TROUBLE OBSESSIONNEL-COMPULSIF L accumulation compulsive et la thérapie cognitivo-comportementale

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "TROUBLE OBSESSIONNEL-COMPULSIF L accumulation compulsive et la thérapie cognitivo-comportementale"

Transcription

1 TROUBLE OBSESSIONNEL-COMPULSIF L accumulation compulsive et la thérapie cognitivo-comportementale Jean-Marc Timmermans Service de Psychologie - Secteur Psychiatrique de l I.S.P.P.C. Unité de Thérapie et de Médecine Comportementales Hôpital Vincent Van Gogh CHU de Charleroi 55, rue de l hôpital Marchienne-au-Pont jean-marc.timmermans@chu-charleroi.be (071/ ou 870)

2 A TOC : CRITÈRES DSM-IV-TR ( 1 ) Existence soit d obsessions soit de compulsions Obsessions 1) pensées, impulsions ou représentations récurrentes et persistantes qui, à certains moments de l affection, sont ressenties comme intrusives et inappropriées et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante 2) les pensées, impulsions ou représentations ne sont pas simplement des préoccupations excessives concernant les problèmes de la vie réelle 3) le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, impulsions ou représentations ou pour neutraliser celles-ci par d autres pensées ou actions 4) le sujet reconnaît que les pensées, impulsions ou représentations obsédantes proviennent de sa propre activité mentale (elles ne sont pas imposées de l extérieur comme dans le cas des pensées imposées) Compulsions 1) comportements répétitifs (p.ex. lavage des mains, ordonner, vérifier) ou actes mentaux (p.ex. prier, compter, répéter des mots silencieusement ) que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible 2) les comportements ou les actes mentaux sont destinés à neutraliser ou à diminuer le sentiment de détresse ou à empêcher un événement ou une situation redoutés ; cependant, ces comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu ils se proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs

3 RELATION FONCTIONNELLE ENTRE OBSESSION ET COMPULSION (1. Événements déclencheurs) 2. Début des obsessions ( Pensées, images mentales, impulsions négatives et récurrentes) 3. Détresse ( Malaise, anxiété, dégoût, honte, culpabilité ) 4. Besoin de ritualiser, de compulser 5. Compulsions ( Comportements, actes mentaux ) 6. Soulagement temporaire mais auto-critique et découragement

4 TOC : CRITÈRES DSM-IV-TR ( 2 ) B C D Prise de conscience À un moment durant l évolution du trouble, le sujet a reconnu que les obsessions ou les compulsions étaient excessives ou irraisonnées. N.B.: Ceci ne s applique pas aux enfants Détresse et interférence Les obsessions ou compulsions sont à l origine de sentiments marqués de détresse, d une perte de temps considérable (prenant plus d une heure par jour) ou interfèrent de façon significative avec les activités habituelles du sujet, son fonctionnement professionnel (ou scolaire) ou ses activités ou relations sociales habituelles Indépendance par rapport à un autre trouble de axe I Si un autre trouble de l Axe I est aussi présent, le thème des obsessions ou des compulsions n est pas limité à ce dernier (p.ex. préoccupations liées à la nourriture quand il s agit d un Trouble des conduites alimentaires; au fait de s arracher les cheveux en cas de Trichotillomanie; inquiétude concernant l apparence en cas de peur d une Dysmorphie corporelle; préoccupation à propos de drogues quand il s agit d un Trouble lié à l utilisation d une substance; crainte d avoir une maladie sévère en cas d Hypocondrie; préoccupation à propos de besoins sexuels impulsifs ou de fantasmes en cas de Paraphilie; ou ruminations de culpabilité quand il s agit d un Trouble dépressif majeur).

5 TOC : CRITÈRES DSM-IV-TR ( 3 ) E Non dues aux effets d une substance ou maladie physique La perturbation ne résulte pas des effets physiologiques directs d une substance (p.ex. une substance donnant lieu à abus, ou un médicament) ni d une affection médicale générale Spécifier si : Avec peu de prise de conscience : si, la plupart du temps durant l épisode actuel, le sujet ne reconnaît pas que les obsessions et les compulsions sont excessives ou irraisonnées

6 SYMPTÔMES DU TOC À L ADMISSION N = 560 (Rasmussen et Eisen, 1998) OBSESSIONS (%) COMPULSIONS (%) Contamination 50 Vérification 61 Doute pathologique 42 Lavage 50 Somatiques 33 Comptage 36 Besoin de symétrie 32 Besoin de poser des questions ou de se confesser Agressives 31 Symétrie et précision 28 Sexuelles 24 Accumulation 18 Obsessions multiples 72 Compulsions multiples Age de début Hommes : 19,6 ± 9,3 Femmes : 22,0 ± 9,8 Total : 20,9 ± 9,6 ÉVOLUTION DU TROUBLE Évolution (%) Continue 85 Déterioration 10 Episodique 2 Facteur précipitant (%) Absent 71 Présent 29

7 QUELQUES FORMES CLINIQUES Les laveurs (pattern contamination/lavage) Les vérificateurs (pattern doute/vérification) Les répétiteurs Les ordonnés Les accumulateurs Les lents ( lenteur obsessionnelle primitive ) Les ritualiseurs en pensée (dont «phobie d impulsion») Les ruminateurs ou obsessionnels purs Ces clusters de symptômes se recouvrent peuvent coexister chez un même individu ou peuvent se remplacer l un l autre dans l histoire développementale du sujet

8

9 DÉFINITION L acquisition ou l incapacité de se défaire de possessions qui semblent sans utilité ou de valeur limitée Encombrement des espaces de vie Détresse significative ou altération du fonctionnement Fréquente chez les personnes souffrant de TOC (22-30 %), l accumulation compulsive constitue le pattern principal chez environ 4% d entre elles

10 ACCUMULATEUR COMPULSIF VS COLLECTIONNEUR L ACCUMULATEUR COMPULSIF se sent gêné et embarrassé par ses possessions se sent mal à l aise lorsque les autres voient ses possessions, ou refuse tout net de leur laisser les voir tient ses possessions éparpillées, souvent sans qu il n y ait aucune organisation fonctionnelle est encombré par ses possessions, à tel point qu il y a réduction de l espace fonctionnel de vie est souvent endetté, parfois de manière très importante se sent honteux, triste ou déprimé après avoir acquis de nouvelles choses LE COLLECTIONNEUR se sent fier de ses possessions tire du plaisir de ses possessions et les montre volontiers aux autres maintient une organisation dans ses possessions et les entretient correctement Les espaces de vie continuent à pouvoir être utilisés selon leur fonction première se réserve du temps et de l argent pour ses possessions Se sent satisfait lorsqu il ajoute des articles à sa collection assiste à des réunions ou conférences avec d autres personnes qui partagent le même intérêt tire du plaisir à converser au sujet de ses possessions

11 SOUS-TYPE D ACCUMULATION Accumulation compulsive de possessions Accumulation d animaux Syndrome de Diogène

12 L ACCUMULATION COMPULSIVE CARACTÉRISTIQUES ASSOCIÉES Par rapport aux personnes souffrant d autres formes de TOC, les accumulateurs ont un âge d apparition de la maladie plus précoce toutefois l âge auquel ils ont été diagnostiqués comme ayant un TOC est plus tardif que celui des autres personnes souffrant de TOC ont plus fréquemment dans leur entourage proche (parents proches du premier degré) des personnes présentant des comportements d accumulation excessive. sont plus souvent célibataires, ont plus de difficultés familiales et sociales. Ont des symptômes obsessionnels et compulsifs plus sévères et présentent plus fréquemment des obsessions de symétrie et les compulsions d ordre et de comptage présentent une plus grande comorbidité de phobie sociale, de troubles de la personnalité et de conduites d automutilation (trichotillomanie, onychophagie). présentent un niveau de fonctionnement au quotidien inférieur

13 CO-MORBIDITE ET DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL L accumulation compulsive peut être observée dans différents troubles (axe I du DSM-IV TR) Trouble obsessionnel compulsif Trouble de personnalité obsessionnelle compulsive Dépression (primaire) Schizophrénie/psychose Trouble mental organique (démence) Trouble des conduites alimentaires CO-MORBIDITE Dépression Phobie sociale TDAH Trouble du contrôle des impulsions (achats compulsifs, trichotillomanie, grattage, jeu pathologique) Trouble de personnalité (traits dépendants, évitants, schizoptypiques ou paranoïaques)

14 Encombrement par des possessions ayant une valeur instrumentale sentimentale intrinsèque ENTREES SORTIES Acquisition par Achat Ramassage Jeter après une longue indécision et de multiples vérifications

15 TYPE DE POSSESSIONS ACCUMULÉES ECRITS Reçus, factures, relevés bancaires, chèques Notes écrites, listes, lettres, bouts de papier, tickets Livres, magazines, journaux, prospectus, publicités, les toutes boites PETIT MATÉRIEL De bureau (agrafes, trombones, élastiques, crayons, bics, gommes) Piles, transformateurs CUISINE/ALIMENTATION Ustensiles de cuisine Nourriture, articles d épicerie HABILLEMENT/ HYGIENE Vêtements, souliers Articles de toilette (savons, crèmes, shampoing, produits de beauté) Bijoux DIVERS Sacs plastiques, sacs en papier, boites en carton, bouteilles ou récipients vides Jouets, K7, photographies, Appareils ou objets divers, parfois même cassés ou hors d usage

16 ENDROITS ET ETENDUE DE L ENCOMBREMENT Surfaces encombrées Salon, salle à manger, cuisine, chambre (95 %) Vestibules, couloirs (87 %) Salle de bain ( 75 %) Cages d escalier (57 %) Ordre Rangé/très rangé ( 30 % ) En désordre/ Très en désordre ( 70 % )

17 APPAREILS INUTILISABLES Cuisinière/four Frigo/congélateur Evier de cuisine/eau Baignoire Evier de la salle de bain Toilette Radiateur

18 RISQUES ET CONSÉQUENCES SÉCURITÉ Pas de sortie Feu Chute Absence d accès SANTÉ Nourriture pourrie Vermine Hygiène Sommeil INTERPERSONNEL Isolement Conflits intrafamiliaux LÉGAL/FINANCIER Expulsion Dettes

19 MODELE COGNITIVO-COMPORTEMENTAL (Steketee & Frost, 2007) FACTEURS DE VULNERABILITE CROYANCES/ATTACHEMENT REACTIONS COMPORTEMENTS EMOTIONNELLES D ACCUMULATION DÉFICITS DANS LE TRAITEMENT DE L INFORMATION ENCOMBREMENT Prise de décision (indécision) Catégorisation/organisation (sur-catégorisation) Mémoire (absence de confiance, croyances) Attention (distractibilité) HISTOIRE FAMILIALE CROYANCES CENTRALES SUR SOI Je suis impuissant Je ne suis pas méritant Je ne suis pas digne d être aimé TRAITS DE PERSONNALITÉ Perfectionnisme Dépendance Sensibilité à l anxiété Paranoïa (méfiance) HUMEUR Anxiété Dépression COMORBIDITÉ Dépression Phobie sociale EVÉNEMENTS TRAUMATIQUES CROYANCES SUR LA NATURE DES POSSESSIONS Valeur instrumentale Valeur sentimentale Valeur intrinsèque (esthétique) CROYANCES SUR L IMPORTANCE DES POSSESSIONS EN RAPPORT AVEC la vulnérabilité la responsabilité la mémoire le contrôle EMOTIONS POSITIVES Plaisir Fierté EMOTIONS NÉGATIVES Tristesse/chagrin Anxiété/peur Culpabilité/honte Rf positif ACQUISITION Rf négatif GARDER / DIFFICULTÉ À JETER

20 DEFICITS DANS LE TRAITEMENT DE L INFORMATION Prise de décision DEFICIT Peur de faire 1 erreur => Indécision => Accumulation (perfectionnisme = peur de faire une erreur ) Catégorisation (cpt d'évitement = manière d'éviter de faire des erreurs) Sur-catégorisation (chaque chose est unique) Mélange des objets importants et peu importants Mémoire Absence de confiance dans la mémoire Croyances relatives à l'importance de se rappeler ou d'enregistrer l'information Attention Haute distractibilité IMPLICATION THERAPEUTIQUE Une des composantes majeures du programme thérapeutique va être de travailler sur des situations où les patients apprennent à prendre rapidement des décisions Au cours du traitement, il sera fondamental de créer et s y tenir - un petit nombre de catégories dans lesquelles les objets d'une pile vont devoir être placés ( par exemple, les catégories «garder», «jeter», «à examiner plus tard» ) Psychoéducation Restructuration cognitive Tests d hypothèse Afin d éviter que les séances de thérapie ne soient consacrées à des urgences au coup par coup sans que l incapacité à prendre des décisions et à jeter des choses n ait pu être abordé, il sera nécessaire, lorsque le patient entamera le programme thérapeutique, de rester centré sur les objectifs et de ne pas se laisser distraire par les urgences. La priorité devra toujours rester le traitement du trouble d accumulation

21 CROYANCES SUR LA NATURE DES POSSESSIONS Valeur instrumentale «ça peut servir» Valeur sentimentale «Perdre un objet = perdre un ami proche ou une partie de soi» Valeur intrinsèque Dimension esthétique

22 CROYANCES SUR L IMPORTANCE DES POSSESSIONS LA VULNÉRABILITÉ En rapport avec Attachement basé sur la sécurité/bien-être émotionnel (possessions = signaux de sécurité) LA RESPONSABILITÉ Responsabilité de faire le meilleur usage possible (éviter le gaspillage) et de prévoir les besoins futurs LA MÉMOIRE Importance de l erreur (perfectionnisme) Absence de confiance dans la mémoire (d où risque de perte d information) LE CONTRÔLE Nécessité de garder le contrôle absolu sur les «précieuses» possessions

23 PROBLEMES AVEC LES ATTACHEMENTS EMOTIONNELS Attachement basé sur la peur Attachement basé sur le chagrin/peine Attachement basé sur la culpabilité Attachement sentimental

24 PROBLEMES AVEC L ATTACHEMENT EMOTIONNEL AUX PERSONNES Dépendance Phobie sociale Isolement

25 EVITEMENT COMPORTEMENTAL Décisions Détresse, angoisse Erreurs

26 EVALUATION DE L ACCUMULATION Questionnaires Par ex.: Inventaire des accumulations (Saving Inventory SI) Inventaire des cognitions d accumulation (Saving Cognitions Inventory SCI) Evaluations comportementales Evaluation de l encombrement de la pièce Ratio d encombrement Evaluations à partir de photos (ex.: CIRS)

27 Le «Clutter Image Rating Scale» (CIRS) (1)

28 Le «Clutter Image Rating Scale» (CIRS) (2)

29 Le «Clutter Image Rating Scale» (CIRS) (3)

30 ENTRETIEN D EVALUATION Importance de l encombrement Qu est-ce qui est évité? Type d objets gardés Anxiété/Inconfort Localisation de l encombrement Prise de décision Mode d acquisition Autres symptômes TOC Raisons pour lesquelles les objets sont gardés Histoire du problème d accumulation Implication de la famille Histoire familiale Temps passé à accumuler Autres

31 MOTIVATION POUR LE TRAITEMENT Etablir des objectifs concrets Donner des tâches quotidiennes à domicile Passer en revue les distributions de tâches à domicile Visites au domicile Support du groupe Comptes rendus des progrès par téléphone Contingences des tâches à domicile (?? )

32 OBJECTIFS DU TRAITEMENT Créer un espace de vie Augmenter l utilisation appropriée de l espace Améliorer les habiletés de prise de décision Organiser les possessions Jeter les objets inutiles Empêcher l acquisition et l accumulation futures

33 TRAITEMENT COGNITIVO-COMPORTEMENTAL DE L ACCUMULATION COMPULSIVE Education Organisation Exposition à la non acquisition et à jeter Restructuration cognitive Prise de décision

34 EXEMPLES DE CARACTÉRISTIQUES COMMUNES AUX COLLECTIONNEURS OU ACCUMULATEURS SITUATIONS (qui génèrent la détresse ou le besoin de compulser et que j ai tendance à éviter) OBSESSIONS (pensées, images, impulsions qui déclenchent ou augmentent mon malaise, mon anxiété, mon dégoût) CONSEQUENCES CRAINTES (si je ne compulse pas ou n évite pas) COMPULSIONS (pensées ou comportement qui diminuent temporairement mon malaise ou qui me rassurent) et EVITEMENTS Jeter des objets Quelqu un d autre qui touche aux objets ou aux collections Jeter quelque chose qui pourrait être utile plus tard Jeter quelque chose qui fait partie de son passé «J ai peut-être jeté quelque chose d important (qui pourrait m être utile plus tard)» «Je risque de ne plus retrouver ces objets» «Je ne serai pas capable de le retrouver quand j en aurai besoin» «Je n aurai plus ce dont j ai besoin, je vais devoir le racheter et gaspiller de l argent inutilement» «J oublierai une partie de mon passé, je ne m en souviendrai plus» Accumuler les objets (même inutiles) (= éviter de jeter) Les mettre de côté dans l attente de les ranger Arranger des «collections» d une certaine manière, créer des tas de catégories de rangement

35 REGLES THERAPEUTIQUES Le thérapeute ne peut pas toucher les possessions Toutes les décisions sont faites par le patient Chaque fois qu une possession est prise, elle ne peut retourner dans la pile et doit aller dans une des catégories définies avant la fouille Les catégories doivent être définies avant la fouille Le traitement doit procéder de manière systématique

36 A RANGER Objets Papier TÂCHES DE PREPARATION POUR L ORGANISATION TÂCHES DE PREPARATION Se procurer des boites ou des récipients/bacs de stockage Etiqueter les boites Dégager de l espace pour des destinations intermédiaires et finales Dégager de l espace pour trier Programmer des moments pour travailler

37 PLAN D ORGANISATION CATEGORIES Courrier, lettres Magazines Vêtements Journaux Livres Enregistrements Récipients, bacs Fournitures de bureau l ENDROITS Fardes, bacs à courrier, tiroirs Etagères, rayonnages, cave ou grenier Tiroirs, armoires Caisse pour recyclage Etagères, cave ou grenier Etagères, tiroirs Placards ou armoires, armoire à provision, cave Tiroirs du bureau, étagère

38 REGLES POUR L ACQUISITION Emploi immédiat Temps Argent Espace

39 EXPOSITION A LA NON ACQUISITION Tâche de visualisation sur l acquisition Excursion sans acheter En voiture En se promenant à pied Flâner et toucher Tâches à domicile

40 IMAGERIE SUR L ACQUISITION Imaginez être quelque part et avoir envie d acheter ou prendre quelque chose Evaluez votre envie d acheter/prendre ( ) Quelles sont vos pensées? Imaginez que vous quittez sans acheter/prendre Evaluez votre inconfort ( ) Quelles sont vos pensées?

41 SE PROMENER A PIED SANS ACHETER QUESTIONS En ai-je besoin? Combien en ai-je déjà? Ai-je un projet pour l utiliser immédiatement? Si je l achète, est-ce mon choix, ou est-ce une compulsion? Puis-je me débrouiller sans? Est-il vraiment important ou est-ce que je ne fais que le regarder? Est-ce que j ai assez de place pour ça? Est-ce que ne pas l acheter va m aider pour régler mon problème d accumulation?

42 AVANTAGES/INCONVENIENTS Avantages de ne pas l acquérir J aurai plus d argent pour d autres choses Je serai capable de choisir sans me sentir obligé Désavantages d acquérir Mes moyens ne me permettent pas de l acheter maintenant Je n ai pas d endroit pour mettre ça J en ai déjà beaucoup trop de comme ça, de similaires

43 SENTIMENTS DE PERTE Ai-je abandonné quelque chose de réelle valeur? Quelle est l importance de mon sentiment de regret? Puis-je supporter ce sentiment de regret jusqu à ce qu il parte? Y a-t-il une autre manière de penser à ceci?

44 PREDICTIONS LE TESTING DES PREDICTIONS DE L ACCUMULATION Prédiction 1 : Si je jette cela, ce sera comme si c était la mort Prédiction 2 : Si je jette cela, je ressentirai ça (comme la mort) indéfiniment RESULTATS DES PREDICTIONS Une minute après avoir jeté : évaluation en SUDS à 100, mais «cela ne ressemble pas à la mort» 24 heures après avoir jeté : évaluation en SUDS à 10 «Cela ne me dérange plus du tout»

45 CONCLUSIONS ET NOUVELLES HYPOTHESES Conclusion : Aucune prédiction ne se réalise Nouvelles hypothèses : La pensée de jeter quelque chose est pire que le faire Si je jette quelque chose que j ai très peur de jeter, ce ne sera pas aussi dramatique que je le pense, et le sentiment négatif ne durera pas aussi longtemps que je le pense

46 ETAPES DANS UNE SEANCE DE FOUILLE Sélectionner une zone cible et le type de possession Créer des catégories pour ce type de possession Commencer la fouille Continuer jusqu à ce que la zone cible soit dégagée Planifier une utilisation adéquate de la zone dégagée Planifier pour éviter une nouvelle accumulation dans cette zone

47 STRATEGIES COGNITIVES La flèche descendante Restructuration cognitive Dialogue socratique Preuves «pour» et «contre» Avantages/Inconvénients Changement de rôles Technique du double standard

48 Avant Après

49 REFERENCES DE BASE NEZIROGLU F., BUBRICK J. & YARYURA-TOBIAS J. (2004) Overcoming compulsive hoarding. New Harbinger Publications, Inc. STEKETEE G. & FROST R.O. (2007) Compulsive hoarding and acquiring. Therapist guide. Oxford : University Press. STEKETEE G. & FROST R.O. (2007) Compulsive hoarding and acquiring. Workbook. Oxford : University Press.

50

51

52 EXEMPLE (Steketee & Frost, 2007) FACTEURS DE VULNERABILITE CROYANCES/ATTACHEMENT REACTIONS COMPORTEMENTS EMOTIONNELLES D ACCUMULATION DÉFICITS DANS LE TRAITEMENT DE L INFORMATION Prise de décision (indécision) Catégorisation/organisation (sur-catégorisation) Attention (distractibilité) ENCOMBREMENT CROYANCES EMOTIONS HISTOIRE FAMILIALE Pour le punir, mère jetait dehors ses jouets Mère excessivement ordonnée Ne pouvait pas prendre de décisions Encombrement chez les grands parents A. SUR LA NATURE DES POSSESSIONS Valeur instrumentale «Je pourrais avoir besoin de le savoir» «Garde les juste au cas où on ne sait jamais» Plaisir Fierté POSITIVES ACQUISITION EVÉNEMENTS TRAUMATIQUES Cambriolage B. RELATIVES À LA VULNÉRABILITÉ Sécurité/bien-être À LA RESPONSABILITÉ «C est mal de gaspiller des choses qui pourraient être utiles» NÉGATIVES Anxiété relative à la sécurité Culpabilité d être gaspilleur Peur de rater une occasion DIFFICULTÉ À JETER

53 PERFECTIONNISME

54 SYNDROME DE DIOGÈNE Négligence de soi Négligence domestique (saleté) Accumulation

Trouble d anxiété généralisée

Trouble d anxiété généralisée Les troubles anxieux Le choix d une thérapie simple ou combinée est un choix personnel. Pour faire un choix éclairé, adapté à votre condition actuelle et répondant à vos besoins, oser poser toutes vos

Plus en détail

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite Guide à l intention des familles AU COEUR du trouble de personnalité limite À propos du trouble de personnalité limite Ce document a été élaboré en 2001 par madame France Boucher, infirmière bachelière,

Plus en détail

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Nouvelles addictions comportementales Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Item N 77. Addictions comportementales Diagnostiquer, évaluer le retentissement

Plus en détail

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.»

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» «Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» Moins je me connais, mieux je me porte. Clément Rosset, Loin de moi, 1999 Faut-il tout «psychiatriser»? Tout événement de vie difficile tel qu une rupture

Plus en détail

Inventaire Symptomatique de la Dépression et du Trouble Affectif Saisonnier Auto-évaluation (IDTAS-AE)

Inventaire Symptomatique de la Dépression et du Trouble Affectif Saisonnier Auto-évaluation (IDTAS-AE) Inventaire Symptomatique de la Dépression et du Trouble Affectif Saisonnier Auto-évaluation (IDTAS-AE) Ce questionnaire vous aidera à juger si vous devez consulter un clinicien pour votre dépression, si

Plus en détail

POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS?

POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS? POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS? Pourquoi vivons-nous des émotions? Voilà une excellente question! Avez-vous pensé: «Les émotions nous rendent humains» ou : «Elles nous permettent de sentir ce qui

Plus en détail

L intolérance à l incertitude et le trouble d anxiété généralisée

L intolérance à l incertitude et le trouble d anxiété généralisée 1 L intolérance à l incertitude et le trouble d anxiété généralisée Dans notre compréhension actuelle du trouble d anxiété généralisée (TAG), nous estimons que l intolérance à l incertitude joue un rôle

Plus en détail

Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant

Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant MYLÈNE GINCHEREAU M.SC. PSYCHOÉDUCATION

Plus en détail

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?»

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?» Les multiples facettes du jeu Québec, 30 mai 2012 «Les jeux en ligne, quelle influence en France?» M. Grall-Bronnec, G. Bouju, M. Lagadec J. Caillon, J.L. Vénisse Le contexte des jeux de hasard et d argent

Plus en détail

Se libérer de la drogue

Se libérer de la drogue Chacun doit savoir qu il peut se libérer de la drogue à tout moment. Se libérer de la drogue Je ne maîtrise plus la situation Longtemps encore après la première prise de drogue, le toxicomane croit pouvoir

Plus en détail

LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent)

LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent) LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent) Colloque Européen et International THS 10, le 14 octobre 2011 Marthylle LAGADEC Marie GRALL-BRONNEC,

Plus en détail

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009 Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009 Introduction L attention est une fonction de base dont l intégrité est nécessaire au bon fonctionnement cognitif

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

La chronique de Katherine Lussier, psychoéducatrice M.Sc. Psychoéducation.

La chronique de Katherine Lussier, psychoéducatrice M.Sc. Psychoéducation. 1 La chronique de Katherine Lussier, psychoéducatrice M.Sc. Psychoéducation. Édition d avril 2009 Thème : Le trouble déficitaire de l attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) Références : www.comportement.net

Plus en détail

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises 1 Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises Luca Fumagalli Adjoint au chef du Service des établissements spécialisés et délégué du canton au groupe d accompagnement

Plus en détail

Programme internet de traitement du jeu excessif Partie cognitivo-comportementale

Programme internet de traitement du jeu excessif Partie cognitivo-comportementale 19 juin 2008 Programme internet de traitement du jeu excessif Partie cognitivo-comportementale Dr. Ariane Zermatten Dr. Christian Osiek Dr. Françoise Jermann Dr. Yasser Khazaal Dr. Guido Bondolfi Pourquoi

Plus en détail

Le trouble oppositionnel avec. provocation ou par réaction?

Le trouble oppositionnel avec. provocation ou par réaction? Le trouble oppositionnel avec provocation ou par réaction? Emmanuelle Pelletier, M.Ps., L.Psych. Psychologue scolaire Octobre 2004 Trouble oppositionnel avec provocation ou par réaction? La personne oppositionnelle

Plus en détail

Questionnaire pour les enseignant(e)s

Questionnaire pour les enseignant(e)s info@educatout123.fr www.educatout123.fr +31 614303399 L enfant qui bouge beaucoup! C est un fait, un enfant bouge beaucoup, il a besoin de se dépenser. Il arrive même parfois qu on n arrive plus à tenir

Plus en détail

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif Isabelle Cyr, B.sc. Psychologie. B.sc. Service social. T.s. Thérapeute Josée Dostie, B.A. Psychologie. Thérapeute

Plus en détail

LE SYNDROME D ASPERGER ou AUTISME DE HAUT NIVEAU TROUBLES SPÉCIFIQUES DES APPRENTISSAGES

LE SYNDROME D ASPERGER ou AUTISME DE HAUT NIVEAU TROUBLES SPÉCIFIQUES DES APPRENTISSAGES TROUBLES PSYCHOPATHOLOGIQUES ET TROUBLES SPECIFIQUES DES APPRENTISSAGES TROUBLES SPÉCIFIQUES DES APPRENTISSAGES Dyslexie Dyscalculie Dr. David Da Fonseca Pédopsychiatre, Marseille david.dafonseca@ap-hm

Plus en détail

L aide aux aidants. Psychologue clinicienne. Capacité de gériatrie mars 2009

L aide aux aidants. Psychologue clinicienne. Capacité de gériatrie mars 2009 L aide aux aidants Aude Comberieu Psychologue clinicienne Hôpital Émile Roux Capacité de gériatrie mars 2009 Définition L aidant naturel L aidant non professionnel L aidant familial «L aidant familial

Plus en détail

SNAP-IV Instructions pour la cotation

SNAP-IV Instructions pour la cotation SNAP-IV Instructions pour la cotation La SNAP-IV est une version modifiée du questionnaire de Swanson, Nolan & Pelham (SNAP ; Swanson et al., 1983). Les items du DSM-IV (1994) du Trouble Déficitaire de

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

Manque de reconnaissance. Manque de contrôle

Manque de reconnaissance. Manque de contrôle CONTRE-VALEURS 7 octobre 2014 Les contre-valeurs représentent ce que l on cherche à fuir. Elles nous motivent négativement en ce sens où elles incarnent des situations que nous évitons ou que nous cherchons

Plus en détail

Avec un nouveau bébé, la vie n est pas toujours rose

Avec un nouveau bébé, la vie n est pas toujours rose Avec un nouveau bébé, la vie n est pas toujours rose Le «blues du post-partum» est FRÉQUENT chez les nouvelles mères. Quatre mères sur cinq auront le blues du post-partum. LE «BLUES DU POST-PARTUM» La

Plus en détail

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés IEN/CTR ASH 2011-2012 Comportements inappropriés / Troubles de la conduite et du comportement

Plus en détail

Description des résidants dans les IHP et les MSP

Description des résidants dans les IHP et les MSP I RAPPORT NATIONAL RPM 1999 Description des résidants dans les IHP et les MSP Données d admission D après le tableau 1 A (p.1), au 30 juin 1999, les initiatives d habitation protégée comptaient 2853 résidants

Plus en détail

Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi

Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi Estime de soi MOI Affirmation de soi AUTRES Confiance en soi ACTION Contexte Règles fondamentales de la communication 1) On ne peut pas décider, par

Plus en détail

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

Stress des soignants et Douleur de l'enfant

Stress des soignants et Douleur de l'enfant 5e rencontre francophone Suisse et France voisine de la douleur chez l enfant Stress des soignants et Douleur de l'enfant Céline ROUSSEAU-SALVADOR Psychomotricienne - Psychologue Clinicienne Service d

Plus en détail

Introduction. Pourquoice livre?... Comment utiliser ce livre?... Que contient ce manuel?... Chapitre 1

Introduction. Pourquoice livre?... Comment utiliser ce livre?... Que contient ce manuel?... Chapitre 1 " Table des matières Introduction Pourquoice livre?... Comment utiliser ce livre?... Que contient ce manuel?... 7 8 8 Chapitre 1 Connaître les bases de l'affirmation de soi et de la communication Les comportements

Plus en détail

Qu est-ce que la maladie de Huntington?

Qu est-ce que la maladie de Huntington? Qu est-ce que la maladie de Huntington? Description sommaire Qu est-ce que la maladie de Huntington? La maladie de Huntington (MH) est une maladie neurodégénérative longtemps connue sous le nom de Chorée

Plus en détail

JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE!

JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE! rétablissement et psychose / Fiche 1 JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE! JJérôme s énerve : «Je ne suis pas psychotique! Vous ne dites que des conneries! Je suis moi, Jérôme, et je ne vois pas le monde comme vous,

Plus en détail

Comprendre les différentes formes de communication

Comprendre les différentes formes de communication Chapitre 2 Communiquer de façon professionnelle 2. Lisez la mise en situation ci-dessous. Ensuite, nommez les attitudes favorisant la communication qui n ont pas été mises en pratique et expliquez votre

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

HABITAT INDIGNE, SOUFFRANCE PSYCHIQUE. ET DEFENSES DELIRANTES DANS LES EXCLUSIONS (internes et externes) Lyon, 2014

HABITAT INDIGNE, SOUFFRANCE PSYCHIQUE. ET DEFENSES DELIRANTES DANS LES EXCLUSIONS (internes et externes) Lyon, 2014 HABITAT INDIGNE, SOUFFRANCE PSYCHIQUE ET DEFENSES DELIRANTES DANS LES EXCLUSIONS (internes et externes) Lyon, 2014 Les évolutions récentes Remplacer «incurie» par «abandon» Abandon de soi, de son soin

Plus en détail

Comportements addictifs

Comportements addictifs Comportements addictifs Les cyberdépendances Addictions comportementales, Qu est-ce que c est? L addiction, au sens général, peut se définir par une envie incontrôlable et répétée, de consommer un produit

Plus en détail

TROUBLES ENVAHISSANTS DU COMPORTEMENT (TEC)

TROUBLES ENVAHISSANTS DU COMPORTEMENT (TEC) TROUBLES ENVAHISSANTS DU COMPORTEMENT (TEC) Comprendre, prévenir et prendre en charge la clinique du mouvement et de l agir de l enfant Pierre Delion 1. Actualité Les enfants sont préoccupants sur ce point

Plus en détail

ÉVALUATION du COMPORTEMENT STANDARDISÉE de KINGSTON - ÉCSK(comm) KSBA(comm/ltc)

ÉVALUATION du COMPORTEMENT STANDARDISÉE de KINGSTON - ÉCSK(comm) KSBA(comm/ltc) 1 ÉVALUATION du COMPORTEMENT STANDARDISÉE de KINGSTON - ÉCSK(comm) KSBA(comm/ltc) Description des comportements 1. Activités de la vie quotidienne 1. Ne pratique plus ses passe-temps favoris (ou montre

Plus en détail

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à :

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à : Ma vie Mon plan Cette brochure est pour les adolescents(es). Elle t aidera à penser à la façon dont tes décisions actuelles peuvent t aider à mener une vie saine et heureuse, aujourd hui et demain. Cette

Plus en détail

Aimerais-tu en connaître davantage sur les troubles alimentaires? Clique sur chacune des sections pour avoir plus de détails

Aimerais-tu en connaître davantage sur les troubles alimentaires? Clique sur chacune des sections pour avoir plus de détails LES TROUBLES ALIMENTAIRES Les troubles alimentaires se caractérisent par des croyances, des attitudes et des comportements extrêmes à l égard de la nourriture et du poids. Ce sont des troubles complexes

Plus en détail

La prise en charge d un trouble bipolaire

La prise en charge d un trouble bipolaire GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge d un trouble bipolaire Vivre avec un trouble bipolaire Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

LE JEU EXCESSIF. Dr Christine Davidson M.Philippe Maso. Décembre 2011

LE JEU EXCESSIF. Dr Christine Davidson M.Philippe Maso. Décembre 2011 LE JEU EXCESSIF Dr Christine Davidson M.Philippe Maso Décembre 2011 Qu est-ce qu un Joueur Occasionnel? Joue pour le plaisir Accepte de perdre l argent misé. Ne retourne pas pour se refaire. Joue selon

Plus en détail

GROUPE DE PAROLE SUR L HYGIENE ET LA PRESENTATION

GROUPE DE PAROLE SUR L HYGIENE ET LA PRESENTATION GROUPE DE PAROLE SUR L HYGIENE ET LA PRESENTATION Programme d éducation et de motivation à l hygiène pour les patients en psychiatrie Cécile GABRIEL-BORDENAVE C.H. St Egrève (38) Problèmes d hygiène corporelle

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Organiser l espace dans une classe de maternelle : Quelques idées. I - Les textes officiels : II - Les coins jeux : III - L enfant et le jeu :

Organiser l espace dans une classe de maternelle : Quelques idées. I - Les textes officiels : II - Les coins jeux : III - L enfant et le jeu : Organiser l espace dans une classe de maternelle : I - Les textes officiels : Quelques idées «L aménagement des salles de classe doit offrir de multiples occasions d expériences sensorielles et motrices.

Plus en détail

Formation analyse des accidents du travail avec l arbre des causes

Formation analyse des accidents du travail avec l arbre des causes Formation analyse des accidents du travail avec l arbre des causes Rappel: définitions Accident: - événement soudain Permet de distinguer l accident de la maladie, et en particulier de la maladie professionnelle

Plus en détail

HARCÈLEMENT CRIMINEL. Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer!

HARCÈLEMENT CRIMINEL. Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer! HARCÈLEMENT CRIMINEL Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer! Qu est-ce que c est? Le harcèlement criminel est un crime. Généralement, il s agit d une conduite répétée durant une période de temps qui

Plus en détail

Maladie d Alzheimer Que faire?

Maladie d Alzheimer Que faire? Maladie d Alzheimer Que faire? Que faire? Les changements que vous constatez vous rendent probablement inquiet ou anxieux. Maintenant que vous savez que vous avez la maladie d Alzheimer, vous vous préoccupez

Plus en détail

Comment la proposer et la réaliser?

Comment la proposer et la réaliser? RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme

Plus en détail

Vivre seul SUJETS DÉLICATS CONTEXTE

Vivre seul SUJETS DÉLICATS CONTEXTE Vivre seul CONTEXTE Un nombre croissant de personnes âgées vivent seules. Si elles sont atteintes de la maladie d Alzheimer ou de maladies apparentées, elles sont plus susceptibles d être diagnostiquées

Plus en détail

LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8. Code de vie du «137»

LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8. Code de vie du «137» LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8 Code de vie du «137» Bienvenue parmi nous! Ce code de vie est conçu pour expliquer le fonctionnement du «137». Étant donné que cet

Plus en détail

Rapport candidat. John Sample. 6 juillet 2012 CONFIDENTIEL

Rapport candidat. John Sample. 6 juillet 2012 CONFIDENTIEL 6 juillet 2012 CONFIDENTIEL Introduction 6 juillet 2012 Introduction Toutes les informations contenues dans ce rapport sont confidentielles et uniquement destinées à la personne ayant rempli le questionnaire.

Plus en détail

Différents facteurs impliqués dans l addiction

Différents facteurs impliqués dans l addiction Différents facteurs impliqués dans l addiction Facteurs génétiques Neurobiologiques Circuits, métabolisme, neuroadaptation Développement Puberté Maturation cérébrale Sexe Comportement Tempérament Personnalité

Plus en détail

Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003

Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19 Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Plans et objectifs Pendant la grossesse Troubles mineurs, dépressions

Plus en détail

Services Aux Victimes

Services Aux Victimes Services Aux Victimes I n i t i a t i v e s Plan de sécurité personnel Directives à l intention des personnes victimes de relations abusives Plan de sécurité personnel Qu est-ce qu un plan de sécurité?

Plus en détail

Critères de l'addiction et de la dépendance affective chez la victime de manipulateur pervers narcissique

Critères de l'addiction et de la dépendance affective chez la victime de manipulateur pervers narcissique Critères de l'addiction et de la dépendance affective chez la victime de manipulateur pervers narcissique Dépendance de la victime à une illusion, un fantasme Ces critères ont été élaborés par Goodman

Plus en détail

Conseils. pour les enfants, les adolescents et les adultes atteints de TDAH

Conseils. pour les enfants, les adolescents et les adultes atteints de TDAH Conseils pour les enfants, les adolescents et les adultes atteints de TDAH Conseils pour aider votre enfant atteint de TDAH Même si le traitement par VYVANSE peut permettre de gérer les symptômes du TDAH,

Plus en détail

Information sur le sujet. Tests-assignés

Information sur le sujet. Tests-assignés BRIEF - Sommaire Adulte Inventaire de comportements reliés aux fonctions exécutives Robert M. Roth, Ph.D., Peter K. Isquith, Ph.D., and Gerard A. Gioia, Ph.D. Adaptation et traduction française, Institut

Plus en détail

Quels sont les indices observés chez les enfants présentant un trouble de traitement auditif?

Quels sont les indices observés chez les enfants présentant un trouble de traitement auditif? Le trouble de traitement auditif _TTA Entendre n est pas comprendre. Détecter les sons représente la première étape d une série de mécanismes auditifs qui sont essentiels pour la compréhension de la parole

Plus en détail

Définition. Recherche sur Internet. Quelques chiffres. Stress et enseignement. Symptômes 3 catégories de causes Le burn out Gestion du stress

Définition. Recherche sur Internet. Quelques chiffres. Stress et enseignement. Symptômes 3 catégories de causes Le burn out Gestion du stress Stress et enseignement Symptômes 3 catégories de causes Le burn out Gestion du stress Recherche sur Internet Moteur de recherche: GOOGLE Mots-clés: + stress + enseignement Nombre de pages francophones

Plus en détail

Plan de la présentation Introduction présentation La réalité virtuelle pour le jeu pathologique

Plan de la présentation Introduction présentation La réalité virtuelle pour le jeu pathologique Le monde virtuel au service de la prévention de la rechute du jeu pathologique Stéphane Bouchard, Ph.D., Lucie Laniel, Lynda Poirier Isabelle e Cyr, Josée Dostie, Geneviève e emorency oe cyet Cathy Tétreault

Plus en détail

Journal de la migraine

Journal de la migraine Sandoz Pharmaceuticals SA Hinterbergstrasse 24 6330 Cham 2 Tél. 041 748 85 85 Fax 041 748 85 86 www.generiques.ch a Novartis company 50001252/mars 2008 Journal de la migraine avec le questionnaire sur

Plus en détail

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson Comprendre la maladie de Parkinson La maladie de Parkinson se définit classiquement par des troubles moteurs. Néanmoins, de nombreux autres symptômes,

Plus en détail

A - Nomenclature des préjudices de la victime directe

A - Nomenclature des préjudices de la victime directe ANNEXE NOMENCLATURE DES PREJUDICES RESULTANT D UNE ATTEINTE A LA PERSONNE A - Nomenclature des préjudices de la victime directe 1 ) Préjudices patrimoniaux a) Préjudices patrimoniaux temporaires (avant

Plus en détail

Ce que vous pouvez faire et ne pouvez faire pour l aider

Ce que vous pouvez faire et ne pouvez faire pour l aider Ce que vous pouvez faire et ne pouvez faire pour l aider Quoi faire ou ne pas faire? Voilà souvent la question que se posent les parents et ami(e)s proches d une personne souffrant d anorexie et de boulimie.

Plus en détail

L enfant sensible. Un enfant trop sensible vit des sentiments d impuissance et. d échec. La pire attitude que son parent peut adopter avec lui est

L enfant sensible. Un enfant trop sensible vit des sentiments d impuissance et. d échec. La pire attitude que son parent peut adopter avec lui est L enfant sensible Qu est-ce que la sensibilité? Un enfant trop sensible vit des sentiments d impuissance et d échec. La pire attitude que son parent peut adopter avec lui est de le surprotéger car il se

Plus en détail

La schizophrénie est une maladie évolutive; elle comporte 5 phases, qui se succèdent souvent dans l ordre 2 :

La schizophrénie est une maladie évolutive; elle comporte 5 phases, qui se succèdent souvent dans l ordre 2 : Qui peut être atteint de schizophrénie? La schizophrénie est une maladie mentale qui touche environ 1 % de la population canadienne. Elle frappe autant les hommes que les femmes, et se déclare généralement

Plus en détail

Parent avant tout Parent malgré tout. Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille.

Parent avant tout Parent malgré tout. Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille. Parent avant tout Parent malgré tout Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille. Edition: Addiction Suisse, Lausanne 2012 Que vous soyez directement concerné-e ou que

Plus en détail

SECTION 5. Élaboration d un plan de sécurité. Sachez où aller et quoi faire si vous êtes victime de mauvais traitements. Un guide pour les aînés

SECTION 5. Élaboration d un plan de sécurité. Sachez où aller et quoi faire si vous êtes victime de mauvais traitements. Un guide pour les aînés SECTION 5. Élaboration d un plan de sécurité Sachez où aller et quoi faire si vous êtes victime de mauvais traitements Un guide pour les aînés 43 SECTION 5. Élaboration d un plan de sécurité Les violences

Plus en détail

Un autre signe est de blâmer «une colère ouverte qui débute par le mot TU».

Un autre signe est de blâmer «une colère ouverte qui débute par le mot TU». Le besoin de contrôler Le comportement compulsif de tout vouloir contrôler n est pas mauvais ou honteux, c est souvent un besoin d avoir plus de pouvoir. Il s agit aussi d un signe de détresse; les choses

Plus en détail

Surfer Prudent - Tchats. Un pseudo peut cacher n importe qui

Surfer Prudent - Tchats. Un pseudo peut cacher n importe qui Tchat Un tchat est un outil de communication sur Internet qui permet de parler en temps réel avec un ou plusieurs internautes. Un tchat est aussi appelé messagerie instantanée. Un pseudo peut cacher n

Plus en détail

Introduction par effraction

Introduction par effraction Introduction par effraction Les gens qui sont victimes d une introduction par effraction peuvent être affectés pour d autres raisons que la perte de leurs biens. Ils peuvent ressentir de fortes émotions

Plus en détail

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI? LA MÉTHAMPHÉTAMINE est un produit stupéfiant illicite, synthétisé à partir de substances chimiques, également connu sous le nom de «crystal» ou «crystalmet», «ice»,

Plus en détail

Les jeunes et les médias interactifs, les jeux et les réseaux sociaux

Les jeunes et les médias interactifs, les jeux et les réseaux sociaux Les jeunes et les médias interactifs, les jeux et les réseaux sociaux Internet Jeux en ligne Textos Courriel Messagerie vocale Facebook Twitter Autrefois, les parents s inquiétaient du temps que leurs

Plus en détail

Synthèse Mon projet d emploi

Synthèse Mon projet d emploi Synthèse Mon projet d emploi Nom : Date : Complété par : TÉVA Estrie 2012 La synthèse permet de recueillir les informations notées dans les questionnaires et de constater les ressemblances et les différences

Plus en détail

Une échelle d évaluation semistructurée. B. Gravier

Une échelle d évaluation semistructurée. B. Gravier Une échelle d évaluation semistructurée : la HCR-20 B. Gravier Exemple de jugement clinique structuré: The Historical Clinical Risk Management 20 item scale HCR - 20 Echelle utilisée par les cliniciens

Plus en détail

La psychothérapie. Se poser les bonnes questions

La psychothérapie. Se poser les bonnes questions La psychothérapie Se poser les bonnes questions? LA PSYCHOTHÉRAPIE Au Québec, la psychothérapie est une activité réservée par la loi * depuis juin 2012, ce qui signifie que seules les personnes autorisées,

Plus en détail

Votre séjour à l hôpital

Votre séjour à l hôpital Votre séjour à l hôpital LE MOT DU DIRECTEUR Madame, Mademoiselle, Monsieur, Nous vous souhaitons la bienvenue au CH Saint Jean de Dieu. Ce livret d accueil a été conçu pour répondre au mieux à vos questions

Plus en détail

4720.5560.46 (septembre 2009) 30 %

4720.5560.46 (septembre 2009) 30 % 4720.5560.46 (septembre 2009) 30 % Prévenir le jeu excessif chez les adolescents C est toujours gagnant! Pourquoi ce dépliant? [ ] Le rôle des parents est déterminant dans la prévention du jeu excessif

Plus en détail

Vous êtes. visé. Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire

Vous êtes. visé. Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire Vous êtes visé Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire Prévenir les vols ou les effets d un vol sur les employés Rôle de la direction de la succursale Désigner un

Plus en détail

Cadre de gestion. Banque de données. Responsable de la banque Kieron O Connor. Coresponsables de la banque Frederick Aardema Marc Lavoie Julie Leclerc

Cadre de gestion. Banque de données. Responsable de la banque Kieron O Connor. Coresponsables de la banque Frederick Aardema Marc Lavoie Julie Leclerc Cadre de gestion Banque de données Responsable de la banque Kieron O Connor Coresponsables de la banque Frederick Aardema Marc Lavoie Julie Leclerc Coordonnatrice de la banque Karine Bergeron Centre de

Plus en détail

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité!

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! : t i u t a r g t i Extra testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! Enoncé Un fan de casino Vous êtes praticien dans la belle ville d Enghien (célèbre pour son casino ). Vous recevez Joël 43

Plus en détail

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008 Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation Septembre 2008 Louis Plamondon Centre de recherche de l institut universitaire de gériatrie

Plus en détail

INFORMATIONS UTILES À DESTINATION DES ÉTUDIANTS VENANT À MALTE ET GOZO POUR APPRENDRE L ANGLAIS

INFORMATIONS UTILES À DESTINATION DES ÉTUDIANTS VENANT À MALTE ET GOZO POUR APPRENDRE L ANGLAIS INFORMATIONS UTILES À DESTINATION DES ÉTUDIANTS VENANT À MALTE ET GOZO POUR APPRENDRE L ANGLAIS INTRODUCTION Bienvenue. Cette brochure a pour but de vous donner des conseils pratiques et des informations

Plus en détail

Appliquez-vous ces 4 éléments pour travailler plus efficacement?

Appliquez-vous ces 4 éléments pour travailler plus efficacement? Appliquez-vous ces 4 éléments pour travailler plus efficacement? Ce livret vous a été remis en complément de la vidéo «4 éléments pour travailler plus efficacement». Visitez http://methode-prepa.com pour

Plus en détail

COUPLE ET PROBLÈMES SEXUELS

COUPLE ET PROBLÈMES SEXUELS COUPLE ET PROBLÈMES SEXUELS Introduction Christine Reynaert et Pierre Collart ont tous deux activement participé à l ouverture de centres spécialisés dans le traitement de troubles sexuels (voir analyse

Plus en détail

LES ADDICTIONS. Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France. le 15/04/11

LES ADDICTIONS. Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France. le 15/04/11 LES ADDICTIONS Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France Du produit à l addiction Auparavant l accent était mis sur la substance alcool/drogue qui était diabolisée

Plus en détail

Autisme Questions/Réponses

Autisme Questions/Réponses Autisme Questions/Réponses 1. Quelle est la définition de l autisme et des autres troubles envahissants du développement établie dans l état des connaissances élaboré et publié par la HAS? Les définitions

Plus en détail

Lorsqu une personne chère vit avec la SLA. Guide à l intention des enfants

Lorsqu une personne chère vit avec la SLA. Guide à l intention des enfants Lorsqu une personne chère vit avec la SLA Guide à l intention des enfants 2 SLA Société canadienne de la SLA 3000, avenue Steeles Est, bureau 200, Markham, Ontario L3R 4T9 Sans frais : 1-800-267-4257 Téléphone

Plus en détail

La supervision en soins infirmiers

La supervision en soins infirmiers La supervision en soins infirmiers (article en deux parties : version jumelée) La pratique de la supervision en soins infirmiers étant peu courante en France et les écrits la concernant de même, bien que

Plus en détail

Ce livret a été élaboré par le département d ergothérapie de L Hôpital d Ottawa, Campus Général.

Ce livret a été élaboré par le département d ergothérapie de L Hôpital d Ottawa, Campus Général. GÉRER VOTRE FATIGUE Gérer votre fatigue Guide pratique destiné aux personnes atteintes de cancer et à leur famille Cette brochure contient des renseignements généraux qui ne sont pas spécifiques à vous.

Plus en détail

Évaluation et recommandations

Évaluation et recommandations ÉVALUATION ET RECOMMANDATIONS 13 Évaluation et recommandations Les personnes souffrant de troubles mentaux s intègrent mal sur le marché du travail. En Belgique, par rapport aux personnes qui ont une bonne

Plus en détail

COMMENT AIDER LES ENFANTS EN BAS ÂGE A SURMONTER UN TRAUMATISME

COMMENT AIDER LES ENFANTS EN BAS ÂGE A SURMONTER UN TRAUMATISME COMMENT AIDER LES ENFANTS EN BAS ÂGE A SURMONTER UN TRAUMATISME Toute personne ayant survécu à une catastrophe en ressort forcément profondément bouleversée ; en particulier les enfants, les personnes

Plus en détail

Démence et fin de vie chez la personne âgée

Démence et fin de vie chez la personne âgée Démence et fin de vie chez la personne âgée Dr C le Provost Gériatre C.H.B.A Vannes Dr M Michel Gériatre C.H.U Rennes Démence et fin de vie Sujet grave: la mort la «de mens» = être privé de son esprit

Plus en détail

Le Modèle Conceptuel de Virginia Henderson. P. Bordieu (2007)

Le Modèle Conceptuel de Virginia Henderson. P. Bordieu (2007) Le Modèle Conceptuel de Virginia Henderson P. Bordieu (2007) Postulats qui l étayent (= fondements) Valeurs qui le justifient Éléments qui le composent: - But poursuivi - Cible - Rôle de l infirmière -

Plus en détail

Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction

Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie Etudes cliniques dans l autisme Marie-Christine Picot Congrès Epsylon 5 avril 2013 Introduction Mesurer la Qualité de Vie liée à la Santé : Evaluer les

Plus en détail

«Evaluation de l activité physique chez les enfants et adolescents à l aide d une méthode objective» SOPHYA

«Evaluation de l activité physique chez les enfants et adolescents à l aide d une méthode objective» SOPHYA ID: «Evaluation de l activité physique chez les enfants et adolescents à l aide d une méthode objective» SOPHYA Swiss children s objectively measured physical activity Questionnaire pour les parents sur

Plus en détail

Traiter la Fausse Couche avec des pilules: ce que vous devez savoir

Traiter la Fausse Couche avec des pilules: ce que vous devez savoir Traiter la Fausse Couche avec des pilules: ce que vous devez savoir Ce pamphlet contient des informations générales que vous devriez connaître avant de traiter une fausse couche avec du misoprostol. Quand

Plus en détail