LE CONTRÔLE DE QUALITE EN BACTERIOLOGIE

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1 LE CONTRÔLE DE QUALITE EN BACTERIOLOGIE Les événements de l année en Médecine Microbiologie clinique 2012 Paris 27 janvier 2012 C.Cattoen - Valenciennes

2 Préambule Vérification en continu du processus analytique et des performances du laboratoire Outil majeur dans la démarche d accréditation Exigences du COFRAC Norme NF ISO Documents et guides techniques (SH GTA 01, SH GTA 04, SH GTA 06)

3 Mais. Particularités de la bactériologie Micro-organismes vivants Niveau de complexité (différentes phases de l analyse bactériologique) Délais de réponse Documents COFRAC intégrant mal ces particularités En conséquence : Mission du groupe QUAMIC

4 Cadre de la présentation En concordance avec les travaux du groupe QUAMIC Limitée à la bactériologie (hors biologie moléculaire et sérologie infectieuse) Ciblée sur : CIQ EEQ CQN non envisagé ici

5 Les pré-requis Réflexion préalable : contrôle de qualité adapté et «réaliste» Formalisation obligatoire Procédure(s) Base documentaire Traçabilité Exploitation Suivi, synthèse, indicateur? Restitution Conduite à tenir en cas d anomalie.

6 Contrôle interne de qualité (CIQ) Paramètres évalués : Performances des réactifs, du matériel Qualification des agents Etapes analytiques évaluées : Cytologie automatisée (urines) Examen microscopique Culture Identification Antibiogramme

7 Contrôle interne de qualité (CIQ) Les questions qui se posent Quelles souches de référence utiliser? Jusqu où faut-il aller pour contrôler les réactifs, les consommables, les instruments? Quelle fréquence? Comment exploiter les résultats du CQI?

8 Contrôle interne de qualité (CIQ) Cytologie urinaire automatisée : Technique quantitative Recommandations du fabricant CQI intégrant une comparaison avec la technique microscopique Examen microscopique : CQI nécessaire (lames préparées ou commercialisées) Vérifier les performances des colorants (Gram, Ziehl- Neelsen, MGG) et des systèmes de coloration.

9 Contrôle interne de qualité (CIQ) Cultures et milieux de culture : CQI obligatoire pour les milieux préparés ou coulés sur site (fertilité, stérilité) Les milieux «prêts à l emploi» ne nécessitent pas de CQI systématique (s assurer des bonnes pratiques du fabricant, certificats) et des bonnes conditions de conservation.

10 Contrôle interne de qualité (CIQ) Identification : Méthodes basées sur l étude du métabolisme : Ne pas négliger les tests d orientation CQI systématique + CQI après intervention sur automate CQ de «processus» Spectrométrie de masse : CQI systématique par plaque Diversifier les espèces du CQI (représentativité de l activité)

11 Contrôle interne de qualité (CIQ) Antibiogramme : CQI régulier et systématisé du système de l ajustement de l inoculum Diffusion en gélose Recommandations annuelles du CA-SFM : 5 souches recommandées (limites acceptables des diamètres) Compléter avec des souches présentant des mécanismes de résistance Il peut être judicieux de reporter les données sur un diagramme type Levey-jenning

12 Contrôle interne de qualité (CIQ) Antibiogramme: Automates : Programme proposé par le fabricant : choix des souches, CQI intégré au logiciel de l automate Inclure des souches résistantes Il est essentiel : De couvrir l ensemble des lots utilisés D assurer la traçabilité des résultats produits De définir la conduite à tenir en cas d écart.

13 Contrôle interne de qualité (CIQ) Les souches utilisées pour le CQI : Choix des souches : Souches référencées (issues de collections, ATCC, CIP) Représentatives des bactéries d intérêt clinique isolées par le laboratoire Adaptées aux objectif du CQI de l identification, de l antibiogramme («points critiques») Nombre «raisonnable» (15 à 20 / toutes techniques) Conservation des souches Proscrire les repiquages successifs Subcultures de la souche de référence aliquotées et conservées à -80 C.

14 Contrôle interne de qualité (CIQ) Périodicité fréquence : LAB GTA 06 en cours de révision La fréquence ne devrait pas être inférieure à 2 contrôles mensuels Organisation et exploitation Définir un programme Formaliser une procédure «gestion du CQI» Définir la CAT en cas de résultat non conforme Colliger les résultats pour construire un indicateur de performance Effectuer un retour auprès des équipes

15 Contrôle externe de qualité (CEQ) Evaluation externe de la qualité (EEQ) Obligation de la norme Confrontation ou comparaison inter-laboratoire Vérification de la qualité, de la validité des résultats produits Programmes proposés par des OCIL (organisateurs de comparaison inter-laboratoire) Programmes : Identification (souches) Antibiogramme Examen microscopique et cytologie (offre restreinte)

16 Contrôle externe de qualité (CEQ) Choix des OCIL (à documenter) : Accréditation COFRAC Programmes proposés, points critiques contrôlés au travers des programmes Nombre de participants Analyse des résultats par technique Exemples ABP (association biologie praticienne) CTCB Biologie prospective

17 Contrôle externe de qualité (CEQ) Fréquence : Contrôle trimestriel recommandé (LAB GTA 06) En absence de CQE disponible : échanges interlaboratoires Autres aspects : Rôle pédagogique CQ des réseaux ou enquêtes peuvent compléter la démarche Exploitation (idem CQI)

18 Contrôle externe de qualité (CEQ) Autres aspects : CAT en cas d écart Ouverture d une non-conformité Etude d impact Mise en place d actions correctives / curatives et suivi

19 Conclusion CQ = outil majeur de la démarche d accréditation Particularités de la bactériologie Choix établis / maîtrise des points critiques Evaluateurs COFRAC attachés à la gestion des CQ et à l habilitation en microbiologie Construction d indicateurs de performance (objectifs) COFRAC = argumenter!