Scènes de musiques actuelles Quels équilibres budgétaires pour les lieux de petite et moyenne jauges?

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1 CNV info LA LETTRE D INFORMATION DU CENTRE NATIONAL DE LA CHANSON DES VARIÉTÉS ET DU JAZZ N 35 AVRIL 2014 ZOOM Festival OFF d Avignon Comment le CNV soutient les spectacles DOSSIER Scènes de musiques actuelles Quels équilibres budgétaires pour les lieux de petite et moyenne jauges? ACTU Prix de l Entrepreneur de Spectacles en Languedoc-Roussillon Le CNV et les conventions en régions PORTRAIT Emmanuelle CUTTITTA Cheffe de projet Musiques Actuelles de la communauté d agglomération du Val-de-Fensch

2 Le CNV info est une publication du Centre national de la chanson des variétés et du jazz Avril 2014 Directeur de la publication Jacques RENARD Coordination Corinne BRET Rédaction L équipe du CNV Conception et réalisation Impression SOPEDI Photos Couverture : Shutterstockphotos Jacques RENARD : Véronique GUILLIEN Guy MARSEGERRA : C.M CNV 9 boulevard des Batignolles PARIS T : F : E : info@cnv.fr Tirage : exemplaires Abonnement gratuit : communication@cnv.fr ISSN Établissement Public Industriel et Commercial sous tutelle du Ministère de la Culture et de la Communication. Document certifié PEFC 2 CNV Info N 35 - Avril 2014

3 EDITO JACQUES RENARD GUY MARSEGUERRA Sur le plan institutionnel, l année 2014 apparaît d ores et déjà fournie en évènements, et même riche en rebondissements. Tout d abord, ce n est qu en février que le CA du CNV, réuni en session extraordinaire, a voté le Budget Initial Il l avait précédemment rejeté par deux fois, en décembre 2013 puis en janvier décision sinon sans précédent, à tout le moins très inhabituelle - pour manifester son opposition déterminée à la fixation, en Loi de Finance Initiale (LFI) du plafond de la taxe sur les spectacles à 24M, au lieu de 27M en Auparavant, une délégation du CA avait été reçue par Aurélie FILIPPETTI, Ministre de la Culture et de la Communication, pour lui faire part de sa volonté réitérée de demander en LFR (Loi de Finances Rectificative) une revalorisation de ce plafond. Les instances du CNV restent bien sûr très attentives à cette question décisive, qui ne trouvera, hélas, d issue positive qu en fin d année, si tant est que ce plafond soit en définitive relevé. Il y va en fait du devenir du CNV, qui ne peut durablement poursuivre ses missions avec cette épée de Damoclès posée sur sa tête. Ensuite, et peut-on dire à l inverse, tant l annonce est en elle-même porteuse d espoirs et vaut aussi reconnaissance de la stabilité et de la qualité du travail de l établissement, la même Ministre a signifié que le CNV sera réformé pour «accompagner l ensemble de la filière musicale», et «devenir le réceptacle du financement dédié à la musique». Il s agirait donc d un CNV étendu et transformé, reprenant en quelque sorte le flambeau de l ex-projet de CNM (Centre National de la Musique), mais dans une configuration différente. Les professionnels, ceux du spectacle vivant musical et de variétés, mais aussi beaucoup d entre eux dans la musique enregistrée, ont manifesté leur intérêt ou salué l initiative. Pour avoir plaidé pour l extension du champ et des missions de l établissement public existant plutôt que pour la création ex nihilo d un établissement nouveau, nous ne pouvons aussi que nous réjouir, même si l on sait que de nombreux problèmes d importance se posent. Quels seront l origine, la nature, le montant de la ressource nouvelle, dont l existence est à l évidence la condition de la réforme? Quelle sera la gouvernance du CNV futur? Quel sera son périmètre? Comment définit-on les besoins, et faut-il concevoir de nouvelles modalités d aide par rapport à celles imaginées il y a deux ans? Quels seront le calendrier, la méthode de travail? Au moment où ces lignes sont écrites, ce sont autant de questions cruciales qui doivent être encore résolues. On le voit, la situation est contradictoire : menace d étouffement de l institution d un côté, perspective heureuse de sa métamorphose au service de toutes les forces vives de la musique et des variétés de l autre. Quoiqu il advienne, le CNV sera à n en pas douter au centre du jeu, au cœur de bien des préoccupations dans les semaines et les mois à venir. Le dossier de cette Lettre Info est consacré à l économie des scènes de musiques actuelles, à la suite de l étude que vient de mener le CNV, et qui a rassemblé des données auprès de 74 lieux. Ces salles jouent en effet un rôle primordial dans le paysage des musiques actuelles, dans la découverte et le développement de nouveaux talents, dans l accomplissement des missions de diffusion et d action culturelle dévolues au service public. Là aussi, et au-delà de la multiplicité des informations rassemblées qui seront certainement très utiles aux professionnels, la réalité du secteur apparaît, avec ses difficultés constantes que les responsables des lieux tentent au quotidien de gérer au mieux, avec l énergie et la compétence dont ils savent faire preuve. Oui, les charges de structures progressent plus vite que les ressources, publiques ou propres. Oui, l économie de la diffusion est en voie de fragilisation. Oui, l équilibre budgétaire des lieux est de plus en plus précaire. C est bien pourquoi la création d une ressource nouvelle, dont bénéficierait le CNV nouveau qui reste à construire, serait plus que bienvenue : l étude illustre à sa façon l opportunité renouvelée d une impulsion nouvelle de l Etat. Et c est bien pourquoi aussi les instances du CNV et son équipe se disent prêtes, comme c est au demeurant leur devoir : prêtes à remplir les missions nouvelles qui leur seraient assignées, parce qu elles connaissent les besoins croissants et urgents des entreprises de spectacles, producteurs, diffuseurs, exploitants, et d autant plus disponibles à cette fin que les moyens financiers susceptibles d être mobilisés en faveur de la musique et des variétés, dans le contexte ô combien difficile des finances publiques, s avèreront à la mesure de l ambition et de la volonté politique exprimée par cette annonce. Guy Marseguerra Président Jacques Renard Directeur CNV Info N 35 - Avril

4 ZOOM LE CNV ACCOMPAGNE LES SPECTACLES PRÉSENTÉS DANS LE CADRE D AVIGNON OFF Chaque début de juillet, de nombreux producteurs et compagnies s apprêtent à se lancer dans «le plus grand théâtre du monde» : le festival off d Avignon. La difficulté à trouver sa place dans cette programmation aux spectacles n empêche néanmoins pas les entrepreneurs de prendre le risque, car pour certains projets, être vu en Avignon reste un accélérateur de diffusion. Le CNV via sa commission 4/5 peut soutenir ces initiatives, et vous propose un état des lieux. BP productions et F2 F MUSIC présentent LES SPECTACLES PRÉSENTÉS EN AVIGNON ET LE CNV QUELS SONT LES DOSSIERS ÉLIGIBLES? Auteur-compositeur des chansons : Jeanne PLANTE Auteur des textes parlés : Laurent MADIOT BP Productions Photo & artwork : Marylène Eytier A l analyse du catalogue d Avignon Off, on trouve près de 10% de projets musicaux, et au moins 20 % de spectacles d humour et de spectacles chantés théâtralisés, entrant directement dans le champ du CNV. Pour les instances du CNV, la nécessité d aider les producteurs de spectacles de variétés et de musiques actuelles à montrer leurs artistes et projets dans un contexte initialement consacré exclusivement au théâtre n est plus à démontrer. Les programmateurs présents sur ce marché qui reste, en termes de spectacle vivant, le plus important de l Hexagone représentent en effet les réseaux généralistes et pluridisciplinaires ouverts aux projets musicaux et d humour. LE PROGRAMME DE SOUTIEN «AIDE À LA PRODUCTION» (COMMISSION 4/5) Toute structure titulaire d une licence d entrepreneur de spectacle et portant un spectacle entrant dans le champ de la taxe sur les spectacles de variété peut solliciter le programme «Aide à la production», dès lors qu elle est à jour du paiement de sa taxe et affiliée depuis plus d une année au CNV. Les dossiers sont à déposer 4 semaines avant la tenue de la commission, soit, en vue de préparer «Avignon Off» 2014, le 11 mars (pour la commission du 8 avril), le 15 avril (pour la commission du 13 mai) ou le 20 mai (pour la commission du 17 juin). Ensuite, à chaque dossier, sont questionnées la stratégie, la communication envisagée, la pertinence du lieu ou de l horaire. Les demandes de soutien à des spectacles en création sont généralement privilégiées par la commission, qui prend également en compte les dates de résidence, de préproduction ou de répétition. CONTACT & RENSEIGNEMENTS Mary VERCAUTEREN RESPONSABLE ACTIVITÉS DE PRODUCTION T : E : mary.vercauteren@cnv.fr W : La commission 4/5 du CNV, via son programme de soutien «Aide à la production» qui se tient tous les mois, est particulièrement consciente de la nécessité d accompagner dans leur prise de risque les compagnies et les producteurs qui se lancent dans une exploitation «Avignon Off». L année passée, les membres de la commission ont étudié une trentaine de demandes de soutien à des productions avignonnaises pour en soutenir les deux tiers, dont un peu plus de la moitié de spectacles d humour. QUELS SONT LES PROJETS AIDÉS? De la chanson théâtralisée, des projets à la lisière du théâtre de la musique et de la danse, des one (wo)ma(e)n shows De Tonycello (Théâte Alicante) à Jeanne Plante (F2F Music), en passant par Didier Super (20h40 productions) et Cédric Chartier (Ma Fabrique Evenement), ou Arnaud Ducret (Little Bros) et L Etonnant Monsieur Ducci (Boni and prod), les spectacles accompagnés par la commission 45 lors de leurs parcours avignonnais 2013 sont à l image de la diversité à la fois structurelle et esthétique des projets et entrepreneurs qui font le CNV. 4 CNV Info N 35 - Avril 2014

5 BRÈVES LE MANAGEMENT RESPONSABLE DU SPECTACLE Comment intégrer les principes de développement durable à son activité? L irma (centre d information et de ressources pour les musiques actuelles) a publié en début d année un nouveau guide dans sa collection «Les pratiques des métiers de la musique» : Le management responsable du spectacle. A l heure où les enjeux environnementaux, les démarches de développement durable deviennent pour les associations, les entreprises ou les collectivités productrices de spectacles, un critère de valorisation auprès de leur public et de leurs partenaires, cet ouvrage est le premier à traiter de l intégration des principes de développement durable à destination des professionnels du spectacle, de la culture et de l évènementiel. Ce guide, basé sur les exigences de la norme ISO «Management responsable appliqué à l activité évènementielle» est illustré de témoignages de professionnels de la culture et a pour objectif de donner des éléments méthodologiques pour structurer un projet et le faire évoluer vers de nouvelles pratiques. «Le management responsable du spectacle, comment intégrer les principes de développement durable à son activité» Auteur : Jean-Claude HERRY, consultant et formateur pour les entreprises, les associations et les collectivités dans leurs démarches de responsabilité sociétale Editions irma collection «les pratiques des métiers de la musique» 160 pages Disponible à la librairie de l irma ou sur la boutique en ligne 22 rue Soleillet Paris Cedex20 T : E : editions@irma.asso.fr LE VRAIBILLET.FR Dans le cadre de la lutte contre les pratiques spéculatives et les abus liés au second marché de la billetterie, le Prodiss (Syndicat national des producteurs, diffuseurs, et salles de spectacles) lance le portail en ligne «levraibillet.fr». Ce site internet s adresse d abord au grand public, il a pour objectif d informer sur le vrai prix du billet de concert que le consommateur s apprête à acheter sur internet notamment. La plateforme permet à n importe quel entrepreneur d y faire figurer ses spectacles afin d informer le consommateur du prix réel du billet. CONTACT & RENSEIGNEMENTS Prodiss - Aline RENET 23, Boulevard des Capucines, PARIS T : E : inforbilletterie@prodiss.org UN DISPOSITIF D APPUI AUX TRÈS PETITES ENTREPRISES La CPNEF-SV, l Afdas, le Ministère de la Culture et le Groupe Audiens ont créé un dispositif d appui aux très petites entreprises du spectacle vivant qui souhaitent se développer. Le DA TPE-SV apportera une expertise en organisation du travail, management, ressources humaines et en gestion économique et financière. PLUS D INFO SUR : CNV Info N 35 - Avril

6 6 CNV Info N 35 - Avril 2014

7 DOSSIER SCÈNES DE MUSIQUES ACTUELLES QUELS ÉQUILIBRES BUDGÉTAIRES POUR LES LIEUX DE PETITE ET MOYENNE JAUGES 1? DONNÉES Sans avoir la prétention de réaliser une étude approfondie de la situation économique des lieux de musiques actuelles, ces indicateurs, extraits des données mises à la disposition du CNV par ses affiliés, sont présentés ici pour alimenter la réflexion et apporter des éléments de réponse à de nombreuses questions. Quel est le budget moyen de ce type de lieu? Quelles particularités économiques peut-on observer dans la diversité de ces structures? Quelles sont les différentes ressources de ces salles de spectacles? Comment évoluent leurs charges et leurs produits? Quelles parts représentent les activités de diffusion? Enfin, quels sont les apports de chacun des partenaires (l Etat et les Collectivités Territoriales en particulier)? Quelques propos recueillis lors de la table ronde «économie(s) des scènes de musiques actuelles» organisée dans le cadre de Rencontres & Débats des Trans Musicales de Rennes 2013, illustrent cette publication. CHAMP, ÉCHANTILLON, TYPOLOGIE Suite à l étude réalisée sur l économie d une date 2, c est le budget global des structures gestionnaires de lieux de diffusion spécialisés «musiques actuelles» qui est scruté, à partir d un échantillon représentatif de lieux de petite et moyenne jauge. Les données ont été collectées auprès de 74 lieux lors du dépôt des dossiers de demande d aide à la diffusion (commission 7, «Aide à l activité des salles» du CNV) de 2010 à Ces budgets ainsi que les indicateurs de diffusion (nombre de représentations, fréquentation, prix moyen du billet) ont été analysés puis croisés avec d autres informations disponibles au CNV 3 et celles issues de la Direction Générale de la Création Artistique du Ministère de la Culture et de la Communication (MCC). Tous ces lieux de diffusion sont spécialisés : leur programmation est presque exclusivement (+de 80%) composée de concerts de musiques actuelles. Leur jauge se situe entre 100 et places. 59% des lieux sont labélisés SMAC 4 ou en cours de labellisation. Un tiers porte également une activité festivalière, de plus ou moins grande importance vis-à-vis de l activité de diffusion du lieu 5. 88% des exploitants de ces lieux sont des structures associatives. Face à leur grande diversité et pour une meilleure compréhension des chiffres, il a été retenu, comme dans l étude précédente 6, une typologie des lieux basée sur 3 critères : la jauge maximale utilisée, le montant des recettes annuelles de billetterie et le contexte géographique. 4 catégories ont été ainsi été définies au sein desquelles se répartissent, comme suit, les 74 lieux étudiés. A noter que les salles parisiennes, ayant une économie particulière, ne sont pas représentées dans cet échantillon. 1/ Jauge comprise entre 100 et places. 2/ Etudes publiées : en 2010 par le RIF «Les concerts de musiques actuelles en Ile-de-France en 2008 et 2009», en 2012 par le CNV «La diffusion dans les lieux de musiques actuelles de petite et moyenne jauges en France» et en 2014 par la FEDELIMA, le SMA et le RIF «La diffusion musicale des artistes professionnels dans les lieux de musiques actuelles en 2011». 3/ Sources d informations liées à la déclaration de la taxe fiscale sur les spectacles et à l affiliation des structures au CNV. 4/ En 2014, 86 structures sont labellisées ou en cours de labellisation par le MCC et 51 de ces structures font partie de l échantillon de cette étude. 5/ Si l activité festivalière est plus importante en poids budgétaire que celle du lieu et qu il n était pas possible de dissocier spécifiquement le budget du lieu alors les structures n ont pas été retenues dans l échantillon de cette étude. 6/«La diffusion dans les lieux de musiques actuelles de petite et moyenne jauges en France», CNV info N 29, Juin CNV Info N 35 - Avril

8 DOSSIER 14 grandes scènes : Elles possèdent une jauge comprise entre 600 et places et ont des recettes de billetterie annuelles supérieures à Elles se situent dans les grandes ou moyennes agglomérations 7. Plus des trois quarts de ces lieux disposent de deux espaces scéniques, une grande salle et un club. 31 salles de jauges moyennes : Elles ont une jauge comprise entre 300 et 600 places et jusqu à 900 places pour celles qui ont des recettes annuelles de billetterie inférieures à Moins d un tiers de ces lieux possèdent un club et ils se situent dans des agglomérations de toutes tailles. 19 lieux de petite capacité : Ce sont des lieux avec un seul espace scénique dont la jauge est inférieure à 300 places dont les recettes annuelles de billetterie ne dépassent pas par an. Dans cette catégorie, on trouve, pour moitié, les clubs de jazz. 10 lieux en milieu rural : La présence du lieu dans une zone rurale suffit pour le classifier dans cette catégorie, c est un critère exclusif. En dehors d un lieu atypique, les lieux ruraux possèdent tous une jauge inférieure à 600 places et des recettes annuelles de billetterie inférieures à LA RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES 74 LIEUX ÉTUDIÉS LÉGENDES 14 grandes scènes soit 19% de l échantillon 31 salles de jauge moyenne soit 42% de l échantillon 19 salles de petite capacité soit 26% de l échantillon 10 lieux en milieu rural soit 13% de l échantillon Carte réalisée avec Cartes & Données - Articque En 2012, les 74 lieux comptabilisent au total représentations payantes, soit 6% de la diffusion nationale 8 pour près de entrées, soit 3% de la fréquentation nationale. On observe, en moyenne, 37 concerts par an et par lieu avec une activité de diffusion plus soutenue de 49 concerts pour les grandes scènes et moins dense, 24 représentations, pour les lieux en milieu rural. La fréquentation moyenne frôle les spectateurs par an et par lieu. Elle varie selon le type de lieu, entre entrées pour les grandes scènes et entrées pour les lieux de petite capacité. De 2010 à 2012, on observe une stabilité du nombre total de représentations et de la fréquentation totale. 7/ Agglomération de plus de habitants. 8/ «Les Chiffres de la diffusion 2012, CNV, septembre 2013» 8 CNV Info N 35 - Avril 2014

9 DOSSIER LES PRODUITS DES LIEUX La moyenne totale des produits des 74 lieux étudiés s élève à 871K, la médiane étant de 709K. En fonction du type de lieu, la moyenne des produits est : pour les grandes scènes de 1,6M, pour les salles de jauge moyenne de 880K, pour les lieux de petite capacité de 517K et de 302K pour les lieux en milieu rural. On note, de 2010 à 2012, une évolution du total des produits de +4%. BILLETERIE ET AUTRES RECETTES LIÉES À LA DIFFUSION AUTRES RECETTES 21 % PARTENARIATS & MÉCÉNAT AUTRES AIDES (CNV & ORGANISME PRO.) 2 % 3 % 1 % SUBVENTIONS DE L EUROPE 13 % 10 % RÉPARTITION DES PRODUITS DES LIEUX EN % SUBVENTION DU MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION AUTRES SUBVENTIONS DE L ÉTAT 9 % SUBVENTIONS DES RÉGIONS 6 % SUBVENTIONS DES DÉPARTEMENTS 33 % SUBVENTIONS DES VILLES ET DES ÉTABLISSEMENT PUBLICS DE COOPÉRATION INTERCOMMUNALE (EPCI). Les produits se répartissent en trois grandes catégories : les subventions publiques qui regroupent les subventions de l Etat, des différentes collectivités territoriales et de l Europe : elles représentent 61% du financement total des 74 lieux étudiés. Les recettes propres liées à la diffusion de spectacles sont constituées principalement des recettes de billetterie et de bar. Elles correspondent à 21% de l ensemble des produits. D autres ressources viennent compléter ces produits : les recettes liées aux activités annexes des structures (soit 13% du total des produits) et les aides des organismes professionnels ainsi que les apports des partenaires, sponsors ou mécènes (soit 5% du total des produits). Cette répartition des produits en 2012 est semblable à celle obtenue en 2010 pour le même échantillon de lieux. Il n y a pas de modification fondamentale du «poids» de chaque source de financement au cours de cette période. Selon le type de lieu, on remarque quelques différences dans la structure des financements. Les grandes scènes ont des recettes liées à la diffusion plus fortes en proportion, soit 32%, contre 10% à 18% pour les autres catégories de lieux. Les subventions publiques de l Etat et des collectivités territoriales représentent, quel que soit le type de lieu (de 55% pour les grandes scènes à 62% pour les lieux de petite capacité), plus de la moitié des ressources de ces structures. EVOLUTION DU TOTAL DES PRODUITS DE 2010 À 2012 DE 4% SUBVENTIONS DE L ÉTAT (12% des produits) Stabilité avec de 10% des subventions du MCC et de 34% des autres aides de l Etat. SUBVENTIONS DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES (48% des produits) de 4% avec de 6 % pour les subventions des régions et de 3% pour les subventions des Départements, des Villes et Etablissements Publics de Coopération Intercommunale. AUTRES FINANCEMENTS (5% des produits) de 5% avec de 67% des apports en mécénat et en partenariat-sponsoring LES RECETTES PROPRES (21% des produits) de 2% avec de 7% des recettes de billetterie CNV Info N 35 - Avril

10 DOSSIER «La Ministre de la Culture et de la communication, Aurélie FILIPPETTI a mis en œuvre et conforté le plan SMAC, annoncé par Frédéric MITTE- RAND au Printemps de Bourges Pour la période , ce plan a permis de mobiliser 1,9M. L objectif est de labelliser environ 100 SMAC qui bénéficieront d un soutien minimum de , ce qui représente 20% des financements publics de ces équipements». LES SUBVENTIONS DE L ETAT Ces subventions représentent 12% du total des produits et elles sont issues, en majorité, du Ministère de la Culture et de la Communication. Une moindre part provient d autres ministères comme celui du Travail, de l Emploi et de la Formation professionnelle (aides à l emploi). Les subventions du Ministère de la Culture et de la Communication 9 représentent 10% du total des produits des 74 structures. Elles s élèvent en moyenne à 85K avec une médiane à 75K. Les aides du MCC sont d un montant plus faible, en moyenne pour les petits lieux et pour les lieux en milieu rural mais elles représentent une part plus importante de leurs produits soit respectivement 11% et 16% des produits. Cette part est plus faible pour les grandes scènes (9%) et pour les salles de jauge moyenne (10%). ANDRÉ CAYOT, DGCA, MCC «Le festival Panoramas s autofinance à plus de 80% mais, pour autant, les aides des collectivités restent essentielles pour garantir, par exemple : un prix d entrée acceptable, des actions de prévention, l accessibilité Le financement des collectivités est primordial mais il est souvent beaucoup plus faible sur des territoires sans métropole. C est pour cette raison que le soutien de tous les partenaires financiers est d autant plus crucial qu il s effectue dans un souci d équité territoriale». EDDY PIERRES, association Wart,Morlaix De 2010 à 2012, les subventions du Ministère de la Culture et de la Communication ont progressé de 10%. 40 lieux, soit plus de la moitié de l échantillon, ont bénéficié d une augmentation de leur subvention, 16 ont obtenu un maintien et 18 ont connu une baisse. Les subventions des autres ministères ont globalement diminué de 34%, cette variation est essentiellement due au non renouvellement des aides à l emploi. En combinant ces deux effets, on obtient une stabilité de l aide financière totale attribuée par l Etat à l ensemble des lieux étudiés. PART DES SUBVENTIONS DE L ETAT DANS LE TOTAL DES PRODUITS DES LIEUX EN % 3% 15 % 10 % 2% 1% 3% 3% LÉGENDES Autres subventions Subventions MCC 5 % 0 % 10% 9% 10% 11% 16% TOTAL LES GRANDES SCÈNES LES SALLES DE JAUGE MOYENNE LES LIEUX DE PETITE CAPACITÉ LES LIEUX EN MILIEU RURAL 9/ Les aides du MCC au réseau des SMAC en 2011 étaient de 8,4M «Repères n 8 : Les principaux réseaux et programmes financés par le ministère de la culture (création artistique)» disponible sur le site 10 CNV Info N 35 - Avril 2014

11 DOSSIER LES SUBVENTIONS DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES Ces subventions sont issues des Régions, Départements, Villes et les Etablissements Publics de Coopération Intercommunale. Globalement, elles représentent, en 2012, 48% de la totalité des produits des lieux soit 33% pour les Villes et Etablissements Publics de Coopération Intercommunale, 9% pour les Régions et 6% pour les Départements. Cette répartition varie légèrement selon le type de lieu passant de 45% des produits pour les grandes scènes à 51% pour les salles de jauge moyenne mais il reste très significatif, quel que soit le type de lieu. A de rares exceptions près, tous les lieux étudiés bénéficient de subventions provenant de chacune des collectivités territoriales. La moyenne totale par structure de ces subventions s élève à 418K et varie de 139K (pour les lieux en milieu rural) à 794K (pour les grandes scènes). La répartition de ces subventions des différentes collectivités varie également selon le type de lieu. Pour les grandes scènes et les salles de jauge moyenne, la part des Villes et des Etablissements Publics de Coopération Intercommunale est plus importante, représentant respectivement 34% et 37% des produits. Pour ces deux catégories de lieux, la part cumulée des Régions et des Départements s élève à 11% et 14%. S agissant des lieux de petite capacité et des lieux en milieu rural, la part cumulée des Régions et des Départements représente une part plus importante avec respectivement 22% et 37% du total des produits. L apport des Villes et des Etablissements Publics de Coopération Intercommunale y est moindre, pour les lieux en milieu rural (9%), mais reste significatif pour les salles de petite capacité puisqu il correspond à un quart de leurs produits. PART DES SUBVENTIONS DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES DANS LE TOTAL DES PRODUITS DES LIEUX EN % 50 % 40 % 9% 30 % 33% 34% 37% 25% 14% 20 % 10 % 0 % 10% 6% 3% 7% 9% 8% 7% 12% 23% TOTAL LES GRANDES SCÈNES LES SALLES DE JAUGE MOYENNE LES LIEUX DE PETITE CAPACITÉ LES LIEUX EN MILIEU RURAL LÉGENDES Subventions des Villes et des EPCI Subventions des Départements Subventions des Régions De 2010 à 2012, les subventions des collectivités territoriales ont progressé de 4%. La plus forte augmentation (6%) provient de l aide des Régions. Pour les Villes et Etablissements Publics de Coopération Intercommunale ainsi que pour les Départements, une augmentation de 3% de leurs subventions est aussi observée. Plus de la moitié des lieux de l échantillon ont connu une hausse de leurs subventions de 2010 à 2012, quelle que soit la collectivité considérée. Pour les lieux qui ont subi une baisse du montant de leurs subventions, elle provient plus fréquemment des Départements et des Villes. «On voit bien que les Régions jouent vraiment leur rôle en matière d aménagement du territoire, il y a une forme de solidarité territoriale. En Bretagne, on soutient davantage les projets des territoires ruraux qui ne peuvent bénéficier d un apport financier conséquent de la part de leur collectivité locale de proximité». MAÏWENN FURIC, Région Bretagne «Je milite pour une reconnaissance économique des projets artistiques. Outre le soutien des services culturels, il faut que les services économiques des Régions s impliquent plus concrètement dans le développement économique et culturel des territoires». FRANÇOIS DELAUNAY, Le Chabada, Angers CNV Info N 35 - Avril

12 DOSSIER NOMBRE DE LIEUX EN FONCTION DE L ÉVOLUTION DE 2010 À 2012 DES SUBVENTIONS DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES LÉGENDES Lieux en baisse Lieux stables Lieux en hausse SUBVENTIONS RÉGIONS SUBVENTIONS DÉPARTEMENT SUBVENTIONS VILLES & EPCI D AUTRES SOURCES DE FINANCEMENT «On a fait un tour de table avec nos mécènes. Leur cible est vraiment cette relation au territoire. Comment les politiques sur la jeunesse et l épanouissement des personnes participent à l attractivité? Contrairement à ce que nous pouvions penser, c est l action culturelle qui intéresse nos partenaires!» ANNE BURLOT-THOMAS, Musiques au Pays de Lorient En 2012, 0,6% des produits des lieux provient de subventions européennes (68K en moyenne pour 6 lieux aidés). Un très faible apport qui concerne le plus souvent des lieux situés à proximité des frontières, zones propices à la réalisation de projets éligibles aux programmes européens. L évolution au cours des 3 années de l étude indique que le nombre de lieux aidés a augmenté ainsi que le montant total des aides mais les subventions européennes restent très marginales et peu significatives dans les recettes totales des lieux. Le mécénat et le partenariat (sponsoring) comptent pour une part également assez faible (2%) dans les produits des lieux en 2012, quelle que soit leur catégorie. Cependant, ces financements concernent beaucoup plus de structures. 77% des lieux, soit 57 structures de l échantillon, ont obtenu des recettes de partenariat ou de mécénat. Les trois quarts de ces financements sont constitués de partenariat ou de sponsoring et, pour un quart, de soutien en mécénat. On observe entre 2010 et 2012, une progression de 24% du nombre de structures bénéficiaires de ce financement privé dont l enveloppe financière totale augmente de 67%, imputable à la forte croissance du partenariat. Le développement de ce type de soutien aux lieux devrait pouvoir s observer plus précisément dans les années à venir 10. L aide des organismes professionnels correspond en majeure partie au soutien du CNV 11 et représente 3% des recettes totales des lieux. De 2010 à 2012, on note une progression de 5% du total de ces aides, pour une moyenne qui atteint presque 30K par structure en Cette part reste inchangée dans le total des produits (3%) mais selon le type de lieu, elle varie et occupe une place plus significative pour les lieux de petites capacité et les lieux en milieu rural où elle «pèse» entre 6% et 7% des produits. L orientation des aides à la diffusion de la commission 7 du CNV n est certainement pas étrangère à cela. 10/ D après l étude, publiée dans le CNV info N 34 en Janvier 2014, sur les festivals de musiques actuelles en France, les recettes liées au partenariat privé et au mécénat progressent également, soit une hausse de 44% de 2008 à 2012 de ce type de recettes pour les festivals étudiés. 11/ Certes lié au mode de construction de l échantillon basé sur des dossiers aidés par le CNV, mais les apports de la SACEM et d autres organismes professionnels ne sont pas négligeables. 12 CNV Info N 35 - Avril 2014

13 DOSSIER PART DES AIDES DES ORGANISMES PROFESSIONNELS DANS LE TOTAL DES PRODUITS DES LIEUX EN % 7 % 2% 6 % 5 % 4 % 3 % 2 % 1 % 0 % 1% 2% TOTAL 1% 1% LES GRANDES SCÈNES 1% 2% LES SALLES DE JAUGE MOYENNE 3% 3% LES LIEUX DE PETITE CAPACITÉ 6% LES LIEUX EN MILIEU RURAL LÉGENDES Aides autres organismes Aides CNV LES RECETTES PROPRES Couramment appelées «autofinancement», les recettes propres représentent 35% de l ensemble des produits des lieux en Elles sont constituées des recettes de billetterie, de bar et restauration, des produits de location du lieu ainsi que d autres recettes qui peuvent être liées aux activités annexes des structures. La part des recettes propres dans les produits varie, selon le type de lieu, entre 26% pour les lieux en milieu rural, et 40% pour les grandes scènes, en passant par 30% pour les deux autres catégories. Les grandes scènes apparaissent plus autonomes par rapport aux financements publics, grâce notamment à une part plus importante de recettes de billetterie (20% de leurs produits), également en raison des recettes de bar et restauration (8%), mais aussi du fait de la présence de recettes de location (4%). Les produits des activités annexes des structures (adhésions, studios de répétition, ateliers et stages) sont plus fortement présents (15%) dans la catégorie des salles de jauge moyenne, ainsi que dans les lieux de petite capacité (20%). De 2010 à 2012, la part des recettes propres n a pas évolué dans la globalité des ressources. Elle progresse pourtant légèrement en valeur, de 2%, sous l effet de la hausse des recettes de billetterie (+7%). La stabilité du nombre de représentations et de la fréquentation, décrite précédemment, indique que cette augmentation du montant des recettes de billetterie est principalement due à la hausse du prix moyen du billet, qui, de 13 en 2010 passe à 14 en PART DES DIFFÉRENTES RECETTES PROPRES DANS LE TOTAL DES PRODUITS DES LIEUX EN % 8% 30 % 20 % 10 % 0 % 13% 2% 5% 14% TOTAL 4% 8% 20% LES GRANDES SCÈNES 15% 20% 8% 1% 4% 1% 6% 3% 12% 12% 7% LES SALLES DE JAUGES MOYENNE LES LIEUX DE PETITE CAPACITÉ LES LIEUX EN MILIEU RURAL LÉGENDES Autres recettes Location Bar Billetterie CNV Info N 35 - Avril

14 DOSSIER DU CÔTÉ DES CHARGES Trois catégories représentent chacune près d un tiers des charges totales des lieux. Il s agit des charges spécifiquement liées à la diffusion (artistiques, techniques et communication), de la masse salariales des permanents et des autres charges de structure (électricité, entretien, frais administratifs ). Plus précisément, 31% des charges sont liées à la diffusion de concerts 12 dont 21% concernent les charges artistiques, 7% les charges techniques et 3%, la communication. À l exception de la part un peu plus importante des charges techniques pour les grandes scènes et de la part plus lourde des charges artistiques dans les lieux en milieu rural (éléments déjà observés en 2010 dans une précédente étude 13 ), on retrouve une répartition générale des charges pratiquement identique à toutes les catégories de lieux. 34 % 21 % AUTRES CHARGES RÉPARTITION DES CHARGES DES LIEUX EN 2012 MASSE SALARIALE DES PERMANENTS 35 % LES CHARGES ARTISTIQUES % 3 % CHARGES ARTISTIQUES LIÉES À LA DIFFUSION CHARGES TECHNIQUES CHARGES DE COMMUNICATION Elles représentent 182K en moyenne annuelle par lieu, variant de 375K pour les grandes scènes à 184K pour les salles de jauge moyenne et moins de 100K pour les lieux de petite capacité et les lieux en milieu rural. Les charges artistiques représentent 21% du total des charges et elles «pèsent» un peu plus lourd dans la catégorie des lieux en milieu rural (24%) et plus faiblement pour les lieux de petite capacité (18%). S agissant des lieux de grande et moyenne capacité, la part des charges artistiques dans le budget total est respectivement de 22% et 21%. Elles sont composées : en grande partie des contrats artistiques (contrats de cession, d engagement et de coréalisation) soit 16% du budget total des lieux, des charges de transport, d hébergement, de restauration (3%) et de diverses charges (2%), telles que les droits d auteur SACEM, la taxe CNV On note une part plus importante de contrats d engagement dans les lieux de petite capacité, soit 4% des charges, un chiffre qui s explique par la présence des clubs de jazz dans cette catégorie. Les clubs de jazz pratiquent, en effet, plus fréquemment l emploi direct des musiciens. Autre différence entre les types de lieux : la part plus importante des contrats de coréalisation dans le total des charges des grandes scènes (4%), due à la programmation d artistes de forte notoriété. 12 / Hors salaires des permanents affectés à l activité de diffusion. 13/ «La diffusion dans les lieux de musiques actuelles de petite et moyenne jauges en France», CNV info N 29, Juin CNV Info N 34 - Janvier 2014

15 DOSSIER PART DES CHARGES ARTISTIQUES DANS LE BUDGET TOTAL DES LIEUX EN % 20 % 15 % 10 % 2,1% 2% 2,7% 2,5% 0,2% 0,5% 1,5% 0,8% 2,2% 3,7% 1% 2,5% 3,5% 2,4% 1,5% 1,5% 0,4% 2% 1,2% 1,9% 0,4% 1,4% 1,2% 4,4% 0,9% LÉGENDES 5 % 0 % TOTAL 12,3% 12,2% 13,5% 8,4% 15,5% LES GRANDES SCÈNES LES SALLES DE JAUGE MOYENNE LES LIEUX DE PE- TITE CAPACITÉ LES LIEUX EN MILIEU RURAL Autres charges artistiques Restauration Transport Salaires engagement d artistes Charge de co-réalisation/co production Achats de contrats de cession L ensemble des charges artistiques pour les 74 lieux a augmenté de 2010 à 2012 de 11%. La ligne budgétaire des contrats artistiques marque la plus forte progression, soit 12%, essentiellement due à l augmentation du montant total des contrats de cession (+11%) et à la hausse de l enveloppe des coréalisations (+34%). Cette dernière est uniquement présente dans la catégorie des grandes scènes, programmant des artistes de forte audience. Comme le nombre total de représentations ne progresse pas, la hausse globale des dépenses artistiques des lieux semble donc s expliquer par deux phénomènes : l augmentation du montant des contrats artistiques pour les groupes bénéficiant d une certaine notoriété et par le nombre d artistes programmés (plateaux de groupes) plus élevé en moyenne, pour chaque concert. LES CHARGES TECHNIQUES Les charges techniques se répartissent comme suit : les salaires des techniciens, la location de matériels, l achat de prestations techniques et d autres charges telles que les prestations de sécurité ou les frais d assurances. La moyenne par lieu s élève à 57K de charges techniques en 2012 et ces charges représentent un peu plus de 6% du budget total des structures. La part de ces charges s avère plus importante pour les grandes scènes (8%) et plus faible pour les lieux de petite capacité (5%). En termes de répartition, les salaires des techniciens, quel que soit le type de lieu concerné, constituent la part la plus importante de ces charges (entre 4 et 5% des charges totales). Comme souligné précédemment, les charges techniques pour les grandes scènes sont plus importantes en proportion et en valeur. Les frais de location et d achat de prestations techniques sont plus fréquents dans les lieux de grande et moyenne capacité que dans les deux autres catégories de lieux. PART DES CHARGES TECHNIQUES DANS LE BUDGET TOTAL DES LIEUX EN % 6% 4 % 0,8% 1,4% 0,4% 0,8% 0,7% 1,7% 1% 1,5% 0,2% 0,9% 0,3% 0,3% 1,6% 0,3% 0,2% LÉGENDES 2 % 0 % 4,1% 4,7% 3,9% 3,4% 4% TOTAL LES GRANDES SCÈNES LES SALLES DE JAUGE MOYENNE LES LIEUX DE PETITE CAPACITÉ LES LIEUX EN MILIEU RURAL Autres charges techniques Achats de prestations techniques Location de matériel Salaires des techniciens CNV Info N 34 - Janvier

16 DOSSIER «Le fonctionnement des lieux de musiques actuelles en Europe repose sur un modèle d hybridation des ressources avec celles d une économie de la redistribution (soutiens publics, professionnels), celles issues d une économie de marché (production de spectacles, bar ) et puis, n oublions pas, les ressources qui relèvent de la contribution bénévole ou du volontariat. Cette dernière ressource peut représenter dans certains pays (Pays Bas, Danemark) jusqu à un tiers. Elle mérite donc d être quantifiée, valorisée... Outre l affirmation du champ de l économie sociale et solidaire, c est une donne à intégrer plus précisément dans la comptabilité des lieux. Cet apport permet aujourd hui d assurer la viabilité d un modèle économique culturel et social.» Entre 2010 et 2012, les charges techniques progressent de 7%, du fait de l augmentation des frais de location de matériels et des achats de prestations techniques (+18%). Dans le même temps, la part correspondant aux salaires des techniciens reste stable. Autres précisions concernant les charges des structures : les dépenses liées à la communication, soit 3% du total des charges pour une moyenne de 28K par lieu, progressent de 5% de 2010 à 2012, EVOLUTION DU TOTAL DES CHARGES DE 6% Artistiques (21% des charges) de 11% Communication (3% des charges) de 5% la masse salariale des permanents, soit 35% du total des charges pour une moyenne de 305K par lieu, augmente de 8% au cours de la même période. Ces deux postes budgétaires conservent le même poids dans le budget total des 74 structures et varie peu selon les différents types de lieux. Autres charges (34% des charges) de 1% PHILIPPE BERTHELOT, FEDELIMA Techniques (7% des charges) de 7% Masse salariale (35% des charges) de 8% UN ÉQUILIBRE PRÉCAIRE Les différentes sources de produits (subventions et ressources propres) progressent moins rapidement (+4% de 2010 à 2012) que l ensemble des charges des structures (+6% au cours de la même période). On observe que près de la moitié des structures de l échantillon se trouve dans cette situation. Du côté de la diffusion, la hausse plus marquée (+9%) des charges, couplée à une progression plus faible des recettes (+5%), indique que l économie de la diffusion au sein des structures étudiées, semble se fragiliser. Autre aspect de la situation, les subventions publiques ne sont pas spécifiquement fléchées sur l activité de diffusion des lieux et, dans certains cas, elles sont orientées vers d autres missions comme l action culturelle. Sans le maintien ou l augmentation entre 2010 et 2012 de certaines de ces subventions comme cela a été identifié, les exploitants des lieux seraient certainement confrontés à de plus grandes difficultés pour conserver un équilibre budgétaire. Si ce mouvement venait à perdurer ou s amplifier, c est l équilibre économique de nombreuses structures qui serait touché. 16 CNV Info N 34 - Janvier 2014

17 DOSSIER EN BREF, QUELQUES EVOLUTIONS Entre 2010 et 2012 pour l ensemble des 74 lieux étudiés LES RESSOURCES PROPRES ET FINANCEMENTS PUBLICS de 4% Part des différents produits inchangée de 2010 à 2012 avec 2/3 de subventions et d aides et 1/3 de recettes propres. de 4% des financements publics Fortement liée à la de 4% des subventions des collectivités territoriales. Avec l augmentation de 6 % des subventions des Régions et de 3% pour les subventions des Départements, des Villes et Etablissements Publics de Coopération Intercommunale. LES CHARGES DE DIFFUSION ET DE FONCTIONNEMENT de 6% de 11% des charges artistiques essentiellement du fait de la hausse de l enveloppe des contrats de cession (+11%) et de celle des contrats de coréalisation pour les grandes scènes (+34%). de 7% des charges techniques avec une progression des locations de matériels et d achats de prestations techniques (+18%). de 8% de la masse salariale des permanents qui explique, pour moitié, par l augmentation des charges totales (+6%). Stabilité pour les aides de l Etat Hausse de 10% des subventions du MCC entre 2010 et 2012 atténuée par la baisse de 34% des autres soutiens de l Etat (Aides à l Emploi). de 5% des aides des organismes professionnels 67% du montant global des apports en mécénat, partenariat ou sponsoring de 2% des recettes propres, liée à la progression de 7% des recettes de billetterie CONTACTS & RENSEIGNEMENTS: REMERCIEMENTS Sébastien BERTHE Chargé d études au Centre de ressource du CNV T : E : sebastien.berthe@cnv.fr Nous tenons à souligner la participation à cette étude de Nathalie Khun du CNV et de Marina Watremez de la DGCA. Nous remercions les intervenants de la table ronde «ECONOMIE(S) DES SCÈNES DE MUSIQUE ACTUELLES» organisée dans le cadre de Rencontres & Débats aux Trans Musicales de Rennes du vendredi 6 décembre 2013 ; Jean-François PAUX Responsable du secteur «Salles de spectacles» T : E : jean-francois.paux@cnv.fr Philippe BERTHELOT (directeur de la FEDELIMA), Anne BURLOT-THO- MAS (directrice de Musiques au Pays de Lorient), André CAYOT (conseiller pour les musiques actuelles, DGCA, Ministère de la Culture et de la Communication), François DELAUNAY (directeur du Chabada, Angers), Maïwenn FURIC (cheffe de service arts et développement territorial direction de la Culture, Région Bretagne), Claire GUÉRIN (directrice d Akwaba, Châteauneuf-de- Gadagne) Eddy PIERRES (directeur de l association Wart et du festival Panoramas, Morlaix). CNV Info N 34 - Janvier

18 DOSSIER LISTE DES 74 LIEUX ÉTUDIÉS A-C AJMI AKWABA ANTIPODE ART CADE BIG BAND CAFE CAC GEORGES BRASSENS CAFE CHARBON CANAL 93 CARGO DE NUIT CAVAJAZZ D-F DES LENDEMAINS QUI CHANTENT EMB FILE 7 FUZZ YON LA LA BOUCHE D AIR LA CARENE LA CARTONNERIE LA CAVE A MUSIQUE LA CAVE AUX POETES LA CIGALE LA CITROUILLE LA CLEF LA COOP DE MAI LA FRATERNELLE-JAZZ AU BISTRO LA GARE LA GRANDE BOUTIQUE LA LUCIOLE LA LUNE DES PIRATES LA NEF LA POUDRIERE LA PRESQU ILE LA TANNERIE LA VAPEUR L AERONEF L ASTROLABE L AUTRE CANAL LE LE 6PAR4 LE BACARDI LE BIJOU LE BRISE GLACE LE CAMJI LE CARGO LE CHABADA LE CHÂTEAU D O LE CONFORT MODERNE LE CRI DU PORT LE FIL LE FLORIDA LE GRAND MIX LE GUINGOIS LE KRAKATOA LE MOULIN DE BRAINANS LE PETIT FAUCHEUX LE RACKAM LE RIO GRANDE LE SANS RESERVE LE TAMANOIR LE TRIANON TRANSATLANTIQUE LE TRITON LE VIP L EMPREINTE L EPICERIE MODERNE LES BAINS DOUCHES LES INSTANTS CHAVIRES LES PASSAGERS DU ZINC L ORANGE BLEUE L OUVRE BOITE N-P NOUMATROUFF PANNONICA PAUL B PENN AR JAZZ R-Z ROCK SCHOOL BARBEY RUN AR PUNS TANDEM DANS L ACTU L ASSOCIATION LES ELVIS PLATINÉS L association les ELVIS PLATINÉS a été créée dans les années 90 à Sumène, village situé dans les Cévennes Méridionales, autour du groupe de rock éponyme. L association se fixe pour objectifs de dynamiser la vie culturelle tout au long de l année sur son territoire à travers l organisation régulière de manifestations artistiques, la réalisation d actions de sensibilisation auprès du public rural de sa région, l accompagnement de groupes de musiques et compagnies de spectacles, la co-production ou la diffusion de spectacles, la participation aux réflexions autour des politiques territoriales. L association organise le Festival «Les Transes Cévenoles» ( lestranses.org/), développe de septembre à juin une saison itinérante dans plusieurs villages des Cévennes, accueille des groupes de musiques et des compagnies en résidence, mène des actions en direction de la jeunesse et accompagne les porteurs de projets. LES ELVIS PLATINÉS : W : leselvis.org E : contact@leselvis.org T : CNV Info N 35 - Avril 2014

19 DANS L ACTU LES ELVIS PLATINÉS : 1 ER PRIX DE L ENTREPRENEUR DE SPECTACLES EN LANGUEDOC-ROUSSILLON Le Prix de l Entrepreneur de Spectacles est une des actions organisée dans le cadre des conventions de partenariat que signe le CNV avec les régions. L objectif de ces conventions est de renforcer la coopération entre l établissement et les collectivités territoriales. Différentes actions sont déterminées au cas par cas en fonction des orientations de chaque région, en matière de soutien au spectacle vivant de musiques actuelles (Prix de l Entrepreneur de Spectacles, dispositif d avance remboursable, participation aux réseaux de promotions en régions, etc.). Le Prix de l Entrepreneur de Spectacles en Languedoc-Roussillon a été doté en 2013 d une enveloppe de Il a pour objet de récompenser un entrepreneur affilié au CNV, établi en Languedoc-Roussillon dont le travail sur son territoire contribue au développement de la production et de la diffusion de spectacles de musiques actuelles, encourage la prise de risque artistique, créé des emplois dans le secteur culturel et promeut un développement économique respectueux de la diversité culturelle. Il est attribué par un jury composé de professionnels nationalement reconnus. Ce jury a dû départager 15 candidatures de grande qualité et a retenu 5 candidats qui ont été auditionnés afin de leur permettre de présenter leur structure au jury : L ASSOCIATION LES ELVIS PLATINÉS, Organisatrice du Festival Les Transes Cévenoles à Sumène dans le Gard L ASSOCIATION JAZZ À JUNAS, Organisatrice du Festival Jazz à Junas dans le Gard LA SARL NUEVA ONDA, Productrice de spectacles à Gignac dans l Hérault LA SARL SNAPSHOT, Notamment organisatrice du Worldwide Festival à Sète dans l Hérault L ASSOCIATION PRINTIVAL, Organisatrice du Festival Printival Boby Lapointe organisé à Pézenas dans l Hérault Le 18 décembre 2013 au Rockstore à Montpellier, Josianne COLLERAIS, Vice-Présidente déléguée à la Culture de la Région Languedoc- Roussillon et Jacques RENARD, Directeur du CNV, ont distingué Les ELVIS PLATINÉS dont le jury a salué à l unanimité l excellent travail de promotion des musiques actuelles, esthétique prioritaire pour la Région, dans un territoire rural où elles sont très peu diffusées. DE GAUCHE À DROITE Jean-Pierre WOLLMER, Directeur de Réseau en Scène Languedoc-Roussillon, jury / / Olivier BOCCON-GIBOD, Directeur de Caravelle Production à Lyon, jury / / Bénédicte FROIDURE, Directrice de File7, Scène de Musiques Actuelles (SMAC) de Magny-le-Hongre, jury / / Jacques RENARD, Directeur du CNV / / Josianne COLLERAIS, Vice-Présidente déléguée à la Culture de la Région Languedoc- Roussillon / / Sébastien TOUREILLE, Directeur de l association les ELVIS PLATINÉS, lauréat / / Corinne SERRES, Productrice et Directrice de Mad Minute Music, jury / /Jean PERRIN, Président du Conseil d Orientation du CNV, Président du Jury / / Béatrice DESGRANGES, Directrice du Festival Marsatac à Marseille, jury. CNV Info N 35 - Avril

20 DANS L ACTU MUSIQUE ET HANDICAP Dans le domaine du spectacle vivant de musiques actuelles et de variétés, la loi du 11 février 2005 dite pour «l égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées» impose l égalité en termes d accès des personnes en situation de handicap aux équipements culturels, à leurs contenus, ainsi qu à la pratique d une activité culturelle ou artistique. Dans le domaine de la pratique musicale, quelles sont les actions menées, les initiatives et les retours d expériences? Un groupe de réflexion interprofessionnel a décidé de prendre en main ces questions, avec le soutien du Ministère de la Culture. CONTACTS RENSEIGNEMENTS RNMH Réseau National Musique & Handicap 9 rue Notre Dame Montmorency T : E : coordination.rnmh@gmail.com W : A sa création en 2009, le Réseau Musique et Handicap reçoit le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication. Il repose sur la charte «Musique et Handicap», et l initiative d un groupe de réflexion interprofessionnel (1). Constatant le manque de repérage et de partage d informations sur les actions déjà existantes dans le domaine de la musique et du handicap, le groupe de réflexion décide de se doter d outils afin de répondre à ces besoins. En 2013, le réseau prend son indépendance et se constitue en association dénommée «Réseau National Musique et Handicap», toujours soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication. Son objectif est de favoriser la mise en relation des personnes handicapées et des acteurs culturels, dans les domaines de la diffusion et de la pratique artistique de la musique. Il valorise les actions dans ces domaines et organise régulièrement des rencontres afin de sensibiliser les acteurs culturels aux différentes problématiques liées au handicap, leur permettant d échanger expériences et difficultés. Sur son site internet, le réseau met à la disposition de ses membres une plateforme de partage, d échange d information et de retours d expériences. L association compte aujourd hui 488 membres et poursuit sa structuration, elle a lancé cette année, une procédure d adhésion afin de réunir des moyens supplémentaires. 1/ Association MESH, la Ville de Strasbourg, Musique et Danse en Loire-Atlantique, la Cité de la Musique, l UNAPEI, A Cœur Joie. 20 CNV Info N 35 - Avril 2014

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