremblante. Des prélèvements d oreille sont réalisés en abattoir pour ce génotypage. Les prélèvements d obex pour l épidémiosurveillance en abattoir se font sur : 1,7% des ovins de plus de 18 mois, avec génotypage de 1,2% des animaux testés. 9,1% des caprins de plus de 18 mois. Il n y a pas de prélèvement d oreille pour le génotypage chez les caprins. En cas de résultat positif, l information est transmise au service SPA de la DDSV et le cheptel entier est éliminé dans le cadre des mesures de police sanitaires prescrites par un APDI. Les bases réglementaires pour le dépistage de la tremblante sont les mêmes que pour l ESB à l exception des notes de service, qui sont propres à cette maladie. En outre, certains élevages font le choix de s inscrire au CSO (Contrôle Sanitaire Officiel) afin d avoir la possibilité d exporter des reproducteurs. Les élevages adhérant au CSO s engagent à ne sélectionner que des reproducteurs homozygotes resistants à la tremblante et de maintenir leur cheptel avec un statut sanitaire indemne de tremblante. Les animaux de réforme de plus de 18 mois sont tous prélevés pour dépistage à l abattoir et tous les cadavres dirigés vers les centres d équarrissages aussi. Les SVI sont informés 48 heures à l avance de l arrivée d animaux provenant de cheptels inscrits au CSO, qui doivent être accompagnés de documents d accompagnement dûment renseignés La recherche de larves de trichines (ANNEXE III) La trichine est un ver nématode parasite dont les larves sont infectantes dans les fibres musculaires striées des mammifères (surtout omnivores et carnivores). La contamination de l homme résulte de l ingestion de viandes de porc, de sanglier, ou de cheval insuffisamment cuites. Bien qu ayant une faible prévalence (36 épidémies dans l Union Européenne entre 1984 et 1999), les conséquences sur la santé sont graves : troubles cardiaques et neurologiques, pouvant entraîner la mort en cas d infestation massive. Si dans la majorité des cas, les contaminations étaient dues à Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/ sur 23

20 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne la consommation de viande de sanglier ou de cheval provenant de pays de l est, la commission européenne a adopté un programme de surveillance sur les suidés et chevaux européens. En abattoir, des prélèvements sont réalisés de manière systématique sur : L ensemble des chevaux Tous les porcs reproducteurs Tous les porcs élevés en plein air Un porc «hors sol» sur mille Ce dernier cas n est pas prévu par la réglementation, et normalement, les élevages déclarés indemnes de trichines devraient être dispensés de ces prélèvements. Or un tel statut n existe pas en France, ou n a pas encore été formalisé, c est pour cela que, par principe de précaution, un sondage est réalisé. Les informations nécessaires arrivent au SVI en même temps que les animaux : attestations d élevage plein air, reproducteurs, etc. Au niveau du département de la Haute Vienne, seuls les abattoirs de Limoges et Saint Yrieix la Perche procèdent régulièrement à des prélèvements pour la recherche de larves de trichines, l abattoir de Bessines sur Gartempe en fait également, lors de l abattage de chevaux Les plans de surveillance et les plans de contrôle (ANNEXE IV) Généralités, coordination Chaque année, la DGAL met en œuvre un ensemble de plans de surveillance et de plans de contrôle de la contamination des denrées alimentaires d origine animale. Ces plans, en supplément des inspections «classiques» réalisées en abattoir, ont pour objectifs : De maintenir une pression de contrôle sur des produits sensibles De recueillir des données en vue de leur usage pour l évaluation de l exposition du consommateur aux risques De mettre en œuvre de nouveaux programmes d évaluation de la situation sanitaire D évaluer la santé de la production nationale, comme outil de prévention des crises. Ces plans répondent en outre à une demande de contrôle harmonisé au niveau communautaire, ils participent donc à assurer un statut sanitaire uniforme de tous les Etats membres, dans le contexte de la libre-circulation des marchandises. Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/ sur 23

21 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne La coordination de ces contrôles peut être schématisée comme suit : UNION EUROPEENNE Plans de contrôles et plans de surveillance définis au niveau communautaire Transmission aux autorités compétentes de tous les Etats membres France : Direction Générale de l Alimentation Répartition des différents plans sur l année aux DDSV des départements concernés DDSV d un département Répartition mensuelles des plans par domaines et par sites (SSA, SPA, SVI, PIF, etc.) Transmission des résultats à la commission européenne Gestion des résultats (contact BNEVP si besoin) Transmission des résultats à la DGAL Sites de la DDSV Assurent la réalisation des prélèvements. Chaque étape est consignée dans SIGAL (Pré-DAP, DAP, etc.) Le traitement des résultats est assuré par ce dernier outil. Transmission des résultats, via SIGAL, à la DDSV Laboratoire compétent Procède aux analyses et transmet les résultats d analyse, via l outil SIGAL, à la DDSV Les autres services de l Etat en charge de sécurité sanitaire sont également acteurs de ces plans de surveillance et de contrôle (DGS, DGCCRF), ainsi que les instances d évaluation du risque (AFSSA, INVS), notamment associés à la conception de ces plans. La réalisation de ces plans est informatisée et passe par la base de données de la DGAL, SIGAL. Définitions des plans de contrôle et des plans de surveillance Plan de surveillance : Un plan de surveillance a pour objectif l évaluation globale de l exposition du consommateur à un risque. Il est toujours fondé sur un échantillonnage réalisé de manière aléatoire au sein d une population ou d une sous population identifiée. Plan de contrôle : Un plan de contrôle a pour objectif principal la recherche des anomalies, des nonconformités voire des fraudes. Il est normalement fondé sur un échantillonnage ciblé ou suspect, c est à dire que les prélèvements sont réalisés sur la base de critères de criblage déterminés. Du fait que des critères de criblage sont déterminés pour la réalisation des plans de contrôles, deux contextes de prélèvement sont possibles : Contrôle orienté (échantillonnage ciblé) : Le prélèvement se fait sur la base de critères de criblage définis pour une population donnée (âge, taille, sexe, conformation, etc.) connue pour présenter des risques plus importants de contamination. Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/ sur 23

22 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne Exemple : «Recherche de facteurs de croissance, l arrivée d un lot d animaux d un même élevage bien homogène peut-être un critère de criblage. ( ) Les stéroïdiens pour les bovins à l engraissement sont administrés par voir injectable environ 30 jours avant l abattage. Il est par conséquent inutile de prélever des animaux à plus d un mois et demi-deux mois de l abattage» Contrôle renforcé : Mis en œuvre par l inspecteur en cas de suspicion forte portant spécifiquement sur un individu/produit ou un lot. Les éléments de suspicion sont alors suffisamment précis pour justifier la consigne de la production, et le cas échéant, la saisine du Parquet. Ce contrôle renforcé peut se faire suite à des résultats mettant en évidence une anomalie lors d une recherche aléatoire (plan de surveillance) ou d un contrôle orienté. Il peut également être entrepris sur la base d autres éléments de suspicion : signes cliniques, documents d accompagnement d un animal mentionnant un traitement récent, traces d injections Gestion des PSPC Chaque année, une note de service est diffusée et transmet aux DDSV les PSPC à réaliser au cours de l année. Pour chaque plan, la note donne les analytes à rechercher, les matrices à prélever, les lieux et techniques de prélèvement, la liste des laboratoires compétents, et le cas échéant, les critères de criblage. Pour 2008, prélèvements seront réalisés dans le cadre des PSPC. L instruction qui a été rédigée n a pas pour objectif de reprendre les différents plans à réaliser annuellement. Elle a pour vocation de résumer les mesures administratives associées aux prélèvements (enregistrement dans SIGAL, éditions de pré-dap et de DAP, édition de PV) et de clarifier certaines questions pratiques du genre «qui signe quoi?». En outre, elle précise les conduites à tenir à la réception de résultats Les prélèvements pour suspicion de maladie à l abattoir La réglementation prévoit de manière extrêmement implicite que l inspection en abattoir doit être l occasion de rechercher tout signe de maladie. On peut lire dans l annexe I du règlement CE 854/2004 aux paragraphes : Concernant l inspection ante-mortem que : «L IAM doit ( ) permettre de déterminer si, en ce qui concerne l animal inspecté, il existe un signe ( ) d un état quelconque susceptible de nuire à la santé animale ou humaine, en privilégiant la détection de zoonoses et de maladies figurant sur la liste ( ) de l OIE». Concernant l inspection post-mortem que : «La détection des zoonoses et des maladies figurant sur la liste ( ) de l OIE fera l objet d une attention particulière. ( ) Lorsque cela est jugé nécessaire, des examens supplémentaires, tels que la palpation et l incision de certaines parties de la carcasse et des Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/ sur 23

23 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne abats, ainsi que des tests de laboratoire doivent être effectués afin de ( ) poser un diagnostic définitif, ou détecter la présence d une maladie animale» La détection de maladie doit s accompagner selon le même règlement de : L information à l exploitant : l abatteur Lorsque le problème identifié est apparu au cours de l élevage : l information du vétérinaire sanitaire de l élevage d origine, du détenteur et de l autorité compétente (DGAL, par le biais des DDSV). Lorsque le problème identifié est apparu sur des animaux provenant d un autre Etat membre ou d un pays tiers, l autorité compétente doit être informée (DGAL par le biais des DDSV) qui informera l autorité compétente du pays concerné. La mise en œuvre des mesures et précautions qui s imposent pour empêcher la propagation éventuelle de l agent infectieux. Aussi, compte tenu de la faible occurrence de rencontrer certaines maladies (Fièvre Aphteuse, Peste Porcine, etc.) qui nécessitent la mise en œuvre rapide d actions visant à éviter leur dissémination, et compte tenu de la grande diversité de documents existants et parfois propres à chaque maladie, il a été décidé de rédiger des instructions propres à chaque maladie, et de concevoir une «fiche d information» à destination de la DDSV Les fiches «maladies» Une liste exhaustive de maladies a été définie après entretien avec les chefs de services SSA et SPA : Fièvre aphteuse (FA) Fièvre catarrhale ovine (FCO) Peste porcine classique (PPC) Tuberculose (TB) Leucose Bovine Enzootique (LBE) Brucellose (BRC) Ces six maladies figurent sur la liste des maladies réputées contagieuses à déclaration obligatoire entraînant des mesures de police sanitaire, définie par l article D du Code Rural. L objectif étant de faire en sorte que ces fiches soient : Facilement utilisables par tous les agents des SVI Suffisamment complètes pour avoir toutes les informations essentielles Suffisamment légères pour ne pas submerger le lecteur avec un surplus d informations Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/ sur 23

24 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne Le format d un tableau avec les mêmes rubriques pour chacune des maladies a été retenu. Et dans la mesure du possible, des liens informatiques vers des sites d illustrations photographiques ont été ajoutés. Chaque tableau recense les informations suivantes : - Nom de la maladie - Abattoirs concernés - Diagnostic : Cette rubrique décrit les lésions visibles en IAM et en IPM, par espèce. - Information de la DDSV : Par quel moyen de communication et avec quel degré d urgence - Information de l abattoir : Cette rubrique précise dans quelle mesure et avec quel degré d urgence la direction de l abattoir doit être prévenue et les premières actions à mettre en œuvre par l exploitant. - Devenir des Animaux vivants et carcasses : Cette rubrique indique au SVI ce qu il doit faire des animaux et carcasses concernées (saisies totales ou partielles, motifs de saisies) - Premiers éléments d enquête épidémiologique : Documents à remplir par le SVI. - Prélèvements : Cette rubrique précise quels sont les prélèvements à réaliser, et quelles sont les précautions à prendre. - Divers : cette rubrique mentionne quelques informations complémentaires. Chacune des fiches est disponible en annexe : FA FCO PPC TB LBE BRC ANNEXE V ANNEXE VI ANNEXE VII ANNEXE VIII ANNEXE IX ANNEXE X Fiches d information de la DDSV Pour un certain nombre de maladies, les documents à remplir pour débuter l enquête épidémiologique sont harmonisés et disponibles sur notes de services, d autres par contre, n ont rien de formalisé. L enregistrement fait partie du système assurance qualité. Pour combler ce vide, deux documents de transmission de l information ont été conçus. Maladies à caractère urgent (ANNEXE XI) L un des documents concerne les maladies présentant un caractère épizootique et nécessitant une information extrêmement urgente de la DDSV. Les maladies concernées sont : La fièvre aphteuse La fièvre catarrhale ovine Le peste porcine classique Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/ sur 23

25 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne Cependant, une rubrique «autre» est prévue, rendant la fiche utilisable pour toute autre maladie. A réception à la DDSV, la procédure de plan d urgence sera déclenchée. La fiche recense les informations nécessaires à la DDSV pour démarrer au plus vite l enquête épidémiologique : L identification des animaux concernés La date et l heure d introduction des animaux à l abattoir L élevage d origine Les signes cliniques et lésions observées à l abattoir L identification du transporteur et l itinéraire emprunté Les premières mesures prises à l abattoir. Certaines des rubriques pourront ne pas être renseignées lors de la transmission du document à la DDSV, notamment celles demandant un travail d investigation, consommateur de temps, comme la recherche du transporteur, de l itinéraire parcouru et la description des premiers prélèvements réalisés. Par contre d autres sont indispensables, et particulièrement celles concernant l identification des animaux et de leur élevage d origine. Cette fiche devrait être transmise par fax dans les délais les plus brefs à la DDSV, après contact téléphonique. En cas de suspicion en dehors des heures ouvrables de la DDSV, le numéro d urgence de la préfecture est également indiqué sur la feuille afin que le SVI puisse entrer en contact au plus vite avec la personne d astreinte. Maladies réputées contagieuses dont la contagiosité est plus faible (ANNEXE XII) La fiche est sensiblement construite sur le même modèle à la différence qu elle ne possède pas une entête indiquant le caractère urgent de la transmission de l information. Cette fiche concerne la suspicion de : Brucellose Leucose Cependant, une rubrique «autre» est prévue, rendant la fiche utilisable pour toute autre maladie. En cas de tuberculose bovine, la transmission de cette fiche n est pas nécessaire vu qu une note de service (DGAL/SDSPA/N ) fournit les modèles de documents à remplir et à transmettre à la DDSV. Par soucis d efficacité, le fait d alourdir la procédure par des documents internes paraît inutile. Il existe également des documents à remplir prévus par notes de service sur les maladies nécessitant une action urgente (Fièvre Aphteuse par exemple), mais il paraît plus simple et plus rapide d envoyer les premières informations nécessaires sur le modèle de document créé à la DDSV de la Haute Vienne. Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/ sur 23

26 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne En dehors des maladies envisagées En dehors de la liste de maladies envisagées ci-dessus, des suspicions peuvent porter sur d autres pathologies pour lesquelles aucune fiche n a été rédigée. Une instruction a été créée pour donner les modalités de prélèvements pour suspicion d affections bactériennes ou virales diverses (ANNEXE XIII). Si l agent infectieux est responsable d une maladie réputée contagieuse à déclaration obligatoire (chapitre III, section 1 du Code Rural : articles D et suivants), les fiches d information présentées ci-dessus doivent être renseignées et transmises à la DDSV. En outre, une demande d analyse doit être transmise avec le prélèvement au laboratoire compétent. Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/ sur 23

27 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne CONCLUSION La santé publique vétérinaire peut se définir comme suit : C est l ensemble des actions qui sont en rapport direct ou indirect avec les animaux, leurs produits ou sous-produits dès lors qu elles contribuent à la protection, à la conservation ou à l amélioration de la santé de l Homme, c est à dire son bien-être physique, moral et social. La place de l abattoir dans cette définition est d une importance capitale, les animaux étant abattus pour devenir des produits consommables par l Homme. L inspection en abattoir en France a commencé dès le XIX e siècle lors de la création des abattoirs de Paris et est devenue réglementaire en 1933 après que la loi projetée par le Dr Leclainche a été promulguée. Cette loi portait également sur la prophylaxie de la Tuberculose et le recours systématique au tests de tuberculination. La place de l abattoir comme lien entre le domaine de la santé animale et celui de la sécurité sanitaire des aliments a depuis fort longtemps prouvé sa pertinence. Cependant l inspection a évolué, tout comme le nombre et la nature des pathologies. Les crises successives de la fin du XX e siècle ont eu le mérite de moderniser l inspection des viandes, et notamment en ayant recours à des prélèvements systématiques. Ces prélèvements font partie intégrante de l inspection sanitaire en abattoir. La volonté des autorités publiques communautaires et nationales d afficher plus de transparence et d être capables de prouver l effectivité et l efficacité des services d inspection a conduit à la mise en place de l assurance qualité. Cet outil est en passe de devenir une réalité dans toutes les Directions Départementales des Services Vétérinaires. L aboutissement de ce grand chantier permettra a chaque agent de travailler de façon harmonisée avec leurs homologues d autres sites, et par conséquent d assurer une égalité de traitement des usagers sur tout le territoire. L acquisition d un outil est un progrès énorme, mais sa maintenance est une condition sine qua non de son efficacité. Aussi, les instructions rédigées lors de cette étude technique vont tout d abord être «testées» et éprouvées dans les différents services vétérinaires d inspection des abattoirs de la Haute Vienne. Les retours d information de leurs utilisateurs permettront de les améliorer et de valider cette première version. En outre, la création d un serveur informatique accessible depuis les SVI d abattoirs devrait permettre une meilleure accessibilité aux documents qualités (du manuel qualité jusqu aux instructions) mis à jour. La possibilité sera également d insérer des Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/ sur 23

28 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne liens dans les documents vers les références réglementaires mises à jour ou les différents documents d enregistrement utilisés. En conclusion générale, l assurance qualité dans les services vétérinaires devra s adapter au fil des évolutions techniques et réglementaires, et se maintenir à jour pour remplir son objectif ultime : prouver l excellence des services vétérinaires français. Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/ sur 23

29 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne LISTE DES ANNEXES ANNEXE I ANNEXE II ANNEXE III ANNEXE IV ANNEXE V ANNEXE VI ANNEXE VII ANNEXE VIII ANNEXE IX ANNEXE X ANNEXE XI ANNEXE XII ANNEXE XIII Instruction : Surveillance des prélèvements et identification des échantillons ESB Instruction : Réalisation des prélèvements pour le dépistage de la tremblante en abattoir Instruction : Méthode de prélèvement en vue de la recherche en trichine à l abattoir Instruction : Réalisation des prélèvements dans le cadre des plans de contrôle et de surveillance en abattoir Instruction : Gestion d une suspicion de fièvre aphteuse en abattoir Instruction : Gestion d une suspicion de fièvre catarrhale ovine en abattoir Instruction : Gestion d une suspicion de peste porcine classique en abattoir Instruction : Gestion d une suspicion de tuberculose en abattoir Instruction : Gestion d une suspicion de leucose en abattoir Instruction : Gestion d une suspicion de brucellose en abattoir Fiche : Suspicion d épizootie à l abattoir Fiche : Suspicion de maladie réputée contagieuse à l abattoir Instruction : Réalisation de prélèvements complémentaires à l inspection post-mortem Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/2008

30 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne ANNEXE I : Instruction : Surveillance des prélèvements et identification des échantillons ESB Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/2008

31 Surveillance des prélèvements et identification des échantillons ESB Instruction Ind. Rév. A Date : 30/04/08 Page : 1/7 1. Objet : Cette instruction vise à définir les modalités de supervision, par un agent des services vétérinaires, des prélèvements ESB réalisés lors de l inspection post-mortem en abattoir. 2. Domaine d application : Elle concerne les agents des Services Vétérinaires d Inspection des abattoirs de Bellac, Limoges, Bessines sur Gartempe et Saint Yrieix la Perche. 3. Abréviations utilisées : ASDA : Attestation Sanitaire à Délivrance Anticipée DAB : Document d Accompagnement du Bovin DAUB : Document d Accompagnement Unique du Bovin DDSV : Direction Départementale des Services Vétérinaires ESB : Encéphalopathie Spongiforme Bovine IPG : Identification Pérenne Généralisée LPS : Laissez-Passer Sanitaire MRS : Matériel à Risque Spécifié SVI : Service Vétérinaire d Inspection de l abattoir Rédacteur (s) : Thomas LONGLEY Examen Approbation Date : Fonction : Responsable Assurance Qualité Visa : Signé Véronique BARTHELEMY Date : Fonction : Directeur Départemental des Services Vétérinaires de la Haute-Vienne Visa : Signé Thierry BARRON

32 4. Espèces concernées BOVINS Tous les bovins de plus de 30 mois Bovins de plus de 24 mois accidentés, abattus à l abattoir Bovins de plus de 24 mois abattus d urgence en dehors de l abattoir 5. Contrôle de l identification des animaux CONTROLE DE L IDENTIFICATION Agents de l abattoir SVI ARRIVEE DES ANIMAUX * ASDA : -Verte : Cheptel indemne de Tuberculose, Leucose et Brucellose. Libre circulation. -Jaune : Veaux d engraissement, pas officiellement indemnes de tuberculose, leucose et brucellose. Seule destination possible = abattoir Collecte : -Document d accompagnement (DAB, DAUB, Passeport) -Attestation Sanitaire (ASDA * verte, jaune, rose ou LPS) Vérification concordance des documents avec les boucles de l animal Attribution numéro de tuerie Allotement par groupes à risques, autant que faire se peut anomalie Inspection Ante- Mortem Conduite à tenir Instruction identification -Rose : LPS. Cheptel non qualifié. Seule destination possible = abattoir Opérations d abattage et d habillage Inspection Post Mortem Prélèvements ESB Expédition pour analyse (tournée de ramassage organisée par le laboratoire) Supervision Identification des prélèvements, contrôle de la traçabilité Conditionnement Stockage Process Agents de l abattoir Agents du SVI Instruction«Surveillance des prélèvements et identification des échantillons ESB» Ind. Rév. A Date : 30/04/08 Page 2/7

33 Une attention toute particulière doit être portée sur le contrôle de l identification réalisé par les agents d abattoir et notamment vérifier de manière aléatoire que tous les numéros d IPG sont vérifiés et pas seulement les 4 derniers (numéro de travail). 6. Réalisation des prélèvements et vérification de leur conformité 6-1. Matériel nécessaire : 6-2. Prélèvements : Gants en latex et gants de fouille Papier essuie mains Cuillères à prélèvements (fournies par l abattoir ou le laboratoire) Boîtes de conditionnement et sachets, de taille adaptée pour que le prélèvement soit à plat (fournis par l abattoir ou le laboratoire) Etiquettes (fournies par l abattoir) Fiche de transmission au laboratoire Containers de transport (fournis par l abattoir ou le laboratoire) Poubelle (fournie par l abattoir ou le laboratoire) Les prélèvements d obex sont réalisés par un agent de l abattoir (après une formation initiale) et sous le contrôle du SVI Conformité du prélèvement : L agent du SVI veille à ce que l obex soit bien prélevé. obex 7. Identification des prélèvements et expédition Instruction«Surveillance des prélèvements et identification des échantillons ESB» Ind. Rév. A Date : 30/04/08 Page 3/7

34 Etiquettes à code-barres (lecture et lieux d édition des étiquettes sur la chaîne ANNEXE 1 ) ABATTOIR DE : Limoges ABATTOIRS DE : Saint Yrieix Bellac Bessines sur Gartempe Etiquette collée sur le corps de la boite (pas sur le couvercle) obex Etiquette collée sur le corps de la boite (pas sur le couvercle) obex Etiquette à destination du laboratoire collée sous la boite de prélèvement Etiquette à destination du laboratoire glissée dans le sachet de prélèvement avec la boite contenant l obex Sachet de prélèvement étanche et transparent Les boites sont regroupées, à plat, dans un sac plastique préalablement déposé dans le conteneur de transport (environ 28 par container). Les conteneurs sont ensuite conditionnés dans des cartons Etiquette collée sur la fiche de transmission au laboratoire Selon la fréquence de ramassage des prélèvements par le laboratoire, les colis sont conservés au réfrigérateur du bureau du SVI. Les outils et matériels de prélèvement à usage unique sont déposés dans une poubelle à proximité immédiate du poste de prélèvement et éliminés en déchets catégorie 1 (MRS) en fin de tuerie. Instruction«Surveillance des prélèvements et identification des échantillons ESB» Ind. Rév. A Date : 30/04/08 Page 4/7

35 8. Conduite à tenir en attente des résultats Les carcasses sont consignées dans des frigos à rails cadenassés. Une attestation de consigne doit être éditée. La fiche de transmission au laboratoire est photocopiée et conservée au bureau du SVI. Les documents d accompagnement des bovins (DAB, DAUB, Passeports) sont remis au SVI et seront classés et archivés. 9. Conduite à tenir à l obtention des résultats 9-1. Obtention des résultats Les résultats sont reçus par fax ou par messagerie (ANNEXE1) Dans tous les abattoirs, les SVI reçoivent un courrier papier des résultats. En cas de résultats non négatif ou non analysable, une copie est adressée à la DDSV par le laboratoire Résultat négatif Le SVI procède à la levée de consigne. Il y a rédaction d une attestation de levée de consigne Impossibilité d identifier l obex au laboratoire Le SVI est informé par le laboratoire du caractère non analysable du prélèvement. Il procède, si possible, à un renouvellement de prélèvement. Si malgré tout le laboratoire n arrive pas à identifier l obex, il est porté la mention «non analysable» dans la zone réservée au résultat d analyse correspondant au numéro national d identification. En outre, le service technique de l abattoir cherche à identifier les causes possibles pouvant entraîner des difficultés à obtenir un échantillon conforme (particulièrement au niveau de la section des têtes et de l arrache cuir), et le cas échéant, met en place des actions correctives Absence d obex Saisie de la carcasse, de ses co-produits, et en fonction du système de démédullation, de ses collatéraux. Motif de saisie : «Bovin de plus de 30 mois : prélèvement pour test ESB non effectué» 9-5. Résultat non négatif ou non analysable Lors de résultats non négatifs ou non analysable, il y a saisie totale de la carcasse concernée, saisie des collatéraux selon la validation du système de démédullation, et mise en consigne des animaux présents dans l abattoir appartenant au même cheptel que l animal non négatif ou non analysable. Instruction«Surveillance des prélèvements et identification des échantillons ESB» Ind. Rév. A Date : 30/04/08 Page 5/7

36 Saisies ESB Système de démédullation VALIDE NON VALIDE Saisie Totale en catégorie 1: Carcasse Abats (blancs et rouges) Cuir Suif et mamelles Pattes Carcasse Abats (blancs et rouges) Cuir Suif et mamelles Pattes Carcasses saisies : Carcasse concernée Carcasse concernée 2 carcasses suivantes Carcasse précédente Motif de saisie NON ANALYSABLE Motif de saisie NON NEGATIF Motif de saisie collatéraux Cas d animaux provenant du même cheptel (de naissance ou d élevage) présents à l abattoir Animaux abattus d urgence entre 24 et 30 mois d âge. Que le résultat soit nonnégatif ou non-analysable Cas de mesures de police sanitaire relatif à l ESB «Bovin de plus de 30 mois : prélèvement pour le test ESB non analysable» «Bovin de plus de 30 mois : résultat non négatif au test ESB» «Bovin abattu avant le bovin non négatif/efficacité aspiration non-satisfaisante» «1 er bovin abattu après un non négatif/efficacité aspiration non-satisfaisante» «2 ème bovin abattu après un non négatif/efficacité aspiration non-satisfaisante» Consigne des animaux (carcasses et co-produits), qu ils soient testés ou non, négatifs ou non négatifs, en attente des résultats de l enquête épidémiologique (recherche de la cohorte) Dans le cas où des bovins non testés doivent être saisis après les conclusions de l enquête épidémiologique, le motif sera «Bovin d un même élevage qu un bovin positif ESB, qui aurait été marqué si présent» «Viande suspecte de présenter un danger pour la santé publique ou animale» Les animaux arrivent marqués à l abattoir sous laissez passer sanitaire et sont éliminés en catégorie 1. ATTENTION : Si la traçabilité des sous produits n a pas été assurée individuellement, l ensemble du lot, défini par l abattoir, est saisi (ANNEXE 1). Les bacs contenant des sous produits destinés à être classés en catégorie 3 (pattes, suif et mamelles) doivent être reclassés en catégorie 1. Tous les déchets en contact avec des déchets provenant d animaux non négatifs ou non analysables doivent être reclassés en catégorie 1. Instruction«Surveillance des prélèvements et identification des échantillons ESB» Ind. Rév. A Date : 30/04/08 Page 6/7

37 10. Devenir des produits saisis Les carcasses et sous produits saisis pour résultats non analysable ou non négatif sont des déchets de CATEGORIE 1. Ils sont SOIT regroupés avec autres déchets de catégorie 1, dans ce cas, ils seront acheminés vers le centre d équarrissage accompagné d un document commercial non visé par les services vétérinaires (document en annexe 2 de la NS DGAL/SDSPA/N du 16 novembre SOIT acheminés seuls et non mélangés avec d autres déchets de catégorie 1 (incinération spécifique), auquel cas ils devront être accompagnés d un Laissez Passer Sanitaire, établi et visé par le SVI et à conserver 2 ans (document en annexe 8 de NS DGAL/SDSPA/N du 16 novembre 2005) Instruction«Surveillance des prélèvements et identification des échantillons ESB» Ind. Rév. A Date : 30/04/08 Page 7/7

38 ANNEXE 1 : Particularités propres à chaque abattoir Abattoir Impression des étiquettes Devenir des marques d identification auriculaires Bellac Au niveau de l édition des tickets de pesée Les oreilles restent attenantes aux têtes. Bessines sur Gartempe Au niveau du piège (bouverie) Oreille portant la marque auriculaire éliminée au poste de pesée Limoges Au niveau de l édition des tickets de pesée Oreille portant la marque auriculaire éliminée au poste de pesée Saint Yrieix la Perche Au niveau de l édition des tickets de pesée Oreille portant la marque auriculaire éliminée au poste de pesée Mise en consigne -Mise en consigne dans un frigo réservé aux consignes ESB -Code couleur pour l identification du jour d abattage : Rose : Lundi Bleu : Mardi Blanc : Mercredi Vert : Jeudi Jaune : Vendredi Sur chaque carcasse - Mise en consigne des carcasses sur rail cadenassé - Mise en consigne des carcasses sur rail cadenassé - Clés détenues par l abattoir Affichage du certificat de consigne sur la poste du frigo de consigne. Pas de consigne par rail cadenassé. Résultats reçus sur le fax de l abattoir et communiqués au SVI. Résultats reçus sur le fax du SVI et transmis oralement aux agents de l abattoir. Divers Résultats reçus par mail Résultats reçus par mail. Résultats également reçus sur la messagerie électronique du SVI.

39 MODALITES D IDENTIFICATION DES SOUS PRODUITS Abattoir CUIRS COEURS POUMONS Bellac PAR LOT Journée d abattage INDIVIDUEL Etiquette identique à celle utilisée pour identifier les prélèvements ESB Bessines sur Gartempe INDIVIDUEL Ticket couleur (abatteur) + numéro de tuerie INDIVIDUEL Etiquette identique à celle utilisée pour identifier les prélèvements ESB + étiquette couleur du jour LOT JOUR FOIES LOT JOUR LOT JOUR TETES LANGUES INDIVIDUEL Etiquette identique à celle utilisée pour identifier les prélèvements ESB LOT JOUR Il y a une correspondance langue-tête, mais elles ne sont pas identifiées individuellement INDIVIDUEL Etiquette identique à celle utilisée pour identifier les prélèvements ESB sur la joue droite LOT JOUR ROGNONS LOT JOUR LOT JOUR ABATS BLANCS LOT JOUR LOT JOUR Limoges INDIVIDUEL Boucle de couleur identifiant l abatteur Boucle avec le numéro de tuerie INDIVIDUEL Etiquette identique à celle utilisée pour identifier les prélèvements ESB INDIVIDUEL Etiquette identique à celle utilisée pour identifier les prélèvements ESB INDIVIDUEL Etiquette identique à celle utilisée pour identifier les prélèvements ESB INDIVIDUEL Etiquette identique à celle utilisée pour identifier les prélèvements ESB PAR LOT défini par l abatteur PAR LOT défini par l abatteur Saint Yrieix la Perche INDIVIDUEL Boucle avec le numéro de tuerie INDIVIDUEL Etiquette identique à celle utilisée pour identifier les prélèvements ESB INDIVIDUEL Etiquette identique à celle utilisée pour identifier les prélèvements ESB INDIVIDUEL Etiquette identique à celle utilisée pour identifier les prélèvements ESB PAR LOT défini par l abatteur PAR LOT défini par l abatteur

40 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne ANNEXE II : Instruction : Réalisation des prélèvements pour le dépistage de la tremblante en abattoir Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/2008

41 Réalisation des prélèvements pour le dépistage de la tremblante en abattoir Instruction Ind. Rév. A Date : 15/05/08 Page : 1/7 1. Objet : Cette instruction vise à définir les modalités de réalisation des prélèvements de dépistage de la tremblante lors de l inspection post-mortem en abattoir. 2. Domaine d application : Elle concerne les agents des Services Vétérinaires d Inspection des abattoirs de Bellac, Limoges, Bessines sur Gartempe et Saint Yrieix la Perche. 3. Abréviations utilisées : CSO : Contrôle Sanitaire Officiel DDSV : Direction Départementale des Services Vétérinaires DGAL : Direction Générale de l Alimentation ESST : Encéphalopathie Spongiforme Subaiguë Transmissible IAM : Inspection Ante Mortem IPM : Inspection Post Mortem SVI : Services Vétérinaires d Inspection Rédacteur (s) : Thomas LONGLEY Examen Approbation Date : Fonction : Responsable Assurance Qualité Visa : Signé Véronique BARTHELEMY Date : Fonction : Directeur Départemental des Services Vétérinaires de la Haute-Vienne Visa : Signé Thierry BARRON

42 4. Critères de ciblage Epidémiosurveillance Critères de criblage définis par le note de service DGAL/SDSSA/N Pourcentage Fréquence sur la chaîne OVINS âgés de plus de 18 mois 1,7% 1 ovin sur 60 CAPRINS âgés de plus de 18 mois 9,1% 1 caprin sur 11 Génotypage des OVINS 1,2% des ovins testés La proportion d animaux testés doit être respectée chaque mois pour éviter les biais. Les animaux ne doivent pas être ciblés sur des critères autres que l âge : plus de 18 mois. Ne pas sélectionner sur la base de l origine géographique, de l état physique des animaux, du sexe, de la race, de présence ou de l absence d identification, du jour d abattage. Plus de 18 mois : animaux ayant plus de deux incisives permanentes ayant percé la gencive Eviter de prélever des animaux qui se suivent sur la chaîne. Contrôle sanitaire officiel (CSO) Le SVI est prévenu de l arrivée d animaux appartenant à des élevages ayant signé la convention de CSO au moins 48 heures à l avance. Tous les animaux de plus de 18 mois sont testés. 5. Modalités de prélèvement du tronc cérébral 5-1. Matériel nécessaire et mesures de sécurité Protection de l agent préleveur : Blouse ou combinaison jetable Paire de gants en latex, d une deuxième paire de gants anti-coupures, et d une troisième paire de gants en latex D une paire de bottes et de sur-bottes Système de protection du visage (lunettes, etc.) Le changement de la troisième paire de gants intervient après chaque prélèvement. Matériel de prélèvement : Papier essuie mains Cuillères à prélèvements (fournies par le laboratoire ou l abattoir) Boites de conditionnement et sachets thermosoudés, de taille adaptée pour que le prélèvement soit plat (fournis par l abattoir ou le laboratoire) Poubelle (fournie par l abattoir ou le laboratoire) Etiquettes pour l identification des échantillons, commandées par rouleaux par la DDSV auprès de la DGAL Container de transport fourni par le laboratoire. Instruction«Réalisation des prélèvements pour le dépistage de la tremblante en abattoir» Ind. Rév. A Date : 15/05/08 Page 2/7

43 5-2. Réalisation du prélèvement Le prélèvement est réalisé par un agent du SVI. La tête est posée à plat, front et chanfrein au contact de la table. Faire pénétrer la cuillère avec un angle approximatif de 60 dans le trou occipital, convexité tournée vers le haut. Les racines des pédoncules cérébelleux et des nerfs crâniens sont sectionnées par un mouvement de progression vers l avant accompagné d un mouvement de rotation. L ensemble est ensuite isolé en basculant l outil obliquement de bas en haut, d avant en arrière, et finalement ramené vers l arrière. obex Le prélèvement idéal correspond à la région anatomique centrée sur l obex. Sur la face dorsale du prélèvement, on doit reconnaître une excavation losangique, bordée de gros cordons blancs. La mince lamelle grise transversale surmontant l angle caudal de cette excavation constitue l obex. Sur la face ventrale, on doit pouvoir identifier le bulbe rachidien, limité antérieurement par un relief transversal correspondant à la protubérance annulaire. Les prélèvements sont placés dans des boites circulaires étanches. Chaque boite est emballée individuellement dans un sac plastique étanche, transparent scellé ou thermosoudé. 6. Modalités de prélèvement d oreille pour génotypage 6-1. Matériel -Couteau -Sachets et boites plastiques fournies par LABOGENA Instruction«Réalisation des prélèvements pour le dépistage de la tremblante en abattoir» Ind. Rév. A Date : 15/05/08 Page 3/7

44 6-2. Prélèvement Pour une proportion d ovins testés (définie par note de service), un prélèvement complémentaire d oreille est à effectuer. Le morceau d oreille est coupé à l aide d un couteau propre afin d obtenir un prélèvement d environ 3cm sur 3cm. Le prélèvement est placé dans un sachet fourni par le laboratoire LABOGENA puis dans une boite plastique. 7. Identification et conditionnement des prélèvements Pour chaque animal faisant l objet d un prélèvement, une planche de huit étiquettes d identification avec des numéros qui se suivent est utilisée. IDENTIFICATION DES PRELEVEMENTS A PROPREMENT PARLER OBEX OREILLE Obex prélevé dans boite circulaire. Etiquette sur le corps de la boite. Oreille prélevée des ovins testés pour génotypage. Etiquette sur le sachet de conditionnement Conditionnement dans un emballage étanche (container) DOCUMENTS D ACCOMPAGNEMENT, EXPEDIES AU LABORATOIRE AVEC LES PRELEVEMENTS DANS LE CADRE DE L EPIDEMIOSURVEILLANCE Bordereau d accompagnement des prélèvements vers le laboratoire. Complété et les étiquettes restantes sont transmises avec ce document Feuillet F1 : complété, étiquettes des animaux testés collées à l emplacement prévu. Une seule espèce par feuille (Annexe 4 NS DGAL/SDSSA/SDSPA/N du 18 JUILLET 2006) Le bordereau d accompagnement et les fiches de prélèvement correspondantes sont placées dans une enveloppe solidarisée au container (ainsi que les étiquettes en surplus) LES PRELEVEMENTS SONT ACCOMPAGNES D UNE DECLARATION DE CHARGEMENT DE MATIERES DANGEREUSES Instruction«Réalisation des prélèvements pour le dépistage de la tremblante en abattoir» Ind. Rév. A Date : 15/05/08 Page 4/7

45 DOCUMENT D ACCOMPAGNEMENT DANS LE CADRE DU GENOTYPAGE Feuille d accompagnement des oreilles prélevées dans le cadre du génotypage (G%). Une étiquette collée à l emplacement prévu. ATTENTION : il faut utiliser ne feuille pour chaque animal La feuille d accompagnement des oreilles est placée dans une enveloppe solidarisée au container DOCUMENT D ACCOMPAGNEMENT ENVOYE AU LABORATOIRE DANS LE CADRE D ELEVAGES PARTICIPANT AU CONTROLE SANITAIRE OFFICIEL (CSO) Cf. documents d accompagnement expédiés au laboratoire dans le cadre de l épidémiosurveillance. Le même bordereau d accompagnement est utilisé. Bordereau d accompagnement des prélèvements vers le laboratoire. Feuillet propre aux CSO : une étiquette est collée à l emplacement prévu. Original : accompagne le prélèvement au laboratoire Copie : adressée à l éleveur Copie : conservée par le SVI Le bordereau d accompagnement, la fiche de prélèvement correspondante et le modèle de registre épidémiologique sont placés dans une enveloppe solidarisée au container Remplir le modèle de registre épidémiologique d abattoir (contrôle documentaire : déclaration de transport, bilan de l IAM et de l IPM) Original à joindre aux prélèvements. Copie conservée par le SVI LES PRELEVEMENTS SONT ACCOMPAGNES D UNE DECLARATION DE CHARGEMENT DE MATIERES DANGEREUSES Instruction«Réalisation des prélèvements pour le dépistage de la tremblante en abattoir» Ind. Rév. A Date : 15/05/08 Page 5/7

46 CONSIGNE DES CARCASSES ET DOCUMENTS A CONSERVER PAR LE SVI Les carcasses concernées sont identifiées par une étiquette à code barre. Elles sont consignées non estampillées avec tous leurs sous-produits jusqu à l obtention des résultats. Il est important de vérifier la concordance entre la tête, la carcasse, les abats, les co-produits et le prélèvement. Copie du Feuillet F1 : complété, étiquettes des animaux testés collées à l emplacement prévu. Une seule espèce par feuille (Annexe 4 NS DGAL/SDSSA/SDSPA/N du 18 JUILLET 2006)) Copie du feuillet CSO ET du registre épidémiologiqe d abattoir 8. Conservation et expédition des échantillons Les prélèvements sont conservés dans le réfrigérateur du SVI en attendant la tournée de ramassage du laboratoire désigné par la DDSV. La collecte doit avoir lieu dans un délai maximum de 6 heures suivant la réalisation des prélèvements. Instruction«Réalisation des prélèvements pour le dépistage de la tremblante en abattoir» Ind. Rév. A Date : 15/05/08 Page 6/7

47 9. Conduite à tenir à la réception des résultats Les résultats parviennent au SVI par fax et par courrier électronique, et à la DDSV par courrier. PRELEVEMENT D OBEX RESULTAT POSITIF RESULTAT NEGATIF RESULTAT NON ANALYSABLE ABSENCE D OBEX SAISIE CARCASSE ET SOUS PRODUITS LEVEE DE CONSIGNE ESTAMPILLAGE Saisie totale (carcasses, abats, cuirs). Dans la mesure où certains sous produits ont été consignés par lot (suif et sang), le lot entier est destiné à l élimination dans le circuit des déchets de catégorie 1. Seul l animal non négatif est saisi Motif de saisie : «Ovin (ou Caprin) soumis à un test de dépistage des ESST avec résultat non négatif» GENOTYPAGE Prélèvement de 2 ou 3 cubes de muscle de 1cm 3 sur les carcasses non négatives en évitant les aponévroses ou les tendons. Conditionnement dans les mêmes sachets que les oreilles Identification par une étiquette bleue tremblante Instruction«Réalisation des prélèvements pour le dépistage de la tremblante en abattoir» Ind. Rév. A Date : 15/05/08 Page 7/7

48 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne ANNEXE III : Instruction : Méthode de prélèvement en vue de la recherche en trichine à l abattoir Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/2008

49 Méthode de prélèvement en vue de la recherche de larves de Trichine à l abattoir Instruction Ind. Rév. A Date : 05/05/08 Page : 1/4 1. Objet : Cette instruction vise à décrire les modalités de prélèvement à l abattoir dans le cadre d une recherche de larves de trichine, les modalités d envoi, la conduite à tenir en attente des résultats, et la conduite à tenir en cas de résultat positif. 2. Domaine d application : Elle concerne les agents des Services Vétérinaires d Inspection des abattoirs de Bellac, Limoges, Bessines sur Gartempe et Saint Yrieix la Perche. 3. Abréviations utilisées : DDSV : Direction Départementale des Services Vétérinaires LNR : Laboratoire National de Référence LVD : Laboratoire Vétérinaire Départemental SVI : Service Vétérinaire d Inspection de l abattoir VI : Vétérinaire Inspecteur Rédacteur (s) : Thomas LONGLEY Examen Approbation Date : Fonction : Responsable Assurance Qualité Visa : Signé Véronique BARTHELEMY Date : Fonction : Directeur Départemental des Services Vétérinaires de la Haute-Vienne Visa : Signé Thierry BARRON

50 4. Espèces concernées, contrôle des animaux : PORCINS SANGLIERS EQUINS Tous les porcs plein air (porcs ayant accès à un parcours extérieur, y compris courette, après 4 semaines, en post sevrage et/ou en engraissement) Tous les porcs reproducteurs (truies et verrats) Sondage des porcs élevés en hors sol (1/1000) Sangliers d élevage et sauvages Tous Critères de criblage définis par le note de service DGAL/SDSSA/SDRRCC/N Le caractère plein air ou reproducteur des porcs abattus est précisé par le transporteur qui dépose à l arrivée à l abattoir une attestation de provenance des animaux. Le SVI procède à des contrôles aléatoires de la justesse des informations fournies lors de l inspection ante mortem. Il se sert pour cela des numéros de frappe sur l épaule des animaux et de la liste des élevages plein air mise à disposition par l INAPORC et disponible sur l intranet DGAL. S il s avère que des porcs provenant d un élevage plein air sont déchargés à l abattoir sans que l information ne soit donnée, l exploitant de l abattoir avertit immédiatement le SVI et les analyses réalisées sur ces porcs seront à la charge de l apporteur concerné. La déclaration de l apporteur fait foi. L identification des chevaux est vérifiée par le VI, lors de l IAM, par vérification du transpondeur, du livret d identification, ou en cas d absence de ce dernier pour les poulains de moins de 6 mois, d une attestation provisoire. 5. Prélèvements et acheminement des échantillons au LVD : 5-1. Matériel nécessaire : Couteau Sacs plastiques Matériel de marquage (feutre et étiquettes) 5-2. Prélèvements : PORCINS SANGLIERS EQUINS Pilier du diaphragme Ou Masseters... Ou langue Pilier du diaphragme... Ou Langue... Langue.. OU Masseters... ET Piliers du diaphragme Minimum 2g Minimum 4g Minimum 4g Minimum 1g 15 cm de longueur (langue) Minimum 50g pour chaque élément prélevé 5-3. Organisation : Le SVI récupère les attestations de provenance et les documents d accompagnement au moment de l Inspection Ante Mortem. A partir des informations qui lui sont ainsi fournies, il prépare les étiquettes qui sont ensuite apposées sur chaque sac de prélèvement. Les informations portées sur les étiquettes selon les abattoirs figurent en annexe (ANNEXE 1). Instruction«Méthode de prélèvement en vue de la recherche de larves des Trichines à l abattoir» Ind. Rév. A Date : 05/05/08 Page 2/4

51 Après la fente, un morceau de pilier du diaphragme d environ 4 cm 3 est prélevé et placé dans le sac de prélèvement préalablement identifié, par une étiquette, par un agent du SVI. L agent des services vétérinaires réalisant l inspection post-mortem appose le numéro de tuerie sur l étiquette. Tous les prélèvements d une même journée sont regroupés dans un sac plastique transparent. Pour chaque élevage, l agent remplit une «fiche de transmission de prélèvements pour la recherche de larves de trichine», qui accompagne les prélèvements jusqu au laboratoire. Chaque demande d analyse est identifiée selon la codification définie par l instruction «identification des échantillons pour analyse». Lorsque les porcs sont abattus en début de matinée, les sacs contenant les prélèvements sont stockés au réfrigérateur du bureau du SVI avant d être acheminés au laboratoire. Les modalités d acheminement figurent en ANNEXE 1. En attendant les résultats, les carcasses et les abats sont consignés dans des frigos à rails cadenassés. NB : Dans le cas d un porc saisi en totalité (quelque soit le motif), un deuxième prélèvement trichine est réalisé avant son élimination, afin qu une analyse de confirmation de trichinellose puisse être réalisée par le LNR en cas de résultats positifs sur le lot d origine. 6. Obtention des résultats et conduites à tenir : Les résultats sont reçus sur le fax de l abattoir dans la soirée et transmis le lendemain matin au SVI de l abattoir. Une version courrier est adressée au SVI de l abattoir Tous les résultats sont négatifs Le SVI procède à une levée de consigne. Les feuilles de résultats sont archivées au bureau du SVI Au moins un résultat est non négatif Le laboratoire informe immédiatement la DDSV et le SVI par téléphone et procède à une analyse individuelle de chaque carcasse par digestion pepsique à partir des mêmes muscles d élection. Il peut demander au SVI de réaliser de nouveaux prélèvements sur les carcasses incriminées. Lorsque l analyse individuelle donne un résultat positif, la consigne totale est prolongée (carcasse, tête, abats rouges et blancs, sang) et le laboratoire transmet un échantillon de carcasse incriminée (morceau de langue, de masseter et de pilier du diaphragme) au LNR, pour avoir confirmation. Le résultat positif de cette analyse sera sanctionné par une saisie totale avec pour motif : «Résultat positif vis à vis de la trichinellose confirmé par l AFSSA» Lorsqu un résultat positif obtenu en échantillon collectif n est pas confirmé suite à la mise en œuvre des analyses individuelles, l ensemble des produits (carcasses, têtes, abats blancs et rouges, sang) correspondant Instruction«Méthode de prélèvement en vue de la recherche de larves des Trichines à l abattoir» Ind. Rév. A Date : 05/05/08 Page 3/4

52 à l échantillon collectif trouvé positif est mis en congélation selon les modalités décrites en annexe (ANNEXE 2). Schéma récapitulatif : Prélèvement Attente de résultats, carcasses consignées Résultat négatif : LEVEE DE CONSIGNE Résultat positif : Connu par téléphone et fax Le laboratoire recherche les carcasses incriminées. Il peut demander à ce que de nouveaux prélèvements soient effectués. Les carcasses suspectes sont identifiées : Carcasses suspectes non identifiées Prélèvements supplémentaires sur les carcasses incriminées. Prélèvements envoyés au LVD87 Le LVD 87 transmet les échantillons à l AFSSA Maisons Alfort Résultat négatif : TRAITEMENT PAR CONGELATION DES CARCASSES, TETES, SANG, ABATS BLANCS ET ROUGES ANNEXE II R. CE 2075/2005 En cas de résultat positif confirmé par l AFSSA : SAISIE TOTALE : «Résultat positif vis à vis de la trichinellose confirmé par l AFSSA» Mesures de police sanitaire dans l élevage concerné (mise sous APDI) Instruction«Méthode de prélèvement en vue de la recherche de larves des Trichines à l abattoir» Ind. Rév. A Date : 05/05/08 Page 4/4

53 ANNEXE 1 : IDENTIFICATION DES ECHANTILLONS SELON LES ABATTOIRS Abattoir de Limoges Date de prélèvement Code fourni par l abattoir correspondant à l abatteur Numéro de frappe du lot Numéro de tuerie (ajouté au dernier moment, lors du prélèvement) Abattoir de St. Yrieix Numéro de tuerie MODALITES D ACHEMINEMENT DES ECHANTILLONS Abattoir de Limoges Acheminement par les vétérinaires de l abattoir Abattoir de St. Yrieix Acheminement par un agent de la DDSV En cas d absence, acheminement par taxi (Cf. convention signée entre la DDSV et la société de taxi).

54 ANNEXE 2: Modalités de congélation A. Méthode de congélation 1 a) Les viandes entrées à l'état congelé doivent être conservées dans cet état. b) L'équipement technique et l'alimentation en énergie de la chambre frigorifique doivent être tels que la température voulue puisse être atteinte très rapidement et maintenue dans toutes les parties de la chambre frigorifique ainsi que de la viande. c) Tous les emballages isolants doivent être enlevés avant la congélation, sauf en ce qui concerne la viande qui, lors de l'introduction dans la chambre frigorifique, a déjà atteint, dans toutes ses parties, la température voulue ou la viande qui est emballée de manière telle que l'emballage n'empêchera pas qu'elle atteigne la température voulue dans le délai précisé. d) Les lots doivent être conservés séparément et sous clé dans la chambre frigorifique. e) La date et l'heure d'arrivée de chaque lot dans la chambre frigorifique doivent être enregistrées. f) La température dans la chambre frigorifique ne peut pas être supérieure à 25 C. Elle doit être mesurée à l'aide d'appareils thermoélectriques étalonnés et constamment enregistrée. Elle ne peut pas être mesurée directement dans le courant d'air froid. Les instruments doivent être conservés sous clé. Les graphiques des températures doivent porter l'indication des données correspondantes du registre de l'inspection des viandes à l'importation ainsi que du jour et de l'heure du début et de la fin de la congélation et être conservés un an. g) Les pièces de viande dont le diamètre ou l'épaisseur ne dépasse pas 25 cm doivent être congelées pendant au moins 240 heures consécutives et celles dont le diamètre ou l'épaisseur est compris entre 25 cm et 50 cm pendant au moins 480 heures consécutives. Les pièces de viande dont le diamètre ou l'épaisseur est supérieur à ces dimensions ne doivent pas êtres soumises à ce procédé de congélation. La durée de congélation se calcule à partir du moment où la température mentionnée au point f) est atteinte dans la chambre de congélation. B. Méthode de congélation 2 Les dispositions générales des points a) à e) de la méthode 1 sont observées et les combinaisons de temps et de température suivantes appliquées : a) Les morceaux de viande d'un diamètre ou d'une épaisseur ne dépassant pas 15 cm doivent être congelés selon l'une des combinaisons de temps et de température suivantes : 20 jours à 15 C, 10 jours à 23 C, 6 jours à 29 C. b) Les viandes dont le diamètre ou l'épaisseur est compris entre 15 et 50 cm doivent être congelées selon l'une des combinaisons de temps et de température suivantes : 30 jours à 15 C, 20 jours à 25 C, 12 jours à 29 C. La température dans la chambre frigorifique ne peut pas être supérieure au niveau de la température d'inactivation choisie. Elle doit être mesurée à l'aide d'appareils thermoélectriques étalonnés et constamment enregistrée. Elle ne doit pas être mesurée à même le courant d'air froid. Les instruments doivent être conservés sous clé. Les graphiques des températures doivent porter l'indication des données correspondantes du registre de l'inspection des viandes à l'importation ainsi que du jour et de l'heure du début et de la fin de la congélation et être conservés un an. S'il utilise des tunnels de congélation et qu'il ne suit pas scrupuleusement les procédures décrites ci-avant, l'exploitant du secteur alimentaire doit être capable de prouver à l'autorité compétente que la méthode de remplacement utilisée est efficace pour tuer les parasites du genre Trichinella dans la viande de porc.

55 C. Méthode de congélation 3 Le traitement consiste en une congélation ou lyophilisation commerciale de la viande conformément aux combinaisons de temps et de température précisées, la température étant contrôlée à cœur de chaque morceau de viande. a) Les dispositions générales des points a) à e) de la méthode 1 sont observées et les combinaisons de temps et de température suivantes appliquées : 106 heures à 18 C, 82 heures à 21 C, 63 heures à 23,5 C, 48 heures à 26 C, 35 heures à 29 C, 22 heures à 32 C, 8 heures à 35 C, 1/2 heure à 37 C. b) La température doit être mesurée au moyen d'appareils thermoélectriques étalonnés et constamment enregistrée. La sonde du thermomètre est placée au centre d'un morceau de viande d'une dimension qui n'est pas inférieure à celle du morceau de viande le plus épais à congeler. Ce morceau de viande doit être placé à l'endroit le moins favorable de la chambre frigorifique, ni à proximité immédiate de l'équipement de refroidissement, ni directement dans le courant d'air froid. Les instruments doivent être conservés sous clé. Les graphiques des températures doivent porter l'indication des numéros de données du registre de l'inspection des viandes à l'importation ainsi que du jour et de l'heure du début et de la fin de la congélation et être conservés un an.

56 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne ANNEXE IV : Instruction : Réalisation des prélèvements dans le cadre des plans de contrôle et de surveillance en abattoir Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/2008

57 Réalisation de prélèvements dans le cadre des plans de contrôle et de surveillance en abattoir Instruction Ind. Rév. A Date : 13/05/08 Page : 1/4 1. Objet : Cette instruction fixe les règles à mettre en œuvre avant et pendant l exécution d un prélèvement dans le cadre des plans de surveillance et de contrôle, pour la recherche de substances interdites dans les abattoirs d animaux de boucherie. 2. Domaine d application : Elle concerne les agents des Services Vétérinaires d inspection des abattoirs de Bellac, Bessines sur Gartempe, Limoges et Saint Yrieix La Perche. 3. Abréviations utilisées : BNEVP : Brigade Nationale d Enquête Vétérinaire et Phytosanitaire DAP : Document d Accompagnement du Prélèvement DDSV : Direction Départementale des Services Vétérinaires LVD : Laboratoire Vétérinaire Départemental PSPC : Plan de Surveillance / Plan de Contrôle SSA : Sécurité Sanitaire des Aliments SVI : Services Vétérinaires d Inspection Rédacteur (s) : Thomas LONGLEY Examen Approbation Date : Fonction : Responsable Assurance Qualité Visa : Signé Véronique BARTHELEMY Date : Fonction : Directeur Départemental des Services Vétérinaires de la Haute-Vienne Visa : Signé Thierry BARRON

58 4. Répartition des prélèvements entre les abattoirs Le nombre et la nature des prélèvements à réaliser dans les abattoirs du département sont précisés annuellement par notes de service. La période de prélèvement est fixée par la DGAl et s étale généralement sur une année civile. Un pourcentage de prélèvements doit être réalisé avant une date butoir (instruction par note de service). Pour atteindre ces objectifs, un planning des prélèvements (avec répartition mensuelle) sur les abattoirs du département est réalisé par le chef de service SSA. 5. Organisation administrative et technique des prélèvements (ANNEXE 1) 5-1. Agent préleveur Les prélèvements sont réalisés par un agent des services vétérinaires habilité par les articles L et L du Code Rural Témoin Le directeur de l abattoir est considéré comme le propriétaire ou détenteur des animaux ou des carcasses au moment du prélèvement. Cependant, il peut refuser ce rôle de témoin et désigner des agents faisant office de témoin, dans ce cas il transmettra la liste de ces agents à la DDSV (la liste sera saisie dans SIGAL). Le directeur peut refuser ce rôle et ne pas désigner de témoin, les prélèvements en triple exemplaires sont tout de même réalisés Préalablement à la réalisation des prélèvements Les commémoratifs (programme de référence, identité du préleveur, identifications des échantillons, dates d envoi et de réalisation du prélèvement, etc.) sont enregistrés dans SIGAL. L agent imprime le pré-dap sur des feuilles à étiquettes autocollantes. Il en fait deux photocopies afin de disposer de trois exemplaires. SIGAL propose en même temps l impression d un Procès Verbal de prélèvement, il est recommandé de l imprimer, ceci évite de refaire toutes les manipulations. L impression doit se faire en deux exemplaires et au recto d une feuille pré-imprimée qui précise les conditions de conservation de prélèvements ; à défaut, cette notice peut être agrafée au pré-dap. Remarque : La nécessité de signature du détenteur de la denrée prélevée exige une impression du pré-dap suivie d une impression du DAP une fois le prélèvement réalisé Modalités de prélèvement Tous les prélèvements doivent être réalisés en trois exemplaires identiques prélevés sur le même animal ou sur le même lot d animaux. Un exemplaire destiné au laboratoire pour analyse Un exemplaire à conserver par le détenteur en cas de procédure contradictoire Un exemplaire à conserver par la DDSV, utilisé en cas de litige Pour la recherche de certains analytes, il est demandé de prélever à la fois de l urine et des poils. Ce qui signifie trois prélèvements de poils et trois prélèvements d urine, le même laboratoire analyse les deux types d échantillons. Une quantité minimale est à prélever et varie selon les analytes recherchés. Elle permet de réaliser au moins deux fois la même analyse pour permettre, si besoin, de procéder à une analyse de confirmation. Ces quantités minimales sont précisées en annexe des notes de service PSPC publiées annuellement. Les échantillons sont conditionnés dans des contenants adaptés (flacon ou sac plastiques) puis scellés à l aide de scellés plastiques à numéro unique. La conservation des échantillons est décrite dans l ANNEXE 2 qui figure au verso du pré-dap. Instruction«Réalisation de prélèvements de le cadre des plans de contrôle et de surveillance en abattoir» Ind. Rév. A Date : 13/05/08 Page 2/4

59 5-5. Identification des prélèvements Chaque échantillon est identifié à l aide des étiquettes autocollantes présentes sur le pré-dap. ATTENTION! Pour les échantillons en flacons, l étiquette doit être collée sur le corps de la boite et non sur le couvercle. Dans le cas de double matrice (exemple : urine et poils), les couples de matrice sont identifiés comme tels : Etiquette 1 : Echantillon 1, Urine (Lot 1) Etiquette 2 : Echantillon 1, Poils (Lot 1) Etiquette 3 : Echantillon 2, Urine (Lot 2) Etiquette 4 : Echantillon 2, Poils (Lot 2) Etiquette 5 : Echantillon 3, Urine (Lot 3) Etiquette 6 : Echantillon 3, Poils (Lot 3) 5-6. Rédaction et signature du pré-dap et du Procès Verbal L agent préleveur remplit le pré-dap (établissement d origine de l animal prélevé, code tuerie, critères de criblage, type, sexe, âge de l animal, date d envoi du prélèvement, etc.) après avoir réalisé les prélèvements. Il note les numéros de scellés des échantillons sur le pré-dap et le PV. Il remplit ensuite le procès verbal de prélèvement. Ces documents complétés sont signés par l agent préleveur, et par le directeur de l abattoir ou son représentant. Plusieurs situations peuvent se présenter lors de la réalisation de ces prélèvements. Le propriétaire accepte d assister, il peut faire insérer toutes observations qu il juge utile dans le procès verbal. S il refuse de signer le procès verbal, l agent préleveur doit le préciser et laisser une copie à l intéressé. Le propriétaire a désigné une ou plusieurs personnes de son établissement comme témoin(s). Le prélèvement est réalisé en présence du témoin désigné. L agent préleveur doit préciser l identité du témoin et ses éventuelles observations. Le troisième échantillon est remis au témoin. Le propriétaire ne souhaite pas assister aux prélèvements, et aucun témoin n a été désigné. L agent préleveur réalise seul les trois prélèvements. Il précise dans le procès verbal : l absence du propriétaire des denrées, la non désignation de témoins, et l absence de témoin. L échantillon destiné au propriétaire lui est remis, accompagné du pré-dap et du PV signés Edition du DAP Les commémoratifs de l intervention sont consignés dans SIGAL et le DAP est imprimé. Ce dernier est agrafé au pré-dap et accompagne l échantillon destiné à être analysé par le laboratoire Expédition au laboratoire. Les échantillons destinés à être analysés sont soit récupérés par le LVD 87 (qui se charge de l expédition vers les différents laboratoires concernés), soit par un agent de la DDSV. En tout état de cause : Analytes biologiques : Il doivent être acheminés le plus rapidement possible en évitant toute rupture de la chaîne du froid. Analytes physico-chimiques : Possibilité d envois groupés, mais il est préférable de limiter chaque envoi à vingt échantillons maximum afin de respecter le délai fixé par note de service, de un mois entre le moment du prélèvement et l analyse, et de respecter la capacité d analyse du laboratoire. Instruction«Réalisation de prélèvements de le cadre des plans de contrôle et de surveillance en abattoir» Ind. Rév. A Date : 13/05/08 Page 3/4

60 5-8. Conservation des prélèvements «DDSV» Les échantillons sont conservés au congélateur du SVI de l abattoir ou acheminés vers la DDSV pour y être stockés. De manière générale : Urine, thyroïde, muscles : conservation à -20 C Poils : conservation à température ambiante dans une armoire réservée à cet effet, protégeant l échantillon de toute contamination extérieure ou altération par la lumière ou congelés à 20 C. 6. Résultats Les résultats sont transmis via SIGAL et par courrier au service SSA de la DDSV par le laboratoire. En cas de résultats négatifs : Les prélèvements conservés par les services vétérinaires et l abattoir peuvent être éliminés. Tous les 3 mois, un courrier (avec copie au SVI) informe la direction de l abattoir de la liste des prélèvements conformes pouvant être éliminés. En cas de résultats positifs : Une analyse de confirmation est lancée. Si le résultat positif se confirme, la BNEVP est informée par le chef de service SSA. Le prélèvement est conservé en attente d instructions complémentaires. Une copie des documents (résultats d analyses non conformes, information de la BNEVP) est envoyée, pour information, au SVI de l abattoir ayant réalisé le prélèvement. Instruction«Réalisation de prélèvements de le cadre des plans de contrôle et de surveillance en abattoir» Ind. Rév. A Date : 13/05/08 Page 4/4

61 ANNEXE 1 : Schéma récapitulatif APRES LE PRELEVEMENT AVANT LE PRELEVEMENT PRELEVEMENT Imprimer (feuille à étiquettes autocollantes) et faire 2 photocopies du pré-dap Ajoût commémoratifs dans SIGAL Expédition au laboratoire avec : DAP Pré-DAP (copie) Remplir le pré-dap dans SIGAL Faire le prélèvement en 3 exemplaires Identifier chacun d entre eux avec les étiquettes autocollantes du pré-dap Sceller chaque échantillon Remplir le pré-dapet le PV Signer et faire signer par le détenteur les 3 pré-dap et les 2 PV Imprimer et faire 2 photocopies du PV. Conditions de conservation au verso ECHANTILLON 1 ECHANTILLON 2 ECHANTILLON 3 Conservation par le propriétaire (abattoir) avec : PV Pré-DAP (copie) DDSV avec : PV Pré-DAP (original)

62 ANNEXE 2 : information devant figurer au dos du PV de prélevement ou agrafé avec. Prélèvements pour la recherche de substances interdites dans les plans de contrôle résidus conditions de conservation et modalités de recours 1. Conditions de conservation Les prélèvements effectués dans le cadre de la recherche des substances interdites sont réalisés en 3 exemplaires identiques (prélevés sur un même lot) selon les modalités définies aux articles R.*234-9 à R.* du code rural. Ceci concerne les prélèvements de : stéroïdiens, béta-agonistes, acides résorcyliques, stilbènes, thyréostatiques, chloramphénicol, nitroïmidazoles, nitrofuranes et vert malachite. Les échantillons doivent être obligatoirement conservés selon les conditions décrites ci-dessous : Conservation à une température 15 C s il s agit d urine, de poils, de thyroïde, de muscle, de foie de chair de poisson, de lait cru entier, d eau de boisson, de buvées, de coule d oeufs. Conservation à température ambiante dans une armoire réservée à cet effet, protégeant l échantillon de toute contamination extérieure ou de l altération à la lumière, s il s agit d aliment et de miel. Conservation à une température de +2 à +8 C s il s agit d oeufs entiers. Tout échantillon qui n aura pas été conservé selon les conditions ci-dessus, ne pourra faire l objet d une analyse pour contre-expertise. 2. Modalités de recours Le directeur départemental des services vétérinaires ainsi que le propriétaire ou détenteur de l animal ou du produit sont informés du résultat de l analyse. En cas de contestation de ce résultat d analyse, le propriétaire ou détenteur de l animal ou du produit peut faire analyser à ses frais l échantillon qui lui a été confié. L analyse de cet échantillon correctement conservé ne peut être effectuée que par un laboratoire agréé conformément à l article L du code rural. Si les résultats des deux analyses effectuées sont contradictoires, il est alors procédé à l analyse du troisième échantillon conservé par la DDSV par le laboratoire national de référence.

63 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne ANNEXE V : Instruction : Gestion d une suspicion de fièvre aphteuse en abattoir Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/2008

64 Gestion d une suspicion de fièvre aphteuse à l abattoir Instruction Ind. Rév. A Date : 22/05/08 Page : 1/3 1. Objet : Cette instruction vise à définir les premières mesures à prendre en cas de suspicion de fièvre aphteuse, lors de l inspection ante mortem ou post mortem, notamment en ce qui concerne le circuit d information de la DDSV et les prélèvements à réaliser. 2. Domaine d application : Elle concerne les agents des Services Vétérinaires d Inspection des abattoirs de Bellac, Bessines sur Gartempe, Limoges, Saint Mathieu et Saint Yrieix la Perche. 3. Abréviations utilisées : APDI : Arrêté Préfectoral portant Déclaration d Infection APMS : Arrêté Préfectoral de Mise sous Surveillance DDSV : Direction Départementale des Services Vétérinaires FA : Fièvre Aphteuse IAM : Inspection Ante Mortem IPM : Inspection Post Mortem SVI : Services Vétérinaires d Inspection VI : Vétérinaire Inspecteur Rédacteur (s) : Thomas Longley Examen Approbation Date : Fonction : Responsable Assurance Qualité Visa : Signé Véronique BARTHELEMY Date : Fonction : Directeur Départemental des Services Vétérinaires de la Haute-Vienne Visa : Signé Thierry BARRON

65 FIEVRE APHTEUSE Abattoirs concernés Bellac Bessines sur Gartempe Limoges Saint Mathieu - Saint Yrieix la Perche Espèces concernées Bovins Ovins/Caprins Porcins Diagnostic IAM IPM Bovins Hyperthermie, anorexie, tremblements Mouvements des lèvres, grincement des dents, ptyalisme, boiteries, piétinement, provoqués par des aphtes qui se développent sous la muqueuses buccale, nasale, dans les espaces interdigités, sur le bourrelet podal et/ou sur les mamelles. Erosion de la langue, déformation des sabots, halètement Ovins Caprins Porcins Symptômes moins prononcés. Lésions podales Atteinte du bourrelet gingival Fièvre, prostration Localisations podales sévères et plus fréquentes (boiteries) Aphtes sur le groin et dans la bouche Lésions de septicémie Dégénérescence du myocarde Des vésicules peuvent être observées sur les muqueuses du pharynx, et l œsophage, des réservoirs gastriques, et particulièrement au niveau des piliers du rumen Des rougeurs peuvent être observées au niveau des muqueuses des voies respiratoires, et du tube digestif. Hémorragies sous les séreuses. Immédiate et urgente par téléphone et par fax : la DDSV déclenchera le plan d urgence Fièvre Aphteuse et placera l abattoir sous APMS. Information DDSV Information à l abatteur et mesures qu il doit mettre en place Devenir des Animaux vivants et carcasses (En coordination avec la DDSV) Les rubriques 1, 2, et 3 de la fiche d information de la DDSV «SUSPICION D EPIZOOTIE A L ABATTOIR» doivent être obligatoirement complétées et envoyées au plus vite par fax. Les rubriques suivantes peuvent être transmises dans un second temps. Remarque : Un agent de la DDSV apportera la malle 1 ère urgence FA et le matériel nécessaire à la délimitation, aux prélèvements, etc. Immédiate et urgente. L abattoir doit : 1. Bloquer toutes entrée et sortie de l abattoir (et des ateliers attenant) : animaux, viandes et sous produits, personnes, véhicules (mêmes vides). En absence de matériel de délimitation, un agent peut être placé à chacune des voies d accès pour bloquer tout flux de personnel ou de véhicule. 2. Confiner au mieux possible les animaux à l intérieur des stabulations. 3. Prévoir et organiser le nettoyage et la désinfection de l ensemble de la structure Avant même d avoir les résultats d analyses, il faut envisager la possibilité d avoir à organiser un abattage total, le SVI et la DDSV organisent cette éventualité. 1. Euthanasie des animaux malades après avoir réalisé les prélèvements nécessaires. 2. Abattage des animaux de même lot. 3. Abattage des autres animaux présents après nettoyage et désinfection de la chaîne d abattage. 4. Nettoyage et désinfection de l abattoir. 5. Consigne de toutes les carcasses, de tous les sous produits et de tous les déchets (toutes catégories confondues) Toutes ces opérations se feront en coordination avec la DDSV. Instruction«Gestion d une suspicion de fièvre aphteuse à l abattoir» Ind. Rév. A Date : 22/05/08 Page 2/3

66 Premiers éléments d enquête épidémiologique La malle 1 ère urgence FA contient les documents nécessaires à l enquête épidémiologique qui seront complétés en coordination avec la DDSV. Au cas où des carcasses auraient été présentes dans l abattoir en même temps que les animaux malades mais déjà expédiées, les lieux d expédition de ces carcasses doivent être répertoriés. En attendant, les rubriques 4, 5, 6 et 7 de la fiche d information de la DDSV «SUSPICION D EPIZOOTIE A L ABATTOIR» doivent être complétées et transmis à la DDSV. Une fois le matériel nécessaire disponible : Le SVI prend des prélèvements sur les animaux suspects : -VIROLOGIE : Lymphe contenue dans les vésicules ou les parois des aphtes, même rompus (1cm² le plus frais possible), placé dans un pot dûment étiqueté, bien emballé et expédié sous régime du froid. -SEROLOGIE : 5 à 10 ml de sang sur tube sec. Photographies et Prélèvements Ils sont donnés aux agents de la DDSV restés à l extérieur de l abattoir qui organisent leur acheminement vers le laboratoire de référence Le SVI prend contact avec un référent Fièvre Aphteuse par l intermédiaire du DDSV. Le référent demandera peut-être que des photos soient prises et envoyées directement par courrier électronique, afin d assister le VI dans le diagnostic. Toutes ces opérations se feront en coordination avec la DDSV. Obtention des résultats En attendant les résultats, l abattoir est placé sous APMS (qui décrit les mesures conservatoires). En cas de résultat négatif confirmé : l APMS est levé. En cas de résultat positif, l abattoir est placé sous APDI. L activité de l abattoir ne pourra reprendre que lorsque le Préfet aura pris un arrêté de levée d APDI. DOCUMENTS ASSOCIES ET SITES UTILES : Guide pratique de diagnostic et de gestion des épizooties : fiche d information de la DDSV «SUSPICION D EPIZOOTIE A L ABATTOIR» (dans le serveur : accès abattoir/organisation_service/suspicion maladie) Instruction«Gestion d une suspicion de fièvre aphteuse à l abattoir» Ind. Rév. A Date : 22/05/08 Page 3/3

67 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne ANNEXE VI : Instruction : Gestion d une suspicion de fièvre catarrhale ovine en abattoir Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/2008

68 Gestion d une suspicion de fièvre catarrhale ovine à l abattoir Instruction Ind. Rév. A Date : 22/05/08 Page : 1/3 1. Objet : Cette instruction vise à définir les premières mesures à prendre en cas de suspicion de fièvre catarrhale ovine, lors de l inspection ante-mortem ou post-mortem, notamment en ce qui concerne le circuit d information de la DDSV et les prélèvements à réaliser. 2. Domaine d application : Elle concerne les agents des Services Vétérinaires d Inspection des abattoirs de Bellac, Bessines sur Gartempe, Limoges, Saint Mathieu et Saint Yrieix la Perche. 3. Abréviations utilisées : APDI : Arrêté Préfectoral portant Déclaration d Infection APMS : Arrêté Préfectoral de Mise sous Surveillance DDSV : Direction Départementale des Services Vétérinaires FCO : Fièvre Catarrhale Ovine IAM : Inspection Ante Mortem IPM : Inspection Post Mortem LVD : Laboratoire Vétérinaire Départemental SVI : Services Vétérinaires d Inspection VI : Vétérinaire Inspecteur Rédacteur (s) : Thomas Longley Examen Approbation Date : Fonction : Responsable Assurance Qualité Visa : Signé Véronique BARTHELEMY Date : Fonction : Directeur Départemental des Services Vétérinaires de la Haute-Vienne Visa : Signé Thierry BARRON

69 FIEVRE CATARRHALE OVINE (FCO) Abattoirs concernés Bellac Bessines sur Gartempe Limoges Saint Mathieu Saint Yrieix la Perche Espèces concernées Bovins Ovins/Caprins Diagnostic IAM IPM Bovins Infection souvent inapparente, mais formes frustres observées (boiteries). Hyperthermie transitoire. Avortements parfois observés. Certaines fois, les formes aiguës se manifestent par les mêmes symptômes que pour les ovins et caprins. Congestion, hémorragies et ulcération des muqueuses digestive et respiratoire. Splénomégalie. Hypertrophie ganglionnaire Ovins Caprins Information DDSV Information à l abatteur Forme aiguë : Hyperthermie, inflammation, ulcération, érosion et nécrose de la muqueuse buccale. Conjonctivite, rhinite. Stomatite, avec œdème et parfois cyanose de la langue, œdème des lèvres. Au bout de plusieurs jours, apparition de boiteries, torticolis et raideurs musculaires. Diarrhées sanguinolentes Guérison avec alopécie, stérilité, retard de croissance, ou mort. Congestion, hémorragies et ulcération des muqueuses digestive et respiratoire. Splénomégalie. Hypertrophie ganglionnaire Congestion de la sole plantaire et du bourrelet podal Oui. Par téléphone et par la fiche «SUSPICION D EPIZOOTIE A L ABATTOIR» à faxer à la DDSV. Oui. Veiller en outre à ce que la bouverie soit régulièrement désinsectisée. Devenir des Animaux vivants et carcasses Premiers éléments d enquête épidémiologique Photographies et Prélèvements IAM : Animaux présentant des signes cliniques euthanasiés et éliminés en catégorie 2. Motif de la saisie : «Viandes provenant d un animal atteint d une maladie de la liste de l OIE» IPM : Inspection classique, avec saisie partielle ou totale selon des motifs anatomopathologiques. La DDSV se chargera de l enquête épidémiologique à partir des renseignements apportés sur la fiche «SUSPICION D EPIZOOTIE A L ABATTOIR» A la demande de la DDSV, des photos peuvent être prises pour appuyer le diagnostic clinique (appel aux experts FCO). En effet, le diagnostic différentiel est important : ecthyma contagieux, fièvre aphteuse, nécrobacillose, et diverses allergies dues à des piqûres d insectes. La Haute Vienne étant en Zone Réglementée, seule une analyse sérologique est nécessaire pour confirmer (ou infirmer) la suspicion, il est cependant souhaitable de la compléter d une analyse virologique : prélèvements de sang lors de l inspection ante mortem sur tube sec (sérologie) et tube EDTA (virologie) et expédition au LVD 87 accompagnés d une demande d analyse de laboratoire et d une copie de fiche d information «suspicion d épizootie à l abattoir». Instruction«Gestion d une suspicion de fièvre catarrhale ovine à l abattoir» Ind. Rév. A Date : 22/05/08 Page 2/3

70 Obtention des résultats Divers Les résultats doivent être transmis à la DDSV Les mouvements d animaux, pour abattage, au sein d une même zone réglementée (zone dans laquelle circulent les mêmes sérotypes de FCO) sont autorisés si ces animaux ne présentent pas de signes cliniques au moment de leur départ. Les animaux de Zone Réglementée peuvent être abattus en Zone Indemne dans le respect des conditions suivantes : Absence de signes cliniques au départ Transport direct vers l abattoir (en cas de transit par un centre de rassemblement, celui-ci doit se trouver en Zone Réglementée) Désinsectisation du véhicule après déchargement des animaux Abattage des animaux dans les 24 heures suivant leur arrivée Désinsectisation régulière des bouveries DOCUMENTS ASSOCIES ET SITES UTILES : Guide pratique de diagnostic et de gestion des épizooties : fiche d information de la DDSV «SUSPICION D EPIZOOTIE A L ABATTOIR» (dans le serveur : accès abattoir/organisation_service/suspicion maladie) Instruction«Gestion d une suspicion de fièvre catarrhale ovine à l abattoir» Ind. Rév. A Date : 22/05/08 Page 3/3

71 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne ANNEXE VII : Instruction : Gestion d une suspicion de peste porcine classique en abattoir Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/2008

72 Gestion d une suspicion de peste porcine classique à l abattoir Instruction Ind. Rév. A Date : 22/05/08 Page : 1/3 1. Objet : Cette instruction vise à définir les premières mesures à prendre en cas de suspicion de peste porcine classique, lors de l inspection ante-mortem ou post-mortem, notamment en ce qui concerne le circuit d information de la DDSV et les prélèvements à réaliser. 2. Domaine d application : Elle concerne les agents des Services Vétérinaires d Inspection des abattoirs de Limoges et Saint Yrieix la Perche. 3. Abréviations utilisées : APDI : Arrêté Préfectoral portant Déclaration d Infection APMS : Arrêté Préfectoral de Mise sous Surveillance DDSV : Direction Départementale des Services Vétérinaires IAM : Inspection Ante Mortem IPM : Inspection Post Mortem PPC : Peste Porcine Classique SVI : Services Vétérinaires d Inspection VI : Vétérinaire Inspecteur Rédacteur (s) : Thomas Longley Examen Approbation Date : Fonction : Responsable Assurance Qualité Visa : Signé Véronique BARTHELEMY Date : Fonction : Directeur Départemental des Services Vétérinaires de la Haute-Vienne Visa : Signé Thierry BARRON

73 PESTE PORCINE CLASSIQUE Abattoirs concernés Limoges Saint Yrieix Espèces concernées Porcins Diagnostic IAM IPM Forme aiguë : Mort en 24h sans signe d alerte. Vu la contagiosité de la PPC, plusieurs mors. «maladie rouge du porc» Porcins Forme suraiguë : Hyperthermie (>40-41 C) les animaux ont tendance à se placer en «tas», apathie, troubles locomoteurs, hémorragies cutanées des parties distales, nécroses tissulaires, anorexie, épisodes successifs de constipation/diarrhées, diarrhées hémorragiques, symptômes nerveux. Forme frustre ou chronique : Dépérissement, pathologies pulmonaires et/ou digestives. Ces signes cliniques sont beaucoup moins discriminants. Syndrome hémorragique : pétéchies et hémorragies cutanées (extrémités des pattes, groin, oreilles, ventre, fourreau, saillies osseuses) Congestion des amygdales Pétéchies sur la glotte et les parois vésicale et stomacale, sur les reins (rein en œuf de dinde), hémorragies viscérales. Pétéchies sur la rate Hypertrophies et hémorragies ganglionnaires Immédiate et urgente par téléphone et par fax : la DDSV déclenchera le plan d urgence Fièvre Aphteuse et placera l abattoir sous APMS. Information DDSV Les rubriques 1, 2, et 3 de la fiche d information de la DDSV «SUSPICION D EPIZOOTIE A L ABATTOIR» doivent être obligatoirement complétées et envoyées au plus vite par fax. Les rubriques suivantes peuvent être transmises dans un second temps. Remarque : Un agent de la DDSV apportera la malle 1 ère urgence PPC, et le matériel nécessaire à la délimitation, aux prélèvements, etc. Immédiate et urgente. L abattoir doit mettre en place des dispositifs de nettoyage et désinfection des personnels, des locaux et des véhicules. Information à Chaque véhicule ou personne entrant ou sortant de l abattoir doit se soumettre aux règles de nettoyage et désinfection mises en place. l abatteur Mise en place d un registre de Nettoyage et Désinfection. Une fois les animaux suspects euthanasiés ou abattus, les locaux doivent être nettoyés et désinfectés (chaîne, porcherie, etc.) Tous les animaux sensibles sont isolés dans l abattoir. Les contacts avec l extérieur doivent être limités au maximum. Tous les abattages de porcs sont suspendus en attendant des informations plus Devenir des précises de la DDSV. Animaux vivants et Les porcs suspects sont euthanasiés. Lors de l inspection post mortem, une attention particulière doit être portée sur la carcasses recherche de lésions de PPC. Les carcasses et abats des animaux des lots concernés sont consignés en attente des résultats d analyse. Le sang non destiné à la consommation humain peut être transformé dans une usine agréée. Instruction«Gestion d une suspicion de peste porcine classique à l abattoir» Ind. Rév. A Date : 22/05/08 Page 2/3

74 Premiers éléments d enquête épidémiologique La malle 1 ère urgence PPC contient les documents nécessaires à l enquête épidémiologique qui seront complétés en coordination avec la DDSV. Au cas où des carcasses auraient été présentes dans l abattoir en même temps que les animaux malades mais déjà expédiées, les lieux d expédition de ces carcasses doivent être répertoriés. En attendant, les rubriques 4, 5, 6 et 7 de la fiche d information de la DDSV «SUSPICION D EPIZOOTIE A L ABATTOIR» doivent être complétées et transmis à la DDSV. Une fois le matériel nécessaire disponible : Le SVI prend des prélèvements sur les animaux suspects : Photographies et Prélèvements -VIROLOGIE (forme aiguë):sang sur EDTA et Héparine ; organes (rate, amygdales, ganglions iléo-caecaux, rein), sur 5 animaux suspects. Echantillons à acheminer sous régime du froid. -SEROLOGIE (animaux ayant survécu à un épisode clinique): 5 à 10 ml de sang sur tube sec. Ils sont donnés aux agents de la DDSV restés à l extérieur de l abattoir qui organisent leur acheminement vers le laboratoire de référence. Le SVI prend contact avec un référent Peste Porcine Classique par l intermédiaire du DDSV. Le référent demandera peut être que des photos soient prises et envoyées directement par courrier électronique, afin d assister le VI dans le diagnostic. Toutes ces opérations se feront en coordination avec la DDSV. Obtention des résultats En attendant les résultats, l abattoir est placé sous APMS (qui décrit les mesures conservatoires). En cas de résultat négatif confirmé : l APMS est levé. En cas de résultat positif, l abattoir est placé sous APDI. L activité de l abattoir ne pourra reprendre que lorsque le Préfet aura pris un Arrêté de levée d APDI. DOCUMENTS ASSOCIES ET SITES UTILES : Guide pratique de diagnostic et de gestion des épizooties : fiche d information de la DDSV «SUSPICION D EPIZOOTIE A L ABATTOIR» (dans le serveur : accès abattoir/organisation_service/suspicion maladie) Instruction«Gestion d une suspicion de peste porcine classique à l abattoir» Ind. Rév. A Date : 22/05/08 Page 3/3

75 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne ANNEXE VIII : Instruction : Gestion d une suspicion de tuberculose en abattoir Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/2008

76 Gestion d une suspicion de tuberculose à l abattoir Instruction Ind. Rév. A Date : 22/05/08 Page : 1/6 1. Objet : Cette instruction vise à définir les premières mesures à prendre en cas de suspicion de tuberculose lors de l inspection ante-mortem ou post-mortem, notamment en ce qui concerne le circuit d information de la DDSV et les prélèvements à réaliser. 2. Domaine d application : Elle concerne les agents des Services Vétérinaires d Inspection des abattoirs de Bellac, Bessines sur Gartempe, Limoges, Saint Mathieu et Saint Yrieix la Perche. 3. Abréviations utilisées : DDSV : Direction Départementale des Services Vétérinaires DSA : Document Sanitaire d Accompagnement IAM : Inspection Ante Mortem IPM : Inspection Post Mortem LVD : Laboratoire Vétérinaire Départemental NL : Nœud Lymphatique SVI : Services Vétérinaires d Inspection VI : Vétérinaire Inspecteur Rédacteur (s) : Thomas Longley Examen Approbation Date : Fonction : Responsable Assurance Qualité Visa : Signé Véronique BARTHELEMY Date : Fonction : Directeur Départemental des Services Vétérinaires de la Haute-Vienne Visa : Signé Thierry BARRON

77 Bovins Instruction«Gestion d une suspicion de tuberculose à l abattoir» Ind. Rév. A Date : 22/05/08 Page 2/6 TUBERCULOSE Abattoirs concernés Bellac Bessines sur Gartempe Limoges Saint Mathieu Saint Yrieix la Perche Espèces concernées Bovins Ovins/Caprins Porcins Diagnostic IAM IPM -Tuberculose pulmonaire : 95% des cas cliniques, longtemps asymptomatique. Engendre par la suite toux, jetage, dyspnée. Ovins Caprins Porcins -Tuberculose intestinale : Généralement asymptomatique, diarrhées chroniques possibles. -Tuberculose de la mamelle : Hypertrophie de la mamelle, qui devient dure et bosselée («grosse mamelle de bois») -Tuberculose génitale : Orchiépididymite à évolution lente chez le mâle ; métrite chronique chez la femelle. Peu observée. Pour la tuberculose pulmonaire, symptômes proches de ceux des bovins. Ne s exprime qu à un stade avancé : baisse de l appétit et de la vivacité, peau pâle, sale et croûteuse, amaigrissement, alternance de constipation et de Lésions pulmonaires presque toujours de type nodulaire. Stades évolutifs initiaux Tubercule gris (taille d une tête d épingle, Tubercule miliaire (grain de mil avec point central de caséum Tubercule caséeux (petit pois, contenu homogène de caséum jaune) Stabilisation : le tubercule caséeux se déshydrate, s enkyste, et/ou se calcifie. Plusieurs tubercules peuvent former des nodules Tubercules ou nodules Tubercules ou nodules fibro-caséeux Lésions similaires sur le foie et l intestin (avec en outre, des ulcérations à contenu nécrotique) Evolution progressive et continue : lésions nombreuses, en chapelet (intestin) ou en grappe (poumons) et d aspect hétérogène (tuberculose chronique d organe). Séreuses : petits tubercules gris ou miliaires lors de généralisation (tuberculose miliaire) Le plus souvent : Néoformations plus ou moins scléreuses, incluant tubercules caséeux ou caséocalcaires, en saillie à la surface de la séreuse, en forme de perle ou choufleur. Nœuds lymphatiques présentent formes nodulaires. Dans cas de généralisation, hypertrophie des NL avec phénomènes de nécrose caséeuse plus ou moins envahissants (masse homogène jaune et friable) Lésions proches de celles des bovins. Prédominance de lésions pulmonaires. Ganglions sous-maxillaires, rétropharyngiens et mésentériques hypertrophiés. Lésions de type nodulaires sur le foie, la rate, le péritoine, les poumons.

78 diarrhée, toux et respiration discordante. Localisation expressive (mais très inconstante) aux ganglions de la tête et du cou (scrofulose) : sous-maxillaires, parotidiens, cervicaux sont augmentés de volume, durs et nettement apparents sous forme de bosselures sous-cutanées Nodules caséeux ou caséocalcaires (taille : pois) dans les vertèbres, les côtes, épiphyses des os longs. Suspecter la tuberculose en présence d adénites isolées ou de lésions associant une atteinte parenchymateuse nodulaire et ganglionnaire. Plusieurs cas se présentent : Découverte de lésions suspectes de tuberculose sur un bovin ou un caprin non marqué d un «T» et/ou originaire d un cheptel susceptible d être infecté ou suspect. - Prélèvement par le SVI - Compte rendu d inspection individuelle détaillé de l animal suspect et de tous les animaux appartenant au même lot. Préciser s il s agit de lésions récentes (caséeuses) - Adresser dans les plus brefs délais le (ou les) compte-rendu(s) d inspection à la DDSV (copies, les originaux accompagnent les prélèvements au laboratoire) Information DDSV Découverte de lésions suspectes sur un animal marqué d un «T», transporté à l abattoir sous régime «canalisé» : 2 cas peuvent se présenter : - L animal provient d un cheptel reconnu infecté de tuberculose : dans ce cas, la confirmation par le laboratoire a déjà eu lieu et il est inutile de procéder à des prélèvements supplémentaires. - L animal provient d un cheptel suspect ou susceptible d être infecté (ex : abattage diagnostique) : la confirmation par le laboratoire est nécessaire, des prélèvements doivent être réalisés. Des prélèvements sont réalisés par le SVI si la mention «recherche tuberculose demandée» figure sur le Laissez-Passer/titre d élimination. En cas de prélèvement, remplir un compte rendu d inspection individuelle détaillé (défini par note de service) pour tous les animaux marqués et transmettre les compte rendus à la DDSV par fax. Le Laissez Passer Sanitaire doit être transmis à la DDSV de provenance des animaux sous couvert du DDSV de la Haute Vienne dans un délai de 8 jours. Oui, certaines précautions d hygiène et de sécurité doivent être prises par les agents de l abattoir. Information à l abatteur Nettoyage et désinfection approfondis des stabulations et de la chaîne d abattage. Les fumier, lisier et autres effluents provenant des abris ou autres locaux utilisés pour les animaux des troupeaux non qualifiés officiellement (abattage sanitaire de troupeaux) doivent être stockés dans un endroit hors d atteinte des animaux. Ils ne doivent pas être épandus sur des herbages ou sur des cultures maraîchères. Instruction«Gestion d une suspicion de tuberculose à l abattoir» Ind. Rév. A Date : 22/05/08 Page 3/6

79 Devenir des Animaux vivants et carcasses Premiers éléments d enquête épidémiologique Selon la localisation des lésions : Localisation unique de la lésion : nœuds lymphatiques de la tête Etendue de la saisie : tête entière avec langue Localisation unique de la lésion : NL trachéobronchiques et/ou médiastinaux Etendue de la saisie : poumons et cœur Localisation unique de la lésion : NL gastriques et/ou mésentériques Etendue de la saisie : Estomacs et intestins Dans tous les autres cas SAISIE TOTALE Lésions à localisations multiples (association de lésions poumons-foie, poumons-plèvres pariétale, poumon-tête) Forme de généralisation : tuberculoses miliaires, lymphadénite hypertrophiante et caséeuse, même sur un seul groupe de nœuds lymphatiques Motifs de saisie : «Lésion fortement évocatrice de tuberculose généralisée/analyse en cours» «Lésion fortement évocatrice de tuberculose localisée stabilisée/analyse en cours» Les parties saisies sont éliminées en déchets de catégorie 2. Le SVI remplit les documents fournis dans la note de service : Le registre épidémiologique qu il conserve Le compte-rendu d inspection : l original accompagne les prélèvements, une copie est adressée à la DDSV, une copie est conservée par le SVI Le Bordereau Unique de Transmission : l original accompagne les prélèvements, une copie est adressée à la DDSV, une copie est conservée par le SVI Le DSA de l animal est envoyé à la DDSV Utiliser une tenue propre, des gants à usage unique, de matériel propre et désinfecté. EVITER D INCISER TOUTES LES LESIONS Prélèvements Deux types de prélèvements sont à réaliser : ANALYSE BACTERIOLOGIQUE : Lésions non incisées ( 5 maximum), éviter les gros prélèvements, retirer la graisse, ganglions trachéo-bronchiques ou pulmonaires à privilégier, pour les prélèvements tissulaires non ganglionnaires, associer si possible tissu sain et lésé. ANALYSE HISTOLOGIQUE : Lésions Tous les échantillons sont à conserver et à acheminer sous régime du froid positif. En cas de découverte sur plusieurs animaux de même exploitation : une ou deux lésions par animal sur un maximum de 5 animaux en évitant les lésions trop volumineuses ou trop riches en caséum. Instruction«Gestion d une suspicion de tuberculose à l abattoir» Ind. Rév. A Date : 22/05/08 Page 4/6

80 Schéma récapitulatif de la conduite à tenir au niveau documentaire : Lésions suspectes Animal NON marqué d un «T» Animal marqué d un «T» transporté sous régime canalisé Cheptel suspect ou susceptible d être infecté Cheptel reconnu infecté Laboratoire (LVD87) Originaux des documents Prélèvement Bordereau Unique de transmission Compte rendu d inspection DDSV 87 Copies Fiche d information DDSV suspicion de MRC Pas de prélèvements Registre épidémiologique tuberculose Copie et conservation des documents par le SVI de l abattoir Instruction«Gestion d une suspicion de tuberculose à l abattoir» Ind. Rév. A Date : 22/05/08 Page 5/6

81 DOCUMENTS ASSOCIES ET SITES UTILES : Photos des lésions de tuberculose par organe ( si le lien ne marche pas, rechercher dans google : fiche d information de la DDSV «SUSPICION DE MALADIE REPUTEE CONTAGIEUSE» (dans le serveur : accès abattoir/organisation_service/suspicion maladie) Registre Epidémiologique Tuberculose Compte rendu d inspection Bordereau unique de transmission au laboratoire Note de service : DGAL/SDSPA/N Du 22 novembre 2000 Instruction«Gestion d une suspicion de tuberculose à l abattoir» Ind. Rév. A Date : 22/05/08 Page 6/6

82 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne ANNEXE IX : Instruction : Gestion d une suspicion de leucose en abattoir Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/2008

83 Gestion d une suspicion de leucose à l abattoir Instruction Ind. Rév. A Date : 22/05/08 Page : 1/2 1. Objet : Cette instruction vise à définir les premières mesures à prendre en cas de suspicion de leucose lors de l inspection ante-mortem ou post-mortem, notamment en ce qui concerne le circuit d information de la DDSV et les prélèvements à réaliser. 2. Domaine d application : Elle concerne les agents des Services Vétérinaires d Inspection des abattoirs de Bellac, Bessines sur Gartempe, Limoges, et Saint Yrieix la Perche. 3. Abréviations utilisées : APDI : Arrêté Préfectoral portant Déclaration d Infection APMS : Arrêté Préfectoral de Mise sous Surveillance DDSV : Direction Départementale des Services Vétérinaires IAM : Inspection Ante Mortem IPM : Inspection Post Mortem SPA : Santé et Protection Animales SVI : Services Vétérinaires d Inspection VI : Vétérinaire Inspecteur Rédacteur (s) : Thomas Longley Examen Approbation Date : Fonction : Responsable Assurance Qualité Visa : Signé Véronique BARTHELEMY Date : Fonction : Directeur Départemental des Services Vétérinaires de la Haute-Vienne Visa : Signé Thierry BARRON

84 LEUCOSE BOVINE ENZOOTIQUE (LBE) Abattoirs concernés Bellac Bessines sur Gartempe - Limoges Saint Yrieix Espèces concernées Bovins Diagnostic IAM IPM Bovins Symptômes généraux non spécifiques : asthénie, amaigrissement, polypnée, tachycardie, anémie, légère hyperthermie. Aggravation : hypertrophie des ganglions, mobiles sous la peau. Ces hypertrophies peuvent provoquer des symptômes fonctionnels variés : dyspnée, dysphagie, stases jugulaires, oedèmes D autres symptômes sont liés à l infiltration tumorale : stase veineuse, insuffisance cardiaque, diarrhées avec méléna, exophtalmie, paraplégie Tumeurs nodulaires ou diffuses : sur les nœuds lymphatiques (hypertrophiés), le tube digestif (lésions diffuses ou en placard, rapidement ulcérées et hémorragiques, surtout sur la caillette), sur les reins (nodules dans la corticale, ou infiltration diffuse), la rate (splénomégalie), le système nerveux, la moelle osseuse Information DDSV Information à l abatteur Devenir des Animaux Des stades aussi avancés sont rarement rencontrés en abattoir. Par téléphone et par la fiche d information de la DDSV «suspicion de maladie réputée contagieuse à l abattoir» qui doit être faxée à la DDSV. Des animaux de cheptels infectés par la Leucose peuvent pénétrer à l abattoir lors de l application de mesures de police sanitaire. Ces animaux sont marqués à l oreille par la lettre «L» et sont accompagnés d un Laissez Passe Sanitaire remis en bouverie par le transporteur et transmis au SVI de l abattoir, qui transmet lui même ces documents à la DDSV de provenance des animaux sous 8 jours. Pas nécessaire Saisie en totalité des animaux suspects ou les carcasses: «Lymphadénite généralisée» vivants et carcasses Porter une attention particulière sur les animaux et les carcasses du même lot. Premiers éléments Les rubriques de la fiche d information de la DDSV «suspicion de maladie réputée contagieuse à l abattoir» doivent être renseignées et transmises à la d enquête DDSV afin que les agents du service SPA puisse mener l enquête épidémiologique épidémiologique. Utiliser une tenue propre, des gants à usage unique, de matériel propre et désinfecté. Prélèvements de sang si la suspicion émane de l inspection ante-mortem. Prélèvements Prélèvements de ganglions hypertrophiés et de sang en post-mortem. A acheminer au laboratoire sous régime du froid et accompagné d une «demande d examen de laboratoire en abattoir» Obtention des résultats Résultats retournés à la DDSV DOCUMENTS ASSOCIES ET SITES UTILES : fiche d information de la DDSV «SUSPICION DE MALADIE REPUTEE CONTAGIEUSE» (dans le serveur : accès abattoir/organisation_service/suspicion maladie)

85 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne ANNEXE X : Instruction : Gestion d une suspicion de brucellose en abattoir Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/2008

86 Gestion d une suspicion de brucellose à l abattoir Instruction Ind. Rév. A Date : 22/05/08 Page : 1/4 1. Objet : Cette instruction vise à définir les premières mesures à prendre en cas de suspicion de brucellose, lors de l inspection ante-mortem ou post-mortem, notamment en ce qui concerne le circuit d information de la DDSV et les prélèvements à réaliser. 2. Domaine d application : Elle concerne les agents des Services Vétérinaires d Inspection des abattoirs de Bellac, Bessines sur Gartempe, Limoges et Saint Yrieix la Perche. 3. Abréviations utilisées : BV : Bovin CP : Caprin DDSV : Direction Départementale des Services Vétérinaires DSA : Document Sanitaire d Accompagnement IAM : Inspection Ante Mortem IPM : Inspection Post Mortem OV : Ovin PC : Porcin SPA : Santé et Protection Animales SVI : Services Vétérinaires d Inspection VI : Vétérinaire Inspecteur Rédacteur (s) : Thomas Longley Examen Approbation Date : Fonction : Responsable Assurance Qualité Visa : Signé Véronique BARTHELEMY Date : Fonction : Directeur Départemental des Services Vétérinaires de la Haute-Vienne Visa : Signé Thierry BARRON

87 BRUCELLOSE Abattoirs concernés Bellac Bessines sur Gartempe Limoges Saint Yrieix la Perche Espèces concernées Bovins Ovins/Caprins Porcins Diagnostic IAM IPM Bovins Femelles : avortements Mâles : Orchites, épididymite Femelles : placentite Mâle : orchite, épididymite Ovins Caprins Porcins Information DDSV Femelles : avortements, mammite Mâles : signes cliniques rares. Orchite, épididymite Femelles : avortement, lymphadénite cervicale, abcès sous-cutanés, arthrites, synovites, paraplégies secondaires Mâles : orchites, épididymite. Symptômes rares. arthrite, spondylite, bursite. Femelles : Placentite, mammite brucellique, Mâles : orchite, épididymite, lymphadénite, arthrite Femelles : Placentite, métrite, Mâles : orchite, épididymite Plusieurs cas se présentent : Découverte de lésions suspectes de Brucellose sur un bovin ou un caprin non marqué de trous dans l oreille et/ou originaire d un cheptel susceptible d être infecté ou suspect. - Prélèvement par le SVI - Remplir la fiche «Suspicion de maladie réputée contagieuse à l abattoir» et la transmettre à la DDSV Animal marqué de deux trous, transporté à l abattoir sous régime «canalisé» avec Laissez Passer Sanitaire. L animal provient d un cheptel reconnu infecté de brucellose : la confirmation par le laboratoire a déjà eu lieu et il est inutile de procéder à des prélèvements supplémentaires. Le Laissez Passer Sanitaire doit être transmis à la DDSV de provenance des animaux sous couvert du DDSV de la Haute Vienne sous 8 jours. Oui, certaines précautions d hygiène et de sécurité doivent être prises par les agents de l abattoir. Information à l abatteur Nettoyage et désinfection approfondis des stabulations et de la chaîne d abattage. Les fumier, lisier et autres effluents d élevage provenant des abris ou autres locaux utilisés pour les animaux des troupeaux non qualifiés officiellement (abattage sanitaire de troupeaux) doivent être stockés dans un endroit hors d atteinte des animaux. Ils ne doivent pas être épandus sur des herbages ou sur des cultures maraîchères. Instruction«Gestion d une suspicion de brucellose à l abattoir» Ind. Rév. A Date : 22/05/08 Page 2/4

88 BV : - Mise en évidence de lésions brucelliques aiguës lors de l inspection post mortem : SAISIE TOTALE «Viandes provenant d un animal atteint d une maladie de la liste de l OIE». - Animaux abattus dans le cadre de police sanitaire : Abattage en fin de chaîne avec prise de précautions nécessaire pour éviter les contaminations entre les carcasses et pour le personnel de l abattoir. Saisie des mamelles, tractus génital, foie, rate, reins et sang ; même si aucune lésion aiguë de brucellose n est observée. Devenir des Animaux vivants et carcasses Premiers éléments d enquête épidémiologique OV/CP : SAISIE TOTALE. Motif : «Viandes provenant d un animal atteint d une maladie de la liste de l OIE» PC issus d un cheptel infecté: Brucella hautement pathogènes : biovars 1 et 3 de Brucella suis et Brucella melitensis - Saisie des viscères et de leurs ganglions lymphatiques et destruction en catégorie 2. Motif : «Viandes provenant d un animal atteint d une maladie de la liste de l OIE» - Traitement thermique des carcasses (au moins 65 C à cœur), acheminement des carcasses jusqu au centre de traitement sous laissez passer sanitaire. - Sinon SAISIE TOTALE. Motif : «Viandes provenant d un animal atteint d une maladie de la liste de l OIE» Brucella faiblement pathogènes : Biovar 2 de Brucella suis Pas de saisie compte tenu de leur faible importance zoonotique Le SVI remplit : La fiche d information de la DDSV «Suspicion de maladie réputée contagieuse à l abattoir» Le DSA de l animal est envoyé à la DDSV Utiliser une tenue propre, des gants à usage unique, de matériel propre et désinfecté. BV/OV/CP : Analyse sérologique : prise de sang sur tube sec Analyse bactériologique : fœtus, placenta, testicules lésés dans sachets ou pots de prélèvements Expédiés au LVD87 sous régime du froid. Prélèvements PC : ANALYSES PRELEVEMENTS ANIMAUX ENVOI SEROLOGIE Sang sur tube sec Tous les reproducteurs Ecouvillons péri- ou endo- cervicaux ou récolte de secrétions génitales Truies ayant avorté ou ayant présenté un trouble de la reproduction BACTERIOLOGIE Nœuds Lymphatiques et/ou utérus et/ou arthrite Prélèvement de testicule lésé (castration ou abattage) Prélèvements d arthrite Truies ayant avorté (séropositives en abattage diagnostique) Verrats atteints d orchite Tout type de porcin LVD 87 Tous les prélèvements doivent être accompagnés d une fiche de demande d examen en laboratoire. Les résultats sont expédiés par le laboratoire à la DDSV. Instruction«Gestion d une suspicion de brucellose à l abattoir» Ind. Rév. A Date : 22/05/08 Page 3/4

89 DOCUMENTS ASSOCIES ET SITES UTILES : fiche d information de la DDSV «SUSPICION DE MALADIE REPUTEE CONTAGIEUSE A L ABATTOIR» (dans le serveur : accès abattoir/organisation_service/suspicion maladie) Instruction«Gestion d une suspicion de brucellose à l abattoir» Ind. Rév. A Date : 22/05/08 Page 4/4

90 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne ANNEXE XI : Fiche : Suspicion d épizootie à l abattoir Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/2008

91 A TRANSMETTRE AU PLUS VITE AU DDSV OU AU CADRE DE PERMANENCE DDSV de la Haute Vienne 22 rue des Pénitents Blancs BP LIMOGES Cedex URGENT suspicion d'épizootie à l'abattoir Cette fiche a pour objectif de permettre aux agents du service Santé et Protection Animales de la DDSV d'avoir un maximum d'informations pour mener à bien l'enquête épidémiologique, et le cas échéant les mesures de police sanitaire, consécutives aux suspicions de Fièvre Aphteuse, Peste Porcine et Fièvre Catarrhale Ovine A faxer au plus vite à la DDSV87: En dehors des heures ouvrables, appeler la préfecture au: / SVI de l'abattoir de: Bellac Envoi n : Bessines sur Gartempe Limoges Saint Yrieix la Perche Un agent de la DDSV a t-il été prévenu: OUI NON Si oui, nom de l'agent: 2/ Suspicion de: Lors de: Fièvre aphteuse FCO IAM Peste Porcine IPM Autre Espèce: BV OV CP PC Autre: Signes cliniques / lésions: 3/ Identification des animaux ou du lot: Date et heure d'introduction: Elevage d'origine: Nom: Adresse: N EDE: Téléphone: Fax: Suspicion de MRC épizootique à l'abattoir Page 1 sur 2

92 4/ Transporteur: Nom: Adresse: Itinéraire: en précisant les points d'arrêts (A), et les lieux de chargement (C) Téléphone: Fax: 5/ Premières mesures prises à l'abattoir: 6/ Prélèvements: Nature: Laboratoire destinataire: Date et heure de prélèvement: Date d'envoi au laboratoire: 7/ Liste des documents disponibles accompagnant l'animal ou le lot: Nom et signature de l'agent ayant transmis le signalement: Suspicion de MRC épizootique à l'abattoir Page 2 sur 2

93 Assurance qualité des services vétérinaires en abattoir : gestion des prélèvements DDSV de la Haute Vienne ANNEXE XII : Fiche : Suspicion de maladie réputée contagieuse à l abattoir Thomas Longley TSSMA spécialité vétérinaire INFOMA Lyon Corbas promotion 2006/2008

94 suspicion de maladie réputée contagieuse à l'abattoir DDSV de la Haute Vienne 22 rue des pénitents blancs BP LIMOGES Cedex Cette fiche a pour objectif de permettre aux agents du service Santé et Protection Animales de la DDSV d'avoir un maximum d'informations pour mener à bien l'enquête épidémiologique, consécutives aux suspicions de Brucellose, Leucose, ou toute autre maladie réputée contagieuse A faxer au plus vite à la DDSV87: / SVI de l'abattoir de: Bellac Envoi n : Bessines sur Gartempe Limoges Saint Yrieix la Perche Un agent de la DDSV a t-il été prévenu: OUI NON Si oui, nom de l'agent: 2/ Suspicion de: Lors de: Brucellose Leucose Autre IAM IPM Espèce: BV OV CP PC Autre: Signes cliniques / lésions: 3/ Identification des animaux ou du lot: Date et heure d'introduction: Elevage d'origine: Nom: Adresse: N EDE: Téléphone: Fax: Suspicion de MRC à l'abattoir Page 1 sur 2

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