LES CONCEPTIONS TRADITIONNELLES SUR L'ENDURANCE

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1 UNE NOUVELLE CONCEPTION DE L'ENTRAINEMENT DES ACTIVITES CYCLIQUES Les principes de la méthodologie de l'entraînement sportif au regard des nouvelles données physiologiques. Jury VERKOSHANSKY Institut central de recherche pour le sport de haut-niveau de Moscou Après une introduction critique sur les conceptions traditionnelles sur l'entraînement de l'endurance, toutes les connaissances actuelles sur les mécanismes physiologiques à la base de cette capacité sont résumées et constituent les principes sur lesquels reposera la nouvelle conception de l'entraînement des sports cycliques. Le critère principal d'endurance n'est pas uniquement la consommation maximale d'oxygène. En effet, les modifications morpholologico-fonctionnelles produites au niveau des cellules des muscles squelettiques avec l'entraînement constituent un facteur important de l'endurance. Après avoir traité des problèmes de l'augmentation de la vitesse dans la locomotion cyclique et de l'importance du rapport fréquence-amplitude, J.V. VERKOSHANSKY met en relief le rôle de l'endurance musculaire locale en la considérant comme le facteur principal de l'endurance spécifique. La méthode la plus simple pour son développement est un entraînement spécifique de la force, à laquelle vient s'ajouter un important travail spécifique sur la distance, avec divers moyens et méthodes selon le régime de travail musculaire et de production d'énergie dans les différents sports cycliques. L'idée centrale et la tâche d'un entraînement d'endurance est l'amélioration de la capacité oxydative du muscle, dans le but d'augmenter la capacité aérobie de l'organisme. L'entraînement devrait donc être programmé dans le but de produire une spécialisation de l'organisme qui réduirait au maximum l'usage de la glycolyse anaérobie. Enfin, ayant formulé les principes méthodologiques sur lesquels doit se baser l'entraînement dans les sports cycliques, l'auteur propose un modèle de macrocycle d'entraînement. Celui-ci prévoit, pendant l'étape de base, un travail de distance au seuil anaérobie et une concentration sur les exercices d'entraînement spécifiques de la force ; pendant l'étape pré compétitive, une augmentation de la vitesse grâce à l'augmentation du volume des charges sur la distance, avec des charges et des méthodes qui "modèlisent" le régime de travail de l'organisme préconisées par les conditions de compétitions ; enfin, pendant l'étape finale, on favorisera l'utilisation de charges de compétition qui auront pour but, a posteriori, d'augmenter la vitesse jusqu'à la vitesse record. Dans ce travail, tout le matériel des recherches conduites par l auteur, par les assistants de son laboratoire et par ses collaborateurs est synthétisé dans le cadre de l élaboration d une organisation moderne de l entraînement des sports cycliques qui demandent un développement et une amélioration de la endurance. LES CONCEPTIONS TRADITIONNELLES SUR L'ENDURANCE 1. La notion d endurance a toujours été apparentée au principe de fatigue de l organisme. En conséquence, son développement a toujours été vu comme une adaptation de l organisme à s opposer aux causes de cette fatigue. En d autres termes, la notion d endurance a été associée à celle de l augmentation de la stabilité contre les processus négatifs produits dans le milieu intérieur de l athlète, lors d un travail musculaire important. De fait, selon cette conception, l élaboration des méthodes pour l amélioration de l'endurance devait nécessairement partir de l étude des lois qui gouvernent aussi bien le maintien de l homéostasie de l organisme que l'endurance elle-même. 2. La notion d endurance étant perçue comme une opposition à la fatigue, une opinion fut largement diffusée selon laquelle l athlète ne pouvait développer ses facultés d'endurance qu en accédant à un niveau d entraînement très élevé. En conséquence, l orientation principale de l entraînement était de créer une adaptation de la motivation en vue de vaincre les sensations désagréables qui accompagnent l apparition de la sensation de fatigue, en vue d apprendre à «souffrir». 3. La limite de la performance dans les disciplines où l'endurance est présente fut associée au phénomène d hypoxie musculaire due à la charge et donc à l augmentation de la concentration lactique hématique et des autres produits du métabolisme anaérobie, augmentation qui entraînait une perte d efficacité de contraction musculaire. La meilleure endurance contre un travail sub-maximal était attribuée à l augmentation de la consommation maximale d'oxygène (VO 2max ) et à un apport maximal de sang et d oxygène aux muscles. A partir de là naquirent les premières théories plutôt primitives et unilatérales sur l'endurance, conçues comme fonction des systèmes respiratoires et circulatoires responsables de l'apport d'02 aux muscles impliqués dans la charge (Zaciorsky nomma entraînement végétatif ce processus en 1966). 4. Il fut retenu surtout que la capacité aérobie (définie surtout à partir du concept de VO 2max ) constitue le principal indice de l'entraînement végétatif. Les facteurs limitant de la VO 2max furent décrits comme étant la fonctionnalité du myocarde et le débit cardiaque (volume minute). Etant donné que ces indices se développent

2 efficacement au cours d'efforts prolongés, le rôle principal dans l'entraînement de l'endurance fut attribué au travail sur la distance (ou méthode des charges prolongées). Pendant de nombreuses années, le mot d'ordre fut donc «Pour bien courir, il faut courir» et cet état d'esprit a guidé les entraîneurs dans leurs recherches de nouvelles méthodes d'entraînement. Tous les autres moyens, parmi lesquels les exercices de force, furent classés dans les exercices intégrés, auxiliaires et utilisés pour la préparation générale conditionnelle (Pgc) et furent donc considérés comme peu signifiant quant à leur action sur le développement de l'endurance. 5. Une autre théorie différenciait deux types d'endurance, l'une générale et l'autre spécifique. A la base de la première, on proposait un certain type d'entraînement non spécifique à l'activité, de type aérobie ou végétatif, c'est à dire déterminé par les systèmes respiratoires et circulatoires) caractérisé par une grande «transférabilité». A partir de là, il fut retenu que le développement de l'endurance générale ne dépendait pas de la forme externe du mouvement et que l'adaptation pouvait exister en utilisant une large gamme de moyens, non spécifiques. L'endurance dans une activité déterminée était définie comme endurance spéciale (Zaciorsky, 1966). 6. Une autre approche de l'endurance fut de dire qu'une des conditions indispensable au développement de l'endurance était que les exercices devaient être des exercices globaux. Il était alors clair que l'endurance musculaire locale ne dépendait pas d'une activation des systèmes respiratoires et circulatoires et qu'elle n'influençait pas le développement de l'endurance. Les exercices généraux furent donc préférés aux exercices localisés du point de vue de l'endurance générale. En conséquence de quoi, pour le développement de l'endurance générale (entraînement végétatif), on pouvait choisir n'importe quel moyen, et même ceux qui étaient très éloignés de la discipline, du point de vue de la motricité (footing, natation, ski de fond... ). A l'inverse, pour l'endurance spécifique, on proposait exclusivement des exercices dans la discipline. 7. Le développement de l'endurance spéciale à charge sub-maximale était mise en rapport avec l'amélioration de la capacité glycolytique de l'organisme. Dans ce cas la concentration des produits issus du métabolisme glycolytique augmentait et la fatigue musculaire fut perçue comme un facteur limitant de la performance sportive. De ce fait, pour le développement de l'endurance spéciale, on proposait des exercices spécifiques avec un taux de lactates élevé afin «d'habituer» l'organisme à l'acidose métabolique. La capacité des système tampons de l'organisme devint donc un des facteurs fondamentaux du développement de l'endurance. 8. Du point de vue de la planification annuelle, on recommandait une amélioration des capacités respiratoires (endurance générale) pour ensuite passer à une amélioration des capacités glycolytiques et alactiques (endurance spécifique). On justifiait cette planification par le fait que l'énergie produite par la glycolyse serait utilisée pendant la première phase de restauration de l'organisme pour la synthèse de la Phosphocréatine (PCr). De ce fait, si les capacités glycolytiques ne sont pas suffisamment développées, la vitesse de restauration de la PCr sera diminuée et cela nuira à la performance. 9. L'amélioration de l'endurance était surtout perçue par rapport à l'augmentation de la VO 2max En effet, il était dit que cet indice relevait du développement des fonctions physiologiques responsables de l'engagement, du transport et de l'utilisation de l'oxygène à l'intérieur de l'organisme. Bien que de nombreuses études montrèrent que la VO 2max diminuait pendant la période agonistique et que sa corrélation avec les résultats sportifs était moins accentuée, malgré le fait qu'il soit certain que des mêmes résultats de haut niveau peuvent réunir des athlètes ayant des VO 2max différentes (franchement inférieures), et que dans la dernière décennie il n'y a pas eu de progression significative de la consommation maximale d'oxygène des athlètes de très haut niveau, la pleine confiance dans l'entraînement végétatif comme facteur fondamental du potentiel de résistance n'a même pas été remise en cause. Voici donc quelles étaient, d'une manière générale, les théories sur l'endurance qui ont dominé la méthodologie de l'entraînement et son développement pendant plusieurs années (Zaciorsky 1966; Ozolin 1970; Matveev 1977; Suslov Platonov 1987 et d'autres), Les connaissances actuelles sur les mécanismes physiologiques de l'endurance. Passons maintenant à l'illustration des découvertes récentes de la physiologie et de la biochimie qui ont apportés de nouvelles données permettant la construction d'une nouvelle conception de l'entraînement, sans oublier pour autant les expériences plus anciennes qui ont été ignorées. Ces données nous permettront de comprendre que l'endurance n'est pas seulement déterminée par l'adaptation des muscles à une activité intense et prolongée mais surtout par la quantité d'oxygène qui arrive vers ceux-ci. Telle est la nature de la spécialisation morphologico-fonctionnelle de l'organisme qui surgit pendant l'entraînement de l'endurance. Celle-ci se manifeste concrètement dans l'amélioration du potentiel musculaire, tant dans les conditions aérobies qu'anaérobies. En outre, la particularité des spécialisations morphologico-fonctionnelles de l'organisme consiste en l'amélioration de la capacité de production d'énergie aérobies ou «capacités respiratoires» des muscles engagés dans le travail, c'est à dire une meilleure et plus complète utilisation de l'oxygène qui arrive aux muscles pour la resynthèse de l'atp.

3 Les résultats de haut niveau dans les sports cycliques peuvent dépendre de la sélection naturelle des athlètes qui, génétiquement, ont des qualités respiratoires plus ou moins importante, ou peuvent provenir d'un entraînement rationnel en vue de développer de manière efficace ces capacités. Les données sur l'activité musculaire que nous apportent la physiologie et la biochimie, deux sciences qui développent un rôle vital dans l'élaboration des méthodes modernes d'entraînement dans les disciplines sportives de endurances, peuvent être résumées ainsi Le système neuromusculaire 1. Lors d'un travail d'endurance, ce sont les fibres lentes oxydatives qui sont recrutées. En cas de fatigue des fibres lentes (I), ou pendant un travail intense, les fibres du deuxième type (surtout les glycolytico-oxydatives, IIa) peuvent être recrutées. En supposant que l'activation des fibres rapides soit seule productive de lactates, le seuil anaérobie correspondrait donc au recrutement des fibres musculaires à contractions rapides. 2. L'entraînement de l'endurance, en augmentant la capacité oxydative d'un grand nombre d'unités motrices, provoque une diminution de la concentration du lactate hématique. Au niveau des fibres lentes comme au niveau des fibres rapides, on assiste à une réadaptation du métabolisme énergétique et à une augmentation de la synthèse des enzymes mitochondriales. Chez les athlètes de haut niveau, le taux d'enzymes mitochondriales est quasi identique dans toutes les fibres. Ainsi, il est souvent difficile de distinguer les fibres IIb, puisque, il semblerait qu'il y ait une transformation complète des fibres IIb en fibres IIa. 3. L'entraînement produit une augmentation de l'intensité de production de l'énergie dans les muscles, grâce à la progression du nombre et de la taille des mitochondries et grâce au potentiel de l'activité des enzymes mitochondriales par unités de masse musculaires. L'augmentation de l'endurance est corrélée, surtout, à l'augmentation du nombre des mitochondries et des capacités oxydatives du muscle, et non plus de la valeur de la VO 2max, En outre, l'augmentation des propriétés oxydatives musculaires entraîne une diminution en pourcentage de la glycolyse anaérobie et donc de la production de lactate dans la production d'énergie pour un travail intense, laquelle permet à l'organisme entraîné de réduire la consommation de glycogène, c'est à dire de l'économiser et de mieux utiliser le pyruvate et les acides gras. 4. Un niveau très haut d'intensités des charges non accompagné d'une concentration significative de lactate constitue un meilleur indice informationnel sur l'endurance que la VO 2max et représente aussi le système d'entraînement optimal pour son amélioration. 5. Le lactate n'est pas éliminé par l'organisme seulement au niveau du myocarde et du foie car pour un organisme entraîné, les organes responsables de l'élimination du lactate sont justement les muscles impliqués dans l'effort. Avec l'entraînement, on assiste à une réduction de lactate dans l'exécution d'exercices standards. Celle-ci pourtant n'est pas uniquement due à la baisse de production des lactates de la part des muscles, mais aussi et surtout à l'augmentation de la vitesse d'élimination de ceux-ci. 6. Pour favoriser le développement des capacités oxydatives des fibres I, un entraînement long et ininterrompu basé sur un travail à une vitesse correspondant au seuil anaérobie est efficace. Inversement, pour améliorer les propriétés oxydatives des fibres II, un entraînement intermittent, à une intensité proche de la VO 2max est préférable. Du reste, après une préparation préliminaire des fibres I, cette méthode d'entraînement peut être efficace pour développer les capacités aérobies, au même titre que la méthode des charges prolongées. 7. Dans l'entraînement de l'endurance, les transformations métabolico-morphologiques des groupes musculaires impliqués ont un caractère essentiellement local. Il a été démontré notamment que le contenu de myoglobine augmente seulement dans les muscles engagés dans l'exercice et que l'adaptation n'a lieu que dans les fibres impliquées dans la contraction. 8. L'augmentation des propriétés oxydatives du muscle et le nombre de mitochondries sont fonctions essentiellement du volume d'activité musculaire. Leur niveau peut être donné en exécutant un grand nombre de contractions dans un laps de temps donné, ou bien en maintenant la même fréquence de contraction pendant une période plus longue ou encore à travers un travail musculaire local et ciblé, en exerçant des charges externes dosées de façon appropriée. Les fonctions de la phosphocréatine Passons maintenant à l'illustration d'une autre caractéristique importante de la production d'énergie qui a été mise en évidence lors d'activités de longues durées, à des intensités différentes. Selon les théories traditionnelles, le fonctionnement du métabolisme de la créatine phosphate cesserait très vite lors d'exercice intense, et le métabolisme glycolytique, producteur de lactate, prendrait la relève seulement lorsque les réserves de phosphagènes soient annihilées. Pourtant, les études menées sur le myocarde et plus tard sur les muscles squelettiques (Sachs et Voronov 1974, Sachs et coll. 1978,1979) ont étendu les théories sur le

4 rôle de la phosphocréatine dans le ravitaillement en énergie lors d'exercices intenses. Alors que l'on pensait que le transport intracellulaire d'énergie était une simple diffusion de l'atp depuis les mitochondries jusqu'aux centres actifs de la myosine, il apparaît maintenant que le mécanisme de la créatine phosphate fonctionne comme un «vecteur» universel de l'énergie depuis les centres de production (mitochondries et cytoplasme) jusqu'aux sites d'utilisation (myosine). Comme les membranes des mitochondries sont imperméables aux molécules d'atp et qu'elles ne le sont pas, au contraire, à la créatine phosphate qu'elles ne contiennent pas, cette dernière constitue le véhicule des groupements phosphates macroénergétiques des mitochondries au sarcoplasme et inversement. A peine la créatine phosphate a cédé son groupement phosphate à l'adp extramitochondriale que la créatine revient dans les mitochondries où elle reçoit un autre groupement phosphate de la part de l'atp qui s'y est formé. La créatine phosphate retourne alors dans le sarcoplasme où a de nouveau lieu le transfert de groupement phosphate, resynthétisant de ce fait une nouvelle molécule d'atp. Ce processus se répète de façon ininterrompue, son intensité variant selon le rapport ATP/ADP du sarcoplasme; plus grande sera la consommation d'atp et le nombre de molécules d'adp restantes, plus ce processus sera intense. Par conséquent, puisque le fonctionnement du transport d'énergie aux muscles de la part de la créatine phosphate devient plus intense, pour une activité musculaire et une consommation d'oxygène équivalentes, la vitesse de la glycolyse chez les individus bien entraînés est inférieure à celle des individus peu entraînés. Ce qui a pour conséquence, à son tour, de ralentir les pertes de réserves glycolytiques et de limiter la production de lactates lors d'exercices sub-maximaux. D'une manière générale, ces nouvelles données sur le rôle universel de la CP dans le transport d'énergie pour la contraction musculaire pendant la phase de phosphorylation aérobique ont étendu les connaissances sur l'activité énergétique musculaire. Les mécanismes qui régulent cette activité apparaissent quand même plus compliqués que ceux décrits dans le schéma linéaire traditionnel de la succession des processus créatino-phosphotiques, glycolytiques et oxydatifs de la resynthèse de l'atp (Margaria et coll. 1963, Di Prampero 1980). Il en découle le besoin de rechercher des moyens et méthodes non traditionnels, et plus efficaces, pour favoriser le développement adéquat du mécanisme de la créatine phosphate et pour optimiser sa fonction de vecteur d'énergie dans les disciplines sportive dans lesquelles le facteur principal est constitué par le système énergétique localisé dans les mitochondries. Tout ceci est particulièrement important pour le développement de l'endurance musculaire locale, dont dépend largement l'endurance spéciale dans les sports d'endurance (Verkoshansky Ciarieva 1983, 1985). La possibilité d'augmenter le fonctionnement du vecteur d'énergie développé par la créatine phosphate à travers un travail de force spécifique et intermittent, a été démontré expérimentalement. Dans une des expériences conduites dans le but de démontrer cela, des skieurs devaient effectuer un exercice de force rapide des membres supérieurs par un travail intermittent et en utilisant des machines de musculation de types inertielles. L'autre groupe (de contrôle) utilisait les équipements et les méthodes normalement utilisées pour les exercices de force rapide des muscles de la ceinture scapulaire et des membres supérieurs. Pour contrôler les variations qui ont lieu dans les capacités spécifiques de prestation des athlètes, on a enregistré les indices biomécaniques et biochimiques de l'activité maximale des membres supérieurs aux machines pour une durée de 10 secondes et de 5 minutes, mais aussi les indices relatifs à la distance de 7,5 km parcourus en ski à roulettes. Le contrôle biochimique comprenait l'observation de la dynamique de la concentration en lactate et du phosphore inorganique respectivement dans le sang et dans le plasma, avant l'exécution de l'exercice et à la troisième minute de récupération. Les résultats de l'entraînement dans le groupe expérimental, fut une augmentation notable de la puissance absolue et de la puissance de l'activité des membres supérieurs par dixième de secondes. Après l'exécution du test, dans les deux groupes, on a observé une diminution significative du lactate, alors que l'on n'a pu voir une augmentation de la quantité de phosphates inorganiques que dans le groupe expérimental. Dans les cinq premières minutes du travail, on a observé une augmentation de la puissance absolue et relative au sein des deux groupes, mais on a observé une augmentation de la concentration de lactate uniquement chez les individus du groupe contrôle. L'augmentation de la quantité de phosphates inorganiques a été particulièrement mise en évidence chez les athlètes du groupe expérimental. Lors des exercices avec les skis à roulettes, la vitesse de course était plus élevée pour les individus du groupe expérimental. En outre, on a vu une diminution notable de la quantité de lactate alors que le nombre de phosphates inorganiques dans le plasma augmentait significativement. Au sein du groupe expérimental, on a observé, en outre, une vitesse supérieure de réaction de l'atpase et un déplacement de la production d'énergie pour le travail musculaire du test vers la zone aérobie. Toutefois, il est possible d'employer d'autres moyens pour activer le mécanisme de production d'énergie de la créatine phosphate et sa liaison avec le système de transport vers la composante contractile du muscle. Par exemple, en natation, il a été démontré que l'entraînement basé sur des changements de rythmes était efficace. Celui-ci prévoyait de brèves accélérations maximales d'au plus 8 secondes, pendant un travail prolongé au seuil anaérobie. Les intervalles entre les accélérations étaient choisis de manière à ne pas permettre à la concentration de lactate de dépasser le seuil anaérobie. Les contrôles des indices d'augmentation du phosphate

5 inorganique pendant les accélérations démontrent que cette méthode permet d'intensifier en même temps les mécanismes de phosphorylations et l'activité de shuttle (navette en anglais ndt) de la phosphocréatine. Une vérification expérimentale de l'efficacité de cette méthode, basée sur les résultats obtenus avec l'utilisation des charges croissantes et avec l'emploi d'un courant de plus en plus fort dans le bassin ergométrique, dans lequel a été déterminé la valeur de la concentration de lactate à chaque valeur de courant, a révélé une augmentation de la vitesse de nage au seuil anaérobie, et une adaptation de toutes les zones d'intensité (figure 1). En outre les changements dans le groupe expérimental étaient plus importants par rapport à ceux du groupe contrôle qui suivait un entraînement au seuil anaérobie, à une vitesse choisie individuellement et sans accélérations. Il a été démontré enfin, que, alors que l'effet d'économisation, avec un entraînement traditionnel, apparaissait après 4 ou 5 semaines, avec les entraînements conduits pendant notre étude, on pouvait percevoir ce phénomène dès le quatorzième jour et celui-ci restait invariant pendant les deux semaines suivantes. L'efficacité de cet entraînement a été également prouvée en aviron et dans la préparation physique des coureurs de demi-fond. [La] mmol.l -1 12,0 Valeurs initiales C E 8,0 4,0 Seuil Anaérobie 0 1 Vitesse m.s -1 Figure 1 : Dynamique de la concentration de lactate chez le nageur pour le groupe expérimental (E) et pour le groupe contrôle (C) lors d'une augmentation graduelle de la charge. Le système cardiocirculatoire Il est souvent souligné que l'entraînement de l'endurance a des effets sur le système circulatoire qui se manifestent à travers la bradycardie, l'hypotonie et l'hypertrophie du myocarde. Un autre indice caractéristique est représenté par l'augmentation du volume cardiaque, elle-même associée à une dilatation des cavités cardiaques avec augmentation du volume résiduel. Il se produit aussi une hypertrophie fonctionnelle du myocarde. Toutes ces caractéristiques ont bien sur tendance à augmenter le volume systolique et à compléter le vidage de la cavité cardiaque avec l'utilisation du volume hématique résiduel. Le débit systolique et la fréquence cardiaque déterminent 1a valeur de l'indice total hémodynamique, le débit cardiaque, lequel influence notamment l'efficacité de l'activité musculaire. Mais dans le développement d'une spécialisation fonctionnelle de l'organisme au travail de résistance, 1e rôle des facteurs hémodynamiques sont bien aussi importants que l'hyperfonctionnalité du coeur. La redistribution du flux sanguin et l'augmentation de son intensité dans 1es muscles engagés dans l'effort assument aussi bien le renflouement de la dette d'oxygène que l'évacuation des métabolites anaérobies. Le développement de la microcirculation, due à l'expansion du réseau capillaire dans les muscles qui développent le travail principal, augmente 1a superficie de contact entre le sang et le tissu musculaire, en réduisant en même temps l'endurance vasculaire périphérique. Ainsi, alors que la densité des capillaires musculaires de la cuisse chez un sujet non entraîné est en moyenne de 325 capillaires par mm 2, chez le sprinteur elle peut atteindre 500 capillaires par mm 2. Les fibres lentes sont des fibres à forte densité. Les réactions vasculaires sont tellement renforcées que, chez les athlètes de haut niveau, elles ont lieu non seulement avec des charges spécifiques mais aussi lors de travaux différents. Ces réactions vasculaires différenciées, qui assurent la redistribution efficace du flux hématique se développent bien sûr lors de la période agonistique, en conséquence d'une charge spécifique volumineuse pendant la période préparatoire. L'étude de l'hémodynamique chez les athlètes a montré que les réactions vasculaires qui favorisent l'hyperémie à l'effort s'améliorent avec un léger retard en raison de l'augmentation de la consommation maximale d'oxygène. Ainsi, alors que dans le cycle annuel la variation moyenne de la VO 2max chez les athlètes de haut niveau (patineurs) est d'environ 5 à 10%, les

6 réactions du circuit périphérique régional varient dans des proportions nettement supérieures (de 50 à 250%). De plus, les réactions vasculaires typiques des différentes disciplines se produisent seulement si on utilise des exercices spécifiques et non pas lors de l'utilisation de charge de développement général. En outre, les réactions vasculaires favorables au maintien de l'hyperémie à l'effort adviennent en premier lieu et se manifestent de façon beaucoup plus importantes pour des intensités relativement faibles. Par exemple, on voit dans la figure ci-dessus (figure 2) que sur un test de 25 km sur route en vélo, l'amélioration de la performance (1), est accompagnée d'une diminution de la valeur de la VO 2max et des variations de sa corrélation avec les résultats de compétition (2),et inversement, est accompagné d'une augmentation de la valeur du pic circulatoire dans les membres inférieurs et de sa corrélation avec la prestation (3). Enfin, dans la période de compétition, on observe une réduction du débit systolique et de l'activité cardiaque, ce qui est l'indice d'une évolution de l'activité cardiocirculatoire. Les conditions pour un ravitaillement économique en énergie, pour la diminution du volume des réactions glycolytiques, et par conséquent pour une moindre dépendance des capacités fonctionnelles au niveau de la VO 2max sont donc établies. Ceci est probablement la cause de la baisse de la VO 2max pendant la période de compétition, phénomène largement observé au cours d'études variées. Ceci démontre combien il est erroné de diviser l'endurance en endurance spécifique et générale. Lors d'un travail d'endurance, les transformations adaptatives morphologico-fonctionnelles de tous les secteurs vitaux de l'organisme sont toujours concrètes spécifiques, interdépendantes et proportionnelles au niveau de l'athlète. De telles adaptations ne sont pas le résultat d'un «transfert» du conditionnement obtenu avec des activités musculaires différentes, mais proviennent uniquement de modes d'entraînements spécifiques, 1,0 0,8 0,6 3 39,0 38,0 37,0 0,4 0, ,0 35,0 34, km Figure 2 : Modification de la performance au cours du cycle annuel sur 25 kms de cyclisme sur route (1) et variation de sa corrélation avec la VO 2max (2) et avec la vitesse maximale du flux hématique dans les extrémités inférieures (3) (Mellenberg, 1981) L'adaptation de l'organisme de l'athlète à des activités musculaires intenses. Une activité musculaire intense, qui rend indispensable le développement de l'endurance, constitue le facteur d'adaptation qui détermine la spécialisation morphologico-fonctionnelle de l'athlète. On entend par spécialisation morphologico-fonctionnelle, l'acquisition par l'organisme de caractéristiques d'adaptation stables, qui dépendent de la spécificité du sport pratiqué et de ses conditions. Les caractéristiques quantitatives et qualitatives de telles acquisitions représentent l'expression externe et évidente du processus d'adaptation qui se trouve à la base de l'amélioration de la condition physique de l'athlète. En outre, elles reflètent le caractère spécifique d'une telle amélioration dépendante du type d'activité sportive et des particularités de son évolution et de son développement dans le temps. Les transformations adaptatives ont lieu au niveau de tous les systèmes vitaux de l'organisme sans aucune exception. Pourtant, on rencontre parfois sans effort des accélérations dans les rythmes d'amélioration fonctionnelle de systèmes principalement intéressés dans la réalisation de la performance sportive. Grâce à ce phénomène, nous pouvons étudier favorablement les lois générales et spécifiques qui régulent le processus d'adaptation durant l'activité physique (Verkoshansky 1973). Dans les sports cycliques, le processus d'adaptation se développe dans quatre directions principales intimement liées entre elles : Développement de l'endurance musculaire locale (perfectionnement des qualités contractiles, oxydatives et élastiques des muscles). Perfectionnement fonctionnel de tous les systèmes physiologiques de l'organisme qui garantissent l'activité musculaire et son maintien relatif. Augmentation du potentiel énergétique spécifique de l'athlète (c'est à dire de la puissance et de la capacité de ses mécanismes énergétiques).

7 Amélioration de la capacité de l'athlète à réaliser son potentiel moteur dans les conditions de compétitions. L'étude des conditions qui régulent le développement des processus d'adaptation pendant l'activité sportive se concentre principalement sur les facteurs suivants : 1. A tout moment, l'organisme dispose d'un potentiel de réserves déterminé, ou d'une capacité de répondre à des stimuli externes à travers une restructuration des processus d'adaptation, atteignant ainsi un niveau supérieur des capacités motrices. Le retentissement de cette réserve d'adaptation est pourtant assez limité et, en général, il est déterminé par le niveau d'adaptation absolue de l'organisme. De ce fait, l'intensité, le volume et la durée des stimulations de l'entraînement, indispensable pour atteindre le degré réel d'adaptation, ont eux-mêmes une grandeur correspondante. En effet, si ces éléments sont inférieurs aux valeurs minimales, la réserve instantanée d'adaptation ne se fera pas ; dans le cas contraire, il y aura une augmentation excessive de cette réserve. De toute façon dans les deux cas les effets sur l'entraînement seront extrêmement limités. La structure rationnelle de l'entraînement doit donc assurer la réalisation complète de la réserve instantanée de la part de l'organisme, par l'intermédiaire de charges quantitativement adaptées, objectivement nécessaires, avec un volume et un cadre organisationnel correct (Verkoshansky, 1986). Avec les charges d'entraînement utilisé actuellement par les athlètes, la période optimale pour l'exploitation de la réserve instantanée d'adaptation est d'environ 20 à 24 semaines (5-6 mois). 2. Un rôle essentiel dans le développement de l'endurance est tenu par la restructuration des systèmes de régulation hormonales de l'activité musculaire, c'est à dire les systèmes sympathico-adrénalinique et hypophysoadréno-cortical. Les fonctions principales de ces deux systèmes sont la mobilisation et la redistribution sélective des réserves énergétiques aux tissus et aux muscles sujets à la charge d'entraînement, mais aussi la régulation des processus plastiques et la création de bases structurelles pour une adaptation à long terme de l'organisme à une activité musculaire intense. Ces systèmes déterminent les effets des réserves instantanées d'adaptation de l'organisme et, par conséquent, la durée optimale des stimulations d'entraînements intensifs (de développement) et l'importance relative des différentes transformations fonctionnelles. Si l'on construit la planification des charges d'entraînement à partir de ces considérations, on a la garantie d'obtenir toutes les conditions favorables au développement des processus d'adaptation de l'organisme (Viru 1981). 3. Les systèmes vitaux de l'organisme sont caractérisés par des inerties adaptatives diverses : il existe des délais différents entre l'observation des effets de l'adaptation de l'organisme et l'adaptation elle-même. Par exemple, les systèmes végétatifs (respiratoires et cardiocirculatoires) réagissent aux changements adaptatifs dans les conditions d'un entraînement basé sur des exercices cycliques qui demandent l'acquisition et le développement de l'endurance qui ne provient pas de l'appareil musculaire. 4. Plus concrètement, les diverses inerties adaptatives se manifestent à travers l'hétérochronie du processus de spécialisations morphologico-fonctionnelles des systèmes vitaux de l'organisme, c'est à dire à travers une durée différente d'activation et d'amélioration des restructurations adaptatives. 5. Contrôler le développement du processus adaptatif signifie créer les conditions nécessaires au fonctionnement de ses mécanismes. Pratiquement, un tel contrôle doit nécessairement prévoir des charges d'entraînement garantissant : La pleine réalisation de la réserve actuelle d'adaptation de la part de l'organisme, sans qu'il ne subisse une surcharge de ses fonctions. L'activation équilibrée des processus énergétiques (qui favorisent les fonctions motrices) et plastiques (responsables des restructurations de types morphologiques) à l'intérieur de l'organisme. Une succession déterminée de l'emploi des exercices et des charges dans des directions d'entraînement précises, de manière à perfectionner tel ou tel système vital de l'organisme en tenant compte de l'hétérochronie de ses réactions d'adaptation. LES PRESUPPOSES SCIENTIFIQUES A LA BASE DE L'ELABORATION D'UNE CONCEPTION DES SYSTEMES D'ENTRAINEMENT DANS LES ACTIVITES CYCLIQUES Les limites de la méthode du travail sur la distance L'examen des données illustrées ci-dessus témoigne, du point de vue pratique, du non fondement et de l'inadéquation des théories sur l'entraînement végétatif, selon lesquelles la réduction du niveau de lactate et le meilleur rendement, pour des charges submaximales, des athlètes qui s'entraînent en résistance seraient basés sur l'augmentation de l'apport d'oxygène aux muscles impliqués dans la charge.

8 Les dernières découvertes dans le domaine de la physiologie et de la biochimie ont révolutionné ces théories, démontrant comment le mécanisme de l'endurance est ancré profondément à l'intérieur des cellules musculaires. Il en résulte que l'entraînement occasionne en premier lieu toutes les modifications primaires, spécifiques, au niveau de la cellule dans les muscles squelettiques, les modifications secondaires, d'adaptations, au niveau du sang, des systèmes cardiocirculatoires et autres ne venant qu'en second lieu. L'effet d'un travail à une vitesse donnée qui requiert de l'endurance est garanti non seulement par l'apport d'oxygène aux muscles impliqués, mais aussi et surtout par la capacité des muscles à utiliser efficacement l'oxygène qui leur arrive et de l'employer dans les processus métaboliques qui libèrent l'énergie nécessaire au travail. L'effet de l'augmentation d'un travail d'endurance est donc le résultat du développement de la capacité des cellules musculaires, et de leurs mitochondries, à extraire un meilleur pourcentage d'oxygène du sang artériel. Ainsi, les mitochondries des muscles squelettiques, et plus précisément leurs membranes internes, représentent «l'ultime instance» dans la cascade du métabolisme oxydatif (autrement appelée cascade de l'02), qui détermine la capacité de l'organisme à utiliser l'oxygène pendant une activité musculaire intense (Figure 3). Une endurance hautement spécifique peut être atteinte seulement si la capacité d'utilisation de l'oxygène est bien développée et équilibrée dans tous les niveaux de la cascade de l'o2, de façon à ne pas limiter le fonctionnement de l'ensemble du système. Volume de ventilation pulmonaire Prise en charge de l'o2 Facteurs hématologiques Facteurs hémodynamiques Transport de l'o2 Concentration en hémoglobine Quantité de sang en circulation Viscosité sang du Portée Systolique Distribution flux hématique du Utilisation de l'o2 Densité des mitochondries dans les cellules musculaires Activité enzymatique mitochondriale Concentration des substrats énergétiques Contenu myoglobine de Facteurs internes à la cellule Figure 3 : schéma de la cascade de l'oxygène Il est important de rappeler que selon la «portée» de la cascade, l'inertie adaptative des différents niveaux augmente. En d'autres termes, on a une augmentation tant au niveau de l'intensité qu'au niveau de la durée et de la spécificité des stimulations entraînées, indispensables pour garantir les transformations adaptatives nécessaires des différents niveaux physiologiques. Dans le même temps, la spécificité des transformations adaptatives augmente aussi, et cela indique l'importance du choix d'interactions (stimulations) d'entraînement adaptées. En ce sens, il faut prêter une attention toute particulière au dernier niveau de la cascade de l'o2 qui est lié à l'amélioration de la respiration tissulaire. A ce propos, il est clair que la réduction des facteurs déterminants de l'endurance aux systèmes végétatifs, la mauvaise évaluation du rôle de la spécialisation morphologicofonctionnelle du système musculaire, et le point de vue selon lequel l'hypoxie musculaire est la principale condition limitant le rendement sont autant d'erreurs fondamentales. En effet, si on admet ces considérations, il en résulte que si le niveau d'entraînement végétatif se développe grâce à l'emploi de divers types d'activités musculaires prolongées, le rôle fondamental dans le renforcement de l'endurance revient à la méthode sur la distance.

9 Ceci renferme d'énormes potentialités (carrément illimitées), pour augmenter les stimulations d'entraînement des systèmes végétatifs et hormonaux de l'organisme. Pourtant, et plus particulièrement à un haut niveau de maîtrise sportive, de telles méthodes sont peu efficaces pour le développement des qualités fonctionnelles des muscles squelettiques (endurance musculaire locale). Dans un entraînement sur la distance, les muscles s'adaptent très rapidement à la charge, c'est pourquoi les facteurs de développement diminuent. Il en résulte une dyscrasie (perturbation) entre les qualités de l'appareil musculaire et les systèmes végétatifs qui ralentit les progrès dans les résultats. Une augmentation mécanique du volume de travail sur la distance, sur lequel reposent les espoirs de succès des entraîneurs peu experts, n'élimine pas du tout cette carence et ne constitue qu'un gaspillage d'énergie de la part de l'athlète. C'est pourquoi, pour faire en sorte que les qualités fonctionnelles des muscles soient à la hauteur de ce qu'on leur demande et qu'ils soient au même niveau de développement des systèmes végétatifs, il est indispensable que l'entraînement crée des conditions favorables à la production de stimulations pour les muscles, qui soient supérieures aux stimulations fournies par la méthode sur la distance. Cette fonction est développée par le biais de la préparation spéciale conditionnelle (Psc). En outre la surestimation de la méthode sur la distance cache un risque qui peut se transformer en une réelle menace pour l'obtention de résultats sportifs. Dans le cas, par exemple, où l'entraînement est intensifié trop tôt, ou bien lorsque la vitesse des méthodes sur la distance est augmentée de façon incontrôlée, on a une activation prématurée du métabolisme glycolytique, une sollicitation prématurée (tant qu'elle n'a pas été préparée) et excessive des principales fonctions de l'organisme, et l'activation de mécanismes énergétiques peu efficaces. Plus on introduit ce type d'entraînement tôt, plus son volume augmente, et plus la probabilité de limiter les progrès dans la prestation sportive augmente. Pourtant, notre objectif n'est pas de diminuer, par cette démonstration le rôle du travail sur la distance, nous voulons seulement souligner qu'il ne faut pas se limiter à ce type de travail. Il est indispensable au contraire d'introduire d'autres moyens en vue de garantir le développement de l'endurance à la distance. La vitesse des locomotions cycliques Il est logique de supposer que la vitesse doit être améliorée à travers un travail de vitesse et, dans la pratique, c'est souvent ce qui arrive. Pourtant, comme nous l'avons déjà expliqué précédemment, une charge spécifique de vitesse destinée à une augmentation de la vitesse sur un exercice (de compétition) doit être extrêmement intense et spécifique. Il en résulte le problème d'établir dans quelle période de l'année ce type de travail doit être placé, et quel devra être son rôle dans le système général d'entraînement. L'emploi d'un régime d'entraînement orienté sur la vitesse (de compétition) implique une intensification de l'ensemble du processus d'entraînement. Ceci est possible seulement lors de phases déterminées, et seulement si une préparation fonctionnelle préliminaire de l'organisme et de l'appareil neuromusculaire a eu lieu. Il est connu que le manque de préparation à un exercice intense et rapide est la cause de réactions asthéniques (de faiblesse) qui protègent l'organisme des variations brusques de l'équilibre acido-basique qui pourraient l'endommager. Les charges qui requièrent un contenu élevé d'énergie anaérobie, chez les athlètes mal entraînés à ce type de travail, comportent un excès de charge pour le système cardiaque et un épaississement de la paroi des artères qui gène le développement de la circulation périphérique et rend plus difficile l'activité cardiaque, facteurs qui peuvent à leur tour entraîner une dystrophie (dégénérescence progressive) du myocarde. Tout ceci ne limite pas seulement les possibilités d'améliorer les capacités de vitesse (de compétition), mais comporte aussi des conséquences très négative. Un travail intense de vitesse pendant la phase préparatoire, bien qu'améliorant momentanément les performances, ne créé pas les conditions nécessaires à une amélioration ultérieure de la vitesse. Il en résulte une situation contradictoire: d'un coté le développement de la vitesse requiert un travail spécifique et très intense, d'un autre coté, une augmentation prématurée de la vitesse influence négativement le développement de l'état d'entraînement, annule le caractère systématique de l'entraînement et créé des conditions défavorables à l'adaptation du système cardiocirculatoire lors d'une activité musculaire intense. Dans le même temps, un travail de longue durée et d'intensité modérée entraîne une meilleure économie de l'activité cardiocirculatoire, respiratoire et des autres systèmes de l'organisme. C'est pourquoi, on réduit le niveau de sollicitation de la fonction cardiaque, on diminue nettement la probabilité d'une dystrophie du myocarde et l'on obtient les conditions favorables à un développement des réactions périphériques et d'une hémodynamique adéquate. L'efficacité d'une planification prévoyant un développement préalable du volume cardiaque, et ensuite seulement une augmentation de l'intensité des fonctions contractiles du cœur est donc évidente, ce dernier objectif étant atteint grâce à une augmentation continue de l'intensité des charges d'entraînement. Toutefois, un travail à haute intensité ne doit pas être effectué avant d'avoir consolidé de

10 façon stable les diverses réactions périphériques, c'est à dire pas avant l'étape de charge spéciale élevée (préparation immédiate à la compétition). Ces affirmations démontrent que la vitesse des exercices cycliques est le résultat de l'apprentissage d'une technique rationnelle, d'une préparation conditionnelle spécialisée, et non pas d'un entraînement spécifique de vitesse. Il est sans doute superflu de répéter combien ces facteurs sont liés entre eux. L'approche méthodologique et la corrélation de tous ces facteurs requièrent une grande maîtrise de la part de l'entraîneur. Dans ce cas, le plus important A B Psc Psc Psc Figure 4 : Les deux variantes possibles de l'organisation du travail de la vitesse et de la préparation spécifique conditionnelle (Psc). La figure4a montre l'augmentation progressive de la vitesse et les zones de travail de la Psc. La courbe 4B montre la deuxième variante de cette double organisation. est de réussir à organiser le processus d'entraînement de manière à ce que le travail pour l'augmentation de la vitesse ne soit pas limité par les capacités techniques et fonctionnelles de l'athlète et qu'il n'interfère pas avec le perfectionnement de la technique et les apports des exercices de la Psc (Préparation Spéciale Conditionnelle). En considérant le cas idéal où la technique de l'athlète ne présente aucun problème, la solution à une situation aussi complexe pourrait être recherchée selon deux axes dans l'organisation de l'entraînement. La première variante consiste en une alternance entre des étapes relativement courtes avec une prédominance du travail au niveau de la Psc et une augmentation de la vitesse dans l'exercice de course (Figure 4A). C'est une méthode amplement utilisée dans la pratique qui permet une augmentation de la vitesse sur la distance sur la base d'une augmentation progressive du niveau de Psc de l'athlète. Son principal avantage est que la probabilité est très forte d'avoir un athlète au top de sa forme le jour J. Pourtant, le passage systématique d'un type de travail à un autre empêche l'approfondissement des apports de tous les exercices. En effet la démonstration de modifications substantielles et, à plus long terme, au niveau de la Psc, n'est pas aisée. L'augmentation de la vitesse ne peut être que d'une faible importance parce que le pourcentage de charges intensives dans le système général d'entraînement est trop élevé. Sur ce point, la seconde variante laisse espérer de meilleurs résultats à long terme (Figure 4B). Celle-ci se base sur le principe de l'augmentation progressive de la vitesse sur la distance avec un travail préalable de la Psc beaucoup plus important qui permet à l'athlète d'avoir les capacités fonctionnelles lui permettant de travailler à vitesse maximale (de compétition). On a donc, durant la phase préparatoire (avec les méthodes de la Psc), une amélioration non seulement de la vitesse d'exécution de l'exercice de compétition, mais aussi et surtout une augmentation de la capacité de l'athlète à travailler à vitesse élevée. Ceci créé les bases coordinatrices et énergétiques pour l'obtention planifiée de nouveaux niveaux de vitesse dans l'exercice de course. Donc, alors que le travail de la Psc a pour objectif une intensification du régime de travail de l'organisme en général ou de ses seuls systèmes fonctionnels correspondant aux besoins spécifiques de l'activité de compétition, l'augmentation successive de la vitesse dans l'exercice de course doit garantir la formation d'une structure fonctionnelle spécialisée. Celle-ci permet une activation des capacités motrices de l'organisme vers un régime de travail rapide, avec l'utilisation efficace et économique du potentiel énergétique. Cette alternative, toutefois, requiert une degré élevé de maîtrise et une grande expérience de l'entraîneur. Il faut en effet les qualités nécessaire pour planifier le retour de la forme optimale de l'athlète au moment opportun. Enfin, il faut préciser que, malgré l'augmentation continue de la vitesse d'exécution de l'exercice de compétition (cf. figure 4B), la dynamique d'une telle augmentation se fait de façon "ondulée" (cyclique). Du point de vue pratique, ceci implique l'usage périodique de niveaux majeurs de vitesse dans le régime de travail qui est une condition indispensable à l'intensification planifiée du travail de vitesse. Il faut préciser, toutefois, que l'augmentation de la vitesse doit être soigneusement dosée pour éviter de produire des sollicitations excessives et prolongées de l'organisme. Dans ce but, il est bon d'utiliser trois niveaux de vitesse sur la distance : Premier niveau : La vitesse limite Ou de compétition. On emploie ce niveau de vitesse au moment des compétitions principales. Il représente le principal objectif de l'entraînement. Psc Psc V V

11 Deuxième niveau : La vitesse maximale C'est un niveau que l'athlète est censé pouvoir atteindre en période préparatoire et quand sa condition physique est assez bonne. Cela ne doit pourtant pas provoquer de trop for-tes sollicitations des fonctions de l'organisme ou altérer le mouvement. Troisième niveau -. La vitesse optimale ou sub-maximale. C'est le niveau le plus utilisé lors des travaux de rythme. L'organisation de l'entraînement doit prévoir une augmentation planifiée de la vitesse optimale de façon à se rapprocher (en utilisant périodiquement la vitesse maximale, mais sans dépasser un certain pourcentage dans le volume général de la charge d'entraînement) de la vitesse limite. Le non-respect de cette succession méthodologique provoque une altération de la séquence rationnelle des stimuli de l'entraînement, et une interruption du processus d'augmentation du rendement spécial de l'organisme de l'athlète, avec toutes les conséquences qui en dérivent. Amplitude et fréquence des mouvements sur la distance Un rôle particulièrement important pour la vitesse de déplacement dans les activités cycliques, est tenu par le rapport entre le rythme des mouvements et l'intensité de la force employée, c'est à dire par le rapport entre amplitude et fréquence du mouvement. La pratique nous fournit de nombreux exemples d'utilisation de rapports divers entre amplitude et rythme du mouvement. On retiendra que les athlètes bien entraînés réussissent à trouver spontanément le rapport optimal qui requiert une consommation minimale d'oxygène. Pourtant, des études ont montré qu'une foulée plus longue, une nage plus ample, ou un rapport important en cyclisme, avec une fréquence de mouvement optimale, sont plus efficace d'un point de vue énergétique. Donc, en partant de ce principe, il faut examiner avec prudence le problème relatif au rapport entre fréquence et amplitude, et les explications de chacun des cas rencontrés. Dans la recherche de l'augmentation de la vitesse dans les activités cycliques, il ne faut pas se fier au choix spontané du rapport fréquence-amplitude optimal. Une vitesse de déplacement élevée sur la distance requiert pour l'athlète des aptitudes aérobies mais aussi un niveau élevé de force musculaire. Un coureur qui veut obtenir de bons résultats devra avoir une force explosive notable pour courir avec une bonne élasticité et avec une bonne longueur de foulée. Par exemple, un raisonnement élémentaire nous permet de dire que pour parcourir 800 mètres en 1'45" il faudrait courir le 100 mètres en 10"5-10"6, disposer d'un potentiel de force permettant de sauter 9 mètres en triple saut (départ pieds joints) et 33 à 34 mètres en dix bonds (départ toujours pieds joints). En outre, le coureur doit posséder un niveau d'endurance assez élevé pour pouvoir tenir le 800 mètres en gardant la même amplitude même à la fin du parcours dans des conditions de fatigue. Le principe selon lequel il faut économiser de l'énergie pendant l'impulsion et utiliser l'énergie économisée pour augmenter la fréquence du mouvement est fondamentalement faux. Pour-tant, il ne faut pas basculer dans l'extrême en parlant de l'efficacité de foulées plus amples. En effet, pour parler d'une foulée plus ou moins ample, il faut prendre en considération la maîtrise de l'athlète et les phases du cycle annuel. A ce propos, on observa une tendance selon laquelle l'augmentation de la vitesse dans les activités cycliques, due à une augmentation progressive de l'intensité de travail et à un niveau de maîtrise technique plus élevé, se manifestait par un allongement de la foulée, et ensuite par l'augmentation du rythme des mouvements. Cette tendance est typique également du processus individuel à long terme d'acquisition de la maîtrise technique. Vu l'efficacité limitée d'une augmentation du rythme du mouvement du point de vue énergétique, le facteur principal, la première ressource, pour l'augmentation de la vitesse de déplacement doit être recherchée dans l'augmentation de l'amplitude du geste, obtenue grâce à un travail spécifique de la force. Seulement après ce type de préparation, on peut commencer à rechercher des méthodes destinée à augmenter le rythme (fréquence) du mouvement. L'endurance musculaire locale Le développement de l'endurance dû à l'entraînement est accompagné d'une hypertrophie fonctionnelle du muscle, qui a été largement étudiée et qui est liée à l'amélioration des qualités de force, de force-vitesse, des capacités oxydatives, des capacités élastiques et d'autres qualités. Cette hypertrophie a un caractère exclusivement local, et elle est donc observable uniquement au niveau des muscles impliqués dans le travail. Le caractère sélectif de l'adaptation à un travail d'endurance des muscles majoritairement impliqués dans l'exercice de compétition a été défini sous le nom d'endurance musculaire locale (Eml). Pourtant ce concept n'a pas été bien interprété par les spécialistes. Pour bien classer la Eml comme facteur fondamental de l'endurance sur la distance, il faut la considérer comme un facteur limitant du rendement de l'organisme, mais aussi comme un phénomène inévitable accompagnant l'activité d'endurance. Une des conditions les plus importantes pour le développement de la Eml est l'intensification de l'activité des mitochondries et des enzymes mitochondriales par unité de masse musculaire. En effet, cela entraîne une augmentation des capacités de resynthèse oxydatives de l'atp, une utilisation accrue du pyruvate (et donc une

12 diminution de sa transformation en lactates), et donc une présence moins importante de lactate dans les muscles et le sang. Un rôle particulièrement important est tenu par l'amélioration des capacités contractiles des muscles. Avec l'augmentation de l'intensité de la force employée lors de l'exercice, on a une augmentation de l'amplitude du geste, le cycle de mouvement étant caractérisé par la création d'une structure rationnelle de phases, entraînant une optimisation du rapport fréquence/amplitude. En outre, on aura aussi une amélioration des capacités oxydatives du muscle, amélioration qui se manifeste par une meilleure faculté de restitution de l'énergie mécanique. Il est important de noter qu'à des vitesses de déplacement très économiques, l'énergie mécanique globale est absorbée pour 60% alors que 40% sont utilisés dans le cycle de mouvements. Un pourcentage qui exige, naturellement, une récupération dans le cycle suivant au niveau des sources métaboliques. La capacité des muscles à accumuler l'énergie est directement liée au résultat sportif. Par exemple, dans les courses de demi-fond, r=0,785, et lors de vitesses économiques, r=0,870. Toutefois, il est important de s'intéresser particulièrement aux muscles qui développent la majeure partie de la charge, en utilisant pour leur préparation, des stimuli d'entraînement plus importants que ceux utilisés pour les méthodes d'endurance sur la distance. Pour cela, il ne faut absolument pas créer un état de fatigue musculaire locale, mais il faut aussi s'appliquer à en éliminer les causes. Pour cela, le développement de la Eml à travers des exercices de force adéquats et au niveau des groupes musculaires correspondant, avec des moyens de travail de la force spécifiques peut être une solution. Le rôle de la Eml dans les sports où il est indispensable de maintenir un niveau de rendement spécifique pendant longtemps, est donc évident. C'est pourquoi il ne faut pas parler de la fatigue musculaire comme facteur limitant de l'endurance (définie comme étant fonction de l'entraînement végétatif), mais il faut plutôt parler d'endurance musculaire locale comme facteur dont dépend principalement l'endurance spécifique, si on part du principe que les exercices de compétition ne sont pas réalisés directement par les systèmes végétatifs, mais par les muscles qui ont des qualités spécialement destinées à cela. Les méthodes pour le développement de la Eml n'ont pas encore fait l'objet d'études expérimentales poussées, mais on peut déjà affirmer qu'il existe quelques approches assez efficaces qui tentent de résoudre ce problème en partant de certains principes. Nous nous proposons d'étudier ces points de vue : Les muscles sont caractérisés par une inertie adaptative plus importante que celle des systèmes végétatifs. C'est pourquoi avec un entraînement basé exclusivement sur la charge sur la distance, on observe d'abord une amélioration des systèmes végétatifs avant d'agir sur l'endurance locale musculaire. Pour pouvoir augmenter la Eml, c'est à dire développer les capacités conditionnelles nécessaires, il faut avoir des volumes de charges sur la distance assez importants, avec un travail peu efficace. Pourtant, cette méthode va plutôt dans le sens d'un épuisement de la réserve instantanée d'adaptation que vers une amélioration de l'endurance musculaire locale. Pour éliminer la contraste entre les potentialités fonctionnelles des systèmes végétatifs et des muscles, il est plus efficace d'intensifier le régime de travail des muscles majoritairement impliqués dans le travail pendant l'exercice de compétition, plutôt que de se fier exclusivement au volume de l'entraînement sur la distance. Pour ce faire, le plus simple est d'utiliser les exercices spéciaux de force. Nous ne nous occuperons pas, ici, des moyens et méthodes utilisées par les culturistes ou les haltérophiles, mais plutôt d'un entraînement spécifique de la force, c'est à dire des moyens et des méthodes, divers par principe, qui prennent en considération la spécificité du travail musculaire et les sources de production d'énergie lors d'exercices d'endurance. Les premiers résultats des recherches conduites à ce propos ont permis de vérifier l'efficacité de chacune de ces méthodes qui favorisent, au moins en partie, l'activation de la fonction de transport d'énergie par la phosphocréatine pendant la contraction musculaire. Méthode de la répétition Dans cette méthode, un exercice est répété avec des surcharges diverses, selon trois régimes de travail : a) Avec une surcharge pré-établie par rapport au maximum. b) Avec des surcharges croissantes c) "Au maximum", c'est à dire jusqu'à l'interruption de l'exercices Dans le premier cas, les charges de poids égal à 10RM (Répétitions maximales, c'est à dire que le maximum que l'on puisse faire à cette charge est 10 répétitions). Dans le second cas, on oppose des charges de 10, 5 puis 3 RM (ou 80, 90, et 95% du maximum). Dans le troisième cas, on utilise une charge intermédiaire (40% du maximum) que l'on déplace jusqu'à interruption pendant 4 séries avec des repos de 10, 15 et 20 minutes entre chaque série, ou bien en décomposant 2 séries avec 5 minutes de repos en 6 séries avec 1 minute de repos (2 fois 6 séries). Ce type d'entraînement favorise l'amélioration de la force maximale que l'on peut développer et l'explosivité du muscle. L'augmentation des capillaires sanguins à l'intérieur des muscles, l'augmentation du taux de myoglobine, permet le développement de la puissance anaérobie alactique maximale et active le processus de récupération musculaire après un travail musculaire bref et intense.

13 Méthode par intervalles Cette méthode prévoit deux régimes de travail qui favorisent l'amélioration de la puissance aérobie et anaérobie alactique à 10 secondes de travail à une intensité maximale (de compétition), à une fréquence de 1 mouvement par seconde (la charge, choisie individuellement, est égale à environ 40% de la charge maximale). On utilise trois types de récupération, d'abord de 60 secondes, puis 30 et enfin 10. Chaque série contient 5 à 6 répétitions (exemple [8s de travail, 60s de repos]x6 = une série) et on augmente progressivement jusqu'à 8 à 12 répétitions. Dans une séance, on peut proposer 2-3 séries avec 8 à 12 minutes entre les séries. Le stimulus d'entraînement évolue avec l'augmentation de la charge et le maintien du même rythme d'exécution, ou bien en augmentant le rythme et en gardant la même charge. Ce type de régime de travail favorise le développement de la puissance et de la capacité des sources d'énergie anaérobie alactiques pendant une activité intense. En outre, selon les temps de repos, il favorise l'augmentation de la puissance et de la capacité de rendement du système aérobie, augmentant également son rôle dans les processus de récupération pendant et après l'exercice intensif Le mécanisme anaérobie glycolytique de production d'énergie n'est que très peu utilisé secondes de travail à une intensité modérée, le premier temps de récupération est de 60s puis de 30s. La charge est choisie individuellement (fréquence= 1 mouvement par seconde). Chaque série comprend 6 à 10 répétitions. Une séance comprend 2 à 3 séries de ce travail séparées de 8 à 12 minutes. Ce type de travail sert à l'activation de la glycolyse et est destiné à réduire les discordances entre les capacités glycolytiques et oxydatives des muscles et aussi à rendre les sources de production énergétiques anaérobies et alactiques plus efficaces. Il est important de souligner que dans les sports d'endurance, la phase de récupération musculaire entre les cycles de travail est primordiale. C'est pourquoi, dans la méthode par intervalles, il est nécessaire d'introduire des périodes de relâchement musculaire avant chaque tension. LES DEVOIRS PRINCIPAUX DE L'ENTRAINEMENT DES SPORTS CYCLIQUES Il est désormais clair que le muscle est l'objet d'une attention toute particulière dans l'entraînement de l'endurance. Le régime de travail du muscle squelettique dans l'activité sportive spécifique requiert des actions de tous les systèmes physiologiques qui le garantissent et détermine le degré de spécialisation morphologico-fonctionnelle de l'organisme en général. Il inclue aussi le développement de la puissance et de la capacité des systèmes de production de l'énergie, plus efficaces et économiques. En partant de ce principe, on peut formuler l'idée centrale, et le devoir principal du développement de l'endurance : Amélioration des capacités oxydatives des muscles squelettiques, en tant que condition nécessaire pour une augmentation de la capacité aérobie de l'organisme. En résumé, l'entraînement doit avoir une direction antiglycolytique, c'est à dire qu'il doit rechercher une voie de spécialisation morphologico-fonctionnelle de l'organisme, qui réduise au maximum l'utilisation de la glycolyse anaérobie. Lors d'un travail à une intensité modérée ou sous-maximale, les substrats oxydatifs sont autant les hydrates de carbone que les graisses. Le métabolisme lipidique est avantageux, mais sa mobilisation est due à une augmentation du glucose et du lactate hématique. Pour cela, quand on veut développer l'endurance "à travers la vitesse", ou bien quand on fait suivre à un organisme non préparé un travail de vitesse à une intensité élevée, la production d'énergie est issue essentiellement des hydrates de carbones. Pourtant, le catabolisme dans des conditions anaérobies (glycolyse) entraîne toujours une formation de lactate. L'activation de la glycolyse limite la mobilisation et le développement du métabolisme lipidique, et cela rend donc plus difficile l'atteinte à long terme d'une meilleure prestation de l'organisme. Pour cela, il est donc bien plus rationnel, lors d'un travail spécifique sur la distance, d'augmenter progressivement la vitesse au seuil anaérobie de l'exercice cyclique de résistance, dans lequel la glycolyse n'est pas activée et où le métabolisme lipidique se développe. Dans le même temps, les propriétés contractiles et élastiques sont améliorées à travers la Psc (préparation spécifique conditionnelle). Cette voie réduit le rapport entre le métabolisme glucidique et lipidique, augmente la VO 2max et le pourcentage d'utilisation du métabolisme lipidique. En outre, elle diminue l'acidose métabolique dans le cas où, lors de compétitions, le travail dépasse le seuil anaérobie (par exemple lors d'échappées successive pour des raisons tactiques, ou bien lors de sprints finals)a partir de cela, nous pouvons émettre trois principes méthodologiques pratiques dans le cycle annuel des sports d'endurance. 1. Exécution du volume de charge spécifique selon la distance au niveau du seuil anaérobie pendant la période de préparation avec à la fin, une intensification progressive de celle-ci.

14 2. Augmentation spécifique des propriétés contractiles, oxydatives et élastiques des muscles à partir d'un entraînement spécifique de la force. 3. Augmentation coordonnée et alternée des fonctions de l'appareil musculaire et des systèmes végétatifs. On notera facilement que ces trois principes sont entièrement liés et qu'ils se complètent mutuellement, déterminant la ligne de conduite stratégique de l'entraînement. Celle-ci prévoit une augmentation progressive de la vitesse de l'exercice de compétition pendant la période préparatoire accompagnée de l'augmentation planifiée de la fonctionnalité des systèmes cardiocirculatoires, respiratoires et hormonaux et de l'appareil musculaire. Cette amélioration musculaire spécifique précède la charge intensive sur la distance. A ce propos, il est sous-entendu que la conception méthodologique dominante dans la pratique actuelle de l'entraînement de l'endurance à travers la vitesse, c'est à dire à travers une direction anaérobie intensive est inconsistante. Elle n'offre aucun avantage et empêche au contraire le développement des transformations adaptatives de l'organisme qui sont objectivement nécessaires. En particulier, il a déjà été démontré expérimentalement que l'utilisation de vitesses supérieures à la vitesse de compétition pendant un entraînement de course de demi-fond et de fond active un mécanisme économiquement et fonctionnellement défavorable de production de l'énergie et de fonctionnement du système respiratoire et cardiocirculatoire. LES CARACTERISTIQUES FONDAMENTALES D'UNE CONCEPTION DE L'ENTRAINEMENT DES SPORTS CYCLIQUES Cette conception est basée sur les données actuelles de la physiologie et de la biochimie, selon lesquelles l'endurance ne dépend pas de l'hypoxie fonctionnelle des muscles squelettiques, de la VO 2max et du débit cardiaque, comme on a coutume de dire, mais plutôt de la capacité des muscles à utiliser une valeur relativement élevée d'02 du sang artériel et à oxyder le lactate. En d'autres termes, la limite du développement de l'endurance ne se situe pas dans les qualités de la pompe sanguine, mais plutôt dans les possibilités d'adaptation de la musculature squelettique. Dans ce cas, les conditions principales pour le bon développement de l'adaptation de l'organisme sont : Le développement déterminé de l'endurance musculaire locale (Eml). L'augmentation progressive de la puissance fonctionnelle (intensité du travail) de l'organisme dans le régime de travail spécifique du mouvement. Pour cela, les devoirs concrets, et par conséquent l'objectif méthodologique central de cette conception de l'entraînement, vise à mettre en rapport les différentes méthodes qui permettent de réaliser ces conditions dans le cycle annuel. Plus concrètement, l'amélioration de l'endurance musculaire locale à partir d'un entraînement spécialisé de la force doit précéder un travail approfondi dirigé vers une augmentation de la vitesse sur la distance créant des bases morphologico-fonctionnelles nécessaires. Un autre principe particulièrement important est au centre de la nouvelle conception de l'entraînement dans les activités cycliques : L'augmentation progressive de la capacité spécifique de l'athlète n'est pas perçue comme une synthèse des soi-disant capacités conditionnelles comme, par exemple, la force, la force-vitesse, la rapidité et la résistance, mais comme le résultat d'une spécialisation morphologico-fonctionnelle de l'organisme de l'athlète (VERKOSHANSKY 1970, 1975). On entendra par là les transformations adaptatives stables de l'organisme qui sont imposées par le type de mouvement et par le régime de travail spécifique au sport et qui permettent un accroissement des capacités fonctionnelles de l'individu dans chacun de ces derniers. LES PRINCIPES ORGANISANT LE PROCESSUS D'ENTRAINEMENT. A la base de l'organisation de l'entraînement, on prendra en compte les principes de superposition de charge avec différents effets d'entraînement comme, par exemple la direction "antiglycolytique". Le principe de superposition. Il comprend l'application successive de stimuli d'entraînement de plus en plus intenses et spécifiques sur les traces adaptatives des charges précédemment appliquées à l'organisme. Ce qui veut dire que dans le déroulement de l'entraînement, des charges vont être remplacées par d'autres, tout en respectant cependant les bases

15 morphologico-fonctionnelles nécessaires à leur action. Les charges qui suivent prédisposent la future amélioration de la précédente adaptation de l'organisme, mais alors à un niveau fonctionnel très élevé. Il est important de noter qu'ici, on ne traite pas d'une élimitation chronologique stricte des charges, dans le sens où une charge est laissée de coté pour une autre. En fait, on traitera plutôt du fait qu'une charge se raccroche à une autre, ou bien si l'on veut qu'une charge devienne prépondérante par rapport à une autre pendant l'étape où elle est nécessaire (selon la logique de l'entraînement). Le principe de la direction antiglycolytique de l'entraînement Il comprend la finalisation de l'orientation des processus d'adaptation de l'organisme d'un athlète vers une activité rapide qui demande de l'endurance et qui permet la réduction maximale de l'utilisation de la glycolyse comme moyen de production d'énergie. Dans ce but, il est nécessaire d'avoir au départ une préparation de base de l'organisme au régime rapide de travail : les charges doivent d'abord être dirigées vers l'augmentation du volume cardiaque et vers la formation des réactions vasculaires périphériques, vers l'amélioration des propriétés contractiles du muscle et des capacités oxydatives des fibres musculaires de type I. Puis, on peut immédiatement passer au travail sur la vitesse, à l'augmentation progressive de l'intensité moyenne de travail de l'organisme sur les distances de compétition, avec des charges visant l'augmentation de la fonctionnalité du myocarde et des systèmes tampons de l'organisme et à l'amélioration des capacités oxydatives des fibres musculaires de type II. Ces deux principes déterminent la stratégie d'entraînement : passer du développement de l'endurance musculaire locale (à travers l'amélioration des capacités fonctionnelles de l'organisme à atteindre une vitesse optimale sur une distance longue) à l'atteinte d'une vitesse record sur 1a distance de compétition. LE MODELE DE GRAND CYCLE D'ENTRAINEMENT Suivons maintenant cette logique dans 1a réflexion sur le développement d'un modèle d'entraînement pendant un grand cycle ("macrocycle"). 1. Le devoir principal de l'entraînement dans le macrocycle est l'augmentation de la vitesse sur la distance de compétition (figure 5A). Concrètement, entre les deux variantes A et B, on doit choisir 1a plus rationnelle, en supposant que les autres variantes ne soient que des dérivées de celles-ci. Pour pouvoir décider laquelle choisir avec la plus grand probabilité de réussir, il faut tenir compte des circonstances suivantes. 2. On a noté qu'une intensification précoce et excessive du régime de travail de l'organisme entraîne une évolution rapide des capacités fonctionnelle (Figure 5B a.), mais leur taux d'augmentation est bref et peu A v v B Psc A : Les deux stratégies annuelles de l'amélioration de la vitesse D : Travail de la Psc en premier lieu, puis de la vitesse a b c v Psc B : Effet des choix de stratégie sur le développement de la vitesse (tôt ou plus tard) E :Schéma constructif V rec f m R A B C v t C : Succession des travaux visant à l'amélioration de la fonctionnalité (f), des restructurations morphologiques (m) et du niveau fonctionnel général (R) Etape de base Précompétitive de Compétition Figure 5 : Schéma logique des réflexions pour le développement du système d'entraînement dans un macrocycle.

16 important. Si cet entraînement forcé est suivi, dans l'espoir d'une augmentation ultérieure du niveau fonctionnel, l'organisme n'est alors soumis qu'à un excès de sollicitation et il est exposé au surentraînement. En revanche, une sollicitation progressive de l'intensité de charge (et donc de la vitesse) dans une étape plus longue entraîne une croissance plus importante et plus stable des possibilités fonctionnelles de l'organisme (Figure 5B b. et C.). 3. Lors d'une construction rationnelle de l'entraînement, l'intensification progressive de la charge doit suivre une démarche déterminée afin d'être toujours axée sur la direction principale de la charge. (Figure 5C) : Au début, la fonctionnalité (f) est intensifiée jusqu'à ses limites optimales, sans provoquer un excès de sollicitation de l'organisme dans l'état actuel. Pour ce faire, des méthodes d'entraînement excentriques doivent être appliquées pour favoriser les nécessaires transformations ou restructurations morphologiques de l'organisme (m). Celles-ci sont également nécessaires pour la stabilisation du niveau fonctionnel atteint. A ceci, on fait suivre une charge visant à perfectionner la capacité de l'athlète à réaliser ce nouveau niveau fonctionnel (R). Ici, nous voyons aussi une nouvelle étape dans l'intensification progressive du régime de travail de l'organisme dans sa globalité. Une telle organisation se répétera périodiquement dans le macrocycle, et on obtiendra ainsi une amélioration planifiée des capacités fonctionnelles de l'organisme (c'est à dire de la vitesse sur la distance). 4. Maintenant, quant à savoir quelle variante il faut choisir dans la figure 5A, il est clair que c'est la deuxième qui est la plus favorable à une augmentation de la vitesse sur la distance. 5. Pourtant, dans la deuxième variante, on ne tient pas compte des conclusions énoncées dans le troisièmement. En effet, il manque la composante de l'intensification optimale de la fonction motrice. En outre, il y a toujours le risque qu'un travail relativement long à intensité moyenne au début du macrocycle n'offre pas les possibilités d'un passage à un niveau plus élevé de vitesse à la fin de celui-là. Mais c'est ce qui fait l'intérêt du sport. 6. Pour éviter tout de même ce risque, il faudrait utiliser le schéma directeur de la figure 5B - au début du macrocycle, la charge spécifique sur la distance est placée au niveau du seuil anaérobie et la vitesse augmente avec le seuil. Toutefois, pour réaliser la rôle prédominant de l'appareil musculaire dans le développement et dans l'expression de l'endurance, et en second lieu, pour obtenir une amélioration coordonnée et équilibrée entre les systèmes végétatifs et l'appareil musculaire, il faudrait intensifier le régime de travail musculaire à travers un entraînement spécifique de la force visant au développement d'une meilleure résistance musculaire locale. Afin que la charge sur la vitesse (rythme) provoque des changements progressif dans l'organisme, celle-ci doit avoir un niveau optimal, dans le sens où elle ne doit pas risquer de réactions asthéniques de l'organisme, d'altérations de la structure rationnelle du mouvement (technique). C'est la raison pour laquelle on ne peut commencer à travailler à une vitesse de compétition que lorsque l'appareil musculaire, le système central de contrôle de mouvement, la coordination et les mécanismes énergétiques ont été suffisamment préparés à cela, au moyen de la préparation spécifique conditionnelle (Psc). 7. La conception méthodologique que nous avons proposé est réalisée le plus efficacement à partir d'une organisation similaire de l'entraînement (Figure 5D). A la figure 5E, nous proposons un schéma constructif. 8. Le modèle d'un macrocycle dans sa forme définitive est montrée dans la figure 5F.La stratégie de ce modèle réside dans la concentration des exercices spécifiques de force pour le développement de l'endurance musculaire locale dans l'étape de base (Bloc A). Pendant cette période, la charge sur la distance. est située au niveau du seuil anaérobie. Si le seuil augmente, la vitesse augmente aussi. Les possibilités maximales de vitesse (V..) augmentent légèrement par rapport au niveau de l'année précédente. Dans le macrocycle précédent, la vitesse sur la distance en compétition est développée plus particulièrement à travers l'augmentation du volume global sur la distance (P). Ensuite, dans le bloc B, on utilise les méthodes qui "modèlent" le régime spécifique de travail de l'organisme dans les conditions de compétitions (courbe de la vitesse de course, allongement de la foulée à caractère tactique, etc.... ). Dans le bloc C, enfin, les charges de compétition sont utilisées afin d'augmenter la vitesse jusqu'à la vitesse record. Le modèle est construit sur le principe de la superposition qui prévoit la substitution progressive d'une charge par une autre (selon A, B et C), qui pourtant ne signifie pas une délimitation temporelle de chacune d'elles. On a donné à cette organisation structurelle des charges le nom de structure par blocs. Les courbes A, B et C symbolisent les différentes directions des charges d'entraînement mais elles ne représentent pas du tout leurs volumes! Le modèle tient compte des différentes inerties adaptatives des divers systèmes organiques et de l'hétérochronie des améliorations morphologico-fonctionnelles qui en dérivent (Figure 6), et il prévoit l'utilisation des trois zones d'intensité de la charge d'entraînement. La durée optimale d'un macrocycle varie entre 20 et 24 semaines; on peut donc prévoir jusqu'à trois macrocycles en une année si le calendrier l'impose, deux macrocycles par an étant une organisation préférable.

17 Stratégie de l'entraînement V A : Travail au Seuil Grandeur du coeur B : Exercices Spécifiques modélisant la vitesse de course C : Exercices visant à l'amélioration de la vitesse record Réactions vasculaires périphériques Force de contraction du myocarde Propriétés oxydatives des fibres I Propriétés des fibres I Vitesse record Vitesse Maximale Vitesse Optimale Vitesse Optimale Vitesse Maximale Vitesse record Figure 6 : Modèle général de l'organisation de la charge dans un macrocycle

18 V A B C A1 B1 C1 V A B C A1 C1 B1 C2 V A B A1 C B1 C1 Figure 7 : Schéma des différentes variantes de l'organisation de l'entraînement sur le cycle annuel 130 % Dynamique de l'état fonctionnel de l'athlète Année 10s 100s % Travail sur la distance Course 2 VSa Course 1 20 % Préparation Spéciale Conditionnelle 10 0 O N D J F M A M J J A S Figure 8 : Modèle quantitatif de l'entraînement d'un coureur de demi-fond (course 1 : gradation progressive de la vitesse ; Course 2 : modélisation de la compétition ; Vsa : Vitesse au seuil anaérobie ; 10s et 100s : sauts multiples et 100m de courses balisées).

19 Les théories soutenues dans cet article sont issues d'un livre intitulé "Ein neues Trainingsystem für zyklisches Sportaten, publié par le comité fédéral pour le sport de haut niveau d'allemagne, comme vingt-neuvième volume de la série "Bibliothèque de l'entraîneur", et elles ont été l'objet d'une conférence internationale, soutenue à La Clusaz du 29 septembre au 1er octobre Ceci est une traduction d'un article original, lui-même étant une traduction du russe.

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