Communication du 12 mai 2009 Au Forum International de la Finance à Alger (ALGERIE)

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1 Communication du 12 mai 2009 Au Forum International de la Finance à Alger (ALGERIE) Qu on le veuille où non, quels qu en soient les avantages et les inconvénients, dans le cadre actuel d une économie ouverte, libérale, commandée par la loi redoutable des marchés, la banque africaine s inscrit dans le contexte mondial du renforcement des structures financières par souci de la protection des épargnants, et par la mise en jeu de la concurrence qui oblige à renforcer les compétences, diversifier les produits et services et donner au client l importance qui lui revient. Ceci étant, la banque africaine reste marquée par son histoire, même si cet aspect a tendance à s estomper, et, par un environnement politique et économique hélas encore trop souvent fragile et instable. Dans cette présentation, je ferai un bref rappel de l histoire, avant de m attarder sur la situation actuelle et les perspectives de la banque en Afrique principalement francophone et souvent sub saharienne. Ces perspectives ne peuvent aujourd hui être ignorées dans le cadre d une réflexion sur la banque africaine quel que soit le thème de cette réflexion. L environnement économique et l influence de la concurrence détermineront en bonne part le devenir de la banque. Il faut s y préparer pour ne pas avoir à subir. Il faut s y préparer pour ne pas disparaître ou pour conserver une suffisante indépendance ( «que faire de l avenir? il faut le créer «. Peter DRUKER) Alain LE NOIR 1

2 1. L EVOLUTION : Depuis les indépendances, il y a un demi siècle, on a assisté à quatre phases bien distinctes dans l évolution de nos systèmes financiers africains : 1 ère phase :de 1960 à 1980 : période d une double dépendance des banques à l ancienne puissance coloniale, d une part ( BNP, CL, SG, BIAO) et à l Etat, d autre part. Celui-ci était actionnaire, quelques fois majoritaire, de certaines banques commerciales et propriétaire, conjointement avec des bailleurs de fonds, des banques de développement nouvellement créées. Cette structure a relativement bien fonctionné du fait des cours élevés des matières premières et de l appui de l ancienne métropole. Les banques sont toutefois restées figées sur des situations imposées par les maisons mères parisiennes, sans recherche, sans développement, sans esprit créatif, sans adaptation à leur milieu et sur des marchés quasiment captifs qu elles se partageaient. 2 ème phase :de 1980 à 1990 : la détérioration des termes de l échange et souvent la mauvaise gestion des banques d Etat confiées à des non professionnels et faisant l objet de pressions politiques, dans l octroi des crédits, nécessiteront la fermeture de toutes les banques de développement et la restructuration en profondeur de bon nombre de banques commerciales ( dans certains pays comme le BENIN, la GUINEE,MADAGASCAR, au CONGO, toutes les banques qui étaient d Etat seront fermées). Au CAMEROUN, les sinistres bancaires auront coûté près de 1 milliard d euros. Dans le même temps les autorités monétaires mettent en place un système renforcé de supervision et de contrôle des banques inspiré des pratiques françaises. 3 ème phase :de 1990 à aujourd hui, on assiste à l assainissement et à la diversification dans la propriété des banques. Dans cette période et tout particulièrement ces dernières années, on enregistre peu de disparitions, mais au contraire on constate des créations avec l arrivée de nouveaux acteurs financiers bénéficiant souvent de la participation de capitaux africains privés : BOA, ECOBANK, Banque Atlantique, Banque Régionale de Solidarité en Afrique de l Ouest, BGFI, CBC et BICEC en Afrique Centrale. Ces créations se font au détriment des banques françaises dont les parts de marché en UEMOA passent de 80% en 1980 à environ 30% actuellement Il en est certainement de même ailleurs. Nous sommes entrés dans la 4 ème phase : celle des consolidations ne serait ce que pour satisfaire aux exigences des Banques Centrales (décision de la BCEAO du de porter le capital minimum à 5 milliards cfa dès le puis à 10 milliards. Une mesure identique vient d être prise par la BEAC) et à celles de la concurrence. C est dans ce contexte qu apparaissent depuis peu des partenaires nouveaux, notamment en Afrique de l Ouest qui vont transformer rapidement la paysage bancaire africain. J en vois deux catégories qui illustrent un nouveau type de partenariat Sus-Sud: Alain LE NOIR 2

3 Les Banques Marocaines : la BMCE qui prend 35 % du capital de AFH /BOA,, et ATTIJARIWAFABANK qui après avoir acheté la BST au Sénégal vient de prendre la majorité du capital de la CBAO Sénégal ( ATTIJARI BANK SENEGAL est devenue de ce fait la première banque du SENEGAL),),. Elle a acheté récemment la Financière du Burkina qui devient CAURIS BANK INTERNATIONAL), et de la Banque Internationale du Mali qui est la troisième banque du pays, et surtout vient d acheter à LALYON ses cinq filiales d Afrique francophone ( CAMEROUN, CONGO, GABON, COTE D IVOIRE et SENEGAL) Les Banques Nigérianes, au nombre de cinq : ACCESS BANK qui vient d acheter OMNIFINANCE en Côte d Ivoire avec l intention de s implanter dans vingt deux pays africains. Le groupe UBA (United Bank for Africa ) a le même objectif et qui, dans ce but vient de prendre une participation importante dans le capital de la BIB première banque du BURKINA, UBA a par ailleurs créé une filiale au CAMEROUN il y a un an, et, plus récemment à ABIDJAN.. Elle vient d acheter CONTINENTAL BANK au BENIN et déclaré son tintention d être dans 15 pays avant la fin de cette année. Le groupe DIAMONT BANK déjà présent au BENIN, a l intention de développer d autres filiales notamment au SENEGAL et en COTE D IVOIRE dans les tous prochains mois, de même que ZENITH BANK et SKYE BANK. Et peut être demain les banques chinoises et les banques indiennes qui, dans un premier temps, manifestent un intérêt pour l Afrique du Sud ( prise de participation de 20% du capital de la STANDARD BANK première banque africaine, par INDUSTRIAL AND COMMERCIAL BANK OF CHINA première banque de CHINE). On annonce aussi le développement des banques des pays du Golfe par le biais de banques islamiques avec une implantation prochaine au BENIN et en MAURITANIE et en TUNISIE. On parle peu par contre de banques européennes ( sauf CAXA espagnole qui s implante au MAROC).et des banques américaines «( sauf EMERGING CAPITAL PARTNERS qui vient de prendre 90% du capital de la holding FINANCIAL BANK. L intrusion des fonds souverains dans le capital des grandes banques est un signe qui ne trompe pas : Russes, Chinois, Saoudiens sont lancés à l assaut des places fortes américaines, anglaises et bientôt européennes fragilisées par la crise financière actuelle. «au lieu du capitalisme pacifié que l on nous promettait après la chute du mur de Berlin et de l URSS, la guerre des capitalismes est notre horizon à court terme «( Le Cercle des Economistes journées d Aix en Provence juillet 2007). Les fonds souverains auraient investi 31 md de dollars en trois années dans les banques. Cette présentation permet de dresser le cadre général Alain LE NOIR 3

4 (Pour la suite de mon exposé je me suis inspiré de la communication que Paul DERREUMAUX avait faite à cette même assemblée à DOUALA il y a un an, du hors série «Banque Finances» de «Jeune Afrique» de octobre 2008, des publications régulières des journaux «Les Afriques» et «African Banker», du rapport du COMOZOF de la Banque de France et du rapport de la Commission Bancaire, ainsi que du récent livre «réinventer la banque de détail» écrit par trois experts du Cabinet de Conseils en stratégie «Bain et Company» 2. LA SITUATION ACTUELLE sur le CONTINENT Selon le dernier «hors série Banque Finance» de Jeune Afrique (hors série n 19 Ed 2008 octobre 2008), les banques africaines demeurent, en taille, très marginales au regard des mastodontes mondiaux: Le total du bilan des 200 premières banques africaines devrait s élever à environ 987 milliards de dollars ;, en hausse de 28% par rapport à 2007 Ce total nous placerait, en fusionnant ces 200 banques africaines en une seule, au 21éme rang des grandes banques mondiales ; La plus grande banque africaine (STANBIC Sud Africaine) est 24 fois plus petite que la première banque Mondiale. Par ailleurs les systèmes financiers restent cloisonnés, hétérogènes mais en mutation relativement rapide. Les caractéristiques essentielles demeurent les suivantes : Une division géographique : 5 principales zones qui sont longtemps restées séparées du fait de l histoire et de la langue, mais avec des évolutions récentes d ouverture ayant déjà un début rapide de concrétisation. Une faible couverture : Le secteur bancaire classique ne répond qu à une fraction marginale des besoins avec 5 % maximum de taux de bancarisation en Afrique noire malgré quelques progrès ces dernières années et la volonté affichée par les banques centrales d atteindre les 10% en 2010.(Il faut toutefois tenir compte de taux de pénétration des IMF, souvent plus important) Une forte hétérogénéité et de rapides mutations actuellement : sur les 20 dernières années on a assisté à un profond assainissement ( il y a peu de banques en difficultés et la plupart répondent aux exigences des commissions bancaires). Ces mutations se traduisent 1) par un effort sans précédent de modernisation en particulier dans le domaine informatique ( les banques africaines n ont rien à envier à leurs consœurs des autres continents),2) la privatisation et 3) la diversification dans l actionnariat ( il ne reste que très peu de banques d Etat et celles qui le demeurent sont généralement en recherche aujourd hui d actionnaires privés cas au TOGO ). Alain LE NOIR 4

5 Les obstacles au développement qui demeurent sont plus liés à des causes exogènes (difficultés dans la fourniture énergétique, instabilité politique, insécurité, dysfonctionnements de la justice, etc ) qu à des causes internes aux banques. A ce sujet le CIAN ( Conseil des Investisseurs en Afrique Noire) vient de confirmer que les réseaux bancaires étaient «partout efficients en Afrique». 2.I. LE CLOISONNEMENT GEOGRAPHIQUE DES SYSTEMES BANCAIRES EN 5 GRANDES ZONES : L Afrique du Sud : ( 6 % des établissements : 45 % des bilans ; 32 % des Produits Nets Bancaires (PNB). Une forte pénétration nationale : taux de bancarisation supérieur à 50 % ; Une place financière de premier plan en Afrique et dans le monde : 5 des 6 banques les plus importantes du continent, 18 bourse mondiale en termes de capitalisation ; Un système bancaire fortement concentré : environ 75 établissements dont les deux premiers : STANDARD BANK et ABSA, représentent près de 40 % du total ( la STANDARD, première banque continentale, est elle-même le double d ABSA filiale de BARCLAYS qui est la seconde). Les banques sont très rentables mais, pour le moment tout au moins, limitent leurs ambitions étrangères à leur zône géographique d influence ( la SADEC), et hors du Continent. Par contre la rentabilité des banques attire des convoitises étrangères, comme la STANBIS dont 20% du capital est maintenant la propriété de la banque chinoise ICBC. A noter aussi l accord de partenariat passé il y a quelques semaines entre NEDBANK et ECOBANK L Afrique du Nord : (27 % des établissements ; 32 % des bilans ; 32 % des Produits Nets Bancaires (PNB) Des systèmes inégalement développés selon les pays ; Des banques puissantes en Egypte : 21 banques classées dans les 50 premières du Maghreb et 23 dans les 200 premières du Continent Au MAROC, un système concentré (16 banques seulement aujourd hui contre 20 en l an 2000) mais fortement modernisé avec de nouvelles ambitions sur l Afrique noire pour deux d entre elles, ainsi qu une présence renforcée en Europe. On relèvera, dans ce contexte la création récente de MEDICAPITAL banque d affaires de la BMCE qui, avec siège à la CITY de LONDRES annonce son intention de se développer en Europe et en Afrique. Les banques marocaines sont très concentrées sur trois banques ( Crédit Populaire, BMCE et ATTIJARIWAFA cette dernière étant la première avec 27% du marché) qui représentant 64% du total des bilans. La montée récente des risques sur l immobilier ( 25% des engagements totaux) inquiète les milieux financiers internationaux. Alain LE NOIR 5

6 En TUNISIE des banques nombreuses (20 Banques, dont les 2 plus importantes sont encore publiques), mais parfois encore fragiles du fait de l importance des créances douteuses notamment sur quelques grosses entreprises. On relève toutefois des expériences intéressantes dans le domaine des institutions de financement spécifiques à la petite entreprise (BST) et de la PME (BFP-PME), ainsi que dans le capital risque qui fait souvent référence sur le continent. Un secteur dominé par l Etat mais en recherche de privatisation difficilement en ALGERIE et plus rapidement en LIBYE. Les 6 banques d Etat en ALGERIE réalisent encore 90 % de l activité bancaire nationale, après, il est vrai, les exemples malheureux de certaines banques privées en ALGERIE, notamment de KHALIFA BANK. Il n y a encore que 14 banques privées en Algérie Les banques libyennes marquent depuis quelques années un intérêt évident pour les pays de l Afrique noire, notamment la LIBYAN ARAB FOREIGN BANK et la présence très forte dans le groupe BSIC qui a l ambition de s installer dans une trentaine de pays africains en qualité de banque de la CENSAD ( en racherant les filiales de la FOREIGN BANK déjà implantée notamment au BURKINA, NIGER, MALI, TOGO, MAURITANIE et TCHAD). On relève la volonté manifeste de moderniser la secteur bancaire, notamment par appel à l étranger ( BNP, ARAB BANK), avec, il est vrai d excellentes performances comme le doublement du total des actifs en un an. Une interpénétration encore faible bien que croissante des systèmes nationaux au sein de cette zone, notamment entre Maroc et Tunisie (Banque du Sud tunisienne achetée récemment par ATTIJARIWAFABANK) et récemment entre la TUNISIE et l ALGERIE. Une orientation majeure vers l Europe et le Moyen-Orient et naissante vers l Afrique Noire (MAROC en particulier et LIBYE); Des taux de bancarisation moyennement et diversement élevés (37 % au Maroc, 42 % en Tunisie, moins de 20 % en Algérie) mais très supérieures à l Afrique Noire du fait de l importance du nombre d agences (1 guichet pour habitants au Maroc, 1 pour en Tunisie, 1 pour en Algérie, chiffres à rapprocher du 1 pour en France et 1 pour en UEMOA) La MAURITANIE présente un autre cas particulier avec un système bancaire entièrement restructuré à partir de On y compte aujourd hui 11 banques qui se partageraient les comptes, mais il y aurait autant de demandes d agrément à la Banque Centrale, demandes provenant d autres pays maghrébins comme la TUNISIE et le MAROC, de pays du Golfe et même de MALAISIE. Alain LE NOIR 6

7 (référence : «Quelles restructurations bancaires dans l espace maghrébin» de Mehrez Ben Slama et Dhafer Saïdane Technique Financières et Développement n 88- Sept.2007) LE NIGERIA : (9 % des établissements ; 11 % des bilans ;13 % des Produits Nets Bancaires (PNB) et des évolutions très rapides Le bouleversement du système bancaire en 2004 : Réévaluation considérable des minima en matière de fonds propres (minimum multiplié en 2004 par 125) Conséquence : réduction à 25 du nombre des banques (de 89 à 25), mais renforcement conséquent des structures financières et des liquidités, avec toutefois un risque opérationnel considéré par les agences de rating. Comme restant élevé ( risques politique et juridique. Dépendance forte du secteur pétrolier et prédominance de l Etat sur le marché du crédit). 12 banques dans les premières au monde, la 1ére est 355ème avec 4000 agences et 15ème sur le plan africain( UNITED BANK FOR AFRICA UBA. Cette banque augmente de 250% son total de bilan, emploie employés avec 560 agences et une part du marché de 17% ), 8 sont dans les 50 premières du Continent. Le total des bilans est en augmentation de 58% en Une domination de l actionnariat local et une faible ouverture aux capitaux étrangers, mais celle-ci est probable pour les prochaines années ( ex. la STANDART BANK sud africaine qui vient d acheter IBTC). La Garanty Trust Bank est la 1 banque africaine cotée au London Stock Exchange, Seize banques sont cotées en Bourse. UBA vient d ouvrir à LONDRES une filiale banque d investissement «UBA capital» qui a l intention de se constituer un portefeuille de participations dans des entreprises africaines. Un nouvel appétit d offensive à l étranger, concentré jusqu ici sur l Afrique de l Ouest anglophone, mais avec d importants projets sur l UEMOA puis, sans doute la CEMAC avec des premières opérations au CAMEROUN, au BURKINA et en COTE D IVOIRE. Alain LE NOIR 7

8 Un grand dynamisme interne en termes d activité, d innovation, d implantation. Les banques nigérianes surclassent largement leurs homologues des autres pays de l Afrique de l Ouest et ce mouvement ne fait que commencer LE RESTE DE L AFRIQUE ANGLOPHONE ; ( 13 % des établissements ; 3 % des bilans 5 % des PNB) Une forte présence des banques anglaises ( par exemple la BARCLAYS BANK dont 40% de la force de travail est en Afrique répartie dans 13 pays anglophones) et américaines et, à un moindre degré, sud-africaines, mais aussi des capitaux privés nationaux. Des systèmes bancaires très concurrentiels : 45 banques au Kenya dont 22 dans le «top 50» de J.A. pour les pays de l Afrique de l Est, 34 en Tanzanie. Des exigences prudentielles élevées Un taux de bancarisation et une sophistication plus élevés qu en zone francophone : - 11 % en Tanzanie ; - 19 % au Kenya ; - 13 % en Ouganda L AFRIQUE FRANCOPHONE : (17 % des établissements ; 3 % des bilans ; 6 % des PNB) Une exception majeure en termes de réglementation du fait de l identité des textes et des moyens de contrôle pour les pays de la zône franc: deux zones monétaires semblables avec, pour chacune d entre elles des Institutions inter Etats : une même Banque Centrale, une réglementation identique, une même Commission bancaire, un marché financier unifié en UEMOA. Une concurrence longtemps figée, mais en évolution très rapide du fait des créations en UEMOA aujourd hui et en CEMAC demain Une réglementation et un contrôle renforcés dans la décennie 1990, très calqués sur la France (avec pour conséquence que certains ratios comme celui sur les accords de classement ne sont respectés par aucune banque). Un niveau de bancarisation encore insignifiant : moins de 5 % de la population sont bancarisés. Longtemps les banques sont restées sous l influence de l ancienne puissance coloniale avec un renversement spectaculaire il y a 25 ans. Alain LE NOIR 8

9 Le nombre de banques est devenu sans doute trop important en Afrique de l Ouest : 20 en Côte d Ivoire, 17 au Sénégal, 13 au Mali, 12 au Burkina et au Bénin ( avec seulement 8,4 millions d habitants). Il y a autant de banques au BENIN que au CAMEROUN, avec des créations récentes provenant soit d initiatives locales ou régionales ( Banque Atlantique), soit d influences plus politiques ( BRS, BSIC), soit de besoins sectoriels ( banque de l habitat, institution faîtière de microfinance). Les différences demeurent très marquées entre les deux zônes monétaires : Au niveau de la zône UEMOA l émergence, il y a 20 années des groupes régionaux BOA et ECOBANK, puis récemment de BANQUE ATLANTIQUE et BRS amène une situation de sur bancarisation ( 120 institutions financières dont 97 banques fin 2007, soit 47% de plus en 5 années). Le nombre des banques à capitaux français a considérablement diminué ( moins de 30% du marché aujourd hui, contre 80% il y a 25 ans) Le nombre des points de vente augmente considérablement depuis 2 à 3 ans ( 20 % de plus en 2006 avec 902). Au niveau de la zône CEMAC, le nombre reste acceptable et dans les mêmes proportions qu il y a cinq ans en zône UEMOA : 12 au CAMEROUN ( même chiffre que au BENIN mais avec le triple du PIB et le double de la population). 6 au GABON ( avec un PIB double de celui du BENIN), 4 au CONGO ( même PIB que au BENIN) LES CAS ISOLES : La zone lusophone : des systèmes faibles et en reconstruction très rapide notamment au MOZAMBIQUE et surtout en ANGOLA ( dont le PIB augmentera de 16,8% en 2008). Les pays anglophones d Afrique de l Ouest. - le boom du GHANA qui attire beaucoup les investisseurs notamment anglophones - le redémarrage prudent des autres pays longtemps affectés par la guerre : Libéria, Sierra Léone La diversification exceptionnelle de l Ile Maurice. - 4 grandes banques de stature internationale : MCB, SBM, HSBC, BARCLAYS BANK. Une forte présence étrangère. Un grand éventail d activités, notamment dans le domaine off shore. L exception Malgache Un système qui avait été totalement nationalisé en 1976 et entièrement reconstruit il y a une douzaine d années, les banques passant de 100% de capitaux d Etat à 100% totalement privés et majoritairement étrangers avec une excellente rentabilité. Alain LE NOIR 9

10 Une concurrence encore très réduite (8 banques) avec la prédominance des banques françaises, mais, semble t-il un certain nombre de projets dont la création avec un appui allemand d une banque de la construction et du développement ( BMCD). - La sous bancarisation de la R.D.C. Beaucoup reste à faire en RDC avec seulement 12 banques pour plus de 50 millions d habitants et pas une seule citée dans les 200 premières du Continent. Par contre il y aurait 7 demandes d agréments à la Banque centrale Dans leur stratégie de développement les banques doivent tenir compte de la présence d autres intermédiaires financiers qui se présentent, soit comme concurrents, soit comme complémentaires à leur action LES MARCHES FINANCIERS : En tant qu institutions complémentaires des banques agissant au niveau des grandes entreprises : Une apparition relativement récente et en régulière expansion géographique : 18 places boursières en 2006 dont seulement 3 en Afrique francophone, la BRVM étant la 8 ème en capitalisation boursière en Afrique, la BVMAC à LIBREVILLE ( une seule cotation) et le STOCK EXCHANGE de DOUALA ( 2 sociétés cotées et quelques projets).. Mais l occasion peut être de capter une partie des 7 à 800 milliards de dollars plaçés par les élites africaines dans des comptes à l Etranger Encore peu de sociétés concernées : sociétés cotées en 2006, avec 90% de la capitalisation boursière concentrés dur 4 pays (Egypte, Afrique du Sud, Nigeria et Maroc) Des valorisations encore modestes mais en croissance : milliards de dollars US en 2008 ; croissance moyenne supérieure à 50 % sur les 3 dernières années et en forte progression depuis quelques mois ( La Bourse de CASABLANCA a augmenté de 200% en trois ans et l indice composite de la BRVM de 77 % en 2007). Un très petit nombre de sociétés cotées surtout dans les pays francophones. Le faible recours des Etats dans le cadre des privatisations et un marché plus d obligations que d actions. Le nombre de sociétés cotées à la BRVM est pratiquement inchangé depuis 5 années. Seulement quelques centaines de milliers d euros s échangent chaque jour. La SONATEL Sénégalaise représente à elle seule 50 % d un marché où 46 titres sont cotés. L activité porte essentiellement sur le marché obligataire avec 10 émissions d obligations en Le mécanisme du «pré-listing compartment» mis en place à ABIDJAN début mai 2008 devrait permettre aux PME d accéder plus facilement au matché. Alain LE NOIR 10

11 2.3 LA MICROFINANCE : En tant qu institutions de financement des micro entreprises Un marché considérable à la mesure de la non-bancarisation, de l importance de l informel et de l ampleur des besoins des populations notamment pauvres ; Une pléiade d acteurs de taille variable : des petites ONG locales aux «multinationales» de la microfinance dépassant parfois la taille de certaines banques. Au total il y aurait 712 SFD dans la seule UEMOA avec points de représentation et 7,3 millions de clients. Fin 2007 il y avait 439 IMF au CAMEROUN gérant 162 milliards de CFA de crédits, soit 4 fouis plus qu n 2001 avec clients. Des approches distinctes : coopératives mutuelles d épargne-crédit, Institutions de micro-crédit ; Des situations financières souvent fragiles et rarement pérennes mais avec l objectif de le devenir. Un élargissement continu du champ d action avec un renforcement des relations avec les Banques (filialisation, accords de financement, départements distincts, accords spécifiques avec des bailleurs de fonds pour la mise en place de méso finance). Nombre de clients multiplié par 7 en 6 années mais avec des volumes de ressources et de remplois encore marginaux par rapport aux Banques : moins de 7% en 2007, mais une augmentation inquiétante des crédits en souffrance ( 6,5% actuellement alors que le seuil jugé acceptable serait de 5%) 2.4 LES INSTITUTIONS SPECIALISEES LES FONDS D INVESTISSEMENT : Le Continent africain est devenu une des cibles privilégiées des fonds d investissement qui sont de plus en plus attirés par le potentiel de croissance en particulier au niveau des infrastructures, des télécommunications, du secteur minier et des banques ( cas de CARLYLE, géant américain, cas du russe RENAISSANCE CAPITAL, cas de CITIGROUP qui vient de lancer un fonds de 200 millions de dollars, cas de la BAD qui vient de prendre une participation dans un fonds créé par TUNINVEST FINANCE GROUP, etc ). Les fonds globaux émergents consacrent actuellement 10% de leur portefeuille à l Afrique selon l OCDE ( en 2008 on peut «oser» sur l Afrique «selon Jean Pierre PETIT économiste à la BNP cité dans le journal L EXPANSION de février 2008). Ce sont au total 3 milliards de dollars qui auraient été levés à destination de l Afrique en 2007 dont 65% en Afrique australe. Ce sera encore plus en 2008 notamment vers l Afrique du Sud, le NIGERIA, le GHANA, le BOTSWANA et le KENYA pour l Afrique noire. Les pays du MAGHREB attireraient quant à eux 46 Fonds. Alain LE NOIR 11

12 Une transformation des modes de financement des grands bailleurs de fonds qui profitera essentiellement aux grandes entreprises dans les pays considérés comme «porteurs». Une vision très capitaliste : rentabilité minimale de 25 % ; coût des gestionnaires très élevés, décision échappant au Continent et des risques de difficultés pour les petites institutions existantes LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT L ACTION DES BANQUES COMMERCIALES EST COMPLETEE PAR CELLE D INSTITUTIONS SPECIALISEES NOTAMMENT DANS LE FINANCEMENT DES ENTREPRISES : Les Sociétés de crédit bail parfois créées par les banques commerciales elles mêmes. - Les Sociétés de Capital Risque encore en nombre très restreint - Les sociétés de garantie collective souvent multinationales comme le Fonds GARI en Afrique de l Ouest, le Fonds de Solidarité Africain (dont le siège est à NIAMEY)et le FAGACE ( siège à COTONOU) - et les Banques de Développement Régionale : BOAD ( siège à LOME) et BDEAC ( siège à BRAZZAVILLE) et quelques autres OBSTACLES AU DEVELOPPEMENT DES BANQUES La banque est, de l avis général, l un des secteurs professionnels les plus actifs en Afrique. Elle n en demeure pas moins relativement fragile et susceptible de renversements de tendances parfois rapidement. C est d abord par ce que l on appelle le «risque systémique» susceptible d affecter l intégralité du système financier d un même pays et dont l origine réside dans le maintien où le déclenchement de conflits et dans les incertitudes de l environnement politique et social : les épargnants préfèrent, soit thésauriser où se tourner vers d autres formes de placement ( comme l immobilier), soit placer leurs capitaux dans d autres pays. Les emprunteurs, quant à eux, ne remboursent pas, ce qui a pour conséquences d affecter la trésorerie des banques et leur rentabilité par l accumulation des contentieux. C est ensuite ce que j appelle les «risques opérationnels» qui se manifestent d abord au travers de la faiblesse de l épargne longue ( plus de deux années) placée dans les banques ( seulement 23% des ressources actuelles des banques). Cette situation a pour origine d une façon générale la faiblesse des revenus en Afrique, mais aussi l insuffisance de visibilité sur l avenir des structures politiques de beaucoup de pays de l Afrique Noire qui explique qu une part notable de l épargne nationale continue à se placer à l étranger. Alain LE NOIR 12

13 C est pire au niveau des crédits à la fois par l importance des risques liés aux entreprises ce qui explique le niveau qui demeure très élevé des taux ( à taux identique d inflation le différentiel entre les taux en France et ceux pratiqués par les banques des PAZF est de 7 à 8 points ce qui pénalise les entreprises emprunteuses). Les moindres troubles politiques et sociaux amènent des retards de paiement, voire des contentieux finaux. Pour la même raison les dossiers «bancables» de demandes de crédit d investissement sont relativement rares, les investisseurs préférant des continents plus stables. Cette situation explique en partie l atonie des marchés financiers et la faiblesse d activité sur le marché des actions. Ce risque politique se double souvent d un risque juridique où les textes ( notamment de l OHADA) ne sont pas toujours respectés avec des décisions de justice qui ont parfois systématiquement tendance à condamner la banque au simple prétexte qu elle a les moyens de payer. Il est parfois difficile, dans certains pays, de faire jouer les garanties pourtant régulièrement prises. Une illustration de l importance de ce risque politique sera la prise en compte prochaine dans les futurs ratios prudentiels ( dits de «BALE 2»), notamment pour le calcul du ratio de solvabilité de la banque, du risque stratégique du pays siège de la banque. Sans me lancer dans un débat idéologique, le fait que les systèmes financiers africains soient privés, ne réduit pas sa dépendance par rapport à l environnement politique. Dans certains domaines particulièrement sensibles comme celui du financement des investissements des PME, l importance des risques est tellement forte que les banques privées n interviennent pas ou peu. Dès lors, compte tenu de l importance de ce secteur pour le développement, l intervention de l Etat ou des bailleurs de fonds étrangers me semblent être nécessaire, comme elle l est pour des financements à caractères sociaux comme le financement de l habitat et celui de petits exploitants agricoles. Le cas de la Banque de Financement des PME en Tunisie peut servir de référence à ce sujet. Depuis sa création il y a moins de quatre ans, la BFPME a financé 700 projets. Elle double actuellement son capital afin d atteindre son objectif d approuver demandes de crédits à fin 2009, en joignant au financement une assistance technique à l entrepreneur. Alain LE NOIR 13

14 3. QUELLES PERSPECTIVES POUR LA BANQUE AFRICAINE Ces perspectives seront imposées par l environnement économique, politique et social et par l interdépendance entre pays et continents avec 3 niveaux d influences : Premier niveau d influence : les impératifs commerciaux au travers de l attention qu il convient d apporter au client : influencé par la concurrence mais aussi par le boom démographique de l Afrique : 950 millions d habitants aujourd hui, soit 14 % de la population mondiale : 1360 en 2025 soit 17 % ( dans la zone CEDEAO. : +70% d ici à 2030) soit un doublement d ici à 2038 ( la population augmente deux fois plus vite en Afrique qu en ASIE et qu en AMERIQUE LATINE). Le développement de l urbanisme : 40 % de la population aujourd hui en Afrique, 53 % en 2025 ( 60% en 2030 en CEDEAO contre 16% en 1960) Ces deux effets conjugués, ajoutés à la généralisation de l obligation des versements des salaires des fonctionnaires dans les banques,entraineront l explosion des besoins en terme de produits et services qui se traduiront par l augmentation probable de la bancarisation jointe à une politique de proximité du client, un accès plus large aux crédits. En conjuguant ces effets au développement de la concurrence, la banque Africaine devra plus que jamais considérer le client à sa juste valeur ( le client «Roi») : aller à lui plutôt qu attendre sa visite. Nous vivons ce que les anglais appellent le «customer relationship management» c'est-à-dire «la gestion de la relation clients» Deuxième niveau d influence : l avènement sur le plan mondial des nouvelles puissances économiques : (CHINE-INDE-JAPON-COREE-BRESIL ) Cette réalité, déjà très visible, sera confortée par le renforcement de l attirance économique de l Afrique avec des ressources de plus en plus convoitées (pétrole, uranium, or, bauxite, platine, argent, biocarburants, sources d énergies nouvelles). Cette influence notamment asiatique, que l on ressent vivement sur le plan économique, touche encore très peu le secteur financier africain. Toutefois nous devons nous y préparer comme le montre la toute récente prise de participation de 20% de la première banque chinoise ( ICBC) dans la première banque sud africaine ( STANDART BANK) et l intérêt manifesté par la STATE BANK OF INDIA pour CAPITEC BANK ( 7 ème banque sud africaine) et la création, il y a quelques jours, d un bureau de représentation de «EXPORT IMPORT BANK OF INDIA» à DAKAR. La RUSSIE au travers de «RENAISSANCE CAPITAL». présente dans le capital de la holding du groupe ECOBANK marque aussi un intérêt nouveau pour l Afrique Il est remarquable que le Continent africain soit aujourd hui celui qui offre les plus fortes perspectives d augmentation du PIB ( selon le FMI l Afrique est la seule zone de croissance supérieure en 2008 par rapport à 2007 avec 6,6% en 2008 et 6,7% en 2009). Alain LE NOIR 14

15 Toujours selon le FMI, pour le première fois les flux d entrée des capitaux privés ont dépassé ceux de l aide publique : 48 milliards de dollars contre 40, il est vrai généralement concentrés vers les pays anglophones comme le confirme une récente déclaration d un éminent banquier de la City «l Afrique sera au cœur des enjeux financiers internationaux des prochaines années».. L Afrique devient un marché émergent. Cet effet entrainera un intérêt croissant de nouveaux partenaires pour l Afrique, avec ses avantages mais aussi ses risques ( perte d autonomie) 3 Niveau d influence : Le renforcement de la réglementation prudentielle et des moyens de lutte contre le blanchiment et l insécurité avec pour conséquences : - Le renforcement de la surface financière des banques ; - Le respect des règles de bonne gouvernance ; ( le récent détournement de la Société Générale en France va inciter la BRI à renforcer encore les obligations de contrôle). Ces trois évolutions auront inévitablement pour effet sur les banques : Un regroupement entre les banques, mouvement à peine entamé en Afrique francophone mais qui va s accélérer ; ( selon le Comité Monétaire de la Zone Franc il y aurait pratiquement deux fois trop de banques en UEMOA) Le renforcement des compétences et du professionnalisme ; Le renforcement des contrôles voire des sanctions pour les contrevenants ; Le risque de marginalisation de ceux qui ne s y adapteront pas Ces évolutions se traduiront par la modernisation et la diversification des techniques et des pratiques : Moyens de paiement (sécurité, automatisation) ; La monétique est au cœur du développement des banques africaines. Banque en ligne avec internet avec l impact des nouvelles technologies de l information et de la communication qui faciliteront le «one to one»ou relation personnalisée avec le client ( ATTIJARIWAFABANK Maroc lance actuellement un site de crédits en ligne notamment destiné aux travailleurs marocains vivant à l Etranger). Adaptation au milieu : la banque est universelle mais les applications bancaires doivent répondre aux exigences culturelles, sociales de son milieu. Maitrise des coûts, du fait de la baisse des marges provoquée par la concurrence et le renforcement des règles sécuritaires. Alain LE NOIR 15

16 La recherche des produits et services innovants, variés et adaptés à la clientèle ; et la recherche de niches de clientèle que l on privilégiera par la proposition de produits et services «pointus» et moins accessibles par la concurrence ( ex. conseils en financements, conseils en placements, opérations avec l Etranger, banque-assurance,crédits rapides aux fonctionnaires, etc. ). Préférence donnée à la qualité plutôt qu à la part de marché tout en restant dans les limites du métier de l intermédiation financière. Création de représentations de nouveau type (points services, points relais, centre de contact comme en Tunisie), conseils à distance, segmentation de la clientèle en même temps que sa vulgarisation, collecte de l épargne et financement des migrants ( au MAROC les transferts des MRE ont permis de couvrir 48% du déficit de la balance commerciale). Complémentarité et spécialisation : la banque universelle a ses limites : - les banques commerciales resteront essentiellement les banques du court terme assurant le financement du fonctionnement des entreprises. - des établissements spécialisés se développeront : microfinance et mésofinance pour les petites entreprises, capital risque et crédit bail pour les entreprises plus importantes, banques de l habitat, etc. - développement de la filialisation autour d un pôle financier multisectoriel et multinational. Alain LE NOIR 16

17 La «Banque à papa» a vécu. Seuls ceux qui le comprennent survivront ; L homme est au centre du développement de la banque de demain Le cadre de banque doit réunir les qualités suivantes ( et il convient d en tenir compte au niveau des recrutements et des programmes de formation et de la gestion des ressources humaines) : un «développeur» avant tout préoccupé par la le service et la satisfaction de son client un «technicien» spécialisé dans son métier. Il est difficile d être un généraliste, à la fois comptable et spécialiste du commerce international, informaticien et analyste-crédit, commercial et auditeur interne. Un «gestionnaire» préoccupé par la rentabilité de sa banque dans le respect constant d une réglementation évolutive etb de plus en plus contraignante. La formation permanente plus que jamais apparaît comme un moyen incontournable pour réunir ces qualités. C est le professionnalisme, la compétence qui feront de plus en plus la différence entre les banques Le 14 avril 2009 Alain LE NOIR Secrétaire exécutif du Club des dirigeants des Banques d Afrique Directeur général de Finances Sans Frontières Tél : (33) mail : alain.le-noir@wanadoo.fr Alain LE NOIR 17

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