Enquête locale de sécurité

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1 Enquête locale de sécurité

2 Table des matières Introduction Méthodologie La participation au sondage Les problèmes de quartier Le sentiment d'insécurité Victimisation et dépôt de plainte Le fonctionnement de la police Le dernier contact avec la police...1 Conclusion...18 Liste des graphiques...19 Zone de police Condroz-Famenne An. Strat. Enquête locale de sécurité Page 2/19

3 Introduction Depuis plus d'une décennie, l'institution policière mène au maximum tous les deux ans un vaste sondage téléphonique de la population à l'échelle nationale sur différentes thématiques concernant la sécurité. Nous inscrivons notre ligne de conduite dans le cadre d'une police de proximité. Cela passe donc par le fait d'être réceptif aux perceptions et opinions des citoyens. L'expérience a été reconduite en Toutefois, en raison de contraintes budgétaires liées à la crise économique, la formule par rapport aux éditions précédentes fut revue. Relevons à titre principal la transformation du questionnaire téléphonique en une formule papier, annoncée moins coûteuse. Il était dès lors indispensable de revoir la liste des questions afin de l'adapter à ce nouveau mode de sondage. Dans ce document, nous rapportons les enseignements pouvant être tirés de ce sondage de la population. Nous commencerons par présenter la méthodologie suivie. Ensuite, un petit examen de la participation sera opéré. Puis le cœur du questionnaire sera décortiqué selon les thèmes principaux : problèmes de quartier, sentiment d'insécurité, victimisation, fonctionnement policier, dernier contact éventuel avec les services de police. Zone de police Condroz-Famenne An. Strat. Enquête locale de sécurité Page 3/19

4 1. Méthodologie L'enquête locale de sécurité est un sondage anonyme adressé par voie postale 1 à un échantillon aléatoire de citoyens habitant sur le territoire de la zone de police Condroz-Famenne, soit les communes de Ciney, Hamois, Havelange ou Somme- Leuze. Pour construire l'échantillon, personnes âgées de quinze ans minimum ont été tirées au sort de manière aléatoire en tenant compte de critères socio-démographiques (proportion hommes-femmes, tranche d'âge, commune). L'objectif était ainsi de rendre l'échantillon le plus représentatif possible par rapport à la population totale du territoire de la zone de police. Pour la même raison, une pondération a été appliquée sur base de ces mêmes critères une fois le dépouillement des questionnaires effectué. En effet, ce n'est pas parce que l'échantillon a été construit de cette façon que les réponses nous parviendront dans les mêmes proportions. A chaque membre de l'échantillon fut envoyée une enveloppe contenant : une lettre d'introduction, le questionnaire proprement dit ainsi qu'une enveloppe retour préaffranchie. Les citoyens disposaient d'un mois pour renvoyer l'enquête, soit le mois d'octobre La lettre d'introduction donnait également l'adresse d'un site web sur lequel il était possible de compléter le questionnaire en ligne. Les questionnaires papier qui nous sont revenus par le biais de l'enveloppe retour ont été encodés dans une application informatique semblable à celle mise à la disposition des citoyens via l'adresse du site web indiquée dans la lettre d'introduction. L'anonymat des répondants était garanti quel que soit le moyen de réponse choisi : renvoi du questionnaire papier via l'enveloppe pré-affranchie ou remplissage du formulaire de réponse via le site web. A aucun moment des questions privées n'étaient posées. Seulement quelques questions d'ordre général y figuraient par rapport à la commune de vie, la tranche d'âge,... dont les réponses étaient destinées uniquement à des fins statistiques. Le questionnaire contient une série de questions réparties entre cinq thèmes principaux : les problèmes de quartier, le sentiment d'insécurité, la victimisation, le fonctionnement policier et enfin le dernier contact éventuel avec les services de police. 1 Parmi les différents types de sondages possibles, une enquête par questionnaire écrit est un peu plus simple à organiser. Néanmoins, elle souffre d autres inconvénients (taux de réponse inférieur, encodage des réponses coûteux par la suite, ). Afin de réduire le risque de non-réponse, le questionnaire a été fortement synthétisé (une quinzaine de minutes seulement suffisent à le compléter) et il était muni d'une enveloppe retour pré-affranchie. Zone de police Condroz-Famenne An. Strat. Enquête locale de sécurité Page 4/19

5 Les résultats statistiques de ces thématiques passent essentiellement par l'expression de graphiques. Pour chacun d'eux, l'unité utilisée est le pourcentage correspondant de l'échantillon pondéré, même si le symbole «%» n'est pas toujours indiqué. Au niveau illustratif, une annotation supplémentaire (cf. l image à droite) est requise afin de rendre toute comparaison possible. Outre le bâtonnet traditionnel (ici en bleu), un fin trait noir indique l intervalle de confiance dans lequel peut se trouver la valeur représentée. En effet, étant donné qu on travaille sur un échantillon, on ne peut jamais être certain que la valeur est exactement la même que celle obtenue si on avait sondé la population entière. On établit donc un niveau de confiance, grâce auquel on peut définir un intervalle au sein duquel est censée se trouver la «vraie» valeur, à savoir celle obtenue si l on interrogeait toute la population. La valeur numérique indiquée au pied du bâtonnet correspond au centre situé entre les deux extrémités de ce fin trait noir. Cette valeur n'est présente que pour faciliter la lecture, mais fondamentalement, cela pourrait être n'importe quelle valeur située le long de ce segment. Le niveau de confiance est établi à 90% dans le cadre de cette enquête. Cela signifie que la valeur «réelle» de chaque bâtonnet du diagramme est située à 90% de certitude dans l intervalle indiqué par le trait noir. En d autres termes plus pragmatiques, si l on compare 2 bâtonnets avec des valeurs différentes dans un même graphique, mais que leurs traits noirs respectifs (intervalle de confiance) se superposent en partie (que la limite supérieure d un des traits est plus haute que la limite inférieure de l autre, ou l inverse), on ne peut pas conclure à une différence entre ces bâtonnets. En effet, il faut imaginer que la hauteur du bâtonnet peut en réalité se trouver n importe où le long du trait noir. Ainsi, en observant l exemple ci-contre, on ne peut pas dire que le premier bâtonnet est significativement supérieur au deuxième car leurs intervalles de confiance se chevauchent. Par contre, aussi bien le premier que le deuxième bâtonnet sont supérieurs au troisième. Zone de police Condroz-Famenne An. Strat. Enquête locale de sécurité Page /19

6 2. La participation au sondage Sur les destinataires de l'enquête, 34% y ont répondu, essentiellement par l'usage du questionnaire papier via l'enveloppe retour. Parmi les répondants, 3% seulement sont passés par le site web, pourtant conçu pour faciliter le parcours de l'utilisateur à travers les étapes. 31% 3% 1% 3% 62% Non renvoyé Adr. inconnue Incomplet Quest. papier Quest. web Graphique 1: Participation à l'enquête locale de sécurité 14% 1% 21% 0% Ciney Hamois Havelange Somme-Leuze Graphique 2: Répartition communale de l'échantillon La répartition de l'échantillon sur base de la commune ou vit le répondant figure sur le diagramme suivant. Cet échantillon est assez «naturellement» représentatif de la population totale de plus de quinze au moment du sondage dans la zone de police (pour information, la répartition de celle-ci est la suivante : 48% à Ciney, 22% à Hamois, 1% à Havelange et 1% à Somme-Leuze, proportions fort proches de celles sur le graphique). En examinant les tranches d'âge des répondants de l'échantillon par rapport à celles de la population totale habitant sur le territoire de la zone de police, on constate une sous-représentation de la tranche 2-34 ans, ainsi qu'une sur-représentation des 0-64 ans Population Echantillon Graphique 3: Répartition de l'échantillon selon l'âge Zone de police Condroz-Famenne An. Strat. Enquête locale de sécurité Page 6/19

7 3. Les problèmes de quartier Une quinzaine de situations problématiques ont été présentées. Pour chacune d'entre elles, le répondant devait indiquer si cela constituait pour lui un problème ou non. D'après le diagramme suivant, la vitesse non adaptée au trafic est considérée comme le plus grand problème. Ensuite, vient un deuxième groupe constitué de la conduite agressive dans la circulation, les nuisances sonores 2, les cambriolages, les dépôts de déchets clandestins. Relevons encore le parking sauvage qui se distingue des situations restantes. Vitesse non adaptée au trafic Conduite agressive dans la circulation Nuisances sonores Cambriolage Dépôts clandestins et détritus traînant dans la rue Parking sauvage Nuisances causées par des groupes de jeunes Vandalisme et graffitis Vol dans les voitures Accident de circulation Nuisances liées à la consommation d'alcool Personnes importunées dans la rue Bagarres Vol de vélos Vol à la tire Graphique 4: Situations constituant "un peu" ou "tout à fait" un problème dans le quartier du répondant 2 Les répondants ont surtout mis en avant les usagers de la route (accélérations, dérapages, ) et le voisinage (tondeuse, fête privée, travaux, aboiements, ) Zone de police Condroz-Famenne An. Strat. Enquête locale de sécurité Page /19

8 Après que les répondants eurent identifié quelles situations constituaient un problème dans leur quartier, il leur été demandé de dégager ce qui devrait, selon eux, constituer les trois phénomènes prioritaires pour les services de police. Pour faciliter la lisibilité du graphique, l'ordre des situations problématiques a été conservé de manière identique par rapport à l'illustration précédente. On observe que la vitesse non adaptée au trafic figure toujours en tête. Par contre, la préoccupation suivante concerne clairement les cambriolages. Enfin, en troisième position on relève un groupe constitué de la conduite agressive dans la circulation, les nuisances sonores et les dépôts de déchets clandestins. Vitesse non adaptée au trafic Conduite agressive dans la circulation Nuisances sonores Cambriolage Dépôts clandestins et détritus traînant dans la rue Parking sauvage Nuisances causées par des groupes de jeunes Vandalisme et graffitis Vol dans les voitures Accident de circulation Nuisances liées à la consommation d'alcool Personnes importunées dans la rue Bagarres Vol de vélos Vol à la tire Graphique : Situations qualifiées de prioritaires par les répondants Zone de police Condroz-Famenne An. Strat. Enquête locale de sécurité Page 8/19

9 Après s'être prononcé sur les problèmes ainsi que les priorités, quelques questions ont été posées sur la vie dans le quartier. Ainsi, sur l'aspect général du quartier, une grande majorité a répondu positivement, comme le Très soigné Plutôt soigné Plutôt pas soigné Pas du tout soigné Ne sait pas Graphique 6: Appréciation de l'aspect du quartier où vivent les répondants montre le graphique ci-contre. % des répondants le considèrent comme «plutôt soigné», tandis qu'ils sont 9% à le considérer comme «très soigné». Plus de 80% des habitants sont donc satisfaits de l'aspect de leur quartier De plus, précisons qu'une majorité de répondants vivent dans leur quartier depuis une longue période et donc Plus de 10 ans Plus de ans mais moins de 10 ans Plus d un an mais moins de ans Moins d'un an Graphique : Durée depuis laquelle les répondants vivent dans leur quartier actuel le connaissent raisonnablement bien. En effet, % y habitent depuis plus de ans, et la grande majorité de ceux-ci y vivent depuis plus de 10 ans, comme l'indique le graphique ci-contre. Enfin, une certaine solidarité entre voisins semble être constatée par la plupart des répondants dans leur propre quartier. A l'affirmation «les habitants de votre quartier sont prêts à aider les autres voisins», 49% sont «tout à fait d'accord» et 28% «un peu d'accord». Tout à fait d'accord Un peu d'accord Ni d'accord, ni pas d'accord Pas vraiment d'accord Pas du tout d'accord Ne sait pas Graphique 8: Expression des répondants concernant l'idée que les habitants de leur quartier sont prêts à aider les autres voisins Zone de police Condroz-Famenne An. Strat. Enquête locale de sécurité Page 9/19

10 4. Le sentiment d'insécurité Une majorité des citoyens de notre zone de police semble globalement ne pas vraiment se sentir en insécurité. En effet, comme le montre le diagramme ci-contre, ils sont 39% à ne «jamais» se sentir en insécurité et 31% à se sentir «rarement» en insécurité. Au delà de ce sentiment général, nous avons voulu savoir dans quelle mesure des comportements d'évitements étaient appliqués par les citoyens. Cinq comportements ont été Toujours Souvent Parfois Rarement Jamais Ne sait pas Graphique 9: Réponses à la question "Vous arrive-t-il de vous sentir en insécurité dans votre quartier?" soumis et les répondants devaient indiquer à quelle fréquence (de «toujours» à «jamais») ils les adoptaient. Le graphique ci-dessous, cumulant les réponses «toujours» et «souvent», nous enseigne qu'environ un tiers des citoyens empêchent les enfants de quitter la maison et évitent d'ouvrir à des inconnus. Un peu plus d'une personne sur dix évitent de partir quand il fait noir. Enfin, moins d'une personne sur dix évite de prendre les transports en commun ou évite certains lieux de la commune. Eviter de prendre les transports en commun Eviter certains lieux de la commune 9 Eviter de partir quand il fait noir Empêcher les enfants de quitter la maison Eviter d'ouvrir à des inconnus Graphique 10: Comportements d'évitement adoptés "toujours" ou "souvent" par les répondants Zone de police Condroz-Famenne An. Strat. Enquête locale de sécurité Page 10/19

11 . Victimisation et dépôt de plainte Une série de faits a été soumise aux répondants afin que ceux-ci expriment dans quelle mesure ils (et/ou un membre de leur famille) en avaient été victime aux cours des douze derniers mois (à partir du moment où ils sont reçu le sondage). Comme en témoigne le graphique ci-dessous, les intervalles de confiance sont assez étendus de sorte qu'il est difficile de dégager des tendances statistiquement significatives. Hormis par rapport aux menaces, à l'escroquerie, et à la catégorie résiduelle «autre», on peut dire que les victimes de dégâts à la voiture sont plus nombreuses que pour d'autres types de faits. A titre informatif, la catégorie résiduelle «autre» contient pour une bonne partie des faits de vol divers, mais aussi quelques dégradations notamment. Dégâts à la voiture Autre Menace Escroquerie Tentative de cambriolage (sans vol) Vol dans la voiture Cambriolage avec vol Vol sans violence Violence physique Vol de vélo Délit de fuite dans la circulation Atteinte aux moeurs Vol de voiture Vol de moto / mobylette Vol avec violence Graphique 11: Faits dont les répondants et/ou un membre de leurs familles ont été confrontés durant les douze derniers mois Zone de police Condroz-Famenne An. Strat. Enquête locale de sécurité Page 11/19

12 En plus de cette mesure de la victimisation, il était demandé au répondants concernés de préciser s'ils avaient déposé plainte auprès de la police pour les faits dont ils ont été victimes. Cette information constitue un indice fondamental pour pouvoir donner une estimation du chiffre noir de la criminalité, c'est-à-dire le volume d'infractions commises mais inconnues des services de police. Le graphique suivant dresse les résultats pour les faits mentionnés précédemment, et ce dans le même ordre afin d'en faciliter les comparaisons. On peut relever que les vols de voiture et les vols avec violence sont systématiquement déclarés à la police. Les raisons sont probablement liées à des questions d'assurance dans le premier cas et de traumatisme personnel dans le second. Des dégâts à la voiture et diverses sortes de vols, y compris les cambriolages, ne font apparemment pas systématiquement l'objet d'une plainte. Pas plus que les violences physiques. Dégâts à la voiture Autre Menace Escroquerie Tentative de cambriolage (sans vol) Vol dans la voiture Cambriolage avec vol Vol sans violence Violence physique Vol de vélo Délit de fuite dans la circulation Atteinte aux moeurs Vol de voiture Vol de moto / mobylette Vol avec violence Graphique 12: Faits pour lesquels les répondants et/ou un membre de leurs familles ont porté plainte à la police après en avoir été victimes durant les douze derniers mois Zone de police Condroz-Famenne An. Strat. Enquête locale de sécurité Page 12/19

13 Enfin, il était important de savoir si les victimes ayant fait appel à la police avaient été satisfaites des actions entreprises. Approximativement la moitié des répondants concernés se disent (très) satisfaits. Même si une grande partie des répondants est satisfaite ou ont une opinion neutre (ni satisfait, ni insatisfait), il n'en reste pas moins qu'un peu plus d'une personne sur dix s'estiment (très) insatisfaites. Très satisfait Satisfait Ni satisfait, ni insatisfait Insatisfait Très insatisfait Ne sait pas Graphique 13: Niveau de satisfaction des répondants par rapport aux actions entreprises par la zone de police dans le cadre d'un dépôt de plainte Zone de police Condroz-Famenne An. Strat. Enquête locale de sécurité Page 13/19

14 6. Le fonctionnement de la police Indépendamment d'avoir été victime d'une infraction ou non, l'avis du citoyen a été demandé quant à l'appréciation du fonctionnement de leur zone de police locale en général. Comme le montre le graphique suivant, une majorité de citoyens estiment que la zone de police effectue du (très) bon travail. Relevons qu'un répondant sur quatre environ n'a pas d'avis sur la question. Très bon travail Bon travail Mauvais travail Très mauvais travail Ne sait pas Graphique 14: Appréciation générale du travail réalisé par la zone de police Dans le but d'affiner un peu l'appréciation générale des citoyens, une série d'affirmations leur a été soumise. Une majorité de répondants sont satisfaits de l'attitude et du comportement. En ce qui concerne les autres affirmations, une partie non négligeable des répondants s'estiment «ni satisfaits, ni insatisfaits» ou alors n'ont pas donné leur avis. L'insatisfaction la plus importante (proche de 20%) se situe principalement au niveau de la présence en rue et de l'information donnée sur les activités. Le graphique suivant rend compte de ces détails 3. 3 Toutefois, il n'a pas été possible d'indiquer les intervalles de confiance au risque de le rendre complètement illisible. Zone de police Condroz-Famenne An. Strat. Enquête locale de sécurité Page 14/19

15 Très satisfait Satisfait Ni satisfait/ ni insatisfait Insatisfait Très insatisfait Ne sait pas L'attitude et le comportement Traiter chacun sur un pied d'égalité Etre une fonction d'exemple La présence en rue L'information donnée sur les activités % 20% 40% 60% 80% 100% Graphique 1: Considérations détaillées des répondants par rapport aux affirmations à propos de la zone de police A la question de savoir dans quelle mesure il est facile de contacter les services de la zone de police, un peu plus de la moitié des citoyens trouvent cela (très) facile. Notons qu'environ un citoyen sur trois a répondu ne pas savoir l'estimer. Très facile Facile Difficile Très difficile Ne sait pas Graphique 16: Estimation de la facilité à contacter les services de la zone de police Zone de police Condroz-Famenne An. Strat. Enquête locale de sécurité Page 1/19

16 Pour clôturer cette partie dédiée au fonctionnement, quelques points ont été envisagés concernant l'agent de quartier. La question la plus évidente se pose quant à savoir si les citoyens connaissent leur agent de quartier. Comme en atteste l'illustration ci-contre, la plupart des répondants ne le connaissent pas. Seulement un citoyen sur cinq a des contacts avec son agent de quartier. Ceci étant, la méconnaissance de l'agent de quartier n'est pas uniforme dans toute la zone de police. Ainsi, les habitants de la commune de Havelange sont environ 8% à connaître d'une manière ou d'une autre leur agent de quartier (autrement dit à avoir coché l'un des trois «oui» parmi les réponses possibles). Tandis que les trois autres communes sont assez semblables à cet égard dans le sens où environ 40% des citoyens connaissent leur agent de quartier. 2% 2% 2% 19% Oui, mais seulement de vue ou de nom Oui, j'ai parfois des contacts avec l'agent de quartier Oui, j'ai souvent des contacts avec l'agent de quartier Non Graphique 1: Proportion de citoyens connaissant ou non leur agent de quartier A la question de savoir par quels canaux les citoyens connaissent d'une manière ou d'une autre leur agent de quartier, le contact personnel direct (par exemple lors d'une nouvelle domiciliation) récolte environ 66% des suffrages. Viennent ensuite pour 22% les contacts indirects (via des connaissances communes ou «de vue») et pour 11% le journal de la commune. Concernant la facilité de contacter son agent de quartier, 23% de répondants estiment cela facile, tandis que 14% l'estiment difficile. Surtout, relevons que 63% répondent ne pas savoir (on peut logiquement supposer qu'ils n'ont jamais dû y faire appel). Enfin, le questionnaire cherchait à savoir si les répondants souhaiteraient avoir davantage de contacts avec leur agent de quartier. 30% ont répondu «oui» et 11% «non». La majorité (%) avait néanmoins coché la réponse «uniquement en cas de problème». Zone de police Condroz-Famenne An. Strat. Enquête locale de sécurité Page 16/19

17 . Le dernier contact avec la police Le dernier thème envisagé dans le questionnaire est adressé aux répondants ayant eu un contact avec la zone de police durant les douze mois précédant la période du sondage. Comme l'indique le graphique cicontre, la majorité n'a pas eu de contacts. Seuls 22% des répondants ont appelé la police, tandis que pour 1%, c'est la police qui les a contactés. Oui, j'ai fait appel à la police Oui, le contact a été établi par la police Graphique 18: Proportion des répondants ayant eu un contact avec la zone de police durant les 12 mois précédant la date du sondage En ce qui concerne plus spécifiquement les répondants qui sont entrés en contact avec la police, une série d'aspects plus particuliers de l'intervention leur était soumise afin d'évaluer leur degré de satisfaction. Le graphique suivant synthétise les résultats pour chaque aspect 4. Qu'il s'agisse de l'attitude et le comportement des policiers, l'accessibilité par téléphone, le temps consacré à leur problème ou la disponibilité au commissariat de police, la majorité absolue des répondants concernés s'estiment satisfaits, voire très satisfaits. En matière de rapidité d'intervention, si une majorité de 43% sont (très) satisfaits, relevons que 2% s'estiment ni satisfaits ni insatisfaits. Non Ne sait pas Très satisfait Satisfait Ni satisfait/ ni insatisfait Insatisfait Très insatisfait Ne sait pas L'attitude et le comportement des policiers L'accessibilité par téléphone Le temps consacré à votre problème Disponiblité au commissariat de police La rapidité d'intervention % 20% 40% 60% 80% 100% Graphique 19: Considérations détaillées des répondants ayant eu un contact avec la zone de police dans les 12 mois précédant le sondage par rapport à une série d'aspects plus particuliers 4 Ici encore, les intervalles de confiance n'ont pu être indiqués sinon le rendre complètement illisible. Zone de police Condroz-Famenne An. Strat. Enquête locale de sécurité Page 1/19

18 Conclusion En tout premier lieu, il est agréable de constater qu'une bonne proportion de citoyens ait accepté de participer à ce sondage. En effet, lorsqu'il est question d'élaborer une politique policière axée sur des priorités particulières, différents outils sont utilisés afin d'effectuer les meilleurs choix. L'avis des citoyens au travers d'un tel sondage figure en bonne place parmi les différents indicateurs. Nous remercions donc les citoyens des communes de Ciney, Hamois, Havelange et Somme-Leuze pour leur participation, et espérons que celle-ci sera plus grande encore les prochaines fois! Au niveau des résultats statistiques pouvant être dégagés de cette enquête, on peut tenter de dresser un profil moyen de réponses par rapport à ces questions. Ainsi, en synthétisant les avis majoritaires des répondants : La vitesse non adaptée au trafic est le plus grand de leurs problèmes dans leur quartier, et devrait figurer en tête des priorités policières. Leur quartier est soigné, ils y vivent depuis plus de 10 ans et il existe une solidarité entre voisins. Ils ne se sentent pas vraiment en insécurité. La police locale fait du bon travail. L'attitude et le comportement ont été soulignés. La police est facile à contacter. Ils ne connaissent pas leur agent de quartier, mais ils ne souhaiteraient davantage de contact qu en cas de problème. Ils n ont pas fait appel à la police au cours des 12 mois précédant le sondage. Ceux qui y ont fait appel apprécient l'attitude et le comportement des policiers, l'accessibilité par téléphone, le temps consacré au problème, la disponibilité au commissariat de police. Zone de police Condroz-Famenne An. Strat. Enquête locale de sécurité Page 18/19

19 Liste des graphiques Graphique 1: Participation à l'enquête locale de sécurité...6 Graphique 2: Répartition communale de l'échantillon...6 Graphique 3: Répartition de l'échantillon selon l'âge...6 Graphique 4: Situations constituant "un peu" ou "tout à fait" un problème dans le quartier du répondant... Graphique : Situations qualifiées de prioritaires par les répondants...8 Graphique 6: Appréciation de l'aspect du quartier où vivent les répondants...9 Graphique : Durée depuis laquelle les répondants vivent dans leur quartier actuel...9 Graphique 8: Expression des répondants concernant l'idée que les habitants de leur quartier sont prêts à aider les autres voisins...9 Graphique 9: Réponses à la question "Vous arrive-t-il de vous sentir en insécurité dans votre quartier?"...10 Graphique 10: Comportements d'évitement adoptés "toujours" ou "souvent" par les répondants. 10 Graphique 11: Faits dont les répondants et/ou un membre de leurs familles ont été confrontés durant les douze derniers mois...11 Graphique 12: Faits pour lesquels les répondants et/ou un membre de leurs familles ont porté plainte à la police après en avoir été victimes durant les douze derniers mois...12 Graphique 13: Niveau de satisfaction des répondants par rapport aux actions entreprises par la zone de police dans le cadre d'un dépôt de plainte...13 Graphique 14: Appréciation générale du travail réalisé par la zone de police...14 Graphique 1: Considérations détaillées des répondants par rapport aux affirmations à propos de la zone de police...1 Graphique 16: Estimation de la facilité à contacter les services de la zone de police...1 Graphique 1: Proportion de citoyens connaissant ou non leur agent de quartier...16 Graphique 18: Proportion des répondants ayant eu un contact avec la zone de police durant les 12 mois précédant la date du sondage...1 Graphique 19: Considérations détaillées des répondants ayant eu un contact avec la zone de police dans les 12 mois précédant le sondage par rapport à une série d'aspects plus particuliers1 Zone de police Condroz-Famenne An. Strat. Enquête locale de sécurité Page 19/19