CONTEXTE...i MANIFESTATIONS DE LA MALNUTRITION...1 UTILISATION ET EXPLOITATION DES INFORMATIONS NUTRITIONNELLES EXISTANTES...3

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1 Alerte précoce de nutrition et sécurité alimentaire au Niger Recommandations au Réseau des Systèmes d'alerte Précoce contre la Famine (FEWS NET) et ses partenaires en ce qui concerne la surveillance et le traitement des lacunes au niveau des informations au Niger Juin 2006 La présente publication a été rédigée par Caroline Grobler-Tanner sous contrat en quantité indéterminée AFP-I pour le Réseau des systèmes d'alerte précoce contre la famine (FEWS NET) de l'agence américaine pour le développement international (USAID), géré par Chemonics International. Le financement de ce rapport provient du Surge Fund de FEWS NET fourni par les Bureaux USAID Food for Peace et Foreign Disaster Assistance.

2 Alerte précoce de nutrition et sécurité alimentaire au Niger Recommandations au Réseau des Systèmes d'alerte Précoce contre la Famine (FEWS NET) et ses partenaires en ce qui concerne la surveillance et le traitement des lacunes au niveau des informations au Niger DÉCHARGE DE RESPONSABILITÉ Les opinions de l'auteur exprimées dans la présente publication ne reflètent pas nécessairement l'avis de l'agence américaine pour le développement international ni celui du Gouvernement des États-Unis. 1

3 TABLE DES MATIERES CONTEXTE...i MANIFESTATIONS DE LA MALNUTRITION...1 MALNUTRITION AIGUË...1 MALNUTRITION CHRONIQUE...2 NUTRIANTS DE TYPE I ET DE TYPE II...2 UTILISATION ET EXPLOITATION DES INFORMATIONS NUTRITIONNELLES EXISTANTES...3 ENQUETES ET EVALUATIONS DE NUTRITION...3 SURVEILLANCE DE LA NUTRITION...3 LACUNES EN MATIERE D'INFORMATION ET D'INTERPRETATION...6 MODES DE DISPONIBILITE ET DE CONSOMMATION DES ALIMENTS DANS LES FOYERS...6 COLLECTE ET TRIANGULATION DES DONNEES ET RECOURS AUX SEUILS...6 DONNEES ET INFORMATIONS NUTRITIONNELLES : CE QUE L'ON DOIT SURVEILLER AU NIGER...8 TRIANGULATION DES DONNEES ET DEFINITIONS...10 TABLEAU 1 : DEFINITIONS (MALNUTRITION AIGUË)...10 ANNEXE 1 : DEFINITIONS ET MANIFESTATIONS DE LA MALNUTRITION...0 ANNEXE 2 : ÉLEMENTS METABOLIQUES DES NUTRIANTS DE TYPE I ET DE TYPE II ET CONSEQUENCES DES CARENCES...12 ANNEXE 3 : FACTEURS AFFECTANT LA NUTRITION DANS DES SITUATIONS CHOISIES...13 ANNEXE 4 : DEMARCHE DE PRISE DE DECISION POUR LA MISE EN ŒUVRE DE PROGRAMMES ALIMENTAIRES SELECTIFS

4 CONTEXTE L'urgence nutritionnelle au Niger en 2004/2005 a mis en évidence la nécessité de mieux comprendre le fardeau sous-jacent persistant de la malnutrition au Niger et d'étendre la capacité de FEWS NET et de ses institutions partenaires à surveiller, analyser et interpréter les indicateurs de malnutrition et autres indicateurs pertinents pour une alerte précoce en cas de crises nutritionnelles à l'avenir. Pour répondre à ce besoin, FEWS NET a commandé deux rapports spéciaux interdépendants, dans le cadre de son effort accru d'intervention en faveur du Niger. 1. Un rapport spécial qui examine les causes sous-jacentes d'une médiocre nutrition et leur pertinence quant aux crises de sécurité alimentaire au Niger. 2. Le présent rapport spécial qui présente des directives sur la surveillance de la nutrition et le traitement des lacunes de sécurité alimentaire ayant trait à la nutrition au Niger. Le présent rapport spécial a pour objectif d'orienter FEWS NET et ses institutions partenaires, en particulier : 1. En donnant un aperçu des manifestations les plus communes de malnutrition dans les pays à faible revenu et en remarquant leur pertinence quant à la collecte, à l'analyse et à l'interprétation des données nutritionnelles ; 2. En identifiant les domaines clés où les informations existantes pourraient être mieux utilisées et exploitées par FEWS NET et ses partenaires ; et 3. En identifiant les lacunes au niveau des informations ayant trait à la nutrition que FEWS NET et/ou ses partenaires pourraient combler afin de créer une meilleure compréhension globale de la situation de la nutrition au Niger, et d'incorporer plus efficacement la surveillance de la nutrition dans le système d'alerte précoce de sécurité alimentaire. 0

5 MANIFESTATIONS DE LA MALNUTRITION Afin d'identifier les lacunes d'information et de suivi au Niger, il est important de donner tout d'abord un aperçu des notions élémentaires que nous connaissons au sujet de la malnutrition. En théorie, les facteurs de base qui sont la cause qui conduit à la malnutrition infantile sont assez bien compris (insécurité alimentaire, soins et pratiques alimentaires médiocres ou inadéquats et défaut d'accès à une santé publique de qualité). Toutefois, le cheminement précis et les manifestations cliniques ultérieures (effets physiques visibles) de la malnutrition ne sont pas encore entièrement clairs. Seront exposés dans cette partie les principaux types de malnutrition, la façon dont ils sont mesurés et la raison pour laquelle ils sont importants, tout particulièrement dans le cadre d'un pays à faible revenu. À la suite de cette vue d'ensemble, on abordera les enquêtes nutritionnelles et la surveillance. Alimentation sélective : Terme général utilisé pour décrire tous les programmes d'alimentation complémentaire et thérapeutique pour les enfants atteints de malnutrition aiguë ALIMENTATION COMPLEMENTAIRE Réadaptation pour les enfants atteints d'une malnutrition aiguë modérée. La plupart des programmes d'alimentation complémentaire fonctionnent une semaine sur deux en soins ambulatoires et comprennent une ration à emporter chez soi (aliments composés et huile végétale) et un traitement de base. ALIMENTATION THERAPEUTIQUE Réadaptation pour les enfants atteints d'une malnutrition aiguë grave. Il existe divers types d'alimentation thérapeutique. Soins hospitaliers pour enfants atteints de malnutrition grave avec complications. Une fois stabilisés, les enfants les plus atteints de malnutrition grave sont traités dans des programmes de traitement en soins ambulatoires (OTP). La majorité des enfants peuvent être traités directement en OTP sans qu'un traitement hospitalier soit nécessaire. MALNUTRITION AIGUË Le terme «malnutrition aiguë» se définit comme la combinaison d'une malnutrition débilitante et oedémateuse (gonflement des pieds et parfois des membres inférieurs). En cas d'urgence, la prévalence de la malnutrition aiguë sert d'indicateur de la gravité de la crise et aide à déterminer quels types d'interventions peuvent être (le cas échéant) nécessaires. La mesure de la malnutrition aiguë sert également pour l'aiguillage vers et l'admission dans des programmes d'alimentation sélective. L'objectif de la mesure de la malnutrition aiguë (évaluation de la prévalence dans une population, filtrage ou aiguillage et admission d'enfants dans des programmes alimentaires) déterminera comment est mesurée la malnutrition aiguë. Lorsque la prévalence de la malnutrition aiguë est évaluée au niveau de la population, elle est définie comme le rapport poids-taille de <-2 scores z et/ou oedème. Ceci est également connu comme le taux de malnutrition aiguë global (GAM) et comprend à la fois la malnutrition aiguë modérée (MAM <-2 et >-3 scores z) et la malnutrition aiguë grave (SAM<-3 scores z et/ou oedème). Les taux GAM, MAM et SAM apparaissent habituellement séparément. Le taux MAM sert à déterminer le besoin de programmes d'alimentation complémentaire. De la même façon, le taux SAM sert à déterminer le besoin de programmes d'alimentation thérapeutique. La prévalence de l'oedème figure dans le cadre du taux SAM et figure séparément (voir Annexe 1). Une autre mesure de la malnutrition aiguë, le tour de l'avant-bras (MUAC), est un indicateur à haute sensibilité du risque de mortalité chez les jeunes enfants 1. Il est simple également à utiliser et à comprendre et sert à présent de plus en plus pour identifier, aiguiller et admettre les enfants atteints de malnutrition dans des programmes d'alimentation thérapeutique et complémentaire. Le MUAC et/ou l'oedème sont souvent utilisés lors d'évaluations rapides pour juger rapidement de l'étendue de la malnutrition aiguë aux stades initiaux d'une 1 Myatt, M et coll. A review of methods to detect cases of severe malnourished children in the community for admission to Community Therapeutic Care. WHO Consultation on community-based management of severe malnutrition [Examen des méthodes permettant de détecter les cas d'enfants atteints de malnutrition grave dans la communauté avant admission aux Soins thérapeutiques communautaires. Consultation OMS sur la gestion de la malnutrition grave au niveau communautaire], novembre

6 crise et/ou lorsque des zones auparavant inaccessibles s'ouvrent avant que puisse être effectuée une enquête au niveau de la population (en se servant du rapport poids-taille) (voir Annexe 1). Pouvoir évaluer la malnutrition aiguë en cas d'urgence est essentiel en partie parce que la malnutrition aiguë grave est associée à un risque de mortalité et requiert par conséquent une action immédiate pour prévenir une surmortalité. MALNUTRITION CHRONIQUE «Malnutrition chronique» ou arrêt de croissance (rapport taille-âge <- 2 scores z) commence peu après la naissance et continue jusqu'au cours de la troisième année 2.La raison pour laquelle la malnutrition chronique n'est pas surveillée au cours d'une intervention d'urgence est que ses causes sous-jacentes sont liées à des causes soi-disant insolubles (c'est-à-dire la pauvreté) et que cela prend longtemps pour avoir un impact sur les taux d'arrêt de croissance. NUTRIANTS DE TYPE I ET DE TYPE II Les relevés anthropométriques (c'est-à-dire mesures du corps) ne nous disent rien sur la manière dont se produit la malnutrition. Il est bien connu que les indicateurs et les «limites» utilisés pour classer la malnutrition aiguë et chronique sont le résultat final (c'est-à-dire le stade tardif) d'une médiocre nutrition cumulative. Dans certains cas, notamment en ce qui concerne la malnutrition oedémateuse, les premiers signes peuvent apparaître très rapidement si bien que l'enfant peut sembler en bonne santé un jour et nettement dénutri quelques jours plus tard. Toutefois, le résultat final est généralement dû à un régime alimentaire très déficitaire au fil du temps. Il est à présent assez bien admis qu'il y a deux groupes de carence en nutriants : Nutriants de type I («nutriants fonctionnels») et de type II («nutriants de croissance») (Annexe 2) 3. Les nutriants de type I sont nécessaires pour des fonctions métaboliques données. Avec un régime alimentaire déficient, la personne continue à grandir normalement mais lorsque les réserves du corps sont épuisées, les symptômes cliniques sont généralement reconnaissables (par exemple une carence en fer conduira à une anémie et une déficience en iode conduira à un goitre). Les carences en nutriants de type II ont pour résultat une croissance médiocre, un arrêt de la croissance et un état émacié. Une personne peut facilement avoir une carence de type II qui reste sans être corrigée. Il ne s'agit pas là d'un problème de traitement car des régimes alimentaires conçus spécialement doivent contenir des quantités suffisantes de nutriants de type II d'une manière équilibrée. C'est toutefois un problème de prévention. Il est probable que les enfants les plus atteints de malnutrition aiguë (émaciés) au Niger ont également un arrêt de croissance. La plupart des nutritionnistes n'emploient plus le terme de malnutrition protéo-calorique (MPE) car il est clair que l'état émacié et l'arrêt de croissance ne sont pas dus à une absence en soi de protéines ou de calories mais beaucoup plus vraisemblablement à de multiples carences en nutriants. Lorsqu'on assure le suivi et l'analyse de données et d'informations nutritionnelles, il est utile de garder cela à l'esprit. 2 Shrimpton, R. et coll. Worldwide timing of growth faltering : Implications for nutritional interventions. [[Étude mondiale des temps de faiblesse de croissance : Répercussions pour les interventions nutritionnelles] Paediatrics, mai 2001,107 (5). 3 Action contre la faim (ACF) Évaluation et traitement de la malnutrition 2

7 UTILISATION ET EXPLOITATION DES INFORMATIONS NUTRITIONNELLES EXISTANTES ENQUETES ET EVALUATIONS DE NUTRITION Les informations nutritionnelles obtenues au cours d'une enquête devraient servir à confirmer la gravité d'une crise. Il y a un accord assez large au sujet des bonnes pratiques en matière de collecte et d'analyse des données anthropométriques pour l'estimation du taux de prévalence de la malnutrition aiguë. Le modèle de démarche causale de l'unicef a été largement adopté comme base pour les évaluations en matière de nutrition. Il est recommandé de se servir du modèle de démarche causale de l'unicef comme base pour mener, analyser et interpréter des enquêtes nutritionnelles 4. Les données et les informations provenant d'enquêtes nutritionnelles au Niger ne sont pas compilées ni analysées correctement. La plupart des enquêtes nutritionnelles sont effectuées de façon ponctuelle pour répondre aux besoins des objectifs de diverses agences (habituellement des programmes alimentaires sélectifs). En tant que telles, ces informations ne sont pas très utiles pour juger de la situation dans son ensemble. À ce jour au Niger une enquête conjointe du Gouvernement, de l'unicef et des Centers for Disease Control (septembre 2005) est la seule enquête sur la nutrition et la mortalité menée à l'échelle nationale en période de crise. Il est beaucoup plus utile d'avoir plusieurs enquêtes et évaluations régionales ou nationales qui soient très bien analysées qu'une pléthore d'enquêtes locales mal conçues et mal analysées, ce qui arrive beaucoup trop fréquemment. Il est recommandé que FEWS NET, ses partenaires et bailleurs de fonds (comme par exemple OFDA, GoN, UNICEF) commandent des évaluations périodiques sur la nutrition, la mortalité et la sécurité alimentaire au niveau de la région tout entière 5. La relation entre la sécurité alimentaire et l'état nutritionnel varie au Niger entre les différents groupes. Par conséquent il conviendrait d'inclure dans l'analyse des groupes à moyens de subsistance différents et différents paramètres géographiques. Les données et les informations peuvent être comparées à d'autres situations en se servant d'un simple tableau d'analyse causale ou de risque (Annexe 3). SURVEILLANCE DE LA NUTRITION La surveillance de la nutrition fait souvent partie d'un système d'alerte précoce. Ce système a pour objectif de surveiller les tendances plutôt que les niveaux absolus de malnutrition. Ceci permet d'interpréter les taux de prévalence en les comparant à ce qui est «normal» pour l'époque de l'année. La surveillance de la nutrition n'est pas très robuste au Niger. Il est recommandé d'établir au Niger une base de référence en matière de nutrition, de mortalité et de sécurité alimentaire afin de pouvoir assurer le suivi des tendances. Ceci peut varier selon les régions au sein du Niger. Dans le cadre du système de surveillance de la nutrition, il convient de suivre les données et informations suivantes : Prévalence de la malnutrition aiguë Le taux de malnutrition aiguë globale (GAM) doit être enregistré en se servant des données disponibles et étudié en le comparant à la norme saisonnière. Des taux de prévalence élevés hors de la norme saisonnière sont une cause particulière d'inquiétude et ceci devrait être clairement mis en évidence. Prévalence des oedèmes 4 La liste de contrôle nutritionnel reprise dans le manuel SPHERE (Appendice 4) est utile à cet égard. Le projet Sphère Charte humanitaire et normes minimales pour les interventions lors de catastrophes, Par exemple, dans le Darfur deux évaluations ont été effectuées sur la nutrition et la sécurité alimentaire au niveau de toute la région (septembre 2004 et septembre 2005). 3

8 La prévalence des oedèmes devrait faire l'objet d'un état séparé et ceci parce que la voie causale de la malnutrition oedémateuse est différente de celle conduisant à l'état émacié. La malnutrition oedémateuse peut suivre des infections graves (comme les flambées de rougeole) ; en outre, des taux élevés d'oedèmes indiquent souvent une carence généralisée en nutriants de type I dans la population et suggèrent qu'il est nécessaire de s'occuper d'urgence de la qualité du régime alimentaire y compris des rations d'aide alimentaire. Au Niger, l'oedème est relativement occasionnel. Pourcentage de la malnutrition aiguë grave (SAM) par rapport à la malnutrition aiguë globale (GAM) Il convient de communiquer le pourcentage de SAM par rapport à GAM. Si le taux GAM est élevé (hors de la pointe saisonnière) et que le taux SAM est relativement faible, ceci peut indiquer que les gens sont au maximum de leurs capacités mais sont en mesure d'écarter l'état émacié par le biais de stratégies de réponse, comme la vente de biens ou la modification du mode de consommation alimentaire. Si le taux SAM est relativement élevé (généralement >3 %), ceci indique généralement une situation très grave qui coïncidera probablement avec un taux accru d'admission dans les centres de ravitaillement. Si le taux de prévalence VIH/SIDA est élevé, les taux SAM peuvent être particulièrement élevés par rapport aux taux GAM. Il est recommandé que FEWS NET, en collaboration avec l'unicef, fasse état des taux GAM comparés à la norme saisonnière. Il faudrait attacher une attention particulière aux taux d'oedème communiqués séparément et au suivi, à la communication et à l'analyse des taux SAM par rapport aux taux GAM. Admissions dans les programmes d'alimentation thérapeutique Il faudrait connaître les chiffres des admissions dans les programmes d'alimentation thérapeutique (soins hospitaliers et ambulatoires). Ceci est actuellement effectué au Niger par l'unicef. Toutefois l'analyse est faible. Les chiffres d'admission devraient être indiqués en fonction des normes saisonnières. L'augmentation des admissions avant la saison de pointe (utilisée dans son contexte) peut être un bon indicateur d'une crise nutritionnelle imminente. Il faudrait également faire état des admissions d'enfants de moins de six mois atteints de malnutrition. Les enfants de moins de six mois n'apparaissent pas dans les enquêtes. Par suite de cela, il est possible qu'il y ait une sous-déclaration du véritable nombre de cas de malnutrition aiguë grave dans la population des enfants âgés de moins de six mois. Au Niger, le nombre de cas d'enfants de moins de six mois atteints de malnutrition dans les centres MSF d'alimentation thérapeutique en hôpitaux est élevé. Ces enfants ont un risque élevé de mortalité. Il est recommandé que FEWS NET, en collaboration avec l'unicef, MSF et ACF, suive les chiffres d'admission dans les centres d'alimentation thérapeutique. Une augmentation des admissions avant la pointe saisonnière doit être déclarée et notée. Les admissions d'enfants atteints de malnutrition devraient également être communiquées. Indicateurs de résultat du programme et couverture Les indicateurs de résultat du programme devraient être comparés aux normes SPHERE. C'est ce que fait déjà l'unicef. Toutefois, il y a très vraisemblablement des vices de forme dans les rapports fournis par les agences de mise en œuvre à l'unicef et par conséquent des vices de forme dans la compilation des données et leur analyse. La couverture doit être incluse en tant qu'indicateur de l'accès au programme et de son impact. La couverture est également un bon indicateur substitutif de l'étendue de la participation (et de la compréhension) communautaire à un programme. Au Niger, la couverture du programme d'alimentation sélective s'est avérée être très faible, si bien qu'un grand nombre d'enfants atteints de malnutrition n'ont pas accès au traitement. Il est impératif que l'unicef assure le suivi et la surveillance de la couverture. L'UNICEF doit surveiller efficacement les programmes d'alimentation sélective pour s'assurer que les données et les déclarations sont fiables et que par conséquent la compilation et l'analyse sont exactes. FEWS NET, en collaboration avec l'unicef, devrait assurer le suivi et faire état de la couverture du programme. 4

9 Épidémies et poussées épidémiques saisonnières Il devrait être fait état des poussées épidémiques (comme la rougeole et le choléra) car elles peuvent avoir une incidence sur les taux de mortalité. Il faudrait enquêter sur les pointes saisonnières des maladies diarrhéiques, du paludisme et des infections respiratoires aiguës (IRA) et en prendre note. Lorsque le taux de prévalence de malnutrition est déjà élevé, une prévalence élevée simultanée de paludisme va vraisemblablement augmenter le nombre de cas de malnutrition avec complications et par voie de conséquence, le nombre des admissions en traitement thérapeutique hospitalier. Il faudrait faire état des schémas saisonniers des maladies et de leur rapport avec les données nutritionnelles. Ceci inclut le paludisme, la diarrhée et les IRA. Il faudrait également prendre bonne note des principales flambées de rougeole, de méningite et de choléra. 5

10 LACUNES EN MATIERE D'INFORMATION ET D'INTERPRETATION MODES DE DISPONIBILITE ET DE CONSOMMATION DES ALIMENTS DANS LES FOYERS Au Niger, le régime alimentaire de la plupart des enfants est extrêmement monotone, il consiste habituellement de porridge à base de millet, même lorsqu'il y a divers types d'aliments dans le foyer et que le régime alimentaire des autres membres plus âgés peut être plus varié. Le régime alimentaire monotone conduit à des carences en nutriants et souvent à l'anorexie (manque d'appétit) et à une perte de poids simultanée. Une consommation inadéquate de nutriants précède souvent la perte de poids et les variations anthropométriques dont nous nous servons pour définir la malnutrition. La mesure de la variété du régime alimentaire devrait par conséquent être un élément important de l'analyse nutritionnelle. Un suivi consciencieux des modes de consommation alimentaires, tout particulièrement pour les mères et les enfants, est essentiel. La surveillance de la qualité, de la quantité et de l'utilisation des rations d'aide alimentaire générale - en particulier là où la dépendance vis-à-vis de l'aide alimentaire est connue comme étant très élevée et où les produits complémentaires tels que légumes et fruits sont rares - est également très importante. Il est recommandé d'assurer le suivi et de documenter les modes de consommation alimentaire des ménages y compris l'utilisation des aliments, la variété diététique, l'affectation des aliments au sein du foyer et les tabous culturels. Ce type d'informations viendrait en complément des informations de Connaissances, attitudes et pratiques (CAP) que recueillent certaines agences. La vente des produits d'aide alimentaire utilisés dans les programmes d'alimentation sélective a été observée au Niger et devrait faire l'objet de surveillance et d'analyse. La vente à grande échelle de produits alimentaires conçus spécialement tels que le «Plumpynut» indique une médiocre couverture des programmes et/ou une conception et une mise en œuvre médiocres des programmes et mérite une enquête plus poussée de la part des partenaires assurant la mise en œuvre et de l'unicef. Le PAM a fourni une «ration de protection» aux foyers d'enfants atteints de malnutrition grave au Niger afin de réduire le partage et d'améliorer la disponibilité globale d'aliments au sein du foyer (notamment pour les autres enfants du foyer) par le biais de la fourniture d'aliments composés. Il faudrait que ceci soit surveillé. COLLECTE ET TRIANGULATION DES DONNEES ET RECOURS AUX SEUILS La triangulation des données et des informations disponibles est essentielle. Ceci comprend les données de sécurité alimentaire, de mortalité et de morbidité, les enquêtes nutritionnelles, les informations sur les taux de prévalence saisonnière et les admissions dans les centres d'alimentation thérapeutique (Figure 1). Devraient également y être incluses des informations sur la disponibilité et l'utilisation des aliments locaux recueillis par le biais de débats en groupes de consultation et de visites dans les foyers (comme ceux menés par des travailleurs et des bénévoles de vulgarisation dans le cadre des programmes de Soins thérapeutiques communautaires (STC)) 6. Le rapport mutuel entre la malnutrition et la mortalité varie. La nature de ce rapport mutuel est essentielle tant pour prédire que pour diagnostiquer les crises. Il y a actuellement un manque de cohérence entre les causes de la malnutrition et les démarches de prise de décision concernant les programmes d'alimentation sélective (c'est-à-dire la réponse appropriée). Le fait de se fier à ces démarches fondées sur des seuils (fréquemment cités dans les rapports sur le Niger) omet souvent de tenir compte de façon adéquate des fluctuations saisonnières, des niveaux de pré-urgence, des tendances et des causes sousjacentes (voir Annexe 4). Les informations nutritionnelles et de sécurité alimentaire devraient être recueillies auprès de tous les groupes de la population affectée d'une manière acceptable sur le plan culturel. Au Niger cela signifie d'inclure les femmes dans les évaluations, les enquêtes et la collecte des informations. La plus grande partie de la collecte et de l'interprétation des données et la plupart des programmes de nutrition sont dirigés par des hommes. 6 Il existe un groupe de travail STC au Niger. Il pourrait être demandé à ce groupe de recueillir et de documenter des informations appropriées sur la nutrition et sur le mode de consommation et d'utilisation des aliments dans les foyers. 6

11 C'est au Niger un obstacle non négligeable qui doit être réglé. Les informations devraient être continuellement partagées au sein des secteurs et entre eux. Il est recommandé que FEWS NET, en collaboration avec le PAM et l'unicef, essaie d'effectuer la triangulation efficace des données et des informations. Il est recommandé que FEWS NET ne se fie pas simplement aux seuils de l'oms pour déterminer la gravité d'une crise ou pour décider du besoin d'une réponse mais que les données soient interprétées efficacement dans leur contexte (comme par exemple en prenant en considération l'accès aux aliments, les pratiques de soin, les informations de santé publique ainsi que la répartition et les tendances de la malnutrition dans l'espace et dans le temps). Il est recommandé que les femmes soient incluses dans les évaluations et dans la collecte des informations sur la sécurité alimentaire et la nutrition dans les foyers. Ceci est essentiel pour pouvoir avoir accès à des informations pertinentes utiles. Les informations devraient être continuellement partagées au sein des secteurs et entre eux. 7

12 DONNEES ET INFORMATIONS NUTRITIONNELLES : CE QUE L'ON DOIT SURVEILLER AU NIGER Type de données/informations Évaluations sur la nutrition, la sécurité alimentaire et la mortalité Période Évaluation initiale Tous les 6 mois Enquêtes nutritionnelles Peuvent être effectuées tous les 3 à 6 mois par des agences individuelles dans un but de planification de programme et pour déterminer leur impact Considérations de déclaration et d'interprétation Évaluations et enquêtes nutritionnelles La démarche causale devrait servir de base à l'obtention, l'analyse et l'interprétation des informations. 7 Des évaluations au niveau des régions sont préférables à de nombreuses enquêtes nutritionnelles ponctuelles L'analyse devrait inclure des groupes à moyens de subsistance différents (comme par exemple pastoral, agropastoral et agricole) Les taux de prévalence de la malnutrition aiguë doivent toujours être comparés à la norme saisonnière Les enquêtes nutritionnelles effectuées par diverses agences doivent être interprétées avec prudence. Elles ne représentent souvent qu'une partie d'une zone ou d'une région. Les données ne doivent pas être extrapolées hors du contexte. Utilisation en combinaison avec d'autres informations (voir Figure 1) Surveillance de la nutrition (tendances en matière de surveillance) Établissement d'une base de référence * Il faut établir au Niger une base de référence (selon la saison) qui servira pour surveiller les tendances. Ceci peut varier selon les régions. Prévalence de la malnutrition aiguë Continu Le taux de malnutrition aiguë globale (GAM) doit être pris en compte en se servant des données disponibles (généralement des enquêtes). Faire état de la comparaison avec la base de référence et la norme saisonnière. Prévalence des oedèmes nutritionnels Continu Il doit être fait état des oedèmes séparément. Des taux élevés d'oedème peuvent indiquer une situation grave et nécessiter un complément d'enquête. Les oedèmes ne sont pas communs au Niger Pourcentage de la malnutrition aiguë globale (GAM) par rapport à la malnutrition aiguë grave (SAM) Admissions dans les centres d'alimentation thérapeutique Utile pour l'évaluation initiale Si le taux GAM est élevé (hors de la pointe saisonnière), ceci peut indiquer que les gens sont au maximum de leurs capacités mais sont en mesure d'écarter l émaciation aiguë par le biais de stratégies d'adaptation et/ou de détresse. Si le Continu taux SAM est élevé (habituellement >3 %), ceci indique qu'il s'agit d'une situation grave. Dans les zones à prévalence VIH/SIDA élevée, le taux SAM peut être élevé par rapport au taux GAM quelle que soit la saison. Ce n'est pas le cas au Niger. Continu Les admissions dans les centres d'alimentation thérapeutiques devraient être suivies en fonction des normes saisonnières L'augmentation des admissions avant la saison de pointe (utilisée dans son contexte) peut être un indicateur utile d'une crise imminente (besoin de réponse). Il faudrait noter les admissions des enfants âgés < 6 mois. C'est un groupe à haut risque avec des taux de mortalité élevés. Les enfants âgés < 6 mois n'apparaissent pas dans les données des enquêtes. Couverture du programme Continu Les indicateurs de résultats des programmes sont en règle générale communiqués par l'unicef. La couverture doit être incluse en tant qu'indicateur important de l'accès au programme et de son impact.. 8 La couverture devrait être > 50 % (Sphere) 7 Voir la liste des évaluations nutritionnelles SPHERE, Appendice 4, page La couverture est un indicateur SPHERE clé (>50 % dans les zones rurales et >70 % dans les zones urbaines) 8

13 Épidémies et poussées épidémiques saisonnières Continu * Il conviendrait d'enquêter sur les schémas saisonniers des maladies par région géographique (diarrhée, infection respiratoire aiguë et paludisme) Il conviendrait de faire état des schémas saisonniers des maladies par rapport aux données de nutrition et de mortalité Modes de disponibilité et de **La quantification de la monotonie diététique est un élément important de l'analyse nutritionnelle. Il consommation des aliments dans les conviendrait d'enquêter, de surveiller et d'établir un rapport sur l'utilisation des aliments, la variété ménages diététique, l'affectation des aliments au sein du foyer et les habitudes et tabous culturels. Ces informations devraient inclure la disponibilité des aliments dans les foyers et leur utilisation pour les enfants et les mères (tout particulièrement les mères qui allaitent) * Le bleu correspond aux données ou aux informations qui ne sont pas actuellement disponibles ou ne sont pas encore surveillées 9

14 TRIANGULATION DES DONNEES ET DEFINITIONS La triangulation des données et des informations disponibles est essentielle. Ceci comprend les données de sécurité alimentaire, de mortalité et de morbidité, les enquêtes nutritionnelles, les informations sur les taux de prévalence saisonnière et les admissions dans les centres d'alimentation thérapeutique (Figure 1). Devraient également y être incluses des informations sur la disponibilité et l'utilisation des aliments locaux recueillis par le biais de débats en groupes de consultation et de visites dans les foyers (comme ceux menés par des travailleurs et des bénévoles de vulgarisation dans le cadre des programmes de Soins thérapeutiques communautaires. Le rapport mutuel entre la malnutrition et la mortalité varie. La nature de ce rapport mutuel est essentielle tant pour prédire que pour diagnostiquer les crises. Figure 1 : Triangulation des données Anthropométrie Taux de prévalence Rapport poids-taille MUAC Oedèmes Admissions dans les centres d'alimentation thérapeutique (Soins hospitaliers et ambulatoires) Admission des enfants < 6 mois Couverture du programme Surveillance Incidence de la diarrhée, de la rougeole et de l'ira Tendances (selon la norme saisonnière) Taux de mortalité Analyse contextuelle Normes et schémas saisonniers Informations sur la sécurité alimentaire Schémas de disponibilité et de consommation des aliments dans les ménages Analyse fondée sur une démarche causale Taille et structure de la population et différences régionales/géographiques TABLEAU 1 : DEFINITIONS (MALNUTRITION AIGUË) Malnutrition aiguë globale (GAM) Définitions Rapport poids-taille (WHZ) <-2 score z et/ou oedème Manifestations visibles/cliniques Maigreur/émaciation ou œdème bipède Malnutrition aiguë modérée (MAM) Relevés de population La MAM pour l'aiguillage vers et l'admission dans des programmes d'alimentation complémentaire (SFP) Malnutrition aiguë grave (SAM) Relevés de population SAM pour l'aiguillage vers et l'admission à TFC/traitement thérapeutique en soins ambulatoires (OTP) SAM pour l'aiguillage vers et l'admission à traitement thérapeutique en soins hospitaliers WHZ <-2 score z WHM < 80 % ou < 125 MUAC sans complications WHZ < -3 et /ou oedème WHM < 70 % ou oedème +/++ ou MUAC < 110 Appétit et pas de complications WHM < 80 % ou oedème +++ou MUAC < 110 Anorexie et l'un des symptômes suivants : infection TRL, fièvre élevée, grave déshydratation, grave anémie, non éveillé Maigreur/ émaciation Marasme Malnutrition oedémateuse également nommée Kwashiorkor 10

15 ANNEXE 1 : DEFINITIONS ET MANIFESTATIONS DE LA MALNUTRITION Malnutrition aiguë globale (de 6 à 59 mois) GAM Malnutrition aiguë modérée MAM (relevés de population) Définitions Rapport poids-taille (WHZ) <-2 score z et/ou oedème WHZ < -2 score z Manifestations visibles/cliniques Maigreur/émaciation MAM pour aiguillage vers et admission à SFP (CRENAM) Malnutrition aiguë grave SAM (relevés de population) SAM pour l'aiguillage vers et l'admission à TFC/traitement thérapeutique en soins ambulatoires (OTP) SAM pour l'aiguillage vers et l'admission à traitement thérapeutique en soins hospitaliers WHM < 80 % sans complications ou < 125 MUAC WHZ < -3 et /ou oedème WHM < 70 % ou oedème +/++ ou MUAC <110 (de 6 à 59 mois) ET de l'appétit et pas de complications WHM < 80 % ou oedème +++ ou MUAC < 110 ET anorexie (pas d'appétit et/ou l'une des complications suivantes : infection TRL, fièvre élevée, grave déshydratation, grave anémie, non éveillé Marasme Malnutrition oedémateuse également nommée Kwashiorkor Malnutrition chronique Malnutrition chronique grave Insuffisance pondérale Insuffisance pondérale grave Rapport taille-âge (HFA) < -2 Z HFA <- 3 Z Rapport poids-âge<- 2 Z WFA >-3 Z Arrêt de croissance (petit pour son âge) Très petit pour son âge Retard de croissance Composite état émaciation/arrêt de croissance Rapport poids-taille en se servant d'un écart type ou score z(whz) Rapport poids-taille en se servant d'un pourcentage de médiane (WHM) Tour de l'avant-bras (MUAC) Kwashiorkor est défini comme un œdème des pieds qui prend le godet (membres inférieurs++ visage +++) Insuffisance pondérale (poids trop bas pour son âge) sert à surveiller la croissance 11

16 ANNEXE 2 : ÉLEMENTS METABOLIQUES DES NUTRIANTS DE TYPE I ET DE TYPE II ET LES CONSEQUENCES DES DEFICIENCES Nutriants de type I Nutriants de type II Sélénium, Iode, Fer, Cuivre, Calcium, Manganèse, Thiamine, Riboflavine, Acide ascorbique (vitamine C), Rétinol (vitamine A), Tocophérol (vitamine E), Calciférol (vitamine D), Acide folique, Vitamine B12, Pyrodoxine (vitamine B6) Azote, Soufre, Acides aminés essentiels, Potassium, Sodium, Magnésium, Zinc, Phosphore, Eau Métabolisme Utilisé dans des voies spécifiques Utilisé dans tous les tissus Nutriants fonctionnant indépendamment l'un de l'autre Équilibre nécessaire entre les différents nutriants du groupe Concentration tissulaire variable Concentration tissulaire fixe Faible contrôle sur l'excrétion Contrôle de précision sur le niveau d'excrétion Réserves du corps Pas de réserves Carence Diminution de la concentration tissulaire Pas de diminution de la concentration tissulaire -la diminution survient en raison de la réduction tissulaire elle--même Symptômes cliniques caractéristiques Pas de symptômes cliniques spécifiques Carences apparaissant après un certain temps Carences dépendant de l'apport quotidien Source : ACF, Évaluation et traitement de la malnutrition 12

17 ANNEXE 3 : FACTEURS AFFECTANT LA NUTRITION DANS DES SITUATIONS CHOISIES SCN/Informations nutritionnelles en situation de crise(nics) Ces catégories sont des récapitulatifs des causes de malnutrition et de la réponse humanitaire mais elles ne devraient pas être utilisées de façon isolée pour prescrire la réponse nécessaire. Les situations de ce tableau sont classées en cinq catégories relatives à la prévalence et/ou au risque de malnutrition : I: Risque/prévalence très élevé lorsque la population est actuellement en situation critique (soit risque très élevé de malnutrition fondé sur des causes sous-jacentes) ou prévalence très élevée de malnutrition et/ou taux de mortalité élevés II: Risque élevé d'être atteint de malnutrition ou déjà à des taux de prévalence élevés III: Risque modéré de malnutrition ou taux de prévalence modérément élevés. Peut-être des poches de malnutrition élevée IV: Pas de risque élevé de risque nutritionnel V: Le risque n'est pas connu. 13

18 ANNEXE 4 : DEMARCHE DE PRISE DE DECISION POUR LA MISE EN ŒUVRE DE PROGRAMMES ALIMENTAIRES SELECTIFS Source : OMS, Gestion de la nutrition en cas d'urgence grave Problèmes quant à l'utilisation d'une démarche arbre de décision et seuils 1. La démarche renforce la culture «alimentation d'abord» des interventions en cas d'urgence. L'approche fondée sur l'alimentation reste la réponse humanitaire dominante malgré les efforts visant à élargir l'analyse et la réponse pour tenir compte d'une sécurité alimentaire plus large, de la santé maternelle et infantile, des questions d'environnement et de santé publique. 2. Le recours à deux ou trois «facteurs aggravants» pour interpréter la prévalence de la malnutrition n'est pas cohérent avec le recours à la démarche conceptuelle qui, outre la maladie et l'apport alimentaire, donne des causes de base et sous-jacentes qui contribuent à la malnutrition. La santé maternelle et infantile en tant que cause sous-jacente n'est pas couverte par de nombreuses démarches de prise de décision. 3. Il y a de vastes différences régionales globales dans les niveaux de malnutrition aiguë et des différences au sein des pays. Selon les seuils de l'oms ci-dessus, de nombreux pays sont constamment en état de crise. 4. De nombreux pays connaissent des changements saisonniers normaux de leur état nutritionnel. Des changements saisonniers peuvent être dus à une baisse de la prévalence de la malnutrition aiguë qui peut atteindre 20 % en l'espace de trois mois. 14

19

20 U.S Agency for International Development 1300 Pennsylvania Avenue, NW Washington, DC Téléphone : (202) Télécopieur : (202)

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