Programme de prévention des chutes

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1 Programme de prévention des chutes Ensemble pour une meilleure qualité de vie! Automne 2013 Mise à jour prévue en 2014 «Ensemble pour une meilleure qualité de vie.» 1

2 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 3 ÉTAT DE SITUATION 4 PROCÉDURE CLINIQUE 6 FACTEURS DE RISQUES 7 MESURES DE CONTRÔLE 16 PROCESSUS DE DÉCISION ÉTHIQUE 17 CONCLUSION 18 BIBLIOGRAPHIE 19 ANNEXES 20 «Ensemble pour une meilleure qualité de vie.» 2

3 INTRODUCTION Nous savons qu une seule chute peut avoir des conséquences directes sur l état de santé et l autonomie d une personne. La fréquence des chutes augmente avec l'âge et notre clientèle n échappe pas au vieillissement de la population. Ainsi, afin de leur assurer la meilleure qualité de vie possible, notre établissement a décidé d adopter un programme de prévention des chutes pour en diminuer le nombre. Cette qualité de vie passe par l amélioration ou le maintien de l autonomie des personnes ayant une déficience intellectuelle (DI) ou un trouble envahissant du développement (TED) quel que soit leur âge. Ce programme est destiné aux intervenants, aux familles naturelles et aux ressources non institutionnelles (RNI) concernés par une clientèle à risque de chutes. La prévention des chutes passe par la promotion d une culture axée sur la sécurité, un travail d équipe interdisciplinaire et la collaboration avec nos partenaires tels que les CSSS. Objectifs du programme Préparer les intervenants et les ressources à faire du dépistage, de l évaluation et de l intervention : 1. Dépistage : Identifier rapidement l usager présentant un risque de chutes. 2. Évaluation : Évaluer les facteurs de risques de chutes. 3. Intervention : Application de mesures correctives et au besoin rédiger un plan d intervention (PI) de prévention des chutes. Stratégies d implantation Pour réussir l implantation de ce programme, nous planifions d informer l ensemble des acteurs concernés, de former les équipes et les ressources actuelles et futures, de tenir annuellement une activité de sensibilisation, d évaluer les résultats du programme et de reconnaître le travail accompli. Des cibles seront fixées au plan de sécurité annuel accompagné d indicateurs pour en vérifier l atteinte. Par exemple, nous suivrons le nombre de plans d intervention de prévention des chutes mis en place chaque année, le nombre d objectifs atteints dans ces plans d intervention, le nombre de chutes avec conséquences, etc. * À noter que les outils mentionnés dans ce document sont disponibles sur l intranet des SRSOR pour tous les intervenants dans l onglet DSPQR/Formulaires/Prévention des chutes. Remerciements Merci aux membres du comité de prévention des chutes et à tous ceux qui ont travaillé à l élaboration et à la mise en place de ce programme : Line Drouin, chef en réadaptation, Catherine Élias, thérapeute en réadaptation physique, Sylvia Gagné, chef en réadaptation, Danièle Jutras, conseillère cadre à la programmation et à la qualité, Linda Tétreault, coordonnatrice en réadaptation, et Julie Vendette, agente de planification et de programmation. «Ensemble pour une meilleure qualité de vie.» 3

4 ÉTAT DE SITUATION Définition CHUTE : LE FAIT DE TOMBER TOMBER : ÊTRE ENTRAÎNÉ VERS LE SOL EN PERDANT SON ÉQUILIBRE Problématique Les chutes surviennent fréquemment dans nos services et les conséquences sont souvent majeures. Une personne qui a déjà chuté a 20 fois plus de risques de rechuter dans la même année. En , 220 chutes ont été déclarées aux SRSOR. De ces chutes, 22 % étaient des incidents sans conséquence et 78 % étaient des accidents. De plus, les quatre événements les plus graves ont été des chutes et pour deux de ces usagers, les conséquences ont été une fracture de la hanche. En mai 2010, 405 personnes âgées de 45 ans recevaient nos services. L espérance de vie de notre clientèle est en croissance ainsi que leurs besoins : «Plusieurs facteurs sont susceptibles de contribuer à aggraver les problèmes de santé des personnes ayant une déficience intellectuelle, notamment : Le passé institutionnel. Les caractéristiques du mode de vie (sédentarité, alimentation, hygiène). La fragilité psychopathologique. L absence de prévention souvent due à la présomption d une mortalité précoce. Les diagnostics médicaux tardifs reliés aux difficultés d expression. La consommation de médicaments à long terme. Les effets du stress. Les facteurs génétiques liés à certains syndromes» 1. 1 RICHARD Marie-Claude, Danielle MALTAIS, Le vieillissement des personnes présentant une déficience intellectuelle : bref rapport. Copublication GRIR et UQAC, LAREPPS/UQAM, juillet 2007 «Ensemble pour une meilleure qualité de vie.» 4

5 Dépistage Notre programme de dépistage des risques de chutes consiste en l élaboration d un portrait fonctionnel en physiothérapie des usagers mobiles, âgés de 50 ans et plus et des usagers présentant un syndrome de Down, âgés de 40 ans et plus. Le dépistage a lieu lors de l admission. Le portrait fonctionnel est ensuite revu si l usager est victime d une chute ou suite à un changement significatif de sa condition. Santé et sécurité au travail Ce programme vise à réduire les chutes de notre clientèle. Cependant, il arrive que lors d une chute, l intervenant se blesse en voulant éviter le pire pour l usager. Cette partie vise à sensibiliser les intervenants et les ressources à l adoption de méthodes de travail sécuritaires telles que recommandées par l Association paritaire pour la santé et la sécurité du travail du secteur affaires sociales (ASSTSAS). Noter que les principes de déplacements sécuritaires des bénéficiaires (PDSB) doivent être utilisés par tous les intervenants et les ressources qui travaillent auprès des personnes à risques de chutes. La formation PDSB est disponible aux SRSOR et les fiches PDSB sont disponibles sur le site Internet de l ASSTSAS : On y trouve, entre autres, les fiches PDSB illustrées suivantes : Assister l usager à la marche avec prise à la hanche et prise pouce. Assister l usager à la marche en effectuant des pas chassés. Assister la montée d un usager faible face à l escalier. Se relever du sol et s asseoir. Finalement, mentionnons que la prévention des chutes exige une vigilance de la part des intervenants et des habiletés d observation spécifiques des facteurs de risques de chutes. Cela exige également un savoir et un savoir-faire précis (techniques PDSB et connaissance de l usager) ainsi que des habiletés de communication et de travail d équipe. Il est de la responsabilité des intervenants et des RI-RTF d assurer la sécurité des usagers dans les déplacements, mais aussi la leur. Les facteurs de risques de chutes décrits dans ce programme peuvent également être présents pour l intervenant et la ressource et doivent être éliminés ou réduits afin d assurer la sécurité de tous. Respecter les principes du PDSB diminue le risque de blessure chez l intervenant ou la ressource qui intervient auprès d un usager à risque de chutes. «Ensemble pour une meilleure qualité de vie.» 5

6 PROCÉDURE CLINIQUE «Ensemble pour une meilleure qualité de vie.» 6

7 FACTEURS DE RISQUES La majorité du temps, il est possible de prévenir les chutes en posant des actions concrètes. Une chute peut avoir plusieurs causes, car les facteurs de risques sont multifactoriels. Nous les avons regroupés en deux catégories : les facteurs liés à la personne et les facteurs liés à son environnement. Pour chacune des causes identifiées, une ou des actions doivent être posées le plus rapidement possible afin d éviter la récurrence de la chute. Nous décrivons ici les principaux facteurs et les mesures à mettre en place pour chacun. FACTEURS LIÉS À LA PERSONNE A. Historique de chutes Problématique Il a été démontré qu une personne ayant chuté présente un risque accru de chuter à nouveau au cours de l année. De plus, l histoire d une seule chute avec fracture ou autre blessure grave prédispose davantage à un épisode semblable. Une étude sur les facteurs prédictifs de chute identifie quatre facteurs dont : la chute à l intérieur, l incapacité de se relever après une chute, la polymédication et un antécédent de chute l année précédente (CHEVALIER, 2008). ATTENTION Si un usager a chuté, il y a de fortes chances que cela se reproduise. Mesures préventives S informer sur les chutes antérieures. Est-ce que les recommandations sont suivies? Existe-t-il de nouveaux facteurs de risques? Si oui, demandez du soutien à la TRP. Maintenir et améliorer l autonomie fonctionnelle de l usager en maximisant sa participation aux activités de la vie quotidienne (AVQ). Encourager l usager et sa famille à effectuer des activités physiques telles que la marche régulière. S assurer que le médecin traitant est informé de cette problématique, que le bilan de santé est à jour et que la médication a été révisée. «Ensemble pour une meilleure qualité de vie.» 7

8 B. Altération des fonctions cognitives Problématique Une altération des fonctions cognitives, telle qu observée dans la maladie d Alzheimer ou autres démences, peut affecter la capacité de la personne à décoder les stimuli de l environnement, à reconnaître une situation dangereuse ou à s orienter dans le milieu. Les chutes peuvent aussi être causées par une capacité réduite de fixer son attention, ce qui caractérise parfois les personnes ayant une déficience intellectuelle. De plus, il faut se rappeler que parmi la clientèle ayant une déficience intellectuelle, les personnes trisomiques sont beaucoup plus à risque de développer une démence après l âge de 40 ans que la population en général. Mesures préventives Communiquer dans un langage simple et direct, utiliser les outils visuels nécessaires. Procurer un sentiment de sécurité en réconfortant ou en rassurant l usager par une approche calme et chaleureuse. Respecter le rythme de l usager et augmenter la vigilance lors des déplacements (ex. : rester à proximité lors des changements de position). Avoir des repères dans l environnement qui sont significatifs pour l usager et qui l aideront à diminuer son stress. Exemple : une horloge, un calendrier, etc. Utiliser des stratégies de réduction de stress (techniques de relaxation). Évaluer régulièrement la perte d autonomie au niveau des déplacements (marche à l intérieur, à l extérieur, utilisation des escaliers, transferts), outil clinique : Profil d évolution des pertes d autonomie (intranet). «Ensemble pour une meilleure qualité de vie.» 8

9 C. Trouble de la marche, de l équilibre et de la force musculaire Problématique Parmi les problèmes causant des troubles de mobilité, on note la faiblesse musculaire, les troubles de l équilibre et les troubles de la démarche ainsi que les conditions d ostéoporose et certaines conditions générales de santé telle l obésité. Certains troubles sont directement liés au vieillissement normal, d autres par contre sont d ordre pathologique. Quelle que soit la problématique observée, elle doit être adressée au médecin traitant afin d obtenir le traitement approprié. Mesures préventives Consulter la TRP afin d effectuer le dépistage à l aide de tests adaptés et de grilles d observation. Déterminer les raisons de perte de mobilité chez l usager. Consulter un professionnel, utiliser le formulaire de dépistage des problématiques de santé : SOI-33, évaluation en ergothérapie, etc. Apprendre à l usager à se déplacer de façon sécuritaire (faire un plan d apprentissage si nécessaire). Mettre à la disposition de l usager un fauteuil ou une chaise sécuritaire avec des appuie-bras stables et d une hauteur adéquate. Placer les objets couramment utilisés à la bonne hauteur. Être vigilant face au syndrome d immobilisation lors d une hospitalisation. Passer une ostéodensitométrie lorsque demandée par le médecin. Faire porter un sous-vêtement «protecteur de hanche» au besoin (protège l articulation en cas de chute). Adopter de bonnes habitudes alimentaires. Favoriser l exercice régulièrement. Exemple : marche, programme de renforcement recommandé par les professionnels. «Ensemble pour une meilleure qualité de vie.» 9

10 D. Problématique de chute de pression (hypotension orthostatique) Définition Chute de la tension systolique lors du passage de la position couchée à la position debout. Problématique Cette chute de tension peut s accompagner d étourdissements ou, selon une fréquence moins régulière, d une vision faible ou brouillée, de faiblesse ou même de syncope. Le plus souvent, l hypotension orthostatique est asymptomatique. L hypotension orthostatique est souvent d origine multifactorielle (ex. : l âge, maladies ou effets secondaires de la médication). De nombreux médicaments peuvent également provoquer cette chute de tension. L immobilisation prolongée est aussi une cause fréquente de cette baisse de tension artérielle. Mesures préventives Noter les observations des symptômes (étourdissements, faiblesse au changement de position). Évaluation médicale. Traitement de l hypotension orthostatique par médication. Recommander à l usager de se lever lentement de la position couchée à debout. Sur recommandation du médecin ou de l infirmière, prendre la tension artérielle régulièrement et la noter. Révision régulière de la médication par le médecin. «Ensemble pour une meilleure qualité de vie.» 10

11 E. Médicaments Problématique La polymédicamentation ou les effets secondaires des médicaments sont des facteurs de risques de chutes. Le nombre et le type de médicaments consommés doivent donc être pris en considération dans l évaluation du risque, car il existe un lien démontré entre certains médicaments et les chutes. En effet, certains médicaments sont plus susceptibles de perturber le mouvement, l équilibre, la perception de l environnement et la réaction à ce dernier. Plusieurs médicaments ont des effets secondaires ou des interactions qui augmentent le risque de chutes. Parlez-en au médecin! L Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a publié une liste des médicaments guidant la référence au pharmacien lors d une chute. On peut se référer aux fiches des effets secondaires des médicaments et consulter l infirmière ou le pharmacien. Mesures préventives Prise de conscience par l intervenant de cette problématique particulière. Observer la présence d effets secondaires (étourdissements, somnolence) qui pourraient être la cause des chutes (réf. : formulaire SOI-33 «Dépistage d une problématique de santé») et les noter sur une grille d observation. Informer le médecin si la personne a des antécédents de chutes lors de la révision des médicaments. Certains médicaments pourraient être diminués progressivement selon l évaluation du médecin. Se référer à l infirmière pour valider l information sur les médicaments lorsqu on est dans le doute. «Ensemble pour une meilleure qualité de vie.» 11

12 F. Épilepsie Problématique Il s agit d une condition neurologique qui peut affecter la capacité à se déplacer : épilepsie, syndrome dégénératif, sclérose tubéreuse de Bourneville, etc. De plus, les effets secondaires des médicaments anticonvulsivants peuvent réduire la capacité à marcher, à se relever ou à utiliser les escaliers. Dans certains cas, le contrôle des crises d épilepsie en fréquence et en intensité par des anticonvulsivants limitent considérablement la mobilité de la personne. Il s agit souvent d un choix éprouvant pour la personne, sa famille et son entourage, nécessitant un soutien particulier. Mesures préventives Évaluer les risques de chutes dans le temps, cotations précises et rigoureuses sur les périodes à risque. Documenter les types de crises d épilepsie (SOI-38 ou SOI-03) : dépistage des problématiques de santé. Consulter l infirmière au besoin. Transmettre l information au neurologue. Protéger la personne des blessures éventuelles et demandez à la thérapeute en réadaptation physique de convoquer, au besoin, le comité interdisciplinaire de décision éthique sur une problématique de chute. «Ensemble pour une meilleure qualité de vie.» 12

13 G. Trouble visuel Définition Altérations transitoires ou permanentes de la vue. Problématique Une détérioration visuelle peut accroître le risque de chutes en rendant l usager moins apte à éviter les dangers. Il s agit de : Difficulté à maintenir le focus visuel. Trouble d adaptation à la luminosité. Incapacité à évaluer les distances. Non-voyance. Incapacité à utiliser des lunettes. Cataractes. Mesures préventives Chirurgie de la cataracte. Examen régulier de la vue. Adaptation de l environnement et informer l usager de tout changement. Référer aux spécialistes, au besoin à l Institut Nazareth et Louis-Braille. Utiliser des lunettes fumées à l extérieur. Encourager la personne à porter ses lunettes (plan d apprentissage au besoin). La chirurgie pour les cataractes diminue considérablement les risques de chutes. «Ensemble pour une meilleure qualité de vie.» 13

14 FACTEURS LIÉS À L ENVIRONNEMENT Problématique Les éléments de l environnement physique constituent d importants facteurs de risques. Une analyse détaillée et minutieuse de chacun des éléments suivants doit être réalisée pour chaque usager à risque de chutes. Mesures préventives 1. Habillement - S assurer que les vêtements et les chaussures sont adéquats. - Éliminer les souliers ou pantoufles dont la semelle n est pas antidérapante et dont le support est insuffisant. - S assurer que les lunettes sont en bon état et propres. - Accompagner l usager, au besoin, dans ses déplacements. 2. Éclairage - Identifier les endroits à haut risque et s assurer d un éclairage suffisant de jour comme de nuit. - Installer des veilleuses, au besoin. - Garder les endroits bien éclairés. - Utiliser la lumière pour bien éclairer la chambre et la salle de bain, particulièrement la nuit, lors des déplacements. 3. Planchers - S assurer que les planchers sont secs, antidérapants, sans reflets, sans bris de revêtement, sans objets encombrants. - Les seuils de portes doivent être absents ou adaptés avec un «biseau». - Éliminer les petits tapis. 4. Escaliers - Fixer solidement deux mains courantes. - Accompagner la personne, au besoin. - Faire des rappels verbaux ou visuels régulièrement à la personne. - S assurer que les marches sont antidérapantes et de hauteurs régulières. - Installer des bandes antidérapantes sur les marches. «Ensemble pour une meilleure qualité de vie.» 14

15 5. Lit d hôpital et lit régulier - S assurer que les freins sont appliqués, les manivelles en retrait, les ridelles sont fixées solidement. - Placer le lit en position basse pour les usagers qui circulent, les pieds doivent toucher le plancher et les hanches doivent être à 90 o. - S assurer de suivre la politique sur les mesures de contrôle des SRSOR lorsqu on remonte les ridelles pour un usager (autorisation requise si l usager est ambulant) et dans ce cas, s assurer que les risques de piégeages sont éliminés (se référer aux services techniques, au besoin). - Lit régulier : s assurer que la hauteur du lit est adéquate, que le matelas n est pas trop mou et que les aides techniques nécessaires sont utilisées (ex. : appui au lit, pôle plancher et plafond). 6. Fauteuil - Utiliser une chaise ou un fauteuil qui permet à l usager de s asseoir et de se relever facilement. Éviter les fauteuils bas et moelleux. - S assurer que la hauteur du siège est adéquate pour la personne (pieds touchant au sol). - S assurer que les accoudoirs sont présents et assez larges (chaise capitaine pour la table de cuisine). - Au besoin, se référer à la TRP. Les risques de chutes sont élevés lorsque les chaises, les toilettes ou le lit ne sont pas à la bonne hauteur. 7. Fauteuil roulant et aides techniques à la mobilité - Doit être muni de freins efficaces. - Doit être en bon état de fonctionnement (se référer à l ergothérapeute, au besoin). - S assurer que les appuie-pieds sont relevés lors des transferts. - S assurer d appliquer les freins lors des transferts. - Signaler toute défectuosité dans les plus brefs délais. «Ensemble pour une meilleure qualité de vie.» 15

16 8. Ameublement - Éviter l encombrement. - Disposer les meubles en fonction du handicap ou des besoins spécifiques de l usager, si possible. Exemple : chaise à l entrée pour mettre et enlever ses bottes. - Dégager les espaces encombrés pour faciliter l utilisation d une marchette. - Disposer les objets à portée de main pour éviter de se pencher (tablette dans la garde-robe, table de chevet assez haute). 9. Salle de bain - Enseigner à l usager l utilisation de l équipement (barre d appui, tapis antidérapant, banc de bain, siège des toilettes surélevé). - S assurer que le fond du bain est antidérapant. - Utiliser un tapis antidérapant à la sortie du bain. - Au besoin, disposer d une chaise pour s essuyer et s habiller. - Signaler tout équipement défectueux aux services techniques. «Ensemble pour une meilleure qualité de vie.» 16

17 Définition MESURES DE CONTRÔLE Une mesure de contrôle consiste à empêcher ou à limiter la liberté de mouvement d une personne en utilisant la force humaine, un moyen mécanique ou en la privant d un moyen qu elle utilise pour pallier un handicap. Des études démontrent que l application des mesures de contrôle augmente de façon significative les risques de chutes chez la personne. Les contentions physiques sont parfois utilisées pour prévenir les chutes ou les troubles du comportement dans le cadre de la politique sur les mesures de contrôle. Il est démontré que l utilisation des contentions ne réduit en rien la fréquence des chutes puisque les usagers peuvent chuter même en étant conventionnés. De plus, elles peuvent entraîner des conséquences telles que la détérioration de l état général, l agitation, la perte d autonomie et même la mort. Par conséquent, les contentions ne doivent être considérées qu en dernier recours, sur une courte durée, lors de situations très précises et sous surveillance étroite, avec l autorisation de la DSPQR et le consentement de la personne. Dans toutes les situations où un risque de chutes est présent et où on envisage l utilisation de contention, l intervenant doit : Utiliser d autres méthodes alternatives telles que les systèmes infrarouges ou d avertissements sonores sans fil en collaboration avec l ergothérapeute ou la TRP. Voir à réorganiser l environnement physique et humain. Offrir le soutien requis et une vigilance rapprochée. Respecter en tout temps le protocole sur les mesures de contrôle des SRSOR dans l esprit de la loi et des droits des usagers et si nécessaire, présenter une demande d autorisation (PRO-72) au comité sur les mesures de contrôle des SRSOR. Convoquer le comité interdisciplinaire pour le processus de décision éthique sur une problématique de chute. «Ensemble pour une meilleure qualité de vie.» 17

18 PROCESSUS DE DÉCISION ÉTHIQUE SUR UNE PROBLÉMATIQUE COMPLEXE DE CHUTE Ce processus doit être suivi avant de demander un avis au comité d éthique de l établissement. Cet avis peut être demandé par toute personne qui en ressent le besoin. Le formulaire est disponible sur intranet. Afin de favoriser une réflexion commune sur certaines situations complexes de risques de chutes, un processus de décision éthique apparaît essentiel en raison, entre autres, de la vulnérabilité de la clientèle. Cette réflexion réalisée à l intérieur d un comité interdisciplinaire incluant l usager et sa famille ou son représentant légal a pour but de s assurer de la meilleure décision à prendre en considérant l ensemble des enjeux, dont la qualité de vie de la personne. Quel est notre rôle et nos responsabilités face à une personne à risque de chutes? Quels sont les moyens dont on dispose? Quelles sont les valeurs en cause? Les enjeux impliqués? L inquiétude créée par une réalité à laquelle il faut faire face (risques de chutes) ne doit pas être synonyme d improvisation. Dans un contexte de risques de chutes, le jugement formulé s appuiera sur une pratique soucieuse de l éthique permettant d éviter les choix impulsifs. Il faut prendre les meilleures décisions possibles et agir en étant conscient du fait que ces actions ont un impact direct sur la qualité de vie de la personne. Trois clés sont identifiées pour agir au mieux face à une personne qui présente un risque de chutes : Clé n o 1 : Agir avec conscience et prudence Clé n o Clé no 3 : 2 : Faire connaître notre processus décisionnel de façon claire et convaincante Se mobiliser La réalité d une chute ou d un risque élevé de chutes donne au questionnement un caractère unique où les réponses toutes faites ne sont pas possibles. Finalement, une tension peut être observée entre la sécurité d un individu (risque zéro) et son droit à l autonomie. Cette réflexion vise à diminuer cette tension pour en arriver à un consensus et une cohérence qui respectent les valeurs et les droits de l usager tout en favorisant sa qualité de vie. «Ensemble pour une meilleure qualité de vie.» 18

19 CONCLUSION La réussite de notre programme de prévention des chutes dépend de son appropriation par l ensemble des personnes gravitant autour des usagers à risques. C est en travaillant en équipe que nous arriverons à diminuer le nombre de chutes et à éviter du même coup les répercussions négatives sur la qualité de vie de notre clientèle. La promotion d une culture de sécurité, la diffusion de capsules de prévention des chutes et un suivi rigoureux des usagers à risques de chutes constituent des moyens efficaces pour atteindre notre objectif. Notre défi est donc de tenir vivant notre programme en tenant différentes activités chaque année sur la prévention des chutes. Il faudra aussi en assurer la mise à jour, tous les trois ans, afin de suivre l évolution des meilleures pratiques dans le domaine. Ensemble pour une meilleure qualité de vie! «Ensemble pour une meilleure qualité de vie.» 19

20 BIBLIOGRAPHIE CHEVALIER Pierre, Recommandations de bonnes pratiques : prévention des chutes chez les personnes âgées (synthèse de la mise à jour, mars 2008), supplément au n o 254 de la revue de la médecine générale. NHMRC (National Health and Medical Research Council - Australia) - Falls and the older person Series on Clinical Management Problems in the Elderly 1993; 6 : Programme de prévention des chutes pour la clientèle en hébergement, CSSS Richelieu-Yamaska, août RICHARD Marie-Claude, Danielle MALTAIS, Le vieillissement des personnes présentant une déficience intellectuelle, bref rapport, LAREPPS/UQAM, juillet Liste des documents et outils cliniques disponibles sur intranet dans l onglet : «Ensemble pour une meilleure qualité de vie.» 20

21 ANNEXES DSPQR/Formulaires/Prévention des chutes. Formulaire PRO-111 : Grille d aide au dépistage des risques de chutes. «Ensemble pour une meilleure qualité de vie.» 21

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