Le défi de la finance mondiale. 1 La finance sous contrôle? 2 Le problème des produits dérivés. 3 Les risques bancaires

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1 Le défi de la finance mondiale 1 La finance sous contrôle? 2 Le problème des produits dérivés 3 Les risques bancaires

2 1 La finance sous contrôle? Le 15 septembre 2008 la faillite de la banque Lehman Brothers a plongé le monde dans la crise financière la plus grave depuis 1929 et nous avons échappé de peu à un effondrement total du système financier. Cette crise provenait d une part de l énormité des sommes en cause et d autre part de la dérégulation financière en œuvre depuis le début des années Les leçons de cette crise ont-elles été tirées et la finance est-elle désormais sous contrôle? Deux pistes sont ici à aborder : - d une part il est vrai que des instruments de contrôle ont effectivement été mis en place - d autre part une large part de cette finance reste hors de ce contrôle, soit sur le plan territorial (cas des paradis fiscaux) soit sur le plan des instruments financiers (cas des produits dérivés).

3 Commençons par évaluer ce que représente cette finance internationale. Il s agit, rappelons le, de «recycler» l épargne mondiale, c est-à-dire de lui offrir un rendement minimal tout en lui garantissant un maximum de sécurité. La finance mondiale représente en 2014 selon le Crédit suisse milliards $ et chaque année l épargne mondiale nouvelle représente autour de milliards $, soit à peu près le quart du PIB mondial. Il faut immédiatement remarquer que ces sommes déjà importantes ne reflètent qu une petite partie de la réalité de la finance : en effet la plus grande partie de la finance mondiale repose sur de l argent virtuel, sur des engagements qui ne se réalisent qu à terme et qui n ont besoin que d un petit % de couverture réelle. Depuis 2009, rien ne nous permet de penser (chiffres à l appui) que la finance mondiale a retrouvé une place plus modeste dans l économie mondiale.

4 Montant des transactions quotidiennes sur le marché international des changes (FOREX), en milliards $ BRI

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6 Dans chaque pays, il existe des organismes chargés de contrôler la régularité des transactions financières selon les acteurs de cette finance. On citera en France l Autorité des marchés financiers, aux Etats-Unis la Securities and exchange commission (SEC), au Royaume-Uni le Financial Policy Commitee Jusqu en 2008 ces organismes opéraient à l intérieur de leur juridiction. Mais depuis 2008 les différents gouvernements ont compris la nécessité d une collaboration entre les différents organismes et l adoption de règles communes. Des instruments de régulation transnationale sont donc nés : - sur le plan européen, il existe le Comité européen du risque systémique (c est-à-dire d un risque financier susceptible d affecter l ensemble du système), auquel participent tous les pays membres de l Union européenne (y compris le Royaume-Uni).

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8 - sur le plan mondial, on retrouve le Conseil de stabilité financière qui regroupe les européens, les anglais et les américains encadré par deux organismes de surveillance «indépendants» : le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque des règlements internationaux (BRI). Cette dernière existe depuis le 17 Mai Elle siège à Bâle. Elle regroupe 60 Banques centrales et elle est présidée (depuis le 7 septembre) par M Jens Weidmann (gouverneur de la Banque centrale allemande). L un des rôles de la BRI est d assurer l échange de liquidités internationales entre les banques centrales du monde entier. Elle est donc au courant de la quasi-totalité des échanges financiers mondiaux et elle est à même de proposer des réformes en cas de risques financiers. C est ainsi que sont nés les accords de Bâle III qui règlement désormais les activités bancaires (voir plus loin).

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10 Il convient également de rappeler que 96% des transactions financières (officielles) se font par monnaie électronique, ce qui est beaucoup plus pratique que les valises de billets. 90% de ses transactions passent par le même réseau de paiement sécurisé : le réseau SWIFT. C est l abréviation de Society For Worldwide Interbank Financial Télécommunication. C est une société privée de droit belge qui assure depuis 1973 les transactions financières entre banques (7800 banques au total) et la sécurité de ces transactions. L avantage ce système est évident : contrairement aux valises discrètes de billets, la monnaie électronique laisse toujours une signature numérique. On peut donc savoir, si on le souhaite, avec précision, d où vient l argent qui circule et où il va, ce qui est un instrument essentiel de contrôle.

11 L un des problèmes de la finance internationale est néanmoins qu une grande part reste à l écart de la régulation et surtout d une possibilité de régulation. La part la plus célèbre (mais pas la plus importante) de cette finance inconnue relève de la fraude fiscale à laquelle on peut joindre l ensemble des opérations d évasion fiscale ou d optimisation fiscale. A la différence de la fraude, l évasion fiscale n est pas illégale même si elle semble moralement discutable. Il s agit de placer son épargne dans des pays «accueillants» (les fameux paradis fiscaux) pour payer moins d impôts. Le problème étant que la réglementation internationale ne s applique pratiquement pas dans ces paradis et que le secret bancaire y règne : ces territoires sont d ailleurs appelés «territoires non coopératifs». Pour la France, cette évasion fiscale est estimée à 150 milliards (pour mémoire, notre déficit public est de 88 milliards )

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13 A titre d illustration la Commission européenne a publié au mois de juin la liste de 30 Paradis fiscaux (très politiquement correcte).

14 Tout le monde aura remarqué que ni le Luxembourg, ni Londres, ni Gibraltar, ni l île française de Saint Barthélémy, ni l état américain du Delaware.ne figurent sur cette liste. Dans le même temps le Crédit suisse (bien placé pour savoir de quoi il parle) évalue le montant de l argent issu des activités criminelles (y compris le terrorisme) à 3500 milliards $ placés dans ces paradis fiscaux. Il est donc bien évident que tant qu une partie de la finance mondiale sera occulte, les instruments de contrôle resteront d une efficacité relative : ils peuvent sans doute anticiper des risques majeurs, ils ne peuvent pas empêcher les actions déstabilisatrices de cette finance occulte. C est d ailleurs le problème de la taxation des transactions financières qu on nous annonce périodiquement : elle n est pas inutile, elle peut rapporter pour l Europe à peu près 35 milliards par an, mais elle se heurtera au départ des transactions légales vers des territoires non soumis à cette taxation, y compris Londres.

15 2 Le problème des produits dérivés. Il s agit là du défi le plus important pour la finance mondiale du fait des sommes en jeu, de la complexité des mécanismes, de l opacité du système et surtout du caractère non régulé de ces opérations : pratiquement 90% des activités sur produits dérivés se font de gré à gré, c est-à-dire par accord entre deux partenaires en dehors des marchés organisés. Le problème est d autant plus complexe que l acteur principal sur les produits dérivés sont les fonds spéculatifs : les Hedge funds. Le principe des produits dérivés est assez simple à exposer : un produit dérivé est un instrument financier censé couvrir les risques sur une opération financière quelconque : acquisition ou vente d actions, obligations, prêts, taux d intérêts, achat de pétrole Les produits financiers sont donc utiles à priori (et le principe est très ancien) puisqu ils peuvent encourager la réalisation d opérations en couvrant le risque.

16 A détient un contrat, un «crédit défault swap» : CDS. Si le risque que C ne paye pas augmente, la valeur des primes augmente, ce qui augmente la valeur du montant du contrat. A peut alors vendre le contrat à un financier D, qui pourra faire de même On remarque que A n a pas besoin de disposer du montant total de la garantie tant que le risque de non remboursement de C ne se réalise pas. C est pourquoi il y a une énorme différence entre les sommes mises en jeu réellement et les risques à couvrir.

17 On retrouve ici la différence entre l encours (la somme effectivement engagée : milliards $ en 2014) et le notionnel : la valeur du risque à couvrir ( milliards $). En cas de réalisation du risque (exemple de la crise des produits subprimes en 2008), les sommes effectives semblent donc «dérisoires» Il existe beaucoup de produits dérivés. Les plus connus : - les contrats sur les fluctuations de taux d intérêts (à peu près 77% du total des produits dérivés) : les SWAP - les contrats sur défauts de paiement de crédits (CDS) - les contrats sur l achat ou la vente d actions : les warrants (to put : vendre, to call : acheter) - les futures : sur les garanties de livraison et de prix sur des produits de base - les contrats sur les risques de change, sur les variations des indices boursiers, sur les produits titrisés

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21 Sur une période récente, les choses ont peu évolué : les produits dérivés représentent toujours une somme colossale, potentiellement explosive, et surtout dominée par une finance non régulée.

22 Les produits dérivés résument à eux seuls toute la complexité du défi de la finance : -Ils sont nécessaires : la plupart des financiers ne veulent pas prendre de risques sans couverture possible de ce risque. -Ils sont non régulés car ceux qui veulent bien assumer la couverture du risque veulent le faire en tenant compte justement de la nature du risque et de son ampleur : chaque cas étant à la fois différent et évolutif, une réglementation contraignante peut les faire fuir. -Ils sont très rémunérateurs puisqu on peut jouer sur des sommes colossales en ayant seulement une petite couverture. Et rien n empêche celui qui couvre un risque de se couvrir lui-même -Ils reposent sur des instruments mathématiques complexes censés les rendre invulnérables au risque, mais ils s adressent à des acteurs humains qui eux, justement, sont sensibles aux risques : exaltation, course au bénéfice, mode de vie Les salles de marchés offrent un spectacle qui est très loin de la rationalité exigée.

23 3 Les risques bancaires. Les banques sont les acteurs principaux de la finance mondiale. En gros, elles utilisent nos dépôts et notre épargne pour participer à cette activité financière. Or l activité de financement de l économie «réelle» (production consommation) est devenue relativement marginale dans l activité bancaire. Les banques n engagent donc pas vraiment leurs fonds propres dans ces activités financières, mais notre capital : elles se retrouvent très endettées puisqu elles nous doivent l argent que nous leur confions. Tant que les banques se livrent à des activités assez peu risquées, le risque de non remboursement des clients est assez faible. Mais avec la crise des subprimes, nous avons vu s effondrer un certain nombre d entre elles (particulièrement en Irlande, en Islande et au Royaume- Uni). Le montant de leur endettement, et sa nature, devient inquiétant.

24 Si on prend l exemple de la France, les banques doivent à leurs clients milliards, soit 2.8 fois le PIB de la France. Montant des dettes bancaires en milliards en Etats-Unis Japon Royaume-Uni Allemagne France Pays-Bas Italie Espagne Irlande Belgique Portugal FMI

25 Tout le monde s inquiète (à juste titre) du montant des dettes publiques : mais comparons ce montant aux dettes bancaires!) Dettes publiques et dettes bancaires en % du PIB en 2014 Italie Espagne Portugal OCDE FMI France Belgique Allemagne Etats-Unis Japon Pays-Bas Royaume-Uni Irlande Dette publique Dette des banques

26 Pour les banques européennes, le problème est encore plus grave : la majorité des dettes bancaires sont des dettes étrangères, ce qui accroit leur vulnérabilité. Dette extérieure des banques en % du PIB Irlande 152,2 Pays-Bas 104,5 Royaume-Uni 71,3 France 53,9 OCDE Belgique Allemagne 30,2 42,8 Italie 25,9 Japon 19,3 Etats-Unis 14,6 Chine 10,

27 Tout le monde comprend donc bien le cercle vicieux et dangereux dans lequel nous sommes : en cas «d erreur» sur les opérations financières, les banques se verront dans l incapacité de rembourser les clients. Devant ce risque, elles vont solliciter l aide des pouvoirs publics qui seront obligés de se porter à leur secours pour éviter une panique bancaire. Cette aide va augmenter l endettement public, aggraver la crise économique, rendant «nécessaires» les augmentations d impôts et les réductions budgétaires pour que les Etats puissent rembourser les dettes en question. Car le non remboursement par les Etats fragiliserait encore plus le système bancaire qui a justement prêté à ces Etats : c est ainsi qu actuellement la Grèce doit aux banques françaises 43 milliards. Tant que les opérations financières sont rentabilisées, tout va bien. Sinon, on se retrouve de nouveau devant le scénario de 2008.

28 Le problème de l endettement bancaire prend également deux autres dimensions : - d une part, nous l avons signalé, la dette des banques européennes est principalement une dette extérieure ce qui rend ces banques très dépendantes des flux financiers internationaux, en particulier en provenance des pays émergents et des pays du Golfe Persique. Ce qui est également inquiétant, c est que les fonds étrangers sont la plupart du temps des fonds «souverains», c est-à-dire appartenant à des Etats, ce qui pose clairement le problème de l indépendance politique de nos propres Etats. - d autre part, l endettement des banques et leurs engagements dans la finance à caractère spéculatif les pousse à délaisser le financement productif de plus long terme. Les entreprises et les ménages européens sont alors pénalisés pour leurs investissements de long terme.

29 Les chiffres sont édifiants : alors que les banques américaines ne consacrent que 19% de leurs fonds à la finance de court terme, les banques européennes en sont à 53.7%. Ceci explique pour une large part le retard économique que prend l Union européenne sur les américains.

30 Conscients des risques bancaires les accords dits de Bâle III ont alors renforcé les règles prudentielles en matière de banque. Ces accords signés en novembre 2010 et qui sont rentrés en application à partir de 2013 prévoient : - la limitation stricte des opérations à découvert c est-à-dire sans avoir les liquidités correspondantes, en particulier pour les opérations de vente à découvert, les plus spéculatives. - le retour au cloisonnement bancaire : il s agit en gros de distinguer de nouveau les banques de dépôts et les banques d affaires. Les banques de dépôts se spécialiseraient dans la finance de long terme, celle qui finance les opérations directement productives. - l augmentation des ratios de fonds propres c est-à-dire du rapport entre le capital propre des banques et leurs engagements financiers : pour l instant ce capital des banques doit représenter 3% des engagements bancaires avec comme objectif de parvenir à 5%

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32 En matière bancaire l Union européenne, consciente des risques, a fait deux efforts importants : - d une part, a été signé le 20 Mars 2014 l accord sur l Union bancaire européenne : désormais toutes les banques de la zone euro sont placées sous le contrôle de la Banque centrale européenne et non plus sous le seul contrôle des Etats - d autre part la BCE s est engagée à garantir pratiquement sans limitation les pertes bancaires européennes en échange justement de cette surveillance accrue. Si on reste optimiste nous dirons donc qu un risque bancaire majeur comme celui du 15 septembre 2008 a moins de chances de se produire. Néanmoins la tentation de la finance à court terme est loin d être maitrisée et cette finance mondiale nous pose toujours un défi y compris un défi démocratique.

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