Le 15 mai Présentation de l intervenant

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1 Audition d Hervé COVES au Sénat. Intervention dans le cadre la mission commune d informations sur les pesticides et leur impact sur la Santé et l Environnement Le 15 mai 2012 Présentation de l intervenant Hervé COVES, Ingénieur Agronome, Spécialiste des systèmes de production des petits fruits et de la truffe Chargé de Mission à la Chambre d Agriculture de la Corrèze, Responsable des stations d expérimentations de l ADIDA ADIDA Association Départementale pour l Information et le Développement Agricole L ADIDA dispose de 4 stations d expérimentations en Corrèze : Site de Montchabrol sur la Framboise en plein sol Site d Objat pour la production de framboises en hors sol Site de Puy d Arnac sur la Fraise Site de Chartrier Ferrière sur la Truffe Nos travaux sont orientés sur : La biodiversité fonctionnelle : comment utiliser les «services de la nature» pour répondre aux enjeux de l Agriculture. La diminution des intrants dans les systèmes de production : moins d énergies fossiles, moins d engrais, moins de pesticides. L évaluation des nouvelles variétés ou cultivars de framboises, fraises et truffes. Notre questionnement sur l utilisation des produits phytosanitaires Le constat : Augmentation de la dépendance de certaines productions aux phytosanitaires, Apparition de résistance de plusieurs ravageurs/maladies économiquement importants: Phytophthora du framboisier, tétranyques, pucerons Manque d intérêt manifesté par l industrie Agrochimique pour nos petites filières : inadéquation entre le coût de l homologation d un usage particulier et le marché de cet usage. Nécessaire arbitrage de la commission des usages orphelins : il y a peu d homologations qui nous concernent ; il y a même des impasses pour certains ravageurs. Impact sur l Environnement : résidus dans les eaux, mortalité des abeilles, diminution de la biodiversité

2 Nous ne sommes pas agréés en BPE (Bonnes Pratiques Expérimentales). Cet agrément du Ministère donne la capacité de tester des molécules phytosanitaires. Cet agrément ne nous semblait pas utile, car les petits fruits et la truffe constituent des niches trop petites pour que l agrochimie s y intéresse. Par contre, nous mettons à la disposition des services de la Protection des Végétaux, une parcelle pour qu ils réalisent les essais proposés par la commission des usages orphelins. Voila pourquoi nous nous sommes orientés sur la recherche de solutions alternatives. Cet objectif a été validé par le Conseil d Administration, dès mon arrivée à l ADIDA en Ce fut le cas avec le Phytophthora du framboisier, une maladie fongique des racines du framboisier. Nous avons compris qu il résultait d une mauvaise compréhension des besoins du framboisier. C étaient nos techniques de productions qui le favorisait. Nous avons alors enclenché un travail sur la fertilité de nos sols, la fongistase, la gestion de l irrigation et la couverture des plantations Ce fut le cas également avec des acariens ravageurs, les tétranyques. Nous avons fidélisé des prédateurs auxiliaires dans nos parcelles, grâce à des technique d irrigation par aspersion et à l enherbement. Nous avons mis en évidence le rôle d une graminée : la Fétuque, qui sert de refuge aux auxiliaires en hiver. Ceci a attiré notre attention sur le rôle des plantes accompagnant nos cultures. Ce fut le cas, en observant ce qui se passe autour des framboisiers sauvages où diverses plantes associées portent, à tour de rôle, des pucerons tout au long de l année alimentant des auxiliaires généralistes en continu. Nous avons introduit ces plantes dans nos cultures et les attaques de pucerons se sont régulées. Ces trois problèmes : Phytophthora, tétranyques, pucerons, sont aujourd hui résolus, en traitant la cause au lieu de traiter le problème. Arrive le «Grenelle de l Environnement» Prise de conscience de notre «mauvaise presse» : la société ne comprend pas l usage qui est fait des pesticides Diverses études montrent la prévalence de problème de santé chez les agriculteurs utilisateurs de produits phytosanitaires De plus en plus de producteurs cherchent des solutions alternatives aux pesticides. Certains sont devenus réticents à leur utilisation et se tournent vers d autres types d itinéraires culturaux. L augmentation du coût de l énergie et des matières premières fait que de nombreux producteurs ne peuvent plus acheter ces intrants. (Pour mémoire, la MSA dénombre plus de bénéficiaires du RSA dans la Population Agricole, l INSEE considère que 25.3% des agriculteurs exploitants sont «pauvres» )

3 Les conséquences pour nous sont les suivantes : Au niveau de la Chambre d Agriculture de la Corrèze : Ecophyto 2018 Réduire de 50% l usage des pesticides : o Participation à divers groupes de travail en zone agricole, o Mise en œuvre du contrôle des pulvérisateurs, o Formation des agriculteurs pour l obtention du Certiphyto et habilitations de notre compagnie pour conduire ces stages o Participation au réseau d épidémio-surveillance et rédaction de bulletins techniques faisant suite au Bulletin de Santé du Végétal (BSV) Mise en place d un réseau de producteurs de référence en petits fruits (DEPHY FERME) et dépôt d un projet DEPHY EXPE, Organisation d une opération territoriale relative à la réduction de l utilisation des produits phytosanitaires, Organisation d opérations de communication vers les Agriculteurs et le Grand Public Au niveau des stations expérimentales : Tester des méthodes alternatives Comme nous avons fait de la problématique de biodiversité fonctionnelle, une spécialité, nous persévérons dans cette voie. Notre objectif est d arriver à ce que le producteur considère que la fertilité d une parcelle ne se limite pas à la fertilité du sol, mais à celle de tout l écosystème environnant. Nous concourrons à divers appels à projets (CASDAR, ONEMA) pour poursuivre nos travaux sur ce sujet. Nous y avons ajouté : la diminution des intrants et de l utilisation des énergies fossiles : serre bioclimatique notamment. Quelques remarques sur les purins : Nous nous sommes tout naturellement orientés vers les purins (ortie, ail, luzerne) : pas chers, faciles à fabriquer, validés empiriquement. Leur intérêt porte sur l amélioration de la fertilité des systèmes de culture qui les utilisent. On leur reconnait plusieurs vertus : Apporter un certain nombre d éléments fertilisants, (mais en quantité plus faible qu un engrais), Agir comme un amendement, par l incidence de la matière organique vivante qu ils contiennent, Avoir un effet protecteur sur les plantes : plusieurs hypothèses sont développées sur les mécanismes d actions. Ceci leur vaut d être parfois considérés comme des insecticides, des fongicides ou comme des stimulants de défense naturelle, Etre quelquefois réellement insecticides ou fongicides ; par exemple, quelques molécules insecticides ont été isolées dans l ail, Etre des répulsifs de certains insectes et de certains mammifères : l odeur de pourri aurait tendance à attirer les insectes détritivores, saprophytes, voire nécrophages, et à refouler ceux qui s intéressent aux végétaux vivants, Etre attractif pour certains auxiliaires généralistes : les milieux en putréfaction sont riches en larves et en insectes saprophytes. L odeur caractéristique attire certains

4 carabes et hyménoptères prédateurs de ces insectes saprophytes. L application de purin les leurre et les attire dans nos cultures, Certains y voient également un effet «dynamisant». Le terme est mal défini. Il suggère que le purin interviendrait comme un ferment qui oriente son environnement dans une direction particulière, à l image du lait, qui en fonction du ferment utilisé, peut donner un Camembert ou un Munster! La question de l efficacité des méthodes alternatives: En premier lieu, pour toutes les décoctions, tisanes, extraits, hydrolats qui sont utilisés dans l alimentation humaine, en médecine douce ou en tant que cosmétique, nous ne nous sommes pas posés de question sur leur homologation. Elle nous paraissait évidente. Qui peut le plus, peut le moins : si je peux boire une infusion de camomille, je dois bien avoir le droit de l utiliser sur mes plantes. En second lieu, la multiplicité d actions supposées de ces substances pose un problème épistémologique dans l évaluation de leur efficacité. Les protocoles d évaluation sont conçus pour montrer qu une cause a une conséquence : l emploi d un produit (une cause) agissant sur la mortalité d un insecte (une conséquence) par exemple. Or, si une préparation agit de plusieurs façons différentes : une cause a plusieurs types de conséquences indissociables. Nous ne somme même pas sûrs qu il y ait une cause principale. Par exemple, si nous ne trouvons pas de vers dans une cerise régulièrement vaporisée de purin, est-ce l effet insecticide, est-ce l effet répulsif, ou la plante a-t-elle simplement une meilleure vigueur? Le problème est encore plus épineux pour un purin qui présente des actions antinomiques : insectifuge et insecticide par exemple. D autre part, leur efficacité semble conditionnée à une utilisation régulière (ou présence régulière pour la PBI), tout au long du processus de croissance de la plante. Leur action est préventive et rarement curative. Ils agiraient imperceptiblement, avant même que le parasite ne commence à se développer. Ils sont inefficaces en présence d un nombre important de parasites, ce qui est justement une des conditions de l évaluation des produits phytosanitaires. En exemple pour illustrer ce propos : nous avons constaté, qu un plant de sureau, introduit à coté de nos cultures de framboisiers a été envahi de pucerons. Nous avons dénombré une trentaine de larves de syrphes qui s en nourrissait. Ces larves arrivèrent à maturité alors que nous pensions observer nos premiers pucerons sur nos m² de framboisiers. Mais nous n avons jamais vu nos pucerons se développer : l année était pourtant une année propice à leur développement Si 30 petites bestioles arrivent à maîtriser les pucerons lorsqu ils sont peu nombreux en tout début de leur cycle de développement, il est bien évident qu elles n y arriveraient pas s il y avait déjà des millions de pucerons.

5 Par analogie, imaginons qu une pulvérisation de purin d ortie attire quelques carabes ou quelques staphylins dans le secteur. Si ces derniers arrivent au bon moment, ils peuvent probablement nous éviter une invasion de cécidomyies. Un problème résolu dès son origine est plus facile à régler que lorsqu il s est développé. Remarques sur les dispositifs d évaluations Un dispositif d évaluation classique consiste à comparer un «traitement» à un témoin non traité. En laissant un témoin non traité, on laisse proliférer le parasite ce qui a pour effet de rendre inefficace le «traitement PNPP». Les schémas d évaluation classiquement utilisés pour prouver l efficacité des produits phytosanitaires sont particulièrement onéreux à mettre en œuvre. Nous regrettons de ne disposer d à peu près aucune information scientifique valide sur ces substances. Par contre, des suivis agronomiques peuvent montrer leur intérêt dans une approche globale de l amélioration de la fertilité d un système de cultures. Si nous ne pouvons pas dire que le purin d ail est efficace contre une prolifération de moucherons, nous pouvons démontrer, par contre, qu il intervient dans la régulation de ces moucherons. A ce titre, nous avons du mal à considérer qu ils s agissent de «produits phytosanitaires» (biocide). (En métaphore : peut-on considérer qu un purin de bovin soit un produit phytosanitaire, et qu une homologation phytosanitaire particulière soit exigée avant son épandage sur une prairie? Les vaches digèrent pourtant des orties et de la luzerne) Quelques remarques sur les autres PNPP En ce qui concerne les tisanes, hydrolats aromatiques, l usage leur reconnait des vertus et modes d action assez similaires aux purins, à la différence de l odeur. Selon un schéma pourtant analogue, un parfum floral leurre les prédateurs d insectes polinisateurs (frelons, guêpes, par exemple), qui sont attirés sur la parcelle alors qu il n y pas de fleurs et se rabattent sur les ravageurs présents. A notre avis, pour favoriser une protection optimale de nos cultures par la biodiversité, il faut s attacher à multiplier le nombre de liens «prédateur/proie». Comme beaucoup de prédateurs sont généralistes, leurs proies peuvent avoir diverses origines : produits par nos cultures ou par le milieu environnant. En conséquence, la présence de ces prédateurs augmentera avec la diversité des végétaux de l environnement. La résilience du système s en trouve améliorée. A notre avis, un grand nombre de PNPP agissent aussi comme des leurres, simulant des plantes en fleurs potentiellement pleines d insectes polinisateurs ou des plantes pourries, potentiellement pleines d insectes détritivores, attirant leurs prédateurs respectifs qui se rabattent alors sur les insectes présents.

6 Ils augmentent artificiellement le nombre de ces liens sur les cultures en créant de nouveaux liens entre des prédateurs et des proies qui ne leurs sont pas habituels. Ils contribuent ainsi à augmenter la résilience des systèmes de cultures. Nous sommes conscients que nous apportons un degré supplémentaire de complexité dans l approche de l évaluation de l efficacité des PNPP. Nous sommes également conscients que les producteurs qui les utilisent traditionnellement, sont généralement bien sensibilisés à cette problématique de résilience. En conclusion sur l efficacité : L évaluation de l efficacité des PNPP est un problème ardu dont l interprétation trouve ses limites dans notre incompréhension de systèmes si complexes que nous n arrivons pas encore à les modéliser. Nous n avons pas de certitudes et ne pouvons tenir qu un discours probabiliste. La question de la toxicité Il est légitime de vérifier l absence de toxicité de ces préparations naturelles. Si pour les tisanes, hydrolats, extraits de plantes, la littérature pharmaceutique regorge de données scientifiques disponibles et exploitables, il n en est pas de même pour les purins. Ceci amène plusieurs réflexions : Les purins ne sont pas normalisables : la composition des orties évolue dans le temps, ainsi que la composition microbiologique des purins et leur composition chimique. Pour ces mêmes raisons, la notion de «dose», dans le sens où nous la comprenons pour les produits phytosanitaires, n a pas de sens non plus. Les plantes utilisées pour réaliser des purins sont souvent des plantes alimentaires, fourragères, (consoude, ortie, ail, luzerne), ou médicinales et à ce titre parfaitement documentées en matière de toxicité. Le processus de putréfaction, qui permet de transformer une infusion de plante en purin, est un processus banal dans la nature : certains instituts de balnéothérapie proposent d ailleurs des soins cosmétiques à base de cataplasmes de vases qui ne semblent pas poser de problèmes insurmontables de toxicité. Des usages anciens font état de l utilisation de purins. A notre connaissance, peu de suspicions de toxicité sont évoquées pour les plantes les plus communes. Elles le sont plutôt lorsqu on utilise des plantes qui, à l état frais, contiennent déjà des substances toxiques : tabac, pyrèthre, certaines lianes amazoniennes contenant de la roténone. Les purins, de part leur odeur, présentent une action répulsive souvent efficace contre Homo sapiens. La question du financement des tests Toutefois, notre société hygiéniste, se pose la question de leur innocuité. Il apparait donc nécessaire d effectuer ces tests. Se posent des questions sur leurs financements : La fabrication artisanale d un purin sur son exploitation est souvent la seule action de prévention sanitaire possible pour les agriculteurs les plus démunis. Peut-on exiger

7 d eux qu ils financent ces travaux? Et d ailleurs quelle entreprise privée financerait des travaux pour des produits qui ne peuvent pas faire l objet d un brevet? Les purins sont utilisés en maraîchage et en agriculture vivrière en France métropolitaine et dans nos départements ultramarins. Selon les sources, entre et plantes alimentaires sont potentiellement cultivables dans ces conditions. En assimilant les PNPP à des produits phytosanitaires, et dans l impossibilité de pouvoir financer les homologations pour toutes les formulations et pour tous les usages, nous nous priverons d un outil agronomique dont nous commençons à peine à comprendre l intérêt. La question de la transmission des savoirs A ma grande surprise, je me suis rendu compte que je ne pouvais pas préconiser l utilisation d un purin ou de tout autre PNPP, au risque de devenir «Hors-la Loi», responsable civilement mais également pénalement. Dans ce cas, mon conseil n est pas couvert pour mon assurance «Responsabilité Civile». Nous ne comprenons pas comment nous avons pu en arriver là! Une conclusion très personnelle Les solutions alternatives aux produits phytosanitaires que nous testons : biodiversité fonctionnelle et PNPP, ne coûtent pas cher, et sont faciles à mettre en œuvre. En dehors de tout débat idéologique ou scientifique, nous constatons que l évaluation de l efficacité ne peut être déconnectée de l évaluation des systèmes de production qui les utilisent. La compréhension des mécanismes d action, apparemment très subtiles, fait débat et nécessiterait des travaux de recherches beaucoup plus fondamentaux. L état actuel de nos connaissances pose la question de la légitimité des règlementations. Pour les agriculteurs les plus démunis, ces solutions sont souvent les seules qu ils puissent mettre en œuvre!

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