Les Fondements du management interculturel

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les Fondements du management interculturel"

Transcription

1 [Sous-titre du document Master recherche : Economie et Management Internationaux Les Fondements du management interculturel Préparé par : Encadré par : LYAZGHI Saad LAHRECH Mr. LACHEGUER Abdennacer JARIR Hicham

2 Année,universitaire :2011/2012 Plan Introduction : Partie1 : Le contexte culturel du management international 1. Le concept de la culture 2. Les recherches entreprises 3. Le concept du management interculturel Partie 2 : les fondements et les pratiques du management interculturel 1. Au niveau de l entreprise 2. Le niveau du manager 3. Le niveau individuel Conclusion 2

3 Introduction L environnement économique et social d aujourd hui est en constante évolution et la concurrence s intensifie. Il est indubitable qu un nombre croissant d entreprises dans le monde entier dépense de plus en plus de temps et d argent à s étendre au niveau international. Cette explosion de l internationalisation se justifie par la recherche de nouveaux marchés, d alliances stratégiques, de meilleurs accès aux ressources ou encore de réductions des coûts. La croissance de l internationalisation des marchés a engendré une complexité de l environnement des entreprises. De plus en plus, les entreprises sont amenées à travailler avec des individus provenant de cultures différentes y compris sur leur territoire national. Ceci a conduit ces dernières vers un dilemme qu elles ne peuvent plus ignorer : l impact des différences culturelles sur leurs activités dans l arène internationale. On entend souvent parler dans la presse d échecs résultant d une intégration ou fusion ratée due à la non prise en compte des caractères culturels des protagonistes en présence. Il est donc devenu essentiel pour les dirigeants internationaux d appréhender l influence exercée par les différentes cultures sur leurs activités. Il leur est également nécessaire de comprendre ce qui est à l origine de ces différences afin de développer une stratégie et un mode d adaptation appropriés. Il s agit en fait de parvenir à gérer la diversité culturelle au sein des organisations en y intégrant les différentes cultures pour maximiser le fonctionnement de ces organisations. Ceci représente un des challenges de l internationalisation. La première partie de ce travail offre une vision générale de ce qu est la culture et introduit la notion de management interculturel, notamment au travers des recherches entreprises. Nous verrons dans une deuxième partie les fondements et la pratique du management interculturel dans l entreprise. 3

4 Partie1 : Le contexte culturel du management international Nous allons tenter, au travers de cette première partie, de définir le contexte culturel dans lequel les entreprises se trouvent. Pour cela, il sera nécessaire de définir la culture et ses diverses dimensions pouvant affecter les activités des multinationales. Nous tenterons également de démontrer comment nous en sommes venus à considérer le management interculturel et donc la gestion de la diversité avec, bien sûr, un passage obligé sur les théories. En effet, nous ne pouvons parler de management interculturel sans citer les principaux auteurs de cette "science" tels que Hofstede,,qui ont effectué des recherches afin d éveiller nos esprits à l interculturel. 1. Le concept de la culture 1.1. La culture au sens large Pour comprendre le rôle clé et l incidence des cultures sur le management, il convient tout d abord de définir le terme de la culture. En 1871, elle est définie par Edward Tylor comme étant "un tout complexe qui inclut les connaissances, les croyances, l'art, la morale, le droit, les coutumes ainsi que toutes les autres dispositions et habitudes acquises par l'homme en tant que membre de la société". En 1945, Ralph Linton donne la définition suivante : "une culture est la configuration des comportements appris et de leurs résultats, dont les éléments composants sont partagés et transmis par les membres d'une société donnée". Edgar Schein définit la culture d un groupe comme l ensemble des "hypothèses partagées qu un groupe a appris en résolvant ses problèmes d adaptation externe et d intégration interne et qui ont suffisamment bien marché pour être considérées comme valides et donc pour être enseignées aux nouveaux membres comme étant la manière correcte de percevoir, de penser et de se sentir par rapport à ces problèmes". La culture est "la manière dont les humains humanisent le monde", "la vision [qu ils ont] du monde", les "finalités de l existence" et "les règles de conduite ou les normes" qui justifient le comportement des individus. La culture est aussi 4

5 le fait d appartenir à un groupe. C est au sein de ce groupe que se créent et évoluent les valeurs et les normes. Edward Hall offre une approche anthropologique de la culture qu il définit à partir de trois principaux axes : la culture "n est pas innée mais acquise; ses aspects s organisent en système et elle est partagée au sein d un groupe dont elle définit les limites". Geert Hofstede, quant à lui, envisage la culture comme étant "une programmation mentale collective qui distingue les membres d un groupe ou d une catégorie de personnes". Au travers de ces définitions, l idée générale de la culture semble se résumer à un ensemble de caractéristiques sociales (valeurs, croyances, coutumes, moeurs, mode de pensée, etc.) qui permet à un ensemble d individus de s identifier à un groupe et de se distinguer des autres groupes. Ces caractéristiques sont apprises, souvent de manière inconsciente, et transmises par les institutions de notre environnement (l éducation, la famille, les systèmes politique et juridique, la religion, le système de communication, les associations, etc.) de générations en générations grâce aux comportements et au langage. Il est important de préciser que ces institutions évoluent constamment créant ainsi de nouvelles relations sociales et entraînant ainsi le renouvellement de la culture. Par conséquent, les cultures évoluent et l histoire du groupe doit être analysée pour comprendre l évolution et le pourquoi du comment de leurs valeurs. Ce qui est à retenir de ces définitions est que la culture conditionne les membres d une même société et exerce une influence considérable sur leur manière d agir, de se comporter, de faire des affaires, de négocier ou d acheter. Jusqu à présent, nous avons traité "l interculturel international", c est à dire, les cultures nationales. Cependant, il existe d autres "sphères culturelles d influence"("l interculturel intranational"), telles que le secteur d activité, l entreprise, le métier et la fonction occupée qu il convient de ne pas négliger compte tenu des tensions qu elles peuvent générer La culture d entreprise Même lors d une fusion entre entreprises de même nationalité, des tensions et des difficultés peuvent survenir. Les cultures d entreprise jouent un rôle important et peuvent devenir problématiques car elles ne sont pas toujours compatibles entre elles. La culture d entreprise est définie comme "un système de représentations et de valeurs partagées par les membres de l entreprise qui influence de manière significative ses pratiques de gestion et ses décisions". La culture d entreprise offre une vision commune de ce qu est l entreprise, de son rôle économique et social, de sa position face à ses concurrents et de sa mission quant à ses clients, son personnel, ses actionnaires, etc. Cette culture d entreprise définie bien le rôle de chacun dans l entreprise. 5

6 Au sein d une entreprise, il a toujours été question de créer une vision commune, c est à dire "l esprit de la maison" afin de différencier son savoir-faire des entreprises concurrentes. Elle est un point de repère pour tous les membres de l organisation appartenant à des cultures nationales différentes. Elaborer une culture d entreprise et l intégrer au style de management permet de répondre à un besoin de cohérence et d optimiser la communication au sein de l entreprise. Elle définit les bases de fonctionnement et la façon de répondre aux problèmes et influence les actions ainsi que les choix stratégiques des acteurs de l entreprise. Elle enferme des valeurs (la philosophie de l entreprise : code de conduite, postes, système de récompense et de sanction, les interdits, les libertés), des mythes (le fondateur, les succès), des rites (pratiques managériales propre à l entreprise), des symboles (les uniformes, le mode de communication), des savoir être et savoir-faire partagés par l ensemble des salariés. Tout comme les cultures nationales, les cultures d entreprise évoluent au fur et à mesure du développement de l entreprise et en fonction des hommes qui la dirigent. Dans le cas d une fusion entre deux firmes ayant une culture d entreprise bien distincte, le risque d incompatibilité peut entraîner certaines tensions et rendre l intégration de l une et de l autre problématique. A cette incompatibilité des cultures d entreprise va s ajouter celle des cultures locales, de métier et de fonction La culture de métier La culture de métier, qui fournit un statut et une reconnaissance sociale, regroupe un ensemble de connaissances, de savoir-faire, de méthodes, de termes spécialisés et de valeurs propres à la profession. Elle est également caractérisée par l usage d un langage distinct rendu nécessaire par les spécificités de la profession. Elle influence la façon de penser et d agir mais apparaît comme un dénominateur commun facilitant l adaptation et dépassant les barrières culturelles. Les différences de cultures de métier apparaissent au sein de l entreprise elle-même et se manifestent lors de difficultés à coopérer pouvant créer des tensions entre les cultures professionnelles1. Même si la culture de métier est perçue comme dépassant les barrières culturelles, il n empêche que les métiers sont perçus différemment selon les pays, témoignant ainsi d une interaction entre cultures de métier et cultures nationales et même régionales. Par exemple, aux Etats-Unis, être chef d entreprise ou autodidacte est source de fierté, alors qu en Europe et en France, c est assez mal considéré. Autre facteur lié à la culture nationale est l association de certaines professions à certains pays : comptables anglais, ingénieurs 6

7 allemands ou encore cadres français, ou à certaines régions : ingénieurs informatiques dans la Silicon Valley, analystes financiers à Wall Street. Il est donc essentiel pour les entreprises de prendre en compte les cultures de métiers pouvant être à l origine de conflits et de tensions lors de coopérations commerciales. En effet, cette prise de conscience peut représenter une valeur ajoutée et faciliter l interaction lorsque deux cultures de métier sont amenées à travailler ensemble La culture fonctionnelle Des conflits et des tensions sont également susceptibles d intervenir lorsque des équipes composées de membres aux fonctions disparates (marketing, R&D, finances, production) sont amenées à collaborer et/ou monter un projet. Il est donc d autant plus important de prendre connaissance des différences associées à chacune de ces cultures fonctionnelles. De plus, certaines fonctions sont considérées comme étant plus importantes que d autres selon le secteur d activité (le secteur pharmaceutique prime la R&D et le secteur des biens de consommation prime le marketing). Il existe également une interaction entre les cultures fonctionnelles et les cultures d entreprise. Par exemple, des entreprises comme IBM, Apple et Hewlett Packard accordent une très grande importance au marketing alors que nous pourrions penser que cette fonction est secondaire et que plus d attention serait accordée à la recherche et au développement. 2. Les recherches entreprises 2.1. La carte culturelle de Hofstede L enquête d Hofstede (1980) est la référence en sciences de gestion. En effet, pour étudier l impact de la culture sur les comportements managériaux, l auteur a étudié un échantillon de salariés de la société IBM répartis dans 72 pays. Ces personnes ont été questionnées sur quatre catégories de questions : - le degré de satisfaction dans le travail (évaluation personnelle d un aspect de la vie professionnelle) ; - la perception (descriptions subjectives d un aspect ou d un problème de travail) ; - les buts professionnels et les croyances (opinions sur le travail idéal et questions générales) ; 7

8 - la signalétique (caractéristiques sociodémographiques des personnes interrogées). Les résultats de cette enquête ont permis à l auteur de décliner quatre dimensions culturelles : la distance hiérarchique, le contrôle de l incertitude, l individualisme et la masculinité. Ces résultats indiquent qu en fonction des indices de chaque dimension, il est possible de dessiner une carte culturelle du monde. Les quatre dimensions culturelles 1/ La distance hiérarchique : Elle révèle dans quelle mesure une société accepte la répartition inégale du pouvoir au sein des institutions et des organisations. En d autres termes, elle mesure la perception que le subordonné a du pouvoir du son chef. 2/Le contrôle de l incertitude Cette dimension fait référence à la manière dont les membres d une société abordent le risque. En d autres termes, elle fait référence au malaise dû au manque de prévisibilité et stabilité. Nous distinguons trois composantes du degré de l incertitude : - le besoin de règles ; - la stabilité de l emploi souhaitée ; - le stress ressenti dans la vie quotidienne. Ainsi, dans les pays où celle-ci est élevée, les dirigeants osent peu prendre des risques. Le management consiste surtout à planifier, organiser, coordonner et contrôler. 3/ L individualisme Cette notion fait référence au degré d indépendance et de liberté que peuvent revendiquer les membres d une société. A ce propos on distingue deux catégories de sociétés : - les sociétés communautaires, qui valorisent le temps passé pour le groupe ; - les sociétés individualistes, qui valorisent le temps passé par les individus pour leur vie personnelle. Il existe une relation entre le niveau de développement technique et la culture individualiste. 4/ La masculinité Cette dimension se réfère aux rôles respectifs des deux sexes dans une culture. En effet, le masculin et le féminin représentent les deux extrêmes d un continum définissant l importance accordée : - aux valeurs de réussite et de possession (masculin) 8

9 - à l environnement social et l entraide (féminin) Il faut noter que la répartition sexuelle des rôles ne se fait pas de la même façon dans toutes les sociétés. Cependant, cet élément culturel a des conséquences en matière d organisation du travail, notamment sur : - la qualité de l emploi : dans les cultures masculines, un travail humanisé (de qualité élevée) sera celui qui permet de faire carrière et de réaliser. Par contre, dans les cultures féminines, ce sera celui qui aura une réelle coopération entre les travailleurs et des conditions de travail agréables. - La façon de résoudre les conflits : dans les cultures masculines, les conflits seront ouverts et durs, tandis que dans les cultures féminines les conflits ne doivent pas s officialiser, et sont réglés par la discussion Les autres facteurs de différenciation culturelle Hormis les facteurs de différenciation culturelle utilisée par Hofstede, nous retrouvons des facteurs supplémentaires : 1/ La religion : il faut noter que si la religion en Occident est devenue une affaire d adhésion personnelle, elle exerce encore une forte pression sur les individus dans d autres parties du monde. 2/ Le mode de raisonnement et de management : Il existe deux types de raisonnement qui se retrouvent dans l organisation de l entreprise : - le raisonnement inductif : on passe de l observation des faits à une proposition et à l élaboration de règles - le raisonnement déductif : on va du général au particulier, du principe à la conséquence. 3/Les contextes riches et pauvres en communication : (concept développé par Hall) il s agit de l ensemble des informations qui concourent à donner aux individus une signification à une situation. Dans une culture à haut contexte, la communication y est informelle, subjective et non verbale. A l inverse dans une culture à faible contexte de communication l information est objective et formelle. 4/ La notion de temps : la notion de temps dépend de la culture. Dans les pays monochrones (ex. Etats-Unis, Grande-Bretagne, Suède), le temps est considéré comme une ressource qu on ne gaspille pas. Les tâches sont décomposées de manière séquentielle et le temps est planifié rigoureusement. Dans ces pays tout retard est très mal considéré. A l inverse, dans les pays polychrones (ex. Afrique, Asie et dans une moindre mesure les peuples latins), le temps est plus élastique. Cette différence de perception se retrouve par exemple dans le temps alloué à la négociation : les américains mettent l accent sur les résultats à court terme tandis que les japonais investissent du temps dans les relations à long terme. 9

10 3. Le concept du management interculturel Le management interculturel est un nouveau style de management fondé sur la reconnaissance et la prise en compte des différences culturelles. C est une façon d anticiper les contrecoups sociaux de la globalisation à différents niveaux de management au sein de l entreprise et entre les organisations. Il s agit plus ou moins d une analyse des corrélations entre les cultures nationales et les styles de management. Le management interculturel permet aux entreprises de mieux s organiser afin de collaborer et communiquer plus efficacement au-delà de leurs frontières culturelles. Ainsi, il est question pour les dirigeants internationaux de remettre en cause leurs méthodes de gestion même si ces dernières se sont jusqu à présent révélées efficaces. Le management interculturel est une façon d envisager d'autres modes de management en combinant la considération des spécificités culturelles avec les obligations stratégiques globales de l entreprise. Cependant, cette stratégie ne pourra faire ses preuves que si l identification et l intégration des différences culturelles et socioculturelles d'un pays exerçant une influence sur l organisation sont valorisées dans les décisions de gestion. Certaines cultures sont plus sensibles que d autres en ce qui concerne ce concept de management interculturel. L impact des différences culturelles sur les activités de l entreprise est de plus en plus manifeste et les multinationales commencent à prendre conscience des enjeux liés à cet impact. Pourtant, les occidentaux ont longtemps eu tendance à sousestimer l'effet de la culture sur l entreprise, offrant ainsi peu d importance à la gestion des divergences culturelles. Ceci est associé à leur manque de persévérance mais également à leur principe selon lequel "le temps, c est de l argent". Les cultures asiatiques, quant à elles, ont su accorder une grande importance à l adaptation : en effet, les Asiatiques maîtrisent la culture occidentale du monde des affaires de par leurs efforts pour s y adapter. Ceci peut s expliquer par le fait que, dans les cultures asiatiques, le contact relationnel prime sur la qualité et le prix des produits. Ainsi, "le management interculturel est devenu une nécessité pour toute entreprise confrontée à la diversité culturelle". 10

11 Partie 2 : la pratique du management interculturel Le champ du management interculturel est aujourd'hui encore en cours de constitution. Il est apparu dans les années 80 avec l'avènement d'une nouvelle conjoncture économique, sociale et scientifique. À ce moment là le management interculturel envisageait trois cas de figure : le cas de la grande entreprise créant des filiales étrangères 11

12 essentiellement à des fins de distribution et de service après-vente. le cas d'une entreprise qui en rachète une autre à l'étranger et cherche à l'intégrer. le cas des joint-ventures qui se créent entre des entreprises relevant de cultures différentes. Or, les entreprises constatant l'échec d'une politique qui ignore les différences et impose un modèle dominant (supposé universel) se sont mis à réfléchir en termes de coopération interculturelle et d'adaptation locale d'outils de gestion. Le management interculturel naît ainsi de «la volonté d'améliorer l'efficacité économique des entreprises multiculturelles et de l'exigence éthique du respect des différences.» Cette nouvelle discipline découle d'un autre constat. Face aux frustrations, aux souffrances, voire aux pathologies qu'engendrent l'immersion dans un environnement culturel étranger, le management interculturel consiste à «construire des articulations entre porteurs de cultures différentes afin de minimiser les conséquences négatives des différences pour les individus et les entreprises et de bénéficier des ressources potentielles qu'offre chaque culture. 1. Au niveau de l entreprise Faire émerger une culture de métier. La familiarité avec un même univers technique induit des savoirs, un vocabulaire et des préoccupations communes chez les membres d'une même profession. Capitaliser sur la culture de métier pour dépasser les différences culturelles revient à coordonner les acteurs par la standardisation des qualifications. Il existe cependant des limites à cette approche. Elle ne solutionne pas les différences culturelles générales, les cultures de métier peuvent avoir pour base des références nationales. Il est de plus difficile de rencontrer ce genre de configuration dans la pratique du fait que la coopération internationale repose le plus souvent sur une recherche de complémentarité entre les personnes. Faire émerger une culture d'entreprise. Cette approche prévoit la recherche de la convergence de tous vers une norme institutionnelle définie par la recherche d'une coordination par les processus de travail ou bien la recherche d'une coordination par l'idéologie des valeurs partagées. Or le plus souvent ce sont les pratiques et les valeurs de l'organisation dominante qui s'imposent et elles peuvent être interprétées différemment selon les contextes culturels. 12

13 2. Le niveau du manager Au sein des organisations et entre elles, des raisons diverses peuvent être à l'origine de problèmes de management. Le management interculturel est censé contribuer à résoudre ou à prévenir ceux dus à la diversité des cultures qui influencent les décisions et les actions au sein des organisations. Les entreprises ont à «encadrer l'action de chacun par un ordre suffisamment strict pour qu'il respecte les orientations communes, tout en lui laissant une liberté suffisante pour qu'il accepte de mettre ses capacités d'initiative et de création au service de ces orientations. Elles doivent trouver une solution au dilemme de l'ordre et de la liberté.» Or, tout semble indiquer que le fait de travailler avec des personnes de culture différente conduit à se trouver en présence de différences culturelles profondes, portant sur des représentations, des systèmes de valeur, entre les personnels des différents pays : différence de langage, différences de rapport à la communication nonverbale. différence des rapports au contexte différence quant à la gestion du temps (système monochrome 1 : temps conçu comme un flux continu et linéaire, le processus du temps qui passe est tangible, le temps s'impose aux individus, programmation rigoureuse de tâches effectuées successivement, l'exactitude est une vertu ; système polychrome : il n'est pas concret, il n'est pas une dimension linéaire autonome, il n'est pas isolé des évènements sociaux qui ont lieu). En fonction du système de référence, l'organisation du temps sera perçue comme un signe d'implication ou au contraire de désinvolture. différence de pouvoirs acceptés par les sociétés (acceptation ou non des inégalités, grande ou faible distance hiérarchique). différence dans la division des rôles entre hommes et femmes, différence de degré d'acceptation de l'inconnu que réserve le futur (si le «contrôle de l'incertitude» est fort on a des systèmes bureaucratiques, s'il est faible on a des systèmes où la prise de risque est valorisée). différence quant à la valeur de l'individu différence quant à la valeur et la réalisation du travail différences dans la prise de décision. 1 13

14 3. Le niveau individuel On peut constater qu au niveau de l individu l action consiste en la : Sensibilisation générale à la relativité des pratiques de management Formation linguistique Initiation à la culture (risque de formation de clichés) Apprentissage en situation. Courbe en U : à l'enthousiasme du départ cède rapidement un désarroi face aux difficultés de comprendre et de fonctionner efficacement dans le nouveau contexte, puis il y a une adaptation progressive aux pratiques locales, une intégration aux réseaux sociaux et la restauration d'une confiance en soi. La courbe du moral remonte. Cependant la confrontation à d'autres cultures a des effets différents selon les individus : Certains sont capables de décrypter finement un autre univers de sens. Certains développent à force d'essais, d'erreurs et de réajustements des routines adaptées à des situations et à des interlocuteurs précis qu'ils ont appris à connaître. Ces arrangements empiriques sans compréhension profonde des phénomènes à l'oeuvre sont fragiles car remis en question à chaque changement d'interlocuteur ou de situation de travail. certains renforcent des clichés négatifs. Confier le management à des individus eux-mêmes multiculturels Sélection des individus les plus aptes à la coopération internationale même si l'urgence des situations limite souvent le temps de préparation à des missions internationales. 14

15 Conclusion Pour conclure, il est certes incontestable que l apprentissage à l interculturel est devenu une nécessité pour les multinationales compte tenu des enjeux qu il représente. Les acteurs présents sur le marché du management interculturel ont su reconnaître les besoins des entreprises et tentent d y répondre. Cependant, les formations dans le domaine du management interculturel se limitent encore souvent à offrir des cours de langue et des initiations à la culture étrangère. À l avenir, il faudrait approfondir davantage ces pratiques et envisager la mise en place de systèmes permettant une réelle prise en compte et intégration des modes de fonctionnement locaux. 15

16 BIBLIOGRAPHIE Adler N., International Dimensions of Organizational Behavior, Kent Publishing Company, Chevrier S., Le management des équipes interculturelles, édition PUF, Chevrier S., Le management interculturel, PUF, Iribarne (D ) P., Culture et mondialisation, gérer au-delà des frontières», éditions du Seuil,1998. Meier O., Management interculturel, édition Dunod, Radenkovic A., L apprentissage de l intercultuel dans les cahiers de l ENSPTT n 9, septembre Schramm-Nielsen J., Dimensions culturelles des prises de décision : une comparaison France-Danemark, Revue Française de Gestion Mars-Avril-Mai

17 17

Dossier 8 : Management de l organisation et culture d entreprise

Dossier 8 : Management de l organisation et culture d entreprise Dossier 8 : Management de l organisation et culture d entreprise.i. Définition et composantes de la culture d entreprise..ii. Evolution de la culture d entreprise en tant que variable d action pour le

Plus en détail

Management Interculturel

Management Interculturel Management Interculturel La mondialisation et l ouverture des marchés ont permis l interconnexion des mondes. Ces phénomènes ont en même temps accéléré la mutation des modes de pensée et de consommation.

Plus en détail

SÉMINAIRE D ÉCHANGE DES PRATIQUES

SÉMINAIRE D ÉCHANGE DES PRATIQUES HEC Liège SÉMINAIRE D ÉCHANGE DES PRATIQUES Le management interculturel Gabrielle Gérard 1ere licence en sciences commerciales Option : Management International Année académique 2004-2005 Gabrielle Gérard

Plus en détail

Portrait de Femme Meryem Benotmane SSM

Portrait de Femme Meryem Benotmane SSM Portrait de Femme Meryem Benotmane SSM Etre un homme ou une femme ne fait pas grande différence au fond au regard du projet. Ce qui importe c est l investissement de chacun et la richesse des collaborations.

Plus en détail

Aujourd hui, pas un seul manager ne peut se dire à l abri des conflits que ce soit avec ses supérieurs, ses collègues ou ses collaborateurs.

Aujourd hui, pas un seul manager ne peut se dire à l abri des conflits que ce soit avec ses supérieurs, ses collègues ou ses collaborateurs. MANAGERS : COMMENT PRENEZ-VOUS EN CHARGE LES CONFLITS? AUTO-EVALUEZ-VOUS! Dans un contexte économique morose et qui perdure, nous sommes confrontés à un grand nombre de difficultés et de frustrations.

Plus en détail

Master Audit Contrôle Finance d Entreprise en apprentissage. Organisation de la formation

Master Audit Contrôle Finance d Entreprise en apprentissage. Organisation de la formation Master Audit Contrôle Finance d Entreprise en apprentissage Organisation de la formation Ce document a pour objet de présenter le contenu des cours des deux années du Master Audit Contrôle Finance d entreprise

Plus en détail

INTRODUCTION. Master Management des Ressources Humaines de l IAE de Toulouse Page 1

INTRODUCTION. Master Management des Ressources Humaines de l IAE de Toulouse Page 1 LES FICHES OUTILS RESSOURCES HUMAINES L évaluation 360 Feed-back INTRODUCTION Aujourd hui les ressources humaines sont considérées par les entreprises comme un capital. La notion de «capital humain» illustre

Plus en détail

Or, la prévention des risques psychosociaux relève de l obligation générale de l employeur de protéger la santé physique et mentale des salariés.

Or, la prévention des risques psychosociaux relève de l obligation générale de l employeur de protéger la santé physique et mentale des salariés. Introduction Les symptômes du stress (troubles du sommeil, de l appétit, agressivité, épuisement, troubles de la concentration ), touchent un nombre croissant de salariés en France : un salarié sur 6 déclare

Plus en détail

Avant de parler de projet commun, il est important de rappeler ce qu est un projet à travers quelques indicateurs :

Avant de parler de projet commun, il est important de rappeler ce qu est un projet à travers quelques indicateurs : 2. Qu est-ce qu un projet commun? Avant de parler de projet commun, il est important de rappeler ce qu est un projet à travers quelques indicateurs : le projet a un début et une fin et se structure en

Plus en détail

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GB.277/ESP/4 (Add.1) 277 e session Conseil d administration Genève, mars 2000 Commission de l'emploi et de la politique sociale ESP QUATRIÈME QUESTION À L ORDRE DU JOUR

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction au contrôle de gestion. Marie Gies - Contrôle de gestion et gestion prévisionnelle - Chapitre 1

Chapitre 1 : Introduction au contrôle de gestion. Marie Gies - Contrôle de gestion et gestion prévisionnelle - Chapitre 1 Chapitre 1 : Introduction au contrôle de gestion Introduction 2 Contrôle de gestion : fonction aujourd hui bien institutionnalisée dans les entreprises Objectif : permettre une gestion rigoureuse et une

Plus en détail

Formation à la systémique pour consultants et personnels RH

Formation à la systémique pour consultants et personnels RH J.A. Malarewicz Conseil Conseil, Formation, Supervision, Coaching S.A.S. au capital de 8OOO TVA : FR 36478450471 SIRET : 478 450471 00014 N formateur 11921445592 Région IdF 11 rue du Professeur Leroux

Plus en détail

Comment se servir de cet ouvrage? Chaque chapitre présente une étape de la méthodologie

Comment se servir de cet ouvrage? Chaque chapitre présente une étape de la méthodologie Partie I : Séries statistiques descriptives univariées (SSDU) A Introduction Comment se servir de cet ouvrage? Chaque chapitre présente une étape de la méthodologie et tous sont organisés selon le même

Plus en détail

«L impact de l interculturel sur la négociation» construire des intérêts matériels ou des enjeux quantifiables

«L impact de l interculturel sur la négociation» construire des intérêts matériels ou des enjeux quantifiables Le Centre de Langues et de Traduction de l Université Libanaise vous invite à prendre part au colloque international : «L impact de l interculturel sur la négociation» qui se tiendra dans les locaux du

Plus en détail

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL 1 REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L assistant de service social exerce de façon qualifiée, dans le cadre d un mandat

Plus en détail

PARTENAIRE COMMERCIAL DE MSD CODE DE CONDUITE

PARTENAIRE COMMERCIAL DE MSD CODE DE CONDUITE PARTENAIRE COMMERCIAL DE MSD CODE DE CONDUITE «Nos valeurs et nos règles» pour nos partenaires commerciaux Code de conduite pour le partenaire commercial de MSD [Édition 1] MSD est engagée dans une démarche

Plus en détail

DIU Soins Palliatifs et d Accompagnement.

DIU Soins Palliatifs et d Accompagnement. DIU Soins Palliatifs et d Accompagnement. Centre - Pays de Loire CHRU Tours COMMUNICATION «Conflits internes et Cohérence personnelle» SOMMAIRE Introduction page 3 Communication Page 4 Les paramètres d

Plus en détail

Les 7 Facteurs clés de Succès pour s'épanouir sur le plan personnel, familial et professionnel au Canada

Les 7 Facteurs clés de Succès pour s'épanouir sur le plan personnel, familial et professionnel au Canada Formation et Coaching en Leadership inclusif et en Management interculturel Les 7 Facteurs clés de Succès pour s'épanouir sur le plan personnel, familial et professionnel au Canada Une approche holistique

Plus en détail

quelles sont les spécificités du système de gouvernance des PME - PMI?

quelles sont les spécificités du système de gouvernance des PME - PMI? LA GOUVERNANCE DES PME-PMI Gérard CHARREAUX Professeur de Sciences de Gestion à 1 Université de Bourgogne, Dijon PREAMBULE Il est probable que vous vous interrogez sur l'apport des recherches en matière

Plus en détail

Le système d accréditation n est pas un système basé sur la conformité à la. de ce fait, il se différencie

Le système d accréditation n est pas un système basé sur la conformité à la. de ce fait, il se différencie Système d accreditation des organismes de formation Origine, objectifs et méthodologie du système d accréditation Carlos Capela Coordinateur du projet INOFOR - Institut pour l innovation dans la formation

Plus en détail

RESPONSABLE DU DEVELOPPEMENT COMMERCIAL IMPORT EXPORT

RESPONSABLE DU DEVELOPPEMENT COMMERCIAL IMPORT EXPORT RESPONSABLE DU DEVELOPPEMENT COMMERCIAL IMPORT EXPORT Titre enregistré au Répertoire National des Certifications Professionnelles de niveau II délivré par Université Catholique de l Ouest IPLV (J.O du

Plus en détail

Appendice 2. (normative) Structure de niveau supérieur, texte de base identique, termes et définitions de base communs

Appendice 2. (normative) Structure de niveau supérieur, texte de base identique, termes et définitions de base communs Appendice 2 (normative) Structure de niveau supérieur, texte de base identique, termes et définitions de base communs NOTE Dans les propositions de Texte identique, XXX désigne un qualificatif de norme

Plus en détail

CARACTERISTIQUES DE L APPROCHE GESTALT EN ORGANISATION

CARACTERISTIQUES DE L APPROCHE GESTALT EN ORGANISATION CARACTERISTIQUES DE L APPROCHE GESTALT EN ORGANISATION Société des Coaches Gestaltistes Coordinateur projet: Marius Moutet INTRODUCTION Un coaching d individus ou d équipe inspiré de la posture humaniste

Plus en détail

Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires

Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires Pierre-Yves GOMEZ Professeur EMLYON Directeur de l Institut Français de Gouvernement des Entreprises (IFGE)

Plus en détail

La formule Leadership en Action TM. Améliorer de façon durable les compétences managériales de vos cadres. Leadership en Action TM

La formule Leadership en Action TM. Améliorer de façon durable les compétences managériales de vos cadres. Leadership en Action TM La formule Améliorer de façon durable les compétences managériales de vos cadres. Nous contacter : Monique Cumin, monique.cumin@lasting-success.com Tel : 06 95 09 10 31 La formule Formation-action : entraînement

Plus en détail

PM Ressources. Atelier 1: Devenez un As de la Communication. Les Ateliers du Coach

PM Ressources. Atelier 1: Devenez un As de la Communication. Les Ateliers du Coach de ht nive service de l entreprise du Coach Atelier 1: Devenez un As de la Communication progresser en communication et toute personne en situation de difficultés relationnelles Maîtriser les fondamentx

Plus en détail

Les «risques psychosociaux» au travail : De quoi parle-t-on? Comment aborder ce sujet? Quelques repères

Les «risques psychosociaux» au travail : De quoi parle-t-on? Comment aborder ce sujet? Quelques repères Les «risques psychosociaux» au travail : De quoi parle-t-on? Comment aborder ce sujet? Quelques repères Juin 2010 Agence Rhône-Alpes pour la Valorisation de l Innovation Sociale et l Amélioration des Conditions

Plus en détail

PROCEDURE D ACCUEIL. 1 Introduction

PROCEDURE D ACCUEIL. 1 Introduction PROCEDURE D ACCUEIL 1 Introduction Le processus d accueil d un nouvel arrivant est un processus clé du département des ressources humaines et qui malheureusement est souvent sous-estimé par ce dernier.

Plus en détail

LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION

LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION DES NOMBRES par Jean-Luc BREGEON professeur formateur à l IUFM d Auvergne LE PROBLÈME DE LA REPRÉSENTATION DES NOMBRES On ne conçoit pas un premier enseignement

Plus en détail

Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents

Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents Gestion obligataire Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents Nous pensons que la répression financière se prolongera encore plusieurs années. Dans cet intervalle, il sera de plus en

Plus en détail

LES DROITS CULTURELS. Déclaration de Fribourg

LES DROITS CULTURELS. Déclaration de Fribourg LES DROITS CULTURELS Déclaration de Fribourg Les droits culturels, Déclaration de Fribourg, page 2 considérants 1 principes fondamentaux 2 définitions justifications principes et définitions 3 identité

Plus en détail

Les ressources numériques

Les ressources numériques Les ressources numériques Les ressources numériques sont diverses et regroupent entre autres, les applications, les bases de données et les infrastructures informatiques. C est un ensemble de ressources

Plus en détail

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement

Plus en détail

Le temps est venu d implanter un CRM et un système de gestion de la connaissance

Le temps est venu d implanter un CRM et un système de gestion de la connaissance LIVRE BLANC Le temps est venu d implanter un CRM et un système de gestion de la connaissance Une vision détaillée des fonctions de CRM etde Gestion de Connaissances dansl environnement commercial actuel.

Plus en détail

FORCE DE VENTE : une approche commerciale efficace

FORCE DE VENTE : une approche commerciale efficace Les formations standardisées voulant mettre le commercial dans un «moule» et formater une personne en appliquant des techniques à la lettre sont bien différentes de ce que nous vous proposons chez Semaphorus.

Plus en détail

PNL & RECRUTEMENT IMPACT SUR LES ENTRETIENS Présentation du 10/06/03

PNL & RECRUTEMENT IMPACT SUR LES ENTRETIENS Présentation du 10/06/03 PNL & RECRUTEMENT IMPACT SUR LES ENTRETIENS Présentation du 10/06/03 Introduction : Questions/réponses : Qu est-ce que pour vous un bon recrutement? Cela dépend de quoi? Qu est-ce qui est sous votre contrôle?

Plus en détail

2) Qu est-ce que la cohésion sociale et l inclusion?

2) Qu est-ce que la cohésion sociale et l inclusion? Chantier sur la cohésion sociale et l inclusion dans le cadre des Ateliers des savoirs partagés JUIN 2013 1) Mise en contexte Dans le cadre des Ateliers des savoirs partagés à Saint-Camille, 4 chantiers

Plus en détail

Encardé par : Mme ALLIOUA Hanane. Réalisée par : Safae SAIB Sara IMAD

Encardé par : Mme ALLIOUA Hanane. Réalisée par : Safae SAIB Sara IMAD Encardé par : Mme ALLIOUA Hanane Réalisée par : Safae SAIB Sara IMAD Sommaire Introduction : Diversité interculturelle Chapitre 1 : les implications des trois stratégies culturelles en GRH Section 1 :

Plus en détail

HEC Montréal. Par Yasmine Khiari. Science de la gestion Gestion des ressources Humaines

HEC Montréal. Par Yasmine Khiari. Science de la gestion Gestion des ressources Humaines HEC Montréal Influences de la distance culturelle sur les pratiques de transfert de connaissances transnational et inter-organisationnel : Le cas de la rencontre Québec-Chine Par Yasmine Khiari Science

Plus en détail

Areva, un groupe industriel intégré

Areva, un groupe industriel intégré Areva, un groupe industriel intégré Areva est un groupe industriel à l'histoire très récente : né en septembre 2001 de la fusion des entreprises Cogema, Framatome, CEA-Industrie et Technicatome, il est

Plus en détail

Cohésion d Equipe - Team Building

Cohésion d Equipe - Team Building Public concerné : Cadres et cadres supérieurs. Cohésion d Equipe - Team Building Objectifs : Comprendre les mécanismes de fonctionnement d une équipe. Comprendre les rôles de chacun et le rôle de l encadreur.

Plus en détail

Baromètre : Le bien être psychologique au travail

Baromètre : Le bien être psychologique au travail Contacts Ifop : Rudy BOURLES/Isabelle MANDERON 6-8, rue Eugène Oudiné 75013 Paris tél 01 45 84 14 44 fax 01 45 85 59 39 Etude 23384 Baromètre : Le bien être psychologique au travail Septembre 2008 vague

Plus en détail

Les différences et les convergences entre concepts, définitions et cadres théoriques d Economie Sociale Solidaire

Les différences et les convergences entre concepts, définitions et cadres théoriques d Economie Sociale Solidaire Les différences et les convergences entre concepts, définitions et cadres théoriques d Economie Sociale Solidaire Le RIPESS (Réseau Intercontinental de Promotion de l'economie Sociale Solidaire) propose

Plus en détail

ima est un langage universel conçu pour optimiser la communication et les contacts.

ima est un langage universel conçu pour optimiser la communication et les contacts. Audit des Ressources Humaines ATELIER D UNE DEMI-JOURNEE Introduction ima est un langage universel conçu pour optimiser la communication et les contacts. ima signifie Identifier, Modifier, Adapter : les

Plus en détail

Évaluation et recommandations

Évaluation et recommandations ÉVALUATION ET RECOMMANDATIONS 13 Évaluation et recommandations Les personnes souffrant de troubles mentaux s intègrent mal sur le marché du travail. En Belgique, par rapport aux personnes qui ont une bonne

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR TERTIAIRES SESSION 2013

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR TERTIAIRES SESSION 2013 La commission de choix de sujets a rédigé cette proposition de corrigé, à partir des enrichissements successifs apportés aux différents stades d élaboration et de contrôle des sujets. Pour autant, ce document

Plus en détail

Le management des risques de l entreprise Cadre de Référence. Synthèse

Le management des risques de l entreprise Cadre de Référence. Synthèse Le management des risques de l entreprise Cadre de Référence Synthèse SYNTHESE L incertitude est une donnée intrinsèque à la vie de toute organisation. Aussi l un des principaux défis pour la direction

Plus en détail

Partenaires: w w w. c o g m a s t e r. n e t

Partenaires: w w w. c o g m a s t e r. n e t Partenaires: w w w. c o g m a s t e r. n e t Une approche interdisciplinaire et intégrative neuropsychologie psychologie neuroanatomie linguistique philosophie SCIENCES COGNITIVES logique/probas neurosciences

Plus en détail

MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS

MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS Le Master 1 : Management Public Environnemental forme aux spécialités de Master 2 suivantes : - Management de la qualité o Parcours

Plus en détail

LICENCE Administration publique Parcours : MANAGEMENT PUBLIC 2 ème année

LICENCE Administration publique Parcours : MANAGEMENT PUBLIC 2 ème année LICENCE Administration publique Parcours : MANAGEMENT PUBLIC 2 ème année CONTENU DES ENSEIGNEMENTS ET MODALITES D EVALUATION Semestre 1 : 30 crédits 9 EC obligatoires 1 EC optionnelle à choisir parmi 2

Plus en détail

Management international / International Management / Gestión Internacional, vol. 17, n 1, 2012, p. 133-136.

Management international / International Management / Gestión Internacional, vol. 17, n 1, 2012, p. 133-136. Compte rendu Ouvrage recensé : Gestion en contexte interculturel. Approches, problématiques, pratiques et plongées, sous la Direction de Eduardo Davel, Jean-Pierre Dupuis et Jean-François Chanlat, Les

Plus en détail

Livre Blanc Oracle Mars 2013. Le guide ultime de la réussite d un Bureau des Projets (PMO) orienté business

Livre Blanc Oracle Mars 2013. Le guide ultime de la réussite d un Bureau des Projets (PMO) orienté business Livre Blanc Oracle Mars 2013 Le guide ultime de la réussite d un Bureau des Projets (PMO) orienté business Introduction 1 Qu est-ce qu un PMO orienté business? 2 Les six facteurs clés de succès de l alignement

Plus en détail

II. SAVOIRS ASSOCIÉS

II. SAVOIRS ASSOCIÉS II. SAVOIRS ASSOCIÉS S1. PROSPECTION ET SUIVI DE CLIENTÈLE S2. COMMUNICATION - NÉGOCIATION S3. TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION APPLIQUÉES À LA VENTE S4. MERCATIQUE S5. ÉCONOMIE et

Plus en détail

Plan de cours. Comportement organisationnel

Plan de cours. Comportement organisationnel ÉCOLE NATIONALE D ADMINISTRATION PUBLIQUE Plan de cours ENP 7106 Comportement organisationnel Hanoi Avril 2011 Joanne Greene, M. Ps. joanne.greene@enap.ca Ce cours permet à l étudiant d approfondir sa

Plus en détail

FORMATION : POSTURE COACH, LES METIERS D ACCOMPAGNEMENT

FORMATION : POSTURE COACH, LES METIERS D ACCOMPAGNEMENT FORMATION : POSTURE COACH, LES METIERS D ACCOMPAGNEMENT Que vous soyez parent, enseignant, formateur, pédagogue, coach, manager Que votre activité professionnelle ou simplement la quête de vous-même vous

Plus en détail

Innovation & Internationalisation (I²)

Innovation & Internationalisation (I²) Partenariats d intérêt mutuel bien compris, tout azimut Les inter-pme panafricaines et internationales réalisées massivement Innovation & Internationalisation (I²) L Afrique se tire elle-même du marécage

Plus en détail

La notion de besoin peut décrire : La notion de besoin peut décrire :

La notion de besoin peut décrire : La notion de besoin peut décrire : La notion de besoin peut décrire : une expérience vécue dont la personne est parfaitement consciente : Exemple : «J ai besoin de me divertir»; La notion de besoin peut décrire : 2. «une exigence née de

Plus en détail

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Rio de Janeiro (Brésil), 21 octobre 2011 1. À l invitation de l Organisation mondiale de la Santé, nous, Chefs de Gouvernement, Ministres

Plus en détail

Jean-Claude Kaufmann "L'invention de soi - Une théorie de l'identité"

Jean-Claude Kaufmann L'invention de soi - Une théorie de l'identité Séminaire de sociologie des migrations et des relations interethniques. Jean-Claude Kaufmann "L'invention de soi - Une théorie de l'identité" Introduction Le collectif comme ressource L'identité fournit

Plus en détail

Juin 2014. Fonction consolidation A la recherche des frontières de demain

Juin 2014. Fonction consolidation A la recherche des frontières de demain Juin 2014 Fonction consolidation A la recherche des frontières de demain Intervenants Caroline MARROT Associée Deloitte José BAGHDAD Directeur Deloitte Vincent Michelet SODEXO Hervé Cardelli SANOFI Stéphane

Plus en détail

ECOLE DES HAUTES ETUDES COMMERCIALES CORRIGÉ TYPE DE L EXAMEN

ECOLE DES HAUTES ETUDES COMMERCIALES CORRIGÉ TYPE DE L EXAMEN ECOLE DES HAUTES ETUDES COMMERCIALES Module : Marketing Fondamental Niveau : 1 ère Année Master Enseignant : KHERRI Abdenacer Date : 13/04/2015 Site web : www.mf-ehec.jimdo.com Durée : 1 heure 30 minutes

Plus en détail

Du marketing dans ma PME!

Du marketing dans ma PME! Du marketing dans ma PME! Manque d expérience marketing des managers de sociétés technologiques, difficulté de recruter des profils marketing formés ou expérimentés : pourquoi la mission marketing est-elle

Plus en détail

SPECIALISATIONS DU MASTER GRANDE ECOLE

SPECIALISATIONS DU MASTER GRANDE ECOLE SPECIALISATIONS DU MASTER GRANDE ECOLE Finance, Contrôle des Organisations Cette spécialisation se fonde sur la nécessité de prendre des décisions et/ou d organiser les différents processus au cœur de

Plus en détail

LES HABILETÉS DE SAVOIR ÊTRE

LES HABILETÉS DE SAVOIR ÊTRE LES HABILETÉS DE SAVOIR ÊTRE Clémence Gauvin et Émilienne Laforge, professeures Module travail social Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue 2004-2005, modification mai 2006 Introduction La formation

Plus en détail

Chapitre 16 Comment les entreprises fonctionnent-elles?

Chapitre 16 Comment les entreprises fonctionnent-elles? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 7 mai 2015 à 13:59 Chapitre 16 Comment les entreprises fonctionnent-elles? Introduction Regards croisés? car apports de la science économique (économie de la firme)

Plus en détail

Formation Conseil - Recrutement

Formation Conseil - Recrutement Gobbelsrode 42, 3220 HOLSBEEK. Tél: 016/62.35.22 info@amvr.be www.amvr.be Formation Conseil - Recrutement Formation Points de départ : Notre objectif principal est de contribuer au succès de votre entreprise.

Plus en détail

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR?

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? Source: DUMONT, Nicole. Femmes d aujourd hui, Vol. 1 No. 8., janvier 1996. On dit de certaines personnes qu elles n ont pas de tête ou qu elles n ont pas de

Plus en détail

Les entrepreneuriales - soirée Tools 1

Les entrepreneuriales - soirée Tools 1 TOOL 2 Pourquoi réaliser une étude de marché? Les entrepreneuriales - soirée Tools 1 Chambre de Métiers et de l Artisanat du Morbihan Intervenante : Florence MOUNIER Conseillère en Développement Économique

Plus en détail

Notre expertise au service des personnes morales

Notre expertise au service des personnes morales ENTREPRISES Associations placements gestion sous mandat Notre expertise au service des personnes morales entreprises associations fondations mutuelles Sommaire introduction 3 qu est-ce que La gestion sous

Plus en détail

Politique des stages. Direction des études

Politique des stages. Direction des études Direction des études Service des programmes et de la réussite scolaire Politique des stages Recommandée par la Commission des études du 6 décembre 2011 Adoptée par le conseil d administration du 15 mai

Plus en détail

Compétences terminales de cours. philosophiques. Enseignement secondaire 3 ème degré

Compétences terminales de cours. philosophiques. Enseignement secondaire 3 ème degré Enseignant La finance islamique I Compétences terminales de cours philosophiques Enseignement secondaire 3 ème degré COMPTE D'ÉPARGNE + INTÉRÊT ALEX 230 Porte d entrée Banque Compétences Sentir, ressentir

Plus en détail

R e l a t i o n s h i p m a n a g e r

R e l a t i o n s h i p m a n a g e r R e l a t i o n s h i p m a n a g e r r é f é r e n t i e l d e c o m p é t e n c e s j a n v i e r 2 0 0 8 F o n d a t i o n G e n è v e P l a c e F i n a n c i è r e P r é f a c e Le Relationship manager

Plus en détail

CHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT)

CHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT) CHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT) FACONNER ENSEMBLE L OIT DU FUTUR «Pour tout ce qui a été, merci. Pour tout ce qui sera, oui.» (Dag

Plus en détail

Introduction. Enjeux de l intégration

Introduction. Enjeux de l intégration Introduction «L intégration est cruciale pour L Oréal. C est elle qui permet d assurer la relève et de faire face aux défis de la mondialisation en accueillant la diversité des talents dont nous avons

Plus en détail

JOURNÉE TEAM BUILDING:

JOURNÉE TEAM BUILDING: JOURNÉE TEAM BUILDING: PROPOSITION - 1/ TEAM BUILDING À CHEVAL PROPOSITION - 2/ TEAM BUILDING THEATRE 1 DEUXIEME PARTIE DE LA JOURNEE, APRES LE DEJEUNER PROPOSITION 1: TEAM BUILDING A CHEVAL Team Building

Plus en détail

DOMAINES D INTERVENTION EN DEMANDE

DOMAINES D INTERVENTION EN DEMANDE DOMAINES D INTERVENTION EN DEMANDE Critères valables pour toute affectation en tant que Volontaire des Nations Unies, pas uniquement pour les affectations en réponse à la crise du virus Ebola. Les exigences

Plus en détail

Table des matières. 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux éléments 3

Table des matières. 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux éléments 3 OFFICE DE PROTECTION DES PERSONNES RECEVANT DES SOINS RAPPORT STATISTIQUE 2007-2008 1 Table des matières 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux

Plus en détail

CHARTE ETHIQUE DE WENDEL

CHARTE ETHIQUE DE WENDEL CHARTE ETHIQUE DE WENDEL Mars 2015 1 Message du Directoire Wendel est l une des toutes premières sociétés d investissement en Europe. Grâce au soutien d un actionnariat familial stable, Wendel a su se

Plus en détail

CONNAISSANCE DE SOI APPRENDRE A AVOIR CONFIANCE EN SOI

CONNAISSANCE DE SOI APPRENDRE A AVOIR CONFIANCE EN SOI CONNAISSANCE DE SOI APPRENDRE A AVOIR CONFIANCE EN SOI Comprendre ses propres stratégies d échec et de réussite Mettre à jour ses freins, ses propres croyances Développer son potentiel et repousser ses

Plus en détail

MASTER 1 MANAGEMENT DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES ET DES TERRITOIRES

MASTER 1 MANAGEMENT DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES ET DES TERRITOIRES MASTER 1 MANAGEMENT DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES ET DES TERRITOIRES Libellé de l UE (Unité d enseignement) et de l EC (Elément constitutif) SEMESTRE 1 S1 : UE OBLIGATOIRES Management public et stratégie

Plus en détail

IBM Software Business Analytics. IBM Cognos FSR Automatisation du processus de reporting interne

IBM Software Business Analytics. IBM Cognos FSR Automatisation du processus de reporting interne IBM Software Business Analytics IBM Cognos FSR Automatisation du processus de reporting interne 2 IBM Cognos - FSR Automatisation des processus de reporting interne IBM Cognos Financial Statement Reporting

Plus en détail

HONG KONG 香 港 GUANGZHOU 广 州 SHANGHAI 上 海 BUREAUX D ASIE

HONG KONG 香 港 GUANGZHOU 广 州 SHANGHAI 上 海 BUREAUX D ASIE HONG KONG 香 港 GUANGZHOU 广 州 SHANGHAI 上 海 BUREAUX D ASIE LPA UNE PRESENCE FORTE EN CHINE Shanghai Francfort PARIS Guangzhou Hong Kong AlgER CASABLANCA Créé il y a 25 ans, Lefèvre Pelletier & associés (LPA)

Plus en détail

CFC 450 PROGRAMME DES CADRES DIRIGEANTS SYLLABUS

CFC 450 PROGRAMME DES CADRES DIRIGEANTS SYLLABUS CFC 450 PROGRAMME DES CADRES DIRIGEANTS SYLLABUS AVANT-PROPOS 1. Le Programme des cadres dirigeants (PCD) est un programme de séminaire en résidence de quatre jours et demi à l intention des officiers

Plus en détail

MEMOIRE POUR UNE HABILITATION A DIRIGER DES RECHERCHES

MEMOIRE POUR UNE HABILITATION A DIRIGER DES RECHERCHES UNIVERSITE DE BOURGOGNE MEMOIRE POUR UNE HABILITATION A DIRIGER DES RECHERCHES Discipline : Sciences de Gestion Matière : Finance Candidate : Aurélie SANNAJUST Fonction : Maître de Conférences à l Université

Plus en détail

GLOBAL SUPPLY CHAIN MANAGEMENT & STRATEGIE LOGISTIQUE

GLOBAL SUPPLY CHAIN MANAGEMENT & STRATEGIE LOGISTIQUE GLOBAL SUPPLY CHAIN MANAGEMENT & STRATEGIE LOGISTIQUE La logistique représentait traditionnellement l activité allant de la mise à disposition des produits finis par l usine ou le négociant jusqu à la

Plus en détail

LA PNL. Programmation Neuro Linguistique

LA PNL. Programmation Neuro Linguistique LA PNL Programmation Neuro Linguistique Définition : Programmation «A partir des expériences que nous vivons depuis notre enfance (et peut être avant), nous nous créons des programmes de fonctionnement

Plus en détail

L éduca onfinancière. Manuelduparticipant Lacotedecrédit. Unedivisionde

L éduca onfinancière. Manuelduparticipant Lacotedecrédit. Unedivisionde L éduca onfinancière Manuelduparticipant Lacotedecrédit Unedivisionde 1 DOCUMENT 7-1 Les bureaux de crédit Les bureaux de crédit sont des agences qui recueillent des renseignements sur la façon dont nous

Plus en détail

master Principes de Finance d Entreprise Corporate Finance Création de valeur Philippe Thomas Collection BANQUE FINANCE ASSURANCE

master Principes de Finance d Entreprise Corporate Finance Création de valeur Philippe Thomas Collection BANQUE FINANCE ASSURANCE Collection master BANQUE FINANCE ASSURANCE Principes de Finance d Entreprise Corporate Finance Création de valeur Philippe Thomas Table des matières Introduction... 9 Chapitre 1 L entreprise : l investissement

Plus en détail

Nos propositions de coaching

Nos propositions de coaching 1 Nos propositions de coaching 1) Nous accompagnons nos clients sur des demandes opérationnelles très concrètes : Faire face à des difficultés personnelles et /ou professionnelles. Pour soi même, pour

Plus en détail

Plan de cours Programme de leadership en entreprise pour les conseillers juridiques d entreprise

Plan de cours Programme de leadership en entreprise pour les conseillers juridiques d entreprise Plan de cours Programme de leadership en entreprise pour les conseillers juridiques d entreprise Un juriste typique qui assume un rôle de juriste d entreprise est armé d une solide formation et expérience

Plus en détail

Transformez votre relation au monde!

Transformez votre relation au monde! Transformez votre relation au monde! Formations certifiantes PNL QUEST interactive 2013-2014 Qu est-ce que la PNL? La PNL (Programmation Neuro-linguistique) est une discipline développée dans les années

Plus en détail

Bachelor Business CATALOGUE DE COURS Première année 2013-2014

Bachelor Business CATALOGUE DE COURS Première année 2013-2014 Bachelor Business CATALOGUE DE COURS Première année 2013-2014 Catalogue de cours Bachelor Business 1 ère année 2013-2014 2 Le Bachelor Business est un programme de commerce et de gestion, destiné à former

Plus en détail

MODALITES DE SUIVI DU PROJET ANNUEL DU MASTER 2 SOLUTIONS INFORMATIQUES LIBRES

MODALITES DE SUIVI DU PROJET ANNUEL DU MASTER 2 SOLUTIONS INFORMATIQUES LIBRES MODALITES DE SUIVI DU PROJET ANNUEL DU MASTER 2 SOLUTIONS INFORMATIQUES LIBRES Département Informatique UFR Sciences 2 Boulevard Lavoisier 49045 Angers Cedex 01 Auteur : Jean-Michel Richer Email : jean-michel.richer@univ-angers.fr

Plus en détail

Énergie et Mondialisation

Énergie et Mondialisation Énergie et Mondialisation Il est fréquent d affirmer que de nombreuses questions énergétiques ou environnementales ne peuvent être posées correctement qu au niveau mondial. Résolument ancré dans le réseau

Plus en détail

ogiciel Véronique Messager

ogiciel Véronique Messager énie ogiciel Véronique Messager Préface de Bernadette Lecerf-Thomas Postface de Françoise Engrand Coacher une équipe agile Guide à l usage des ScrumMasters, chefs de projets, managers et de leurs équipes!

Plus en détail

Le marché du conseil : tendances et [facteurs déterminants

Le marché du conseil : tendances et [facteurs déterminants [ Le marché du conseil : tendances et [facteurs déterminants U N E É T U D E E N F R A N C E E T D A N S L E M O N D E U N E É T U D E E N F R A N C E E T D A N S L E M O N D E sommaire Page 2 3 3 3 4

Plus en détail

LA METHODE DU COUT CIBLE (TARGET COSTING)

LA METHODE DU COUT CIBLE (TARGET COSTING) LA METHODE DU COUT CIBLE (TARGET COSTING) Finalité de la démarche Optimiser les performances futures de profit du produit sur l ensemble de son cycle de vie. Prérequis Connaissance élémentaire de la problématique

Plus en détail

Master Etudes françaises et francophones

Master Etudes françaises et francophones Master Etudes françaises et francophones 1. modèle scientifique et profilage des contenus de la filière / Présentation et spécificités de la filière Les études romanes à Leipzig sont considérées comme

Plus en détail

Chap 1 : LA DEMARCHE MERCATIQUE

Chap 1 : LA DEMARCHE MERCATIQUE I. La démarche mercatique globale A. Définition Chap 1 : LA DEMARCHE MERCATIQUE La mercatique est l ensemble des techniques et actions ayant pour objet de prévoir, constater, stimuler, susciter ou renouveler

Plus en détail