Nace 2003 Ancienne description Nieuwe Nace 2008 Nouvelle description

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1 les chiffres clés DU secteur graphique EN 2011 edition 2012

2 L industrie graphique regroupe toutes les entreprises ayant pour activité : le prépresse, l impression et autres techniques de reproduction et de duplication de la communication audiovisuelle ainsi que les entreprises de finition. Les codes NACEBEL répartissent l industrie graphique ( imprimeries et les services en ce qui concerne les imprimeries) selon les codes suivants (depuis le , de nouveaux codes NACEBEL sont d application) : Nace 2003 Ancienne description Nieuwe Nace 2008 Nouvelle description Imprimeries de journaux Imprimeries de journaux Autre imprimerie Autres imprimeries (labeur) Reliure Reliure et activités annexes Activités de prépresse Activités de prépresse Activités graphiques auxiliaires Activités de prépresse Febelgra, la fédération des industries graphiques, représente les entreprises qui ressortent des codes , et Les imprimeries de journaux quotidiens ne sont pas représentées par Febelgra mais par l Association Belge des Editeurs de Journaux (ABEJ). Quand le matériel statistique nous le permet, l industrie graphique est analysée à l exclusion des imprimeries de journaux. Ce dossier statistiques analyse l industrie graphique selon 7 indicateurs : 1. Nombre d entreprises p Emploi p Rapport emplois / employeurs p Chiffre d affaires p Balance commerciale p Investissements p Taux d occupation des capacités de production p. 33 Les sources de cet ouvrage de référence sont : - SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie - MediaXim - Banque nationale de Belgique (BNB) - Office national de sécurité sociale (ONSS) - Institut national d assurances sociales pour travailleurs indépendants (INASTI) 2 Les chiffres clés du secteur graphique en 2011

3 partie 1 nombre d entreprises Le nombre d entreprises est égal au nombre d employeurs, augmenté du nombre d indépendants. Les statistiques de l ONSS reprennent uniquement les employeurs et non les indépendants (cf. tableau 1). A. nombre d employeurs TABLEAU 1 : nombre d employeurs dans l industrie graphique (sans les imprimeries de journaux) en Belgique au cours de ces 5 dernières années (source : ONSS) Belgique Région de Bruxelles-Capitale Région wallonne Région flamande Evolution annuelle % -0,61-8,91-4,03-5,99-5,88 GRAPHIQUE 1 : nombre d employeurs en Belgique et par région Belgique Région de Bruxelles-Capitale Région wallonne Région flamande Les chiffres clés du secteur graphique en

4 - Fin 2011 il y avait employeurs dans le secteur graphique. La répartition exprimée en pourcentage du nombre d employeurs par région donne ce qui suit : Région de Bruxelles-Capitale : 11,87 % Région wallonne : 22,61 % Région flamande : 65,52 % - Le nombre d employeurs continue à diminuer fortement depuis l éclatement de la crise, et ce année après année. En 2011, on enregistre une baisse de 5,88 % par rapport à 2010, soit -71 employeurs. Par région, cette diminution se répartit comme suit : Région de Bruxelles-Capitale : -10 employeurs (-6,90 %) Région wallonne : -19 employeurs (-6,88 %) Région flamande : -42 employeurs (-5,34 %) - Au cours des 5 dernières années ( ), la baisse globale est de 22,65 % (-333 employeurs). Cette tendance négative est à expliquer par : Les problèmes généraux économiques-conjuncturels; Les problèmes sectoriels (surcapacité, la concurrence d autres médias (internet, ) et les nouvelles technologies (tablettes, ), la concurrence étrangère, entre autres, provenant des pays émergeants; Le nombre de faillites et certaines LCE dans le secteur; La concentration économique (arrêts, fusions et incorporations, ); Les problèmes propres au transfert des entreprises familiales et la gestion de certaines PME qui mènent parfois à la cessation d activité(s). Une distinction du nombre d employeurs est possible selon l activité principale. Les statistiques font une distinction entre impression, prépresse et prémédia, ainsi que la finition (cf. tableau 2). TABLEAU 2 : la répartition du nombre d employeurs dans l industrie graphique (sans les imprimeries de journaux) en Belgique au cours des dernières années et selon l activité principale (source : ONSS) Impression Prépresse Finition Total Les chiffres clés du secteur graphique en 2011

5 GRAPHIQUE 2 : nombre de travailleurs en fonction de l activité principale Impression Prépresse Finition Total - Selon l activité principale, en 2011, le nombre d employeurs a pu être subdivisé comme suit et exprimé en pourcentage : Imprimerie : 70,10 % Prépresse/prémédia : 24,36 % Finition : 5,54 % Il faut cependant noter que beaucoup de sociétés ont plusieurs activités et offrent même une prestation complète de services, du prépresse à la finition. - Selon l activité principale, l évolution du nombre d employeurs est la suivante : Imprimerie : -48 employeurs (-5,68 %) Prépresse/prémédia : -23 employeurs (-7,67 %) Finition : status quo B. nombre d indépendants TABLEAU 3 : nombre d indépendants belges dans l industrie graphique (NACEBEL 18.10) (source : INASTI) Activité principale Activité secondaire Actif après pension A l étranger Région de Bruxelles-Capitale Région wallonne Région flamande Total En 2011, il y avait indépendants belges (cf. tableau 3) dont sont actifs en Belgique, en activité principale, en activité complémentaire, et 408 actifs après la retraite (cf. tableau 4). Les chiffres clés du secteur graphique en

6 Tableau 4 : nombre d indépendants belges (I) et aidants (A) dans le secteur graphique (NACEBEL 18.10) (source : INASTI) Activité principale Activité secondaire Actif après pension (âge) Total (étranger + régions) I A Total I A Total I A Total I A Ss-tot. A l étranger Région de Bruxelles Capitale Région wallonne Région flamande Total C. faillites dans le secteur En 2011, 63 entreprises graphiques ont fait faillite (61 en 2010) (cf. tableaux 5 et 6). Tableau 5 : nombre de faillites par activité principale en Belgique en 2011 (source : SPF Economie) Nombre de faillites Impression 34 Prépresse 26 Finition 3 Total 63 - Suivant l activité principale, on peut répartir ponctuellement en %, les faillites comme suit : Imprimerie : 53,97 % Prépresse/prémédia : 41,27 % Finition : 4,76 % - En 2011, les imprimeries et bureaux de prépresse ont été sérieusement touchés; par contre, seules 3 entreprises de finition ont fait faillite. Tableau 6 : nombre de faillites par activité principale par région en 2011 (source : SPF Economie) Région flamande Région wallonne Rég. de Bruxelles Cap. Impression Prépresse Finition Total Les chiffres clés du secteur graphique en 2011

7 partie 2 l emploi A. généralités La création d emploi dans le monde graphique (exception faite du travail indépendant) nous est donnée par les statistiques ONSS. Nous pouvons observer, sur les 5 dernières années, l évolution nous amenant à 2011 (cf. tableau 7). TabLEAU 7 : travailleurs dans l industrie graphique (sans les imprimeries de journaux) en Belgique et par région au cours des 5 dernières années (source : ONSS) Belgique Région de Bruxelles-Capitale Région wallonne Région flamande Evolution annuelle en % -1,52-1,18-5,58-6,83-3,19 GRAPHIQUE 3 : emploi dans l industrie graphique (sans les imprimeries de journaux) en Belgique et par région Belgique Région de Bruxelles-Capitale Région wallonne Région flamande Les chiffres clés du secteur graphique en

8 - L industrie graphique belge (sans les imprimeries de journaux) occupait emplois en L emploi peut être réparti comme suit entre les 3 régions : Région de Bruxelles-Capitale : 8,85 % Région wallonne : 18,26 % Région flamande : 72,89 % - Parallèlement à la baisse du nombre d employeurs, le nombre de travailleurs a continué aussi à diminuer (-437 travailleurs). Après la baisse assez lourde en 2009 et 2010, une baisse de 3,19 % a pu aussi être notée en Par région, nous avons : Région de Bruxelles-Capitale : -51 travailleurs (-4,17 %) Région wallonne : -92 travailleurs (-3,66 %) Région flamande : -294 travailleurs (-2,95 %) - Sur la période , l emploi a diminué de 15,84 % ( travailleurs). Le secteur a cependant besoin de personnel qualifié pour les emplois critiques. Pour être armé en prévision de l avenir, les entreprises du secteur graphique, en plus du savoir-faire, des aspects environnementaux ou techniques, ont surtout besoin de capacités d expertises économiques et financières. L emploi peut être réparti également selon l activité principale des entreprises et ceci donne l image suivante pour 2011 (cf. tableau 8). TABLEAU 8 : répartition de l emploi par sous-secteur (sans les imprimeries de journaux) en Belgique au cours des 5 dernières années, par activité principale (source : ONSS) Impression Prépresse Finition Total GRAPHIQUE 4 : emploi par activité principale Impression Prépresse Finition Total 8 Les chiffres clés du secteur graphique en 2011

9 - En ce qui concerne l emploi selon l activité principale, nous avons pour 2011, la répartition suivante : Imprimerie : 79,70 % Prépresse/prémédia : 15,09 % Finition : 5,21 % B. répartition ouvriers / employés et répartition hommes / femmes En 2011, on comptait ouvriers (61,99 %) et 5.039, employés (38,01 %) dans l industrie graphique (sans les imprimeries de journaux) (cf. tableaux 9 jusque 11). En 2010, il y avait ouvriers (63,15 %) et 5.047, employés (36,85 %). En un an, le secteur a perdu 429 ouvriers et 8 employés. Cela représente une baisse de 4,96 % chez les ouvriers et 0,16 % chez les employés. En 2010, comparé à 2009, on comptait déjà déjà 700 ouvriers de moins (-7,49 %) et 304 employés (-5,68 %). TabLEAU 9 : répartition hommes / femmes selon la répartition ouvriers / employés, par sous-secteur en 2011 (source : ONSS) Ouvriers Employés Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total Imprimeries de journaux Imprimeries Prépresse Finition GRAPHIQUE 5 : répartition hommes / femmes selon la répartition ouvriers / employés, par sous-secteur en Imprimeries de journaux Imprimeries Prépresse Finition Les chiffres clés du secteur graphique en

10 TabLEAU 10 : répartition hommes / femmes selon la répartition ouvriers / employés, par sous-secteur et par région en 2011 (source : ONSS) Ouvriers Employés Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total Région de Bruxelles- Impr. de journaux Capitale Imprimeries Prépresse Finition Région flamande Impr. de journaux Imprimeries Prépresse Finition Région wallonne Impr. de journaux Imprimeries Prépresse Finition Les statistiques ONSS utilisent un code spécifique pour classer par catégories les entreprises en fonction du nombre de travailleurs. La répartition en fonction du rapport ouvriers - employés, combinée avec la taille de l entreprise et du sous secteur, pour 2011, se présente comme suit (cf. tableau 11) : Tableau 11 : répartition hommes / femmes selon la répartition ouvriers / employés, par sous-secteur et selon la taille de l entreprise en 2011 (source : ONSS) Ouvriers Employés Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total 1 à 4 1 Impr. de journaux Imprimeries Prépresse Finition à 9 2 Impr. de journaux Imprimeries Prépresse Finition à 19 3 Impr. de journaux Imprimeries Prépresse Finition à 49 4 Impr. de journaux Imprimeries Prépresse Finition à 99 5 Impr. de journaux Imprimeries Prépresse Finition à Impr. de journaux Imprimeries Prépresse Finition à Impr. de journaux Imprimeries Les chiffres clés du secteur graphique en 2011

11 C. age des travailleurs Les chiffres pour la pyramide des âges sont uniquement disponibles au niveau du code NACEBEL (y compris les imprimeries de journaux) (cf. tableau 12). Tableau 12 : pyramide des âges dans le secteur graphique en 2011 (avec les imprimeries de journaux) (source : ONSS) Age Nombre de travailleurs et plus 58 Total GRAPHIQUE 6 : pyramide des âges dans le secteur graphique (avec les imprimeries de journaux) en Belgique en et plus Nombre de travailleurs - Les effets du vieillissement des travailleurs continuent à influer sur la pyramide d âge des travailleurs du secteur graphique. On constatait en 2011 (y compris les imprimeries de journaux) travailleurs (57,02 %) au dessus de 40 ans et travailleurs (40,42 %) au dessus de 45 ans, et en outre travailleurs (23,13 %) au dessus de 50 ans. Ceci signifie donc que plus de la moitié des travailleurs du secteur avait plus de 40 ans. Deux sur cinq avaient plus de 45 ans et presque un sur quatre avait plus de 50 ans. En outre, l ensemble des travailleurs vieillit année après année. Les chiffres clés du secteur graphique en

12 D. pertes d emploi (source : SPF Economie) En 2011, 133 travailleurs ont perdu leur travail dans le secteur graphique (sauf les imprimeries de journaux). Par sous-secteur, cela donne l image suivante (cf. tableau 13). Tableau 13 : pertes d emploi dans le secteur graphique par sous-secteur en Belgique en 2011 (source : SPF Economie) Pertes d emploi Impression 108 Prépresse 21 Finition 4 Total Les chiffres clés du secteur graphique en 2011

13 partie 3 rapport emploi / employeurs Les statistiques ONSS utilisent un code pour classer les entreprises en fonction du nombre de travailleurs occupés. Pour 2011, cela donne les chiffres du tableau 14. tableau 14 : rapport emplois / employeurs dans l industrie graphique (sans les imprimeries de journaux) en Belgique en 2011 (source : ONSS) Travailleurs Code ONSS Employeurs Travailleurs % employeurs % travailleurs 1 à ,05 10,03 5 à ,18 9,05 10 à ,23 14,11 20 à ,06 23,94 50 à ,81 17, à ,23 14, à ,44 11,07 Total graphique 7 : total nombre d employeurs par code ONSS (nombre de travailleurs) dans le secteur graphique en Belgique (sans les imprimeries de journaux) en Nombre d employeurs Les chiffres clés du secteur graphique en

14 graphique 8 : total du nombre de travailleurs par code ONSS (nombre de travailleurs) dans le secteur graphique en Belgique (sans les imprimeries de journaux) en Nombre de travailleurs - Le paysage graphique dans notre pays est dominé par les PME : en 2011, 95,51 % des entreprises (1.086 sociétés) comptaient moins de 50 employés (les petites entreprises). Il s agissait même en grande partie de micro-entreprises : 74,23 % de toutes les entreprises (844 sociétés) comptent moins de 10 travailleurs. - Il ne faut cependant pas négliger nos grandes entreprises. Les plus grandes entreprises (occupant plus de 50 travailleurs) représentent seulement 4,49 % (51 entreprises) du total entreprise mais elles regroupent à elles seules 42,86 % de l emploi, soit travailleurs. Cela représente même une légère hausse par rapport à 2010 : +0,33 %. 14 Les chiffres clés du secteur graphique en 2011

15 partie 4 chiffre d affaires A. chiffre d affaires Les statistiques au sujet de l évolution du chiffre d affaires - comme diffusé par le SPF Economie et ceci sur base des déclarations TVA - sont élaborées sur base de la nomenclature NACEBEL. Le recoupement des données nous permet d avoir une vision de l activité économique au sein du secteur graphique et de ses sous-secteurs (cf. tableau 15). tableau 15 : chiffre d affaires du secteur graphique par sous-secteur pour la période en millions d EUR (source : SPF Economie) Imprimeries de journaux Imprimeries Prépresse Finition Total (excl. journaux) Total (incl. journaux) graphique 9 : chiffre d affaires par sous-secteur en millions d EUR pour la période Imprimeries de journaux Journaux Prépresse Finition Tot. sans journaux Tot. avec journaux Les chiffres clés du secteur graphique en

16 - En prix courants, le secteur graphique a connu en 2011 (sans les imprimeries de journaux), une hausse du chiffre d affaires extrêmement faible de 0,097 % (+3 millions d EUR) par rapport à En ce qui concerne le chiffre d affaires commun pour les sous-secteurs prépresse, imprimeries et prémédia de même que la finition, les prix courants ont connu une hausse de 1,35 % (38 millions d EUR) par rapport à Si nous comparons le chiffre d affaires de 2011 en prix courants avec celui de 2009, il y a une baisse de -4,13 % (-123 millions d EUR); par rapport à l année de l éclatement de la crise (2008), la baisse est de -13,34 % (-440 millions d EUR). L inflation s est élevée en moyenne à 3,53 % en 2011 face à 2,20 % en Par conséquent, hors inflation, le secteur a réalisé (sans les imprimeries de journaux) une baisse du chiffre d affaires de -2,18 %. L amélioration du dernier trimestre 2011 a eu pour résultat de permettre un résultat global moins négatif qu en Cependant, 2011 n a certainement pas été marqué par un rétablissement indéniable. - L évolution du chiffre d affaires par sous-secteur en 2011 par rapport à 2010 se traduit comme suit : Imprimeries : +1,80 % (+40 millions d EUR) Prépresse : -0,74 % (-4 millions d EUR) Finition : +3,45 % (+2 millions d EUR) - Le pourcentage que représente chaque sous-secteur par rapport au chiffre d affaires global nous donne ce qui suit : Imprimeries : 79,18 % (2.263 millions d EUR) Prépresse : 18,72 % (535 millions d EUR) Finition : 2,10 % (60 millions d EUR) B. dépenses publicitaires Dans un secteur où plus que 40 % des revenus sont générés par l évolution des dépenses publicitaires, il est important de suivre l évolution de ces recettes (cf. tableau 16). tableau 16 : dépenses publicitaires en 2011 par média en EUR (source : MediaXim) 2011 Evolution (%) Affichage ,19 Cinéma ,86 Quotidiens ,21 Internet ,26 TV régionale et chaines thématiques ,19 Magazines ,64 TV nationale ,32 Radio ,41 Hebdomadaires régionaux ,92 Total Les chiffres clés du secteur graphique en 2011

17 graphique 10 : dépenses publicitaires par média en 2011 Hebdomadaires régionaux Radio Cinéma Internet Magazines - Les revenus liés à la publicité ont augmenté de 3,51 % (121,77 millions d EUR) en 2011, comparés à 2010 (cf. tableau 17) a connu une hausse de 9,34 % par rapport à 2009 (3,17 milliards d EUR en 2009 et 3,47 milliards d EUR en 2010). - La hausse est à imputer à la progression de la publicité à la télévision nationale (+67,17 millions d EUR; +5 %), à la radio (+46,28 millions d EUR; +11,60 %), l affichage (+39,84 millions d EUR; +15,68 %), la publicité sur internet (+20,44 millions d EUR; +12,15 %) et le cinéma (+5,25 millions d EUR; +20,44 %). En ce qui concerne les médias locaux et les chaines thématiques (-27,61 millions d EUR; -39,20 %), les magazines (-22,63 millions d EUR; -7,63 %), les quotidiens (-6,64 millions d EUR; -0,86 %) et pour les hebdomadaires régionaux (-0,34 millions d EUR; -0,24 %) on constate un net recul. tableau 17 : comparaison des dépenses publicitaires par média en en EUR (source : MediaXim) Affichage Cinéma Quotidiens Internet TV régionale et chaines thématiques Magazines TV nationale Radio Hebdomadaires régionaux Total Les chiffres clés du secteur graphique en

18 graphique 11 : comparaison des dépenses publicitaires par média en en EUR Cinéma Internet Magazines Radio Hebdomadaires régionaux - En analysant les dépenses publicitaires par média lié au monde graphique, et ce sur base du code NACEBEL 18.1 et avec une attention particulière pour les sous-catégories : 18.12, et 18.14, on a pu observer les tendances suivantes : Affichage : +15,68 % (+39,84 millions d EUR); Magazines : -7,63 % (-22,63 millions d EUR); Hebdomadaires régionaux : -0,24 % (-0,34 millions d EUR); Journaux : -0,86 % (-6,63 millions d EUR). A l exception de l affichage, l imprimé n a pas réussi en 2011 apparemment à tenir ses revenus liés à la publicité. La publicité sur internet évolue par contre positivement de 12,15 %. - En 2010, les magazines, journaux et affichage ont pu générer des revenus publicitaires encore croissants. Des croissances respectives de 5,29 %, de 5,13 % et 2,36 % ont pu être enregistrées par rapport à Les hebdomadaires régionaux ont généré des revenus nettement moins élevés (-7,30 %). C. chiffres de production PRODCOM L enquête PRODCOM a été modifiée en 2008 et doit depuis janvier de cette année, être uniquement remplie par les entreprises de plus de 20 travailleurs ou générant un chiffre d affaires annuel de plus de 3,5 millions d EUR. Les graphiques 12 et 13 donnent par conséquent pour le prépresse (code NACEBEL 18.12) et les imprimeries un sommaire de la production en EUR par mois pour les sous-secteurs et premedia (NACEBEL 18.13). Les chiffres PRODCOM pour la finition (NACEBEL 18.14) sont confidentiels et ne sont pas publiés par le SPF Economie. 18 Les chiffres clés du secteur graphique en 2011

19 graphique 12 : production en EUR par mois dans le sous-secteur des imprimeries en NACEBEL (total 2011 : EUR) (source : SPF Economie) graphique 13 : production en EUR par mois dans le sous-secteur prépresse en NACEBEL (total 2011 : EUR) (source : SPF Economie) Le tableau ci-dessous illustre les différents produits qui, en 2011, dans le secteur graphique, ont été produits par code PRODCOM. tableau 18 : données de production PROCOM pour 2011 (source : SPF Economie) NACE-BEL Produit Mio EUR Evolution (%) Catalogues commerciaux imprimés 106,71 6, Imprimés publicitaires 573,08 34, Journaux et publications périodiques (<4x/semaine) 289,56 17, Livres en feuillets 92,76 5, Livres (feuillets exclus) 108,84 6, Albums ou livres d images et albums à colorier 2,24 0, Calendriers, partitions, décalcomanies, etc. 340,45 20, Prépresse 140,23 8, Finition de brochures, magazines, catalogues, etc. 30,32 1,80 Total 1.684, Les chiffres clés du secteur graphique en

20 graphique 14 : données de production PRODCOM pour 2011 Prépresse Catalogues commerciaux imprimés Imprimés publicitaires Albums ou livres d images et albums à colorier Livres (feuillets exclus) Livres en feuillets tableau 19 : comparaison des données de production PROCOM en en millions d EUR (source : SPF Economie) NACE-BEL Produit Mio EUR Evolution (%) Catalogues commerciaux imprimés 115,85 106, Imprimés publicitaires 584,20 573, Journaux et publications périodiques (<4x/semaine) 270,01 289, Livres en feuillets 91,90 92, Livres (feuillets exclus) 111,04 108, Albums ou livres d images et albums à colorier 3,24 2, Calendriers, partitions, décalcomanies, etc. 318,44 340, Prépresse 132,34 140, Finition de livres 28,49 Confidentiel Finition de brochures, magazines, catalogues, etc. 31,77 30,32 Total 1.687, ,19 20 Les chiffres clés du secteur graphique en 2011

21 partie 5 balance commerciale Les données Intrastat et Extrastat, présentées par la BNB, nous donnent une vision du commerce extérieur aussi bien à l intérieur de l U.E (Intrastat) qu à l extérieur (Extrastat). Les données sont réunies grâce aux enquêtes que les sociétés remplissent elles-mêmes, relatives à leurs importations et exportations annuelles. Ces chiffres doivent donc être interprétés avec une certaine prudence. A. Importations - exportations - balance commerciale Sur base du rapport import/export, la balance commerciale nous donne l image suivante en valeur monétaire (cf. tableau 20). tableau 20 : exportations et importations en unités monétaires (en millions d EUR) dans l industrie graphique belge (avec les imprimeries de journaux) au cours des 5 dernières années (source : BNB) Exportations (Mio EUR) Evolution (%) Importations (Mio EUR) Evolution (%) Balance (Mio EUR) Evolution (%) , , , , , , , , , , , , , , ,04 graphique 15 : balance commerciale en millions d EUR au cours des 5 dernières années Exportations (Mio EUR) Importations(Mio EUR) Balance (Mio EUR) Les chiffres clés du secteur graphique en

22 - L industrie graphique belge a réalisé un excédent commercial en 2011 : l exportation de produits graphiques s élève à millions d EUR et l importation s élève à millions d EUR ce qui a donné un excédent commercial de 111 millions d EUR. Par rapport à 2010, davantage de produits graphiques ont été exportés (+7,42 %; 88 millions d EUR) qu importés (+5,25 %; 58 millions d EUR). - Par rapport à 2010, l excédent commercial a évolué positivement de +37,04 %. Depuis 2004, l excédent commercial se réduisait mais cette tendance a été inversée en 2007 et La sévère crise économique mondiale a de nouveau renversé la tendance, nous faisant connaître une dégradation en 2009 ainsi qu en En 2011 cependant, l excédent commercial est de nouveau reparti à la hausse. L Intrastat et les statistiques Extrastat reflètent également les exportations et les chiffres d importation en volume (tonnes) (cf. tableau 21). tableau 21 : exportations et importations en valeurs physiques dans l industrie graphique belge (avec les imprimeries de journaux) au cours des 5 dernières années (source : BNB) Exportations (T) Evolution (%) Importations (T) Evolution (%) Balance (T) Evolution (%) , , , , , , , , , , , , , ,12 graphique 16 : balance commerciale en valeurs physiques au cours des 5 dernières années Exportations (T) Importations (T) Balance (T) - En 2011 les exportations (en valeur monétaire) ont augmenté de 7,42 % et en volume (tonne) de 3,07 %. Ceci signifie que le secteur graphique exporte plus en volume (+3,07 %) et plus en valeur monétaire (+7,42 %) qu en La crise mondiale a eu un impact clair sur les prix à l exportation qui ont énormément diminué. La moyenne du prix par kilo de produit exporté a diminué 2,59 EUR en 2008 pour passer à 2,29 EUR par kilo en 2009, et 1,93 par kilo en En 2011, nous étions à 2,01 EUR par kilo exporté comme prix moyen. En ces temps de crise économique, le marché de intérieur de nos principaux partenaires à l exportation est également saturé. Ceci a comme conséquence de rendre encore plus difficile de trouver des débouchés sur les marchés étrangers. Pour arriver à vendre ses produits, on baisse les prix. Ceci explique 22 Les chiffres clés du secteur graphique en 2011

23 la baisse du prix moyen par kilo de ces dernières années. Quand les prix sur les marchés internationaux augmentent de nouveau (légèrement), les prix des produits exportés peuvent éventuellement augmenter aussi (légèrement), ceci ne nous rendra pas la compétitivité. - Les importations en valeur monétaire ont augmenté de 5,25 % en Cette augmentation est néanmoins plus faible que dans le cas de nos exportations. Les importations en volume ont augmenté de 0,26 %. Cela signifie que la Belgique a importé 0,26 % de plus en volume en 2010 et qu en valeur monétaire, nous avons connu une augmentation de 5,25 %. - En 2011, 41,20 % du chiffre d affaires pour les produits graphiques belges ont été réalisés à l exportation. Depuis le début de la crise en 2008 et à l exception de l année 2009, cette proportion est toujours plus importante. tableau 22 : part des exportations dans le chiffre d affaires (avec les imprimeries de journaux) au cours des 5 dernières années Exportations (Mio EUR) C.A. (Mio EUR) Part des exportations (%) , , , , ,20 graphique 17 : part des exportations dans le chiffre d affaires (avec les imprimeries de journaux) en 2011 Les chiffres clés du secteur graphique en

24 B. compositon des exportations et des importations Les statistiques Intrastat et Extrastat nous permettent de voir plus en détail de quels produits graphiques se composent nos importations et exportations (cf. tableaux 23 et 24). TABLEAU 23 : composition des exportations en 2011 (source : BNB) Type de produit Exportations (Mio EUR) Exportations (T) Livres et brochures 253, ,91 Journaux et magazines 248, ,69 Imprimés publicitaires 219, ,15 Catalogues commerciaux 192, ,06 Autres imprimés 150, ,29 Etiquettes 77, ,43 Livres d images 31, ,37 Images, gravures 22, ,82 Fardes 15, ,79 Agendas 15, ,06 Cartes postales 12, ,54 Cartographie 5,70 371,21 Cahiers 4, ,86 Calendriers 4,66 773,21 Décalcomanies 4,60 182,29 Albums 3,71 965,14 Livres comptables 1,46 356,27 Musique 0,44 423,57 Papiers de valeur 0,24 0,95 - Les 5 produits graphiques les plus exportés en 2011 sont : Livres et brochures : 253,54 millions d EUR (19,90 %) Journaux et magazines : 248,76 millions d EUR (19,53 %) Imprimés publicitaires : 219,97 millions d EUR (17,27 %) Catalogues commerciaux : 192,97 millions d EUR (15,15 %) Autres imprimés : 150,45 millions d EUR (11,81 %) 24 Les chiffres clés du secteur graphique en 2011

25 TABLEAU 24 : composition des importations en 2011 (source : BNB) Type de produit Importations (Mio EUR) Importations (T) Livres et brochures 387, ,07 Journaux et magazines 254, ,42 Autres imprimés 128, ,29 Etiquettes 91,74 19,604,99 Imprimés publicitaires ,47 Catalogues commerciaux 67, ,25 Livres d images 25, ,66 Fardes 24, ,57 Images, gravures 20, ,12 Dictionnaires et encyclopédies 20, ,33 Cartes postales 17, ,86 Agendas 7, ,67 Cartographie 7,40 333,70 Albums 7, ,86 Décalcomanies 6,49 794,61 Calendriers 4,98 937,29 Cahiers 4, ,76 Formulaires continus 4, ,76 Timbres 4,59 244,95 Livres comptables 3,33 670,13 Plans et dessins techniques 1,70 107,20 Papiers de valeur 1,29 23,36 Musique 0,63 32,44 - Les 5 produits graphiques les plus importés en 2011 sont : Livres et brochures : 387,8 millions d EUR (33,34 %) Journaux et magazines : 254,39 millions d EUR (21,87 %) Autres imprimés : 128,8 millions d EUR (11,07 %) Etiquettes : 91,74 millions d EUR (7,89 %) Imprimés publicitaires : 70 millions d EUR (6,02 %) C. partenaires commerciaux principaux tableau 25 : principaux partenaires commerciaux pour l exportation des produits graphiques belges (source : BNB) Exportations (Mio EUR) France 495,87 Pays-Bas 388,49 Allemagne 123,93 Angleterre 43,60 Suisse 25,27 Luxembourg 25,03 Russie 22,83 Espagne 20,19 Italie 16,59 USA 16 Autres 96,20 Les chiffres clés du secteur graphique en

26 graphique 18 : principaux partenaires commerciaux pour l exportation des produits graphiques belges Usa Autres Italie Luxembourg Russie Espagne Suisse Angleterre France Allemagne Pays-Bas tableau 26 : principaux partenaires commerciaux pour l importation des produits graphiques en Belgique (source : BNB) Importations (Mio EUR) France 402,27 Pays-Bas 359,33 Allemagne 129,27 Angleterre 57,80 Chine 54,40 Espagne 21,18 Italie 20,12 Canada 15,59 USA 13,68 Tchéquie 12,26 Autres 77,10 graphique 19 : principaux partenaires commerciaux pour l importation des produits graphiques en Belgique Italie Espagne Canada Chine Angleterre Autres Usa tchéquie France Allemagne Pays-Bas 26 Les chiffres clés du secteur graphique en 2011

27 - La France, les Pays-Bas, l Allemagne et le Royaume-Uni ont été nos partenaires commerciaux principaux en 2011 pour les produits graphiques et ce, pour respectivement 1.051, 89 millions d EUR pour l exportation (82,57 % des produits graphiques effectués) et 948,67 millions d EUR pour l importation (81,57 % des produits graphiques introduits). La France et les Pays-Bas sont restés nos deux partenaires commerciaux les plus importants. En 2011, 38,92 % de l exportation des produits graphiques étaient destinés à la France (34,37 % en 2010) et 34,59 % des importations provenaient de France (27,74 % en 2010). La Belgique a effectué 30,49 % de ses exportations vers les Pays-Bas en 2011 (25,85 % en 2010) et a importé 30,9 % des produits graphiques en provenance de ce pays (20,51 % en 2010). - L exportation vers le Royaume-Uni a progressé en 2011, avec 43,6 millions d EUR, soit 10,52 millions d EUR de plus qu en 2010 (+ 31,8 %). En 2010, ce n était que 33,08 millions d EUR, en 2009 seulement 31,21 millions d EUR, et 57,98 millions d EUR en L importation de produits graphiques chinois représentait 4,68 % des produits graphiques importés, soit une légère hausse (3,67 %) par rapport à La Chine a été pour la Belgique, dans le domaine de l importation des produits graphiques, donc plus importante que par ex. l Italie ou l Espagne. Il s agissait principalement de livres couleurs, cartes postales, étiquettes, brochures, etc. Les chiffres clés du secteur graphique en

28 28 Les chiffres clés du secteur graphique en 2011

29 partie 6 investissements Les statistiques disponibles sur l évolution des investissements, sont fournies par le SPF Economie et basées sur les chiffres TVA. Ceci nous donne une image variable en fonction des sous-secteurs (cf. tableau 27). TABLEAU 27 : investissements dans le secteur graphique belge au cours des 5 dernières années en millions d EUR (source : SPF Economie) Imprimeries de journaux Imprimeries Prépresse Finition Total (sans les journaux) ,51 110,35 42,72 2,14 155,21 graphique 20 : investissements en millions d EUR Imprimeries Prépresse Finition Tot. sans les journaux - Le secteur graphique (sans les imprimeries de journaux) a investi au total 155,21 millions d EUR en 2011, soit une augmentation de 12,47 % (17,21 millions d EUR) par rapport à En 2010 par contre, on constatait une baisse de 28,87 % (-56 millions d EUR) par rapport à 2009 et ceci après une baisse de 11,01 % (-24 millions d EUR) en 2009 par rapport à Les chiffres clés du secteur graphique en

30 En comparant 2009 à 2011, au niveau des investissements, la baisse a été de 19,99 %. Autrement dit, en deux ans, le niveau des investissements a baissé de 38,79 millions d EUR. Si nous prenons maintenant la période , la baisse est de 28,80 % soit 62,79 millions d EUR. Le modèle d investissement dans le secteur graphique doit être examiné bien entendu à la lumière des problèmes économiques globaux depuis la crise de Beaucoup de commandes passées à la DRUPA 2008 ont été annulées lors de l éclatement de la crise en automne La baisse de 2009 et celle de 2010 sont, par conséquent, un reflet de la faible confiance des entrepreneurs dans le secteur pendant ces deux années. Selon l enquête d investissement semestrielle de la BNB, les entreprises graphiques allaient de nouveau fortement investir en 2011 après la chute connue depuis Selon ces prévisions, une hausse de 63,40 % était même attendue en En réalité, les investissements dans le secteur graphique en 2011 ont augmenté de 12,47 %. - Par sous-secteur, ceci nous donne une image fort différente selon les cas : Imprimeries : après une baisse des investissements en 2009 et 2010, de nouveau +13,35 millions d EUR de hausse en 2011, soit +13,76 %; Prépresse : après une baisse continue au cours de la période , les sociétés en 2011 ont presque atteint le niveau d investissement de Comparé à 2010, c est une hausse de +15,46 %, soit +5,72 millions d EUR; Finition : après la renaissance du niveau d investissement en 2009, ici pour la deuxième année consécutive une baisse des investissements a été enregistrée. En 2011, les investissements ont ainsi diminué de 46,5 % (-1,86 millions d EUR). Après une baisse totale dans les trois sous-secteurs en 2010, une hausse est apparue en 2011 dans l imprimerie, le prépresse et prémédia. Par contre la finition a continué à diminuer fortement. - Le ratio d investissements/chiffre d affaires (sans les imprimeries de journaux) a de nouveau augmenté en 2011 : de 6,51 % en 2009 à 4,89 % en 2010, pour atteindre 5,43 % en Il ressort de l enquête d investissement semestrielle de la BNB que les investissements dans le secteur graphique en 2011 étaient surtout en relation avec : Investissements de remplacement : 59,90 % Investissements d élargissement : 19,60 % Investissements dans l écologie : 15,10 % Investissements de rationalisation : 4,40 % Le financement de ces investissements a été réalisé via : Fonds propres (autofinancement) : 54,30 % Fonds externes : 25,30 % Une société de leasing : 17,10 % Une augmentation de capital via un apport : 3,30 % Par rapport à 2010, on a pu déterminer pour 2011 que les entreprise ont moins utilisé leurs fonds propres (de 67,80 % 2010 et 54,30 % en 2011) et ont fait appel à une augmentation de capital via l actionariat (13 % en 2010 et 3,30 % en 2011). En revanche, elles ont davantage fait appel à des sources externes de financement (13,40 % en 2010 et 25,30 % en 2011) et le leasing (de 5,10 % en 2010 à 17,10 % en 2011). La BNB a effectué un sondage auprès des entreprises graphiques afin de connaitre les facteurs influençant leur décision d investissement en La question centrale était : Pourquoi les entrepreneurs ont investi en 2011? 30 Les chiffres clés du secteur graphique en 2011

31 Par ordre d importance, voici les réponses fournies : 1. L introduction des nouvelles techniques de production et/ou technologies; 2. L objectif vers une diminution des frais de production; 3. La disponibilité de moyens propres; 4. L introduction de nouveaux produits; 5. L insuffisance de la capacité de production existante. Les chiffres clés du secteur graphique en

32 32 Les chiffres clés du secteur graphique en 2011

33 partie 7 taux d occupation DES CAPACITéS DE PRODUCTION Au vu aussi des problèmes économiques et conjoncturels, mais également des problèmes structurels (surcapacité) que connaît le secteur depuis plusieurs années, le taux d occupation moyen de l appareil de production n est pas seulement un paramètre intéressant mais également un élément de mesure de la situation économique (cf. tableau 28). TABLEAU 28 : taux moyen d occupation de l appareil de production des entreprises graphiques belges en 2011 (source : BNB) Taux moyen d occupation (%) , , , , ,69 avril ,48 graphique 21 : taux moyen d occupation de l appareil de production des entreprises graphiques belges pour la période Taux moyen d occupation (%) Les chiffres clés du secteur graphique en

34 - Le taux d occupation moyen pour la période reste aux environs de 80 %. En comparaison avec 2010, le taux d occupation moyen a baissé de 0,33 % en graphique 22 : taux moyen d occupation de l appareil de production des entreprises graphiques belges par trimestre pour la période Sur base des chiffres disponibles auprès de la BNB en avril 2011, le taux d occupation de la capacité de production a diminué au cours du premier trimestre 2011 de 83,32 % à 80,54 %, sur base des chiffres de juillet à 80,01 %, et le pourcentage en octobre 2011 a fait passer le taux d occupation à 79,67 %. Selon les chiffres de la BNB de janvier 2012, il apparaît que le taux d occupation aurait augmenté au cours des trois derniers mois de 2011 à raison de 82,52 %. Le troisième pourcentage le plus élevé a été atteint lors des trois dernière années : 84,87 % selon les chiffres de janvier 2010, 83,32 % selon les chiffres de janvier 2011, et 82,52 % selon les chiffres de janvier C est en droite ligne avec la reprise d activité traditionnelle du secteur graphique au cours de l arrière-saison et cela confirme la tendance d une reprise, certes faible, fin D autre part, la tendance de ces 3 moments de pic est toutefois à la baisse entre fin 2009 et fin Les chiffres clés du secteur graphique en 2011

35 COLOPHON Editeur responsable : Geert Heylen Auteur : Waldo Van de Velde Layout: Philippe Lerot Photo de couverture : Keo - Fotolia.com Egalement disponible en néerlandais 2012 Febelgra asbl Les chiffres clés du secteur graphique en

36 Febelgra est la fédération professionnelle représentative de l industrie graphique belge. Elle représente toutes les entreprises indépendantes des secteurs de l imprimerie, du pré-presse et de la finition. Febelgra représente les intérêts et est le porte-parole des entreprises du secteur, quelle que soit leur taille. Febelgra intervient comme porte-parole officiel du secteur auprès des autorités régionales, fédérales, européennes et internationales, de l administration, des syndicats, des médias, du monde académique et des organisations non-gouvernementales. Ses actions concernent toutes les matières importantes pour l industrie graphique. Parallèlement à différentes activités de promotion, ces actions sont principalement axées sur les réglementations économiques, sociales, environnementales ainsi que les questions fiscales et juridiques, tant au niveau régional, fédéral qu international. En tant que Fédération, Febelgra est responsable des contacts directs et de la prestation de services aux entreprises affiliées. Rue Bara Bruxelles Tél. +32 (2) Fax +32 (2) info@febelgra.be