Les milieux humides, des bienfaits multiples

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les milieux humides, des bienfaits multiples"

Transcription

1 Les milieux humides, des bienfaits multiples 3 Les milieux humides, des bienfaits multiples L essentiel Comme tous les écosystèmes, les milieux humides rendent de nombreux services à l humanité. Ils jouent un rôle capital dans la recharge des eaux souterraines, l épuration des eaux, la prévention des crues et des sécheresses. Ils protègent les berges, les rivages de l érosion, et les côtes des tempêtes. Écosystèmes extrêmement productifs, ils sont des réservoirs de biodiversité. Terres vivantes, les milieux humides sont des pivots de développement économique. Les milieux humides et l eau Grâce à leurs fonctions intrinsèques, les milieux humides jouent un rôle majeur dans l approvisionnement des hommes en eau douce, dans la protection contre les événements extrêmes liés à l eau, ainsi que dans le maintien des rives et rivages. Pour plus d informations sur les fonctions des zones humides, voir la fiche «Les milieux humides, entre terre et eau». Approvisionnement en eau douce Les milieux humides jouent un rôle essentiel dans l approvisionnement en eau pour la consommation humaine et les besoins agricoles et industriels en période de sécheresse. En France, l eau potable provient à 60% de nappes souterraines et à 40% de cours d eau. Certains milieux humides peuvent stocker jusqu à m 3 d eau par ha (Bureau de la Convention Ramsar, 2001). Les zones humides, grâce à leur rôle d éponges naturelles capables de restituer l eau dont elles sont gorgées, peuvent recharger ou maintenir le niveau des nappes d eau souterraines lorsque les pluies font défaut. Comme de nombreuses villes, une partie de l alimentation en eau des habitants de Bordeaux et de Clermont-Ferrand provient de captage en zones humides. Michel Bramard - Onema Les services rendus par les écosystèmes La première édition de l Évaluation des écosystèmes pour le millénaire (2005), a formalisé la définition des différents services rendus par les écosystèmes - services écosystémiques -, et dont l homme tire des bénéfices directs ou indirects : les services d approvisionnement regroupent tous les produits issus des écosystèmes - nourriture, eau douce, fibres naturelles, matériaux de construction, combustibles ; les services de régulation englobent la régulation du climat, la prévention des catastrophes naturelles, la lutte contre les pollutions, etc. ; les services culturels représentent les bénéfices immatériels comme la spiritualité, les valeurs esthétiques, les services récréatifs et de loisirs ; les services de soutien, ou auto-entretien, regroupent les fonctions indispensables à la réalisation de tous les autres services - formation des sols, entretien des cycles écologiques, biodiversité, pollinisation des végétaux. Pouvoir épurateur Les milieux humides, zones tampons entre la terre et les eaux souterraines, sont capables d épurer les eaux en piégeant ou en transformant les éléments nutritifs en excès (nitrates, phosphates), les particules fines ainsi que certains polluants (pesticides). Ils peuvent également participer au maintien de la qualité des eaux de baignade, comme c est le cas à Royan, sur la côté Atlantique. Pour restaurer et préserver une bonne qualité des eaux de baignade sur ses plages, la commune a en effet choisi de classer les milieux humides en amont - 44 ha de marais - en protection totale. Les herbiers marins et les zones estuariennes jouent de la même façon un rôle capital dans l épuration des eaux côtières. Cette capacité des milieux humides a été exploitée dès l Antiquité par les populations riveraines des 1 Onema Janvier 2013

2 marais. Aujourd hui, elle est parfois mise à profit à grande échelle. Ainsi la ville de Calcutta, en Inde, utilise-t-elle un ensemble de milieux humides à l est de la mégapole formé de ha de canaux, rizières, étangs à poissons, parcelles maraîchères et produisant 20 tonnes de poissons et 150 tonnes de légumes avec l aide de personnes pour traiter chaque jour un tiers des eaux usées de la ville (G. Barnaud, É. Fustec, Conserver les zones humides : pourquoi? comment?, 2007). Mais la capacité d épuration des milieux humides n est pas illimitée. L apport excessif de polluants dans ces milieux peut conduire à la contamination de ces derniers et à un dysfonctionnement de l écosystème. La prévention des crues et des sécheresses Par leur capacité de rétention de l eau, les zones humides diminuent l intensité des crues et les dommages causés par les inondations. Ils ralentissent le ruissellement des eaux de pluie et de fonte des neiges du printemps, évitant de brusques montées des eaux en aval. Les champs d expansion des crues jouent un rôle capital pour absorber les crues des fleuves et en réduire l intensité. À l inverse, les zones humides restituent de l eau à la saison sèche, soutenant ainsi les débits des cours d eau en période de basses eaux (étiage). Elles peuvent ainsi préserver certaines activités agricoles - alimentation fourragère, élevage - des effets des sécheresses. C est ainsi par exemple que certains éleveurs-bovin du Tarn, ayant sur leurs exploitations des sagnes (tourbières), ont limité l impact de la sécheresse estivale de En effet, les animaux ont pu trouver eau et fourrage dans ces milieux [voir la vidéo «Le Réseau Sagne, comment chacun fait sa part»]. Prairie inondées par les eaux de l Indre - Indre et Loire Michel Bramard - Onema Les milieux humides jouent un rôle dans la régulation des microclimats. Les zones humides connaissent en effet une évaporation intense des sols et de la végétation (évapotranspiration), qui leur vaut d être représentées, dans l imaginaire collectif, comme des lieux de mystères habités de brumes permanentes. Ce phénomène d évaporation influence, localement, les précipitations et la température atmosphérique. La protection des rives et des rivages La végétation des zones humides stabilise les sols et les protège contre l érosion. C est le cas pour les berges des cours d eau, les rives des lacs et des étangs, mais aussi les rivages de bord de mer, où les mangroves et les marais salés stabilisent la côte. Mangrove à marée haute - Mayotte Les récifs coralliens, les mangroves, les deltas et les estuaires agissent également comme des barrières physiques qui réduisent la hauteur et la vitesse de l eau, limitant ainsi les effets destructeurs des tempêtes et des raz-de-marée. Le rôle protecteur des mangroves et des forêts côtières a clairement été démontré après le tsunami de 2004 survenu dans l océan Indien : les dégâts matériels ont été bien moins importants là où les mangroves n avaient pas été remplacées par des rizières ou des constructions. Les mangroves et les herbiers marins jouent, enfin, un rôle protecteur vis-à-vis des récifs coralliens en piégeant les sédiments fins - susceptibles d étouffer ces derniers - apportés à la mer par les eaux douces. En raison de leurs interactions, les récifs coralliens, les herbiers et les mangroves sont qualifiés d écosystèmes associés. Olivier Monnier - Onema 2

3 Les milieux humides, des bienfaits multiples Les milieux humides et la vie Une intense productivité biologique Grâce à l abondance de l eau et des matières nutritives, la plupart des milieux humides connaissent une importante productivité biologique seuls quelques écosystèmes humides font exception, notamment certaines tourbières de montagne. Par exemple, la production biologique des marais salés de la Canche, en Artois, est estimée à 24 tonnes par ha et par an. A l échelle mondiale, les milieux humides comptent parmi les écosystèmes présentant la productivité biologique la plus élevée, avec les forêts tropicales (Whittaker et Likens, in Ramade, 1981). Ainsi la production biologique des roselières se situe-t-elle entre 30 et 40 t/ha/an de roseaux en région tempérée, mais peut atteindre 50 à 100 t/ha/an en zone tropicale (Barnaud G., Fustec É., 2007). Des réservoirs de biodiversité Les milieux humides abritent un nombre considérable d espèces animales et végétales - les plantes halophytes et la quasi-totalité des amphibiens, mais aussi une multitude de mollusques, crustacés, poissons, oiseaux -. Ne couvrant que 6,4 % de la surface des continents, elles hébergent 40 % des espèces de la planète, dont 12 % des espèces animales (Ramsar 2010). En France, environ 50 % des espèces d oiseaux en dépendent (Plan national pour les zones humides, 1995). Les milieux humides servent aux animaux d abri, de lieux de repos et/ou de reproduction, ou encore de territoires de chasse. Ils accueillent, une partie de l année, des oiseaux migrateurs en nombre. Sur le littoral métropolitain, ce sont quelques oiseaux d eau que comptabilisent les dix principaux sites d hivernage : la Camargue ( oiseaux), le bassin d Arcachon ( ), la baie du Mont-Saint-Michel (78 000), la baie de l Aiguillon et la Pointe d Arçay (74 000), la réserve naturelle de Moëze (74 000), les étangs montpelliérains (68 000), la presqu île de Guérande (54 000), le golfe Michel Bramard - Onema Les adaptations des espèces aux milieux humides Les espèces des milieux humides sont soumises à des conditions difficiles : inondations prolongées, assèchement périodique, salinité importante dans les zones littorales, etc. Pour assurer leur survie, les animaux comme les végétaux se sont adaptés, au niveau de leur morphologie, de leur physiologie et/ou de leur comportement. Par exemple, les roseaux et les nénuphars présentent de longues tiges, adaptation aux inondations et à l épaisseur des couches de dépôts alluvionnaires. Les grands échassiers, tels que les hérons et les aigrettes, ont un long cou et un long bec pointu pour harponner leurs proies dans l eau -poissons, amphibiens, petits mammifères-, tandis que les canards ont des pattes palmées pour nager à leur aise et, pour certains - tel le canard souchet (Anas clipeata) -, un large bec filtreur muni de fanons, comme la baleine bleue, pour piéger les microorganismes à l intérieur... À l exception des cormorans, les oiseaux d eau ont également un plumage imperméable. Sur le littoral, les plantes ont développé des stratégies pour supporter la présence de sel, par exemple en excrétant des cristaux de sel ou en le stockant dans des feuilles spécialisées comme les tamaris. Quand le milieu humide s assèche temporairement, certaines espèces réduisent leurs fonctions vitales au minimum après s être immobilisées dans un refuge (crabe, écrevisse) ou avoir fermé leurs stomates (végétaux) ou leur coquille (coquillages). Certaines bactéries émettent des spores déshydratées qui germeront quand l eau sera revenue, jusqu à des années plus tard. Quand la mauvaise saison arrive, de nombreux oiseaux migrent pour trouver ailleurs des conditions plus favorables. La drosera a développé une stratégie pour capturer des insectes afin de s alimenter dans un milieu pauvre en éléments nutritifs L.M. Préau Sébastien Baillargeat - Onema Gaël Karczewski - Onema Râle des genêts Fritillaire pintade Pélodyte ponctué 3 Onema Janvier 2013

4 du Morbihan (49 000), la baie de Bourgneuf et Noirmoutier (45 000) et le littoral picard (40 000) - moyennes de fréquentation sur (comptages Wetlands International annuels, réalisés à la mi-janvier) [voir la vidéo «Précieuses zones humides de Charente-Maritime»]. Les récifs coralliens, surnommés «forêts pluviales de la mer», comptent parmi les milieux les plus riches de la planète. Selon l UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), ils hébergent la plus grande diversité biologique des écosystèmes marins mondiaux, et notamment 25 % des espèces marines. La diversité des espèces dans les milieux humides est gage de leur bon fonctionnement et sous-tend tous les services qu elles rendent à l humanité. Les milieux humides et les hommes Au XX e siècle, l industrialisation croissante et l agriculture intensive, associées à l urbanisation et aux pressions du tourisme, ont abouti à la rupture du lien entre l homme et les milieux humides, et à leur destruction. La grande importance des milieux humides n a été graduellement reconnue - souvent à la suite de leur dégradation - qu au cours des dernières décennies. Pour plus d informations sur les fonctions des zones humides, voir la fiche «Les milieux humides, entre terre et eau». Relevé de filet sur l étang de l Or - région Languedoc-Roussillon Exploitation du roseau dit également «sagne» qui donne son nom de «sagneur» aux hommes qui le récoltent Moutons de pré salé du Mont-Saint-Michell Droits Réservés - PRZH Lagunes Med. Madeleine Carrouée - Onema Chrystèle Lacène - Onema Des terres d une grande richesse En raison de leur forte productivité biologique, les milieux humides fournissent une large variété de produits : production agricole : herbages, pâturages, riz, fruits, légumes, céréales, oléagineux - agneau de de l estuaire de la Gironde, salicorne des zones humides littorales atlantiques, chou-fleur de Saint-Omer dans le Marais audomarois, riz de Camargue, etc., - sel - marais salants de Guérande, de Noirmoutier, de l Ile de Ré, d Aigues-Mortes -, cressonnières de l Essonne... ; production piscicole : pêche à la traîne dans les Etangs de Lorraine ou du Forez, pêche à la capechas dans les étangs de la Narbonnaise ou de Villepey. Outre-mer, les milieux humides produisent à travers la pêche une ressource alimentaire pour plus d un million de personnes, pisciculture, élevage de crustacés ; production conchylicole : huîtres de Bouzigues dans l étang de Thau, dans l étang côtier de Leucate, dans les étangs d Urbino et de Diana en Corse, moules sur bouchots dans la baie du Mont-Saint-Michel et dans la baie de l Aiguillon, coques des traicts du Croizic, etc. ; matières premières : pour la construction - bois, roseaux de la Bière, de la Camargue, de l estuaire de la Seine, etc. -, pour l artisanat - argile, osier, joncs, etc. -, ou pour le chauffage - bois, tourbe -. Des territoires dynamiques Selon les régions du monde, les productions des milieux humides sont intégrées dans des économies de subsistance ou de commercialisation. Ils participent en tout état de cause au développement local. En France, la qualité de nombreux produits issus des milieux humides est reconnue par l attribution d appellations et de labels, qui récompensent également la bonne gestion des milieux qui permettent 4

5 Les milieux humides, des bienfaits multiples de les produire. Leur réputation dépasse souvent les frontières : huitres Fine de Claire de Marennes- Oléron, agneaux de pré-salé de la baie du Mont- Saint-Michel ou de la baie de Somme, le taureau de Camargue etc. Les zones humides sont ainsi un support de développement rural en adéquation avec le respect de leurs fonctions écologiques. Au printemps par exemple, dans le marais du Cotentin, quand l eau se retire, apparaît une herbe verte et charnue : les éleveurs y amènent paître leurs vaches et chevaux (mise au marais). Les prairies des marais atlantiques s étendant du sud de la Loire au nord de la Gironde, sont quant à elles le lieu d élevage de la vache maraîchine, race traditionnelle et rustique sauvée de l extinction dans les années 1970 par un groupe d éleveurs soutenus par l INRA (Institut national de la recherche agronomique). Un riche patrimoine paysager Pourrait-on imaginer le Mont-Saint-Michel sans le cadre grandiose de sa baie aux vasières bleutées ou ourlées de prés salés, le salin d Hyères ou les étangs de Palo et d Urbino sans flamants roses, la Brenne sans ses étangs bordés de prairies humides et flots boisés, les marais de Brouage sans sa citadelle, les marais de Brière sans ses constructions en toit de chaume? Ainsi l image de marque de certaines régions est-elle indissociable de leurs milieux humides, qui font partie du patrimoine paysager et culturel. L exubérance des manifestations biologiques des milieux humides constitue également un excellent support pédagogique d information et de sensibilisation sur la diversité, la dynamique et le fonctionnement de notre environnement. Ils trouvent par La valeur économique des milieux humides Si l importance des milieux humides ne peut, bien sûr, être réduite à de tels critères, divers travaux ont tenté d estimer la valeur économique des services qu elles rendent. Ainsi, une étude menée par le Commissariat général au développement durable (CGDD) sur les zones humides du Parc Naturel Régional du Cotentin et du Bessin a estimé que l ensemble des services rendus par ces dernières rapporte entre et euros par hectare et par an soit entre 117 et 218 millions d euros chaque année pour l ensemble des zones humides du parc. En 1997, la ville de New York a conclu qu elle pouvait économiser 38 milliards pour la construction de nouvelles stations de traitement des eaux usées (avec un coût annuel de fonctionnement de 700 millions) en consacrant 1,5 milliard de dollars à l achat de terres et à la protection des zones humides alentours (Bureau de la Convention de Ramsar, 2010). Autre exemple, les services rendus par l ensemble des récifs coralliens de la planète (pêche, tourisme, etc.) se chiffreraient à 375 milliards de dollars par an, alors qu ils ne représentent que 1 % de la surface de la planète (Costanza et al., 1997). exemple toute leur place dans le cadre des classes d eau, destinées à sensibiliser à la protection de l eau et des milieux aquatiques, et sont le théâtre de nombreuses animations initiées à l occasion de manifestations nationales comme la Fête de la nature ou encore la Journée mondiale des zones humides, chaque année le 2 février. Pour plus d information sur la richesse culturelle des zones humides, voir la fiche «Les milieux humides, entre terre et eau». Droits réservés PRZH Lagunes med Flamants Roses. 5 Onema Janvier 2013

6 Lexique Aquifère : roche ou couche de terrain renfermant une nappe d eau, également appelée nappe aquifère. Bouchot : pieu en bois servant de support à l élevage des coquillages, notamment des moules. Cycle écologique : parcours suivi par un composé ou un élément chimique dans les sols, l atmosphère, les milieux aquatiques et les êtres vivants. Ex. : cycle de l eau, cycle du carbone, cycle de l azote. Évapotranspiration : émission de vapeur d eau résultant de l évaporation et de la transpiration des êtres vivants. Étiage : niveau le plus bas d un cours d eau au cours de l année. Halophyte : se dit des végétaux poussant en milieu salé. On dit aussi halophile (littéralement «qui aime le sel»). Lagon : étendue d eau marine incluse dans un atoll ou délimitée par un récif corallien. Manade : en Camargue, troupeau de taureaux ou de chevaux. Microclimat : climat régnant dans une zone géographique de petite taille, présentant des caractéristiques différentes du climat de la région. Sansouïre : dans les zones de delta, milieux inondables limoneux couverts d efflorescences salines, où poussent salicornes, soudes et saladelles. Spore : type de cellule reproductrice produite par de nombreuses espèces de bactéries et de champignons, ainsi que par certaines plantes comme les mousses et les fougères. Stomate : nom donné aux pores grâce auxquels les plantes effectuent leurs échanges gazeux avec l atmosphère (absorption de dioxyde de carbone et rejet d oxygène pour la photosynthèse, absorption d oxygène et rejet de dioxyde de carbone pour la respiration). Balade en Calèche dans les marais du Vigueirat Bruno Dumas Des territoires de croyance et d inspiration Les religions ont influencé et influencent encore la façon de penser et d agir d une partie de l humanité. En Europe païenne ou chrétienne, les voyageurs se perdaient dans les marais et peuvaient y croiser une «vouivre», serpent ailé aux pattes de porc, a la recherche de proie, comme on en trouve tant de traces dans les tourbières du Nord. Au contraire, en Extrême-Orient les milieux humides sont habités par des divinités bienfaisantes et joyeuses. Ce sont elles qui font pousser le riz. (Zones humides infos n 54 - Sacrées zones humides ). Dans la littérature, ces paysages inspirent les écrivains de romans fantastiques et policiers comme «Le secret des marais» d Amanda Stevens mais également sociaux comme dans ««la mare au diable» de George Sand ou au cinéma dans le film «les enfants du marais» de Jean Becker Des espaces de tourisme et de loisirs Les milieux humides font l objet d un tourisme «vert» ou de «nature» en expansion. On y vient apprécier la beauté des paysages et la quiétude des lieux, pratiquer la randonnée, les balades à vélo, observer la nature et les oiseaux, etc. Des excursions en barque sont organisées dans de nombreuses régions : dans les Watringues du Nord, ou dans le Marais poitevin On peut également parcourir les hortillonnages d Amiens, réseau de canaux sillonnant de vastes jardins où subsiste une dizaine d exploitations maraîchères. Outre-mer, les mangroves sont également des lieux de sorties de découverte et de sensibilisation à pied ou en bateau dans de nombreux sites du Conservatoire du littoral. Par ailleurs, les milieux humides connaissent un important tourisme lié aux activités nautiques et de baignade. Ainsi chaque année, à la belle saison, la frange littorale atlantique ou méditerranéenne, mais aussi les pays de lacs ou d étangs littoraux attirent une foule de touristes. Des activités nautiques comme le canoë ou encore la voile se développent. De nombreux étangs aménagés lors des travaux hydrauliques des abbayes médiévales et les grands baies et estuaires sont aujourd hui dédiés aux activités de pêche et de chasse au gibier d eau. Outre-mer, on plonge sur les récifs coralliens ou l on profite des plages des lagons Pour en savoir plus : > rubrique Intérêts / Services rendus 6

Les milieux humides, entre terre et eau

Les milieux humides, entre terre et eau «Les milieux humides, entre terre et eau» 1 Les milieux humides, entre terre et eau L essentiel Marais, tourbières, prairies humides, lacs, lagunes, mangroves : les milieux humides se déclinent en une

Plus en détail

CENTRALES HYDRAULIQUES

CENTRALES HYDRAULIQUES CENTRALES HYDRAULIQUES FONCTIONNEMENT Les différentes centrales hydrauliques Les centrales hydrauliques utilisent la force de l eau en mouvement, autrement dit l énergie hydraulique des courants ou des

Plus en détail

De la qualité des milieux aquatiques dépendent de nombreux services rendus à la société

De la qualité des milieux aquatiques dépendent de nombreux services rendus à la société Pourquoi restaurer? 2 De la qualité des milieux aquatiques dépendent de nombreux services rendus à la société L essentiel Les sociétés dépendent des fleuves et des rivières en bon état pour assurer leur

Plus en détail

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8 Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable S e p t e m b r e 2 0 0 8 Le PADD : un Projet Politique Le PADD : un Projet Politique L e S C O T, u n o u t i l a

Plus en détail

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur Jeu de l ingénierie écologique mémo du joueur Contexte Qu est-ce que l ingénierie écologique? L ingénierie écologique peut être définie par une action par et/ou pour le vivant. Plus précisément, le vivant

Plus en détail

LE POINT DE VUE DE FNE

LE POINT DE VUE DE FNE LE POINT DE VUE DE FNE Voir à ce sujet les articles suivants : - «Pour une eau vivante : la fin des barrages?» de la Lettre eau N 2 (juin 1996) - «Rapport de la Commission Mondiale des Barrages : les clés

Plus en détail

Le réchauffement climatique, c'est quoi?

Le réchauffement climatique, c'est quoi? LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE Le réchauffement climatique, c'est quoi? Le réchauffement climatique est l augmentation de la température moyenne à la surface de la planète. Il est dû aux g az à effet de serre

Plus en détail

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie.

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie. 1 L eau c est la vie! À l origine était l eau... Lors du refroidissement de la terre, qui était une boule de feu à sa création, les nuages qui l entouraient ont déversé leur eau, formant les mers et les

Plus en détail

Qu est-ce qu un service rendu?

Qu est-ce qu un service rendu? Evaluation économique des services rendus par les écosystèmes Place des inondations Économie et politiques publiques Paris Yann Laurans info@ecowhat.fr Previrisq 2 Comment s évaluent économiquement les

Plus en détail

Végétaux Exemples d individus

Végétaux Exemples d individus Végétaux Formation Biologie 2011 2012 Végétaux Exemples d individus Végétaux Embranchement Classification Description Reproduction Mode de vie Exemples d individu Végétaux Règne > Etymologie «Végetaux»

Plus en détail

Découvrir et agir : l eau, c est la vie! La malle Cantal Eau

Découvrir et agir : l eau, c est la vie! La malle Cantal Eau Découvrir et agir : l eau, c est la vie! La malle Cantal Eau Syndicat des Cramades La malle Cantal'Eau - Découvrir et agir l'eau c'est la vie! - Grand public Agence de l eau Adour Garonne 1 Le Syndicat

Plus en détail

Évolution du climat et désertification

Évolution du climat et désertification Évolution du climat et désertification FACTEURS HUMAINS ET NATURELS DE L ÉVOLUTION DU CLIMAT Les activités humaines essentiellement l exploitation de combustibles fossiles et la modification de la couverture

Plus en détail

LIDO DU PETIT ET DU GRAND TRAVERS A MAUGUIO-CARNON

LIDO DU PETIT ET DU GRAND TRAVERS A MAUGUIO-CARNON Prix 2013 «Infrastructures pour la Mobilité et Biodiversité» LIDO DU PETIT ET DU GRAND TRAVERS A MAUGUIO-CARNON Aménagement et renaturation d un site naturel remarquable Psammodrome d Edwards Une dégradation

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Centre Beautour la biodiversité en Pays de la Loire Animateur de réseaux et catalyseur de projets de recherche

DOSSIER DE PRESSE. Centre Beautour la biodiversité en Pays de la Loire Animateur de réseaux et catalyseur de projets de recherche Centre Beautour la biodiversité en Pays de la Loire Animateur de réseaux et catalyseur de projets de recherche Inauguré en juin 2013, le centre régional pour la biodiversité Beautour redonne vie à l héritage

Plus en détail

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas»

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» Énergie «L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» La première fonction de l agriculture est la valorisation de l énergie solaire en énergie alimentaire par la photosynthèse.

Plus en détail

Le compost. Un petit écosystème au jardin

Le compost. Un petit écosystème au jardin Le compost Un petit écosystème au jardin En utilisant du compost au jardin, nous rendons les matières organiques produites par le jardin ou par notre alimentation, à l écosystème naturel. Ainsi l écosystème

Plus en détail

Des îlots de verdure. sur les TOITURES

Des îlots de verdure. sur les TOITURES Des îlots de verdure sur les TOITURES L augmentation des surfaces imperméables, comme les routes, les parkings, les bâtiments et la raréfaction des espaces verts en ville est un constat indéniable. Les

Plus en détail

Consensus Scientifique sur la. Biodiversité. et le bien-être humain

Consensus Scientifique sur la. Biodiversité. et le bien-être humain page 1/90 Consensus Scientifique sur la Biodiversité et le bien-être humain Source : EM (2005) Résumé & Détails: GreenFacts Niveau 2 - Détails sur la Biodiversité 1. Biodiversité: Qu est-ce que c est,

Plus en détail

VANNES, VIS SANS FIN, POMPES D ASSÈCHEMENT DES MARAIS

VANNES, VIS SANS FIN, POMPES D ASSÈCHEMENT DES MARAIS La Directive Cadre sur l Eau (DCE, n 2000/60/CE) fixe comme objectif pour 2015 l atteinte du bon état ou du bon potentiel écologique des eaux de surface. Ces états écologiques sont appréciés par la qualité

Plus en détail

Indicateur : population présente tout au long de l année dans les départements littoraux métropolitains

Indicateur : population présente tout au long de l année dans les départements littoraux métropolitains Indicateur : population présente tout au long de l année dans les départements littoraux métropolitains Contexte Les communes littorales métropolitaines hébergent plus de 6 millions d habitants et ont

Plus en détail

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun ou Phragmites australis Indigène vs exotique Il y a deux sous-espèces de Phragmites australis, L indigène: n envahit pas le milieu, cohabite avec les

Plus en détail

L eau dans les documents d urbanisme. L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE 40 26 mai 2011

L eau dans les documents d urbanisme. L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE 40 26 mai 2011 L eau dans les documents d urbanisme L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE 40 26 mai 2011 Pourquoi ce guide? Participer à «décloisonner» les services «Environnement Eau» et «Urbanisme»

Plus en détail

Questionnaire Lycée SALLE DES EAUX DU MONDE

Questionnaire Lycée SALLE DES EAUX DU MONDE Questionnaire Lycée Ce musée vous offre une approche de l Eau dans toute sa grandeur. A vous de faire connaissance avec cet élément naturel. 1) Origine de l eau SALLE DES EAUX DU MONDE Vous vous aiderez

Plus en détail

L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les

L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les deuxièmes plus grands consommateurs d eau potable, juste

Plus en détail

Les principaux thèmes liés à cette cause sont :

Les principaux thèmes liés à cette cause sont : S engager pour l environnement Les hommes sont dépendants de leur environnement : c est leur lieu de vie. C est pourquoi lutter contre la pollution et le gaspillage est important. La défense de l environnement,

Plus en détail

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire Le ph Qu est-ce que le ph? Le ph mesure l acidité d un liquide. Sa valeur s exprime sur une échelle graduée de 0 à 14 où 1 désigne une substance fortement acide, 7, une substance neutre, et 14, une substance

Plus en détail

Avis bureau Création d une zone commerciale Sainte Anne sur Brivet

Avis bureau Création d une zone commerciale Sainte Anne sur Brivet Déplacement et agrandissement de la zone commerciale de Pont Château. 30ha Le projet et le SAGE Qualité des milieux Article 1 protection des zones humides Article 2 niveau de compensation Article 5 création

Plus en détail

16- Grand lac Shaw Portrait 2006

16- Grand lac Shaw Portrait 2006 Grand lac Shaw 16- Grand lac Shaw Portrait 2006 16.1 Localisation et description physique du Grand lac Shaw : Municipalité St-Narcisse-de- Rimouski Bassin versant (sous-bassin) Tenure Altitude (m) Latitude

Plus en détail

Afin d intégrer aux mieux les enjeux auxquels le territoire est confronté, les contributions suivantes peuvent également être apportées :

Afin d intégrer aux mieux les enjeux auxquels le territoire est confronté, les contributions suivantes peuvent également être apportées : D A MIXTE D AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DU PAYS DE BRAY Contribution à l élaboration de la stratégie régionale du futur programme opérationnel et du futur programme de développement rural de la Haute-Normandie.

Plus en détail

les cinq étapes pour calculer les jours d avance

les cinq étapes pour calculer les jours d avance À retenir l expérience, acquise grâce à ces outils, permet également une bonne évaluation de la ressource disponible. une fois les mesures réalisées, la quantité d herbe disponible pour le lot se calcule

Plus en détail

Compléments et commentaires liés à l outil d initiation à la biodiversité à destination du secteur privé

Compléments et commentaires liés à l outil d initiation à la biodiversité à destination du secteur privé Compléments et commentaires liés à l outil d initiation à la biodiversité à destination du secteur privé Afin de parfaire la présentation «Initiation à la biodiversité à destination du secteur privé»,

Plus en détail

CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION POUR LA PROTECTION DE NOTRE PATRIMOINE MARITIME & TERRESTRE DOSSIER DE PRESENTATION

CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION POUR LA PROTECTION DE NOTRE PATRIMOINE MARITIME & TERRESTRE DOSSIER DE PRESENTATION CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION POUR LA PROTECTION DE NOTRE PATRIMOINE MARITIME & TERRESTRE DOSSIER DE PRESENTATION LES STANDS DES PARTENAIRES DE FAMILLES DE FRANCE Les partenaires de Familles de

Plus en détail

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Conception, rédaction, réalisation : Parménion/RFF - Crédit photos : Biotope, CREN Poitou-Charentes, Ecosphère, RFF Impression

Plus en détail

Schéma Directeur d Aménagement et de Gestion des Eaux 2016-2021 Bassin Artois-Picardie Districts ESCAUT ET SAMBRE

Schéma Directeur d Aménagement et de Gestion des Eaux 2016-2021 Bassin Artois-Picardie Districts ESCAUT ET SAMBRE Direction Régionale de l'environnement de l'aménagement et du Logement Nord Pas de Calais Délégation de bassin Artois Picardie Schéma Directeur d Aménagement et de Gestion des Eaux 2016-2021 Bassin Artois-Picardie

Plus en détail

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Plan : 1. Qu est ce que l atmosphère terrestre? 2. De quoi est constitué l air qui nous entoure? 3. Qu est ce que le dioxygène? a. Le dioxygène dans la

Plus en détail

Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts

Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts Millions t 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 La demande en grains va augmenter avec la population 500 MAÏS : +76% 0 2000 2010 2015 2020 2030 RIZ

Plus en détail

Changement du trait de côte et images satellites. Tempêtes 2014, plage de la Salie, côte atlantique française

Changement du trait de côte et images satellites. Tempêtes 2014, plage de la Salie, côte atlantique française Les tempêtes L expert Avec la crise climatique, les rivages subissent plus durement les assauts de la mer et les crues de fleuves. Pour anticiper et prévenir des risques d érosion et d inondation, il est

Plus en détail

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Adaptation Aux changements climatiques Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Sommaire Le Le contexte Notion Notion d adaptation Stratégies Stratégies et techniques d adaptation Les Les

Plus en détail

L ÉNERGIE C EST QUOI?

L ÉNERGIE C EST QUOI? L ÉNERGIE C EST QUOI? L énergie c est la vie! Pourquoi à chaque fois qu on fait quelque chose on dit qu on a besoin d énergie? Parce que l énergie est à l origine de tout! Rien ne peut se faire sans elle.

Plus en détail

Les prélèvements d eau en France en 2009 et leurs évolutions depuis dix ans

Les prélèvements d eau en France en 2009 et leurs évolutions depuis dix ans COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 29 Février 212 Les prélèvements d eau en France en 29 et leurs évolutions depuis dix ans OBSERVATION ET STATISTIQUES ENVIRONNEMENT En 29, 33,4 milliards

Plus en détail

CORRIGES Plan de la séance

CORRIGES Plan de la séance CORRIGES Plan de la séance 1. Corriges Compréhension écrite 2. Corriges Compréhension orale 3. Corriges Syntaxe 4. Corriges Vocabulaire 5. Corriges Conjugaison 6. Corriges Lecture d'élargissement 7. Corriges

Plus en détail

Congrès INFRA 2014- Montréal Plan d adaptation aux changements climatiques municipal

Congrès INFRA 2014- Montréal Plan d adaptation aux changements climatiques municipal Congrès INFRA 2014- Montréal Plan d adaptation aux changements climatiques municipal Julien St-Laurent, M.Sc.Env. Spécialiste environnement Direction de l Aménagement, gestion et développement durable

Plus en détail

Pascale Biron, Thomas Buffin-Bélanger, Marie Larocque, Joanna Eyquem, Claude Desjarlais

Pascale Biron, Thomas Buffin-Bélanger, Marie Larocque, Joanna Eyquem, Claude Desjarlais Pascale Biron, Thomas Buffin-Bélanger, Marie Larocque, Joanna Eyquem, Claude Desjarlais Bandes riveraines restreintes, beaucoup de stabilisation Rivière Yamachiche: champ de maïs sans bande riveraine Rivière

Plus en détail

La Desertification. Résumé du rapport de l Evaluation des Ecosystèmes pour le Millénaire

La Desertification. Résumé du rapport de l Evaluation des Ecosystèmes pour le Millénaire La Desertification Résumé du rapport de l Evaluation des Ecosystèmes pour le Millénaire LA DÉSERTIFICATION est la dégradation persistante d écosystèmes des zones sèches. Elle menace les moyens d existence

Plus en détail

Panorama des services écologiques fournis par les milieux naturels en France. Volume 1 Contexte et enjeux

Panorama des services écologiques fournis par les milieux naturels en France. Volume 1 Contexte et enjeux Panorama des services écologiques fournis par les milieux naturels en France Volume 1 Contexte et enjeux Coordination et rédaction : Marion Péguin, Chargée du programme «Ecosystèmes» au Comité français

Plus en détail

Qui mange quoi? Filtrer avec des fanons

Qui mange quoi? Filtrer avec des fanons Filtrer avec des fanons Malgré leur taille gigantesque, les baleines se nourrissent de petites proies : du krill ou des petits poissons qu elles piègent à travers leurs fanons. Ces «peignes» peuvent faire

Plus en détail

L assurance récoltes en France

L assurance récoltes en France P A C I F I C A - A S S U R A N C E S D O M M A G E S L assurance récoltes en France Colloque FARM - Pluriagri du 18 décembre 2012 Thierry LANGRENEY Directeur général de Pacifica L assurance, un outil

Plus en détail

LE GOUVERNEUR CUOMO ANNONCE UNE BARRIERE BRISE-LAMES VIVANTE DE 60 MILLIONS DE DOLLARS POUR PROTEGER LE LITTORAL ET L HABITAT DE STATEN ISLAND

LE GOUVERNEUR CUOMO ANNONCE UNE BARRIERE BRISE-LAMES VIVANTE DE 60 MILLIONS DE DOLLARS POUR PROTEGER LE LITTORAL ET L HABITAT DE STATEN ISLAND Pour publication immédiate : 30/04/2015 État de New York Executive Chamber Andrew M. Cuomo Gouverneur GOUVERNEUR ANDREW M. CUOMO LE GOUVERNEUR CUOMO ANNONCE UNE BARRIERE BRISE-LAMES VIVANTE DE 60 MILLIONS

Plus en détail

L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se

L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se PHYTOREM S.A. L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se Le BAMBOU-ASSAINISSEMENT Le Procédé Sol EFFLUENTS EXPORTATION VERS LA TIGE Chaume ou tige Pollution organique et minérale

Plus en détail

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Introduction INTRODUCTION La mise en décharge, dans le respect de l environnement, de certains types de déchets est un complément important

Plus en détail

LA A RESPIRATION CELLULAIRE

LA A RESPIRATION CELLULAIRE Instructions aux professeurs Domaine : 1.1 Le transport de substances, réaction chimique de la respiration cellulaire, p. 6 Travail à réaliser : Les élèves répondent aux questions. Matériel : Feuilles

Plus en détail

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal GUIDE PRATIQUE DE L'ÉLEVEUR Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal avril 2011 BRETAGNE PAYS DE LA LOIRE SOMMAIRE Paroles d éleveurs 4 Quelle place donner à l herbe Le choix d un système fourrager 8

Plus en détail

Observatoire économique Entreprises conchylicoles du réseau Nautil

Observatoire économique Entreprises conchylicoles du réseau Nautil 2013 Observatoire économique Entreprises conchylicoles du réseau Nautil NORMANDIE BRETAGNE SUD PAYS DE LOIRE - VENDÉE CHARENTE MARITIME GIRONDE Lexique Annuités Remboursement annuel des emprunts (capital

Plus en détail

SOMMAIRE CYCLE 1. Des jeux tout prêts. Des activités à préparer. Les solutions

SOMMAIRE CYCLE 1. Des jeux tout prêts. Des activités à préparer. Les solutions CYCLE 1 SOMMAIRE Des jeux tout prêts Colorie les animaux Le pelage des animaux Mères et petits Les modes de locomotion Animaux mélangés Plumes, poils et écailles Ranger les familles par ordre de taille

Plus en détail

CONSERVATION DU PATRIMOINE VIVANT DU MARAIS POITEVIN ENJEUX ET PERSPECTIVES. CREGENE: 2 rue de l église 79510 COULON 05 49 35 15 40 cregene@gmail.

CONSERVATION DU PATRIMOINE VIVANT DU MARAIS POITEVIN ENJEUX ET PERSPECTIVES. CREGENE: 2 rue de l église 79510 COULON 05 49 35 15 40 cregene@gmail. CONSERVATION DU PATRIMOINE VIVANT DU MARAIS POITEVIN ENJEUX ET PERSPECTIVES CREGENE: 2 rue de l église 79510 COULON 05 49 35 15 40 cregene@gmail.com Espèces locales et territoire, un destin commun? Pâturage

Plus en détail

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier Itinéraire cultural Type de sol et préparation avant semis Le sorgho grain sucrier est relativement peu exigeant par rapport au

Plus en détail

SERRICULTURE MARAÎCHÈRE BIOLOGIQUE QUE SE PASSE-T-IL DANS LE SOL? Par : ANDRÉ CARRIER, agronome LE SOL IDÉAL?! Les livres de pédologie parlent souvent en ces termes : 45% de matières minérales; 5% de matière

Plus en détail

Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail!

Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail! Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail! Nous vous soutenons dans votre gestion de risques à l aide d une couverture d assurance globale contre les aléas climatiques. AU SERVICE

Plus en détail

du Cadre de vie Secrétariat Permanent du Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Présenté par: Paul BOMBIRI

du Cadre de vie Secrétariat Permanent du Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Présenté par: Paul BOMBIRI Ministère de l Environnement l et du Cadre de vie Secrétariat Permanent du Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Présenté par: Paul BOMBIRI Expert National Statisticien/Economiste

Plus en détail

CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT

CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT 1 Relations alimentaires entre les êtres vivants 1 1 Les chaines alimentaires. Une chaine alimentaire est constituée par une succession d êtres vivants

Plus en détail

Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux de l Odet

Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux de l Odet Commission Locale de l Eau SAGE de l Odet Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux de l Odet III- Enjeux, objectifs et actions 2. Plan d Aménagement et de Gestion des Eaux Novembre 2005 Le Schéma d

Plus en détail

Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H

Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H Page 1 DES CONFERENCES QUI ENRICHISSENT LES PROGRAMMES SCOLAIRES : Objectifs principaux : Acquérir et approfondir des

Plus en détail

Site d étude. Résultats

Site d étude. Résultats Avec la collaboration de l Université de Bretagne Occidentale, (Institut Universitaire Européen de la Mer, Laboratoire d'ecophysiologie et de Biotechnologie des Halophytes et Algues Marines) Site d étude

Plus en détail

LES CARACTÉRISTIQUES DU LAC DE GRAND- LIEU

LES CARACTÉRISTIQUES DU LAC DE GRAND- LIEU Panneau réalisé par Chloé, Antoine et Mounir. 1 LES CARACTÉRISTIQUES DU LAC DE GRAND- LIEU Situé au Sud- Ouest de Nantes, à une dizaine de kilomètres au Sud de la Loire. Entouré de plusieurs petites communes

Plus en détail

Bien vivre, dans les limites de notre planète

Bien vivre, dans les limites de notre planète isstock Bien vivre, dans les limites de notre planète 7e PAE le programme d action général de l Union pour l environnement à l horizon 2020 Depuis le milieu des années 70, la politique environnementale

Plus en détail

Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation

Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation Ingrid HERMITEAU Agence de l eau Loire-Bretagne Cap sur la révision du Sdage 1. Rappel : qu est-ce que le Sdage? 2. Les éléments de réflexion

Plus en détail

Le Plan Départemental de l Eau

Le Plan Départemental de l Eau de l Eau CG1/PIADDT/DAE/MD-LS-9/05/009 de l Eau Son organisation schématique va s appuyer sur : 1. Les infrastructures existantes d intérêt départemental,. Les schémas directeurs territoriaux, 3. Des maillages

Plus en détail

ACTION N 1 Réseau d élevages bovins laitiers en Agrobiologie

ACTION N 1 Réseau d élevages bovins laitiers en Agrobiologie ACTION N 1 Réseau d élevages bovins laitiers en Agrobiologie Capacité d adaptation des systèmes en Agriculture Biologique aux épisodes de sécheresse AUTONOMIE ALIMENTAIRE Maître d œuvre : Chambres d Agriculture

Plus en détail

ne définition de l arbre.

ne définition de l arbre. LA PHYSIOLOGIE DES ARBRES. U ne définition de l arbre. L es arbres sont des êtres vivants qui occupent une place à part dans le monde végétal. Ils sont indispensables à la vie sur terre et ils ont largement

Plus en détail

La Terre mise en scène

La Terre mise en scène Objectif La pièce peut servir d «évaluation des performances» et offrir aux élèves la possibilité de montrer de manière créative ce qu ils ont appris sur la Terre en tant que système. Vue d ensemble La

Plus en détail

«tous POUr LA LOire» Jeu de rôle et de simulation pour apprendre à gérer le fleuve ensemble

«tous POUr LA LOire» Jeu de rôle et de simulation pour apprendre à gérer le fleuve ensemble «tous POUr LA LOire» Jeu de rôle et de simulation pour apprendre à gérer le fleuve ensemble Malle pédagogique sur la dynamique fluviale du bassin de la Loire LPO Auvergne - ecoumène SOMMAIRE PRéSENTATION

Plus en détail

La technologie écologique rend la vie plus harmonieuse

La technologie écologique rend la vie plus harmonieuse La technologie écologique rend la vie plus harmonieuse SAS RECYCL EAU au capital de 30 294,88 contact@recycleau.fr 150 avenue des Ferrailles N SIRET : 515 330 009 00017 www.recycleau.fr 84800 Isle sur

Plus en détail

DAIRYMAN aux Pays-Bas

DAIRYMAN aux Pays-Bas DAIRYMAN aux Pays-Bas Frans Aarts, Wageningen-UR 15 October 2013 Le secteur laitiers Néerlandais: Une place importante Une production intensive 65% des surfaces agricoles dédiées à la production laitière

Plus en détail

Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes

Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes Annexe 3 Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes Cette annexe présente les enjeux environnementaux ayant été définis comme prioritaires en Poitou-Charentes. Une série de cartes

Plus en détail

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Les essentiels du Réseau agriculture durable RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Réseau d information comptable agricole du Ministère de l Agriculture,

Plus en détail

Les débouchés des diplômés de L LMD Sciences de la Nature et de la Vie

Les débouchés des diplômés de L LMD Sciences de la Nature et de la Vie Les débouchés des diplômés de L LMD Sciences de la Nature et de la Vie Pour quel métier vous êtes fait? Des doutes sur ta formation actuelle : faut-il poursuivre? Vous avez une idée de métier mais est-ce

Plus en détail

Agriculture paysanne durable: innovations et meilleures pratiques aux fins de transposition et de reproduction à plus grande échelle

Agriculture paysanne durable: innovations et meilleures pratiques aux fins de transposition et de reproduction à plus grande échelle Méthodes innovantes d amélioration sylvo-pastorale: Le cas du projet de lutte participative contre la désertification et de réduction de la pauvreté dans les écosystèmes arides et semi-arides des hauts

Plus en détail

EAU ET MILIEUX AQUATIQUES. Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012

EAU ET MILIEUX AQUATIQUES. Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012 EAU ET MILIEUX AQUATIQUES Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012 Janvier 2007 9 es 2007-2012 programmes des agences de l eau «L Europe s est dotée d un cadre communautaire pour

Plus en détail

Evolution de la dynamique. l Estuaire de la Vilaine

Evolution de la dynamique. l Estuaire de la Vilaine Evolution de la dynamique géomorphologique et sédimentaire i de l Estuaire de la Vilaine Christophe DANQUERQUE, Institution d Aménagement de la Vilaine Camille TRAINI, Université de Bretagne Sud Composition

Plus en détail

Laisser une empreinte Devenez acteur de la restauration des plantations du canal du Midi

Laisser une empreinte Devenez acteur de la restauration des plantations du canal du Midi Laisser une empreinte Devenez acteur de la restauration des plantations du canal du Midi Le canal du Midi, un patrimoine exceptionnel Une vitrine. L inscription par l Unesco en 1996 sur la liste du patrimoine

Plus en détail

PAC. ce qui change. vraiment

PAC. ce qui change. vraiment PAC 2014 2020 ce qui change vraiment Dotée d un budget préservé de l ordre de 9,1 milliards par an, la nouvelle pac entrera pleinement en application en 2015 et sera le cadre commun de l agriculture européenne

Plus en détail

La crise écologique. Perspectives anticapitalistes pour la préservation de la vie sur Terre

La crise écologique. Perspectives anticapitalistes pour la préservation de la vie sur Terre La crise écologique Perspectives anticapitalistes pour la préservation de la vie sur Terre Qu est-ce que la crise écologique? Le réchauffement climatique? La destruction des forêts? La fin du pétrole?

Plus en détail

L état des ressources en terres et en eau pour l alimentation et l agriculture dans le monde

L état des ressources en terres et en eau pour l alimentation et l agriculture dans le monde RAPPORT DE SYNTHÈSE L état des ressources en terres et en eau pour l alimentation et l agriculture dans le monde Gérer les systèmes en danger ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L ALIMENTATION ET L AGRICULTURE

Plus en détail

LGV SEA : Un projet pas comme les autres. Par Aurélien NEAU LE MAGAZINE D INFORMATION NUMERO 1 / MAI 2013. Environnement Page 8.

LGV SEA : Un projet pas comme les autres. Par Aurélien NEAU LE MAGAZINE D INFORMATION NUMERO 1 / MAI 2013. Environnement Page 8. LE MAGAZINE D INFORMATION NUMERO 1 / MAI 2013 LGV SEA : Un projet pas comme les autres Par Aurélien NEAU Environnement Page 8 Emploi Page 5 Travaux Page 10 SOMMAIRE Le magazine d information de la LGV

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Accroître les soutiens aux projets de territoire Budget total du 10 e programme : 3 653 M dont 3561 M pour le bassin Rhône Méditerranée,

Plus en détail

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : 41 526Km 2

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : 41 526Km 2 Le contexte global Superficie : 41 526Km 2 Population: 16,34M.(89,6% urbaine: / 10,4% rurale:) 2006 PIB/hab 2007: 35 576 USD Divisions administratives: 12 provinces et 467 communes en nombre variable Régime:

Plus en détail

Stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte

Stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte Stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte Vers la relocalisation des activités et des biens Ministère de l Écologie, du Développement durable et de l'énergie www.developpement-durable.gouv.fr

Plus en détail

pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux

pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux Préserver la biodiversité dans la commune La commune dispose-t-elle d'un inventaire du patrimoine écologique local? Quelle part de budget

Plus en détail

Les nouvelles orientations de la politique de coopération internationale de la Ville sont :

Les nouvelles orientations de la politique de coopération internationale de la Ville sont : La Ville de la Possession est engagée depuis plus de 30 ans dans des actions de coopération décentralisée. Elle est la ville pionnière de La Réunion à développer des actions de coopération avec des villes

Plus en détail

L eau va-t-elle manquer?

L eau va-t-elle manquer? Mai 2014 L eau va-t-elle manquer? L essentiel Document rédigé par Bernard Chocat (LGCIE INSA Lyon) Relecteurs : Vazken Andréassian (IRSTEA), Elodie Brelot (GRAIE), Nicolas Chantepy (Agence de l'eau Rhône

Plus en détail

Comment concevoir son lit biologique

Comment concevoir son lit biologique santé - sécurité au travail > RISQUE PHYTOSANITAIRE Gestion des effluents phytosanitaires Comment concevoir son lit biologique > Choix du procédé > Méthode de conception > Construction du lit biologique

Plus en détail

NOMENCLATURE DES OPERATIONS SOUMISES A AUTORISATION OU A DECLARATION EN APPLICATION DES ARTICLES L. 214-1 A L. 214-3 DU CODE DE L ENVIRONNEMENT

NOMENCLATURE DES OPERATIONS SOUMISES A AUTORISATION OU A DECLARATION EN APPLICATION DES ARTICLES L. 214-1 A L. 214-3 DU CODE DE L ENVIRONNEMENT NOMENCLTURE ES OPERTIONS SOUMISES UTORISTION OU ECLRTION EN PPLICTION ES RTICLES L. 214-1 L. 214-3 U COE E L ENVIRONNEMENT TBLEU E L RTICLE R. 214-1 U COE E L ENVIRONNEMENT (PRTIE REGLEMENTIRE) Consolidée

Plus en détail

Stratégie du Développement du Gouvernorat de Béja

Stratégie du Développement du Gouvernorat de Béja et de la Planification Stratégie du Développement du Gouvernorat de Béja Entrer 1 Sommaire I - Ressources II - Opportunités III - Filières Economiques 2 I - Ressources oressources naturelles: Des terres

Plus en détail

Effondrements et affaissements du sol, la Wallonie vous accompagne

Effondrements et affaissements du sol, la Wallonie vous accompagne Un colloque inédit sur les techniques de prévention et la gestion de crise 3 avril 2014 - centre culturel «La Marlagne» - Wépion Effondrements & affaissements du sol et assurance Bernard Desmet Assuralia

Plus en détail

Capture et stockage du CO2 (CCS)

Capture et stockage du CO2 (CCS) European Technology Platform for Zero Emission Fossil Fuel Power Plants (ZEP) Capture et stockage du CO2 (CCS) Une solution majeure pour combattre le changement climatique 50% de réduction des émissions

Plus en détail

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD PRÉSENTATION POWER POINT Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD Cheikh FOFANA, Assistant au Secrétaire Exécutif, Secrétariat

Plus en détail

FICHE SANTERRE INITIATIVES / TRAIT VERT

FICHE SANTERRE INITIATIVES / TRAIT VERT FICHE SANTERRE INITIATIVES / TRAIT VERT Sommaire 1 Santerre Initiatives / Trait Vert...2 1.1 Démarche territoriale et planification (éléments de cadrage)...4 1.1.1 Pays...4 1.1.2 Gestion locale des problématiques

Plus en détail

La couverture des risques agricoles

La couverture des risques agricoles PACIFICA - ASSURANCES DOMMAGES La couverture des risques agricoles Patrick Degiovanni Directeur Général Adjoint Page 1 Marrakech, Jeudi 28 octobre 2010 Sommaire Le contexte Les risques du métier en Agriculture

Plus en détail

Questionnaire eevm. échange école ville montagne. www.parc-du-vercors.fr/eevm/

Questionnaire eevm. échange école ville montagne. www.parc-du-vercors.fr/eevm/ Questionnaire eevm échange école ville montagne www.parc-du-vercors.fr/eevm/ Répondre aux questions. Il y a 3 types de réponses en fonction des types de questions. - Questions fermées à réponse unique

Plus en détail