CHIMIOTHERAPIES ET THERAPIES CIBLEES

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1 CHIMIOTHERAPIES ET THERAPIES CIBLEES 1. ALTRETAMINE (HEXASTAT) 2. API/AI 3. BEVACIZUMAB (AVASTIN) 4. BEP 5. BEP CARBOPLATINE 6. CAP 7. CAPECITABINE (XELODA) 8. CARBOPLATINE 9. CARBOPLATINE CYCLOSPHOSPHAMIDE (CARBOPLATINE ENDOXAN) 10. CARBOPLATINE DOCETAXEL (CARBOPLATINE TAXOTERE) 11. CARBOPLATINE ETOPOSIDE (CARBOPLATINE VP16) 12. CARBOPLATINE GEMCITABINE (CARBOPLATINE GEMZAR) 13. CARBOPLATINE PACLITAXEL (CARBOPLATINE TAXOL) 14. CARBOPLATINE PACLITAXEL CETUXIMAB (CARBOPLATINE TAXOL ERBITUX) 15. CARBOPLATINE + RADIOTHERAPIE 16. CETUXIMAB RADIOTHERAPIE ORL (ERBITUX RADIOTHERAPIE ORL) 17. CETUXIMAB TPF (ERBITUX TPF) 18. CISPLATINE 19. CISPLATINE DOCETAXEL (CISPLATINE TAXOTERE) 20. CISPLATINE ETOPOSIDE OU EP (CISPLATINE VP16) 21. CISPLATINE 5 FU 22. CISPLATINE GEMCITABINE 21 jours (CISPLATINE GEMZAR) 23. CISPLATINE GEMCITABINE 28 jours (CISPLATINE GEMZAR) 24. CISPLATINE PEMETREXED (CISPLATINE ALIMTA) 25. CISPLATINE TOPOTECAN (CISPLATINE HYCAMPTIN) 26. CISPLATINE VINORELBINE (CISPLATINE NAVELBINE) 27. CISPLATINE + RADIOTHERAPIE GYNECO 28. CYCLOPHOSPHAMIDE ORAL (ENDOXAN) 29. DACARBAZINE (DETICENE) 30. DOCETAXEL 75 (TAXOTERE 75) 31. DOCETAXEL 100 (TAXOTERE 100) 32. DOCETAXEL CAPECITABINE (TAXOTERE XELODA) 33. DOCETAXEL CYCLOPHOSPHAMIDE (TAXOTERE ENDOXAN) 34. DOCETAXEL GEMCITABINE (TAXOTERE GEMZAR) 35. DOCETAXEL HEBDO (TAXOTERE HEBDO) 36. DOCETAXEL TRASTUZUMAB NEOADJUVANT (TAXOTERE HERCEPTION NEOADJUVANT) 37. DOXORUBICINE (ADRIBLASTINE) 38. DOXORUBICINE LIPOSOMALE PEGYLEE (CAELYX) 39. DOXORUBICINE LIPOSOMALE (MYOCET) 40. DOXORUBICINE LIPOSOMALE CYCLOPHOSPHAMIDE (MYOCET ENDOXAN) Onc Oriant/MD - p 1

2 41. DOXORUBICINE STREPTOZOCINE (DOXORUBICINE ZANOSAR) 42. ECC OU ECX 43. ECF 44. EOX 45. EP 46. EP + RADIOTHERAPIE CONCOMITANTE 47. EPIRUBICINE DOCETAXEL (EPIRUBICINE TAXOTERE) 48. ERLOTINIB (TARCEVA) 49. ETOPOSIDE 50. FEC (100, 75 ou 50) 51. FEC DOCETAXEL (FEC TAXOTERE) 52. FEC DOCETAXEL TRASTUZUMAB (FEC TAXOTERE HERCEPTIN) 53. FOLFIRI 54. FOLFIRI BEVACIZUMAB (FOLFIRI AVASTIN) 55. FOLFIRI CETUXIMAB (FOLFIRI ERBITUX) 56. FOLFOX 57. FOLFOX CETUXIMAB (FOLFOX ERBITUX) 58. FOTEMUSTINE (MUPHORAN) 59. GEFITINIB (IRESSA) 60. GEMCITABINE (GEMZAR) 61. GEMOX 62. IFOSFAMIDE (HOLOXAN) 63. IFOSFAMIDE ETOPOSIDE (HOLOXAN ETOPOSIDE) 64. IMATINIB (GLIVEC) 65. IRINOTECAN CETUXIMAB (CAMPTO ERBITUX) 66. IRINOTECAN MONOTHERAPIE (CAMPTO) 67. LAPATINIB ANTI-AROMATASE (TYVERB HORMONOTHERAPIE ANTI-AROMATASE) 68. LAPATINIB CAPECITABINE (TYVERB XELODA) 69. LV5FU2 CISPLATINE 70. METHOTREXATE 71. MITOMYCINE C (AMETYCINE) 72. MITOXANTRONE (NOVANTRONE) 73. PACLITAXEL BEVACIZUMAB (TAXOL AVASTIN) 74. PACLITAXEL GEMCITABINE (TAXOL GEMZAR) 75. PANITUMUMAB (VECTIBIX) 76. PCV 77. RALTITREXED (TOMUDEX) 78. SORAFENIB (NEXAVAR) 79. SUNITINIB (SUTENT) 80. TEGAFUR URACILE (UFT) 81. TEMOZOLOMIDE (TEMODAL) 82. TEMSIROLIMUS (TORISEL) 83. TPF 84. TOMOX Onc Oriant/MD - p 2

3 85. TOPOTECAN (HYCAMTIN) 86. TRASTUZUMAB AJDUVANT (HECEPTIN ADJUVANT) 87. TRASTUZUMAB METASTATIQUE (HERCEPTIN METASTATIQUE) 88. VINFLUNINE (JAVLOR) 89. VINORELBINE IV (NAVELBINE IV) 90. VINORELBINE ORALE (NAVELBINE ORALE) 91. VIP 92. XELIRI 93. XELOX Annexes 1. Mécanismes d action des chimiothérapies 2. Mécanismes d action des thérapies ciblées 3. DCI - Chimiothérapies intra-veineuses 4. DCI - Chimiothérapies orales 5. DCI Formes topiques Cytoprotecteurs Facteurs de croissance hématopoïetique 6. Chimiothérapie et risque vomitif 7. Traitements des nausées et vomissements 8. Risque émétique lié au patient Onc Oriant/MD - p 3

4 ALTRETAMINE (HEXASTAT) Deuxième ligne cancer bronchique à petites cellules, deuxième ligne du cancer de l ovaire ALTRETAMINE (comprimés 100 mg) En monothérapie : 260 mg/m2 par jour, pendant 14 à 21 jours consécutifs. A répéter tous les 28 jours. En association : habituellement 150 mg/m2/j pendant 8 à 14 jours. A répéter tous les 28 jours. Comprimés à prendre en 2 à 3 fois par jour Le traitement ne provoque pas d alopécie Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Diarrhée à traiter de façon symptomatique (LOPERAMIDE, hyperhydratation). Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg matin et soir. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : prévention et traitement : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Neuropathie périphérique, hallucination ; dépression, troubles du sommeil : réversible ; arrêt 15 jours puis reprise à doses réduites ; la pyridoxine est déconseillée. Rash cutané, prurit, eczéma : antihistaminiques. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 4

5 API/AI Sarcome osseux, sarcome des tissus mous API DOXORUBICINE IFOSFAMIDE CISPLATINE AI : idem sans le CISPLATINE Toutes les 2 semaines (J15), en alternance API/AI 3 jours de perfusion continue (J1 à J3) Alopécie. Nausées et vomissements aigus habituellement modérés et bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement ajouter corticoïdes et/ou benzodiazépines. Agueusie. Irritation vésicale : brûlures urinaires ou présence de sang dans les urines (hématurie). Prévention : utilisation systématique dans les perfusions d UROMITEXAN (MESNA), médicament protecteur de la vessie et hydratation abondante. Insuffisance rénale. Prévention : contrôle de la fonction rénale avant chaque cure, hydratation abondante par perfusion au moment de l hospitalisation, et par voie orale au retour à domicile (au moins 1,5 l par jour). Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg matin et soir. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : prévention et traitement : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Hypomagnésémie. Hyperuricémie : à corriger par l ALLOPURINOL. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension du CISPLATINE. Neuropathie périphérique : examens neurologiques réguliers avant, en cours et après le traitement ; suspension du CISPLATINE si neuropathie invalidante. Insomnie, irritabilité, rougeur du visage : dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie ; ces symptômes disparaissent rapidement. Contrôle de la créatinine avant chaque cure pour adapter la dose de CISPLATINE. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 5

6 BEVACIZUMAB (AVASTIN) En monothérapie ou polychimiothérapie Cancer du rein avancé et/ou métastatique (1 ère ligne), cancer du sein métastatique (1 ère ligne), cancer du poumon non à petites cellules avancé ou métastatique (1 ère ligne), cancer colorectal métastatique (1 ère ligne) BEVACIZUMAB Toutes les 2 ou 3 semaines en hôpital de jour Le traitement n entraîne pas d alopécie. Les nausées/vomissements sont rares. Hypertension artérielle : surveillance régulière de la tension artérielle 2 à 3 fois par semaine, traitement antihypertenseur ; arrêt du BEVACIZUMAB si HTA non contrôlée. Toxicité rénale : apparition d une protéinurie qui peut amener à suspendre temporairement le traitement. Risque hémorragique. Thrombose artérielle et veineuse : arrêt du BEVACIZUMAB. Retard à la cicatrisation. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires PRECAUTIONS D EMPLOI Le traitement par BEVACIZUMAB ne doit pas être initié pendant au moins 28 jours avant ou après une intervention chirurgicale lourde ou tant que la plaie n est pas totalement cicatrisée. Arrêt du traitement si protéinurie de 24 h > 2 g Onc Oriant/MD - p 6

7 BEP Tumeurs testiculaires, tumeurs germinales ovariennes ETOPOSIDE CISPLATINE BLEOMYCINE Toutes les 3 semaines (J21) Hospitalisation complète : 5 jours de perfusion continue (J1 à J5) Perfusion de BLEOMYCINE en hôpital de jour à J8 et J15 Alopécie. Nausées, vomissements habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïde et/ou benzodiazépine. Leuconeutropénie qui nécessite en cas de fièvre durant l'intercure de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Toxicité rénale liée au CISPLATINE et prévenue par hyperhydratation et contrôle de la fonction rénale avant chaque cure. Toxicité pulmonaire : dyspnée d effort, toux sèche. Traitement : Corticothérapie ; arrêt de la BLEOMYCINE. Neuropathie des extrémités : suspension du CISPLATINE si invalidante. Réaction fébrile ou allergique à la BLEOMYCINE. Oto-toxicité (bourdonnement, baisse de l acuité auditive) : suspension du CISPLATINE. Hyperpigmentation, photosensibilité : réversible. Eviter toute exposition au soleil. Insomnie, irritabilité, rougeur du visage : dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie ; ces symptômes disparaissent rapidement. Contrôle de la créatinine avant chaque cure pour adapter la dose de CISPLATINE. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 7

8 BEP CARBOPLATINE Cancer du testicule, tumeurs germinales ovariennes BLEOMYCINE ETOPOSIDE CARBOPLATINE Toutes les 3 semaines (J21) Hospitalisation complète : 5 jours de perfusion Perfusion de BLEOMYCINE en hôpital de jour à J8 et J15 Alopécie. Nausées, vomissements habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïde et/ou benzodiazépine. Leuconeutropénie qui nécessite en cas de fièvre durant l'intercure de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Toxicité rénale liée au CARBOPLATINE et prévenue par hyperhydratation et contrôle de la fonction rénale avant chaque cure. Toxicité pulmonaire : dyspnée d effort, toux sèche. Traitement : Corticothérapie ; arrêt de la BLEOMYCINE. Neuropathie des extrémités : suspension du CARBOPLATINE si invalidante. Réaction fébrile ou allergique à la BLEOMYCINE. Oto-toxicité (bourdonnement, baisse de l acuité auditive) : suspension du CARBOPLATINE. Hyperpigmentation, photosensibilité : réversible. Eviter toute exposition au soleil. Insomnie, irritabilité, rougeur du visage : dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie ; ces symptômes disparaissent rapidement. Contrôle de la créatinine avant chaque cure pour adapter la dose de CARBOPLATINE. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 8

9 CAP Cancer de l utérus (corps et col), de la vessie, de la sphère ORL et myélome Tumeur épithéliale du thymus (non ré sécable ou métastatique) CYCLOPHOSPHAMIDE DOXORUBICINE CISPLATINE Toutes les 3 semaines (J21) Hospitalisation de 24 h Alopécie. Toxicité rénale liée au CISPLATINE et prévenue par hyperhydratation. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Neuropathie des extrémités : suspension du CISPLATINE. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension du CISPLATINE. Contrôle de la créatinine avant chaque cure pour adapter la dose de CISPLATINE. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 9

10 CAPECITABINE (XELODA) Cancer colorectal, cancer du sein localement avancé ou métastatique, cancer gastrique CAPECITABINE Traitement oral Cycle de 14 jours séparés par une semaine sans traitement (J21) ; comprimés à prendre matin et soit, 30 min après la fin du repas. Ne pas croquer. Le traitement provoque rarement la chute des cheveux Le traitement ne provoque habituellement pas de nauséesvomissements Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/- antiseptique buccal. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons. Diarrhée : elle peut survenir de 7 à 10 jours après le début des cycles. Traitement : s il y a plus de 3 selles liquides par jour, arrêt immédiat de la prise de CAPECITABINE, antidiarrhéique (LOPERAMIDE), hydratation abondante. Gastralgies, anorexie. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg matin et soir ; report de la cure suivante + /- réduction de dose. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique ; report de la cure suivante + /- réduction de dose. Anémie peu sévère. Transfusion si Hémoglobine < 8 g/dl. Toxicité hépatique : élévation des transaminases, des phosphatases alcalines et de la bilirubinémie : Interruption de la CAPECITABINE en cas d élévation de la bilirubine à 3N et des transaminases à 2,5N. Syndrome main-pied : nécessite rarement la suspension de la CAPECITABINE. Traitement : application de crèmes émollientes. Réduction des doses de 25 % aux cycles suivants si invalidant. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 10

11 CARBOPLATINE En monothérapie ou polychimiothérapie Carcinome épithélial de l ovaire, carcinome bronchique à petites cellules, carcinome épidermoide des voies aérodigestives supérieures CARBOPLATINE Toutes les semaines (J21) en hôpital de jour Parfois alopécie légère à modérée. Nausées et vomissements aigus habituellement modérés et bien contrôlés par les Sétrons auxquels on peut éventuellement ajouter corticoïdes et/ou benzodiazépines. Insuffisance rénale : non limitante, réversible, adaptation de la posologie. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg matin et soir. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Neuropathie des extrémités : suspension du CARBOPLATINE. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension du CARBOPLATINE. Anémie : prévention et traitement : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Insomnie, irritabilité, rougeur du visage : dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie ; ces symptômes disparaissent rapidement. Contrôle de la créatinine avant chaque cure pour adapter la dose de CARBOPLATINE. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 11

12 CARBOPLATINE CYCLOPHOSPHAMIDE (CARBOPLATINE ENDOXAN) Cancer de l ovaire CARBOPLATINE CYCLOPHOSPHAMIDE Toutes les 3 semaines (J21) en hôpital de jour Alopécie. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Insuffisance rénale : non limitante, réversible, adaptation de la posologie Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Neuropathie des extrémités : suspension du CARBOPLATINE. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension du CARBOPLATINE. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Contrôle de la créatinine avant chaque cure pour adapter la dose de CARBOPLATINE. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 12

13 CARBOPLATINE DOCETAXEL (CARBOPLATINE TAXOTERE) Cancer bronchique non à petites cellules localement avancé ou métastatique CARBOPLATINE DOCETAXEL Toutes les 3 semaines (J21) Alopécie pouvant être prévenue par le port d un casque réfrigérant lors des cures. Risque d onycholyse pouvant être prévenu par le port de gants réfrigérés pendant la séance ainsi que la pose d un vernis à ongle opaque 24 h avant et les 48 h suivantes. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Douleurs pseudo-grippales pouvant survenir dans les jours suivant la cure, à traiter de façon symptomatique par antalgiques. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/- antiseptique buccal. Risque allergique du DOCETAXEL prévenu par corticothérapie systématique encadrant chaque cure (J-1, J0 et J1). Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Diarrhées à traiter de façon symptomatique. Neuropathie des extrémités : suspension du CARBOPLATINE. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension du CARBOPLATINE. Contrôle de la créatinine avant chaque cure pour adapter la dose de CARBOPLATINE. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 13

14 CARBOPLATINE ETOPOSIDE (CARBOPLATINE VP16) Cancer bronchique à petites cellules avec ou sans radiothérapie concomitante CARBOPLATINE ETOPOSIDE Toutes les 3 semaines (J21) Alopécie : éventuellement limité par le port d un casque réfrigérant. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Neuropathie des extrémités : suspension du CARBOPLATINE. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension du CARBOPLATINE. Contrôle de la créatinine avant chaque cure pour adapter la dose de CARBOPLATINE. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 14

15 CARBOPLATINE GEMCITABINE (CARBOPLATINE GEMZAR) Cancer bronchique non à petites cellules localement avancé ou métastatique, cancer de la vessie avancé CARBOPLATINE GEMCITABINE Toutes les 3 semaines (J21) Perfusion en hôpital de jour de CARBOPLATINE et GEMCITABINE à J1, puis de la GEMCITABINE à J8 Parfois alopécie légère à modérée. Nausées, vomissements habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïde et/ou benzodiazépine. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1g x 3/jour associée à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Neuropathie des extrémités : suspension du CARBOPLATINE. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive). Risque de pic fébrile dans les 24 à 48 h après l injection du GEMCITABINE : PARACETAMOL. Syndrome rétentionnel avec œdèmes des membres inférieurs. Contrôle de la créatinine avant chaque cure pour adapter la dose de CARBOPLATINE. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 15

16 CARBOPLATINE PACLITAXEL (CARBOPLATINE TAXOL) Cancer de l ovaire, cancer bronchique non à petites cellules, cancer bronchique à petites cellules CARBOPLATINE PACLITAXEL Toutes les 3 semaines (J21) Alopécie. Nausées et vomissements modérés. Leucopénie rare qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg matin et soir. Thrombopénie : transfusion de CPA si saignement ou plaquettes < /mm 3. Anémie : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Douleurs ostéo-articulaires dues au PACLITAXEL qui peuvent apparaître pendant quelques jours après les cycles, à traiter par antalgiques. Ces douleurs durent 2 à 3 jours. Neuropathie des extrémités : suspension du CARBOPLATINE. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive). Syndrome pseudo-grippal 4 à 5 jours après la perfusion répondant en général bien aux antalgiques classiques, mais pouvant nécessiter des morphiniques. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/- antiseptique buccal. Contrôle de la créatinine avant chaque cure pour adapter la dose de CARBOPLATINE. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 16

17 CARBOPLATINE PACLITAXEL CETUXIMAB (CARBOPLATINE TAXOL ERBITUX) Cancer bronchique non à petites cellules en adjuvant CARBOPLATINE PACLITAXEL CETUXIMAB Toutes les 3 semaines (J21) en hôpital de jour Alopécie. Nausées et vomissements modérés. Leucopénie rare qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg matin et soir. Thrombopénie : transfusion de CPA si saignement ou plaquettes < /mm 3. Anémie : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Douleurs ostéo-articulaires dues au PACLITAXEL qui peuvent apparaître pendant quelques jours après les cycles, à traiter par antalgiques. Ces douleurs durent 2 à 3 jours. Neuropathies des extrémités : suspension du PACLITAXEL. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive). Syndrome pseudo-grippal 4 à 5 jours après la perfusion répondant en général bien aux antalgiques classiques, mais pouvant nécessiter des morphiniques. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/-antiseptique buccal. Toxicité cutanée avec éruption acnéiforme liée à l ERBITUX à traiter en préventif avec une crème hydratante et en curatif par DIPROSONE pommade à appliquer le soir. Photosensibilisation : écran total recommandé. Onycholyse. Risques allergiques nécessitant une hospitalisation de 24 h pour surveillance au décours de la première administration. Hypomagnésémie : réversible à l arrêt du traitement. Dyspnée : arrêt du traitement. Contrôle de la créatinine avant chaque cure pour adapter la dose de CARBOPLATINE. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 17

18 CARBOPLATINE + RADIOTHERAPIE Carcinome épithélial de l ovaire, carcinome bronchique à petites cellules, carcinome épidermoïde des voies aérodigestives supérieures, contre-indication à l OXALIPLATINE CARBOPLATINE associé à la radiothérapie pendant 5 à 7 semaines Toutes les semaines (J8) en hôpital de jour Perfusion par le cathéter Séances de radiothérapie du lundi au vendredi Parfois alopécie légère à modérée. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg matin et soir. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : prévention et traitement : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Neuropathies des extrémités : suspension du PACLITAXEL. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive). Contrôle de la créatinine avant chaque cure pour adapter la dose de CARBOPLATINE. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Attention : Les effets secondaires de la radiothérapie ne sont pas mentionnés sur cette fiche. Onc Oriant/MD - p 18

19 Cancer ORL CETUXIMAB Radiothérapie ORL (ERBITUX Radiothérapie ORL) CETUXIMAB associé à la radiothérapie A débuter une semaine avant la radiothérapie A poursuivre toutes les semaines pendant la radiothérapie. Nombre de cycles : 8 Voie intraveineuse Séances de radiothérapie du lundi au vendredi Absence d alopécie. Toxicité cutanée avec éruption acnéiforme liée au CETUXIMAB, à traiter en préventif avec une crème émolliente et en curatif par dermocorticoïdes topiques pommade à appliquer le soir. Onycholyse. Risques allergiques nécessitant une hospitalisation de 24 h pour surveillance au décours de la première administration. Photosensibilisation : écran total recommandé. Hypomagnésémie : réversible à l arrêt du traitement, supplémentation si nécessaire. Dyspnée pouvant évoluer en pneumopathie interstitielle ou fibrose pulmonaire : arrêt du traitement. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Attention : Les effets secondaires de la radiothérapie ne sont pas mentionnés sur cette fiche. Onc Oriant/MD - p 19

20 CETUXIMAB TPF (ERBITUX TPF) Cancer ORL CETUXIMAB) DOCETAXEL CISPLATINE FLUOROURACILE Toutes les trois semaines (J21)- 24 h de perfusion en hospitalisation, puis 5 jours de perfusion continue de FLUOROURACILE sur diffuseur portable à domicile. Alopécie. Toxicité rénale liée à l OXALIPLATINE et prévenue par hyperhydratation. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/-antiseptique buccal. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Diarrhées à traiter de façon symptomatique. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Anémie : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < 20000/mm 3 ou syndrome hémorragique. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension du CISPLATINE. Neuropathie des extrémités : suspension du CISPLATINE si invalidantes. Risque d onycholyse prévenu par le port de gants réfrigérés pendant la séance ainsi que la pose d un vernis à ongle opaque 24 h avant et les 48 h suivantes. Rétention hydrique. Prévention : cortisone systématique au moment des cycles. Traitement curatif : suspension du DOCETAXEL, lentement réversible à l arrêt du traitement. Syndrome main-pied réversible : crème hydratante et crème corticoïdes. Douleurs pseudo-grippales pouvant survenir dans les jours suivant la cure, à traiter de façon symptomatique par antalgiques. Spasme artériel provoqué par le 5FU pouvant être responsable d Angor ou d obstruction artérielle. Arrêt impératif du diffuseur de 5FU et avis cardiologique. Allergie : peut survenir dans les premières minutes de la perfusion, lors des 1 er ou 2 ème cycles. Prévention : traitement antiallergique systématique avant la perfusion. Eruption acnéiforme : témoin de l efficacité du traitement. Traitement : soins anti-crème émolliente, voire dermocoticoïdes topiques. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Photosensibilisation : écran total recommandé. Dyspnée pouvant évoluer en pneumopathie interstitielle ou fibrose pulmonaire : arrêt du traitement. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 20

21 CISPLATINE En monothérapie ou polychimiothérapie Cancer du testicule, de l ovaire, du col de l utérus, de l endomètre, de la sphère ORL, de l œsophage, de l estomac et du poumon CISPLATINE Toutes les 3 semaines (J21) Hospitalisation de 24 h pour une perfusion continue Le traitement ne provoque pas d alopécie sauf si polychimiothérapie (selon la chimiothérapie associée). Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Toxicité rénale liée au CISPLATINE et prévenue par hyperhydratation. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à du CISPLATINE 200 mg x 2/jour. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension du CISPLATINE. Neuropathie des extrémités : suspension du CISPLATINE si invalidante. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Contrôle de la créatinine avant chaque cure pour adapter la dose de CARBOPLATINE. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 21

22 CISPLATINE DOCETAXEL (CISPLATINE TAXOTERE) Cancer bronchique non à petites cellules localement avancé ou métastatique CISPLATINE DOCETAXEL Toutes les 3 semaines (J21) en hospitalisation complète Alopécie ne pouvant pas toujours être prévenue par le port d un casque réfrigérant. Toxicité rénale liée au CISPLATINE et prévenue par hyperhydratation. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Diarrhées à traiter de façon symptomatique. Leuco neutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension du CISPLATINE. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Paresthésies : suspension du CISPLATINE. Risque d onycholyse pouvant être prévenu par le port de gants réfrigérés pendant la séance ainsi que la pose d un vernis à ongle opaque 24 h avant et les 48 h suivantes. Douleurs pseudo-grippales pouvant survenir dans les jours suivant la cure, à traiter de façon symptomatique par antalgiques. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/-antiseptique buccal. Contrôle de la créatinine avant chaque cure pour adapter la dose de CISPLATINE. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 22

23 CISPLATINE ETOPOSIDE ou EP (CISPLATINE VP16) Cancer bronchique à petites cellules avec ou sans radiothérapie concomitante, tumeur germinale ovarienne ETOPOSIDE CISPLATINE Toutes les 3 semaines (J21) en hospitalisation complète Alopécie. Toxicité rénale liée au CISPLATINE et prévenue par hyperhydratation. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Neuropathie des extrémités : suspension du CISPLATINE. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension du CISPLATINE. Contrôle de la créatinine avant chaque cure pour adapter la dose du CISPLATINE. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 23

24 CISPLATINE 5FU Cancer des voies aéro-digestives supérieures, cancer de l estomac cancer de l œsophage FLUOROURACILE CISPLATINE Toutes les 3 semaines (J21) Alopécie minime rare. Toxicité rénale liée au CISPLATINE et prévenue par hyperhydratation. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Diarrhée à traiter de façon symptomatique (LOPERAMIDE, hyperhydratation). Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/-antiseptique buccal. Spasme artériel provoqué par le 5FU pouvant être responsable d Angor ou d obstruction artérielle. Arrêt impératif du diffuseur de 5FU et avis cardiologique. Leuco neutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Neuropathie des extrémités : suspension du CISPLATINE. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension du CISPLATINE. Contrôle de la créatinine avant chaque cure pour adapter la dose du CISPLATINE. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 24

25 CISPLATINE GEMCITABINE 21 jours (CISPLATINE GEMZAR) Cancer bronchique non à petites cellules localement avancé ou métastatique CISPLATINE GEMCITABINE Toutes les 3 semaines (J21) CISPLATINE GEMCITABINE à J1 en hospitalisation de 24h ; GEMCITABINE seule à J8 en hôpital de jour Alopécie minime rare. Toxicité rénale liée au CISPLATINE et prévenue par hyperhydratation. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Leuco neutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : prévention et traitement : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Neuropathie des extrémités : suspension du CISPLATINE. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension du CISPLATINE. Risque de pic fébrile dans les 24 à 48 h après l injection du GEMZAR. Syndrome rétentionnel avec œdèmes des membres inférieurs : diurétiques. Contrôle de la créatinine avant chaque cure pour adapter la dose du CISPLATINE. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 25

26 CISPLATINE GEMCITABINE 28 jours (CISPLATINE GEMZAR) Cancer bronchique non à petites cellules localement avancé ou métastatique CISPLATINE GEMCITABINE Toutes les 4 semaines (J28) CISPLATINE GEMCITABINE à J1 en hospitalisation de 24h ; GEMCITABINE seule à J8 et J15 en hôpital de jour Alopécie minime rare. Toxicité rénale liée au CISPLATINE et prévenue par hyperhydratation. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Leuco neutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : prévention et traitement : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Neuropathie des extrémités : suspension du CISPLATINE. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension du CISPLATINE. Risque de pic fébrile dans les 24 à 48 h après l injection du GEMCITABINE. Syndrome rétentionnel avec œdèmes des membres inférieurs : diurétiques. Contrôle de la créatinine avant chaque cure pour adapter la dose du CISPLATINE. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 26

27 CISPLATINE PEMETREXED (CISPLATINE ALIMTA) Mésothéliome pleural malin non résécable, mésothéliome péritonéal, cancer bronchique non à petites cellules, localement avancé ou métastatique. CISPLATINE PEMETREXED Toutes les 3 semaines (J21) Alopécie minime rare. Toxicité rénale liée au CISPLATINE et prévenue par hyperhydratation. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Neuropathie des extrémités : suspension du CISPLATINE. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension du CISPLATINE. Rash, cellulite : prémédication par corticoïdes. Contrôle de la créatinine avant chaque cure pour adapter la dose du CISPLATINE. Administration systématique de vitamine B12, 1 ampoule toutes les 9 semaines per os ou IM et acide folinique 0.4 mg/j à débuter 8 jours avant le traitement et à poursuivre jusqu à 3 semaines après la dernière cure. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 27

28 Cancer du col de l utérus CISPLATINE TOPOTECAN (CISPLATINE HYCAMPTIN) CISPLATINE TOPOTECAN Toutes les 3 semaines (J21) Hospitalisation de 3 jours Alopécie. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Toxicité rénale liée au CISPLATINE et prévenue par hyperhydratation. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension du CISPLATINE. Neuropathie des extrémités : suspension du CISPLATINE si invalidantes. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Contrôle de la créatinine avant chaque cure pour adapter la dose du CISPLATINE. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 28

29 CISPLATINE VINORELBINE (CISPLATINE NAVELBINE) Cancer bronchique non à petites cellules (adjuvant et métastatique) CISPLATINE VINORELBINE Toutes les 3 semaines (J21) CISPLATINE VINORELBINE à J1 en hospitalisation de 24h ; VINORELBINE seule à J8 en hôpital de jour Alopécie réversible possible. Toxicité rénale liée au CISPLATINE et prévenue par hyperhydratation. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Diarrhées si VINORELBINE per os ou constipation si VINORELBINE IV, à traiter de façon symptomatique. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : prévention et traitement : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Neuropathie des extrémités : suspension du CISPLATINE. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension du CISPLATINE. Contrôle de la créatinine avant chaque cure pour adapter la dose du CISPLATINE. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 29

30 CISPLATINE + RADIOTHERAPIE GYNECO Cancer du col de l utérus CISPLATINE associé à la radiothérapie pendant 5 semaines (curiethérapie de complément possible) Toutes les semaines (J8) Hospitalisation de 24 h à J1 Perfusion par la chambre implantable Séances de radiothérapie du lundi au vendredi NOMBRE DE CYCLE si curiethérapie Le traitement n entraîne pas d alopécie. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Toxicité rénale liée au CISPLATINE et prévenue par hyperhydratation. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Anémie : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension du CISPLATINE. Neuropathie des extrémités : suspension du CISPLATINE si invalidantes. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Contrôle de la créatinine avant chaque cure pour adapter la dose du CISPLATINE. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Attention : Les effets secondaires de la radiothérapie ne sont pas mentionnés sur cette fiche. Onc Oriant/MD - p 30

31 CYCLOPHOSPHAMIDE ORAL (ENDOXAN) Cancer du sein, de l ovaire, bronchique, de la vessie, des testicules, sarcome, neuroblastome, LMNH, lymphome de Hodgkin, myélome multiple, leucémie aigue, notamment lymphoïde. CYCLOPHOSPHAMIDE comprimés 50 mg Traitement oral : comprimés à prendre le matin Médicament fourni par la pharmacie de ville Cycles de 14 jours à répéter toutes les 2 à 4 semaines : 100 à 200 mg/m 2 Traitement continu : 40 à 100 mg/m 2 /j Le traitement ne provoque habituellement pas de nauséesvomissements Alopécie inconstante, réversible. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Thrombopénie (rare) : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Nausées, vomissements : traitement symptomatique. Cystite hémorragique, rétention hydrique : hydratation importante, alcalinisation. Mucite : bains de bouche au sérum bicarbonaté +/- antiseptique buccal. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 31

32 DACARBAZINE (DETICENE) Mélanome malin (mono chimiothérapie), sarcomes des tissus mous, lymphome de Hodgkin, lymphome non hodgkinien (polychimiothérapie) DACARBAZINE Toutes les 3 à 4 semaines 4 à 5 jours de perfusion Le traitement provoque rarement une alopécie qui peut être minorée, le cas échéant, par le port d un casque réfrigérant. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Diarrhées à traiter de façon symptomatique. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/-antiseptique buccal. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : prévention et traitement : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Toxicité hépatique rare, mais on peut observer quelques hépatites. Syndrome pseudo-grippal : antipyrétiques. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 32

33 DOCETAXEL 75 (TAXOTERE 75) Cancer du poumon non à petites cellules Cancer de la prostate métastatique hormono-résistant DOCETAXEL 75 mg/m 2 Toutes les 3 semaines (J21) En hôpital de jour Alopécie : port d un casque réfrigérant lors des cures. Risque allergique du DOCETAXEL prévenue par corticothérapie systématique encadrant chaque cure. Risque d onycholyse pouvant être prévenu par le port de gants réfrigérés pendant la séance et la pose d un vernis à ongles opaque 24 h avant la séance et les 48 h suivantes, bains d HEXOMEDINE ou CHLORHEXIDINE et traitement antifungique si mycose. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour, associée à de l OFLOXACINE 200 mg matin et soir. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : prévention et traitement : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Douleurs pseudo-grippales qui peuvent survenir dans les jours suivant la cure à traiter de façon symptomatique par antalgiques (PARACETAMOL). Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/-antiseptique buccal. Nausées, vomissements habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels ont peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépine. Diarrhées à traiter de façon symptomatique (LOPERAMIDE ; SMECTA ; bonne hydratation). Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Paresthésies : doses dépendante, réversible dans les 3 mois : réduction des doses, voire arrêt du traitement si invalidantes. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 33

34 DOCETAXEL 100 (TAXOTERE 100) Cancer du sein DOCETAXEL 100 mg/m 2 Toutes les 3 semaines (J21) 1 h de perfusion en hôpital de jour Nombre de cycle en fonction de l efficacité et de la tolérance Alopécie : port d un casque réfrigérant lors des cures. Risque allergique du DOCETAXEL prévenue par corticothérapie systématique encadrant chaque cure. Risque d onycholyse pouvant être prévenu par le port de gants réfrigérés pendant la séance et la pose d un vernis à ongles opaque 24 h avant la séance et les 48 h suivantes, bains d HEXOMEDINE ou CHLORHEXIDINE et traitement antifungique si mycose. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour, associée à de l OFLOXACINE 200 mg matin et soir. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < 20000/mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : prévention et traitement : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Douleurs pseudo-grippales qui peuvent survenir dans les jours suivant la cure à traiter de façon symptomatique par antalgiques (PARACETAMOL). Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/- antiseptique buccal. Nausées, vomissements habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels ont peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépine. Diarrhées à traiter de façon symptomatique (LOPERAMIDE; SMECTA ; bonne hydratation). Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Paresthésies : doses dépendante, réversible dans les 3 mois : réduction des doses, voire arrêt du traitement si invalidantes. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 34

35 DOCETAXEL CAPECITABINE (TAXOTERE XELODA) Cancer du sein métastatique DOCETAXEL CAPECITABINE Toutes les trois semaines (J21) DOCETAXEL : 1 h de perfusion en hôpital de jour CAPECITABINE orale de J1 à J14 Alopécie : port d un casque réfrigérant lors des cures. Risque allergique du DOCETAXEL prévenue par corticothérapie systématique encadrant chaque cure. Risque d onycholyse pouvant être prévenu par le port de gants réfrigérés pendant la séance et la pose d un vernis à ongles opaque 24 h avant la séance et les 48 h suivantes, bains d HEXOMEDINE ou CHLORHEXIDINE et traitement antifungique si mycose. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour, associée à de l OFLOXACINE 200 mg matin et soir. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : prévention et traitement : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Douleurs pseudo-grippales qui peuvent survenir dans les jours suivant la cure à traiter de façon symptomatique par antalgiques (PARACETAMOL). Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/- antiseptique buccal. Nausées, vomissements habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels ont peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépine. Diarrhées à traiter de façon symptomatique (LOPERAMIDE ; SMECTA ; bonne hydratation). Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Paresthésies : doses dépendante, réversible dans les 3 mois : réduction des doses, voire arrêt du traitement si invalidantes. Larmoiement, irritation conjonctivale. Liste non exhaustive; contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 35

36 Cancer du sein DOCETAXEL CYCLOPHOSPHAMIDE (TAXOTERE ENDOXAN) DOCETAXEL CYCLOPHOSPHAMIDE Toutes les trois semaines (J21) En hôpital de jour Alopécie : port d un casque réfrigérant lors des cures. Risque allergique du DOCETAXEL prévenue par corticothérapie systématique encadrant chaque cure. Risque d onycholyse pouvant être prévenu par le port de gants réfrigérés pendant la séance et la pose d un vernis à ongles opaque 24 h avant la séance et les 48 h suivantes, bains d HEXOMEDINE ou CHLORHEXIDINE et traitement antifungique si mycose. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour, associée à de l OFLOXACINE 200 mg matin et soir. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : prévention et traitement : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Douleurs pseudo-grippales qui peuvent survenir dans les jours suivant la cure à traiter de façon symptomatique par antalgiques (PARACETAMOL). Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/-antiseptique buccal. Nausées, vomissements habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels ont peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépine. Diarrhées à traiter de façon symptomatique (LOPERAMIDE ; SMECTA ; bonne hydratation). Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Paresthésies : doses dépendante, réversible dans les 3 mois : réduction des doses, voire arrêt du traitement si invalidantes. Asthénie Onc Oriant/MD - p 36 Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires

37 DOCETAXEL GEMCITABINE (TAXOTERE GEMZAR) Sarcome des tissus mous Cancer bronchique non à petites cellules DOCETAXEL GEMCITABINE Toutes les trois semaines (J21) J1 : TAXOTERE GEMZAR J8 : GEMZAR seul En hôpital de jour - Alopécie : port d un casque réfrigérant lors des cures. Risque allergique du DOCETAXEL prévenue par corticothérapie systématique encadrant chaque cure. Risque d onycholyse pouvant être prévenu par le port de gants réfrigérés pendant la séance et la pose d un vernis à ongles opaque 24 h avant la séance et les 48 h suivantes, bains d HEXOMEDINE ou CHLORHEXIDINE et traitement antifungique si mycose. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour, associée à de l OFLOXACINE 200 mg matin et soir. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < 20000/mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : prévention et traitement : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Douleurs pseudo-grippales qui peuvent survenir dans les jours suivant la cure à traiter de façon symptomatique par antalgiques (PARACETAMOL). Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/-antiseptique buccal. Nausées, vomissements habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels ont peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépine. Diarrhées à traiter de façon symptomatique (LOPERAMIDE; SMECTA ; bonne hydratation). Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Paresthésies : doses dépendante, réversible dans les 3 mois : réduction des doses, voire arrêt du traitement si invalidantes. Gêne respiratoire : due à la GEMCITABINE et peut apparaître dans les heures qui suivent la perfusion. Traitement : corticoïdes. Rétention hydrique : œdème des membres ou épanchements : peuvent être dus aux deux médicaments. Prévention : cortisone systématique au moment des cycles. Traitement curatif : suspension du DOCETAXEL ou d e la GEMCITABINE. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 37

38 DOCETAXEL HEBDO (TAXOTERE HEBDO) Cancer du poumon non à petites cellules, cancer de la prostate DOCETAXEL mg/m 3 Toutes les semaines (J8) : 6 semaines sur 8 1 h de perfusion en hôpital de jour Alopécie : port d un casque réfrigérant lors des cures. Risque allergique du DOCETAXEL prévenue par corticothérapie systématique encadrant chaque cure. Risque d onycholyse pouvant être prévenu par le port de gants réfrigérés pendant la séance et la pose d un vernis à ongles opaque 24 h avant la séance et les 48 h suivantes, bains d HEXOMEDINE ou CHLORHEXIDINE et traitement antifungique si mycose. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour, associée à de l OFLOXACINE 200 mg matin et soir. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : prévention et traitement : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Douleurs pseudo-grippales qui peuvent survenir dans les jours suivant la cure à traiter de façon symptomatique par antalgiques (PARACETAMOL). Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/-antiseptique buccal. Nausées, vomissements habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels ont peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépine. Diarrhées à traiter de façon symptomatique (LOPERAMIDE ; SMECTA ; bonne hydratation). Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Paresthésies : doses dépendante, réversible dans les 3 mois : réduction des doses, voire arrêt du traitement si invalidantes. Liste non exhaustive ; contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 38

39 DOCETAXEL TRASTUZUMAB NEOADJUVANT (TAXOTERE HERCEPTIN NEOADJUVANT) Cancer du sein (HER2+) en traitement néo-adjuvant TRASTUZUMAB DOCETAXEL Toutes les 3 semaines (J21) En hôpital de jour Alopécie : port d un casque réfrigérant lors des cures. Réaction allergique à l HERCEPTINE nécessitant une surveillance de quelques heures au décours de chaque administration. Toxicité cardiaque de l HERCEPTINE nécessitant un contrôle par échographie cardiaque tous les 3 mois.risque allergique du TOCETAXEL prévenue par corticothérapie systématique encadrant chaque cure. Risque d onycholyse pouvant être prévenu par le port de gants réfrigérés pendant la séance et la pose d un vernis à ongles opaque 24 h avant la séance et les 48 h suivantes, bains d HEXOMEDINE ou CHLORHEXIDINE et traitement antifungique si mycose. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour, associée à de l OFLOXACINE 200 mg matin et soir. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : prévention et traitement : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Douleurs pseudo-grippales : traitement symptomatique par antalgiques (PARACETAMOL). Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/- antiseptique buccal. Nausées, vomissements habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels ont peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépine. Diarrhées à traiter de façon symptomatique (LOPERAMIDE ; SMECTA ; bonne hydratation). Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Paresthésies : doses dépendante, réversible dans les 3 mois : réduction des doses, voire arrêt du traitement si invalidantes. Liste non exhaustive; contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires. Onc Oriant/MD - p 39

40 DOXORUBICINE (ADRIBLASTINE) En mono ou polychimiothérapie : Sarcome des tissus mous et des os, cancer du sein, du poumon, de la vessie, de l ovaire, de l estomac Lymphome non hodgkinien, lymphome de Hodgkin Leucémies aigue et chronique DOXORUBICINE Toutes les 3 semaines (J21) ou 4 semaines (J28) En hôpital de jour ou hospitalisation complète selon protocole Alopécie : elle apparait vers le 15 e jour après le 1 er cycle ; éventuellement port de casque réfrigérant. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/- antiseptique buccal. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Leuconeutropénie : commence 7 à 11 jours après la cure, nécessite, en cas de fièvre, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/j associée à de l OFLOXACINE 200 mg/ 2/j. Hospitalisation si fièvre persistante après 3 jours. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : prévention et traitement : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Toxicité cardiaque : rare si dose cumulée < 450 mg/m 2. Surveillance cardiologique rapprochée surtout chez les patients à risque. FEVG au moindre doute. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 40

41 DOXORUBICINE LIPOSOMALE PEGYLEE (CAELYX) Cancer du sein métastatique Cancer de l ovaire avancé après échec d une première chimiothérapie à base de PLATINE Myélomes multiples en association avec le BORTEZOMIB Sarcome de Kaposi associé au SIDA DOXORUBICINE LIPOSOMALE PEGYLEE Toutes les 4 semaines (J28) Le traitement peut entraîner une alopécie minime et peu fréquente. Syndrome mains-pieds : irritation et érythrose palmoplantaire pouvant survenir quelques jours après les cycles, prévention : port de bracelet réfrigérant le temps de la perfusion, crème hydratante, possibilité de réduire les doses de chimiothérapie. Nausées, vomissements, peuvent survenir du 1 er au 5 ème jour, habituellement bien contrôlé par les Setrons. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/-antiseptique buccal. Leuconeutropénie : commence 7 à 11 jours après la cure, nécessite, en cas de fièvre, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/j associée à de l OFLOXACINE 200 mg/ 2/j. Hospitalisation si fièvre persistante après 3 jours. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : prévention et traitement : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Diarrhées : traitement symptomatique (hydratation, LOPERAMID, SMECTA). Toxicité cardiaque : risque d insuffisance cardiaque potentiellement moins élevée que lors de l utilisation des anthracyclines classiques. Surveillance ECG régulière et FEVG (échographie cardiaque) en cas de doute. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 41

42 DOXORUBICINE LIPOSOMALE (MYOCET) Cancer du sein métastatique DOXORUBICINE LIPOSOMALE Toutes les trois semaines en hôpital de jour Alopécie pas toujours prévenue par le port de casque réfrigérant. Nausées-vomissements : antiémétiques systématiques (ZOPHREN), bien s hydrater, manger léger. Traitement : modification des antiémétiques Mucite : bains de bouche au sérum bicarbonaté +/-antiseptique buccal. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Insomnie, irritabilité, rougeur du visage : dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie ; ces symptômes disparaissent rapidement. Toxicité cardiaque : risque d insuffisance cardiaque potentiellement moins élevée que lors de l utilisation des anthracyclines classiques. Surveillance ECG régulière et FEVG (échographie cardiaque) en cas de doute. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 42

43 DOXORUBICINE LIPOSOMALE CYCLOPHOSPHAMIDE (MYOCET ENDOXAN) Cancer du sein métastatique DOXORUBICINE LIPOSOMALE CYCLOPHOSPHAMIDE Toutes les trois semaines (J21) en hôpital de jour Les nausées et vomissements sont rares Alopécie prévenue par le port de casque réfrigérant. Nausées-vomissements : antiémétiques systématiques (ZOPHREN), bien s hydrater, manger léger. Traitement : modification des antiémétiques Mucite : bains de bouche au sérum bicarbonaté +/-antiseptique buccal. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Insomnie, irritabilité, rougeur du visage : dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie ; ces symptômes disparaissent rapidement. Toxicité cardiaque : risque d insuffisance cardiaque potentiellement moins élevée que lors de l utilisation des anthracyclines classiques. Surveillance ECG régulière et FEVG (échographie cardiaque) en cas de doute. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 43

44 DOXORUBICINE STREPTOZOCINE (DOXORUBICINE ZANOZAR) Tumeurs carcinoïdes métastasées Adénocarcinome des ilots de LANGERHANS pancréatiques métastasés DOXORUBICINE STREPTOZOCINE Toutes les six semaines (J43) DOXORUBICINE à J1 et J22, ZANOSAR de J1 à J5 Alopécie : casque réfrigérant pendant 1 heure lors de la cure, mais en général peu efficace. Mucite : bains de bouche au sérum bicarbonaté +/-antiseptique buccal. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Diarrhées à traiter de façon symptomatique. Toxicité rénale liée à la STREPTOZOCINE : surveillance de la protéinurie (hyper diurèse pendant 48 h) et arrêt de la STREPTOZOCINE si protéinurie > 2 croix. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/j associée à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/j. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Diabète : surveillance des glycémies capillaires. Toxicité cardiaque : rare si dose cumulée < 450 mg/m 2. Surveillance cardiologique rapprochée surtout chez les patients à risque. FEVG au moindre doute. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 44

45 ECC ou ECX Cancer de l estomac localement avancé ou métastatique, cancer de l œsophage CAPECITABINE EPIRUBICINE CISPLATINE Toutes les trois semaines (J21) CISPLATINE et EPIRUBICINE en hospitalisation de 24h. CAPECITABINE orale matin et soir de J2 à J15 Alopécie pouvant être prévenue par le port d un casque réfrigérant lors des séances. Toxicité rénale liée au CISPLATINE et prévenue par hyperhydratation. Toxicité cardiaque à long terme des anthracyclines. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < 20000/mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : prévention et traitement : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/-antiseptique buccal. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Diarrhées : traitement par LOPERAMIDE, hydratation abondante. Si persistance : arrêt de la CAPECITABINE. Toxicités directement liées à la CAPECITABINE : syndrome main-pieds avec rougeur des paumes et des plantes, diarrhées. Ces toxicités peuvent amener à des réductions de posologie ou des interruptions du traitement. Neuropathies des extrémités : suspension du CISPLATINE. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension du CISPLATINE. Toxicité cardiaque : rare si dose cumulée < 900 mg/m 2. Surveillance cardiologique rapprochée surtout chez les patients à risque. FEVG au moindre doute. Contrôle de la créatinine avant chaque cure pour adapter la dose du CISPLATINE. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 45

46 ECF Cancer de l estomac (néo-adjuvant et métastatique) Cancer de l œsophage métastatique Tumeurs hépatobiliaires FLUOROURACILE EPIRUBICINE CISPLATINE Toutes les trois semaines (J21) CISPLATINE et EPIRUBICINE : 2 jours d hospitalisation FLUOROURACILE : perfusion continue par pompe portable Alopécie : port éventuel du casque réfrigérant. Toxicité rénale liée au CISPLATINE et prévenue par une hyperhydratation. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/- antiseptique buccal. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Diarrhées à traiter de façon symptomatique (LOPERAMIDE ; SMECTA ; Bonne hydratation). Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension du CISPLATINE. Neuropathie des extrémités : suspension du CISPLATINE si invalidantes. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Toxicité cardiaque : rare si dose cumulée < 900 mg/m 2. Surveillance cardiologique rapprochée surtout chez les patients à risque. FEVG au moindre doute. Spasme artériel provoqué par le 5FU pouvant être responsable d Angor ou d obstruction artérielle. Arrêt impératif du diffuseur de 5FU et avis cardiologique. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 46

47 EOX Cancer gastrique localement avancé ou métastatique. CAPECITABINE EPIRUBICINE OXALIPLATINE Toutes les 3 semaines (J21) Alopécie. Toxicité rénale liée à l OXALIPLATINE et prévenue par une hyperhydratation. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/-antiseptique buccal. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Diarrhées à traiter de façon symptomatique (LOPERAMIDE ; SMECTA ; Bonne hydratation). Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension de l OXALIPLATINE. Neuropathie des extrémités : suspension de l OXALIPLATINE si invalidantes. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Toxicité cardiaque : rare si dose cumulée < 900 mg/m 2. Surveillance cardiologique rapprochée surtout chez les patients à risque. FEVG au moindre doute. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 47

48 EP Cancer bronchique à petites cellules. Cancer du testicule. Tumeur germinale ovarienne. ETOPOSIDE CISPLATINE Toutes les 3 semaines (J21) Cancer de l ovaire : Cancer bronchique : CISPLATINE à J1 ETOPOSIDE de J1 à J3 CISPLATINE de J1 à J5 ETOPOSIDE de J1 à J5 Alopécie : port de casque réfrigérant lors de la cure. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Toxicité rénale liée au CISPLATINE et prévenue par hyperhydratation. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension du CISPLATINE. Neuropathie des extrémités : si invalidantes : suspension du CISPLATINE. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 48

49 EP + RADIOTHERAPIE CONCOMITANTE Cancer bronchique non à petites cellules localement avancé, non résécable ou non opérable. ETOPOSIDE CISPLATINE CISPLATINE à J1 et J8 ETOPOSIDE de J1 à J5 Toutes les 4 semaines Radiothérapie concomitante 5 j/7 Alopécie : port de casque réfrigérant lors de la cure. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Toxicité rénale liée au CISPLATINE et prévenue par hyperhydratation. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension du CISPLATINE. Neuropathie des extrémités : si invalidantes : suspension du CISPLATINE. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Attention : Les effets secondaires de la radiothérapie ne sont pas mentionnés sur cette fiche. Onc Oriant/MD - p 49

50 EPIRUBICINE DOCETAXEL (EPIRUBICINE TAXOTERE) Cancer du sein, cancer de l estomac EPIRUBICINE DOCETAXEL Toutes les trois semaines (J21) en hôpital de jour Alopécie ne pouvant pas toujours être prévenue par le port d un casque réfrigérant. Risque allergique du DOCETAXEL prévenu par corticothérapie systématique encadrant chaque cure. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/-antiseptique buccal. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Leuco neutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Risque d onycholyse pouvant être prévenu par le port de gants réfrigérés pendant la séance ainsi que la pose d un vernis à ongle opaque 24 h avant et les 48 h suivantes. Rétention hydrique (œdèmes des membres inferieurs, ascite, épanchement pleural) lentement réversible à l arrêt du traitement. Syndrome main-pied : réversible. Traitement par des crèmes hydratantes et des crèmes corticoïdes. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Toxicité cardiaque : rare si dose cumulée < 900 mg/m 2. Surveillance cardiologique rapprochée surtout chez les patients à risque. FEVG au moindre doute. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 50

51 ERLOTINIB (TARCEVA) Cancer bronchique non à petites cellules avec expression de l EGFR, localement avancé ou métastatique Cancer du pancréas métastatique, en association avec la GEMCITABINE ERLOTINIB Traitement oral en continu : 1 comprimé 1 h avant le repas ou 2 h après à prendre avec un grand verre d eau Cancer bronchique : 150 mg/j Cancer du pancréas : 100 mg/j + GEMCITABINE 1000 mg/m 2 /injection : J1, J8, J15 tous les 28 jours Alopécie fréquente. Toxidermie ne nécessitant pas d'interruption de traitement, bien au contraire : témoin de l efficacité biologique du produit. Traitement : application d une crème émolliente type ATODERM, et d une antibiothérapie locale de type ERYTHROGEL sur les lésions du nez et des pommettes en cas de besoin et une antibiothérapie de type DOXYCYCLINE 100 mg par jour pendant un mois. Diarrhée qui nécessite, en cas de persistance au delà de deux jours, de diminuer la dose et de traiter symptomatiquement. Nausées, vomissements : traitement anti-émétique. Toxicité hépatique : élévation transitoire des enzymes hépatiques : à surveiller régulièrement, adaptation des doses. Conjonctivite, œil sec : larmes artificielles. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 51

52 ETOPOSIDE En monothérapie ou poly-chimiothérapie Carcinome embryonnaire du testicule, cancer bronchique à petites cellules et non à petites cellules, lymphomes non hodgkiniens, lymphomes de Hodgkin, leucémie aigue cancer du sein, choriocarcinome placentaire, LMNH, ETOPOSIDE (CELLTOP, VEPESIDE, VP16) Voie IV : 50 à 150 mg/m 2 /j pendant 1 à 3 j selon protocole tous les 21 à 28 jours. Voie orale : prise continue 2 à 3 fois/j ou 3 semaines/3. Alopécie : réversible, éventuellement port de casque réfrigérant. Mucite : bains de bouche au Bicarbonate de Sodium +/- antiseptique buccal Nausées, vomissements : traitement symptomatique Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < 20000/mm 3 ou syndrome hémorragique Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Hypotension artérielle pour la voie IV : perfusion lente de 30 à 60 min. Hypersensibilité, bronchospasme : si voie IV : antihistaminiques, corticoïdes. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 52

53 FEC (100, 75 ou 50) Cancer du sein EPIRUBICINE FLUOROURACILE CYCLOPHOSPHAMIDE Toutes les 3 semaines (J21) En hôpital de jour Alopécie ne pouvant pas toujours être prévenue par le port d un casque réfrigérant. Leuco neutropénie dont le nadir est attendu aux alentours du 8 ème, 10 ème jour et qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg matin et soir. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : prévention et traitement : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/-antiseptique buccal. Toxicité cardiaque : rare si dose cumulée < 900 mg/m 2. Surveillance cardiologique rapprochée surtout chez les patients à risque. FEVG au moindre doute. Spasme artériel provoqué par le 5FU pouvant être responsable d Angor ou d obstruction artérielle. Arrêt impératif du diffuseur de 5FU et avis cardiologique. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 53

54 FEC DOCETAXEL (FEC TAXOTERE) Cancer du sein : traitement adjuvant ou néo-adjuvant EPIRUBICINE FLUOROURACILE CYCLOPHOSPHAMIDE DOCETAXEL Toutes les trois semaines (J21) En hôpital de jour Nombre de cycle : de 6 (adjuvant) : 3 FEC 3 DOCETAXEL à 8 (néo-adjuvant) : 4 FEC 4 DOCETAXEL Alopécie ne pouvant pas toujours être prévenue par le port d un casque réfrigérant. Risque allergique du DOCETAXEL prévenue par corticothérapie systématique encadrant chaque cure. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/-antiseptique buccal. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Leuco neutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Risque d onycholyse pouvant être prévenu par le port de gants réfrigérés pendant la séance ainsi que la pose d un vernis à ongle opaque 24 h avant et les 48 h suivantes. Syndrome main-pied : réversible. Traitement par des crèmes hydratantes et des crèmes corticoïdes. Rétention hydrique (œdèmes des membres inferieurs, ascite, épanchement pleural) lentement réversible à l arrêt du traitement. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Spasme artériel provoqué par le 5FU pouvant être responsable d Angor ou d obstruction artérielle. Arrêt impératif du diffuseur de 5FU et avis cardiologique. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 54

55 Onc Oriant/MD - p 55 FEC DOCETAXEL TRASTUZUMAB (FEC TAXOTERE HERCEPTIN) Cancer du sein HER2+ : traitement adjuvant FEC : EPIRUBICINE FLUOROURACILE - CYCLOPHOSPHAMIDE DOCETAXEL TRASTUZUMAB) Toutes les trois semaines (J21) En hôpital de jour Nombre de cycle : 3 cycles de FEC toutes les trois semaines, suivi de 3 cycles de DOCETAXEL toutes les trois semaines, 9 perfusions hebdomadaires de TRASTUZUMAB à débuter en même temps que le DOCETAXEL. Alopécie ne pouvant pas toujours être prévenue par le port d un casque réfrigérant. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/-antiseptique buccal. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Leuco neutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < 20000/mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Risque d onycholyse pouvant être prévenu par le port de gants réfrigérés pendant la séance ainsi que la pose d un vernis à ongle opaque 24 h avant et les 48 h suivantes. Rétention hydrique (œdèmes des membres inferieurs, ascite, épanchement pleural) lentement réversible à l arrêt du traitement. Syndrome main-pied : réversible. Traitement par des crèmes émollientes et des crèmes corticoïdes. Allergie avec le TRASTUZUMAB : elle peut survenir dans les premières minutes de la perfusion, lors du 1 er cycle. Prévention : surveillance de 6 heures après la 1 ère perfusion. Toxicité cardiaque : TRASTUZUMAB susceptible de provoquer une altération de la fonction cardiaque. Contrôle de la fonction cardiaque par scintigraphie ou échographie cardiaque. La toxicité cardiaque est rare si la dose cumulée de l EPIRUBICINE < 900 mg/m 2. Spasme artériel provoqué par le 5FU pouvant être responsable d Angor ou d obstruction artérielle. Arrêt impératif du diffuseur de 5FU et avis cardiologique. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Syndrome pseudo-grippal. Traitement : PARACETAMOL. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires

56 FOLFIRI Cancer colorectal métastatique, cancer de l estomac localement avancée ou métastatique, cancer de l œsophage métastatique. IRINOTECAN FLUOROURACILE ACIDE FOLINIQUE Toutes les deux semaines (J15) Environ 4 h de perfusion en hôpital de jour, puis 46 h de perfusion continue en ambulatoire avec un diffuseur ou en hospitalisation classique (soit 2 nuits à l hôpital) Alopécie plus ou moins prévenue par le port d un casque réfrigérant. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/-antiseptique buccal. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons. Diarrhées à survenue aléatoire : fortes doses de LOPERAMIDE 2 mg. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg matin et soir. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : prévention et traitement : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Spasme artériel provoqué par le 5FU pouvant être responsable d Angor ou d obstruction artérielle. Arrêt impératif de la pompe de 5FU et avis cardiologique. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 56

57 FOLFIRI BEVACIZUMAB (FOLFIRI AVASTIN) Cancer colorectal métastatique BEVACIZUMAB IRINOTECAN FLUOROURACILE ACIDE FOLINIQUE Toutes les deux semaines (J15) Environ 4 h de perfusion en hôpital de jour, puis 46 h de perfusion continue en ambulatoire avec un diffuseur Alopécie plus ou moins prévenue par le port d un casque réfrigérant. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/-antiseptique buccal. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons. Diarrhées à survenue aléatoire traitées par une bonne hydratation, traitement anti-diarrhéiques : LOPERAMIDE, SMECTA. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg matin et soir. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < 20000/mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : prévention et traitement : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Hypertension artérielle : surveillance régulière de la TA ; traitement antihypertenseur ; arrêt du BEVACIZUMAB si HTA non contrôlée. Toxicité rénale : apparition d une protéinurie qui peut amener à suspendre temporairement le traitement. Risque hémorragique. Thrombose artérielle et veineuse : arrêt du BEVACIZUMAB. Retard à la cicatrisation. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Spasme artériel provoqué par le 5FU pouvant être responsable d Angor ou d obstruction artérielle. Arrêt impératif du diffuseur de 5FU et avis cardiologique. Onc Oriant/MD - p 57 Le traitement par BEVACIZUMAB ne doit pas être initié pendant au moins 28 jours avant ou après une intervention chirurgicale lourde ou tant que la plaie n est pas totalement cicatrisée. En cas d intervention chirurgicale programmée, le BEVACIZUMAB doit être suspendu. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires

58 FOLFIRI CETUXIMAB (FOLFIRI ERBITUX) Cancer colorectal métastatique exprimant le récepteur du facteur de croissance, épidermique (EGFR) et non porteur de la mutation KRAS (KRAS sauvage) CETUXIMAB IRINOTECAN FLUOROURACILE ACIDE FOLINIQUE FOLFIRI tous les 15 jours ERBITUX toutes les semaines En hôpital de jour Alopécie : elle n est pas constante et est plus ou moins importante. allergie : elle peut survenir dans les premières minutes de la perfusion, lors des 1 er ou 2 e cycles. Prévention : traitement antiallergique systématique avant la perfusion. Eruption acnéiforme : elle est un témoin de l efficacité du traitement. Traitement : soins anti-acné. Diarrhées à survenue aléatoire : traitées par une bonne hydratation et traitement anti-diarrhéiques : LOPERAMIDE et SMECTA. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Leuco neutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Spasme artériel provoqué par le 5FU pouvant être responsable d Angor ou d obstruction artérielle. Arrêt impératif du diffuseur de 5FU et avis cardiologique. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Photosensibilisation : écran total recommandé. Hypomagnésémie : réversible à l arrêt du traitement. Dyspnée : arrêt du traitement. Onc Oriant/MD - p 58 Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires

59 FOLFOX Cancer colorectal, Cancer gastrique, Cancer de l œsophage OXALIPLATINE FLUOROURACILE ACIDE FOLINIQUE Toutes les deux semaines (J15), environ 4 h de perfusion en hôpital de jour, puis 46 h de perfusion continue en ambulatoire avec un diffuseur Alopécie rare, partielle, réversible. Paresthésies des extrémités et du pharynx déclenchées par le froid en rapport avec l'oxaliplatine qui peuvent devenir invalidantes. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Diarrhées à survenue aléatoire : fortes doses de LOPERAMIDE 2 mg. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/- antiseptique buccal. Leuconeutropénie rare mais qui justifie de débuter rapidement, en cas de fièvre, une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1g 3 fois par jour associée à OFLOCET 200 mg matin et soir. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension de l OXALIPLATINE. Neuropathie des extrémités : suspension de l OXALIPLATINE si invalidantes. Anémie : prévention et traitement : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Spasme artériel provoqué par le 5FU pouvant être responsable d Angor ou d obstruction artérielle. Arrêt impératif du diffuseur de 5FU et avis cardiologique. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 59

60 FOLFOX CETUXIMAB (FOLFOX ERBITUX) Cancer colorectal métastatique exprimant le récepteur du facteur de croissance épidermique (EGR) et non porteur de la mutation KRAS (KRAS sauvage) CETUXIMAB OXALIPLATINE FLUOROURACILE ACIDE FOLINIQUE Toutes les deux semaines (J15), environ 4 h de perfusion en hôpital de jour, puis 46 h de perfusion continue en ambulatoire avec un diffuseur Alopécie rare, voire partielle et réversible. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/-antiseptique buccal. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Diarrhées à survenue aléatoire : fortes doses de LOPERAMIDE 2 mg. Allergie : elle peut survenir dans les premières minutes de la perfusion, lors des 1 er ou 2 e cycles. Prévention : traitement antiallergique systématique avant la perfusion. Toxicité cutanée : éruption acnéiforme, témoin de l efficacité du traitement. Traitement : soins anti-acné. Syndrome main-pied : réversible. Traitement par des crèmes hydratantes et des crèmes corticoïdes. Leuco neutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < 20000/mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension de l OXALIPLATINE. Neuropathie des extrémités : suspension de l OXALIPLATINE si invalidantes. Spasme artériel provoqué par le 5FU pouvant être responsable d Angor ou d obstruction artérielle. Arrêt impératif du diffuseur de 5FU et avis cardiologique. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Photosensibilisation : écran total recommandé. Hypomagnésémie : réversible à l arrêt du traitement. Dyspnée : arrêt du traitement. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 60

61 FOTEMUSTINE (MUPHORAN) Mélanome malin disséminé, tumeur cérébrale maligne primitive FOTEMUSTINE Toutes les semaines 100 mg/m 2 (traitement d attaque) pendant 3 semaines, puis période sans traitement de 5 semaines et reprise des cures (100 mg/m 2 : traitement d entretien) toutes les 3 semaines Environ 1 heures de perfusion en hôpital de jour Le traitement ne provoque pas d alopécie Nausées, vomissements aigus apparaissant en 2 h et durant entre 4 et 6 h, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Diarrhées : traitement symptomatique (SMECTA et LOPERAMIDE si nécessaire). Risque d hépatite médicamenteuse, transitoire. Leuco neutropénie modérée mais qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/j associée à de l OFLOXACINE 200 mg matin et soir. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Hyperthermie : antipyrétiques. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 61

62 GEFITINIB (IRESSA) Cancer bronchique non à petites cellules localement avancé ou métastatique à EGFR muté GEFITINIB Traitement oral continu 1 comprimé 250 mg/j une heure avant ou deux heures après le repas. Alopécie fréquente. Toxidermie ne nécessitant pas d'interruption de traitement, bien au contraire : témoin de l efficacité biologique du produit. Traitement : application d une crème émolliente type ATODERM, et d une antibiothérapie locale de type ERYTHROGEL sur les lésions du nez et des pommettes en cas de besoin et une antibiothérapie de type DOXYCYCLINE 100 mg par jour pendant un mois. Diarrhée qui nécessite, en cas de persistance au delà de deux jours, de diminuer la dose et de traiter symptomatiquement. Nausées, vomissements : traitement anti-émétique. Toxicité hépatique : élévation transitoire des enzymes hépatiques : à surveiller régulièrement, adaptation des doses. Conjonctivite, œil sec : larmes artificielles. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 62

63 GEMCITABINE (GEMZAR) Cancer bronchique non à petites cellules localement avancé ou métastatique, cancer du pancréas localement avancé ou métastatique Cancer de la vessie au stade invasif, cancer du sein inopérable GEMCITABINE Toutes les semaines (J8) pendant 7 semaines, puis 3 semaines sur 4 (CBNPC), ou d emblée toutes les 3 semaines sur 4 (Adénocarcinome du pancréas, cancer de la vessie et cancer du sein) 30 minutes de perfusion en hôpital de jour Le traitement provoque rarement une alopécie partielle et réversible. Le traitement ne provoque généralement pas de nausées ni de vomissements (en cas de nausées modérées : antiémétiques simples). Leuconeutropénie qui nécessite en cas de fièvre durant l intercure de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1g x 3/jour associée à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : risque hémorragique proportionnel au taux de plaquettes. Transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : prévention et traitement : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Syndrome rétentionnel avec œdème des membres inférieurs. Risque de pic fébrile dans les 24 à 48 heures après l injection : PARACETAMOL. Somnolence. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 63

64 GEMOX Cancer du pancréas exocrine localement avancé ou métastatique, carcinome hépatocellulaire métastatique Cancer des voies biliaires localement avancé ou métastatique OXALIPLATINE GEMCITABINE Toutes les 2 semaines (J15) En hôpital de jour Nausées, vomissements modérés habituellement bien contrôlés par les Setrons auquel on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Leuconeutropénie habituellement modérée mais qui nécessite, en cas de fièvre durant l'intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1g 3fois/jour associé à de l'ofloxacine 200 mg matin et soir. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : prévention et traitement : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Toxicité neurologique avec des paresthésies des extrémités et du pharynx dues à l'oxaliplatine, surtout déclenchées par le froid. Syndrome rétentionnel avec œdèmes des membres inférieurs liés à la GEMCITABINE. Risque de pic fébrile dans les 24 à 48 heures après l injection de la GEMCITABINE. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension de l OXALIPLATINE. Neuropathie des extrémités : suspension de l OXALIPLATINE si invalidantes. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 64

65 IFOSFAMIDE (HOLOXAN) Sarcome des tissus mous et sarcome ostéogénique, carcinome testiculaire en rechute, cancer du col de l utérus, cancer de l ovaire en rechute, cancer du sein métastatique, cancer ORL en rechute ou métastatique, LMNH, lymphome de Hodgkin en rechute, LAL en rechute, cancer bronchique IFOSFAMIDE Association systématique du MESNA Toutes les trois semaines (J21) Perfusion pendant 3 à 5 jours toutes les 3 à 4 semaines. Le traitement ne provoque pas d alopécie Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Leuco neutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Toxicité rénale prévenue par une hyperhydratation. Toxicité vésicale : elle pourrait se manifester par des brûlures mictionnelles, une hématurie. Prévention : utilisation systématique dans les perfusions d UROMITEXAN (vésicoprotecteur) en plus d une hyperhydratation abondante. Troubles de la conscience et des fonctions supérieures (signes d encéphalopathie) réversibles sans séquelles. Traitement : perfusions de bleu de méthylène. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 65

66 IFOSFAMIDE ETOPOSIDE (HOLOXAN ETOPOSIDE) Sarcome IFOSFAMIDE ETOPOSIDE Toutes les trois semaines (J21) Perfusion pendant 4 jours en hospitalisation complète par le site implantable Alopécie. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Leuco neutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Hypotension artérielle pour la voie IV : perfusion lente de 30 à 60 min. Toxicité rénale prévenue par une hyperhydratation. Toxicité vésicale : elle pourrait se manifester par des brûlures mictionnelles, une hématurie. Prévention : utilisation systématique dans les perfusions d UROMITEXAN (vésico protecteur) en plus de l hyperhydratation. Troubles de la conscience et des fonctions supérieures (signes d encéphalopathie) réversibles sans séquelles. Traitement : perfusions de bleu de Méthylène. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 66

67 IMATINIB (GLIVEC) Leucémie myéloïde chronique Ph+, Leucémie aigue lymphoblastique Ph+, syndromes myélodysplasiques avec réarrangement du PDGFR, syndrome hyper-éosinophiles avec réarrangement du FIP 1L1-PDGFRα, tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST), kit + non résécables et/ou métastatiques, dermato-fibrosarcome protuberans PRECAUTIONS D EMPLOI IMATINIB Voie orale, comprimés 100 mg et 400 mg De 100 mg/j à 800 mg en deux prises au cours des repas selon indication et tolérance Surveillance hebdomadaire de la NFS, du ionogramme sanguin et du bilan hépatique (hebdomadaire au début, puis mensuelle). Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg matin et soir. GCSF à 2 ou 3 injections/semaine possible. Arrêt du traitement pendant 2 à 3 semaines, si récidive diminution des doses. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Arrêt du traitement pendant 2 à 3 semaines, si récidive diminution des doses. Anémie : prévention et traitement : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Arrêt du traitement pendant 2 à 3 semaines, si récidive diminution des doses. Nausées et vomissements aigus habituellement modérés et bien contrôlés par les Serons auxquels on peut éventuellement ajouter corticoïdes et/ou benzodiazépines. Diarrhées : boissons abondantes, TIORFAN. Gastralgies : protecteurs gastriques. Prise de poids Œdèmes : surveillance du poids et des œdèmes, diurétiques. Crampes musculaires, arthralgies : myorelaxant, calcium, magnésium, vitamine B6, AINS + anti-h2, PARACETAMOL. Rash, exanthème, urticaire, dépigmentation des extrémités : dose dépendant, antihistaminiques, corticothérapie locale ou générale si sévère. Arrêt du traitement pendant 2 à 3 semaines, puis réintroduction progressive. Hépatite médicamenteuse, cholestase : surveillance biologique. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 67

68 IRINOTECAN CETUXIMAB (CAMPTO ERBITUX) Cancer colorectal métastatique exprimant l EGFR (facteur de croissance épidermique) IRINOTECAN CETUXIMAB Toutes les 2 semaines (J1 : CAMPTO ERBITUX - J8 : ERBITUX) en hôpital de jour Alopécie plus ou moins importante, pouvant être prévenue par le port d un casque réfrigérant lors des cures. Allergie à l ERBITUX : elle peut survenir dans les premières minutes de la perfusion, lors des 1 er ou 2 e cycles. Prévention : traitement antiallergique systématique avant la perfusion. Toxicité cutanée : éruption acnéiforme, témoin de l efficacité du traitement. Traitement : soins anti-acné, crème émolliente, dermocorticoïdes possibles +/- DOXYCYCLINE 100 mg/j. Réversible? mois à l arrêt. Photosensibilisation : écran total recommandé. Diarrhées à survenue aléatoire : fortes doses de LOPERAMIDE 2 mg, SMECTA, hydratation. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Hypomagnésémie : réversible à l arrêt du traitement. Dyspnée : arrêt du traitement. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 68

69 Cancer colorectal avancé IRINOTECAN MONOTHERAPIE (CAMPTO) IRINOTECAN Toutes les 3 semaines (J21) en hôpital de jour Alopécie plus ou moins importante, pouvant être prévenue par le port d un casque réfrigérant lors des cures. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/- antiseptique buccal. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons. Diarrhées à survenue aléatoire : fortes doses de LOPERAMIDE 2 mg, SMECTA, hydratation. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg matin et soir. Thrombopénie : rare, transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : peu fréquente, prévention et traitement : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 69

70 LAPATINIB ANTI-AROMATASE (TYVERB Hormonothérapie Anti Aromatase) Cancer du sein métastatique chez les femmes ménopausées (HER2 RH non éligibles à la chimiothérapie) LAPATINIB HORMONOTHERAPIE PAR ANTI-AROMATASE : - soit LETROZOLE - soit EXEMETASNE - soit ANASTROZOLE TYVERB : 6 comprimés 250 mg/j en une prise 1 heure avant ou 2 h après un repas ANTI-AROMATASE : 1 comprimé/j Bouffées de chaleur. Arthralgies, myalgies. Nausées : bien contrôlées par les anti-émétiques. Asthénie. Céphalées, vertiges. Alopécie Métrorragies. Ostéopénie, parfois ostéoporose. Hypercholestérolémies. Rares événements thromboemboliques : interruption du traitement. Dépression. Prise de poids. Diarrhées : grades 1 et 2 : hydratation. Traitement symptomatique par LOPERAMIDE et/ou SMECTA. Eruption cutanée : crème émolliente +/- antibiothérapie locale ou générale (DOXYCYCLINE 100 mg/j). Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 70

71 LAPATINIB CAPECITABINE (TYVERB XELODA) Cancer du sein avancé ou métastatique HER LAPATINIB CAPECITABINE Traitement oral TYBERB : 5 comprimés de 250 mg/j (au total 1250 mg/j) en une prise à distance des repas (une heure avant ou deux heures après). XELODA : 2000 mg/m2/j 2 fois/j au moment des repas pendant 14 jours, suivi d un arrêt de 7 jours. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/-antiseptique buccal. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons. Diarrhée : elle peut survenir de 7 à 10 jours après le début des cycles. Traitement : s il y a plus de 3 selles liquides par jour, arrêt immédiat de la prise de CAPACITABINE, antidiarrhéique (LOPERAMIDE), hydratation abondante. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg matin et soir ; report de la cure suivante + /- réduction de dose. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique ; report de la cure suivante + /- réduction de dose. Anémie : peu sévère. Toxicité hépatique : élévation des transaminases, des phosphatases alcalines et de la bilirubinémie : interruption de la CAPECITABINE en cas d élévation de la bilirubine à 3N et des transaminases à 2,5N. Syndrome main-pied : il nécessite rarement la suspension de la CAPECITABINE. Traitement : application de crèmes émollientes. Toxidermie : crème émolliente +/- antibiothérapie locale (ERYTHROGEL) ou générale (DOXYCYCLINE 100 mg/j). Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 71

72 LV5FU2 CISPLATINE Cancer gastrique métastatique, cancer de l œsophage localement avancé ou métastatique, cancer du pancréas exocrine Cancer des voies biliaires CISPLATINE FLUOROURACILE ACIDE FOLINIQUE Toutes les deux semaines (J14) Une journée en hôpital de jour, puis 46 h de perfusion continue en ambulatoire avec un diffuseur ou en hospitalisation (soit 2 nuits à passer à l hôpital) Le traitement ne provoque pas d alopécie Toxicité rénale cumulative du CISPLATINE prévenue par hyperhydratation. Nausées et vomissements aigus habituellement modérés et bien contrôlés par les Sétrons auxquels on peut éventuellement ajouter corticoïdes et/ou benzodiazépines. Diarrhée à traiter de façon symptomatique (LOPERAMIDE, hyperhydratation). Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/- antiseptique buccal. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg matin et soir. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : prévention et traitement : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Spasme artériel provoqué par le 5FU pouvant être responsable d Angor ou d obstruction artérielle. Arrêt impératif de la pompe de 5FU et avis cardiologique. Neuropathie des extrémités : suspension du CISPLATINE. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension du CISPLATINE. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 72

73 METHOTREXATE Choricarcinome placentaire, adénocarcinome du sein, des ovaires et des voies aérodigestives supérieures, carcinome bronchique à petites cellules, carcinome vésical, leucémie aigue lymphoblastique, localisations méningées tumorales, ostéosarcome, LMNH METHOTREXATE Toutes les semaines (J8) en hôpital de jour si IV ou à domicile si oral Alopécie souvent partielle. Nausées et vomissements rares : traitement anti-émétique. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/-antiseptique buccal. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Anémie : prévention et traitement : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 73

74 MITOMYCINE C (AMETYCINE) Adénocarcinome de l estomac, du colon, du rectum, du pancréas, du sein et de leurs métastases Cancer de la vessie : par voie endovésicale MITOMYCINE C Voie IV : 10 à 15 mg/m 2 toutes les 4 à 8 semaines sans dépasser une dose totale de 80 mg/m 2 Voie endovésicale : traitement curatif : 40 mg/semaine pendant 8 semaines Traitement préventif des récidives après résection transurétrale : 40 mg/2 semaines pendant 6 mois, puis 40 mg/mois de 18 mois à 2 ans. Alopécie rare. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie hémolytique rare. Réactions allergiques immédiates : prévention : prémédication systématique par anti-histaminiques (anti H1). Nausées, vomissements : prévention : bien s hydrater, manger léger ; traitement : anti-émétiques. Diarrhées : anti-diarrhéique (LOPERAMIDE), hydratation abondante. Veinite : rinçage de la veine. Toxicité hépatique : élévation des enzymes hépatiques : surveillance biologique. Ulcère de la paroi vésicale (voie endovésicale). Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 74

75 MITOXANTRONE (NOVANTRONE) Cancer de la prostate hormono-résistant En monothérapie ou en association : cancer du sein métastatique, leucémie aigüe myéloïde, LMNH MITOXANTRONE PREDNISONE : 5 mg x 2/j oralement en continu (dans le cancer de la prostate) Toutes les 3 ou 4 semaines 10 à 15 min de perfusion en hôpital de jour Alopécie rare, éventuellement port de casque réfrigérant. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/- antiseptique buccal. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Insomnie, irritabilité, rougeur du visage : dus aux corticoïdes. Cardiotoxicité : contrôle de la fraction d éjection du ventricule gauche (échographie cardiaque), avis cardiologique. Si nécessaire, arrêt du traitement si insuffisance cardiaque, dose cumulée : 160 mg/m 2 à 120 mg/m 2 en cas de facteurs de risque. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 75

76 Cancer du sein métastatique PACLITAXEL BEVACIZUMAB PACLITAXEL BEVACIZUMAB (TAXOL AVASTIN) Trois semaines sur 4 : PACLITAXEL Une semaine sur 2 : BEVACIZUMAB En hôpital de jour - Le traitement ne provoque généralement pas de nausées ou vomissements, sinon traitement symptomatique. Alopécie : rare. Allergie : elle peut survenir dans les premières minutes de la perfusion, lors des 1 er ou 2 e cycles. Prévention : traitement antiallergique systématique avant la perfusion. Paresthésies des extrémités : traitement : suspension du PACLITAXEL. Douleurs ostéoarticulaires : dans les bras ou les jambes, elles sont dues au PACLITAXEL et peuvent apparaître pendant quelques jours après les cycles. traitement : antalgiques (PARACETAMOL). Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Hypertension artérielle : surveillance régulière de la TA ; traitement antihypertenseur ; arrêt du BEVACIZUMAB si HTA non contrôlée. Toxicité rénale : apparition d une protéinurie qui peut amener à suspendre temporairement le traitement. Risque hémorragique. Thrombose artérielle et veineuse : arrêt du traitement, anticoagulants. Retard à la cicatrisation. Le traitement par BEVACIZUMAB ne doit pas être initié pendant au moins 28 jours avant ou après une intervention chirurgicale lourde ou tant que la plaie n est pas totalement cicatrisée. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 76

77 PACLITAXEL GEMCITABINE (TAXOL GEMZAR) Cancer du sein métastatique Cancer bronchique non à petites cellules localement avancé ou métastatique PACLITAXEL GEMCITABINE GEMCITABINE J1-J8 PACLITAXEL J1-J21 En hôpital de jour Alopécie : rare. Allergie : peut survenir dans les premières minutes de la perfusion, lors des 1 er ou 2 e cycles. Prévention : traitement antiallergique systématique avant la perfusion Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Œdèmes des membres inférieurs rares. Risque de pic fébrile dans les 24 à 48 heures après l injection. Paresthésies des extrémités : traitement : suspension du PACLITAXEL. Douleurs ostéoarticulaires : dans les bras ou les jambes, elles sont dues au PACLITAXEL et peuvent apparaître pendant quelques jours après les cycles. Traitement : antalgiques. Gêne respiratoire : elle est due à la GEMCITABINE et peut apparaître dans les heures qui suivent la perfusion. traitement : corticoïdes. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 77

78 PANITUMUMAB (VECTIBIX) Cancer colorectal métastatique exprimant l EGFR et avec le gène KRAS non muté après échec de la chimiothérapie (ex. FOLFOX, FOLFIRI) PANITUMUMAB En hôpital de jour : 6 mg/kg tous les 15 jours (J15) ou 2,5 mg/kg toutes les semaines (J8) Pas d alopécie. Nausée-vomissement : traitement anti-émétique éventuel. Dermatite, acnéiforme, prurit, érythème, symptômes réversibles à l arrêt du traitement, traitement topique. Toux, dyspnée : arrêt du traitement si invalidantes. Sécheresse oculaire, larmoiement, conjonctivite : CELLUVISC 4 fois/j. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 78

79 PCV Tumeurs cérébrales PROCARBAZINE LOMUSTINE (CCNU) VINCRISTINE Toutes les 6 semaines (J42) LOMUSTINE orale à J1 PROCARBAZINE orale de J8 à J21 Vincristine en perfusion à J8 et J29 en hôpital de jour Le traitement ne provoque pas de chute de cheveux Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1g x 3 par jour, associée à de l OFLOXACINE 200 mg matin et soir. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Risque d hépatite médicamenteuse rare : surveillance des enzymes hépatiques. Nausées modérées et habituellement bien contrôlées par antinauséeux simple et Setrons le jour de la LOMUSTINE Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 79

80 RALTITREXED (TOMUDEX) Cancer colorectal métastatique non traité par Fluoropyrimidine dans cette situation. RALTITREXED Toutes les trois semaines (J22), perfusion de 15 min en hôpital de jour Alopécie rare. Nausées, vomissements : traitement : anti-émétiques prescrits systématiquement, bien s hydrater, manger léger. Diarrhées : traitement : boissons abondantes, LOPERAMIDE, SMECTA. Mucite : prévention : hygiène bucco-dentaire, bains de bouche au sérum bicarbonaté +/- antiseptique buccal. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Insuffisance rénale fonctionnelle souvent suite à une déshydratation provoquée par une diarrhée persistante ou non traitée : réhydratation. Toxicité hépatique : élévation des transaminases transitoire et réversible. Eruption cutanée, desquamation, parfois prurit. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 80

81 SORAFENIB (NEXAVAR) Carcinome rénal avancé, carcinome hépatocellulaire inopérable DES CYCLES SORAFENIB comprimés 200 mg Traitement oral : 2 comprimés matin et soir en dehors des repas Le traitement peut provoquer une alopécie partielle Syndrome main-pied à traiter par voie locale (crème émolliente) et pouvant rarement nécessiter une diminution ou une interruption du traitement. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance Toxicités cardio-vasculaires : hypertension artérielle réversible à la fin du traitement pouvant nécessiter un traitement anti hypertenseur (inhibiteurs calciques contre-indiqués) ; insuffisance cardiaque pouvant imposer l arrêt du traitement. Retard à la cicatrisation des plaies et risque hémorragique (le traitement doit être stoppé avant toute intervention chirurgicale) : reprise du traitement après cicatrisation complète. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/-antiseptique buccal. Bouffées de chaleur. Diarrhées : traitement symptomatique (LOPERAMIDE, SMECTA, bonne hydratation ). Dysgueusie. Augmentation de l amylasémie et de la lipasémie à surveiller ; arrêt du traitement si pancréatite. Risque d hypothyroïdie avec les traitements longs : surveillances des hormones thyroïdiennes, supplémentation si besoin. Des cas d hyperthyroïdie ont également été observés. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 81

82 SUNITINIB (SUTENT) Cancer du rein avancé et/ou métastatique, tumeur stromale gastrointestinale (GIST) maligne non résécable et/ou métastatique après échec du traitement par IMATINIB SUNITINIB Traitement oral (1 comprimé le matin) par cure de 4 semaines suivies de 2 semaines de fenêtre thérapeutique: Nombre de cycle en fonction de l efficacité et de la tolérance Le traitement ne provoque pas d alopécie. Toxicité digestive avec nausées, diarrhées, stomatite, dysgueusie, réversible : traitement symptomatique. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/-antiseptique buccal. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance Coloration jaunâtre des téguments, dépigmentation de la peau et des cheveux, réversible. Syndrome mains-pieds : irritation et érythrose palmo-plantaire : Crème hydratante +/- corticoïdes. Hypertension artérielle : traitement antihypertenseur (inhibiteurs calciques contre-indiqués). Insuffisance cardiaque nécessitant l arrêt du traitement (Echographie cardiaque toutes les 12 semaines). Hypothyroïdie : Dosage de la TSH et T4 avant le début du traitement, puis tous les 28 jours pendant 4 cycles, puis tous les 3 mois : traitement substitutif. Augmentation de l amylasémie et de la lipasémie à surveiller. Arrêt du traitement si pancréatite. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 82

83 Cancer colorectal métastatique TEGAFUR URACILE TEGAFUR URACILE (UFT) TEGAFUR 300 mg/m 2 /j URACILE 672 mg/m 2 /j Traitement oral toutes les 8 h, 1 h avant ou après les repas + FOLINATE DE CALCIUM 90 mg/j en 3 prises en même temps que l UFT Cycles de 28 jours, séparés par une semaine sans traitement (J35) Le traitement provoque très rarement une alopécie. Diarrhée : s il y a plus de 3 selles liquides par jour, arrêt immédiat de la prise d UFT, anti diarrhéique (LOPERAMIDE), hydratation abondante. Syndrome main-pied : nécessite rarement la suspension d UFT. Traitement : application de crèmes hydratantes. Toxicité neurologique : paresthésies, vertiges, insomnie, somnolence, dépression, dysgueusie : fréquents mais rapidement réversibles. Myalgies, arthralgies : fréquents. Nausées-vomissements. Prévention : antiémétiques, bien s hydrater, manger léger. Traitement : modification des antiémétiques. Mucite : prévention : hygiène bucco-dentaire, bains de bouche au sérum bicarbonaté +/- antiseptique buccal. Leuco-neutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Anémie : peu sévère, réversible, transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance, éventuellement EPO. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 83

84 TEMOZOLOMIDE (TEMODAL) Gliomes malins TEMOZOLOMIDE En monothérapie : Traitement oral à prendre pendant 5 jours de suite par cycles de 28 jours En association avec la radiothérapie cérébrale : Tous les jours pendant 42 jours en association à la radiothérapie (60 Gy en 30 fractions), puis 4 semaines après la radiothérapie, reprise du TEMODAL pour 6 cycles selon le schéma monothérapie (5 jours de suite par cycle de 28 jours). Alopécie : très rare, partielle. Nausées et vomissements à traiter de façon préventive par Setrons ; en cas de vomissement de la prise, ne pas administrer une seconde prise le même jour. Troubles du transit : constipation, diarrhée, dysgueusie, dyspepsie. Traitement symptomatique. Céphalées, vertiges. Troubles visuels, diplopie. Rares cas de toxicité hépatique. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1g x 3/jour, associée à de l OFLOXACINE 200 mg matin et soir. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 84

85 TEMSIROLIMUS (TORISEL) Cancer du rein avancé avec au moins 3 des 6 facteurs de mauvais pronostic suivants : délai entre diagnostic et métastases < 1 an, plus d un site métastatique, IK < 60 %, LDH > 1.5 N, hypercalcémie, anémie. Lymphome des cellules du manteau en rechute et/ou réfractaire TEMSIROLIMUS Traitement en perfusion hebdomadaire de 30 à 60 minutes Pas d alopécie. Anémie : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < 20000/mm 3 ou syndrome hémorragique ; report de la cure suivante + /- réduction de dose. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Réactions allergiques immédiates : prévention : prémédication systématique par anti-histaminique (anti H1). Troubles métaboliques et nutritionnels : diabète, hypercholestérolémie, hypophospathémie : surveillance biologique régulière. Insomnie ou somnolence, anxiété, dépression. Traitement : anxiolytiques, antidépresseurs, somnifères. Dysgueusie, paresthésies, vertiges : adaptation des doses si gênants. Douleurs abdominales : antispasmodiques. Mucite : traitement : soins de bouche au sérum bicarbonaté +/- antiseptique buccal. Eruption cutanée, +/- prurit, acné, sécheresse cutanée, affections de l ongle : traitement : application de crème émolliente, traitement anti-acné +/- dermocorticoïdes. Hépatite toxique : surveillance des transaminases, arrêt du traitement si modérée ou sévère. Pneumopathie interstitielle. Arrêt du traitement, antibiotiques et corticoïdes. Insuffisance rénale parfois sévère. Nausées, vomissements : prévention : bien s hydrater, manger léger. Traitement : anti-émétiques. Médicaments contre-indiqués Inhibiteurs du CYP3A : macrolides, antifongiques, inhibiteurs calciques, FLUVOXAMINE, NEFAZODONE, aprépitant, jus de pamplemousse. Inducteurs du CYP3A : CARBAMAZEPINE, PHENOBARBITAL, PHENYTOINE, RIFAMPICINE, RIFABUTINE, RIFAPENTINE, millepertuis. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 85

86 TPF Cancer du l estomac, cancer de l œsophage, cancer ORL DOCETAXEL CISPLATINE FLUOROURACILE Toutes les trois semaines (J22) Hospitalisation de 24 h à J1, puis 4 jours de perfusion continue de FLUOROURACILE sur diffuseur à domicile Alopécie ne pouvant pas toujours être prévenue par le port d un casque réfrigérant. Toxicité rénale liée au CISPLATINE et prévenue par hyperhydratation. Mucite : bains de bouche au bicarbonate de sodium+/-antiseptique buccal. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Diarrhées à traiter de façon symptomatique (LOPERAMIDE; SMECTA ; Bonne hydratation). Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Anémie : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < 20000/mm 3 ou syndrome hémorragique. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension du CISPLATINE. Neuropathie des extrémités : suspension du CISPLATINE si invalidante. Risque d onycholyse pouvant être prévenu par le port de gants réfrigérés pendant la séance ainsi que la pose d un vernis à ongle opaque 24 h avant et les 48 h suivantes. Rétention hydrique (œdèmes des membres inferieurs, ascite, épanchement pleural) lentement réversible à l arrêt du traitement. Syndrome main-pied réversible. Traitement par des crèmes hydratantes et des crèmes corticoïdes. Douleurs pseudo-grippales pouvant survenir dans les jours suivant la cure, à traiter de façon symptomatique par antalgiques. Spasme artériel provoqué par le 5FU pouvant être responsable d Angor ou d obstruction artérielle. Arrêt impératif du diffuseur de 5FU et avis cardiologique. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Liste non exhaustive; contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 86

87 TOMOX Cancer colorectal métastatique ; Mésothéliome pleural malin non résécable OXALIPLATINE RALTITREXED Toutes les trois semaines (J22) en hôpital de jour Alopécie rare. Nausées, vomissements : traitement : anti-émétiques prescrits systématiquement, bien s hydrater, manger léger. Diarrhées : traitement : boissons abondantes, LOPERAMIDE, SMECTA. Mucite : prévention : hygiène bucco-dentaire, bains de bouche au sérum bicarbonaté +/- antiseptique buccal. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension de l OXALIPLATINE. Neuropathie des extrémités : suspension de l OXALIPLATINE si invalidante. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Insuffisance rénale fonctionnelle souvent suite à une déshydratation provoquée par une diarrhée persistante ou non traitée : réhydratation. Toxicité hépatique : élévation des transaminases transitoire et réversible. Eruption cutanée, desquamation, parfois prurit. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 87

88 TOPOTECAN (HYCAMTIN) Cancer de l ovaire métastasique, cancer du col de l utérus, cancer du poumon à petites cellules TOPOTECAN Deux schémas : - Forme injectable (1.5 mg/m 2 /j): toutes les semaines (J8): perfusion de 30 min en hôpital de jour toutes les trois semaines (J22): 5 jours de perfusion de 30 min chacune - Forme orale : prise unique (2.3 mg/m 2 /j) pendant 5 jours consécutifs, toutes les 3 semaines. Alopécie souvent partielle. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Nausées, vomissements rares : traitement symptomatique. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 88

89 TRASTUZUMAB ADJUVANT (HERCEPTIN ADJUVANT) Cancer du sein HER+ opéré en traitement complémentaire après la chimiothérapie TRASTUZUMAB Toutes les semaines (J8) ou toutes les trois semaines (J22) en hôpital de jour Nombre de cycles : 12 mois de traitement Le traitement ne provoque pas d alopécie Réaction allergique au TRASTUZUMAB nécessitant une hospitalisation complète à la première injection et une surveillance de quelques heures au décours des administrations suivantes. Toxicité cardiaque du TRASTUZUMAB nécessitant un contrôle par échographie cardiaque tous les trois mois : arrêt transitoire ou définitif en cas de baisse significatif de la FEVG. Dyspnée, toux, bronchospasme : hospitalisation, oxygénothérapie, corticoïdes, bêtamimétiques. Arthralgies, myalgies. Syndrome pseudo-grippal. Traitement : PARACETAMOL. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 89

90 TRASTUZUMAB METASTATIQUE (HERCEPTIN METASTATIQUE) Cancer du sein HER+, métastatique TRASTUZUMAB Toutes les semaines (J8) ou toutes les trois semaines (J21) En hôpital de jour Le Trastuzumab est souvent associé à de la chimiothérapie (PACLITAXEL, DOCETAXEL, VINORELBINE, CAPECITABINE) Traitement poursuivi tant qu il est efficace et bien toléré Le traitement ne provoque pas d alopécie Réaction allergique à l HERCEPTIN nécessitant une hospitalisation complète à la première injection et une surveillance de quelques heures au décours des administrations suivantes. Toxicité cardiaque de l HERCEPTIN nécessitant un contrôle par échographie cardiaque tous les trois mois : arrêt transitoire ou définitif en cas de baisse significatif de la FEVG. Dyspnée, toux, bronchospasme : hospitalisation, oxygénothérapie, corticoïdes, bêtamimétiques. Arthralgies, myalgies. Syndrome pseudo-grippal. Traitement : PARACETAMOL. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 90

91 VINFLUNINE (JAVLOR) En monothérapie Carcinome urothélial à cellules transitionnelles, avancé ou métastatique (2 e ligne) VINFLUNINE Une fois toutes les 3 semaines (J1 = J22) en hôpital de jour Perfusion par la chambre implantable Alopécie. Nausées, vomissements, habituellement bien contrôlés par les Setrons auxquels on peut éventuellement adjoindre corticoïdes et/ou benzodiazépines. Anorexie, dysgueusie, myalgies, arthalgies. Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Insomnie, irritabilité, dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie. Neuropathie des extrémités. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 91

92 VINORELBINE IV (NAVELBINE IV) Cancer du sein métastatique, cancer du poumon non à petites cellules VINORELBINE IV 25 à 30 mg/m 2 par injection Perfusion de 10 à 30 min en hôpital de jour, une fois par semaine Le traitement ne provoque habituellement pas de nausées/vomissements, sinon traitement symptomatique : antiémétique : METOCLOPRAMIDE. Alopécie : très rare. Constipation : laxatif, hyperhydratation Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour Anémie : prévention et traitement : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance Thrombopénie très rare : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 92

93 VINORELBINE ORALE (NAVELBINE ORALE) Cancer du sein métastatique, cancer du poumon non à petites cellules VINORELBINE Traitement oral Prise une fois par semaine Le traitement ne provoque habituellement pas de nausées/vomissements Alopécie très rare. Diarrhées : traitement symptomatique (LOPERAMIDE, SMECTA, bonne hydratation ). Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Anémie : prévention et traitement : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 93

94 VIP Séminome testiculaire VINBLASTINE CISPLATINE IFOSFAMIDE Toutes les 3 semaines (J22) 5 jours de perfusion continue (J1 à J5), soit 4 nuits en hospitalisation complète VINBLASTINE J1 à J2 CISPLATINE J1 à J5 IFOSFAMIDE J1 à J5 Alopécie : prévention : port de casque réfrigérant. Nausées-vomissements : prévention : médicaments contre les vomissements (antiémétiques) prescrits systématiquement (ZOPHREN), bien s hydrater, manger léger. Traitement : modification des antiémétiques Paresthésies. Traitement : suspension du C Acouphènes. Traitement : suspension de l OXALIPLATINE. Insuffisance rénale. Prévention : contrôle de la fonction rénale avant chaque cure, hydratation abondante par perfusion au moment de l hospitalisation, et par voie orale au retour à domicile (au moins 1.5 l/j). Leuconeutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Anémie : transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < 20000/mm 3 ou syndrome hémorragique Constipation et céphalées : dues au ZOPHREN. Traitement symptomatique (paracétamol, accélérateur du transit). Neuropathie des extrémités : suspension du CISPLATINE. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension du CISPLATINE. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 94

95 Cancer colorectal métastatique XELIRI IRINOTECAN CAPECITABINE Toutes les 3 semaines (J22) Environ 2 h de perfusion en hôpital de jour, puis CAPECITABINE orale de J1 à J15 Alopécie pouvant nécessiter le port de casque réfrigérant. Nausées-vomissements : prévention : médicaments contre les vomissements (antiémétiques) prescrits systématiquement (ZOPHREN), bien s hydrater, manger léger. Traitement : modification des antiémétiques. Mucite : prévention : hygiène bucco-dentaire, bains de bouche au sérum bicarbonaté +/- antiseptique buccal. Diarrhée : traitement : s il y a plus de 3 selles liquides par jour, arrêt immédiat de la prise de CAPECITABINE, anti diarrhéique (LOPERAMIDE), hydratation abondante. Syndrome main-pied : il nécessite rarement la suspension de la CAPECITABINE. Traitement : application de crèmes hydratantes. Leuco-neutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < 20000/mm 3 ou syndrome hémorragique. Insomnie, excitabilité, rougeur du visage : dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie, ils disparaissent rapidement. Constipation et céphalées dues au ZOPHREN. Traitement symptomatique (paracétamol, accélérateur du transit). Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 95

96 XELOX Cancer colorectal métastatique. Cancer gastrique localement avancé ou métastatique. OXALIPLATINE CAPECITABINE Toutes les 2 semaines (J15) : XELOX J15 ou toutes les 3 semaines (J22) : XELOX J22 Environ 2 h de perfusion en hôpital de jour, puis CAPECITABINE orale de J1 à J8 (XELOX J15) ou de J1 à J15 (XELOX J22) Le traitement ne provoque pas de chute des cheveux Nausées-vomissements : ils peuvent survenir du 1 er au 5 e jour. Prévention : médicaments contre les vomissements (antiémétiques) prescrits systématiquement (ZOPHREN), bien s hydrater, manger léger. Traitement : modification des antiémétiques. Mucite : prévenue par hygiène bucco-dentaire ; traitement : bains de bouche, sérum bicarbonaté +/- antiseptique buccal. Diarrhée. Traitement : s il y a plus de 3 selles liquides par jour, arrêt immédiat de la prise de CAPECITABINE, anti diarrhéique (LOPERAMIDE), hydratation abondante. Syndrome main-pied : il nécessite rarement la suspension de la CAPECITABINE. Traitement : application de crèmes hydratantes. Leuco-neutropénie qui nécessite, en cas de fièvre durant l intercure, de débuter rapidement une double antibiothérapie type AUGMENTIN 1 g x 3/jour associé à de l OFLOXACINE 200 mg x 2/jour. Anémie : EPO ou transfusion de CGR si hémoglobine < 8 g/dl selon tolérance. Thrombopénie : transfusion de CPA si plaquettes < /mm 3 ou syndrome hémorragique. Insomnie, excitabilité, rougeur du visage : dus aux corticoïdes utilisés en perfusion avant le cycle de chimiothérapie, ils disparaissent rapidement. Oto-toxicité (bourdonnements d oreille, baisse de l acuité auditive) : suspension de l OXALIPLATINE. Neuropathie des extrémités : suspension de l OXALIPLATINE si invalidante. Liste non exhaustive : contacter l oncologue en cas de survenue d autres effets secondaires Onc Oriant/MD - p 96

97 Onc Oriant/MD - p 97 ANNEXES

98 Onc Oriant/MD - p 98 MECANISMES D ACTION DES CHIMIOTHERAPIES

99 Onc Oriant/MD - p 99 MECANISMES D ACTION DE QUELQUES THERAPIES CIBLEES

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