Le décollage économico-social du Maroc Une analyse sur les deux dernières décennies. CONFÉRENCE ÉCONOMIQUE d Attijariwafa bank ÉDITION

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1 ÉDITION CONFÉRENCE ÉCONOMIQUE d Attijariwafa bank LUNDI 23 JUILLET 22 Le décollage économico-social du Maroc Une analyse sur les deux dernières décennies

2 Préambule Les avancées réalisées par le Maroc sont incontestables. Son développement est perceptible par tous et chacun. La qualification de ces progressions, répond néanmoins à des critères de choix opportuns des indicateurs, de l horizon d analyse et aussi du benchmark. À travers cette note de recherche, nous avons l ambition de tracer les avancées historiques du Maroc dans des domaines stratégiques. Pour cela, nous avons retenu les critères les plus pertinents que nous avons illustrés à travers des représentations graphiques schématiques. Le choix d un horizon d analyse long terme s explique par notre volonté de diluer tout biais de volatilité conjoncturelle et d asseoir des évolutions qui correspondent à des tendances lourdes. Les benchmarks répondent d abord à une logique de proximité géographique, de taille et aussi de similitude de profil socio-économique. Au-delà de dresser un bilan d étape pour le Maroc, cette parution a pour objectif de constituer un réel référentiel pour l identification des capacités du pays, de ses carences et surtout de ses futures tendances. Bonne lecture

3 Plan Tableau de bord économique Une croissance marocaine forte tirée par le bon comportement de la valeur ajoutée agricole et des secteurs manufacturiers permettant au Maroc de se positionner parmi les pays les mieux lotis en matière de croissance dans la région d Afrique du nord. La vigueur de la croissance économique marocaine tire profit essentiellement de la bonne orientation de la demande intérieure qui a pu amortir le choc de la flambée des prix des matières premières à l international. Le dynamisme du secteur privé, tant en investissement qu en épargne, a permis le financement partiel de l économie marocaine. Le système financier a joué un rôle prépondérant dans le financement de l économie marocaine, un soutien considérable qui a su tirer avantage de l appui d une politique monétaire accommodante de l économie. Le changement du mode de vie du consommateur marocain Le Marocain d aujourd hui : un citoyen de plus en plus jeune, plus soucieux de sa qualité de vie et croyant en l avenir de son pays. L espérance de vie se rallonge parallèlement à une couverture médico-sociale progressivement élargie. Bien que souffrant du chômage à ses débuts, le jeune actif a davantage de chance d intégrer le monde du travail que par le passé. Conséquence de tous ces facteurs, le comportement du Marocain a changé Les services de base développés, son pouvoir d achat se voit amélioré, lui permettant de s imprégner de nouvelles habitudes de consommation. L effort de développement des services de base et d infrastructure a renforcé la croissance économique du pays, soutenant le pouvoir d achat des ménages. L espérance de vie du Marocain se rallonge parallèlement à une couverture médico-sociale progressivement élargie. L'infrastructure au Maroc : le socle du développement économique. L acquisition de la propriété, premier acte d investissement des ménages, s améliore de manière significative... Par conséquent, la pauvreté a baissé et la perception des ménages de leurs niveaux de vie a changé L inclusion économico-financière et sociale, bien qu en deçà des standards internationaux, a tendance à augmenter. Des efforts palpables en termes d inclusion à tous les niveaux, néanmoins des disparités subsistent. Au final, le Royaume, conforté par la mise en oeuvre d un arsenal de réformes structurelles et de stratégies sectorielles pragmatiques, parvient à faire face aux conjonctures internationales.

4 PANORAMA ÉCONOMIQUE Une croissance marocaine forte tirée par le bon comportement de la valeur ajoutée agricole et des secteurs manufacturiers permettant au Maroc de se positionner parmi les pays les mieux lotis en matière de croissance dans la région d Afrique du nord. Une évolution de la croissance marocaine digne d un pays émergent ,6% 2,7% 3,6% 3,9% 5,%,6%,% 5,% Malgré une actualité économique morose à l international, marquée par la multiplication des plans d austérité et des risques de récession, la Maroc arrive à maintenir une croissance soutenue du produit intérieur brut. Cette évolution favorable du PIB confirme le positionnement du Maroc en tant que pays à caractère émergent.,%,% 2,% 3,%,% 5,% 6,% Algérie Tunisie Egypte Maroc soutenue par les évolutions positives des deux composantes agricole et non agricole 9% 8% 7% 6% 5% % 3% 2% % % -% -2% 8,% 6,8% 5,%,7%,9%,5% 3,% 2,% -,6% PIB PIB non agricole PIB agricole Ce renforcement de la vigueur de la croissance économique nationale est le résultat d une consolidation du PIB non agricole qui a su tirer profit des avantages compétitifs du pays et s adapter aux mutations mondiales. D un autre côté, le PIB agricole s est raffermi sur la décennie et devient de moins en moins dépendant des aléas climatiques grâce aux efforts du gouvernement pour moderniser ce secteur qui emploie plus d un tiers de la population marocaine. Un produit intérieur brut qui devient de moins en moins dépendant du secteur agricole Secteur tertiaire; 52,9 99 Secteur primaire; 8,2 Secteur secondaire; 29 Secteur tertiaire; 56 2 Secteur primaire;,9 Secteur secondaire; 29, Secteur tertiaire; 55 2 Secteur primaire; 5, Secteur secondaire; 29,7 Ainsi, la mise en place de mesures concrètes et de réformes stratégiques a permis à l économie nationale une tertiarisation de son tissu productif. En effet, le secteur primaire représente en moyenne sur les quatre dernières années moins de 6 % de la valeur ajoutée globale. Une croissance forte et durable qui a pu se concrétiser sans pour autant attiser des tensions inflationnistes ,2% 2,% 5,%,9%,5%,7% Moyenne PIB Moyenne Inflation Dans ce contexte, l économie marocaine a pu entamer depuis les années 2 un nouveau sentier de croissance forte et durable sans pour autant attiser les tensions inflationnistes. En effet, l inflation s est caractérisée par un niveau maîtrisé passant de,2% durant la période à,5% durant la période 2-25 pour enfin se stabiliser autour des,7% durant la période 26-2.

5 La vigueur de la croissance économique marocaine tire profit essentiellement de la bonne orientation de la demande intérieure qui a pu amortir le choc de la flambée des prix des matières premières à l international... à travers la subvention de l État des principaux produits de base constituant le panier du consommateur Consommation Consommation Consommation : Baril Compensation moyen : 8 : $ 3 MMDhs : Baril moyen : 72 $ 6 Compensation : 3 MMDhs : Compensation Baril moyen : 72 : 7.5 $ 29 MMDhs - 2 : Baril moyen : 8 $ : Baril moyen : 22 $ Compensation : 7.5 MMDhs Compensation : 3 MMDhs 99-2 : Compensation Baril moyen : 22 : 3 $ MMDhs25-28 : Baril moyen : 72 $ 5 6 Compensation : 3 MMDhs Compensation : 7.5 MMDhs 99-2 : Baril moyen : 22 $ 29-2 : Baril moyen : 8 $ 5 3 Compensation : 3 MMDhs Compensation : 3 MMDhs : Baril moyen : 72 $ 6 2 Compensation : 7.5 MMDhs : Baril moyen : 22 $ PIB moyen de 2,% Baril de pétrole Brent Baril de pétrole Brent : Baril moyen : 8 $ Compensation Compensation 99 2 Baril de pétrole Brent 2 Compensation 75% ,5% 35% 75% 69,% 35% 7% ,5% 69,% 3% 75% 7% 26,% 3,5% 35% 3% 65% 69,% 26,% 25% 7% 3% 65% 99 25% 26,% 2 2,% 2 6% 75% 2% 35% 65% 2,% 6% 6,% 3,5% 25% 69,% 2% 55% 6,% 7% 57,8% 2,% 5% 3% 6% 2% 55% 26,% 57,8% 5% 6,% 5% 65% % 25% 55% 57,8% 5% 5% % 99 2,% 6% Consommation finale des ménages en % du PIB 2% 5% % ,% Consommation Taux 996 d'investissement 999 finale des (FBCF 22 ménages % PIB) 25 en % du PIB % Taux d'investissement (FBCF % PIB) 57,8% 5% Consommation finale des ménages en % du PIB % Compensation : 3 MMDhs Baril de pétrole Brent Compensation PIB moyen de 5% PIB moyen de,9% 2,7 PIB moyen de 2,% PIB 2, moyen de 5% PIB moyen 2,2 de,9% 2,7,6, 2, 2,2,7,6, 2,7,,,7 2, 2,2,6,, PIB moyen de 2,%, PIB moyen de 5% PIB moyen de,9%,7,6,,, -2, , , , ,8 Consommation finale des ménages FBCF Solde commercial Consommation finale des ménages 2-25 FBCF 26-2 Solde commercial Consommation finale des ménages FBCF Solde commercial -2,8 Déficit commercial Déficit commercial Déficit commercial 55% Consommation moyen de finale -7,7% des ménages moyen de FBCF -3,9% Solde moyen Déficit commercial Déficit commercial Déficit commercial de -,3% commercial 55% 5% moyen de -7,7% moyen de -3,9% moyen de -,3% 2: -3% 5% Déficit commercial Déficit commercial Déficit commercial 5% 55% 2: -3% Une dynamique moyen de la de -7,7% demande intérieure moyen de -3,9% qui a pu moyen contrer de -,3% le creusement du solde commercial... 5% % 5% 25: -5,6% 2: -3% % 25: -5,6% 35% 5% Déficit commercial 999: -3,3% Déficit commercial Déficit commercial 35% 55% 3% % moyen de -7,7% 25: -5,6% 999: -3,3% moyen de -3,9% moyen de -,3% 3% 5% 25% 35% Exportation 2: -3% Déficit 999: -3,3% 25% 5% Exportation 2% 3% Déficit 25: -5,6% 2% % 5% 25% Exportation Déficit 5% 35% % -3,3% 999: % 5% Taux d'importations Taux d'exportations 25% 99 Taux 993 d'importations Taux d'exportations 25 Exportation 28 2 Déficit 2% 5% Taux d'importations Taux d'investissement (FBCF % PIB) 2, ,7 28 2, Après la consommation, Consommation l investissement finale des ménages en contribue % du PIB fortement à la consolidation de la demande intérieure PIB moyen de 2,% Taux d'investissement PIB moyen (FBCF de 5% % PIB) PIB moyen de,9% Taux d'exportations Taux d'importations Taux d'exportations , % FBCF FBCF FBCF FBCF Cette évolution favorable de l inflation témoigne de la pertinence de la politique économique du gouvernement qui met au devant de la scène le soutien du pouvoir d achat des ménages. Un objectif de stabilité des prix qui s est traduit par la subvention des produits de base afin de neutraliser l effet de la volatilité des prix des matières premières à l international sur les prix domestiques. La consommation finale des ménages demeure le principal moteur de la croissance marocaine La demande intérieure demeure le principal moteur de l économie nationale. En effet, grâce au bon essor de ses deux piliers, à savoir la consommation et l investissement, la demande intérieure constitue depuis deux décennies plus de 8 % du produit intérieur brut national. Si la part de la consommation finale des ménages a légèrement régressé en ans passant de 6 % du PIB en 2 à 58 % du PIB en 2, elle demeure la plus forte contributrice à la croissance. De son côté, l investissement a contribué à la consolidation de la demande intérieure. Une dynamique d investissement encouragée par l évolution favorable des crédits à l équipement et l habitat. En résumé, la croissance moyenne est tirée principalement par la consommation des ménages. Cette composante a tiré profit essentiellement du bon comportement des crédits à la consommation mais aussi des actions du gouvernement visant le soutien du pouvoir d achat des ménages. Le solde commercial, quant à lui, a contribué négativement à la croissance et ce en raison des effets de la crise financière internationale mais aussi de la faible diversification en termes de produits et de destination. Les agrégats extérieurs du pays demeurent toujours fragilisés par la détérioration du climat économique international. En effet, le déficit commercial s est ainsi amplifié de 6 points passant de 3,9% du PIB durant la période 2-25 à plus de % du PIB durant la période 26-2.

6 Le dynamisme du secteur privé, tant en investissement qu en épargne, a permis le financement partiel de l économie marocaine... et d amoindrir l impact qu a eu la crise internationale sur les éléments de la balance des paiements IDE: TCAM 2% IDE: TCAM 6% IDE: TCAM 2% IDE: TCAM 6% 99 Voyage: TCAM 9% 2 Voyage: TCAM % 2 99 Voyage: IDE: TCAM TCAM 2% 9% 2 Voyage: IDE: TCAM 6% % 2 Transfert courants: TCAM 5% Transfert courants: TCAM 9% 99 Transfert Voyage: courants: TCAM TCAM 9% 5% 2 Transfert Voyage: courants: TCAM % TCAM 9% 2 Transfert courants: TCAM 5% Transfert courants: TCAM 9% 2% 2% % 2% % 7,5% 7,9% % 8% 7,5% 7,9% 8% 7,5% 6,6% 7,9% 6,6% 6% 8% 7,3% 6% 6,6% 7,3%,% % 6%,% 7,3% %,% 3,2% 2% %,7% 3,2% 2%,7%,3% 3,2% % 2%,7%,3% %,3% % IDE PIB Transferts IDE 996 % PIB courants 999 étrangers 22 dont recettes 25 MRE PIB 28 2 Transferts IDE Recettes % PIBvoyages courants PIB étrangers dont recettes MRE % PIB Transferts Recettes voyages courants % PIB étrangers dont recettes MRE % PIB Recettes voyages % PIB TCAM de 9,% Epargne 8 7 TCAM 2 de - 2 9,% Epargne nationale 6 nationale 7 TCAM de 9,% Epargne brute nationale brute TCAM de 6,% brute TCAM 99 de ,% 5 TCAM de 6,% RNBD (en MMDhs) Dépenses de consommation finale (en MMDhs) 2 RNBD (en MMDhs) Dépenses de consommation finale (en MMDhs) RNBD (en MMDhs) Dépenses de consommation finale (en MMDhs) % % % 9% % % 9% 8% % 8% 7% 6% 7% 6% 5% 6% 5% % 5% % % % 3% 2% 3% 2% % 2% % % % % Epargne publique Epargne privée Epargne extréieure Epargne publique Epargne privée Epargne extréieure Epargne publique Epargne privée Epargne extréieure La balance des paiements pâtit du retranchement des recettes voyages et MRE depuis 28 suite à la crise financière mondiale. Cependant, l analyse des taux de croissance des éléments de la balance des paiements en % du PIB montre le raffermissement de ces derniers. Ainsi, l économie nationale a pu alimenter sa capacité de résilience et son potentiel de croissance tout en s adaptant aux évolutions mondiales. Une croissance moins rapide de la consommation par rapport à la dynamique du revenu national disponible... qui a permis une bonne évolution de l épargne nationale brute L importance de la mobilisation de l épargne nationale brute trouve son origine dans la volonté des économies de disposer de ressources nécessaires à leur financement. Ainsi, l appréciation notable du revenu national brut disponible de manière plus rapide que les dépenses de consommation finale ont pu drainer un volume d épargne nationale important. Concernant la structure de l épargne nationale, la part moyenne de l épargne publique a régressé à % en 2 contre une portion de 7% en 2 et de 5% en 99. Cette évolution témoigne de la dégradation des finances publiques de l État depuis 29. En plus, la part de l épargne privée au niveau de l épargne nationale s est améliorée pour atteindre 78% en 2 contre seulement 65% en 99. L ampleur des besoins de financement dépasse, néanmoins, l épargne intérieure brute Capacité Capacité de financement de de en % en en du % % PIB du du PIB PIB % % % 8% 8% 6% 8% 6% % 6% % 2% % 2% % 2% % 2,% 2,% 2,% 2,2% 2,2% 2,2% 25,2% 25,2% 25,2% 26% 26% 2% 26% 2% 22% 2% 22% 2% 22% 2% 8% 2% 8% 6% 8% 6% -2% % -,3% % 6% -2% -,3% -,3% % -,3% -,3% -% -2% -,3% -,3% 2% % -% -,3% -,3% 2% -6% -% % 2% -6% % % % capacité de financement Taux d'épargne intérieure brute capacité de financement Taux d'épargne intérieure brute capacité de financement Taux d'épargne intérieure brute Taux Taux d'épargne d'épargne intérieure intérieure brute brute Ainsi, et en dépit de l amélioration constatée du niveau de l épargne nationale, celle-ci demeure insuffisante pour répondre à la demande d investissement. Le besoin de financement est situé à,3% du PIB en 2 contre,3% du PIB en 2 et,3% du PIB en 99.

7 Le système financier a joué un rôle prépondérant dans le financement de l économie marocaine, un soutien considérable qui a su tirer avantage de l appui d une politique monétaire accommodante de l économie Des investissements soutenus face auxquels l épargne évolue à un rythme moins rapide ,3 25, ,3 25, ,5 25,5 25,5 25, ,8 37, ,3 2 23,3 2 23,8 23,8 23,3 2 23,3 2 23,8 5 23, Taux d'investissement brut ( FBCF Variation de stock) / PIB d'investissement FBCF+ Variation de stock) 28 PIB 2 2 Taux d'épargne nationale brute en % PIB Taux d'épargne nationale brute en PIB Taux Taux d'investissement d'investissement brut brut ( FBCF+ ( FBCF+ Variation Variation de de stock) stock) / PIB / PIB Taux Taux d'épargne d'épargne nationale nationale brute brute en en % % PIB PIB 37,8 37,8 28,6 28,6 28,6 28,6 Toutefois, le taux d investissement brut a progressé de plus de 2 points durant la période 2-2 passant de 25,5% du PIB en 2 à 37,8% du PIB en 2. En effet, le Maroc continue à moderniser ses fondements économiques et à promouvoir les investissements publics en infrastructures. Dans ce contexte, le secteur financier a joué un rôle primordial afin d accompagner les choix stratégiques du pays. grâce à l appui considérable du secteur financier qui a pu accompagner le secteur privé ,2 56,2 56,2 56,2 229,5 229,5 229,5 229, ,6 77,6 77,6 77, Capitalisation boursière Actif net OPCVM Encours des TCN Capitalisation boursière Actif net OPCVM Encours des TCN (en MMDhs) (en MMDhs) (en MMDhs) (en MMDhs) (en MMDhs) (en MMDhs) Capitalisation Capitalisation boursière boursière Actif Actif net net OPCVM OPCVM Encours Encours des des TCN TCN (en (en MMDhs) MMDhs) (en (en MMDhs) MMDhs) (en (en MMDhs) MMDhs) En effet, le système financier marocain a pu répondre aux exigences de l économie en matière de besoins de financement à travers la réforme des marchés des capitaux. Pour exemple, le poids de la capitalisation boursière dans le PIB s est amélioré pour atteindre 65,2% durant la période 23 2 contre 28,9% durant la période , et,% durant la période à travers une hausse soutenue des crédits à l économie et un taux de liquidité en perpétuelle amélioration ,6 5,6 5,6 5,6 3,9 3, , 75, 75, 75, , 2, 2, 2, 97, 97, 97, 97, 3,9 3, ,3 5,3 3,3 3,3 5,7 5, ,3 5,3 5,7-3,3 3,3 5, Agrégat Agrégat 999 M3/PIB M3/PIB Avoirs Avoirs extérieurs extérieurs en en mois mois d'importataion d'importataion créances Agrégat créances Agrégat M3/PIB sur sur M3/PIB l'économie/pib l'économie/pib Avoirs Avoirs extérieurs extérieurs en en mois mois d'importataion d'importataion créances créances sur sur l'économie/pib l'économie/pib Le poids des crédits à l économie dans le PIB nominal s est amélioré, passant de 39,% durant la période pour atteindre 72,% durant la période Par ailleurs, la hausse continue de l agrégat M3 s est traduite par une augmentation notable du taux de liquidité de l économie qui est passé de 6,% en 99 à 89,5% en 2, pour atteindre les 62% en 2. Le pays a pu baisser son taux d endettement malgré une légère hausse du déficit budgétaire Déficit Déficit budgétaire Déficit budgétaire % 7% % % 6,% 6,% 2 3,5% 3,5% 79,2% 79,2% 5,9% 5,9% 68,% 68,% 53,% 53,% 7% 6% 6% 7% % % 5,9% 5,9% 6,% 53,% 3,5% 79,2% 68,% 6,% 53,% 3,5% 79,2% 68,% 8% 8% 6% 5% 5% 6% 5% % % 5% 8% 8% 6% 6% % 3% 3% % 6% 6% 3% 2% 2% 3% % % 2% % % 2% % % % % -% -% % % % % 2% 2% 2% 2% % % -% -% % % Déficit Déficit budgétaire budgétaire Taux Taux d'endettement d'endettement Déficit Déficit budgétaire budgétaire Taux Taux d'endettement d'endettement Taux Taux d'endettement Taux d'endettement Le déficit budgétaire a viré au rouge à partir de 29 en raison essentiellement de l augmentation fulgurante des charges de compensation. Celle-ci s inscrit dans la politique volontariste de l État visant la redynamisation de la croissance à travers le soutien du pouvoir d achat des ménages et le maintien de l effort d investissement.

8 Le changement du mode de vie du consommateur marocain Le Marocain d aujourd hui: un citoyen de plus en plus jeune, plus soucieux de sa qualité de vie et croyant en l avenir de son pays... L évolution du Maroc est une certitude ,% 6,% 58,2% 58,2% 9,% 9,% 32,2 32,2 29,% 29,%,, Population Part des des (5-59 ans) Urbanisation Population Part des (5-59 ans) Urbanisation 7% 7% 6% 6% 5% 5% % % 3% 3% 2% 2% % % % % % Sur les cinquante dernières années, la population marocaine a triplé. Son taux d urbanisation a doublé pour atteindre 58% de la population globale, alors que la part des actifs (5-59 ans) a augmenté de la moitié aux deux tiers de la population. Le Marocain est de plus en plus rationnel dans son mode de vie Age premier mariage Age premier mariage 35 3, , 7 26, , , , , 9, , 2, , Homme Femme Fécondité Homme Femme Fécondité Se souciant de la qualité de leur vie, la femme et l homme marocains ont largement retardé leur âge de premier mariage d une moyenne de 8 ans. La planification familiale est ancrée dans les mœurs puisque le nombre moyen d enfants a été divisé par trois pour s établir à 2, enfants par couple. Ce qui situe le pays dans une fenêtre d opportunité démographique... 2% 2% % % % % 9% 9% 8% 8% 7% 7% 6% 6% 5% 5% % % 3% 3% 2% 2% 2,2% 2,2% % % Dépendance démographique Dépendance démographique 2,5% 2,5% 2,%,8% 2,%,8%,5%,5%,%,% 56% 56%,5%,5%,% 2,% 2 Croissance démographique Croissance démographique Alors que la population des dépendants (< 5 ans & > 59 ans) dépassait celle des actifs durant les années 6, la pyramide du Maroc a évolué favorablement. Actuellement, les actifs (5-59 ans) représentent près du double des dépendants démographiques. Une situation qui pourrait s inscrire dans le temps tant que le taux de croissance démographique est en baisse....qui pourrait se transformer en aubaine démographique jeunes croyant que que leur leur avenir est est prometteur jeunes croyant en en l'avenir de de leur leur pays pays jeunes croyant que leur avenir est prometteur 23% 23% jeunes croyant en l'avenir de leur pays 23% 33% 33% 33% oui oui oui non non non 77% 77% 77% Sources: HCP, Rapport ONDH Sources: HCP, Rapport ONDH oui oui oui non non non 67% 67% 67% Au-delà d une grande richesse culturelle, le jeune marocain* exprime majoritairement sa confiance en l avenir de son pays et en son avenir propre. * Enquête menée auprès des jeunes connectés.

9 L espérance de vie du Marocain se rallonge parallèlement à une couverture médico-sociale progressivement élargie Une espérance de vie qui progresse de moitié oui oui oui oui ,9%,9%,9%,9% non non non non Taux de mortalité infantile Taux de mortalité infantile Taux de mortalité infantile Taux de mortalité infantile 78% 78% 78% 78% QP des affiliés à la CNSS QP des affiliés à la CNSS 22% 22% QP des affiliés à la CNSS QP des affiliés la CNSS Infrastructure de santé 22% 22%,3%,3% 2 2,3%,3% Une couverture sociale toujours en phase de généralisation 2 2 Infrastructure de santé 8, ,35 9 Infrastructure de santé 7 Infrastructure de santé , , , , Etablissements SSB Nombre d'essb 689 pour k hab 2, Etablissements,SSB Nombre d'essb pour k hab , 7, , 7, Une infrastructure médicale en amélioration en termes relatif et absolu Espérance de vie Espérance de vie Espérance de vie Espérance de vie 7,8 7,8 7,8 7, Le Maroc revient de loin. Le nombre d affiliés a atteint 2,5 millions en 2 contre 3 mille durant les années 6. Un niveau qui demeure tout de même inférieur au quart de la population active. Il faut reconnaître les efforts gouvernementaux en matière de généralisation de la couverture médicale. En effet, afin d améliorer l accès de la population à la couverture médicale de base, les pouvoirs publics ont entériné plusieurs mesures concrètes dans ce sens. Nous citons la mise en place de l AMO depuis 22 et la généralisation du RAMED en 22 qui vise la couverture médico-sociale de nouvelles couches démographiques. Si l infrastructure médicale a connu une nette évolution historique, que ce soient en termes absolu ou relativement à la taille de la population, la couverture médicale demeure insuffisante et concentrée autour des agglomérations. dépenses de santé et d'éducation dépenses de santé et d'éducation 5,9% / PIB PIB 5,% 5,%,%,% 96 5,% 5,% 96,%,% Sources: HCP, CNSS Sources: HCP, CNSS Etablissements dépenses SSB de santé et Nombre d'éducation d'essb / PIB pour k hab Etablissements SSB Nombre d'essb pour k hab dépenses de santé et d'éducation / PIB Des dépenses de santé évoluant à un rythme soutenu Sources: Sources: HCP, HCP, CNSS CNSS 5,9% 5,9% 5,9%,5%,5% 2 2,5%,5% 2 2 Bien que les dépenses de santé aient connu une croissance plus rapide comparée au secteur de l éducation, le Maroc n est classé que 25ème sur le plan de l équité de contribution financière pour la santé.

10 Bien que souffrant du chômage à ses débuts, le Marocain actif a davantage de chances d'intégrer le monde du travail que par le passé Taux de chômage 2 Un taux de chômage national Taux Taux de de chômage chômage relativement observant 2 2 une contenu tendance baissière Taux de chômage 2 8,9% 3,% 8,3% 8,9% 3,% 8,3% 8,9% 3,% 8,3% 8,9% 3,% 8,3% National Urbain Urbain ayant National National Urbain Urbain Urbain Urbain ayant diplôme ayant National Urbain Urbain diplôme diplôme ayant diplôme 32,2% 32,2% 32,2% 32,2% urbain- 5-2 urbainurbain- 5-2 ans5-2 urbain- ans ans5-2 ans Le taux de chômage au Maroc s inscrit dans une tendance baissière depuis plus d une dizaine d années. Le niveau actuel de 8,9% est en absolu un gage de stabilité et de croissance économique pour le pays. Typologie du chômage longue durée Typologie Typologie du du chômage chômage longue longue durée durée Typologie du chômage longue durée 78,2% 66,% 78,2% 78,2% 66,% 66,% 78,2% 66,% Si la moyenne nationale établie à 8,9% n augure rien d alarmant, le chômage urbain des jeunes et, notamment, diplômés est une grande préoccupation. Ce niveau est en quasi-stagnation depuis 5 ans. Hommes Femmes Hommes Hommes Femmes Femmes Hommes Femmes Néanmoins, une croissance économique qui s avère moins porteuse d emplois Création nette d'emploi pour point de croissance Création nette d'emploi pour point de croissance Création nette d'emploi pour point de croissance Création nette d'emploi pour point de croissance 3,7 3,7 3,7 3,7 La croissance économique marocaine est moins génératrice d emplois. On se situe ici dans un chômage d inadéquation quantitative où l on ne crée pas suffisamment de profils qualifiés pour répondre aux besoins du marché du travail. 28,6 28,6 28,6 28, Et un enseignement qui présente une inadéquation avec les exigences du marché de travail Chômage longue durée vs. diplôme Chômage longue durée vs. diplôme Chômage longue durée vs. diplôme Chômage longue durée vs. diplôme 83,6% 7,6% 83,6% 83,6% 7,6% 7,6% 52,% 83,6% 52,% 7,6% 52,% 52,% L ascension du taux de chômage avec le niveau de diplôme est une preuve de la nature de chômage d inadéquation qualitative (degré d adaptation des politiques d enseignement aux nouvelles exigences du marché du travail) qui prévaut au Maroc. non diplômé non diplômé non diplômé non diplômé diplôme de niveau diplôme de niveau diplôme moyen de niveau moyen diplôme moyen de niveau moyen diplôme de niveau diplôme de niveau diplôme supérieur de niveau supérieur diplôme supérieur de niveau supérieur

11 Conséquence de tous ces facteurs, le mode de vie du Marocain a changé. Les services de base développés, son pouvoir d achat se voit amélioré, lui permettant de s imprégner de nouvelles habitudes de consommation L effort de développement des services de base et d infrastructure... Plus de 92% de la population a accès à l électricité, contre 56% en 998 Population bénéficiant de l eau potable Évolution du nombre de ménages ayant accès à l électricité 9% 8% 7% 6% 5% % 3% 6,5% 77,5% % 9% 8% 7% 6% 5% % 3% 55,9% 7,6% 92,% 2% 2% % % % % Un taux d électrification rurale de 97,% contre 22,% en 996, permettant de couvrir 2, millions de ruraux Évolution du taux d électrification rurale Évolution du nombre de villages ruraux couverts % 9% 8% 7% 6% 5% % 3% 2% % % 97,% 5,% 22,% ,,6, ,5 2,,5,,5, Villages (nombre) Abonnés (millions) Des infrastructures autoroutières multipliées par 5 Évolution du réseau autoroutier (en kms) x p Sources : HCP, ONCF, ADM, ONE

12 L infrastructure au Maroc : le socle du développement économique Un parc internet qui a été multiplié par plus de 5 fois en huit ans ,89% 2% % X 52 3,8% 5,92% 8% 6% 5,3%,72% 2,6% % 2% % Marché Internet Taux de pénétration Un trafic portuaire et aéroportuaire en plein essor traduisant l engagement de l État dans les grands projets Trafic voyageurs (en milliers) Ferroviaire : Moyenne anuelle de 6227 voyageurs Aérien : Moyenne anuelle de 7 voyageurs Ferroviaire : voyageurs Aérien : 289 voyageurs Transport ferroviaire Transport aérien Trafic marchandises (en milliers de tonnes) Ferroviaire : Moyenne anuelle de 3396 MT Maritime : Moyenne anuelle de 5887 MT Ferroviaire : MT Maritime : 687 MT Transport ferroviaire Transport maritime Sources : ANRT, ONDA, ONCF, MARSA MAROC

13 ...a renforcé la croissance économique du pays, soutenant le pouvoir d achat des ménages Un pouvoir d achat fortement amélioré... Le pouvoir d achat des ménages s est amélioré durant la dernière décennie, dans un contexte de maîtrise de l inflation et de dynamisme du marché du travail. Ainsi, les revenus des ménages ont progressé suite aux revalorisations salariales, à la baisse de l impôt sur le revenu et à la diminution de l impact négatif des sécheresses sur le revenu des ménages. Durant la période 2-2, le revenu brut disponible a augmenté de 5,2% par an. Avec une inflation de,8%, le pouvoir d achat de la population marocaine s est donc amélioré de 3,5% par an, contre une évolution moyenne de seulement,9% sur la période Évolution du pouvoir d achat des ménages Évolution du pouvoir d achat des ménages 5,6% ,% ,%,2%,% 3,3% 8 5,6% 5,%,5% 5,%,7%,2%,% 6,7% 3,3%,5%,7% ,7% Moyenne PA Moyenne Inflation Moyenne RNBD Évolution du SMIG et SMAG en MAD TCAM (SMIG) 2,6% 7,2 63,8 TCAM (SMIG) 2,6% TCAM (SMAG) 2,8% 77,3 7,2 63,8 5,5 TCAM, (SMAG) 2,8%, 77,3 Évolution du SMIG et SMAG en 5, 5, 996 5, SM IG journalier MAD SM AG journalier ,6 6,6 93,6 6,6 SM IG journalier SM AG journalier...incitant le ménage marocain à adopter de nouvelles habitudes de consommation... Moyenne PA Moyenne Inflation Moyenne RNBD Une bancarisation qui a doublé sur la décennie, favorisant l'inclusion des ménages... L effort de bancarisation réalisé par l ensemble des établissements bancaires, matérialisé par l ouverture annuelle de plus de 3 agences sur ces cinq dernières années, a permis de porter le taux de bancarisation à 5% en 2 contre 22% en 22. Par conséquent, la densité bancaire est passée de 85 à 625 habitants par guichet, soit,6 guichets pour habitants, un niveau supérieur à celui enregistré dans la quasi-totalité des pays de la région MENA. Pour sa part, l endettement des ménages a été multiplié par sur la dernière décennie, totalisant un encours de 26 MMDh et représentant moins de 3% du PIB. L endettement des ménages marocains, dominé à hauteur de 6% par les crédits à l habitat, est assuré à 8% par les banques et 2% par les sociétés de crédit à la consommation. Notons que ce niveau d endettement est largement inférieur à celui observé en Europe où il Évolution du taux de ba ncarisation Évolution de l endettement des ménages se situe entre 7 et %.,8,6,,2,,8,6,,2,,8 % 25 26,6,6 9% 98 Évolution du taux de ba ncarisation Évolution de l endettement,,3 8% 2 x des ménages 76,2 7% 5,2 % 25 6% 5 26,,6 9% %,3 8% 5% 2 x 76,8 88,2 % 7%,6 25% % 6% 3% 5, 2% 5 7 5% 5%,2 % % 88, 25% % % 3% % 5 Densité bancaire (nbre de guichets / habitants) % Taux de bancarisation (population > 5 ans) % - Endettement des ménages (en MMDhs) Sources : BAM, Ministère de l Économie et des Finances Densité bancaire (nbre de guichets / habitants) Taux de bancarisation (population > 5 ans) Endettement des ménages (en MMDhs) Sources : BAM, Ministère de l Économie et des Finances

14 ...et encourageant le Marocain à multiplier les actes de consommation. Les dépenses de consommation des ménages ont atteint 7,8 MMDh à fin 2 contre 268,6 MMDh sur la période 2-25, portant leur contribution au PIB nominal à 57,8%. La dépense annuelle moyenne par ménage s établit à Dhs en 27 contre 6 35 en 998, progressant annuellement de 2,5%. Les classes sociales les plus aisées voient leurs dépenses de consommation augmenter de,3% sur la période 2-27 contre +.9% sur la période Pour leurs parts, les classes sociales moyennes et modestes enregistrent une évolution de leurs dépenses respectivement de 2,9% et 3,2%, en hausse de,8 pts et 2, pts par rapport à la performance enregistrée sur la période L équipement n est pas en reste au regard de l évolution du taux d équipement des ménages en biens durables, du parc automobile et du nombre d abonnés à la téléphonie. Cette dynamique d achat intervient dans un contexte de multiplication par trois des encours de crédits à la consommation distribués par les établissements bancaires et sociétés de financement et des crédits à l équipement pour des encours respectifs de 79, MMDh et, MMDh. Taux de croissance des dépenses de consommation par habitant 5,5,3 3,5 3,2 2,9 3 2,5 2,5,,,9,5 M odestes M oyennes Aisées Évolution du taux d équipement des ménages en biens % 9% 85% 92% 8% 73% 76% 7% 6% 57% 7% 5% 37% % % 32% 38% 3% 8% 2% 8% 2% % % % 5% % Téléviseur Parabole Réfrigérateur Machine à laver Évolution du nombre d abonnés à la téléphonie Évolution du parc automobile ,5 2,5,5,9 29 x 3,8 38,9 62 2, Nombre de véhicules (en millions) Téléphonie fixe ( en milliers) Téléphonie mobile GSM ( en millions) Nombre de vehicules/ personnes Évolution de l encours des crédits à la consommation (en MMDh) , 26,6 27,6 3,3 3,7 x3 3,,8 5,3 6,3 69, 73,5 79, Crédits à la consommation (en MMDhs) Sources : HCP, BAM, ANRT, Ministère de l Economie et des Finances

15 L acquisition de la propriété, premier acte d investissement des ménages, s améliore de manière significative... L amélioration du pouvoir d achat des ménages a permis à ces derniers d accéder à la propriété, dans un contexte de politique d habitat proactive et de dimension culturelle enracinée. En effet, la proportion de Marocains propriétaires de leur logement (en milieu urbain) s élève à 66% en 2 contre % en 99. Pour sa part, l État, a accéléré son plan de construction de logements, à travers une production annuelle multipliée par 2 pour atteindre plus de 22 unités en 2. Un effort particulier a concerné le logement social qui a été multiplié par trois pour atteindre unités et ce, dans le but d aider les ménages les plus défavorisés à avoir accès à la propriété. Cette dynamique de construction a permis au pays de réduire son déficit en logement par deux, à,8 million d unités en 2 contre, millions en 2. Notons que les établissements bancaires ont contribué significativement à l équipement des ménages en logement, à travers une stratégie volontariste de distribution du crédit à l habitat dont l encours a été multiplié par 6 sur la période 2-2. Évolution de la proportion de propriétaires en milieu urbain Évolution de la production de logement annuelle (en unités) 7% 6% 66% 25 2 x % % 3% 2% % 6% % 2% 53% 3% % 2% % % Propriétaires Locataires Autres Évolution de la production de logement social Évolution du parc logement urbain selon la typologie en million 2 8 x3 3 2,5 2,,6 2,3,5 6 3,,8 2,5,2,3,,,, , Villa Appartement M aison marocaine Évolution du déficit en unités d habitat Évolution des crédits à l habitat (en MMDhs) x x6 66,3 85,5 99,3, 25,8 38, , 3, 32,6 37,6 3, 53, Sources : HCP, BAM, Ministère de l habitat

16 Par conséquent, la pauvreté a baissé et la perception des ménages de leurs niveaux de vie a changé L amélioration globale du niveau de vie des ménages a permis de réduire de manière significative la pauvreté et la vulnérabilité. Ainsi, le taux de pauvreté relative, au niveau national, a baissé de 6,2% en 998 à 9,% en 27. Parallèlement, l effectif des pauvres relatifs a diminué principalement sur la période 2-27 alors que l effectif des vulnérables demeure à un niveau similaire à celui observé en 983. Par ailleurs, nous mesurons la concentration des dépenses de consommation par l indice Gini, indice reconnu à l échelle internationale comme mesure du niveau des disparités des niveaux de vie. Celui-ci s est amélioré quelque peu pour atteindre, en 27 contre,39 en 998. ( inégalité absolue / égalité absolue) Enfin, la perception des ménages de leur niveau de vie s est améliorée passant de 5% des ménages satisfaits en 2 à 6% en 2, avec pour principale raison l augmentation du revenu. Les principales inquiétudes des ménages quant à l avenir, à savoir le chômage des jeunes et la cherté de la vie, ont baissé respectivement de 6 pts et pts sur la période Évolution du taux de pauvreté et du taux de vulnérabilité Évolution du seuil de pauvreté alimentaire et de l indice Gini 3% 25,5 25% 2% 5% % 2,% 6,2% 5,3% 9,% 2,5% 7,8% 6,7% 2,% 23,9% 22,8% 7,5% ,,5,,395 5% 3,9% 5,39 % Taux de pauvreté relative Taux de pauvreté absolue Taux de vulnérabilité , Seuil de pauvreté alimentaire Urbain (Dh) Seuil de pauvreté alimentaire Rural (Dh) Indice de Gini Évolution de l effectif des pauvres et vulnérables en milliers Évolution du niveau de vie (Niveau National) % % 67% 6% % 5% % 3% 2% 5% 7% 3% 39% % Pauvres relatifs Pauvres absolus Vulnérables % Améliorat ion ou st abilit é Régression Raisons d amélioration du niveau de vie en 29 Inquiétudes des chefs de ménage quant à l avenir Augment at ion du revenu 33% Autres Problèmes familiaux complexes Améliorat ion du revenu en raison de l'emploi d'unmembre Améliorat ion de l'accès aux services et inf rast ruct ures de base Diminut ion des besoins 9% 2% 2% Consommation des cigarettes et drogues Complication d'éducation des enfants Manque de ressources monétaires M aladie ou invalidité Délinquance Améliorat ion des revenus à cause des t ransf ert s f amiliaux 9% Interruption de scolarisation Cherté de la vie Aut res causes 8% Chômage des jeunes Sécheresse % 5% % 5% 2% 25% 3% 35% % 5% % 5% 2% 25% 3% Source : HCP

17 25% L inclusion économico-financière et sociale, bien qu en deçà des standards internationaux, a tendance à augmenter Des efforts palpables en termes d inclusion 3,8% à tous les niveaux néanmoins des disparités subsistent... Une couverture médico-sanitaire disparate entre les zones urbaines et rurales urbain 25% rural 25% urbain urbain 3,8% 3,8% rural rural Un taux de couverture médical 6x plus élevé en zone urbaine comparé à la zone rurale. L axe Casablanca Rabat y trouve une place particulière, tant le nombre de médecins présents sur cette zone est de 5% de l effectif national. Une croissance molle de l emploi et une structure régionale stable 8% 7% 6% 5% % 3% 2% % % -% 7,% 2,7% -2% 8% 7,% 8% 7% 7,% 7% 6% Sud 6% 5% Grand Casablanca TCAM emploi 2-2 2,%,6%,6%,%,%,3%,2%,2%,9% Doukkala Abda Cahouia Ouardigha Rabat Salé Zemmour Zaer Marrakech Tensifet El Haouz Moyenne TCAM emploi 2-2 Souss Massa Daraa Meknes Tafilalet Taza El Hoceima Taounate TCAM emploi 2-2 Tanger Tetouan,6%,5%,5% Oriental Gharb Cherarda Ben Hssein Fes Boulmean -,% Tadla Azilal La région du Sud est de loin celle qui favorise l insertion professionnelle suivie du Grand Casablanca. Ce dernier représente, à lui seul, 2% de la population active du Maroc, suivie par Marrakech-Tensift-Al Haouz qui emploie,% en 2 (,2% en 2) et Souss-Massa-Draa (,5% en 2). Les parts des autres régions dans l emploi total ne dépassent pas 8% chacune; traduisant une stabilité de la structure régionale de l emploi. 5% % 2,7% % 3% 2,7% 2,% 3% 2%,6%,6%,%,% 2,%,3%,2%,2%,9% 2%,6%,6%,%,%,6% %,3%,2%,2%,5%,5%,9%,6% % %,5%,5% Les femmes souffrant Nomenclature plus du de chômage chômage en 2 que les hommes, et pour de Chômage plus longues durée durées... % -% -,% -%-2% Une caractéristique typique de notre 78,2% -,% -2% 2,2% chômage est sa longue durée. 66% des chômeurs hommes et 78% des chômeurs femmes sont restés au chômage pour une période supérieure à an. La moyenne étant de 3 ans. Alors que plus de 6 jeunes chômeurs sur n ont jamais travaillé. 8,% 8,9%,2% 66,% Sud Sud Grand Casablanca Grand Casablanca Doukkala Abda Doukkala Abda Cahouia Ouardigha Cahouia Ouardigha Rabat Salé Zemmour Zaer Rabat Salé Zemmour Zaer Marrakech Tensifet El Haouz Marrakech Tensifet El Haouz Moyenne Moyenne Souss Massa Daraa Souss Massa Daraa Meknes Tafilalet Meknes Tafilalet Taza El Hoceima Taounate Taza El Hoceima Taounate Tanger Tetouan 2,% Tanger Tetouan Oriental Oriental Gharb Cherarda Ben Hssein Gharb Cherarda Ben Hssein Fes Boulmean Fes Boulmean Tadla Azilal Tadla Azilal Nomenclature du chômage en 2 Masculin Moyenne Nomenclature Féminin du chômage Feminin en 2 Feminin Urbain 2,2% rural 2,2% Chômage longue durée Chômage longue durée Femmes 78,2% Hommes 78,2% 8,% 8,9% 8,% 8,9%,2%,2% 2,% 2,% 66,% 66,% Masculin Moyenne Féminin Feminin Feminin Masculin Moyenne Féminin Feminin Urbain Feminin rural Urbain rural Femmes Femmes Hommes Hommes Source : HCP

18 Si l accès à l électricité est quasi-généralisé, la moitié des ménages ruraux ne dispose toujours pas d accès à l eau potable 2% % 8% 89% 98% 9% 86% 92% 96% 78% 6% 63% 62% 5% % 2% 23% 6% % Eléctricité Eau potable Urbain Rural National Une densité bancaire en amélioration mais qui demeure fortement concentrée au niveau des principales agglomérations urbaines Nombre de guichets pour habi tants Implantation bancaire entre zones urbaines et zones rurales Gr and Casablanca Or iental % Rabat-Sale -Zemmour - Zaer Laaayoune - Boujdour -Sakia El Hamr a Fes - Boulemane 9% 8% Tanger - Tetouan Meknes - Tafi lalet Oued Ed-Dahab - Lagouir a Sous-Massa - Dr aa 7% 6% 5% 96% 9% Chaouia-Ouar digha Ghelmim-Es Semar a % Ghar b-chr ar da-beni Hssen 3% Marrakech-Tensif t-al Haouz Taza-Alhoceima-Taounate Tadla-Azilal Doukkala-Abda,5,5 2 2,5 3 3,5 2% % % % 22 % Zones rurales Zones urbaines Un PIB par habitant certes en évolution mais de plus en plus concentré Cinq régions s accaparent 58% de la richesse nationale PIB régional par tête d habitant (en Dh) Grand casablanca Rabat-Salé-Zemmour-Zaer Région du sud Chaouia-Ourdigha Tanger-Tétouan Doukala-Abda Marrakech-Tensift-Al Haouz Fès-Boulemane Oriental Meknès-Tafilalet Souss-Massa-Daraa Gharb-Chrarda-beni hssen Tadla-Azilal Taza-Al hoceima-taounate Source : HCP, Bank Al Maghrib

19 Les dépenses de consommation des ménages s améliorent plus significativement dans le milieu rural Dépenses annuelle moyenne par ménage selon le milieu de résidence Dépenses de consommation finale par tête et par région en MAD ,6,7,8,7 +39% +52%,8,75,7,65, ,5, ,5,5, Région du sud Souss-Massa-Daraa Gharb-Chrarda-beni hssen Chaouia-Ourdigha Marrakech-Tensift-Al Haouz Oriental Grand casablanca Rabat-Salé-Zemmour-Zaer Doukala-Abda Tadla-Azilal Meknès-Tafilalet Fès-Boulemane Taza-Al hoceima-taounate Tanger-Tétouan Urbain Rural Ecart Urbain/Rural L alimentaire s accapare toujours la part importante du budget mais enregistre un recul... Structure des dépenses de consommation par milieu 2 Urbain 2 Rural Autres Loisirs, culture et enseignement Transport et communications Hygiène et soins médicaux Equipements ménagers Habitation Habillement Alimentation Rural Une nette amélioration du niveau de confort des ménages ruraux...et une mutation du modèle de consommation Urbain Rural Téléviseur 88% 96% Téléviseur 2% 8% Parabole 36% 82% Parabole 5% 52% Réf rigérat eur 6% 89% Réf rigérat eur 7% 53% Machine à laver % 55% Machine à laver % 9% Voit ure % 8% Voit ure 5% % % 2% % 6% 8% % 2% % % 2% 3% % 5% 6% 7% 8% 9% Source : HCP

20 Par conséquent, le taux de pauvreté relative diminue plus fortement en milieu rural. Taux de pauvreté et de vulnérabilité par milieu de résidence 35% 3% 25% 2% 5% % 5% % Urbain Rural Urbain Rural Urbain Rural Taux de pauvreté relative Taux de pauvreté absolue Taux de vulnérabilité et se réduit à des rythmes différents selon les régions... Taux de pauvreté selon la région Taux de vulnérabilité selon la région Tanger-Tétouan Taza-Al Hoceima-Taounate Fès-Boulemane M eknès-tafilalet Tadla-Azilal Doukkala-Abda Rabat-Salé-Zemmour-Zaer Grand-Casablanca Oriental M arrakech-tensift-al Haouz Chaouia-Ouardigha Gharb-Chrarda-Beni Hssen Souss-M assa-drâa Régions du Sud Tanger-Tétouan Taza-Al Hoceima-Taounate Fès-Boulemane M eknès-tafilalet Tadla-Azilal Doukkala-Abda Rabat-Salé-Zemmour-Zaer Grand-Casablanca Oriental M arrakech-tensift-al Haouz Chaouia-Ouardigha Gharb-Chrarda-Beni Hssen Souss-M assa-drâa Régions du Sud % 5% % 5% 2% 25% 3% % 5% % 5% 2% 25% 3% 35% La perception des ruraux de leur niveau de vie s améliore significativement...et sont plus rassurés en l avenir (Enquête 2, HCP) 5% 8%,9% 7% 69% % 37,7% 7% 35% 32,9% 3,7% 6% 3,6% 5% 3% 5% 7% 26,2% 25% % 2% 3% 3% 27% 5% 2% % % 5% % % Rassuré Avoir un peu peur Avoir très peur Amélioration ou stabilité Régression Urbain Rural Source : HCP

21 Au final, le Royaume, conforté par la mise en oeuvre d un arsenal de réformes structurelles et de stratégies sectorielles pragmatiques, parvient à faire face aux conjonctures internationales La notation Maroc s améliore au moment où tous les pays partenaires subissent un déclassement de leur rating... BBB- BB confortant par conséquent le niveau relativement modéré de la prime de risque pays Fin juin Maroc Tunisie Turquie Egypte 22 Une évolution remarquée de la part des IDE destinés au Maroc ,6% X,33 32,8% ,% Maroc Afrique du nord X,3 67,2% Maroc Afrique du nord Sources : CNUCED, Bloomberg

22 Contacts RECHERCHE Directeur de la Recherche Abdelaziz Lahlou Ab.lahlou@attijari.ma Responsables Desks Achraf Bernoussi a.bernoussi@attijari.ma Taha Jaidi t.jaidi@attijari.ma Analyste Taux et change Lamyae Oudghiri l.oudghiri@attijari.ma Analystes Financiers Mahat Zerhouni m.zerhouni@attijari.ma Maria Iraqi m.iraqui@attijari.ma AVERTISSEMENT Limites de responsabilité La Direction analyse et Recherche n a ni vérifié ni conduit une analyse indépendante des informations figurant dans ce document. Par conséquent, La Direction Analyse et Recherche ne fait aucune déclaration ou garantie ni ne prend aucun engagement envers les lecteurs de ce document, de quelque manière que ce soit (expresse ou implicite) au titre de la pertinence, de l exactitude ou de l exhaustivité des informations qui y figurent ou de la pertinence des hypothèses auxquelles elle fait référence. En tout état de cause, il appartient aux lecteurs de recueillir les avis internes et externes qu ils estiment nécessaires ou souhaitables. Sources d information Nos publications se basent sur une information publique. La Direction Analyse et Recherche œuvre pour l exhaustivité et la fiabilité de l information fournie. Néanmoins, elle n est en mesure de garantir ni sa véracité ni son exhaustivité. Les opinions formulées émanent uniquement des analystes rédacteurs. Ce document et toutes les pièces jointes sont fondés sur des informations publiques et ne peuvent en aucune circonstance être utilisés ou considérés comme un engagement de la Direction Recherche. Changement d opinion Les recommandations formulées reflètent une opinion constituée d éléments disponibles et publiques pendant la période de préparation de la dite note. Les avis, opinions et toute autre information figurant dans ce document sont indicatifs et peuvent être modifiés ou retirés à tout moment sans préavis. Propriété et diffusion Ce document est la propriété de la Direction Recherche d Attijari Intermédiation. Ce support ne peut être dupliqué, copié en partie ou en globalité sans l accord écrit de la Direction Recherche. Ce document ne peut être distribué que par Attijari Intermédiation ou une des filiales du Groupe. Autorité de tutelle La Direction Analyse et Recherche est soumise à la supervision du Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières. Toute personne acceptant la réception de ce document est liée par les termes ci-dessus.

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